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Intensification de la coopération pour la fabrication de produits pharmaceutiques en Afrique
29 mars 2014 29 mars 2014L’Union africaine, l’ONUSIDA, la CEA et l’ONUDI se réunissent avec les ministres des Finances d’Afrique
GENÈVE/ABUJA, 29 mars 2014 – Les dirigeants africains et d’importantes organisations multilatérales renforcent et élargissent leur soutien à la production locale de médicaments essentiels sur le continent. C’est l’un des principaux résultats de la septième Conférence commune des ministres de l’Économie et des Finances de l’Union africaine (UA) et de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA) se sont tenues à Abuja (Nigéria) du 25 au 30 mars.
En marge de ces conférences annuelles, l’UA, l’ONUSIDA, la CEA et l’ONUDI ont organisé un dialogue de haut niveau sur la Production locale de produits pharmaceutiques : une opportunité inexploitée pour le développement industriel inclusif et durable en Afrique avec les ministres africains des Finances et de la Planification économique. La réunion a mis l’accent sur les possibilités de développement d’une industrie pharmaceutique de haut niveau de qualité en Afrique qui pourrait générer d’importants avantages pour la santé et le développement économique.
M. Erastus Mwencha, Vice-Président de la Commission de l’Union africaine, a insisté sur les avantages de la production locale de médicaments : « La production locale de médicaments génériques sera la garantie de l’accessibilité financière et de la disponibilité des médicaments nécessaires, d’opportunités d’emploi et d’effets bénéfiques pour la santé publique en général, y compris un raccourcissement des circuits d’approvisionnement – ce qui contribuera à réduire les ruptures de stocks et à améliorer la capacité des autorités de réglementation locales à surveiller les normes de qualité des médicaments essentiels dans leur pays ».
Les chefs d’État et de gouvernement africains ont avalisé le Plan de l’Union africaine pour la fabrication de produits pharmaceutiques en Afrique (PMPA), le Plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique (AIDA) et la Feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique de l’Union africaine qui serviront de cadres stratégiques pour développer le secteur pharmaceutique sur le continent africain tant du point de vue de la santé publique que du développement industriel.
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, s’est félicité du soutien élargi des dirigeants du monde industriel et financier à la production locale de médicaments et a déclaré : « L’heure est venue pour l’Afrique de mettre un terme à sa dépendance vis-à-vis des importations étrangères. La fabrication locale de produits pharmaceutiques en Afrique offre l’opportunité de développer une industrie manufacturière plus large et une économie fondée sur la connaissance ».
M. Sidibé demande l’organisation d’une grande réunion sur le continent africain avant la fin 2014 sur le thème de la production locale avec les ministres des Finances, du Commerce, de l’Industrie et de la Santé, les Communautés économiques régionales et l’industrie pharmaceutique.
L’Afrique est le continent le plus durement touché par l’épidémie de sida mais reste massivement dépendante des produits pharmaceutiques et médicaux importés. On estime que plus de 80 % des médicaments antirétroviraux sont importés d’autres régions du monde. La production locale de tels médicaments est essentielle pour garantir un accès permanent à des traitements vitaux pour les 7,6 millions de personnes qui ont déjà accès aux antirétroviraux en Afrique et les millions de personnes supplémentaires qui n’ont toujours pas accès aux traitements dont elles ont besoin. La production locale est importante non seulement pour riposter contre le sida, mais aussi pour répondre à d’autres problèmes de santé existants et futurs auxquels le continent est ou sera confronté.
M. Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la CEA a déclaré : « Nous devons élaborer un argumentaire si nous voulons convaincre les banques africaines d’investir dans l’industrie pharmaceutique ».
Le besoin considérable de médicaments antirétroviraux et d’autres médicaments représente un marché potentiel important pour les sociétés pharmaceutiques sur le continent. On estimait à 18 milliards de dollars les dépenses totales consacrées aux produits pharmaceutiques en Afrique en 2012 et ce chiffre devrait atteindre 45 milliards à l’horizon 2020.
M. LI Yong, Directeur général de l’ONUDI, s’est engagé à travailler en partenariat avec d’importantes parties prenantes africaines : « Ensemble, nous pouvons développer l’industrie pharmaceutique en Afrique ; cela contribuera à améliorer la santé publique et aidera à atténuer les souffrances humaines. Conformément à notre mission qui consiste à promouvoir un développement industriel inclusif et durable, nous soutiendrons les efforts visant à améliorer la santé publique et permettre aux populations d’être de plus en plus productives au plan économique grâce au développement, en Afrique, d’industries viables de haut niveau de qualité dans cet important secteur à forte intensité de connaissances ».
En Afrique, l’industrie pharmaceutique doit relever des défis pour moderniser les installations et les pratiques de production. Cela impose d’importants investissements financiers, le recours à des experts, des travailleurs spécifiquement formés, une surveillance réglementaire accrue et une harmonisation des réglementations aux niveaux régional et continental afin de créer des marchés de plus grande envergure. On constate cependant un consensus croissant autour de la priorité que constitue le renforcement de la production locale de médicaments essentiels, de la promotion du développement industriel et de la transition du continent vers une pérennisation des programmes de traitement contre le VIH, la tuberculose et le paludisme ainsi qu’autour de l’amélioration de l’accès à des médicaments sûrs et efficaces pour traiter un large éventail de maladies transmissibles et non transmissibles.
Union africaine
L’Union africaine s’engage pour le développement et l’intégration de l’Afrique en étroite collaboration avec ses États membres, les Communautés économiques régionales et les peuples d’Afrique. Elle promeut sa vision d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens et constituant une force dynamique au sein de la sphère mondiale. Plus d’informations à l’adresse: http://www.au.int/en
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la planète en vue de mettre en place sa vision partagée d’un monde affranchi de toute nouvelle infection par le VIH, de toute discrimination et de tout décès lié au sida. L'ONUSIDA unit les efforts de 11 organisations de l'ONU (l'UNHCR, l'UNICEF, le PAM, le PNUD, le FNUAP, l'ONUDC, l'ONU Femmes, l'OIT, l'UNESCO, l'OMS et la Banque mondiale) et travaille étroitement avec des partenaires nationaux et internationaux pour optimiser les résultats de la lutte contre le sida. Pour en savoir plus, rendez-vous sur unaids.org et rejoignez-nous sur Facebook et Twitter.
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Le mandat de la CEA est d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique. Le travail de la CEA sur les politiques vise à façonner la transformation de l’Afrique et à soutenir un rythme de croissance propre à corriger les vulnérabilités qui impactent la vie des populations. La CEA tire sa force de sa qualité de seul organisme des Nations Unies à avoir mandat d’opérer aux niveaux régional et sous-régional pour mobiliser des ressources et les mettre au service des priorités de l’Afrique.
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Le mandat de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) est de promouvoir et d’accélérer le développement industriel durable et inclusif des pays en développement et des économies en transition. Ces dernières années, l’ONUDI a joué un rôle accru dans le programme de développement mondial en concentrant ses activités sur la réduction de la pauvreté, la mondialisation inclusive et la sauvegarde d’un environnement durable. L’Organisation s’appuie sur quatre catégories de services qui se renforcent mutuellement : la coopération technique, les services d’analyse et de conseils en matière de politiques, l’établissement de normes et la mise en conformité ainsi qu’une fonction de coordination pour le transfert des connaissances et l’établissement de réseaux. La vision de l’ONUDI est celle d’un monde dans lequel le développement économique serait inclusif et durable, et la croissance économique équitable.
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Le Tadjikistan lève les restrictions au voyage pour les personnes vivant avec le VIH
28 mars 2014 28 mars 2014GENÈVE, 28 mars 2014 – L’ONUSIDA salue la récente levée de l’ensemble des restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence imposées aux personnes vivant avec le VIH au Tadjikistan. Les amendements de la Loi sur le VIH/sida ont été signés le 14 mars 2014 par M. Emomali Rahmon, Président du Tadjikistan.
Les restrictions qui limitent le déplacement d’une personne au seul motif de sa séropositivité sont discriminatoires et enfreignent les droits humains. Aucun élément ne prouve que ces restrictions protègent la santé publique ou préviennent la transmission du VIH. En outre, les restrictions au voyage liées au VIH ne se justifient pas au plan économique, les personnes vivant avec le virus étant en mesure de mener des vies professionnelles longues et productives.
La mise à jour de la loi du Tadjikistan supprime l’obligation de dépistage du VIH imposée à tous les étrangers, y compris aux membres du personnel des missions étrangères, aux réfugiés et aux apatrides. Parallèlement à ces changements, toutes les restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence liées au VIH sont supprimées au Tadjikistan. L’ONUSIDA continuera d’œuvrer avec ce pays pour soutenir une riposte complète et respectueuse des droits humains à l’épidémie de VIH.
Après la suppression de ces restrictions au Tadjikistan, l’ONUSIDA indique que 40 pays, territoires et zones continuent d’imposer certaines formes de restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence fondées sur la séropositivité au VIH.
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
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Lancement de la tournée de la campagne de l'ONUSIDA Protège le goal en Afrique du Sud
05 mars 2014 05 mars 2014GENÈVE / JOHANNESBURG, 5 mars 2014–Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida (ONUSIDA), en coopération avec la Fondation Tobeka Madiba Zuma Foundation (TMZF) et l'Agence de développement de l'Association sud-africaine de football (SDA), a annoncé le lancement de la tournée mondiale Protège le goal. Protège le goal, une campagne lancée pour la première fois au moment de la Coupe du monde de la FIFA en 2010 en Afrique du Sud, a pour objectif de sensibiliser à la prévention du VIH et d'encourager les jeunes à s'impliquer activement dans la riposte au VIH aussi bien au niveau national que mondial.
« C'est un honneur d'unir nos forces à celles de la SDA et de l'ONUSIDA dans la riposte au sida », a déclaré Madame Tobeka Madiba Zuma, dont la fondation est l'un des organismes coparrainants de la campagne Protège le goal. « Je souhaite contribuer à atteindre autant de jeunes que possible dans toute l'Afrique. S'il faut commencer par sensibiliser au VIH, nous devons également assurer des services de dépistage et de traitement du VIH à un grand nombre de jeunes qui ont besoin de notre aide ».
L'événement de lancement officiel de cette tournée mondiale a eu lieu au Soccer City Stadium, plus grand stade d'Afrique, lors d'un match amical international entre l'Afrique du Sud et le Brésil. La tournée mondiale poursuivra son périple à travers les cinq pays d'Afrique (Algérie, Cameroun, Côte d'Ivoire, Ghana et Nigéria) dont les équipes nationales se sont qualifiées pour la Coupe du monde de la FIFA 2014 au Brésil.
Cet événement a également été l'occasion d'introniser Kweku Mandela et Ndaba Mandela en tant que porte-parole internationaux de Protège le goal. L'objectif de la campagne est d'utiliser la popularité et le pouvoir de convergence du sport pour unir le monde en faveur d'une génération sans sida. La campagne a également vocation à mobiliser et à soutenir la vision de l'ONUSIDA de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.
« Nous sommes fiers de travailler avec nos partenaires sud-africains dans un environnement qui évolue rapidement afin de mobiliser la communauté mondiale du football contre le sida », a déclaré le Dr Djibril Diallo, Conseiller principal du Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
La campagne a reçu des soutiens du monde entier. L'ONUSIDA a signé des accords de coopération avec la Confédération africaine de football (CAF), la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes (CONCACAF), la Confédération sud-américaine de football (CONMEBOL) et la Confédération asiatique de football (AFC).
En Afrique, l'ONUSIDA et ses partenaires, y compris des leaders de la jeunesse, ont diffusé des messages de prévention du VIH sur des écrans géants à l'attention des fans de football dans les stades et les zones de rassemblement de supporters lors de différents matches, notamment la Coupe d'Afrique des Nations Orange, le plus prestigieux tournoi de football d'Afrique.
En Asie, en coopération avec la Confédération asiatique de football et la Banque asiatique de développement, l'ONUSIDA est engagé dans un partenariat destiné à renforcer la sensibilisation au VIH, améliorer l'accès à la prévention et au traitement contre le virus et œuvrer en faveur de l'éradication de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH dans cinq pays pilotes, à savoir le Myanmar, le Cambodge, les Philippines, la Malaisie et la Thaïlande.
La CONCACAF, Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes, a également fait la promotion de la campagne dans le cadre d'événements sportifs majeurs. Lors du tournoi de football Gold Cup, les capitaines des équipes nationales de football des États-Unis et du Panama se sont engagés en faveur de la sensibilisation au VIH au sein de la communauté du football.
À l'échelle mondiale, on estime à 5,4 millions le nombre d'adolescents et de jeunes gens vivant avec le VIH, dont 1,8 million sont éligibles à un traitement anti-VIH. Des millions de jeunes ne savent pas qu'ils vivent avec le VIH et, chaque jour, près de 2 100 adolescents et jeunes gens sont nouvellement infectés, ce qui représente 36 % de toutes les nouvelles infections à VIH dans le monde.
Dans le cadre de la campagne Protège le goal, l'ONUSIDA, la TMZF, la SDA et Grassroot Soccer, une organisation à but non lucratif basée en Afrique du Sud qui utilise le football pour éduquer les jeunes sur le VIH, ont organisé un événement promotionnel à l'Alexandra Football for Hope Centre le 6 mars. Ce centre offre aux jeunes un espace sécurisé pour en savoir plus sur la prévention du VIH. À cette occasion, des ballons de foot aux couleurs de la campagne Protège le goal ont été distribués dans les communautés défavorisées.
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La Fédération internationale et l’ONUSIDA joignent leur force pour permettre l’accès au traitement du VIH à 15 millions de personnes d’ici 2015
04 mars 2014 04 mars 2014Genève, le 4 mars 2014—La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH / SIDA (ONUSIDA) ont signé un protocole d’accord visant à intensifier les efforts entrepris pour améliorer l’accès au dépistage et au traitement du VIH. La Fédération internationale et l’ONUSIDA entendent mettre en commun leur expertise et leurs capacités afin de soutenir la mise en œuvre de l’initiative Traitement 2015 et développer un modèle communautaire permettant d’élargir l’accès au traitement du VIH.
Dans la Déclaration politique sur le VIH et le sida de 2011, les Etats membres des Nations Unies se sont fixés comme objectif d’assurer un traitement antirétroviral à 15 millions de personnes vivant avec le VIH d’ici à 2015. A la fin de l’année 2012, environ 10 millions de personnes, dont les trois-quarts vivant en Afrique, avaient accès à un traitement.
« La Croix-Rouge et le Croissant-Rouge s’appuient sur un vaste réseau de volontaires communautaires qui dispensent des soins de santé à des millions de personnes partout dans le monde, y compris à certaines populations parmi les plus marginalisées dans des communautés difficiles d’accès. En soutenant l’action des volontaires, en favorisant la participation des personnes vivant avec le VIH et en renforçant les services de santé au niveau communautaire, je suis convaincu que nous pourrons contribuer dépasser l’objectif de 15 millions de personnes ayant accès un traitement d‘ici 2015.»
Selon les estimations, seule la moitié des personnes séropositives sont conscientes de leur statut sérologique, ce qui met en évidence la nécessité urgente d’élargir l’accès aux services de dépistage du VIH. Le dépistage volontaire et confidentiel est au centre de l’Initiative Traitement 2015, qui repose sur trois piliers essentiels : la demande - l’objectif étant de susciter la demande de dépistage et de traitement du VIH -, l’investissement – qui porte sur la mobilisation et l’utilisation optimale des ressources, et la mise en œuvre, qui vise à favoriser un accès égal au dépistage et au traitement du VIH.
« Les agents de santé communautaire assurent près de 40 pour cent des prestations liées au VIH », précise Bekele Geleta, Secrétaire général de la Fédération internationale. « L’expérience que nous avons acquise depuis des décennies en matière de campagne de dépistage du VIH, d’observance et d’adhésion au traitement permettra de mettre en place un modèle de prestations efficace au niveau communautaire, à l’instar de celui que nous sommes en train de développer au Kenya, au Malawi et au Nigeria. « La solution est à portée de main, mais il nous faut investir maintenant dans des services décentralisés si nous voulons éviter des millions de décès d’ici 2015 et au-delà. »
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Les pays célèbrent la Journée Zéro Discrimination à travers le monde
01 mars 2014 01 mars 2014L’ONUSIDA se félicite de l’accueil incroyable réservé à la première Journée Zéro Discrimination
GENÈVE, 1er mars 2014 – Des personnes de tous horizons et de toutes les régions du monde célèbrent aujourd’hui la Journée Zéro Discrimination en organisant un large éventail d’activités. L’ONUSIDA a lancé un appel en faveur de cet événement annuel dont la première a lieu en ce 1er mars.
« La haine de quelque nature qu’elle soit n’a pas sa place au 21ème siècle » a déclaré M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies.
« La discrimination viole les droits humains, elle est immorale, blessante et déshumanisante. Pourtant, un nombre trop important de personnes restent victimes de traitements inéquitables, préjudiciables ou violents à travers le monde au seul motif des circonstances de leur naissance ou de leur environnement » a déclaré le Dr John Ashe, Président de l’Assemblée générale.
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, s’est félicité du déploiement des soutiens à cette campagne. En collaboration avec Daw Aung San Suu Kyi, lauréate du prix Nobel de la Paix et Ambassadrice mondiale de l’ONUSIDA pour la discrimination zéro, l’ONUSIDA a lancé la campagne #zerodiscrimination en décembre 2013 à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida.
« Pour tous ceux qui veulent un monde plus juste et tous ceux qui luttent pour la paix et la prospérité, commençons à mettre un terme aux inégalités et aux discriminations autour de nous » a déclaré M. Sidibé.
De nombreux ministères publics, législateurs, chefs d’entreprises et organisations internationales soutiennent la campagne Zéro Discrimination
« La discrimination institutionnelle est néfaste pour les peuples et les sociétés » a déclaré le Dr Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque mondiale. « Une discrimination généralisée est également mauvaise pour les économies. Les exemples sont nombreux qui montrent que lorsque les sociétés adoptent des lois qui empêchent les personnes productives de participer pleinement à la vie active, les économies en souffrent ».
« Il est essentiel d’éradiquer la discrimination pour permettre à la riposte au sida d’atteindre ses objectifs de réussite. L’Organisation internationale du Travail (OIT) s’engage pleinement dans la campagne Objectif Zéro au travail » a déclaré M. Guy Ryder, Directeur général de l’OIT.
« L’élimination de la discrimination est une étape qui permettra au monde d’atteindre l’objectif de réduire de moitié les infections à VIH parmi les consommateurs de drogues à l’horizon 2015 fixé lors de l’Assemblée générale des Nations Unies de 2011 » a déclaré M. Yury Fedotov, Directeur exécutif de l’UNODC. « Franchissons cette étape, soutenons la campagne #zerodiscrimination, engageons-nous, transformons-nous et atteignons l’objectif ».
Le papillon représente la transformation dans l’imaginaire collectif et la campagne l’a adopté comme un symbole de la discrimination zéro. Les sympathisants ont soutenu la campagne en prenant des photos du symbole du papillon dans différents lieux à travers le monde, y compris au sommet de montagnes enneigées, dans des bureaux, dans des parcs de loisirs, dans des casernes de pompiers et lors du mondialement connu carnaval de Rio de Janeiro au Brésil. Dans un centre commercial de Kandy au Sri Lanka, des sympathisants ont organisé une séance photo de masse où le symbole de la campagne zéro discrimination figure en bonne place.
Le Réseau Asie/Pacifique des personnes transgenres a profité de la Journée Zéro Discrimination pour publier, en partenariat avec l’ONUSIDA, une vidéo très éloquente sur l’expérience transgenre. Le Partenariat pancaribéen contre le VIH/sida organise une série de dialogues régionaux et nationaux avec les pouvoirs publics, la société civile, les entreprises, les groupes religieux et les jeunes sur l’importance de mettre en place une solidarité pour tous. L’Association Taekwondo pour les jeunes du Tadjikistan organise un événement intitulé « le sport contre la stigmatisation et la discrimination ».
De nombreuses personnalités connues ont enregistré des messages vidéo ou pris des photos en arborant le symbole du papillon, notamment l’icône indienne de renommée mondiale et Ambassadrice internationale de bonne volonté de l’ONUSIDA Aishwarya Rai Bachchan, le très populaire commentateur scientifique et naturaliste russe Nikolai Drozdov et le célèbre musicien malien et Ambassadeur international de bonne volonté Toumani Diabaté. Le diffuseur de programmes de télévision internationaux CNN soutient la campagne et de nombreux médias locaux et régionaux diffusent des débats sur le thème « zéro discrimination ». Au Pakistan, Radio Pakistan et PTV World, seule chaîne en langue anglaise du pays, ont organisé des débats avec des représentants de populations clés souvent victimes de discriminations.
Pour plus d’informations, voir les liens suivants :
http://www.unaids.org/en/resources/campaigns/20131126zerodiscrimination/
https://www.facebook.com/zerodiscrimination
http://zerodiscrimination.tumblr.com/
#zerodiscrimination

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La Journée Zéro Discrimination sera célébrée le 1er mars 2014
27 février 2014 27 février 2014L’ONUSIDA obtient un appui mondial pour la première Journée Zéro Discrimination
GENÈVE, 27 février 2014—Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a lancé la Journée Zéro Discrimination le 27 février, avec une grande manifestation à Beijing (Chine) soutenue par la Fondation Ruban Rouge Chine, le Hanergy Holding Group, le Gouvernement chinois, la société civile, et des célébrités. Des manifestations similaires sont prévues avant le 1er mars 2014 dans plusieurs pays autour du monde. La Journée Zéro Discrimination est un appel adressé aux individus partout dans le monde pour promouvoir et célébrer les droits de chaque personne à vivre une vie pleine et dans la dignité – quelles que soient son apparence, et son origine ou indépendamment de qui elle aime. Le symbole pour la discrimination zéro est le papillon, largement reconnu comme un signe de métamorphose.
Lors de la manifestation de la Journée Zéro Discrimination à Beijing, Li Hejun, président et PDG du Hanergy Holding Group, Gu Yanfen, Secrétaire général de la Fondation Ruban Rouge Chine, et M. Sidibé ont présenté des remarques d’ouverture. James Chau, présentateur du journal à la Télévision centrale de Chine et Ambassadeur itinérant national de l’ONUSIDA, ont animé un débat sur la discrimination. La manifestation s’est terminée par la signature par plus de 30 dirigeants d’entreprises d’une promesse en vue d’éliminer la discrimination sur le lieu de travail.
« La riposte au sida elle-même a fourni au monde des enseignements considérables en matière de tolérance et de compassion, » a déclaré M. Sidibé. « Nous savons que le droit à la santé comme le droit à la dignité appartiennent à chaque individu. En travaillant ensemble, nous pouvons nous transformer nous-mêmes, transformer nos communautés et notre monde pour parvenir à zéro discrimination.
En collaboration avec la lauréate du prix Nobel de la paix et Ambassadrice mondiale de l’ONUSIDA pour la discrimination zéro, Daw Aung San Suu Kyi, l’ONUSIDA a lancé la campagne #zerodiscrimination en décembre 2013, à l’occasion de la Journée mondiale sida.
« Les gens qui font preuve de discrimination rétrécissent le monde d’autrui ainsi que leur propre monde, » a déclaré Daw Aung San Suu Kyi. « Je crois à un monde où chacun puisse éclore et s’épanouir. »
De nombreuses célébrités internationales ont rejoint l’appel pour une discrimination zéro, enregistré des messages vidéo et pris des photos portant le symbole du papillon. Les personnalités sont notamment l’Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA Annie Lennox, la star internationale du football David Luz, l’actrice et militante Michelle Yeoh et SAS la princesse Stéphanie de Monaco.
« Hanergy reconnaît le droit de tous les employés à vivre une vie dans la dignité, exempte de discrimination, » a déclaré M. Li. Avec le soutien de l’ONUSIDA, Hanergy s’est efforcé d’élargir la formation du personnel sur le sida et la discrimination pour tous les employés, et a intégré un contenu antidiscriminatoire dans les politiques de recrutement de la compagnie. »
Le secteur privé joue également un rôle important dans la commémoration de la Journée Zéro Discrimination en Afrique du Sud, où dans le cadre d’un partenariat de longue date avec l’ONUSIDA, la Standard Bank mène une campagne sur les réseaux sociaux autour de la journée. Les quelque 3,5 millions d’abonnés d’Airtel, le plus grand fournisseur de services de téléphonie mobile au Malawi, recevront un message promouvant la discrimination zéro le 1er mars. Au Myanmar, deux importantes équipes de football en collaboration avec la Ligue et Fédération nationale de football du Myanmar prendra l’engagement de soutenir la discrimination zéro au cours d’un match au stade national de football de Yangon. À Minsk (Bélarus), un dialogue interactif sur la promotion de la discrimination zéro dans la région aura lieu avec des jeunes ; parmi les participants figure le chanteur pop Teo. Une manifestation similaire organisée par des personnes vivant avec le VIH ainsi que des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres se déroulera dans un parc du centre de San Pedro Sula (Honduras).
De plus amples informations sont disponibles sur :
http://www.unaids.org/en/resources/campaigns/20131126zerodiscrimination/
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L’ONUSIDA met en garde contre une détérioration des conditions de vie des déplacés internes en République centrafricaine
20 février 2014 20 février 2014Michel Sidibé, Secrétaire général adjoint des Nations Unies, et une délégation de haut niveau se rendent dans des centres de déplacés internes
GENÈVE/BANGUI, 20 février 2014 – Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a constaté les conditions de vie catastrophiques des déplacés internes en République centrafricaine. Le 20 février, il s’est rendu en avion à Bossangoa, dans le nord-ouest du pays, en compagnie de Mme Valérie Amos, Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires des Nations Unies et Coordinatrice des secours d’urgence, ainsi que d’autres responsables de haut niveau.
Bossangoa a subi une vague de violences sectaires et la ville qui comptait auparavant quelques 50 000 habitants est aujourd’hui pratiquement vide, la population ayant déserté les logements pour échapper aux violences qui opposent les musulmans aux chrétiens. Aujourd’hui, la majorité des anciens résidents de la ville vivent dans deux centres séparés – l’un destiné aux musulmans et l’autre aux chrétiens.
La délégation a visité les deux centres de déplacés internes et elle s’est entretenue avec des chrétiens et des musulmans ainsi que des chefs religieux des deux confessions. Les différentes tentatives des chefs religieux n’ont pour l’instant pas réussi à permettre une réconciliation et les populations refusent de retourner chez elles de peur de nouvelles violences.
« Il faut mettre un terme à la souffrance et à la misère humaines » a déclaré M. Sidibé. « Nous devons garantir des conditions minimums de sécurité pour que les personnes puissent rentrer chez elles sans craindre les violences ».
« Nous demandons un renforcement de la sécurité et de la protection. Nous ne voulons pas quitter la République centrafricaine et fuir au Tchad. C’est ici que sont nos familles et notre vie » a déclaré Ismaël Naffi, Imam du district de Boro à Bossangoa.
La vie est dure dans les centres de déplacés internes. Bien que les chiffres changent rapidement, on estime à 36 000 le nombre de chrétiens installés sur le terrain de la Mission Catholique de Saint Antoine de Padoue et à environ 1 200 le nombre de musulmans vivant dans l’école « Liberté ». Les conditions de vie sont très difficiles : la nourriture, l’eau potable, les soins médicaux et les installations sanitaires sont largement insuffisants. Il est probable que la saison des pluies qui approche aggrave la situation.
«Nos pensées vont vers tous ceux qui vivent actuellement dans des lieux abandonnés et qui n’ont plus de recours, nous parlons en leur nom, et demandons qu’une solution soit trouvée au niveau international pour que la sécurité soit rétablie […] et l’unité nationale restaurée afin qu’ensemble nous puissions rebâtir ce pays que nous aimons tous» a déclaré Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, Archevêque de Bangui.
Selon les derniers rapports des Nations Unies, les violences incessantes ont contraint plus de 700 000 personnes à fuir leur foyer pour trouver refuge ailleurs dans le pays et nombreux sont ceux qui ont franchi la frontière pour chercher asile dans les pays voisins. La pénurie de produits alimentaires augmente et un nombre croissant de personnes déplacées ayant des besoins pressants de nourriture arrivent à Bangui, la capitale. Des services de soins et médicaux vitaux sont nécessaires dans les zones les plus affectées, y compris des médicaments essentiels, des fournitures de laboratoire, du sang non contaminé et des médicaments pour prévenir l’apparition de maladies infectieuses.
La sécurité des femmes et des filles inquiète est aussi source d’inquiétude en raison du nombre alarmant d’agressions sexuelles déclarées dans les centres de déplacés internes.
« Il est intolérable que la violence frappe les femmes et les filles alors qu’elles cherchent à reconstruire leur vie dans des logements temporaires » a déclaré M. Sidibé. « Il est déjà traumatisant d’être déraciné de sa communauté familiale par des milices guerrières et il faut que les centres de déplacés internes soient de vrais refuges pour les femmes et les filles ».
À l’heure actuelle, les fonds consacrés à la riposte d’urgence contre les violences basées sur le genre sont limités et les centres pour déplacés internes offrant des services appropriés pour répondre aux besoins médicaux et psychologiques des personnes ayant survécu aux violences sont peu nombreux.
Avant le début de cette crise, le pays avait déjà de grosses difficultés à mettre en œuvre une riposte contre le sida et les violences permanentes rendent la situation encore plus difficile. Selon les autorités nationales 125 000 personnes vivaient avec le VIH en 2012 – 15 000 d’entre elles étaient sous traitement antirétroviral. Depuis le début des violences, deux tiers des personnes séropositives au VIH sous traitement ont fui leur foyer et ne peuvent plus avoir accès aux médicaments et aux soins dont elles ont besoin. Il est de plus en plus à craindre que l’interruption des traitements n’entraîne une résistance aux médicaments vitaux, ce qui pourrait compliquer les soins futurs.

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La Commission ONUSIDA-Lancet émettra des recommandations sur le sida et la santé mondiale pour le débat sur l’après-2015
13 février 2014 13 février 2014La Commission ONUSIDA-Lancet « Vaincre le sida – Promouvoir la santé mondiale » se réunit de nouveau à Londres à l’occasion d’une dernière réunion sur l’avenir de la lutte contre le VIH et de la santé mondiale
LONDRES/GENÈVE, 13 février 2014 – La Commission ONUSIDA-Lancet « Vaincre le sida – Promouvoir la santé mondiale » se réunit à Londres pour émettre des recommandations sur l’avenir de la lutte contre le sida et de la santé mondiale pour l’après-2015. Celles-ci seront ultérieurement publiées dans The Lancet en 2014.
« La lutte contre le sida n’est pas encore terminée. Nous devons intensifier l’action pour obtenir une victoire historique sur la maladie » a déclaré John Dramani Mahama, Président du Ghana. « Chacun de nous a un rôle essentiel à jouer pour atteindre cet objectif. Nous devons prendre des mesures pour nous assurer que nous faisons ce qu’il y a de mieux pour nos pays, nos peuples et l’humanité ».
« Nous avons enregistré des progrès remarquables dans la lutte contre le sida, mais le combat n’est pas terminé et l’excès de confiance est notre pire ennemi » a déclaré Yayi Boni, Président du Bénin, dans un message vidéo. « Mettre fin au sida et à l’extrême pauvreté relève d’une responsabilité partagée qui doit être une priorité pour l’Afrique et le monde ».
Créée au début 2013, la Commission réunit plus de 40 chefs d’État et dirigeants politiques, experts en matière de VIH et de santé, jeunes, militants, scientifiques et représentants du secteur privé pour faire le nécessaire afin que les enseignements tirés de la riposte au sida puissent servir à transformer la manière dont les pays et les partenaires appréhendent les questions de santé et de développement.
« Cette Commission assume un rôle historique, fondé sur une accumulation des connaissances et des technologies, pour identifier de nouvelles approches et redoubler d’efforts afin de vaincre le VIH au profit de la nouvelle génération » a souligné Mme Akie Abe, Première dame du Japon. « Nous devons aller de l’avant, mais sans oublier personne. Nous devons transposer les résultats de la riposte au sida à d’autres domaines pour améliorer la santé ».
« L’égalité d’accès aux services de sida permet le recul de l’épidémie, contribue à la croissance économique du pays et à l’amélioration du bien-être des populations en général. » a déclaré Mme Sylvia Bongo Ondimba, Première dame du Gabon. « C’est pourquoi la lutte contre le VIH/sida doit être intégrée dans les plans de développement de chaque pays. ».
« Nous avons réussi à fournir un traitement et des soins à ceux et celles qui vivent avec le VIH, mais aujourd’hui beaucoup de personnes doivent aussi lutter contre des maladies non transmissibles » a déclaré Mme Jeannette Kagame, Première dame du Rwanda. « Le caractère changeant de la maladie illustre à quel point il est difficile de trouver un remède ou un vaccin, c’est pourquoi nous devons nous adapter et être réactifs. L’Afrique doit être prête ! Le pire est derrière nous. Aujourd’hui, nous savons comment prévenir, comment traiter et comment soigner. Nous devons nous appuyer sur ce que nous avons mis en place et le faire sans plus attendre ».
Convoquée par Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et Richard Horton, Rédacteur en chef de The Lancet, la Commission est co-présidée par Mme Joyce Banda, Présidente du Malawi, Mme Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l’Union africaine et le Dr Peter Piot, Directeur de la London School of Hygiene and Tropical Medicine.
Dans le cadre des activités de la Commission pour fournir un cadre destiné à informer sur la manière de traiter les questions de sida et de santé dans le programme de développement pour l’après-2015, des dialogues ont été organisés entre les régions, ce qui a permis de collecter différents points de vue afin d’éclairer les débats de la réunion de Londres de la Commission. Les recommandations finales seront regroupées dans un rapport complet dont la publication sera assurée par le journal médical The Lancet.
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Le M∙A∙C AIDS Fund, Rihanna et l’ONUSIDA s’unissent pour fournir un traitement vital contre le VIH à près de 2 millions de jeunes qui en ont besoin
30 janvier 2014 30 janvier 2014Une action soutenue par la célèbre chanteuse afin d’aider, grâce à une subvention de 2 millions de dollars, au développement de l’initiative Traitement 2015 de l’ONUSIDA visant à fournir des traitements et des soins en rapport avec le VIH aux adolescents et aux jeunes dans le monde
GENÈVE/NEW YORK, 30 janvier 2014 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a annoncé aujourd’hui le développement de son initiative Traitement 2015 grâce à une subvention de 2 millions de dollars US fournie par « le cœur et l’âme » de M∙A∙CCosmetics, le M∙A∙C AIDS Fund. Ce Fonds est totalement financé par les ventes des rouges à lèvres et de gloss de marque VIVA GLAM à la promotion desquelles la superstar mondiale Rihanna prête sa célébrité. S’appuyant sur ce nouveau financement, l’ONUSIDA développera l’initiative Traitement 2015 en faisant progresser les politiques et les programmes aux niveaux mondial, régional et national afin de promouvoir le test de dépistage et le traitement contre le VIH auprès des jeunes à travers le monde.
« Cela fait longtemps que M∙A∙CCosmetics utilise les atouts de stars pour motiver ses clients et avoir un impact sur cette cause majeure. Avec les ressources de l’ONUSIDA, une réflexion stratégique et le soutien passionné de Rihanna, nous aidons à sauver des vies – tube de rouge à lèvres par tube de rouge à lèvres ! » a déclaré John Demsey, Président du groupe Estée Lauder.
Dans le monde, on estime à 5,4 millions1 le nombre d’adolescents et de jeunes vivant avec le VIH et à 1,8 million1 le nombre de ceux qui sont admissibles au traitement contre le virus. Des millions de jeunes séropositifs ne savent pas qu’ils sont porteurs du VIH et 2 100 adolescents et jeunes1 environ sont nouvellement infectés chaque jour, ce qui représente 39 % de l’ensemble des nouvelles infections à VIH mondiales parmi les adultes. Bien que le traitement antirétroviral ait entraîné une diminution des décès liés au sida, les modèles suggèrent que les adolescents de 10 à 19 ans sont le seul groupe d’âge dans lequel les décès liés au sida ont augmenté entre 2001 et 2012. Cette évolution des décès liés au sida peut être imputée à la faible priorité accordée aux adolescents au sein des plans stratégiques de mise à grande échelle du traitement contre le VIH et au manque de services de test et de conseil.
« Les jeunes sont ceux qui nous conduiront vers une génération sans sida. Faire le nécessaire pour que les adolescents et les jeunes aient accès aux services de prise en charge du VIH permet non seulement de sauver des vies, mais aussi d’investir dans une meilleure santé future pour les générations à venir » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous sommes réellement très fiers de travailler avec le M∙A∙CAIDS Fund pour aider les jeunes à avoir un accès plus précoce au test de dépistage et au traitement contre le VIH à travers le monde ».
L’initiative Traitement 2015 de l’ONUSIDA a vise à fournir un traitement contre le VIH à 15 millions d’adultes et de jeunes à l’horizon 2015. La subvention de 2 millions de dollars US du M∙A∙CAIDS Fund soutiendra un élargissement des efforts pour s’assurer que les adolescents et les jeunes aient accès au traitement et aux soins en rapport avec le VIH au niveau international. Les nouvelles activités de sensibilisation de la jeunesse incluront une évaluation des programmes de dépistage et de traitement des jeunes ainsi qu’une adaptation des directives de traitement pour les adolescents et les jeunes.
« Nous avons les moyens de mettre fin à l’épidémie de sida, mais nous ne pourrons y parvenir sans développer l’accès au traitement pour nous assurer que les groupes les plus défavorisés et vulnérables, en particulier les jeunes, ne soient pas laissés pour compte » a déclaré Nancy Mahon, Directrice exécutive mondiale du M∙A∙CAIDS Fund. « C’est pour cela que le M∙A∙CAIDS Fund entend continuer d’investir dans des initiatives stratégiques et efficaces, telles que le Traitement 2015 de l’ONUSIDA, qui œuvrent en vue de mettre un terme définitif au sida ».
La subvention a pu être versée à l’ONUSIDA uniquement grâce aux ventes des rouges à lèvres et des gloss de la marque VIVA GLAM de M A C – qui fait don de la totalité de ces recettes à la lutte contre le VIH. Rihanna, nouvelle ambassadrice de la marque VIVA GLAM de M∙A∙C, a récemment lancé sa nouvelle collection VIVA GLAM, dont les ventes aideront des organisations telles que l’ONUSIDA à soutenir les hommes, les femmes et les enfants affectés par le VIH à travers le monde.
« C’est un très grand honneur d’unir mes forces à celles du M∙A∙C AIDS Fund et de l’ONUSIDA dans la lutte contre le sida » a déclaré la chanteuse Rihanna. « Je souhaite aider à toucher autant de jeunes que possible à travers le monde. Bien que l’éducation soit une priorité, il faut aussi fournir des services de dépistage et de traitement du VIH à des millions de jeunes qui ont besoin de notre aide, et c’est exactement ce que nous prévoyons de faire ».
L’ONUSIDA a commencé à déployer son initiative Traitement 2015 à travers le monde. Pour plus d’information sur les plans de l’ONUSIDA concernant la fourniture d’un traitement à 15 millions de personnes d’ici à 2015, téléchargez le rapport de l’ONUSIDA Traitement 2015.
1Estimations ONUSIDA 2012
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L’ONUSIDA et le Groupe de la Banque mondiale avalisent des domaines d’action pour lutter contre l’extrême pauvreté et le sida
15 janvier 2014 15 janvier 2014GENÈVE/WASHINGTON, 15 janvier 2014 – L’ONUSIDA et le Groupe de la Banque mondiale ont avalisé, lors d’une réunion et de discussions de haut niveau à Washington la semaine dernière, quatre domaines d’action pour accélérer les efforts afin de lutter contre les problèmes étroitement liés que sont le sida, les inégalités et l’extrême pauvreté.
L’ONUSIDA et le Groupe de la Banque mondiale se sont engagés à travailler en étroite collaboration avec le PNUD et d’autres partenaires internationaux afin de s’attaquer aux dynamiques sociales et structurelles de l’épidémie de VIH qui exposent les personnes à un risque plus élevé d’infection à VIH et à un refus d’accès aux services. Ces facteurs sociaux et structurels incluent l’inégalité entre les sexes, la stigmatisation et la discrimination, le manque d’accès à l’éducation et l’instabilité des moyens de subsistance. L’ONUSIDA et le Groupe de la Banque mondiale promouvront les activités suivantes :
- Aligner les efforts de santé et de développement sur des objectifs datés et fixés par les pays en vue de mettre fin à l’extrême pauvreté et au sida, en accordant une attention particulière à l’intégration des populations les plus pauvres et les plus marginalisées. Les actions ciblées incluront : aider les pays à adopter des systèmes juridiques progressistes afin de supprimer les lois discriminatoires – en particulier celles qui visent les populations les plus vulnérables à l’infection à VIH, développer l’accès aux revenus, à des logements appropriés et à des conditions de travail sures, et accélérer les réformes pour atteindre une couverture de santé universelle et un accès universel aux services et biens de prise en charge du VIH.
- Insister pour que le programme de développement pour l’après-2015 inclue des objectifs d’éradication du sida parallèlement à un objectif de couverture de santé universelle, afin que nul ne bascule ou ne soit maintenu dans la pauvreté du fait du coût des traitements contre le sida ou des soins de santé.
- Promouvoir la recherche sur le suivi et la mise en œuvre aux niveaux national et mondial. Les mesures incluront : travailler en étroite collaboration avec les partenaires mondiaux et les pays pour innover et suivre la fourniture de services (notamment pour la prise en charge du VIH) en particulier au profit des plus pauvres et des plus marginalisés, et intensifier la recherche sur la mise en œuvre pour identifier et codifier des approches innovantes permettant de relier les efforts engagés pour mettre un terme à l’extrême pauvreté et au sida. Dans le cadre de cette action, le Groupe de la Banque mondiale lancera un nouvel essai majeur pour mieux comprendre comment les systèmes de protection sociale contribuent à réduire l’infection à VIH, en particulier chez les jeunes femmes dans les pays hyperendémiques les plus durement touchés.
- Organiser en 2014 deux réunions de haut niveau sur l’éradication de l’extrême pauvreté et du sida avec des responsables des politiques et des experts nationaux. La première réunion sera organisée en Afrique australe et permettra de partager les recherches actuelles et de discuter de la manière de les traduire en actions pratiques et concrètes. La deuxième réunion aura lieu pendant la Conférence internationale sur le sida de juillet 2014 à Melbourne.
Malgré les progrès sans précédent de la riposte mondiale au VIH enregistrés sur les dix dernières années, les inégalités économiques, la marginalisation sociale et d’autres facteurs structurels ont continué de dynamiser l’épidémie de VIH. Celle-ci ne cesse d’entraver les efforts engagés pour réduire la pauvreté et la marginalisation. Le VIH aggrave la pauvreté, exacerbe les inégalités socioéconomiques, réduit les possibilités de progrès économique et social, et occasionne d’énormes souffrances humaines.
« Nous avons les moyens de mettre fin à l’épidémie de sida et à l’extrême pauvreté » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « En associant nos efforts, nous contribuerons à un mouvement mondial qui œuvre pour que chaque personne puisse exercer ses droits à des soins de qualité et vivre sans avoir à souffrir de la pauvreté et de la discrimination ».
« Tout comme l’argent n’est pas à lui seul suffisant pour mettre fin à la pauvreté, la science est impuissante pour vaincre le sida, à moins que nous nous attaquions aux facteurs sociaux et structurels sous-jacents » a déclaré Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque mondiale. « Pour mettre un terme au sida et à la pauvreté, nous avons besoin d’une volonté politique durable, d’un activisme social et d’un engagement inébranlable en faveur de l’équité et de la justice sociale ».
« La stigmatisation, la discrimination et la marginalisation empêchent de réaliser pleinement les promesses offertes par les techniques de prévention et de traitement du VIH » a déclaré Helen Clark, Administratrice du PNUD. « Nous savons que dans les pays où les lois et les politiques permettent aux personnes affectées par le VIH de participer à la vie de tous les jours dans la dignité et sans crainte de la discrimination, elles sont plus susceptibles de recourir aux services de prévention, de soins et d’appui ».
Il est essentiel d’améliorer les services et les résultats de santé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et favoriser une prospérité partagée. Récemment créée par The Lancet, la Commission sur l’investissement dans la santé a estimé que jusqu’à 24 % de la croissance économique des pays à revenu faible ou intermédiaire était due à une amélioration des résultats de santé. Les avantages sont considérables : la Commission est arrivée à la conclusion qu’un investissement dans la santé peut générer un retour sur investissement de 9 à 20 fois supérieur.
Investir dans la santé signifie également investir dans l’équité. Les composantes essentielles d’une riposte au VIH respectueuse des droits humains sont notamment des lois, des politiques et des initiatives favorables qui permettent de protéger et de promouvoir un accès à des services sociaux et de santé efficaces – y compris un accès à un logement sûr, une alimentation appropriée et d’autres services fondamentaux. Ces mesures peuvent aider à protéger les personnes affectées par le VIH de la stigmatisation, la discrimination, la violence et la vulnérabilité économique. Une protection sociale qui intègre la problématique du VIH est déjà une composante clé de la vision de l’ONUSIDA – zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida.
« Il ne suffit pas d’avoir les médicaments en magasin pour sauver des vies » a déclaré Sveta Moroz de l’Union des femmes ukrainiennes affectées par le VIH. « Pour mettre un terme à l’épidémie de sida pour tout le monde, nous avons besoin d’une approche centrée sur les personnes, dynamisée par la communauté et fondée sur la justice sociale. Cela requiert une approche qui garantit les droits humains fondamentaux que sont l’accès à un logement sûr et à des soins, la sécurité alimentaire et les opportunités économiques. Ces droits permettent de faire tomber les obstacles qui empêchent les personnes de s’engager réellement dans une prévention et des soins efficaces du VIH ».
L’ONUSIDA et le Groupe de la Banque mondiale œuvreront pour que ces actions figurent en bonne place dans le programme mondial de développement pour l’après-2015, car ce sont des activités à part entière qui permettront d’éradiquer le sida, d’instaurer une couverture de santé universelle, de mettre un terme à l’extrême pauvreté et aux inégalités, et de construire une prospérité partagée.
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