Reportage
Le Dr Edward Greene, Envoyé spécial du Secrétaire général pour le sida aux Caraïbes, en visite à Genève
26 août 2013
26 août 201326 août 2013Le Dr Edward Greene, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida aux Cara
Le Dr Edward Greene, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida aux Caraïbes, a visité le siège de l'ONUSIDA à Genève le 23 août et a rencontré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Entre autres sujets abordés, le Dr Greene a évoqué la nouvelle initiative du Partenariat Pan-Caraïbe de lutte contre le VIH/sida (PANCAP) co-présidé par lui-même et par le Dr Denzil Douglas, Premier ministre de Saint-Christophe et Niévès, appelée Justice pour tous : agir pour réduire la stigmatisation et la discrimination et élargir l'accès à la justice dans le cadre des ripostes nationales au VIH dans les Caraïbes d'ici 2015.
Cette nouvelle initiative réunira les différentes parties prenantes, dont les organisations confessionnelles, les personnes vivant avec le VIH, la société civile, les législateurs et les responsables gouvernementaux, au niveau tant national que régional, afin de discuter de l'environnement juridique existant au regard du VIH dans les Caraïbes. L'initiative a pour but de mettre au point une feuille de route destinée aux acteurs nationaux et régionaux afin de réduire la stigmatisation et la discrimination et d'élargir l'accès à la justice dans les ripostes nationales au sida, y compris en abolissant les lois punitives en vigueur. La première consultation nationale doit être réalisée à Saint-Christophe et Niévès à l'automne 2013.
L'Envoyé spécial a également souligné la nécessité de renforcer le dialogue avec les organisations confessionnelles dans les Caraïbes et de travailler en collaboration avec leurs représentants. Le Dr Greene a rappelé le rôle historique joué par ces organisations dans la fourniture d'assistance et de services sociaux dans la région.
Déclarations
Étant donné que les groupes confessionnels sont les gardiens traditionnels de notre société, il est crucial d'intégrer leurs représentants dans la riposte au VIH afin de garantir que nos politiques ne heurtent pas les populations les plus exposées au risque et ne restreignent pas inutilement l'éventail des stratégies qui peuvent être utilisées pour lutter contre l'épidémie de VIH dans les Caraïbes.
Supprimer les lois punitives est une priorité pour l'ONUSIDA. Nous devons lutter aux côtés des personnes qui vivent avec le VIH et qui sont les plus exposées au risque. En transformant les environnements juridiques négatifs, nous pouvons aider à faire naître une génération sans VIH.