De gauche à droite : Peter Godfrey-Faussett, conseiller scientifique de l'ONUSIDA, Jennifer Henry, The New York Academy of Sciences, Ani Shakarishvili, conseiller technique de l'ONUSIDA, Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Chris Beyrer, Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, Yegor Voronin, Global HIV Vaccine Enterprise. Photo : ONUSIDA
Mark Harrington, Treatment Action Group, Arne Näveke, International AIDS Vaccine Initiative, Ani Shakarishvili, UNAIDS, Mitchell Warren, AIDS Vaccine Advocacy Coalition (AVAC). Photo : ONUSIDA
Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA et Secrétaire général adjoint des Nations Unies, lors de son discours d'ouverture au symposium VIH 2014 : Science, Communauté et Politiques pour les populations les plus exposées à un risque accru.
Chris Beyrer de Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health prononçant un discours intitulé Nouvelles méthodes, nouvelles estimations pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes dans le monde.
Joe Amon de Human Rights Watch abordant le sujet de l'épidémiologie politique du VIH et de l'accès à la science pour les populations les plus exposées.
Frances M. Cowan du Centre de santé sexuelle et de recherches sur le VIH/sida décrit l'essai SAPPH-IRe – traitement antirétroviral pour la prévention du VIH chez les professionnelles du sexe au Zimbabwe.
Steven G. Deeks de l'Université de Californie, San Francisco (UCSF), intervenant sur la science émergente critique du VIH et le vieillissement des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
Fareed Abdullah du Conseil national sud-africain sur le sida décrit le renforcement des programmes anti-VIH pour les populations les plus exposées en Afrique du Sud.
Compte-rendu
Comment garantir que les avantages des progrès scientifiques récents atteignent les populations les plus exposées
07 mai 2014
07 mai 201407 mai 2014La stigmatisation et la discrimination, les violations des droits de l'homme et les environnement
La stigmatisation et la discrimination, les violations des droits de l'homme et les environnements juridiques difficiles peuvent empêcher les populations les plus exposées au risque comme les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues et les professionnel(le)s du sexe, de réaliser les avantages des dernières avancées de la science. C'est la raison pour laquelle l'ONUSIDA et la New York Academy of Sciences ont tenu un symposium à New York le 5 mai pour explorer les liens entre la science, la communauté et la politique afin d'améliorer l'accès aux services liés au VIH pour les populations les plus exposées au risque.
Les participants ont reconnu que les populations les plus exposées n'ont pas bénéficié des avancées réalisées par la science au cours des dernières années. Le défi, ont-ils déclaré, est d'encadrer l'ordre du jour politique et structurel de manière à ce que les résultats des découvertes scientifiques puissent être partagés avec l'ensemble de la société.
Selon les participants, les solutions devraient être fondées sur des arguments de santé publique forts et plaider pour des services conviviaux qui améliorent les services, pas uniquement pour réduire la morbidité et la mortalité parmi les bénéficiaires directs, mais également pour réduire la transmission future. Les scientifiques relèvent le défi des risques particuliers que rencontrent les populations les plus exposées, en terme de propagation rapide de l'infection à VIH exigeant de nouvelles technologies de préventions du VHI, mais aussi en terme de comorbidités et de nécessité pour des services intégrés anti-VIH intégrés.
Participants
Le symposium a réuni des scientifiques, des décideurs et fournisseurs de services liés au VHI, des défenseurs, des militants et des membres de communautés du monde entier.
Messages communs discutés
- Approches communautaires offrant des moyens d'améliorer l'accès à des services intégrés pour la plupart des populations les plus exposées.
- Fournir l'accès aux services anti-VIH aux personnes dans les tous premiers stades de l'infection à VIH peut réduire les conséquences à long terme de l'inflammation et de la dysfonction immunitaire.
- Les nouvelles technologies de prévention du VIH, telle que la prophylaxie pré-exposition, qui pourrait bientôt être disponible sous forme de 3 injections mensuelles, pourraient fournir un ajout important à l'ensemble de la prévention du VIH pour les hommes ayant des rapport sexuels avec des hommes et les femmes à risque élevé d'exposition au VIH comme les professionnelles du sexe dans les pays à forte prévalence.
- Les co-infections et les comorbidités sont particulièrement significatives pour de nombreuses populations les plus exposées et donc les progrès dans le traitement de l'hépatite C et les approches pour gérer la tuberculose dans les prisons ou les services de santé sexuelle et reproductive pour les professionnel(le)s du sexe le long des routes de camionnage, sont des étapes importantes.
Déclarations
« Avec les connaissances que nous avons aujourd'hui, nous pourrions avoir les moyens pour mettre fin à l'épidémie de sida. Mais nous n'y parviendrons pas si nous laissons qui que ce soit de côté. L'accès des populations les plus exposées à la science et un développement plus important de la mise en œuvre de la science sont la clé pour l'avenir de la riposte au sida. »
« Nous avons de toute urgence besoin de faire avancer la mise en œuvre de ces programmes fondés sur des preuves que nous connaissons pour être efficaces et de le faire sans discrimination pour ceux qui en ont le plus besoin. »