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L’ONUSIDA et l’Organisation des États américains unissent leurs efforts pour promouvoir la riposte au VIH dans les Amériques

GENÈVE/WASHINGTON, 10 janvier 2014 – L’ONUSIDA et l’Organisation des États américains (OEA) ont signé un protocole d’accord pour unir leurs efforts afin de promouvoir la riposte au VIH dans les États Membres de l’OEA.

Grâce à ce protocole, l’ONUSIDA et l’OEA développeront des activités de sensibilisation au VIH, telles que des campagnes d’information et d’éducation, des tables rondes sur les politiques, des forums, des conférences et des programmes de bourses, dans le but de réduire les nouvelles infections à VIH, de développer l’accès au traitement antirétroviral et de soutenir les personnes vivant avec le virus. L’ONUSIDA et l’OEA développeront également une collaboration avec des réseaux régionaux de jeunes séropositifs au VIH afin de renforcer la sensibilisation au virus et l’éducation à la prévention, d’améliorer la protection sociale des jeunes, de lutter contre la violence sexiste et de combattre les normes sexospécifiques préjudiciables parmi la jeunesse.

« Le VIH est plus qu’une simple maladie. C’est un problème de sécurité, de justice sociale et de répartition des opportunités » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous devons exploiter ce partenariat pour nous assurer que nul ne soit laissé-pour-compte dans la riposte au VIH dans les Amériques et que les personnes les plus affectées par le virus aient accès aux services essentiels de prévention et de traitement du VIH ».

Les populations clés, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe, les consommateurs de drogues et les transgenres, demeurent les plus durement touchées par le VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes. Bien que l’on ait enregistré une stabilisation des nouvelles infections, le nombre de celles-ci ne diminue toujours pas. L’existence et l’application de lois punitives, de même que la stigmatisation et la discrimination largement répandues à l’encontre des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des transgenres et des professionnel(le)s du sexe, continuent de marginaliser les populations dont les besoins sont les plus importants et de bloquer l’accès à des services vitaux de prise en charge du VIH.

« Nous avons réussi à briser la courbe de progression de l’infection » a déclaré Miguel Jose Insulza, Secrétaire général de l’OEA. « Nous devons maintenant nous attaquer aux problèmes structurels et transversaux, notamment la violence sexiste ».

En juin 2013, l’Assemblée générale de l’OEA a adopté une Résolution sur la promotion et la protection des droits humains des personnes vulnérables au VIH/sida, qui vivent avec et sont touchées par l’épidémie dans les Amériques. La résolution invite instamment les États Membres à poursuivre leurs efforts pour soutenir les lois et les politiques publiques qui protègent les droits humains et les libertés fondamentales des personnes vivant avec le VIH, et pour développer la prévention et le traitement contre le virus pour les femmes enceintes et les mères, y compris pour prévenir la transmission mère-enfant du VIH. La résolution promeut également une participation plus importante des personnes vivant avec le virus aux processus de décision et à la rédaction des politiques et des programmes de lutte contre l’épidémie.


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Le Conseil d’Administration de l'ONUSIDA demande à l'ONUSIDA de soutenir les pays dans la mise en place d'objectifs nationaux révisés concernant l'accès au traitement antirétroviral

GENÈVE, 20 décembre 2013 – l'Organe directeur de l'ONUSIDA – le Conseil de Coordination du Programme – a mis fin à ses trois jours de réunion à Genève. Le Conseil d’Administration a exhorté l'ONUSIDA à soutenir les processus nationaux et internationaux en cours afin d'établir des objectifs nationaux révisés destinés à un accès universel aux traitements contre le VIH.

Le Conseil d’Administration a incité les États-Membres à développer l'accès à la thérapie antirétrovirale en mettant en œuvre les directives 2013 de l'Organisation mondiale de la santé relatives à l'accès au traitement. Il a également souligné qu'il était primordial que la garantie d'une accélération de l'accès au traitement contre le VIH, notamment en palliant aux obstacles à cet accès, soit intégrée dans tous les stades de planification en matière de VIH et de santé. Outre un soutien dans l'établissement d'objectifs nationaux en termes de traitement, le Conseil d’Administration a également demandé l'aide de l'ONUSIDA quant à la baisse du prix des médicaments, au support technique et au développement des capacités.

Au cours de la réunion s'étant déroulée du 17 au 19 décembre, les membres du Conseil d’Administration ont souligné l'importance d'une intensification des efforts de lutte contre le sida après 2015, et ont déclaré que la priorité dans l'ordre du jour post-2015 est de mettre un terme au sida.

Dans son discours liminaire, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a insisté à nouveau sur la nécessité de poursuivre les mesures en vue de l'élimination du sida. « Mettre un terme au sida sera une réussite mondiale d'importance historique », a déclaré M. Sidibé. « Cela permettrait non seulement de sauver des millions de vies, mais mettre un terme à cette maladie sera synonyme d’une meilleure santé et tendrait à résoudre les problèmes de pauvreté et d'équité et ce, pour l'humanité toute entière. »

Il a également été demandé à l'ONUSIDA d'intensifier son soutien technique coordonné aux gouvernements, à la société civile et aux populations cibles, et d'assister davantage les pays dans le déploiement du Nouveau modèle de financement du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

La réunion s'est achevée par une journée complète consacrée au VIH, aux adolescents et aux jeunes ; ces derniers ont mené des séances de prévention, de dépistage et de traitement, et ont exploré des idées, des expériences et des solutions avec les membres du Conseil d’Administration quant à la forme et à la portée de programmes pertinents de lutte contre le VIH à l'attention des jeunes.

Des participants et observateurs des États-Membres des Nations Unies, d'organisations internationales, de la société civile et d'organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion, présidée par l'Inde. L'Australie a été élue par le Conseil d’Administration pour présider la réunion et le Zimbabwe assurera la vice-présidence en 2014.

Vous trouverez le rapport du Directeur exécutif de l'ONUSIDA au Conseil d’Administration, les décisions, les recommandations et les conclusions de la rencontre à l'adresse : unaids.org.


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L’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève lancent une nouvelle campagne pour que les enfants puissent tous naître sans le VIH

La campagne « Là où l’histoire s’écrit » invite les hôtes à participer à l’histoire et à faire un don pour une génération sans sida

GENÈVE, 16 décembre 2013 – L’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève s’unissent au sein d’un partenariat public-privé pour promouvoir l’action afin que les enfants puissent tous naître sans le VIH, que leurs mères puissent avoir accès à des médicaments vitaux et que les enfants séropositifs puissent tous vivre en bonne santé.

Les pays se sont engagés à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015. Bien que des progrès majeurs aient été enregistrés – marqués par une diminution de 53 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants depuis 2001, des efforts importants restent nécessaires pour aider les pays à atteindre leurs objectifs. En outre, 28 % seulement des enfants ayant besoin d’un traitement ont accès à celui-ci.

« En protégeant les enfants de l’infection à VIH, nous ne faisons pas que sauver des vies, nous investissons aussi pour améliorer la santé future des générations à venir » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Je suis heureux que l’hôtel InterContinental Genève soit notre partenaire en permettant à un plus grand nombre de personnes de s’unir à nos efforts pour qu’il soit possible d’atteindre une génération sans sida ».

L’une des premières initiatives de ce partenariat est le lancement d’une campagne pour sensibiliser et mobiliser des fonds au profit d’une génération sans sida. Annoncée lors d’un événement spécial organisé à l’hôtel le 16 décembre, la campagne « Là où l’histoire s’écrit » invite les hôtes à participer à l’histoire et à faire un don pour une génération sans sida. Le personnel de l’hôtel aura pleinement son rôle à jouer grâce à une formation de sensibilisation au sida et pourra expliquer aux hôtes à quel point il est important de protéger les enfants de l’infection à VIH. Les hôtes pourront participer à la campagne en faisant un don lorsqu’ils quittent l’hôtel ou fréquentent son restaurant ou son bar.

« L’hôtel partage une histoire et entretient des relations de longues date avec l’ONU à Genève et nous sommes enthousiastes d’avoir créé ce partenariat avec l’ONUSIDA » a déclaré Jürgen Baumhoff, Directeur général de l’hôtel InterContinental Genève.

Situé à l’intersection de la ville et des Nations Unies, l’hôtel InterContinental Genève est un lieu incontournable de la ville. Il fêtera son 50ème anniversaire cette année, un demi-siècle pendant lequel il a accueilli les dirigeants du monde et abrité des négociations d’accords historiques et la création de partenariats. La campagne organisée par l’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève sera l’une des composantes des célébrations du cinquantenaire de l’hôtel en 2014 et au cœur de cet événement majeur en participant aux efforts engagés pour parvenir à une génération sans sida.

« Si nous voulons construire des sociétés en meilleure santé, il nous faut commencer par les enfants » a déclaré Toumani Diabaté, Ambassadeur international de bonne volonté de l’ONUSIDA, qui s’est produit sur scène à l’occasion du lancement de la campagne. « Nous pouvons tous participer à l’histoire en faisant en sorte que les femmes vivant avec le VIH et leurs enfants aient accès à des services de prévention, de traitement et de prise en charge du virus ».


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Un nouveau rapport de FCAA et de l’ONUSIDA révèle que les financements philanthropiques destinés à la lutte contre le VIH ont peu évolué ces dernières années

Le rapport contient de nouvelles informations de 40 bailleurs de fonds externes aux États-Unis et à l’Europe

WASHINGTON D.C., LE CAP, GENÈVE, 10 décembre 2013 – Un nouveau rapport de Funders Concerned About AIDS (FCAA), établi avec le soutien de l’ONUSIDA, révèle que 5,4 % (US$ 0,5 milliard) de l’ensemble des financements internationaux destinés à la lutte contre le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire proviennent d’organisations philanthropiques. En 2012, les donateurs privés ont versé US$ 636 millions au niveau mondial. Présenté aujourd’hui lors du Sommet sur la philanthropie contre le sida 2013 de FCAA et de la 17ème Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique, ce rapport indique par ailleurs que les financements philanthropiques sont globalement restés stables depuis 2011 (augmentation inférieure à 1 %).

Selon le rapport, cette légère progression est essentiellement attribuable à 40 nouveaux bailleurs de fonds externes aux États-Unis et à l’Europe occidentale et centrale. Si l’on exclut les financements de ces entités, les organisations philanthropiques basées aux États-Unis et dans l’Union européenne ont réduit leurs financements de US$ 33 millions (5 %) depuis 2011. Les financements philanthropiques totaux sont globalement restés au même niveau depuis 2007 et demeurent très sensibles aux contributions du plus important donateur mondial de la lutte contre le VIH/sida – la Fondation Bill et Melinda Gates (Fondation Gates). Selon les prévisions américaines et européennes, les financements privés de la riposte au sida n’augmenteront sans doute pas en 2013.

« Nous sommes très heureux de souligner l’action et l’impact de 40 nouveaux partenaires potentiels dans la riposte philanthropique au VIH/sida » a déclaré John Barnes, Directeur exécutif de FCAA. « Cependant, la prise en compte de ces nouvelles sources de financement dans le rapport masque un recul préoccupant des contributions des organisations basées aux États-Unis et dans l’Union européenne. Une approche de financement « lente et régulière » ne permettra pas de fournir les ressources nécessaires pour pouvoir relever les défis actuels de la riposte au sida ».

Autres conclusions majeures :

  • Les financements d’organisations philanthropiques américaines ont totalisé US$ 467 millions en 2012 (-3 % par rapport à 2011). Sept bailleurs de fonds importants – dont la Fondation Gates (qui est à l’origine de la moitié du total des financements américains) – ont fortement réduit leurs contributions (US$ 1 m-US$ 18mil) du fait des fluctuations annuelles des cycles de subventionnement et de la réorientation des financements vers d’autres domaines de la santé.
  • Parmi les organisations philanthropiques de l’Union européenne, le total des financements de 2012 a atteint US$147 millions (-6 % par rapport à 2011), ce qui confirme une diminution régulière sur trois ans depuis 2009. La réduction des financements de la majorité des bailleurs de fonds de l’Union européenne entre 2011 et 2012 résulte en partie des fluctuations annuelles des cycles de subventionnement, ou d’un processus d’examen des stratégies, plutôt que d’une réallocation des financements au détriment de la riposte au VIH.
  • Pour la première fois en 2013, FCAA a conduit une étude pour identifier des donateurs philanthropiques susceptibles de soutenir la lutte contre le VIH basés en dehors des États-Unis et de l’Europe occidentale et centrale. Des enquêtes et d’autres travaux de recherche ont permis d’obtenir des données de 40 bailleurs de fonds de 13 pays qui ont contribué aux financements philanthropiques de la riposte au sida à hauteur d’environ US$ 38 millions en 2012.

« On ressent une solidarité mondiale manifeste pour que la riposte au sida progresse afin de parvenir à une génération sans sida » a déclaré Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l’ONUSIDA. « L’ONUSIDA continue d’inciter vivement tous les partenaires à rechercher des moyens innovants pour garantir des sources de financement accrues et pérennes afin de nous permettre d’atteindre tous ceux qui ont besoin de services vitaux de prise en charge du VIH ».

Le rapport a été publié parallèlement à des nouvelles selon lesquelles les financements de la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire provenant des gouvernements donateurs ont totalisé US$ 7,86 milliards en 2012, niveau pratiquement inchangé depuis 2008. Selon l’ONUSIDA, les ressources disponibles pour la lutte contre le VIH ont totalisé US$ 18,9 milliards en 2012, ce qui représente une insuffisance de US$ 3-5 milliards par rapport à ce qui est nécessaire pour atteindre l’objectif de US$ 22-24 milliards. Le Cadre d’investissement de l’ONUSIDA destiné à optimiser l’utilisation des ressources montre qu’on pourrait éviter 4,2 millions de nouvelles infections à VIH et 1,9 million de décès liés au sida, et que 15 millions de personnes pourraient avoir accès au traitement contre le VIH si les financements étaient augmentés à US$ 24 milliards d’ici à 2015.

Bien que les financements philanthropiques fournis aux pays à revenu faible ou intermédiaire ne représentent que 5 % environ de l’ensemble des financements philanthropiques internationaux alloués à la riposte au sida, FCAA et l’ONUSIDA soulignent que, du fait de leur indépendance, les organisations philanthropiques ont un rôle de catalyseur à jouer dans ce combat. Les financements philanthropiques sont souvent consacrés à des domaines essentiels grâce au plaidoyer et servent à soutenir les populations clés (telles que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues et les professionnel(le)s du sexe) dont les besoins sont rarement couverts par d’autres sources de financement.

Le rapport annuel de suivi des ressources de FCAA, établi avec le soutien de l’ONUSIDA, entend informer les parties prenantes de la répartition et des tendances globales des fonds philanthropiques mondiaux alloués à la riposte au sida. Les données financières sont largement tirées d’enquêtes auprès des bailleurs de fonds ainsi que d’examens complémentaires des bases de données sur les subventions et de listes de subventions des bailleurs de fonds. Les données ont été obtenues pour près de 300 organisations considérées comme représentatives de la grande majorité des organisations philanthropiques privées qui financent la riposte au VIH/sida.

Télécharger le rapport Global Philanthropic Support to Address HIV/AIDS in 2012 (Soutien des organisations philanthropiques mondiales pour lutter contre le VIH/sida en 2012) à l’adresse : http://www.fcaaids.org/resourcetracking (en anglais)


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L’ONUSIDA et Daw Aung San Suu Kyi lancent la campagne #zerodiscrimination en Australie

Annonce d’une nouvelle journée internationale pour une discrimination zéro

Melbourne, 1er décembre 2013—À l’occasion de la Journée mondiale sida 2013, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et la lauréate du Prix Nobel de la Paix et ambassadrice mondiale de l’ONUSIDA pour la discrimination zéro Daw Aung San Suu Kyi lancent la campagne mondiale #zerodiscrimination, qui appelle à une transformation mondiale. L’initiative lancera la nouvelle Journée Zéro Discrimination le 1er mars 2014, et adoptera le papillon comme le symbole de la transformation pour une discrimination zéro.

« Je crois à un monde où chacun puisse éclore et s’épanouir. Nous pouvons tous faire la différence en tendant la main et en permettant aux individus de vivre une vie dans la dignité, indépendamment de qui ils sont, » a déclaré Daw Aung San Suu Kyi. « J’invite chacun à s’ouvrir, à faire changer les choses et à mettre fin à la discrimination. »

Daw Aung San Suu Kyi et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé ont annoncé la campagne pour une discrimination zéro pendant une manifestation lors de la Journée mondiale sida à Melbourne (Australie).

« En tant que communautés et qu’individus, nous devons continuer d’agir pour réduire la transmission du VIH et faire en sorte que les personnes vivant avec le VIH puissent participer pleinement à la vie de la communauté, sans faire l’objet de stigmatisation et de discrimination, » a déclaré le Ministre de la Santé australien, Son Excellence Monsieur Peter Dutton.

« Nous reconnaissons que parvenir à zéro nouvelle infection à VIH et zéro décès lié au sida sera impossible si nous ne nous efforçons pas d’atteindre zéro discrimination, » a noté M. Sidibé. « Lors de la Journée Zéro Discrimination, nous célébrerons les droits de chacun à vivre une vie pleine et productive dans la dignité. »

La discrimination peut affecter la vie des gens de bien des façons.

Pour la riposte au sida, la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH et des populations clés les plus exposées au risque de VIH constitue un obstacle majeur à l’élargissement des services de lutte contre le VIH. Des enquêtes menées au niveau des pays ont révélé que, selon les rapports, une personne sur sept vivant avec le VIH s’était vu interdire l’accès aux soins de santé et que plus d’une personne sur dix vivant avec le VIH s’était vu refuser un emploi à cause de son statut VIH.

Daw Aung San Suu Kyi a enregistré un message d’intérêt public qui déclare « Ouvrez-vous, tendez la main. Ensemble nous pouvons parvenir à zéro discrimination. » Grâce à ce message, à une page web sur la campagne, et à des activités de sensibilisation dans les médias sociaux, la campagne demande aux personnes du monde entier de se joindre à la conversation et d’agir.

La phase initiale de l’initiative se poursuivra jusqu’au 10 décembre – Journée internationale des droits de l’homme – et créera ensuite une dynamique au cours du mois qui précédera la Journée Zéro Discrimination.

 

En 2012, on estime que :

             35,3 millions [32,2 millions – 38,8 millions] de personnes dans le monde vivaient avec le VIH

             2,3 millions [1,9 million – 2,7 millions] de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH

             1,6 million [1,4 million – 1,9 million] de personnes sont décédées de maladies liées au sida


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Plus de 850 000 nourrissons ont été sauvés du VIH depuis 2005, mais on constate des tendances inquiétantes chez les adolescents

Un rapport de l’UNICEF montre qu’il est possible de faire baisser de moitié les nouvelles infections chez les adolescents si l’on augmente les investissements et qu’on les cible mieux

NEW YORK, le 29 novembre 2013Un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’UNICEF montre les progrès considérables qui ont été réalisés pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant : plus de 850 000 nouvelles infections ont été évitées chez des nouveau-nés entre 2005 et 2012 dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

Cependant, le nouveau rapport 2013 « Enfants et SIDA – Un  bilan de la situation » tire la sonnette d’alarme en ce qui concerne les adolescents et affirme qu’il est nécessaire de redoubler d’efforts, aux niveaux national et international, pour lutter contre le VIH et le SIDA dans ce groupe d’âge vulnérable.

Les décès liés au SIDA chez les adolescents de 10 à 19 ans sont passés de 71 000 en 2005 à 110 000 en 2012, une augmentation de 50 pour cent qui contraste fortement avec les progrès accomplis pour prévenir la transmission du virus de la mère à l’enfant. Environ 2,1 millions d’adolescents vivaient avec le VIH en 2012.

Or, avec des fonds supplémentaires et davantage d’investissements dans l’innovation, on pourrait surmonter beaucoup d’obstacles, estime le rapport.

Selon une nouvelle analyse figurant dans le rapport, si l’on investit davantage dans les interventions à impact fort pour arriver à 5,5 milliards de dollars d’ici 2014, deux millions d’adolescents, et surtout d’adolescentes, pourraient éviter l’infection d’ici 2020. En 2010, les investissements s’élevaient à 3,8 milliards de dollars.

« Si l’on transpose à plus grande échelle les interventions à fort impact dotés d’une approche intégrée, nous pouvons faire diminuer de moitié le nombre de nouvelles infections chez les adolescents d’ici 2020, a déclaré M. Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF. Il importe de toucher de toute urgence les adolescents les plus vulnérables par le biais de programmes efficaces. »

Par interventions à fort impact, on entend entre autres les préservatifs, les traitements antirétroviraux, la prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant, la circoncision masculine médicalisée volontaire, les programmes de communication pour modifier les comportements, ainsi que des approches ciblées pour les populations à risque ou marginalisées. Ceci vient s’ajouter aux investissements à faire dans d’autres secteurs comme l’éducation, la protection et l’assistance sociales et le renforcement des systèmes de santé.

Contrairement à ce qui se passe chez les adolescents, on a fait des progrès impressionnants en matière de prévention des nouvelles infections au VIH chez les nouveau-nés. Quelque 260 000 enfants ont été infectés par le VIH en 2012, alors qu’ils étaient 540 000 en 2005.

« Le rapport nous rappelle qu’une génération affranchie du SIDA, c’est une génération où aucun enfant ne contracte le virus, que ce soit à la naissance ou tout au long de sa vie. Cela veut dire aussi que tout enfant vivant avec le VIH doit avoir accès à un traitement, a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur général d’ONUSIDA. Il nous rappelle aussi que la santé et le bien-être des femmes doivent être au cœur des interventions contre le SIDA. Je ne doute pas que nous atteindrons ces objectifs. »

Grâce à un nouveau traitement antirétroviral simplifié à prendre à vie (appelé Option B+), il devient plus facile de soigner efficacement les femmes vivant avec le VIH et d’empêcher qu’elles ne transmettent le virus à leurs bébés au cours de la grossesse de l’accouchement ou de l’allaitement. Le traitement consiste en une prise quotidienne d’un seul cachet.

« À l’heure actuelle, si une femme enceinte vit avec le VIH, cela ne veut pas dire que son bébé doit subir le même sort ni qu’elle ne peut pas mener une vie saine », a dit M. Lake.

Ce sont des pays d’Afrique subsaharienne à forte prévalence d’infections au VIH qui ont connu les succès les plus remarquables. De 2009 à 2012, les nouvelles infections chez les nouveau-nés ont baissé de 76 pour cent au Ghana, 58 pour cent en Namibie, 55 pour cent au Zimbabwe, 52 pour cent au Malawi et au Botswana, et 50 pour cent en Zambie et en Éthiopie.

Le nouveau rapport insiste aussi sur le fait que pour arriver à une génération sans SIDA, un nombre plus important d’enfants vivant avec le VIH devront recevoir un traitement antirétroviral. Seuls 34 pour cent des jeunes vivant avec le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ont reçu le traitement dont ils avaient besoin en 2012, contre 64 pour cent des adultes. C’est pourquoi quelque 210 000 enfants sont décédés de maladies liées au SIDA cette année-là.

Des innovations et de nouvelles façons de travailler rendent le dépistage et le traitement plus accessibles, plus économiques et plus efficaces. On peut citer par exemple l’utilisation des téléphones mobiles en Zambie et au Malawi pour recevoir rapidement les résultats d’un test de dépistage du VIH. Cela a permis à des mères de recevoir le diagnostic de leur bébé bien plus rapidement que si les résultats avaient été livrés à la main.

Le défi, à présent, c’est de tirer parti des connaissances actuelles, de continuer à se concentrer sur les enfants et adolescents les plus vulnérables et marginalisés et de chercher de nouvelles possibilités et innovations, tout cela avec des ressources limitées à utiliser avec le plus d’efficacité possible.

« Nous avons maintenant l’expérience et les outils nécessaires pour arriver à une génération sans SIDA, a affirmé M. Lake. Les enfants devraient être les premiers à bénéficier de nos réussites dans la lutte contre le VIH et les derniers à souffrir de nos échecs. »

Le rapport sera disponible à l’adresse suivante : www.childrenandaids.org

À l’attention des organismes de l’audio-visuel : on trouvera des reportages vidéo et des images non montées en provenance du Botswana, de Côte d’Ivoire et du Malawi à l’adresse suivante : http://weshare.unicef.org/mediaresources

Note aux rédactions :

  • À propos du traitement antirétroviral à vie simplifié (Option B+) :

L’UNICEF appuie les pays qui font la transition vers la nouvelle thérapie antirétrovirale à vie simplifiée (Option B+) pour toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH. Ce nouveau traitement consiste en une seule pilule par jour (contre six par jour pour le traitement précédent). Il peut être fourni au niveau communautaire, dans des établissements de soins locaux. Il garde les mères en meilleure santé, car elles continuent à le suivre même après avoir donné naissance, pendant l’allaitement et après. Le Malawi a fait œuvre de pionnier en offrant l’Option B+ dès 2011, ce qui a permis un élargissement massif de la couverture de soins tant pour les femmes enceintes que pour les mères allaitantes vivant avec le VIH. En juin 2013, 13 des 22 pays prioritaires du Plan mondial avaient adopté la même politique et offraient un traitement à vie.

  • Les bilans de la situation :

Les rapports « Enfants et SIDA – Un  bilan de la situation » sont les publications-phares de la campagne Unissons-nous pour les enfants, contre le SIDA. L’UNICEF en dirige la production, dans le cadre de son engagement au sein du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), en collaboration avec ONUSIDA et ses dix autres co-parrains. Le nouveau rapport  « Enfants et SIDA – Un  bilan de la situation » est le premier du genre depuis 2010.

À propos d’ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.

À propos de l’UNICEF

L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient.

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Pour de plus amples informations, veuillez contacter:

UNICEF Média | Rita Ann Wallace | tél. +1 212 326 7586 | Mobile : 1 917-213-4034 | rwallace@unicef.org

Communications stratégiques UNICEF | Iman Morooka | tél.  +1 212 326 7211 | imorooka@unicef.org

ONUSIDA Genève | Sophie Barton-Knott | tél. +41 22 791 1697 | bartonknotts@unaids.org



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À l’approche de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2013, l’ONUSIDA présente les progrès constants réalisés dans la riposte au sida

Le renouvellement des engagements est nécessaire en Europe orientale, en Asie centrale, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et envers les populations clés.

GENÈVE, le 20 novembre 2013— Une accélération des progrès a été signalée dans la plupart des régions du monde. Toutefois, des signes inquiétants semblent indiquer que des régions et des pays ne sont pas en voie d’atteindre les cibles mondiales et les engagements relatifs au VIH.

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) rapporte que les nouvelles infections à VIH ont augmenté de 13 % depuis 2006 en Europe orientale et en Asie centrale tandis que Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont constaté une multiplication par deux des nouvelles infections à VIH depuis 2001.

Dans de nombreux cas, la stagnation des progrès est due à un accès insuffisant aux services essentiels liés au VIH. Les populations clés, notamment les hommes ayant de rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues, les personnes transsexuelles ainsi que les professionnelles du sexe, rencontrent souvent des obstacles pour accéder aux services vitaux.

« Parce que tout le monde compte », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Pour tenir notre promesse de ne laisser personne au bord du chemin— nous devons nous assurer que les services liés au VIH sont à la portée de toutes les personnes qui en ont besoin ».

Les investissements consacrés à atteindre les populations clés ont connu un ralentissement. Les financements des services de prévention du VIH pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont particulièrement limités en Asie orientale, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, mais aussi dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne. Les investissements sont à la traîne dans un certain nombre de pays où la prévalence du VIH chez les consommateurs de drogues injectables est élevée. Dix pays, où la prévalence du VIH chez les consommateurs de drogues injectables dépasse 10 %, allouent moins de 5 % de leurs dépenses pour le VIH à des programmes de réduction des dommages. Malgré le risque disproportionné de contracter le VIH encouru par les professionnelles du sexe, les programmes de prévention qui leur sont destinés ne reçoivent qu’une maigre part des financements consacrés à la prévention du VIH dans le monde.

S’il reste encore beaucoup à accomplir en Europe orientale, pour la première fois en 2012, l’Ukraine a signalé une diminution du nombre de nouveaux cas de VIH, marquant un nouveau tournant pour le pays. Il a été estimé que 200 000 personnes vivaient avec le VIH en Ukraine. Avec 21,5 %, la prévalence du VIH est la plus élevée chez les consommateurs de drogues injectables.

Toutefois, en œuvrant de concert, le gouvernement de l’Ukraine et les organisations de la société civile s’efforcent de proposer des services essentiels liés au VIH pour accompagner des groupes de population clés, à l’aide de données probantes permettant d’orienter les investissements et les programmes. En 2011, l’Ukraine a aussi modifié sa loi sur le sida pour garantir aujourd’hui des services de réduction des dommages pour les consommateurs de drogues injectables, mais aussi le caractère confidentiel du statut par rapport au VIH des personnes infectées et la levée des restrictions liées au VIH imposées aux voyageurs.

Accorder une attention accrue aux enfants et aux adultes de 50 ans et plus

Dans les pays prioritaires, seuls trois enfants sur dix reçoivent un traitement contre le VIH selon les directives thérapeutiques de l’OMS 2010. Les enfants vivant avec le VIH continuent à souffrir des lacunes persistantes dans la couverture thérapeutique. En 2012, 647 000 enfants de moins de 15 ans recevaient un traitement antirétroviral. La couverture thérapeutique du VIH chez les enfants (34 % [31-39 %]) correspondait à la moitié de la couverture chez les adultes (64 % [61-69 %]) en 2012 selon les anciennes directives.

« Nous avons été témoins d’un engagement politique et de résultats considérables dans la réduction de la transmission mère-enfant du VIH, mais nous négligeons les enfants qui contractent une infection », a ajouté M. Sidibé. « Nous avons besoin de toute urgence de meilleurs outils diagnostiques et de médicaments adaptés aux enfants, indépendamment de la taille du marché ».

Même si le nombre d’enfants bénéficiant d’une thérapie antirétrovirale en 2012 a augmenté de 14 % par rapport à 2011, le rythme de l’intensification s’est beaucoup ralenti en comparaison à celui des adultes, qui lui a connu une augmentation de 21 %. L’échec de l’élargissement de l’accès au diagnostic précoce chez l’enfant dans de nombreux environnements est l’une des raisons principales expliquant le niveau très inférieur de la couverture thérapeutique du VIH chez les enfants par rapport aux adultes. Dans trois pays prioritaires, à savoir la République démocratique du Congo, le Malawi et le Tchad, les services diagnostiques précoces chez l’enfant offraient une couverture inférieure à 5 % en 2012.

Le nombre croissant de personnes âgées de 50 ans et plus vivant avec le VIH est une tendance de plus en plus forte de l’épidémie mondiale du VIH. Dans le monde, il a été estimé que 3,6 [3,2–3,9] millions de personnes âgées de 50 ans et plus vivaient avec le VIH. Le « vieillissement » de l’épidémie du VIH s’explique principalement par trois facteurs : l’efficacité de la thérapie antirétrovirale qui prolonge la vie des personnes vivant avec le VIH ; le recul de l’incidence du VIH chez les jeunes adultes déplaçant la charge de morbidité vers des âges plus avancés ; et le fait souvent non évalué et donc souvent négligé que les personnes de 50 ans et plus adoptent de nombreux comportements à risque retrouvés chez les jeunes.

Données mondiales sur le sida

Les nouvelles infections à VIH chez les adultes et les enfants ont été estimées à 2,3 millions en 2012, ce qui représente une diminution de 33 % depuis 2001. Les nouvelles infections à VIH chez les enfants ont chuté de 52 % depuis 2001, passant à 260 000 en 2012. Les décès liés au sida ont aussi diminué de 30 % depuis le pic de 2005, tandis que l’accès au traitement antirétroviral s’élargit.

À la fin de l’année 2012, près de 9,7 millions de personnes dans des pays à revenu faible et intermédiaire avaient accès à un traitement antirétroviral, ce qui représente une augmentation de près de 20 % en une seule année. En 2011, les États Membres des Nations Unies ont fixé la cible de 15 millions de personnes sous traitement antirétroviral pour 2015. Cependant, tandis que les pays élargissaient leur couverture thérapeutique et que de nouvelles données probantes pointaient vers les avantages du traitement antirétroviral pour la prévention du VIH, l’Organisation mondiale de la Santé publiait de nouvelles directives thérapeutiques contre le VIH qui augmentent à plus de 10 millions le nombre total estimé de personnes nécessitant un traitement.

Des résultats importants ont aussi été obtenus en matière de satisfaction des besoins des patients co-infectés par le VIH et la tuberculose. En effet, les décès liés à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH ont diminué de 36 % depuis 2004.

Malgré une stagnation des dons pour le VIH, qui sont restés sensiblement aux mêmes niveaux qu’en 2008, les dépenses nationales consacrées au VIH ont augmenté, représentant 53 % des ressources mondiales dédiées à la lutte contre le VIH en 2012. Les ressources mondiales totales disponibles pour la lutte contre le VIH en 2012 ont été estimées à US$ 18,9 milliards, c’est-à-dire inférieures de US$ 3 à 5 milliards par rapport aux US$ 22 à 24 milliards annuels estimés nécessaires d’ici 2015.

En 2012, il a été estimé que :

            35,3 millions [32,2 millions – 38,8 millions] de personnes vivaient avec le VIH dans le monde

            2,3 millions [1,9 million – 2,7 millions] de personnes ont été nouvellement infectées par le virus

            1,6 million [1,4 million – 1,9 million] de personnes sont décédées de maladies liées au sida.


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L’ONUSIDA signale que plus de 10% des adultes vivant avec le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire sont âgées de 50 ans et plus

L’évolution démographique de l’épidémie de sida demande une nouvelle orientation pour atteindre les personnes de plus de 50 ans – une population actuellement mal desservie par les services de lutte contre le VIH.

GENÈVE,  1er novembre 2013—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a publié un supplément à son Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2013 axé sur la question du VIH et du vieillissement.

Le supplément révèle que sur un total mondial de 35,3 millions [32,2 millions–38,8 millions] de personnes vivant avec le VIH, on estime que 3,6 millions [3,2 millions–3.9 millions] sont des personnes de 50 ans ou plus. La majorité – 2,9 millions [2,6 million–3,1 millions] – se trouvent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire où le pourcentage des adultes vivant avec le VIH qui sont âgés de 50 ans ou plus dépasse désormais 10%. Le supplément révèle également que dans les pays à revenu élevé près d’un tiers des adultes vivant avec le VIH ont 50 ans ou plus.

« Les gens de 50 ans et plus sont fréquemment ignorés par les services de lutte contre le VIH, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Cela coûte des vies. Bien plus d’attention doit être accordée à leurs besoins spécifiques et à l’intégration des services VIH dans d’autres services de santé, auxquels les personnes de 50 ans et plus peuvent déjà avoir accès. »

Le « vieillissement » de l’épidémie de VIH est dû à trois facteurs principaux : la réussite de la thérapie antirétrovirale à prolonger la vie des personnes infectées par le virus, la diminution de l’incidence du VIH parmi les adultes plus jeunes – déplaçant le fardeau de la maladie vers des groupes d’âge plus élevés, et le fait que les personnes âgées de 50 ans et plus adoptent des comportements à risque, tels que rapports sexuels non protégés et consommation de drogues par injection, qui provoquent de nouvelles infections à VIH.

Le supplément souligne que des services de prévention du VIH, notamment le dépistage du VIH, adaptés aux besoins des personnes de 50 ans et plus, sont essentiels et que ces services devront refléter également les besoins des populations clés dans ce groupe d’âge. Le supplément évoque en outre l’importance d’une mise en place plus précoce de la thérapie antirétrovirale, le système immunitaire s’affaiblissant avec l’âge.

Le supplément conclut que les ripostes au VIH doivent par conséquent s’adapter à cette importante tendance démographique. Il rappelle aussi la nécessité d’intégrer les services de lutte contre le VIH à l’intention des personnes de plus de 50 ans à d’autres services de dépistage sanitaire disponibles pour ce groupe d’âge.


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L’ONUSIDA annonce une contraction de 52 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants et une réduction combinée de 33 % chez les adultes et les enfants depuis 2001

Le monde se rapproche de l’objectif 6 des objectifs du Millénaire pour le développement : l’épidémie de sida a été stoppée et son cours s’est inversé – la course est engagée en direction de l’accès universel au traitement contre le VIH.

GENÈVE, 23 septembre 2013 – Alors que les dirigeants mondiaux s’apprêtent à se réunir à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies pour examiner les progrès réalisés en direction des objectifs du Millénaire pour le développement, un nouveau rapport du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) révèle une accélération considérable en direction de la réalisation des objectifs mondiaux de lutte contre le VIH fixés pour 2015.

Pour 2012, on estime à 2,3 millions le nombre de nouvelles infections à VIH chez les adultes et les enfants, soit 33 % de moins qu’en 2001. Chez les enfants, les nouvelles infections ont été réduites de 260 000, soit 52 % de moins qu’en 2001. Les décès liés au sida ont aussi diminué de 30 % depuis leur pic de 2005 grâce à un élargissement de l’accès au traitement antirétroviral.

À la fin 2012, quelque 9,7 millions de personnes des pays à revenu faible ou intermédiaire avaient accès au traitement antirétroviral, soit une augmentation de près de 20 % en une seule année. En 2011, les États membres de l’ONU ont approuvé l’objectif pour 2015 de fournir un traitement contre le VIH à 15 millions de personnes. Cependant, alors que les pays élargissent et intensifient leur couverture du traitement et que de nouvelles données concrètes mettent en évidence l’intérêt préventif du traitement antirétroviral, l’Organisation mondiale de la Santé a édicté de nouvelles directives pour le traitement du VIH, ce qui a augmenté de plus de 10 millions le nombre de personnes dont on estime qu’elles ont besoin du traitement.

« Non seulement nous faut-il atteindre l’objectif fixé pour 2015 de mettre 15 millions de personnes sous traitement contre le VIH, mais nous devons aussi aller plus loin et avoir la vision et la volonté de nous assurer qu’il y a pas de laissés pour compte » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

Des progrès significatifs ont aussi été enregistrés au niveau de la réponse aux besoins des patients tuberculeux vivant avec le VIH, et les décès liés à la tuberculose des personnes infectées par le virus ont diminué de 36 % depuis 2004.

Malgré une stabilisation des financements des donateurs pour la lutte contre le VIH – lesquels restent autour de leurs niveaux de 2008, les dépenses nationales consacrées à la riposte au sida ont augmenté et représentent 53 % des ressources mondiales allouées pour combattre le virus en 2012. Pour cette même année, les ressources disponibles totales ont été estimées à US$ 18,9 milliards, montant insuffisant de quelque US$ 3-5 milliards par rapport aux besoins annuels de US$ 22-24 milliards estimés d’ici à 2015.

Outre la présentation des nouvelles estimations mondiales sur le VIH, le Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2013 de l’ONUSIDA examine les progrès enregistrés vis-à-vis de 10 objectifs spécifiques fixés par les États membres de l’ONU dans la Déclaration politique sur le VIH et le sida des Nations Unies de 2011.

Le rapport révèle que les progrès tardent à garantir le respect des droits humains, à faciliter l’accès des personnes les plus exposées au risque d’infection aux services de prise en charge du VIH, en particulier celles qui consomment des drogues, et à prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles – facteur clé de vulnérabilité au VIH. L’inégalité entre les sexes, les lois punitives et les mesures discriminatoires entravent toujours les ripostes nationales au VIH, et des efforts concertés sont nécessaires pour s’attaquer aux obstacles persistants à une mise à grande échelle des services de prise en charge du VIH pour les personnes qui en ont le plus besoin.

Le Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2013 de l’ONUSIDA est disponible en ligne à l’adresse unaids.org


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Une étude Kaiser/ONUSIDA ne révèle pas d'évolution notable dans le financement de la lutte contre le VIH

En 2012, les dons ont atteint un total de 7,86 milliards de dollars

GENÈVE/Washington D.C., 23 septembre 2013––Alors que les gouvernements du monde entier se préparent à évaluer les progrès réalisés sur les Objectifs du Millénaire pour le développement, un rapport de la Kaiser Family Foundation et du Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida (ONUSIDA) analyse les efforts internationaux en faveur du financement de la riposte à l'épidémie de sida. L'analyse du financement annuel révèle que les gouvernements donateurs ont déboursé 7,86 milliards de dollars pour la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire en 2012, soit un montant plutôt stable par rapport aux 7,63 milliards de dollars versés en 2011 en données corrigées du taux d'inflation.

Globalement, les dons des gouvernements pour le VIH sont restés au même niveau depuis 2008, un palier qui a suivi une période de croissance spectaculaire durant laquelle l'aide des pays donateurs avait été multipliée par plus de 6 entre 2002 et 2008. Cette stabilisation reflète une tendance similaire dans l'aide au développement plus généralement, résultat des contraintes économiques et budgétaires en cette période postérieure à la crise financière.

Le gouvernement des États-Unis reste le plus important donateur pour les actions de lutte contre le VIH, avec une contribution à hauteur de 5 milliards de dollars en 2012 en faveur de la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et au Fonds mondial, soit un peu plus que les 4,5 milliards de dollars versés en 2011. Cette augmentation des dons américains est le résultat d'un rythme de versement plus rapide de fonds précédemment approuvés.

« Après des années de nettes hausses dans les aides des pays donateurs qui ont permis d'accomplir des progrès importants dans la lutte contre l'épidémie de VIH, le financement s'est atténué après la récession mondiale et devrait rester stable dans un avenir proche », explique le Président et CEO de la Kaiser Family Foundation, Drew Altman.

« Nous nous trouvons à un moment critique de la riposte au sida », déclare Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, « les avancées scientifiques et les nouvelles directives ouvrent des opportunités d'accélérer les actions et d'élargir l'accès à des services anti-VIH vitaux. Pour profiter pleinement de ces opportunités, tous les efforts doivent être entrepris pour veiller à ce que la riposte au VIH dispose de tous les financements nécessaires ».

Cinq pays donateurs (Australie, Canada, Japon, Suède et États-Unis) ont fait état d'une hausse de l'aide totale en faveur de la lutte contre le VIH en 2012, avec une augmentation de l'aide américaine d'un peu plus de 500 millions de dollars. Six bailleurs de fonds ont enregistré une baisse de leurs dons en 2012 : Danemark, France, Irlande, Pays-Bas, Royaume-Uni et Commission européenne. Trois pays donateurs (Allemagne, Italie et Norvège) sont restés constants dans leur aide en 2012. Le rapport révèle que la grande majorité de l'aide internationale à la lutte contre le VIH, 6 milliards de dollars, est fournie de façon bilatérale.

Les États-Unis représentent près des deux tiers (63,9 %) des versements de pays donateurs à la fois sur le plan bilatéral et multilatéral. Le Royaume-Uni se place au deuxième rang des plus importants donateurs (10,2 %), suivi de la France (4,8 %), de l'Allemagne (3,7 %) et du Japon (2,7 %). Selon un calcul en pourcentage des économies nationales, le Danemark est le pays ayant fourni la plus grande quantité de ressources pour la lutte contre le VIH en 2012, suivi du Royaume-Uni, de la Suède, des États-unis et de l'Irlande.

Le nouveau rapport, résultat d'un partenariat entre la Kaiser Family Foundation et l'ONUSIDA, fournit les données les plus récentes disponibles concernant les dons, sur la base des informations transmises par les gouvernements.

Ce rapport est basé sur une analyse des données fournies par 24 pays donateurs membres du Comité d'aide au développement de l'Organisation de coopération et de développement économiques. Il inclut leur aide bilatérale combinée aux pays à revenu faible ou intermédiaire et les contributions au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ainsi qu'à UNITAID. 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.

The Kaiser Family Foundation

La Kaiser Family Foundation, leader de l'analyse des politiques de santé ainsi que de la presse et de la communication dans le domaine de la santé, a pour vocation de répondre aux besoins d'une information fiable et indépendante sur les questions de santé majeures auxquelles sont confrontés notre pays et sa population. La fondation est un organisme privé à but non lucratif, basé à Menlo Park, en Californie.




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