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La Thaïlande et les pays voisins se rencontrent pour aider à fournir des traitements anti-VIH pour des milliers de migrants qui en ont besoin
02 mai 2012
02 mai 2012 02 mai 2012
Un grand nombre des plus de cinq millions de migrants de Thaïlande se trouvent dans des situations qui augmentent leur risque d'infection à VIH et ont des difficultés pour accéder aux services clé comme le traitement antirétroviral.
Photo : PNUD
La migration joue un rôle intégral dans le développement économique de la Thaïlande et le pays accueille plus de cinq millions de migrants du Cambodge, du Laos et de Birmanie.
Nombre de migrants se trouvent toutefois dans des situations qui augmentent leur risque d'infection par le VIH et ont des difficultés à accéder aux services clé comme le traitement antirétroviral. Une récente conférence régionale, organisée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l'Initiative conjointe sur la mobilité et le VIH/SIDA (JUNIMA), les 24 et 25 avril derniers, a exploré des pistes pour garantir un meilleur accès au traitement antirétroviral à ce groupe potentiellement vulnérable.
Bien que la migration ne soit pas en elle-même un facteur de risque d'infection à VIH, elle peut augmenter la vulnérabilité, comme par exemple les conditions de travail exploitatif qui peut inclure la violence sexuelle, mais aussi la séparation d'avec les conjoints/partenaires, des familles et des normes et valeurs sociales et culturelles établies.
Une nouvelle étude dans les six provinces les plus affectées par le VIH en Thaïlande a montré que les migrants cambodgiens sont les plus touchés avec une prévalence du VIH de 2,5%. La prévalence totale estimée chez les adultes dans le pays est de 1,3%.
Le gouvernement de Thaïlande a pris des mesures pour garantir que les migrants aient accès au traitement antirétroviral. S'exprimant lors de la conférence, Dr Petchsri Sirinirund, Directeur du centre de gestion national du sida au département du contrôle des maladies du ministère de la Santé déclare, « Dans la nouvelle stratégie nationale pour 2012-2016, nous souhaitons fournir un accès au traitement anti-VIH et à des soins de qualité pour toute personne vivant avec le VIH en Thaïlande, peu importe sa nationalité. »
Il y a un accès au traitement antirétroviral pour certaines catégories de migrants peu qualifiés, mais il y a beaucoup plus de personnes qui en ont besoin. Ceux qui sont officiellement enregistrés peuvent payer une contribution pour une couverture santé universelle qui inclut le traitement du VIH et un nombre limité de personnes avec des papiers temporaires, quelques 2 300, reçoivent le traitement antirétroviral par le biais du projet de fonds mondial de Thaïlande.
Alors qu'il faut concentrer nos discussions sur la disponibilité des traitements antirétroviraux comme une solution, il est également nécessaire de mettre en place un système complet de soins médicaux et sociaux soutenu par une politique nationale et régionale.
Promboon Panitchpakdi, Directeur exécutif de la fondation « Raks Thai », une ONG de développement
L'engagement politique pour fournir des soins de qualité élevés, y compris les antirétroviraux, est également mis en évidence par l'établissement d'un mémorandum de coopération sur l'action conjointe pour réduire la vulnérabilité au VIH en association avec les mouvements de population. Cela a été signé en décembre 2011 par les six membres de la région du Grand Mékong (Cambodge, Laos, Birmanie, Thaïlande, Vietnam et la province du Yunnan en Chine). Un plan d'action conjoint du mémorandum a été formulé.
De plus, les autorités thaïes et cambodgiennes ont collaboré à un système permettant aux migrants cambodgiens de retourner dans leur pays d'origine afin d'obtenir un approvisionnement de trois mois pour le traitement antirétroviral.
Toutefois, de nombreux migrants ne sont pas en position d'accéder à des antirétroviraux. Chaque système de santé a un coût pour les personnes allant d'environ 45 à 90 dollars américains ; il y a également une longue liste d'attente pour le traitement. Un certain nombre de ceux qui ne sont pas enregistrés ne sont jamais repérés par les autorités et ne reçoivent donc pas d'aide.
Les difficultés de la navigation transfrontalière avec différentes réglementations, systèmes de santé et langues, ainsi que la nature de la migration souvent temporaire, rend la situation particulièrement difficile pour les migrants vivant avec le VIH pour avoir accès au traitement antirétroviral avec le continuum de migration et pour adhérer à un protocole thérapeutique.
Par ailleurs, recevoir un traitement antirétroviral n'implique pas uniquement l'obtention de médicaments pour soi-même, mais également la garantie de l'accès à des services anti-VIH plus étendus comme le conseil et le test volontaires et confidentiels comme étant un point d'entrée au traitement.
Selon Promboon Panitchpakdi, Directeur exécutif de la fondation « Raks Thai », une ONG de développement, « Alors qu'il faut concentrer nos discussions sur la disponibilité des traitements antirétroviraux comme une solution, il est également nécessaire de mettre en place un système complet de soins médicaux et sociaux soutenu par une politique nationale et régionale. »
Un certain nombre de recommandations ont émergé de la conférence PNUD/JUNIMA. Celles-ci comprennent : l'examen des moyens d'utilisation de la propriété industrielle ADPIC et des flexibilités des accords de libre-échange afin de réduire les coûts de services de traitement et d'augmenter la couverture pour les migrants, l'harmonisation des protocoles de traitement et de recours dans tous les pays et la garantie qu'en plus du traitement, les migrants disposent de meilleurs services anti-VIH.
Rathin Roy, Administrateur du Centre régional Asie-Pacifique du PNUD est confiant que les migrants seront de mieux en mieux servis. « La Thaïlande est pionnière dans la mise en œuvre du principe humain que les migrants ont accès à la même qualité de services anti-VIH et aux solutions qui sont disponibles pour les citoyens et le PNUD, par l'intermédiaire du JUNIMA, est heureux de travailler en partenariat avec le gouvernement et la société civile par delà des frontières pour répondre aux défis qui permettront aux migrants dans le besoin d'avoir accès au traitement anti-VIH vital.
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- Fondation « Raks Thai » (en anglais)
- En savoir plus sur JUNIMA (en anglais)
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13 décembre 2022

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La Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) crée une unité spécialisée pour la défense des droits des populations lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexe
14 mars 2012
14 mars 2012 14 mars 2012
L'épidémie de VIH en Amérique latine est essentiellement concentrée parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles.
Photo : ONUSIDA
La Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) a créé une unité technique spécialisée dans le but de renforcer ses capacités de protection des droits des populations lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexe (LGBTI) sur le continent américain.
La CIDH est un organisme autonome de l'Organisation des États américains (OEA), dont la mission est de promouvoir le respect des droits de l'homme dans la région et d'agir comme un organe consultatif auprès de l'OEA sur ces questions.
L'unité spécialisée, créée en janvier 2012, fait partie d'une approche globale de la CIDH en matière de défense de l'interdépendance et de l'indivisibilité de tous les droits humains. Elle prend en compte les besoins spécifiques des individus et des groupes victimes de discrimination depuis toujours. Entre autres fonctions, l'unité analyse et étudie les différentes requêtes signalant des cas de violation des droits des populations LGBTI qui auraient été commis par les États membres de l'OEA.
L'épidémie de VIH en Amérique latine est essentiellement concentrée parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles. Ce dernier groupe présente des taux de prévalence du VIH de 27,6 % en Argentine et de 29,6 % au Pérou, contre une prévalence du virus dans la population générale estimée à 0,5 % et 0,4 % respectivement dans ces deux pays.
Les femmes et les hommes transsexuels du continent américain sont confrontés à une exclusion sociale qui les empêche d'accéder aux soins, à l'emploi et à la justice, ce qui accroît leur vulnérabilité au VIH et aux violations de leurs droits
Marcela Romero, REDLACTRANS
En outre, la région a connu une augmentation alarmante des actes de violence et d'intimidation envers les personnes transsexuelles et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. La Commission interaméricaine a reçu des informations concernant des affaires de meurtres, de viols et de menaces à l'encontre des populations LGBTI. Elle reconnaît que ces populations sont victimes de graves discriminations aussi bien au niveau social que juridique.
Ces dernières années, l'ONUSIDA a travaillé en étroite collaboration avec la CIDH. « L'ONUSIDA et la Commission interaméricaine ont mis sur pied une alliance stratégique basée sur un ensemble d'actions visant à atteindre l'objectif de zéro discrimination et zéro violence, avec une approche axée sur les droits de l'homme », explique Víctor Madrigal-Borloz, Expert principal de la Commission interaméricaine des droits de l'homme.
Le Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine, le Dr César Núñez, s'est réjoui de la création d'une telle unité spécialisée. Il a appelé tous les pays de la région à respecter totalement les droits humains des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des personnes lesbiennes et transsexuelles « en faisant appliquer des lois destinées à les protéger des actes de violence, en organisant des campagnes de lutte contre l'homophobie et la transphobie et en veillant à répondre aux besoins les plus élémentaires en matière de santé ».
Réunion d'experts sur la violence et l'impunité à l'encontre des personnes LGBTI
Fin février 2012, sous l'égide de l'ONUSIDA, la Commission a réuni plus de 20 experts indépendants issus des milieux universitaires, des institutions de défense des droits de l'homme, de la société civile, ainsi que des représentants des forces de l'ordre, des Nations Unies et de la CIDH elle-même, afin d'évoquer la question de la « violence et de l'impunité à l'encontre des populations lesbiennes, gays, transsexuelles, bisexuelles et intersexe ».
Cette réunion d'experts est la deuxième d'une série de six rencontres qui contribueront à l'élaboration du tout premier rapport hémisphérique sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre. Marcela Romero, de REDLACTRANS, a participé à la réunion et souligné que « les personnes transsexuelles, les femmes et les hommes transsexuels du continent américain sont confrontés à une exclusion sociale qui les empêche d'accéder aux soins, à l'emploi et à la justice, ce qui accroît leur vulnérabilité au VIH et aux violations de leurs droits ».
En 2013, la Commission évaluera le travail de cette unité et statuera sur la création d'un Office du Rapporteur des droits des populations LGBTI.
Liens externes
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- Commission interaméricaine des droits de l'homme (en anglais)

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L'ONUSIDA et le PNUD félicitent la Nouvelle-Zélande pour son leadership dans la riposte au VIH
13 mars 2012
13 mars 2012 13 mars 2012
(de gauche à droite) Helen Clark, Administratrice du PNUD ; John Key, Premier ministre néo-zélandais ; et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Le 6 mars, à l'occasion d'une réunion conjointe avec le Premier ministre néo-zélandais John Key, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé et l'Administratrice du PNUD Helen Clark ont salué la Nouvelle-Zélande comme un modèle pour la riposte au sida.
La Nouvelle-Zélande a très tôt mis en œuvre des programmes fondés sur des données probantes afin de veiller à ce que les populations vulnérables bénéficient d'une attention prioritaire et d'un appui essentiel au contrôle de la propagation du VIH. Dès 1987, la Nouvelle-Zélande compte parmi les premiers pays à mettre en place des programmes aiguilles et seringues pour les consommateurs de drogues. Le pays est aussi un pionnier de cette région du globe pour la dépénalisation du commerce du sexe (2003) et des rapports sexuels entre hommes (1986). Ces programmes et ces réformes ont largement contribué à éviter la propagation du VIH au sein des populations les plus exposées au risque d'infection en Nouvelle-Zélande. Au niveau national, la prévalence du VIH reste faible, avec environ 0,1 % de la population vivant avec le VIH.
Pas question de baisser la garde : c'est une maladie mortelle dont on ne guérit pas. Si nous nous reposons sur nos lauriers, les taux de prévalence du VIH peuvent s'envoler.
Helen Clark, Administratrice du PNUD
Lors de cette réunion, M. Sidibé a encouragé le Premier ministre à défendre la vision de l'ONUSIDA « Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro discrimination et Zéro décès dû au sida » dans la région Pacifique. « Vous avez déjà fait tellement de progrès. En s'appuyant sur cette expérience, la Nouvelle-Zélande peut devenir le premier pays de la région Pacifique à démontrer qu'atteindre l'Objectif Zéro est possible », a déclaré le Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
L'Administratrice du PNUD a insisté sur la nécessité de rester vigilant dans la riposte au VIH, même dans des pays à faible prévalence comme la Nouvelle-Zélande. « Pas question de baisser la garde : c'est une maladie mortelle dont on ne guérit pas », a indiqué Mme Clark. « Si nous nous reposons sur nos lauriers, les taux de prévalence du VIH peuvent s'envoler ».
Durant les trois jours de cette mission en Nouvelle-Zélande, M. Sidibé et Mme Clark ont encouragé les hauts responsables du gouvernement à lever les restrictions de déplacement pour les travailleurs saisonniers en visite dans le pays. « Les restrictions de déplacement liées au VIH n'ont aucun fondement en matière de santé publique et sont en contradiction avec les records remarquables de la Nouvelle-Zélande sur le VIH et les droits de l'homme », a expliqué M. Sidibé.
Ouverture officielle du centre pour les femmes vivant avec le VIH
À la veille de la Journée internationale des femmes, et dans le cadre de leur visite officielle en Nouvelle-Zélande, M. Sidibé et Mme Clark ont inauguré les nouveaux locaux et la maison communautaire de Positive Women Inc à Auckland, pour les femmes vivant avec le VIH. Cette organisation a pour but de sensibiliser la communauté à la lutte contre le VIH à travers des programmes éducatifs axés plus particulièrement sur la prévention du VIH et le combat contre la stigmatisation.

Les co-fondatrices de Positive Women Inc. Judith Ackroyd (extrême gauche) et Suzy Morrison (extrême droite), en compagnie de l'Administratrice du PNUD Helen Clark, de la Coordonnatrice nationale de Positive Women et Déléguée des ONG au CCP de l'ONUSIDA pour l'Asie et le Pacifique Jane Bruning (au centre), et du Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.
« C'est un honneur pour moi de me joindre à vous pour l'inauguration de cette impressionnante maison communautaire. Vos efforts en faveur du soutien et de la défense des droits des femmes vivant avec le VIH sont un témoignage irréfutable de votre engagement dans la riposte au sida », a déclaré M. Sidibé. « Les femmes sont les principaux agents du changement et c'est en mettant nos forces collectives au service de ce changement que nous pourrons mettre fin à l'épidémie ».
La maison communautaire a été conçue comme un espace sécurisant et accueillant pour les femmes vivant avec le VIH et leurs familles. Elle propose à ses membres des déjeuners hebdomadaires et met à leur disposition un salon de relaxation, un coin informatique et des imprimantes. Les membres sont incités à organiser des groupes de parole ou de tricot avec leurs pairs. Un travailleur social présent sur place répond aux besoins sociaux et psychosociaux de ces femmes et de leurs familles.
« Les femmes représentent la face invisible de l'épidémie de sida », explique Jane Bruning, Coordonnatrice nationale de Positive Women Inc. « Ce sont des femmes qui tiennent leur foyer, font la cuisine, travaillent et élèvent leurs enfants. Ce sont elles qui jouent le rôle de colonne vertébrale. C'est pourquoi il est extrêmement important de pouvoir leur offrir un lieu de rencontre pour obtenir des conseils ou simplement discuter et boire une tasse de thé ».
Liens externes
Liens externes
- Positive Women Inc. (en anglais)
- PCB NGO Delegation
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Les dirigeants du PNUD et de l'ONUSIDA entament une mission conjointe de haut niveau en Nouvelle Zélande
05 mars 2012
05 mars 2012 05 mars 2012
(De gauche à droite) : Helen Clark; administratrice du PNUD, John Allen; directeur exécutif et secrétaire du Ministère néo-zélandais des Affaires étrangères et du Commerce, Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Amanda Ellis, secrétaire adjointe, International Development Group.
Photo : ONUSIDA
L'administratrice du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Helen Clark, et le directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH (ONUSIDA), Michel Sidibé, ont entamé une mission de trois jours en Nouvelle Zélande — la première mission conjointe des deux dirigeants des Nations Unies dans ce pays de la région Pacifique.
Soulignant l'importance d'une vigilance permanente dans la riposte au sida, Mme Clark et M. Sidibé ont insisté sur le leadership affiché par la Nouvelle Zélande dans la riposte au VIH et ont appelé la Nouvelle Zélande à continuer de jouer un rôle important dans l'atteinte des objectifs de la Déclaration politique sur le sida 2011 des Nations Unies.
« Je félicite la Nouvelle Zélande d'avoir adopté des mesures précoces et décisives pour maîtriser l'épidémie de sida », a déclaré M. Sidibé dans son discours à l'attention du personnel du Ministère des Affaires étrangères et du Commerce de Nouvelle Zélande. « La Nouvelle Zélande peut être le premier pays de la région Pacifique à atteindre la vision de l'ONUSIDA : zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida », a-t-il ajouté.
Le monde fait des progrès mais nous ne pouvons pas mettre un terme à cette épidémie si le sida reste un cas isolé
Helen Clark, administratrice du PNUD
Dans son intervention au Beehive Theatrette du parlement néo-zélandais, Mme Clark a souligné le lien entre le VIH et les principaux thèmes du développement humain. « Le monde fait des progrès mais nous ne pouvons pas mettre un terme à cette épidémie si le sida reste un cas isolé », a déclaré Mme Clark. « Nous devons aider les pays à s'attaquer aux moteurs sous-jacents, comme la pauvreté et l'inégalité des sexes, qui exposent les gens au risque de VIH ».
La mission néo-zélandaise comprend des réunions à Wellington avec le Premier Ministre John Key et d'autres hauts représentants gouvernementaux, comme la Ministre des Affaires de la femme et l'adjoint au Ministre de la Santé, l'Honorable Jo Goodhew, le Ministre des Affaires des îles du Pacifique et de l'Éducation, l'Honorable Hekia Perata, et le directeur exécutif du Ministère des Affaires étrangères et du Commerce, John Allen.

Helen Clark, administratrice du PNUD, et Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, ont rencontré Tane Waetford, responsable des politiques à la Division régionale Asie, Ministère des Affaires étrangères et du Commerce (à gauche) et Martin Wikaira, directeur du service de politique Maori, Ministère des Affaires étrangères et du Commerce (à droite) à l'occasion de la cérémonie d'accueil de Powhiri à Wellington, Nouvelle Zélande le 5 mars.
Photo : ONUSIDA
Pendant leur séjour à Auckland, Mme Clark et M. Sidibé visiteront la Fondation néo-zélandaise de lutte contre le sida, où ils rencontreront des représentants de la société civile, des personnes vivant avec le VIH et d'autres partenaires engagés dans la riposte au sida. À l'occasion de la Journée internationale de la femme, le 8 mars, Mme Clark et M. Sidibé inaugureront les nouveaux locaux de Positive Women Inc. — une organisation de soutien aux femmes et aux familles vivant avec le VIH et le sida.
La Nouvelle Zélande est connue pour avoir adopté des mesures nationales précoces pour protéger la santé et les droits des populations vulnérables. En 1987, la Nouvelle Zélande faisait partie des premiers pays à mettre en œuvre des programmes aiguilles et seringues pour les consommateurs de drogues injectables, et en 2003, elle a dépénalisé le commerce sexuel. Ces initiatives étaient indispensables pour prévenir la propagation du VIH chez les populations clés. À échelle nationale, la prévalence du VIH reste basse, à raison de 0,1 % de la population.
La Nouvelle Zélande fait également preuve d'un leadership international critique dans la riposte au VIH, avec un puissant accent sur le sida dans les pays du Pacifique — en particulier en Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui représente la plus grande épidémie en Océanie.

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Le Secrétaire général des Nations Unies intervient contre la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle
30 janvier 2012
30 janvier 2012 30 janvier 2012
Intervention du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, au 18e Sommet annuel de l'Union africaine. Addis Abeba, Éthiopie.
Photo : ONUSIDA/J.Ose
Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a insisté sur la nécessité d'ancrer le développement du continent africain dans le respect des droits de l'homme. « La Déclaration universelle des droits de l'homme est une promesse qui s'adresse à tous, en tous lieux et en tous temps », a déclaré M. Ban lors du 18e Sommet annuel de l'Union africaine.
M. Ban a noté que la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre était une injustice ignorée, voire sanctionnée par de nombreux États. « Ceci a incité certains gouvernements à traiter certaines personnes comme des citoyens de seconde zone ou encore des criminels. La lutte contre cette discrimination est problématique. Mais nous devons nous tenir aux idéaux de la Déclaration universelle », a souligné M. Ban.
Actuellement, on estime que 76 pays et régions dans le monde disposent de lois criminalisant les relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe––cinq imposent la peine de mort. L'ONUSIDA considère la criminalisation des personnes selon leur orientation sexuelle comme un déni des droits de l'homme et une menace pour la santé publique dans le contexte de la riposte au VIH. Ces lois discriminatoires poussent les personnes à vivre en marge et les empêchent d'accéder aux services anti-VIH.
Les pays tels que les États-Unis et le Royaume-Uni ont déjà modifié leurs dispositions concernant l'aide extérieure afin de s'assurer que les droits des minorités sexuelles sont respectées. Ces pays utiliseront leur assistance pour protéger les droits de l'homme et œuvrer en faveur d'une non discrimination, et travailleront avec des organisations internationales pour mettre fin à la discrimination contre les populations gays et lesbiennes.
La Déclaration universelle des droits de l'homme est une promesse qui s'adresse à tous, en tous lieux et en tous temps
Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations unies
En 2009, la Haute Cour de Delhi a rejeté une loi qui criminalisait les rapports sexuels entre adultes consentants. Cette position a également reçu le soutien du gouvernement indien, dans son affidavit transmis à la Cour suprême. Mais tous les pays n'adoptent pas l'approche indienne.
En juin 2010, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), avec l'assistance du Secrétariat de l'ONUSIDA, a lancé la Commission mondiale sur le VIH et le droit. L'objectif de la Commission est de sensibiliser sur l'impact de l'environnement juridique dans les ripostes nationales au VIH. Elle vise à s'axer sur la manière dont les lois et les forces de l'ordre peuvent soutenir, plutôt que bloquer, les ripostes efficaces au VIH.
L'ONUSIDA appelle tous les gouvernements à garantir le respect des droits humains des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des populations lesbiennes et transsexuelles par le rejet des lois interdisant les relations sexuelles entre adultes consentants dans le privé ; la mise en exécution de lois pour protéger ces groupes contre la violence et la discrimination ; la promotion de campagnes de lutte contre l'homophobie et la transphobie et l'assurance que les besoins de santé fondamentaux sont satisfaits.
Discours
Discours

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Le Japon accueille la réunion de suivi sur les résultats du Sommet sur les OMD de 2010
03 juin 2011
03 juin 2011 03 juin 2011
Le Dr Paul De Lay lors de la réunion de suivi sur les OMD
Photo : ONUSIDA
En association avec le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), le Fonds des Nations unies pour l'Enfance (UNICEF), la Banque mondiale et l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA), le gouvernement japonais a organisé une réunion de suivi les 2 et 3 juin 2011 à Tokyo dans le but de discuter des résultats du Sommet sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) des Nations unies qui a eu lieu en septembre 2010.
À moins de cinq ans de l'échéance de 2015 pour parvenir aux OMD, cette réunion, qui a rassemblé des délégations de haut niveau venant de plus d'une centaine de pays et des organisations internationales, a offert une occasion unique d'échanger des connaissances et de discuter de mesures plus efficaces visant à renforcer la coordination entre un large éventail de parties prenantes.
Le Japon maintient la totalité de ses efforts pour respecter à la lettre les engagements internationaux qu'il avait pris par le passé pour l'accomplissement des OMD.
Son Excellence M. Takeaki Matsumoto, ministre des Affaires étrangères du Japon
Son Excellence le Premier ministre Kan a ouvert la réunion en exprimant sa profonde gratitude pour la solidarité dont a fait preuve la communauté internationale suite aux séismes et au tsunami sans précédent qui ont frappé le pays le 11 mars 2011. M. Kan a également assuré aux participants que le Japon maintenait son engagement en faveur de l'accomplissement des OMD.
M. Takeaki Matsumoto, ministre japonais des Affaires étrangères, a insisté sur cet engagement en déclarant que « le Japon maintient la totalité de ses efforts pour respecter à la lettre les engagements internationaux qu'il avait pris par le passé pour l'accomplissement des OMD ».
Paul De Lay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA, a participé à la réunion ainsi qu'à l'un des nombreux événements parallèles intitulé Préparation des systèmes de santé aux défis au-delà des OMD.
« L'ONUSIDA a appelé à sortir le VIH de l'isolement. La semaine prochaine, lors de la Réunion de haut niveau sur le sida, l'un des principaux thèmes sera « l'intégration », notamment l'étude des synergies entre les programmes concernant le VIH et la prévention ainsi que le traitement des maladies non transmissibles », a déclaré le Dr De Lay.
L'ONUSIDA a appelé à sortir le VIH de l'isolement. La semaine prochaine, lors de la Réunion de haut niveau sur le sida, l'un des principaux thèmes sera « l'intégration », notamment l'étude des synergies entre les programmes concernant le VIH et la prévention ainsi que le traitement des maladies non transmissibles.
Paul De Lay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA
Cet événement, animé par le Dr Suwit Wibulpolprasert, conseiller principal pour la lutte contre les maladies auprès du ministère thaïlandais de la Santé, a compté parmi ses intervenants Michel D. Kazatchkine, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le Dr Mickey Chopra, chef de la santé et directeur associé aux programmes de l'UNICEF, et le Dr Kenji Shibuya, professeur et président du Département de politique de santé globale de la Faculté de médecine de l'Université de Tokyo.
À quelques jours de la Réunion de haut niveau sur le sida des Nations unies à New York, cette réunion a permis aux participants d'échanger leurs meilleures pratiques et leurs expériences respectives concernant les projets et programmes ciblés sur les régions et les groupes difficiles à atteindre. Les participants ont également évoqué l'avenir après 2015, en s'appuyant sur les leçons tirées au cours de la décennie dans le cadre des OMD actuels.
Lors de sa visite au Japon, le Dr De Lay a également rencontré le Dr Masato Mugitani, ministre adjoint en charge de la santé globale auprès du ministère de la Santé, du Travail et de la Sécurité sociale, ainsi que M. Masaya Fujiwara, directeur général adjoint en charge des questions mondiales du Bureau international de coopération du ministère des Affaires étrangères, afin de discuter de la participation active du Japon à la Réunion de haut niveau des Nations unies, notamment au regard de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Le Dr De Lay a également rencontré des représentants de la société civile qui assisteront à la réunion de l'Assemblée générale.

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Un nouvel Observatoire aide à lutter contre le VIH dans les prisons d’Amérique latine et des Caraïbes
20 avril 2011
20 avril 2011 20 avril 2011
Observatoire du VIH dans les prisons
Échafauder une lutte efficace contre le VIH dans les établissements pénitentiaires est un volet essentiel de la riposte au sida aux niveaux national, régional et mondial. Pour définir des normes de prévention et de traitement en matière de VIH ainsi que de protection et de promotion des droits des prisonniers, il est important de recueillir autant de données que possibles sur l’épidémie dans les prisons. Le nouvel Observatoire du VIH dans les prisons récemment créé en Amérique latine et aux Caraïbes devrait devenir le principal dépositaire régional de ces informations essentielles.
L’Observatoire (Observatorio VIH y Cárceles de Latinoamérica y el Caribe en espagnol) rassemble les données de 23 pays, accessibles sur un site Internet. Son objectif est principalement d’aider les gouvernements et la société civile à définir et à mettre en œuvre des politiques nationales de lutte contre le VIH dans les prisons fondées sur des normes internationales. L’Observatoire fonctionne en espagnol depuis mi-février et une version anglaise sera lancée le 30 avril 2011.
L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) mène cette initiative avec l’aide de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS), de la Banque mondiale, du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et de l’ONUSIDA.
Selon José Vila del Castillo, Conseiller régional de l’UNODC, « L’Observatoire montre bien comment le système des Nations Unies est « Uni dans l’action ». La lutte contre le VIH dans les prisons de la région est devenue une priorité. L’Observatoire est un outil important qui permet de catalyser les processus de réforme des prisons et les programmes liés au VIH et aux prisons. »
La lutte contre le VIH dans les prisons de la région est devenue une priorité. L’Observatoire est un outil important qui permet de catalyser les processus de réforme des prisons et les programmes liés au VIH et aux prisons.
José Vila del Castillo, Conseiller régional de l’UNODC
Offrant un espace public permanent de réflexion et de dialogue éclairé, l’Observatoire virtuel élabore des méthodes de recueil, de traitement, d’analyse et de validation des données scientifiques glanées sur ce qui fonctionne et les meilleurs procédés en matière de lutte contre le VIH dans les prisons. Il mettra l’accent sur les informations existantes et encouragera la poursuite des recherches. Une formation et un appui technique sont également fournis par des annuaires de référence, des consultations en ligne, des forums de discussion et des salles de classe virtuelles.
En Amérique latine et aux Caraïbes, comme ailleurs, de nombreux prisonniers sont vulnérables au VIH en raison de plusieurs facteurs, notamment le manque de connaissances sur le virus, la surpopulation carcérale, le manque de protection et de services de santé de qualité, et la violence.
Dans toute la région où des données sont disponibles, plusieurs pays enregistrent une prévalence au VIH supérieure chez les prisonniers. Par exemple, selon les données recueillies par l’UNODC cette année au Pérou, il y a plus de huit fois plus de personnes vivant avec le VIH en prison qu’en liberté (4,03 % contre 0,4 %). En Bolivie, la situation est encore plus frappante. Les mêmes sources montrent que dans les neuf prisons du pays, 10 % des prisonniers sont signalés comme étant séropositifs, alors que la prévalence est de 0,2 % dans la société.
César Antonio Núñez, directeur de l’équipe d’appui aux régions (Amérique latine), est convaincu que l’Observatoire donnera un précieux point de vue sur la vie d’une population oubliée : « L’Observatoire va nous permettre de connaître la véritable situation du VIH dans le système carcéral et mettra en avant les questions relatives aux droits de l’homme. C’est probablement dans le domaine du VIH et des prisons que l’engagement de l’ONUSIDA à être le porte-parole des sans-voix est le plus nécessaire et le mieux adapté. »
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Selon un rapport des Nations Unies, la crise financière actuelle se fait l’écho de la crise asiatique de 1997, et rend les migrants plus vulnérables au VIH
12 août 2009
12 août 2009 12 août 2009
La crise économique mondiale a un effet négatif sur les migrants parce que ces derniers sont exclus des mesures de relance et que les programmes de lutte contre le sida sont menacés, conclut un rapport des Nations Unies rendu public lors du 9ème Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique (ICAAP). Photo: ONUSIDA/O.O'Hanlon
La crise économique mondiale a un effet négatif sur les migrants parce que ces derniers sont exclus des mesures de relance et que les programmes de lutte contre le sida sont menacés, conclut un rapport des Nations Unies rendu public lors du 9ème Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique (ICAAP). Comme ce fut le cas lors de la crise asiatique de 1997, les répercussions sur la santé et les migrations risquent de s’aggraver alors que des coupures sont opérées dans le financement des donateurs et les programmes gouvernementaux.
Intitulé The threat posed by the economic crisis to Universal Access to HIV services for migrants [La menace que pose la crise économique pour l’Accès universel aux services VIH à l’intention des migrants], le rapport est publié par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’Organisation internationale du Travail (OIT) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). Il établit des parallèles entre la crise actuelle et celle qui a frappé les pays asiatiques en 1997, lorsque les économies de Hong Kong (région administrative spéciale de Chine), de l’Indonésie, du Japon, de la Malaisie, de la République de Corée, de Singapour et de la Thaïlande connurent un bouleversement après l’effondrement des marchés boursiers thaïlandais. Le rapport maintient que les tendances des politiques migratoires et des programmes de lutte contre le sida reflètent désormais celles de 1997 : un développement préoccupant.
« Il est crucial que les responsables politiques ne prennent pas les mêmes décisions que celles qui ont été prises en 1997 par rapport aux coupures opérées dans des programmes essentiels de lutte contre le VIH/sida et aux politiques négatives qui ont affecté les travailleurs migrants. Contrairement aux plans massifs qu’adoptent les pays pour relancer leurs économies, les dépenses pour une riposte complète au sida représentent à peine 0,01% de ces programmes, » déclare Caitlin Wiesen, Chef de l’Equipe régionale de la pratique du PNUD sur le VIH pour l’Asie et le Pacifique.
Selon JVR Prasada Rao, Directeur de l’Equipe ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Asie et le Pacifique, « Même avant la crise financière, les programmes et services VIH destinés aux migrants et aux populations mobiles passaient à travers les mailles du filet dans les programmes nationaux. En outre, nous avions vu lors des précédentes crises financières que les programmes de prévention du VIH étaient les premiers à faire les frais des coupures budgétaires. Les questions liées aux migrants sont critiques dans une région connaissant une croissance économique rapide telle que l’Asie. Nous devons recommander vivement aux gouvernements et aux donateurs de ne pas couper les ressources destinées aux programmes VIH en faveur des migrants. »
Face à la crise, les pays introduisent souvent des politiques visant à réduire les migrations, telles que déporter les travailleurs ou rendre les permis de travail plus difficiles à obtenir pour les migrants. La crise de 1997 a montré que cela ne marche tout simplement pas. Au contraire, une fois les voies officielles de migration supprimées, nombreuses sont les personnes qui ont recours à des moyens détournés et dangereux qui souvent les rendent vulnérables au VIH.
Selon le rapport, les gouvernements ont mis fin à la délivrance de permis de travail, sévissent contre les migrants sans papiers (Chine [province de Taïwan], Malaisie) et de nombreux travailleurs étrangers dans l’industrie et la construction sont licenciés (Chine, Indonésie). Dans plusieurs pays des rapports toujours plus nombreux font état d’une détérioration des conditions de travail (RAS de Hong Kong, Chine [province de Taïwan], Malaisie et Singapour).
« Dans les périodes de crises économiques, nous ne pouvons pas oublier les besoins et les droits des travailleurs migrants qui font tellement partie intégrante de nombreuses économies, en particulier dans notre région, » déclare Dhanan Sunoto du Secrétariat de l’ANASE. « Il est essentiel de veiller à ce que les migrants potentiels ne soient pas empêchés de travailler à l’étranger sur la base de leur séropositivité au VIH, et que les migrants travaillant à l’étranger ne soient pas déportés du fait de leur statut VIH. »
Comme le rappelle le Dr Sophia Kisting, Directrice du Programme de l’OIT sur le VIH/sida et le monde du travail, « Dans le contexte de la crise économique actuelle, des rapports signalent une augmentation des violations des droits de l’homme, et des pressions exercées sur les travailleurs migrants pour qu’ils passent d’un emploi officiel à un emploi informel ou qu’ils retournent dans leurs pays d’origine. Ces tendances sont susceptibles d’exacerber la vulnérabilité au VIH. »
Elle ajoute que son organisation fait rapidement avancer les choses dans ce domaine. « L’OIT est en train de formuler un instrument international relatif aux droits de l’homme sur le VIH/sida et le monde du travail. Si elle est adoptée en 2010, cette norme…donnera un nouvel élan aux politiques antidiscriminatoires au niveau national et sur les lieux de travail. »
Le rapport expose des recommandations clés :
- Etablir des mécanismes de protection tels que des fonds d’aide sociale, des programmes d’assurance sociale et des programmes de formation pour aider les migrants retournant dans leur pays ou les transférer sur place ;
- Traduire les stratégies régionales et nationales pour le VIH comprenant les migrants et les populations mobiles en budgets et services conçus pour atteindre les personnes en mouvement ;
- Maintenir les programmes et budgets liés à la prévention : chaque dollar investi dans la prévention peut économiser jusqu’à 8 dollars sur les coûts de traitement évités ;
- Soutenir les organisations de la société civile pour suivre les comportements des migrants face à la recherche de soins de santé, afin qu’ils ne doivent pas sacrifier leur traitement pour d’autres nécessités de base.
Le document a été rendu public lors du symposium, L’impact de la crise financière sur la migration de la main-d’œuvre et le VIH, organisé par le PNUD, l’OIT, l’ONUSIDA et la JUNIMA.
Selon un rapport des Nations Unies, la crise fina
Coparrainants:
PNUD
Le PNUD à l’ICAAP9 (en anglais)
OIT
Partenaires:
JUNIMA (L’Initiative commune des Nations Unies sur la mobilité et le VIH/sida en Asie du Sud-Est) (en anglais)
CARAM Asie (Coordination de la recherche-action sur le sida et la mobilité) (en anglais)
Centre de presse:
Un rapport de l'ONU établit un parallèle entre la crise actuelle et la crise financière de 1997 quant à son impact sur le sida chez les migrants (pdf, 136 Kb) (en anglais)
Reportages:
Crise économique mondiale et VIH
(06 juillet 2009)
La crise économique menace les objectifs sanitaires des Nations Unies
(16 juin 2009)
Travailleurs migrants et vulnérabilité au VIH dans les pays d’Asie du Sud et du Sud-Est
(18 mai 2009)
Never abandon, never give up : un film de l’OIT permet aux travailleurs migrants en Chine de s’attaquer à la stigmatisation liée au sida
(30 avril 2009)
Un nouveau rapport montre une vulnérabilité accrue au VIH chez les migrantes originaires d'Asie dans les Etats arabes
(10 mars 2009)
Le club « Far Away from Home »
(5 janvier 2009)
Liens externes:
Publications:
La crise économique mondiale et les programmes de prévention et de traitement du VIH : Vulnérabilité, impact (pdf. 1.09 Mb.)
Le VIH et l’Organisation internationale pour les Migrations : Politique générale de l’ONUSIDA (pdf. 210.2 Kb.) (en anglais)
Le club “Far Away from Home” (2008) (pdf, 900.2 Kb.)
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13 décembre 2022

Feature Story
Unis contre les mutilations génitales féminines
04 mars 2008
04 mars 2008 04 mars 2008
La Déclaration interinstitutions
sur l’élimination des mutilations
génitales féminines a été
signée par l’ONUSIDA, le
PNUD, la Commission
économique des Nations Unies
pour l’Afrique, l’UNESCO,
l’UNFPA, le Haut Commissariat
des Nations Unies aux droits de
l’homme (HCDH), le HCR,
l’UNICEF, l’UNIFEM et l’OMS.
Réaffirmant leur engagement à éliminer les mutilations génitales féminines, dix institutions des Nations Unies y compris l’ONUSIDA ont exprimé leur volonté de soutenir les gouvernements, les communautés, ainsi que les femmes et les filles, afin que cette pratique soit abandonnée en l’espace d’une génération.
Il existe un nombre grandissant d’exemples dans des pays autour du monde où la prévalence des mutilations génitales féminines a baissé. La déclaration interinstitutions “Eliminer les mutilations génitales féminines” est une initiative conjointe destinée à soutenir la multiplication des bons exemples afin qu’ils deviennent une pratique commune.
Les mutilations génitales féminines, également appelées excision génitale féminine et mutilation/excision génitale féminine, violent les droits des femmes et des filles à la santé, à la protection et à la vie même, étant donné que cette pratique est parfois mortelle. Si des décennies d’action par des communautés, des gouvernements et des organisations nationales et internationales ont contribué à réduire la prévalence des mutilations génitales féminines dans de nombreuses régions, la pratique demeure très répandue.
Préjudiciables à la santé publique et aux droits de la personne humaine
On estime à 100-140 millions le nombre de femmes et de filles qui ont subi une mutilation génitale féminine et à 3 millions le nombre de filles qui, chaque année, risquent de subir ces pratiques.
La déclaration précise que les mutilations génitales féminines sont une manifestation de l’inégalité des relations entre les femmes et les hommes, dont les racines se trouvent profondément ancrées dans des usages sociaux, économiques et politiques.
Cette pratique est censée favoriser la chasteté et les chances de mariage d’une jeune fille en contrôlant sa sexualité. En tant que telle, non seulement elle empiète sur la santé sexuelle et reproductive des femmes, mais elle perpétue également des rôles sexospécifiques préjudiciables aux femmes.
« Nous reconnaissons que les traditions sont souvent plus fortes que la loi et que l’action juridique seule n’est pas suffisante, » ont dit toutes les organisations participantes. « Le changement doit également venir de l’intérieur. C’est pourquoi il est crucial pour nous d’unir nos forces et de travailler en étroite collaboration avec les communautés et leurs leaders afin qu’ils puissent amener un changement social durable. »
Complications sanitaires des mutilations génitales féminines
La déclaration souligne l’effet néfaste des mutilations génitales féminines sur la santé des femmes, des filles et des nouveau-nées. Les risques immédiats de cette coutume comprennent la douleur violente, l’état de choc et même la mort par hémorragie. L’utilisation du même instrument chirurgical sans stérilisation peut augmenter le risque de transmission du VIH entre filles qui subissent l’excision au même moment.
Les risques à long terme pour la santé comprennent la douleur chronique, les infections des voies génitales, des complications lors de l’accouchement et des conséquences psychologiques. Un risque accru de saignement lors des rapports sexuels peut augmenter le risque de transmission du VIH. La prévalence accrue de l’herpès chez les femmes qui ont subi une mutilation génitale pourrait également augmenter le risque d’infection au VIH, étant donné que l’herpès génital est un facteur de risque dans la transmission du VIH.
Les Nations Unies ont déclaré: « Nous sommes de plus en plus préoccupés de la médicalisation des mutilations génitales féminines. C’est-à-dire lorsque la mutilation est pratiquée par des professionnels de la santé dans des établissements de santé. Dans les pays où les mutilations génitales féminines sont pratiquées, on entend souvent dire qu’une forme douce de la mutilation, effectuée par un personnel médical formé, est plus sûre. Mais ceci ne devrait jamais être considéré comme une option. »
La déclaration soutient que le traitement et la prise en charge des conséquences indésirables des mutilations génitales féminines doivent faire partie intégrante des services de santé, par exemple des programmes de maternité sans risque et de survie de l’enfant, de conseil en santé sexuelle, de conseil psychosocial, de prévention et de traitement des infections des voies génitales et des infections sexuellement transmissibles y compris le VIH et le sida, de prévention et de prise en charge de la violence à caractère sexospécifique, des programmes de santé pour la jeunesse et des programmes qui ciblent les accoucheuses traditionnelles (qui sont aussi parfois chargées des circoncisions traditionnelles).
Nouvelles données et leçons apprises
La déclaration interinstitutions est basée sur de nouvelles données et sur les leçons apprises au cours de la décennie écoulée. Elle souligne que les dimensions du problème liées aux droits humains et aux lois sont largement reconnues et présente des données actuelles sur la prévalence des mutilations génitales féminines.
Elle résume les conclusions d’études portant sur les raisons pour lesquelles la pratique se perpétue, soulignant le fait qu’elle est une convention sociale qui ne peut être changée que par une action collective coordonnée des communautés qui la pratiquent. Elle résume également les études récentes sur les effets indésirables de cette coutume sur la santé des femmes, des filles et des nouveau-nées.
Se servant de l’expérience accumulée au cours d’interventions dans de nombreux pays, la nouvelle déclaration décrit les éléments nécessaires pour avancer vers un abandon complet des mutilations génitales féminines et pour s’occuper de celles qui en ont subi et continuent à en subir les conséquences.
La Déclaration interinstitutions sur l’élimination des mutilations génitales féminines a été signée par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA), l’Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Unis contre les mutilations génitales féminines
Coparrainants et partenaires:
Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)
Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA)
Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)
Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) (en anglais)
Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH)
Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) (en anglais)
Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF)
Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) (en anglais)
Organisation mondiale de la santé (OMS)
Liens externes:
Département santé et recherche génésique de l’OMS
Publications:
Eliminer les mutilations génitales féminines. Une déclaration interinstitutions. (février 2008) (pdf, 3,40 Mb) (en anglais)
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Buddhist Monks raise AIDS awareness in Laos
14 novembre 2006
14 novembre 2006 14 novembre 2006Every morning Buddhist Monk Maytryjit gets up at 3:45 am to meditate for one hour. Afterwards, he walks through the streets of Vientiane in the Lao Peoples Democratic Republic to collect his food alms.
However, this October he took time out of his usual routine to catch a flight to Pakse to attend a workshop convened by UNAIDS Cosponsor the United Nations Development Programme (UNDP) entitled Leadership for Results, which brought together more than 100 representatives from several provinces including Buddhist monks, government ministries and people living with HIV.
UNDP’s Leadership for Results training workshops aim to develop the capacity of local leaders to transform the response to AIDS by promoting leadership at all levels. A series of workshops were held, the final one in Pakse where the leaders attending formed seven “break through” groups in charge of developing proposals for a transformed response to AIDS in the country. The “break through” initiatives focused on increasing HIV prevention among women living in rural settings, improving access to condoms within the Army and increasing access to information on HIV through radio.
Ms. Setsuko Yamazaki, UNDP Resident Representative, a.i. said, “The rationale behind the Leadership for Results programme is to encourage the formation of strong leadership on AIDS related issues within all sectors, beyond those traditionally involved in the epidemic’s response.”
“This involves stimulating a deep-rooted shift within individuals, organizations and communities, to enable them to see AIDS from a new perspective, identify new possibilities and take action,” she added.
As a follow up to the workshop, the group committed to carrying out ten HIV prevention pilot projects at bus stations, markets and villages, with the aim of reaching out to thousands of people. Using radio programmes and loudspeakers, Monk Maytryjit and his group will also begin disseminating AIDS information during religious ceremonies, including one of Laos’ most significant religious festivals, the Pha That Luang (The Great Stupa or Sacred Reliquary) that is held in November.
“According to Buddhist philosophy one needs to follow the right path and an important part of our life-skills is to treat every person equally. It is important therefore to reduce stigma against people living with HIV in Laos and to help their families,” said Monk Mayrtyjit.
For more information: Ms. Yasmin Padamsee Forbes or Ms. Soukphaphone Thongsavanh
+ (856 21) 213390-5 ext. 187 or 210, yasmin.forbes@undp.org , soukphaphone.thongsavanh@undp.org
This story first appeared on the UNDP Lao web site www.undplao.org
All photo credit : Yasmin Padamsee/UNDP
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