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Les dirigeants africains s'engagent à intensifier leurs efforts dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
26 mai 2013 26 mai 2013Examen des progrès réalisés la première année pour mettre en œuvre la feuille de route de l'Union africaine
Addis-Abeba, 26 mai 2013 - Plus de 12 chefs d'États africains et dirigeants internationaux se sont réunis aujourd'hui et ont examiné les progrès de la mise en œuvre des réformes axées sur le changement pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Ils se sont également engagés à accélérer le changement (augmentation du financement national annuel pour les soins de santé, notamment les services de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme). AIDS Watch Africa (AWA), une plateforme de plaidoyer sur le sida, la tuberculose et le paludisme pour les chefs d'États africains, a organisé une réunion à Addis-Abeba en Éthiopie, en marge du Sommet de l'Union africaine qui célébrait les 50 ans de l'Unité africaine.
Les dirigeants africains ont également examiné les progrès de la mise en œuvre de la feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique, adoptée en juillet dernier en vue d'établir un nouveau programme de lutte contre ces trois maladies sur le continent.
« En notre qualité de dirigeants engagés pour un continent sain, nous nous devons de redoubler nos efforts pour garantir un accès universel aux services de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Nous tendrons ainsi vers l’objectif de zéro nouvelle infection par le VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida et vers l'élimination de la tuberculose et du paludisme », a déclaré S.E. Ato Hailemariam Desalegn, Premier ministre de l'Éthiopie, également président de l'Union africaine et d'AIDS Watch Africa.
Le Dr. Nkosazana Dlamini Zuma, Président de la Commission de l'Union africaine (CUA), a indiqué que l'adoption de nouvelles mesures de financement en matière de santé démontrera le fort engagement politique de l'Afrique à l'égard de la santé et du développement de son peuple.
« En adoptant des réformes axées sur le changement pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme, notre continent démontre un fort engagement politique et une volonté d'agir », a déclaré le Dr. Zuma. « Pour atteindre les OMD, les États membres de l'UA devront développer des plans d'investissement durable qui ne dépendront plus que du financement extérieur mais mobiliseront des ressources nationales innovantes », a-t-elle indiqué.
AIDS Watch Africa a été fondée lors du Sommet d'Abuja en 2001, pour déterminer le calendrier des instances dirigeantes pour la lutte contre le sida en Afrique et son mandat a été élargi en janvier 2012 afin d’y inclure la tuberculose et le paludisme. L'organisation s'est engagée à suivre les progrès réalisés dans la mise en œuvre des trois piliers de la feuille de route, qui consistent à : (1) créer des modèles de financement davantage diversifiés, équilibrés et durables ; (2) améliorer l'accès aux médicaments par le biais d'une production locale et de l'harmonisation des règlementations ; et (3) établir un leadership, une gouvernance et une supervision solides.
« Je vous félicite pour les progrès réalisés et je partage votre détermination à aller encore plus loin », a déclaré Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies. « Je vous encourage à continuer d'investir dans une Afrique sans sida. Cela améliorera les conditions de santé, la responsabilisation et les droits de l'Homme de vos citoyens. »
Les dirigeants africains mènent une série de transformations durables dans le domaine de la santé grâce à des solutions trouvées en Afrique, comme le démontrent les récents succès de la lutte contre le sida.
« Le leadership africain est la solution miracle qui a changé de manière irrévocable l'évolution de ces trois maladies et nous pouvons aujourd'hui aller encore plus loin », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Je suis persuadé que le leadership africain peut ouvrir la voie à une amélioration de la santé dans le monde. »
Pour avancer vers le premier pilier de la feuille de route, un certain nombre de pays a commencé à mettre en œuvre des mesures de financement innovantes pour lutter contre le sida destinées à réduire la dépendance vis-à-vis des bailleurs de fonds extérieurs. Le Kenya et le Zimbabwe affectent désormais une partie des recettes fiscales nationales à un fonds d'affectation spéciale pour la lutte contre le sida, alors que des pays comme le Bénin, le Congo, Madagascar, le Mali, l'île Maurice, le Niger, le Rwanda, et l'Ouganda ont mis en place des taxes spéciales sur les téléphones portables et les billets d'avion pour financer la lutte contre le VIH. L'Afrique du Sud, qui adopte une approche différente, a modifié son processus d'appel d'offres en vue d'augmenter la concurrence parmi les fournisseurs, ce qui lui a permis de réduire de 53 % ses dépenses pour les médicaments antirétroviraux.
Le Dr. Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a salué les chefs d'État et de gouvernement et a indiqué que leur leadership sur la question est une nouvelle preuve que le sida, la tuberculose et le paludisme peuvent devenir des maladies appartenant au passé.
« Nous vivons un moment historique et si nous collaborons avec un sentiment de responsabilité partagée et une action coordonnée, nous vaincrons ces maladies », a-t-il déclaré.
Des partenariats transcontinentaux ont été établis l'an dernier en vue d'améliorer la disponibilité des traitements du VIH à un prix abordable, l'un des principaux objectifs du second pilier de la feuille de route. Cela inclut le Programme de production pharmaceutique pour le Plan d'action pour l'Afrique, qui soutiendra l'intensification de la production de médicaments au niveau local et le Programme africain d'harmonisation des règlementations relatives aux médicaments, qui aidera à règlementer la qualité des médicaments et les systèmes de livraison, afin que des vies ne soient pas perdues en raison de traitements inadéquats ou indisponibles.
Pour atteindre l'objectif du troisième pilier, à savoir améliorer le leadership, la gouvernance et la supervision, une série de réunions de haut niveau a été organisée à travers le continent ces 12 derniers mois pour réaffirmer la priorité de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme dans le calendrier africain. Des pays comme la Côte d’Ivoire, le Rwanda et l'Afrique du Sud ont également intégré des programmes et un contrôle du VIH dans leur infrastructure sanitaire générale, rationalisant la coordination de la maladie et la gouvernance.
Publications
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- Feuille de route de l'Union africaine – Progrès réalisés la première année (en anglais)
- Feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique (en anglais)
- AIDS WATCH AFRICA - Plate-forme africaine de haut niveau pour la sensibilisation et la responsabilisation dans la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme (en anglais)
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L’ONUSIDA fait état de plus de 7 millions de personnes actuellement sous traitement à travers l’Afrique – avec un supplément de près d’un million l’an passé – tandis que les nouvelles infections à VIH et les décès dus au sida continuent de chuter
21 mai 2013 21 mai 2013Un nouveau rapport de l’ONUSIDA met l’accent sur les avancées de la riposte au sida en Afrique
GENÈVE, 21 mai 2013—Alors que l’Union africaine (UA) entame son 21ème sommet à Addis-Abeba, célébrant 50 ans d’unité africaine, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a publié Update, un nouveau rapport sur la riposte au sida en Afrique, qui atteste des progrès remarquables accomplis récemment contre le VIH sur le continent.
Le nombre de personnes qui en Afrique bénéficient du traitement antirétroviral est passé de moins d’un million en 2005 à 7,1 millions en 2012, avec près d’un million de plus au cours de la seule année précédente. Les décès liés au sida continuent également de chuter – une baisse de 32% entre 2005 et 2011, tout comme les chiffres des nouvelles infections à VIH qui ont diminué de 33% de 2001 à 2011. Le rapport attribue cette réussite au solide leadership et à la responsabilité partagée en Afrique et parmi la communauté mondiale. Il préconise aussi un engagement durable pour faire en sorte que l’Afrique parvienne à zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida.
« L’Afrique a poursuivi sa quête sans relâche pour faire reculer l’épidémie de sida, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Alors que nous célébrons 50 ans d’unité africaine, célébrons aussi les réalisations accomplies par l’Afrique dans son action contre le VIH – et réengageons-nous à aller de l’avant pour que les générations futures puissent grandir libérées du sida. »
L’Afrique continue d’être plus affectée par le VIH que toute autre région du monde, et représente 69% des personnes vivant avec le VIH sur le plan mondial. Malgré les tendances positives, en 2011 il y avait encore 1,8 million de nouvelles infections à VIH à travers le continent, et 1,2 million de personnes sont décédées de maladies liées au sida.
Le leadership africain
Update souligne les éléments clés de la riposte au sida dans plusieurs pays africains. L’Afrique du Sud, par exemple, développe rapidement l’accès au traitement contre le VIH, avec une augmentation de 20% du nombre des personnes bénéficiant d’une thérapie de 2011 à 2012 uniquement. Seize pays – l’Afrique du Sud, le Botswana, le Ghana, la Gambie, le Gabon, Maurice, le Mozambique, la Namibie, la République-Unie de Tanzanie, le Rwanda, Sao Tome-et-Principe, les Seychelles, la Sierra Leone, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe – veillent désormais à ce que plus des trois quarts des femmes enceintes vivant avec le VIH reçoivent des médicaments antirétroviraux pour prévenir la transmission à leur enfant.
Le rapport affirme également que le leadership de l’UA est essentiel pour inverser le cours de l’épidémie. L’an dernier, les dirigeants africains ont adopté une Feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique, qui exposait un plan d’action pour améliorer la gouvernance en matière de santé, diversifier les sources de financement, et accélérer l’accès à des médicaments à des prix abordables et de haute qualité. Lors du Sommet, AIDS Watch Africa, une plateforme de plaidoyer et de responsabilisation pour les ripostes au sida, à la tuberculose et au paludisme fondée en 2001 par des dirigeants africains, passera en revue les progrès accomplis dans ces vastes secteurs et déterminera si les intervenants nationaux, régionaux, continentaux et mondiaux ont tenu leurs engagements.
Solidarité mondiale
Lors du Sommet de l’UA, en reconnaissance du rôle joué par la communauté internationale, la Commission de l’Union africaine, avec le NEPAD et l’ONUSIDA, lancera son premier rapport thématique sur le partenariat UA-G8, Obtenir des résultats pour mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique. Une contribution essentielle en faveur du suivi et de la poursuite des engagements pris par l’UA et le G8, le rapport demande à la fois aux États membres de l’UA et aux membres du G8 d’exercer un leadership plus fort, en particulier autour de l’accès aux médicaments, d’un financement durable, des droits humains et de l’égalité des sexes.
L’agenda post-2015
Dans Update, M. Sidibé souligne qu’une attention soutenue à la riposte au sida post-2015 renforcera les progrès accomplis sur les autres priorités dans le domaine de la santé mondiale. Il pose également les bases de l’agenda post-2015 en identifiant cinq enseignements tirés de la riposte au sida qui amélioreront l’approche mondiale vis-à-vis de la santé. Il appelle à se focaliser sur les individus, et non sur les maladies ; à miser sur la force de la culture et des communautés ; à établir des institutions de santé solides, responsables, sur le plan mondial ; à mobiliser à la fois les engagements financiers domestiques et internationaux ; et à faire de la santé une force pour la transformation sociale.
« Ces stratégies ont été fondamentales pour permettre à l’Afrique de réussir à stopper et à inverser le cours de l’épidémie de sida et viendront appuyer les 50 prochaines années de meilleure santé, à travers les frontières, et à travers les maladies, » a déclaré M. Sidibé.
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ONUSIDA GenèveSophie Barton-Knott
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- Le nouveau rapport de l’ONUSIDA - Update (en anglais)
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Le Secrétariat général de la Ligue des États arabes et l'ONUSIDA vont collaborer pour accélérer la lutte contre le VIH dans la région arabe
20 mai 2013 20 mai 2013
Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA (à gauche), et Madame l'Ambassadrice Faeqa Saeed Alsaleh, Conseillère du Secrétaire général et Directrice du secteur social de la Ligue des États arabes, lors de la signature du protocole d'accord le 20 mai 2013.
GENÈVE, 20 mai 2013—Le Secrétariat général de la Ligue des États arabes et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) ont signé un Protocole d’accord le 20 mai, franchissant ainsi une nouvelle étape dans la lutte contre le VIH dans la région arabe.
Guidé par la Déclaration politique sur le VIH/sida de l'Assemblée générale des Nations Unies de 2011 et les initiatives mondiales et régionales de lutte contre le VIH, le Protocole d’accord promeut un ensemble de solutions pratiques et régionales visant à améliorer la prévention du VIH, les traitements, les soins et les services de soutien. Le protocole invite à développer une stratégie arabe de lutte contre le sida, en mobilisant le leadership politique et en responsabilisant davantage les divers intervenants.
Le Secrétariat général de la Ligue des États arabes et l'ONUSIDA collaboreront avec les conseils ministériels arabes concernés de la Ligue, tels que ceux de la santé, de l'intérieur, de la justice, des médias, de la jeunesse et des sports et des affaires sociales, ainsi qu'avec le Parlement arabe.
« La signature d'un Protocole d’accord entre le Secrétariat général de la Ligue des États arabes et l'ONUSIDA constitue une étape décisive dans notre lutte contre le VIH », a déclaré le Dr. Faeqa Said AlSaleh, Assistant du Secrétaire général et Responsable du secteur des affaires sociales de la Ligue des États arabes. « Grâce à ce partenariat stratégique avec l'ONUSIDA, la Ligue œuvrera en faveur d'une génération sans sida dans la région arabe. »
La région arabe est l'une des régions du monde où l'épidémie de VIH progresse le plus rapidement. Entre 2001 et 2011, le nombre estimé de personnes vivant avec le VIH dans les pays arabes est passé de 170 000 à 230 000. Le nombre de décès liés au sida et aux nouvelles infections par le VIH a également nettement augmenté. Entre 2001 et 2011, le nombre de décès liés au sida a augmenté de 32 % pour passer de 12 000 à 16 000. Des études récentes suggèrent que des épidémies concentrées émergent dans de nombreux pays chez les populations exposées à un risque accru d'infection par le VIH. Depuis 2001, le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH dans les pays arabes a augmenté de plus de 47 % pour passer de 19 000 à 28 000.
« La région arabe est une inspiration pour le monde. Les membres de la jeune génération recherchent de nouveaux moyens d'influence et deviennent des acteurs du changement »,
a signalé Michel Sidibe, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Ce protocole donne un nouvel élan à la lutte contre le VIH dans la région arabe et il s'appuie sur un leadership axé sur le changement, de nouveaux partenariats et des méthodes innovantes pour intensifier la lutte contre le VIH. »
Les populations de la région, qui connaissent actuellement la vague de changement la plus intense de leur histoire moderne, ont fait entendre leur volonté d'être incluses dans les décisions politiques et économiques, de bénéficier de nouvelles opportunités et d'une meilleure mobilité sociale. Une nouvelle relation s'établit entre l'État et la société, basée sur les droits de l'Homme, la justice sociale, la participation et la responsabilisation. Dans le cadre de cette dynamique, le Protocole d’accord appelle également la société civile et les personnes vivant avec le VIH, en leur qualité d'acteurs essentiels, à participer activement à la lutte contre le VIH dans la région.
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Secrétariat général de la Ligue des États arabes, CaireHatem El Rouby
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L’ONUSIDA et le PNUD soutiennent la proposition visant à permettre aux pays les moins avancés de maintenir et d’élargir l’accès aux médicaments essentiels
26 février 2013 26 février 2013Faute de prolonger la période de transition pour permettre aux pays les moins avancés de se conformer pleinement à l’Accord sur les ADPIC des millions de vies pourraient être mises en danger
GENÈVE, 26 février 2013—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont lancé aujourd’hui une nouvelle note d’information intitulée Extensions de la période de transition concernant les ADPIC pour les pays les moins avancés. Cette note d’information souligne que faute de prolonger la période de transition pour permettre aux pays les moins avancés de se conformer pleinement à l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC), les personnes qui en ont le plus besoin risquent de se voir privées de l’accès au traitement antirétroviral salvateur et autres médicaments essentiels.
Les pays les moins avancés (PMA) abritent certaines personnes parmi les plus vulnérables au monde et portent un fardeau considérable en termes de maladie. En 2011, quelque 9,7 millions de personnes sur les 34 millions affectées par le VIH dans le monde vivaient dans les PMA. Parmi les personnes vivant avec le VIH dans les PMA, 4,6 millions étaient éligibles pour le traitement antirétroviral selon les directives de l’Organisation mondiale de la Santé sur le traitement du VIH. Toutefois, seules 2,5 millions de personnes en bénéficiaient.
Dans les 49 pays considérés comme les moins avancés par les Nations Unies, le fardeau des maladies non transmissibles s’alourdit également beaucoup plus rapidement que dans les pays à revenu plus élevé. Des données émanant des pays à faible revenu, par exemple, suggèrent que l’incidence du cancer est susceptible d’augmenter de 82% de 2008 à 2030, tandis que dans les pays à revenu élevé l’on s’attend à ce que l’incidence n’augmente que de 40%, en partie du fait de l’accès généralisé aux vaccins et aux médicaments.
« L’accès à un traitement du VIH et autres médicaments essentiels abordables est vital pour que les pays les moins avancés puissent réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé et autres, » a déclaré Helen Clark, Administrateur du PNUD.
Dans cette note d’information, l’ONUSIDA et le PNUD exhortent les membres de l’OMC à envisager de toute urgence les besoins et exigences spéciaux et persistants des PMA relatifs à leur développement social et économique.
« Une extension permettrait aux nations les plus pauvres du monde d’assurer un accès ininterrompu aux médicaments, d’établir des bases technologiques viables, et de fabriquer ou d’importer les médicaments dont ils ont besoin, » a souligné Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.
L’Accord sur les ADPIC a été introduit en 1995 comme un moyen de protéger les droits de propriété intellectuelle à une échelle mondiale. La protection des brevets, toutefois, s’est aussi révélée être l’un des facteurs contribuant aux coûts élevés des médicaments, ce qui met nombre de médicaments essentiels hors de portée des PMA. Pour résoudre ce problème, les membres de l’OMC ont conservé des options et flexibilités importantes dans l’Accord sur les ADPIC. L’une des flexibilités consistait à ce qu’on accorde aux PMA une période de transition initiale de dix ans pour se conformer à l’Accord sur les ADPIC. Deux extensions de cette période ont été accordées. L’exception générale vient à expiration le 31 juillet 2013. Une proposition est actuellement déposée devant le Conseil des ADPIC au nom des PMA afin d’obtenir une nouvelle extension pour tout pays appartenant à cette catégorie aussi longtemps qu’il en fera partie.
La proposition devrait être débattue les 5-6 mars lors de la réunion du Conseil des ADPIC à Genève (Suisse). Avant et pendant les discussions l’ONUSIDA et le PNUD invitent les membres de l’OMC à prendre en considération toute la gamme des bénéfices possibles d’une telle extension sur les plans de la santé publique, de l’économie et du développement.
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Lancement de la campagne « Protège le goal » lors de l’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations
20 janvier 2013 20 janvier 2013Cette campagne exploite l’intérêt du public pour le football pour le sensibiliser sur le VIH.
JOHANNESBURG, 19 janvier 2013 – Le Président de l’Afrique du Sud, M. Jacob Zuma, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, et le Président de la Confédération africaine de football, M. Issa Hayatou, ont lancé la campagne « Protège le goal » le 19 janvier lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations Orange à Johannesburg.
Cette campagne a pour objectif de sensibiliser sur le VIH et de mobiliser les jeunes pour qu’ils participent activement à la prévention contre le virus. Au niveau mondial, on estime à 4,6 millions le nombre de jeunes (15-24 ans) qui vivent avec le VIH, et ils sont près de 2 300 à être infectés par celui-ci chaque jour. De nombreux jeunes vivant avec le VIH admissibles au traitement n’y ont pas accès ou n’ont pas connaissance de leur séropositivité. La campagne « Protège le goal » rappelle qu’il faut aussi faire le nécessaire pour que les 15 millions de personnes qui sont admissibles à un traitement antirétroviral vital puissent y avoir accès d’ici à 2015.
« Il est impératif d’accélérer les programmes à grande échelle de prévention et de traitement du VIH en Afrique » a déclaré le Président Jacob Zuma. « Grâce au leadership puissant des pouvoirs publics et au soutien des communautés, l’Afrique du Sud enregistre des résultats et manifeste son engagement pour éradiquer le sida ».
Au début janvier, le Président du Ghana, M. John Mahama, a assisté à un événement organisé pour fêter le départ des « Black Stars », l’équipe nationale de football du Ghana, pour la Coupe d’Afrique des Nations. À cette occasion, le Président Mahama a signé un engagement d’appui à la campagne « Protège le goal ». Le capitaine des Black Stars a également signé ce document qu’il a ensuite lu à haute voix. Dans le cadre des activités de sensibilisation qui ont précédé le tournoi, les bureaux de pays de l’ONUSIDA ont obtenu le soutien d’autres fédérations nationales de football pour la campagne « Protège le goal ». Ainsi, les capitaines des équipes de l’Algérie, de la République démocratique du Congo (RDC), de l’Éthiopie, du Ghana et du Niger ont signé l’engagement d’appui à la campagne. D’autres pays devraient se joindre à cette initiative pendant la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroulera sur trois semaines.
Pendant la Coupe d’Afrique des Nations, l’ONUSIDA travaillera en partenariat avec la Confédération africaine de football, l’Association sud-africaine de football et la Fondation Tobeka Madiba Zuma pour mettre en œuvre la campagne « Protège le goal ». Pendant celle-ci, l’ONUSIDA et ses partenaires diffuseront à l’intention des supporters des messages de prévention du VIH sur des écrans géants dans tous les stades accueillant des matches de la Coupe d’Afrique des Nations. Le capitaine de chacune des 16 équipes qui participeront aux matches liront un communiqué invitant les joueurs, les supporters et les jeunes à soutenir la campagne « Protège le goal » qui se prolongera jusqu’à la Coupe du Monde de la FIFA 2014 au Brésil.
« Le football suscite beaucoup d’intérêt chez les jeunes et je suis très heureux du large soutien des vedettes du football africain » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous ne sommes qu’au début d’une campagne exceptionnelle qui devrait être accueille avec beaucoup d’enthousiasme par les supporters jusqu’à la Coupe de la FIFA au Brésil en 2014 ».
« Nous sommes très heureux de soutenir l’ONUSIDA dans ses efforts pour déployer cette campagne à travers le continent » a déclaré M. Issa Hayatou, Président de la Confédération africaine de football « Nos équipes s’engagent pour une Afrique dans laquelle le sida n’est plus une menace ».
La 29ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations Orange durera jusqu’au 10 février, date de la finale. Organisé tous les deux ans, c’est le tournoi de football le plus prestigieux du continent. Les seize équipes qui participent cette année au championnat sont : Algérie, Angola, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Éthiopie, Ghana, Mali, Maroc, Niger, Nigéria, Afrique du Sud (pays hôte), Togo, Tunisie et Zambie.
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Avant la Journée mondiale de lutte contre le sida, les DG lancent un appel pour que l’on mette fin aux restrictions au voyage liées au VIH
28 novembre 2012 28 novembre 2012Les chefs d’entreprises mondiaux contestent des politiques discriminatoires et mauvaises pour l’économie.
GENÈVE/NEW YORK, 28 novembre 2012 – À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2012, les directeurs généraux (DG) de certaines des plus grandes entreprises mondiales lancent un appel pour que l’on mette fin aux restrictions au voyage imposées aux personnes vivant avec le VIH. Plus de 40 DG ont signé un engagement sans précédent demandant l’abrogation immédiate de lois et de politiques en vigueur dans 45 pays où l’on continue d’expulser, de placer en détention ou de refuser l’entrée à des personnes uniquement parce qu’elles sont séropositives au VIH.
Les DG représentent près de 2 millions de salariés de secteurs allant des banques aux mines, des voyages à la technologie, ainsi que des sociétés telles que Johnson & Johnson, The Coca-Cola Company, Pfizer, Heineken, Merck, la National Basketball Association, Kenya Airways et Thomson Reuters.
« Les restrictions au voyage liées au VIH sont discriminatoires et mauvaises pour l’économie » a déclaré M. Chip Bergh, Président-directeur général de Levi Strauss & Co. « Les chefs d’entreprises mondiaux s’unissent pour s’assurer que l’on met bien fin à ces restrictions excessives. »
L’engagement des DG est une initiative du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), Levi Strauss & Co. et GBCHealth, coalition d’entreprises qui lutte contre les problèmes de santé mondiale.
« Les restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence de personnes vivant avec le VIH sont discriminatoires et constituent une violation des droits humains » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Chaque personne doit pouvoir jouir de la même liberté de mouvement. J’invite instamment tous les pays à supprimer les restrictions liées à la séropositivité au VIH. »
Les DG contestent les restrictions au voyage liées au virus car elles sont discriminatoires et parce que pour réussir dans l’économie mondialisée actuelle, les entreprises doivent pouvoir envoyer leurs salariés et leurs meilleurs talents à l’étranger, quel que soit leur statut sérologique VIH.
« Le moment est venu de supprimer les restrictions au voyage liées au VIH » a déclaré M. Kenneth Cole, PDG de Kenneth Cole Productions. « Je pense que si nous pesons collectivement de tout notre poids, nous pourrons favoriser une élimination de ces pratiques discriminatoires. »
Les États-Unis d’Amérique ont levé en 2010 leurs restrictions au voyage liées au VIH en place depuis 22 ans. D’autres pays, tels que l’Arménie, la Chine, Fidji, la Moldavie, la Namibie et l’Ukraine, ont aussi supprimé récemment ces restrictions. Pourtant, 45 pays continuent de refuser des visas d’entrée, de séjour, de résidence ou de travail à des personnes vivant avec le VIH. Ces pays abritent d’importants centres d’affaires internationaux.
« Les restrictions au voyage imposées aux personnes séropositives au VIH sont inutiles et limitent la capacité des individus et des entreprises à intervenir au sein d’un environnement professionnel réellement mondial » a indiqué M. Mark Bertolini, Président du Conseil d’administration et Président-directeur général d’Aetna.
La plupart des restrictions au voyage liées au VIH ont été imposées par les États dans les années 1980 lorsque l’on savait moins de choses concernant la transmission du VIH et qu’il n’y avait pas encore de traitement. Depuis lors, nous avons appris comment prévenir, gérer et traiter efficacement le VIH.
Les restrictions au voyage diffèrent selon les pays et peuvent porter sur une interdiction totale d’entrer pour les séropositifs au VIH ou une expulsion des étrangers une fois leur séropositivité découverte. Elles peuvent aussi prendre la forme d’un refus de visa de travail, d’une interdiction de séjours de courte durée pour des voyages d’affaires ou des conférences, et d’une opposition à des séjours de plus longue durée ou à la résidence en cas de mutation professionnelle et de programmes d’étude à l’étranger.
Initialement lancé lors de la Conférence internationale sur le sida 2012 de Washington D.C., l’appel des DG pour mettre fin aux restrictions au voyage liées au VIH est de nouveau promu à la veille de la publication par la Secrétaire d’État, Madame Hillary Rodham Clinton, d’un plan détaillant les buts et les objectifs de la prochaine phase du programme des États-Unis visant à atteindre une génération sans sida.
« Éliminer les restrictions au voyage liées au VIH est un plan gagnant-gagnant » a indiqué M. Michael Schreiber, Directeur général et Co-Président de GBCHealth. « C’est la bonne chose à faire tant du point de vue humanitaire que du point de vue économique. »
DG participants :
Aigboje Aig-Imoukhuede, Directeur général Groupe/DG, Access Bank Plc ; Mark Bertolini, Président du Conseil d’administration et PDG, Aetna ; Cynthia Carroll, DG, Anglo American plc ; Vincent A. Forlenza, Président du Conseil d’administration et PDG, BD ; Debra Lee, Présidente du Conseil d’administration et DG, BET Networks ; Andy Burness, Président, Burness Communications ; Lamberto Andreotti, DG, Bristol-Myers Squibb Company ; Muhtar Kent, Président du Conseil d’administration et DG, The Coca-Cola Company ; Richard Edelman, Président-directeur général, Edelman ; Mark R. Kramer, Fondateur et DG, FSG ; Glenn K. Murphy, Président du Conseil d’administration et DG, Gap Inc. ; Jonathan D. Klein, DG et Co-Fondateur, Getty Images ; John C. Martin, PhD, Président du Conseil d’administration et DG, Gilead Sciences, Inc. ; Karl-Johan Persson, DG, H&M Hennes & Mauritz AB ; Dr. Chris Kirubi, Président du Conseil d’administration, Haco Tiger Brands ; Jean-Francois van Boxmeer, Président du Conseil exécutif/DG, HEINEKEN NV ; Victor Y. Yuan, Président du Conseil d’administration, Horizon Research and Consultancy Group ; Bong Yong Dam, DG, Hub One International Company Ltd ; Jena Gardner, Présidente-directrice générale, JG Black Book of Travel ; Alex Gorsky, DG, Johnson & Johnson ; Kenneth Cole, DG, Kenneth Cole Productions ; Dr .Titus Naikuni, Docteur en médecine et DG, Kenya Airways Ltd ; Chip Bergh, Président-directeur général, Levi Strauss & Co. ; Kaushik Shah, DG/Administrateur, Mabati Rolling Mills Ltd ; Kenneth C. Frazier, Président du Conseil d’administration et DG, Merck ; Heather Bresch, DG, Mylan ; David J. Stern, Commissaire, National Basketball Association (NBA) ; Blake Nordstrom, Président, Nordstrom, Inc. ; Ji Yong, DG, Northeast Pharmaceutical Group Co., Ltd ; Douglas A. Michels, Président-directeur général, OraSure Technologies, Inc. ; Ian C. Read, Président du Conseil d’administration et DG, Pfizer Inc. ; Tzameret Fuerst, DG, Prepex ; Bob Collymore, DG, Safaricom ; Hiromasa Yonekura, Président du Conseil d’administration, Sumitomo Chemical ; Liam E. McGee, Président du Conseil d’administration et PDG, The Hartford ; James C. Smith, DG, Thomson Reuters ; Mikkel Vestergaard Frandsen, DG, Vestergaard Frandsen ; Philippe Dauman, Président-directeur général, Viacom ; Richard Branson, Fondateur, Virgin Unite ; Melissa Waggener Zorkin, DG, Présidente et Fondatrice, Waggener Edstrom Worldwide ; Andy Payne, DG, Wilderness Holdings Ltd ; David Sable, DG, Y&R ; William H. Roedy, Militant contre le sida et ancien Président du Conseil d’administration, MTVN International.
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L’ONUSIDA et le Partenariat Halte à la tuberculose unissent leurs forces pour mettre fin aux décès du VIH et de la tuberculose
27 novembre 2012 27 novembre 2012Avec une collaboration plus efficace et une mise à grande échelle, les services de prise en charge du VIH et de la tuberculose pourraient éviter la plupart des décès liés à ces deux maladies.
Genève, 27 novembre 2012 – La semaine dernière, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a annoncé une réduction de 13 % des décès du VIH liés à la tuberculose sur les deux dernières années. Cette diminution est attribuable à une forte augmentation du nombre de personnes co-infectées par le VIH et la tuberculose ayant accès au traitement antirétroviral – de 45 % entre 2009 et 2011.
Pourtant, la tuberculose reste la principale cause de décès des personnes vivant avec le VIH. L’ONUSIDA et le Partenariat Halte à la tuberculose ont signé un nouvel accord pour accélérer l’action afin d’atteindre l’objectif de 2015 de réduire de moitié le nombre de décès dus à la tuberculose de personnes vivant avec le VIH.
« Maladie évitable et guérissable, la tuberculose nous vole néanmoins des vies précieuses et il est en notre pouvoir de changer cela. Le monde n’atteindra jamais son objectif d’une génération sans sida s’il ne s’attaque pas à la tuberculose. Il nous faut agir maintenant » a déclaré M. Benedict Xaba, Ministre de la Santé du Swaziland, pays où le taux de co-infection VIH/tuberculose est le plus élevé au monde.
Les personnes vivant avec le VIH ont de 20 à 30 fois plus de risques de développer une tuberculose active que les personnes non infectées par le virus. On estime à 8,7 millions le nombre de personnes tombées malades de la tuberculose dans le monde en 2011, dont plus d’un million étaient porteuses du VIH. Les femmes enceintes et les enfants sont particulièrement exposés au risque. Si une femme enceinte séropositive au VIH a aussi la tuberculose, le risque de décès est plus élevé pour la mère et l’enfant, et le risque de transmission du VIH à l’enfant est plus que multiplié par deux. En 2011, 430 000 des 1,7 million de décès liés au sida (25 %) étaient imputables à une co-infection VIH/tuberculose.
« VIH et tuberculose forment une combinaison mortelle. Nous pouvons empêcher les personnes co-infectées de décéder en intégrant et simplifiant les services de prise en charge du VIH et de la tuberculose » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « L’objectif fixé pour 2015 est clair – réduire de moitié les décès dus à la tuberculose de personnes vivant avec le VIH. Nous ne pourrons y arriver que si les services sont élargis et intensifiés dans les pays dans le cadre d’efforts communs et concertés ».
En 2011, lors de la réunion de haut niveau sur le sida des Nations Unies, les États Membres ont fixé pour objectif de réduire de moitié les décès liés à la co-infection VIH/tuberculose à l’horizon 2015, ce qui pourrait permettre de sauver 600 000 vies. Les trois quarts des décès dus à la co-infection sont actuellement enregistrés dans dix pays seulement : Éthiopie, Inde, Kenya, Mozambique, Nigéria, Afrique du Sud, République-Unie de Tanzanie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe. Une intensification des efforts dans ces 10 pays contribuerait massivement à accélérer les progrès pour atteindre l’objectif de 2015.
« La tuberculose est évitable et guérissable à peu de frais, et pourtant, on compte toujours un décès sur quatre du sida lié à la tuberculose – ce qui est inacceptable. Les pays n’ont pas encore mis pleinement en œuvre les mesures nécessaires pour lutter contre cette co-épidémie » a déclaré le Dr Lucica Ditiu, Directrice exécutive du Partenariat Halte à la tuberculose. « Dans le cadre d’un nouvel accord, l’ONUSIDA et le Partenariat Halte à la tuberculose se sont engagés en faveur d’un programme d’action ambitieux fondé sur la collaboration avec de nouveaux partenaires pour aider les pays les plus durement touchés à intégrer leurs services de prise en charge du VIH et de la tuberculose et à renforcer leurs plans d’action ».
Le protocole d’accord signé par l’ONUSIDA et le Partenariat Halte à la tuberculose en vue de réduire à zéro le nombre de décès dus à la tuberculose de personnes vivant avec le VIH stipule que les parties « prendront des mesures… pour lutter de façon stratégique contre le poids intolérable de la mortalité de la tuberculose supporté par les personnes vivant avec le VIH. » Les deux organisations élaborent un plan de travail détaillé et se sont engagées à collaborer pour atteindre trois objectifs majeurs sur les trois prochaines années : accroître l’engagement politique et la mobilisation des ressources en faveur de la lutte contre le VIH/la tuberculose, renforcer les connaissances, les capacités et la participation des organisations de la société civile, des communautés affectées et du secteur privé, et aider les pays les plus durement touchés à intégrer les services de prise en charge du VIH et de la tuberculose.
Prévenir les décès liés à la co-infection VIH/tuberculose
- Dans les pays où le VIH et la tuberculose sont répandus, chacun doit pouvoir bénéficier d’un test de dépistage des deux infections.
- Les personnes vivant avec le VIH risquent beaucoup moins de devenir malades et de décéder de la tuberculose si elles sont mises sous traitement antirétroviral avant que leur système immunitaire ne commence à être sérieusement détérioré. Toutes les personnes ayant droit à un traitement antirétroviral doivent en bénéficier le plus tôt possible.
- Outre une mise sous traitement antirétroviral plus précoce, les personnes vivant avec le VIH doivent être protégées de la tuberculose grâce à une dose quotidienne d’isoniazide.
- Toutes les personnes testées séropositives au VIH et diagnostiquées tuberculeuses doivent être mises sous traitement contre la tuberculose sans délai. Après deux semaines de ce traitement, elles doivent commencer un traitement antirétroviral, et ce, quel que soit l’état de leur système immunitaire.
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Judith Mandelbaum-Schmid
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L’ONUSIDA et le DOMP apportent de la lumière pour stopper la violence à l’encontre des femmes
27 novembre 2012 27 novembre 2012Lancement d’une nouvelle initiative pour prendre en compte le VIH et la violence sexuelle et à l’égard des femmes en situations de conflit et de post-conflit
GENÈVE, 27 novembre 2012––Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) s’associe au Département des Nations Unies pour les opérations de maintien de la paix (DOMP) afin d’apporter de la lumière pour stopper la violence à l’égard des femmes, et permettre à ces dernières de rester exemptes du VIH.
L’ONUSIDA collaborera avec des soldats de la paix des Nations Unies pour distribuer des lanternes gonflables à énergie solaire aux femmes et aux familles, initialement dans cinq pays pilotes en proie à des conflits, de manière à aborder les questions complexes et sensibles liées à la violence sexuelle et à l’égard des femmes et au VIH. Cela entrera dans le cadre du travail de terrain que mènent le DOMP et les soldats de la paix des Nations Unies dans les communautés alors qu’ils assurent la paix autour du monde.
« Les lanternes permettront d’entamer le débat pour que les gens parlent du lien nocif entre la violence sexuelle et à l’égard des femmes et le VIH, » a déclaré Luiz Lourdes, Directeur des Affaires politiques et publiques à l’ONUSIDA. « Les effets d’un conflit sont particulièrement aigus pour les femmes et les filles. Dans nombre de situations, la violence sexuelle généralisée a été utilisée comme une arme de guerre, accroissant les inégalités et contribuant à la propagation du VIH. Faire en sorte que les femmes soient en sécurité et à l’abri de la violence représente un premier pas pour faire en sorte qu’elles soient protégées contre le VIH. »
La violence et l’instabilité en situations de conflit et de post-conflit peuvent exacerber la propagation du VIH. Les soldats de la paix des Nations Unies, du fait de leurs contacts fréquents avec les populations locales, sont des acteurs de changement positif, en particulier pour prévenir la violence sexuelle et à l’égard des femmes et des filles et pour fournir des services psychosociaux afin d’atténuer l’impact de la violence.
L’initiative fait partie de l’engagement de l’ONUSIDA et du DOMP sur la mise en œuvre de la résolution 1983 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée en juin 2011, qui demande des efforts accrus de la part des États Membres des Nations Unies pour prendre en compte le VIH dans les missions de maintien de la paix des Nations Unies. La résolution 1983 recommande en outre que les activités de prévention du VIH parmi les services en uniforme soient alignées sur les activités visant à mettre fin à la violence sexuelle en situations de conflit et de post-conflit.
L’ONUSIDA s’associe aux créateurs de la lanterne gonflable à énergie solaire, LuminAID, qui feront don de 1000 lanternes par le biais de leur campagne « Give Light, Get Light » [donner de la lumière, recevoir de la lumière]. LuminAID fera don d’une lanterne pour chaque colis « Give Light, Get Light » acheté au cours des mois à venir.
L’initiative est lancée pour coïncider avec les 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes, qui ont débuté le 25 novembre – Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes – et se termine le 10 décembre 2012, Journée des droits de l’homme. La campagne de 16 jours est largement utilisée autour du monde pour appeler à l’élimination de toutes les formes de violence à l’encontre des femmes.
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La lauréate du prix Nobel de la paix Daw Aung San Suu Kyi accepte le rôle d’Ambassadrice mondiale de l’ONUSIDA pour la discrimination zero
20 novembre 2012 20 novembre 2012
Photo : ONUSIDA
GENÈVE/ YANGON, 20 novembre 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a nommé la lauréate du prix Nobel de la paix et Membre du Parlement Daw Aung San Suu Kyi en tant qu’Ambassadrice mondiale pour la discrimination zéro. Dans son nouveau rôle, Daw Aung San Suu Kyi demandera à ses compatriotes et aux individus à travers le monde d’éliminer la stigmatisation et la discrimination.
Daw Aung San Suu Kyi a accepté l’invitation au cours d’une réunion récente avec le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé dans sa résidence de Nay Pyi Taw, la capitale du Myanmar. Elle a déclaré « C’est un grand honneur pour moi d’être choisie comme championne des personnes qui vivent aux marges de la société et luttent chaque jour pour conserver leur dignité et leurs droits humains fondamentaux. J’aimerais être la voix des sans-voix. »
Ardent défenseur du mouvement de lutte contre le sida, Daw Aung San Suu Kyi s’est engagée publiquement aux côtés des personnes vivant avec le VIH dans le cadre de ses activités qui visent à s’opposer à la stigmatisation et la discrimination. Au début de cette année, lors d’une importante conférence internationale sur le sida à Washington, DC (États-Unis), elle a envoyé un message par liaison vidéo, apportant son soutien aux personnes vivant avec le VIH.
« Des petits villages aux grandes villes, de l’Afrique à l’Asie, les gens parlent de Daw Aung San Suu Kyi, » a déclaré M. Sidibé. Elle est une source d’inspiration. Nous sommes honorés de l’avoir parmi nous comme Ambassadrice mondiale pour la discrimination zéro. J’espère que son exemple incitera les dirigeants communautaires à travers le monde à faire entendre leur voix pour combattre la stigmatisation et la discrimination. »
Daw Aung San Suu Kyi craint que la stigmatisation et la discrimination ne créent un climat de peur qui empêche les gens d’accéder aux services liés au VIH qui sauvent des vies. « Au Myanmar, nous traitons actuellement plus de 40 000 personnes vivant avec le VIH. Il est important que chaque individu qui pense être à risque demande à se faire tester et connaisse tôt son statut VIH, afin de pouvoir prévenir les nouvelles infections et accéder au traitement salvateur si nécessaire. »
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ONUSIDA Yangon
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Les nouveaux rapports montrent une legere augmentation des dons en faveur du sida : une riposte plus energique est necessaire
08 novembre 2012 08 novembre 2012Washington, D.C., Londres, Genève, le 8 novembre 2012 – Les dons privés liés au sida en provenance d'organisations caritatives basées aux États-Unis et en Europe ont atteint 644 millions USD en 2011, soit une augmentation de 5 % (32 millions USD) par rapport à 2010 selon un rapport annuel de Funders Concerned About AIDS (FCAA) et du European HIV/AIDS Funders Group (EFG), avec le soutien du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
Alors que cette augmentation globale était due à un financement accru de la Fondation Bill & Melinda Gates (qui représentait la moitié de tous les dons en faveur du sida en provenance des États-Unis), et de la part des donateurs européens, une diminution des dons de la majorité des donateurs américains a largement neutralisé cette augmentation en 2011. Une analyse permet aussi de révéler que peu de nouveaux bailleurs de fonds décident de faire des dons en faveur du sida.
« Nous saluons les efforts de ceux qui ont renforcé leur engagement en ce moment crucial dans la riposte contre le sida » a déclaré John Barnes, Directeur exécutif, FCAA. « Mais ces augmentations masquent une diminution inquiétante du nombre de donateurs privés engagés dans la lutte contre le sida. Si nous tenons vraiment à obtenir une Génération sans sida, nous devons absolument accroître le niveau d'engagement financier et politique en la matière. »
Le financement émanant d'organisations caritatives américaines a atteint 491 millions USD en 2011, avec une légère augmentation par rapport à 2010 (3 %). La majorité des donateurs américains en faveur de la lutte contre le sida a toutefois réduit ses financements, notamment plusieurs bailleurs de fonds parmi les 10 plus importants qui ont réalloué leurs investissements dans d'autres domaines de santé. Les financements totaux en faveur du sida de toutes les organisations caritatives américaines autres que la Fondation Bill & Melinda Gates ont diminué de 5 % depuis 2010. Les dons européens ont atteint 170 millions USD en 2011, le niveau le plus haut depuis 2007. Si la majorité des bailleurs de fonds européens a augmenté son niveau de financement entre 2010 et 2011, cette situation était surtout due aux fluctuations annuelles dans la distribution des subventions, plutôt qu'à l'augmentation de nouveaux programmes ou de programmes existants.
Les prévisions aux États-Unis comme en Europe suggèrent que le financement de la lutte contre le sida restera identique en 2012.
« Nous sommes à une époque où la responsabilité partagée de la riposte contre le sida est essentielle. Si les pays investissent davantage dans la lutte contre le sida au niveau national, il reste un écart de 7 milliards USD entre le montant nécessaire et le montant disponible » a déclaré Paul De Lay, Directeur exécutif adjoint de la Branche Programme de l'ONUSIDA. « Les investissements caritatifs en faveur de la lutte contre le sida sont extrêmement importants, notamment dans l'appui à l'engagement de la société civile qui est souvent absent des plans de financements des donateurs à grande échelle. »
L'aide internationale des gouvernements donateurs dans ce domaine est atone depuis 2008, alors que l'écart entre les ressources disponibles et les besoins pour atteindre les cibles mondiales pour 2015 s'est accru pour atteindre 7,2 milliards USD selon les estimations. Le cadre d'investissement de l'ONUSIDA destiné à favoriser une utilisation plus efficace des ressources indique que 4,2 millions de nouvelles infections à VIH ainsi qu'1,9 million de décès liés au VIH pourraient être évités, alors que 15 millions de personnes pourraient accéder au traitement contre le VIH si les financements atteignaient 24 milliards USD d'ici à 2015.
L'ONUSIDA, le FCAA et l'EFG soulignent que les organisations caritatives ont un rôle de catalyseur à jouer dans la riposte contre le sida en s'engageant à prendre en compte des questions critiques et des populations clés – comme les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, les consommateurs de drogues injectables, et les professionnelles du sexe –des profils qui sont souvent négligés par les autres sources de financement.
« Les organisations caritatives du secteur privé ont stimulé la création d'interventions efficaces et ont rendu les gouvernements responsables de leur amélioration » a déclaré Ton Coenen, Directeur exécutif, Aids Fonds, et membre du Comité de pilotage de l'EFG. « Alors que les technologies relatives au traitement et à la prévention continuent à évoluer, il sera de la responsabilité de notre secteur de garantir que l'infrastructure communautaire est davantage renforcée et que les droits humains des populations vulnérables sont protégés. »
Le rapport annuel de surveillance des ressources du FCAA et de l'EFG est destiné à informer les parties prenantes de la distribution et des tendances générales des dons américains et européens en faveur de la lutte contre le sida. Le rapport de cette année présente plus de 40 exemples de stratégies innovantes et efficaces destinées aux bailleurs de fonds américains et européens actifs dans la lutte contre le sida.
Téléchargez le rapport (en anglais) U.S. and European Philanthropic Support to Address HIV/AIDS in 2011 à l'adresse suivante : http://www.fcaaids.org/resourcetracking
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