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Les dirigeants africains accueillent favorablement la responsabilité partagée et préconisent des solutions novatrices pour accélérer la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme
27 septembre 2012 27 septembre 2012Les dirigeants africains se réunissent pour passer en revue les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Abuja de 2001 sur le VIH/sida, la tuberculose et les autres maladies infectieuses connexes et demandent des stratégies durables pour faire progresser la santé à l’horizon 2015 et au-delà.

De gauche à droite: le président du Bénin Boni YAYI, la secrétaire d’État américaine Hillary Rodham Clinton et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Credit: UNAIDS/B.Hamilton
NEW YORK/GENÈVE, 26 septembre 2012—Des dirigeants africains se sont réunis à New York en marge de la 67ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies pour débattre de la Feuille de route de l’Union africaine. Cette initiative expose des stratégies durables à long terme pour financer et fournir un accès aux services de traitement et de prévention du VIH et autres services de santé en Afrique conformément aux objectifs du Millénaire pour le développement.
« Dix ans après Abuja, des millions de vies ont été sauvées et l’Afrique a prospéré, » a déclaré le président du Bénin Boni YAYI, en sa capacité de président de l’Union africaine. « Ces fondements doivent être rendus permanents pour cette génération et pour toutes nos générations futures. » Le président Boni YAYI a présenté la Feuille de route de l’Union africaine sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour le sida, la tuberculose et le paludisme.
Responsabilité partagée et solidarité mondiale
La présidente du Malawi Joyce Banda a adopté le concept de responsabilité partagée. « Je suis pleinement engagée en faveur de la mobilisation de ressources domestiques supplémentaires tout en veillant à l’utilisation efficace des fonds externes, » a-t-elle souligné dans une déclaration de soutien à la réunion. La présidente Banda a également souligné le travail de pionnier effectué par son pays pour « faire en sorte que toutes les femmes enceintes positives pour le VIH, quelle que soit leur numération CD4, entament une thérapie antirétrovirale et prennent un traitement contre le VIH pour le reste de leur vie. »
La transformation de l’accès à la santé en Afrique est le résultat d’un leadership africain avisé, associé à un soutien international fort. Les investissements pour la santé, émanant des financeurs et des ressources domestiques, se sont multipliés en Afrique. Des systèmes de santé fragiles ont été remplacés par davantage d’accent sur les ressources humaines et l’ingéniosité afin de fournir des soins de santé dans des régions reculées.
La secrétaire d’État américaine Hillary Rodham Clinton s’est adressée à la réunion et a reconnu l’engagement renouvelé de la part de l’Union africaine en faveur de la riposte au sida. « Si chaque nation dévastée par le VIH suit l’exemple de beaucoup de dirigeants dans cette salle et relève le défi que constitue la responsabilité partagée, nous ne préserverons pas seulement notre dynamique – nous accélérerons nos progrès et nous nous rapprocherons encore plus rapidement du jour où nous pourrons annoncer la naissance d’une génération libérée du sida, » a-t-elle affirmé.
Vers les objectifs pour 2015 et l’agenda post-2015
Avec trois années qui nous séparent de l’atteinte des objectifs du Millénaire pour le développement, ainsi que des cibles mondiales dans le domaine du sida énoncées dans la Déclaration politique des Nations Unies sur le sida de 2011, les participants ont rappelé la nécessité d’un leadership politique fort et d’une meilleure appropriation par les pays.
Dans une première étape, les dirigeants africains ont convenu d’accélérer la mise en œuvre de la Feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour le sida, la tuberculose et le paludisme adoptée par l’Union africaine en juillet 2012.
« L’Afrique n’a pas seulement fait la preuve de sa détermination mais elle a montré qu’elle a la capacité de fournir des soins de santé à ses citoyens. Des millions de vies ont été sauvées alors que les investissements dans les soins de santé se sont accrus – à la fois domestiques, et internationaux, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), qui a animé le débat du groupe de haut niveau. « Pour que chaque Africain puisse réaliser son droit à la santé, un nouveau paradigme pour des services de santé durables doit être mis en place. À cet effet, nous devons obtenir les investissements nécessaires, obtenir de bonnes lois, obtenir des avancées scientifiques, obtenir la responsabilité partagée et la solidarité mondiale, et obtenir l’accès à des services de santé qui sauvent des vies. »

L’envoyé spécial des Nations Unies pour l’éducation mondiale Gordon Brown s'exprimant lors de la réunion.
Une clé de cet accord consiste à faire avancer un nouveau modèle de responsabilité mutuelle qui puisse contribuer à unir les gouvernements africains et leurs partenaires du développement dans une série d’actions pratiques et qui permettra de rapprocher l’Afrique de la fin de l’épidémie de sida. Les données publiées cette année par l’ONUSIDA montrent que les avancées scientifiques et de meilleures pratiques programmatiques ont permis de réduire le nombre des nouvelles infections à VIH et des décès liés au sida. Le traitement salvateur contre le VIH atteint désormais plus de 8 millions de personnes autour du monde – dont plus de 6 millions sont en Afrique, la région la plus touchée par l’épidémie.
« Le moment est venu pour l’Afrique d’intensifier ses efforts et de créer un nouveau pacte international contre le sida, » a déclaré le président Macky Sall du Sénégal.
Au cours du dialogue, il a été convenu que la capacité d’AIDS Watch Africa soit renforcée. Il a également été suggéré qu’AIDS Watch Africa, l’organe africain mandaté afin d’assurer la responsabilité pour l’action, crée un nouveau modèle de responsabilisation en consultation avec les partenaires pour le développement de l’Afrique.
Un financement de la santé durable et novateur
Les dirigeants, qui comprenaient également les présidents des Comores, de la Guinée équatoriale et de la Namibie, le vice-Premier ministre du Kenya et des partenaires du développement, notamment la France, la Suède, le Brésil, la Commission de l’Union africaine, la Commission européenne et la Banque mondiale, ont également discuté des manières de faire en sorte que le financement de la santé soit suffisant et durable. Ces dernières années, de nombreux pays d’Afrique ont adopté des méthodes innovantes afin de créer des ressources pour la santé, au-delà des moyens traditionnels. Par exemple, le Rwanda et l’Ouganda ont désormais mis en place un système de prélèvements sur l’utilisation des téléphones mobiles, dont les recettes alimentent les programmes de lutte contre le VIH. La taxe prélevée par le Zimbabwe pour le sida fournit environ 30 millions de dollars des États-Unis alors que l’économie du pays croît. Une assurance maladie sociale est également en cours d’étude dans de nombreux pays.
Parallèlement, les investissements domestiques pour la santé se sont accrus, mais la majorité des pays n’ont pas atteint la cible d’Abuja qui vise à consacrer 15% du budget public à la santé. Les dirigeants présents à la réunion ont convenu que cet objectif devrait être maintenu et que tous les efforts devraient être faits pour l’atteindre. Toutefois, ils ont aussi convenu que les investissements internationaux, qui sont restés stables au cours de ces dernières années, doivent être préservés et accrus. Ils ont également appelé à des sources nouvelles et diversifiées d’investissements internationaux – en particulier en provenance des pays à économies émergentes.
Un accès durable aux médicaments
Une majorité des besoins pharmaceutiques de l’Afrique sont satisfaits par le biais d’importations. La nécessité de stimuler les capacités locales pour fabriquer des médicaments essentiels dont la qualité est assurée, ainsi que pour développer les marchés régionaux les concernant, notamment par le biais de cadres réglementaires communs, a été soulignée lors de la manifestation.
« L’Afrique doit être une source de connaissance et de science, et pas seulement de besoins et d’attentes, » a déclaré le président tunisien Moncef Marzouki. « Nous ferons tout notre possible pour nous assurer que l’Afrique réponde mieux à ses besoins en médicaments grâce à une production locale accrue. »
Objectif : zéro
« Si chaque fille et chaque garçon va à l’école et qu’elle/il apprend comment prévenir le VIH, nous pouvons atteindre l’objectif mondial de Zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida, » a déclaré Gordon Brown, l’envoyé spécial des Nations Unies pour l’éducation mondiale. « Si à la vision de l’ONUSIDA en faveur de l’Objectif : zéro nous ajoutons zéro analphabétisme, nous pouvons stopper le sida plus rapidement. »
Près de 23,5 millions de personnes vivent avec le VIH en Afrique. Les nouvelles infections à VIH dans la région ont chuté de 22% depuis 2001. À la fin de 2011, on estime que 56% des personnes éligibles pour le traitement contre le VIH en bénéficiaient – la couverture du traitement s’étant accrue de 22% à travers la région entre 2010 et 2011.
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ONUSIDA GenèveSophie Barton-Knott
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- Les dirigeants mondiaux se rallient à la Feuille de route de l’Union africaine sur le sida, la tuberculose et le paludisme : Choisir la responsabilité partagée et la solidarité mondiale comme vision du programme de développement sur la santé mondiale pour l’après 2015
- Feuille de route: Responsabilité partagée et solidarité mondiale pour la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique
- L’Afrique chef de file
- AIDS Watch Africa: African High Level Advocacy & Accountability Platform to Combat HIV/AIDS, TB and Malaria
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L’ONUSIDA nomme l’icône indienne de renommée mondiale Mme Aishwarya Rai Bachchan Ambassadrice itinérante internationale
24 septembre 2012 24 septembre 2012NEW YORK/GENÈVE, 24 septembre 2012—À la veille de la 67ème Assemblée générale des Nations Unies, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a nommé l’icône indienne de renommée mondiale Aishwarya Rai Bachchan Ambassadrice itinérante internationale. Dans son nouveau rôle, elle contribuera à améliorer la prise de conscience des questions en rapport avec l’arrêt des nouvelles infections à VIH et plaidera en faveur d’un accès accru au traitement antirétroviral.
Mme Rai Bachchan participe depuis de nombreuses années à des questions d’ordre humanitaire et se concentrera désormais spécialement sur le VIH. « Je suis honorée d’accepter cette nomination. La sensibilisation aux problèmes de santé, en particulier ceux qui sont liés aux femmes et aux enfants, a toujours été une priorité. Et maintenant, en tant que nouvelle maman, je peux m’identifier à cela – les joies et les peines de chaque mère et les espoirs que nous avons pour nos enfants. Je crois fermement que chaque bébé devrait naître exempt du VIH. Et je souhaite que chaque femme vivant avec le VIH reste en bonne santé et puisse accéder au traitement. Je promets qu’avec l’ONUSIDA je ferai tout mon possible pour qu’il en soit ainsi. »
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a accueilli Mme Rai Bachchan dans la famille de l’ONUSIDA. « Mme Rai Bachchan est respectée et admirée par des millions de personnes autour du monde, » a déclaré M. Sidibé. « Je suis convaincu que grâce à son rayonnement mondial Mme Rai Bachchan peut permettre à l’ONUSIDA d’atteindre son objectif qui consiste à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants d’ici à 2015. »
Mme Rai Bachchan mettra principal l’accent sur le plaidoyer en faveur du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leurs mères en vie. Ce plan a été lancé aux Nations Unies en juin 2011.
Le Plan mondial porte sur 22 pays notamment l’Inde, qui représentent plus de 90% de toutes les nouvelles infections à VIH parmi les enfants. Vingt et un d’entre eux sont situés en Afrique subsaharienne, où le nombre d’enfants nouvellement infectés par le VIH a chuté de 25%, passant de 360 000 en 2009 à 270 000 en 2011. Les progrès en Afrique subsaharienne ont été rendus possibles grâce à l’amélioration rapide de l’accès aux services qui préviennent les nouvelles infections chez les enfants. Il y a eu un accroissement spectaculaire de la couverture des services dans les 21 pays d’Afrique subsaharienne entre 2009 et 2011 : de 34% à 61%. Les taux de transmission mère-enfant du VIH ont également décliné depuis 2010 avec l’introduction de schémas prophylactiques plus efficaces.
« Au moyen de son travail de sensibilisation aux problèmes et de plaidoyer en faveur d’un meilleur accès aux services, Mme Rai Bachchan contribuera à faire en sorte que plus aucun bébé ne naisse avec le VIH et que les mères restent en vie et en bonne santé, » a déclaré M. Sidibé. « Nous nous réjouissons de collaborer avec elle pour atteindre nos buts collectifs. »
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Dix organisations communautaires reçoivent le prestigieux Prix Ruban Rouge pour leur riposte innovante au sida
25 juillet 2012 25 juillet 2012
Lors de la session spéciale de remise du Prix Ruban rouge, les lauréats ont été félicités par de nombreuses personnalités éminentes, notamment M. Sidibé, l'Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA Son Altesse Royale la Princesse Mette-Marit de Norvège, le parlementaire américain Jim McDermott, la Ministre française de la Santé et des Affaires sociales Marisol Touraine et le Coordonnateur international et Président exécutif du réseau GNP+, Kevin Moody. Photo : ONUSIDA/Chris Kleponis
WASHINGTON, DC, 25 juillet 2012—Dix organisations communautaires se sont vues récompensées pour leur action exceptionnelle et exemplaire en matière de lutte contre le sida en recevant ce mercredi le Prix Ruban Rouge 2012 lors d’une session spéciale de la XIXème Conférence internationale sur le sida. Le Prix Ruban Rouge est la plus haute distinction mondiale honorant le travail remarquable et innovant des communautés contre l’épidémie de sida.
Les lauréats de 2012 viennent d’Égypte, d’Haïti, d’Inde, d’Iran, du Kenya, du Mexique, de Birmanie, du Sri Lanka, de la Fédération de Russie et d’Ouganda. Plus de 1400 candidatures provenant plus de 120 pays ont été reçues par le Secrétariat du Ruban Rouge, instance hébergée par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) en partenariat avec d’autres organisations des Nations Unies, AIDS 2012, le réseau mondial des personnes vivant avec le VIH/sida, STOP AIDS NOW!, la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida et le Conseil international des ONG de lutte contre le sida. Les gagnants ont été sélectionnés par un comité technique composé de représentants de la société civile. Ils recevront chacun la somme de 10 000 dollars US et bénéficieront d’une reconnaissance internationale pour leur action innovante et leur leadership. Ils ont tous été invités à participer à l’édition 2012 de la Conférence internationale sur le sida à Washington.
« Les lauréats du Prix Ruban Rouge 2012 ont accompli beaucoup avec peu de moyens. Ils travaillent sur le terrain dans des conditions très difficiles afin de veiller à ce que les groupes vulnérables et les personnes vivant avec le VIH accèdent à l’information, aux services et aux opportunités dont ils ont besoin », déclare le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. « Les communautés sont à la source de la riposte au sida et c’est leur énergie, leur action innovante et leur leadership qui guident notre action pour en finir avec le sida. »
Les lauréats du Prix Ruban Rouge 2012 ont accompli beaucoup avec peu de moyens. Ils travaillent sur le terrain dans des conditions très difficiles afin de veiller à ce que les groupes vulnérables et les personnes vivant avec le VIH accèdent à l’information, aux services et aux opportunités dont ils ont besoin
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
Lors de la session spéciale Prix Ruban Rouge, les lauréats ont été félicités par plusieurs personnalités éminentes dont M. Sidibé, Son Altesse Royale la Princesse héritière Mette-Marit de Norvège, Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Jim McDermott, membre de la Chambre des représentants américaine, Marisol Touraine, Ministre française des Affaires sociales et de la Santé, et Kevin Moody, Coordinateur international et Directeur de GNP+.
En remettant leur prix aux lauréats, la Princesse héritière Mette-Marit a déclaré : « Je suis fière de remettre ces prix à ces organisations remarquables, dont l’action au sein de leur communauté fait vraiment la différence pour les personnes affectées par le VIH. La lutte communautaire contre le VIH est au cœur de la riposte au sida. »
La lauréate du prix Nobel et Secrétaire générale de la Ligue nationale pour la démocratie en Birmanie, Aung San Suu Kyi, a adressé son message aux lauréats dans une vidéo. Elle y souligne l’importance des organisations communautaires et déclare : « En renforçant la communauté, nous renforçons nos chances d’instaurer la démocratie et de bâtir de solides institutions démocratiques. »

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA remet le Prix Ruban rouge dans la catégorie « Prévention parmi les consommateurs de drogues » aux représentants de l'Association Afraye Sabz, basée dans la province iranienne de Kermanshah, qui compte de plus en plus de personnes vivant avec le VIH, en particulier chez les jeunes consommateurs de drogues injectables. Photo : ONUSIDA/C. Kleponis
Le Prix Ruban Rouge a été créé en 2006 et a été depuis décerné tous les deux ans lors de la Conférence internationale sur le sida. Il y avait cette année cinq catégories de prix et les dix lauréats sont répertoriés ci-dessous par catégorie :
1) Prévention de la transmission sexuelle
The Help, Birmanie, concentre son action sur la prévention, les soins, le soutien et le plaidoyer auprès des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). L’organisation s’emploie à ce que la voix de ces hommes soit entendue et leurs problèmes pris en compte à l’échelle nationale. Tous ses membres sont HSH et près de la moitié d’entre eux vivent avec le VIH.
SEROvie, Haïti, se consacre à la santé et aux droits des minorités sexuelles en Haïti et est devenue une source vitale d’aide, de soutien et de plaidoyer pour ces minorités à la suite du tremblement de terre de janvier 2010. SEROvie mène des actions de prévention du VIH, délivre des informations et des conseils dans le domaine de la santé et apporte un soutien psychologique et social. La fondation assure également des soins à domicile, des formations professionnelles et des programmes de micro-crédit.
2) Prévention auprès de/par les consommateurs de drogues
Association Afraye Sabz, Iran, établie dans la province de Kermanshah, qui compte de plus en plus de personnes vivant avec le VIH, en particulier parmi les jeunes consommateurs de drogues injectables. L’association s’emploie à sensibiliser les personnes, les jeunes en particulier, par des activités éducatives et d'autres services complémentaires et à soutenir les personnes vivant avec le VIH et leur famille.
Je suis fière de remettre ces prix à ces organisations remarquables, dont l’action au sein de leur communauté fait vraiment la différence pour les personnes affectées par le VIH. La lutte communautaire contre le VIH est au cœur de la riposte au sida
Son Altesse Royale (SAR) la princesse Mette-Marit de Norvège
Espolea, Mexique, offre aux jeunes un espace où ils peuvent librement réfléchir, créer et agir. L’organisation concentre son action sur trois thèmes essentiels pour les jeunes : le VIH, le genre et la politique en matière de drogues. Elle s’emploie à bâtir un programme national complet et cohérent en direction des jeunes, encourageant leur participation au niveau local, national et international.
3) Traitement, soins et soutien
L’Association des hôpitaux et centres de soins palliatifs du Kenya (KEHPCA), Kenya représente tous les prestataires de soins palliatifs du pays. Sa mission consiste à renforcer l’offre de soins palliatifs et à s’assurer que les personnes ayant besoin de ces services en bénéficient. Près de 27 % des patients des hôpitaux du Kenya reçoivent des soins palliatifs pour le VIH et le sida et l’association plaide activement pour l’intégration des soins palliatifs aux services de santé du pays.
Réseau des femmes séropositives (PWN+), Sri Lanka. Cette organisation s’emploie à assurer l’autonomisation de ses membres, qui sont toutes des femmes vivant avec le VIH, et à réduire la discrimination et la stigmatisation auxquelles elles sont confrontées lorsqu’elles accèdent aux services de santé. PWN+ plaide également en faveur de politiques mondiales et nationales et a mis en place deux centres d’accueil animés par et pour des personnes vivant avec le VIH afin de leur fournir un environnement sûr, sécurisé, confidentiel et exempt de toute stigmatisation où elles peuvent bénéficier de conseils et d’un soutien moral et financier.
4) Plaidoyer et droits humains
Mouvement « Les patients ont le contrôle », Fédération de Russie. Initiative locale lancée en 2010, ce mouvement compte aujourd’hui une cinquantaine de militants à travers toute la Russie. Il organise des actions de rue, des conférences de presse et des tables-rondes sur des questions telles que les ruptures de stock de médicaments et l’absence de directives en matière de traitement VIH. Le mouvement a obtenu des résultats significatifs en termes d’action du gouvernement sur ces questions.
Réseau des personnes séropositives de Delhi (DNP+), Inde. Cette organisation cherche à améliorer les conditions de traitement et les structures d’accueil des personnes vivant avec le VIH. Elle a mis en place une plate-forme pour aider les patients à prendre des décisions fondées en matière de traitement. Au fil des années, son action s’est élargie, passant du soutien à la fourniture de services et au plaidoyer en faveur des droits humains.
5) Elimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintien de leurs mères en vie, santé des femmes
Giramatsiko Post Test Club, Ouganda, est une organisation créée pour et animée par des femmes du milieu rural qui vivent avec le VIH. Elle leur apporte des connaissances et des compétences en matière de prévention, de soin, de soutien et de traitement liés au VIH. Elle défend les droits des femmes vivant avec le VIH et de leur famille et améliore l’autonomie de ces femmes en renforçant leur capacité de subsistance. L’organisation a mis en place 19 Post Test Clubs.
Coalition mondiale des jeunes contre le sida (GYCA) Egypte. Ce réseau de jeunes militants s’emploie à sensibiliser les communautés sur les questions de santé, notamment sur les sujets tabous comme la santé et les droits sexuels et reproductifs. Il plaide également en faveur d’une approche respectueuse des droits de l’homme pour toutes les interventions relatives au VIH/sida, avec notamment des programmes d’information, de distribution de préservatifs et d’échange de seringues pour les jeunes. Le réseau mène également une action auprès de femmes issues des communautés à faible revenu.
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Le soutien bipartite symbolise la responsabilité partagée et la solidarité collective pour vaincre le sida
24 juillet 2012 24 juillet 2012Le Congrès des États-Unis accueille une réunion d’information sur le thème « Ensemble nous vaincrons le sida » à laquelle participent des membres du congrès issus des deux principaux partis politiques américains et d’autres leaders afin de discuter des moyens d’investir de façon intelligente dans la riposte au sida et d’explorer les opportunités à venir.

Intervention du sénateur américain Patrick Leahy (Démocrate, Vermont) lors du petit-déjeuner de travail du Congrès dans la salle du Caucus Kennedy du bâtiment Russell du Sénat à Washington, D.C., le 24 juillet. Photo : Bureau du Sénateur Leahy
WASHINGTON DC/GENEVE, 24 juillet 2012—Les sénateurs Patrick Leahy et Lindsey Graham, respectivement Président et membre de haut rang de la Sous-commission des Opérations étrangères et du Département d’État au Sénat, ont organisé aujourd’hui une réunion d’information afin de trouver des moyens de maximiser les nouvelles opportunités de riposte au VIH. Animée par Mme. Gwen Ifil du Washington Week & PBS NewsHour, cette réunion a rassemblé des membres du parti républicain et du parti démocrate ainsi que de grandes figures de la lutte contre le sida qui ont apporté leur point de vue sur la façon d’accélérer la riposte et de la rendre plus intelligente et plus efficace.
« Avec ce soutien bipartite, nous allons retirer toute dimension politique à cette question et renforcer les familles et les communautés », a déclaré le sénateur Leahy.
Se joignant aux sénateurs, deux membres de la Chambre des représentants ont également participé à cette réunion. Il s’agit de Kay Granger et Nita Lowey, respectivement Présidente et membre de haut rang de la Sous-commission des Orientations étrangères et du Département d’État à la Chambre des représentants.
« Nous devons mener des actions parfaitement ciblées, faire preuve d’intelligence et utiliser les ressources de manière aussi efficace que possible », a déclaré K. Granger.
En 2011, les États-Unis ont engagé plus de 4,5 milliards de dollars dans la riposte au VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Le montant total nécessaire d’ici 2015 est estimé à environ 22-24 milliards de dollars. Si les investissements restent à leur niveau actuel, il manquera donc près de 7 milliards.
« Ce que l’Amérique a fait pour elle-même l’a rendue plus forte, ce qu’elle a fait pour les autres pays l’a grandie », a déclaré Sir Elton John, dans son rôle de philanthrope et de défenseur de la cause humanitaire. « Le soutien que vous avez apporté au PEPFAR a sauvé des millions de vies, alors s’il vous plaît ne levez pas le pied de l’accélérateur ! »
Sir Elton John et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, ont contribué à l’organisation de cette réunion et y ont accueilli Son Excellence M. Kgalema Petrus Motlanthe, Vice-Président de la République d’Afrique du Sud et d’autres anciens chefs d’État africains.
« En Afrique du Sud, nous nous sommes engagés à atteindre l’objectif zéro », a déclaré M. Motlanthe. « Nous avons renforcé les services, avec comme objectif de fournir conseils et tests VIH à 12 millions de personnes. Nous avons réussi jusqu’à maintenant à tester 20 millions de personnes en ce qui concerne le VIH et d’autres problèmes de santé comme le diabète et l’hypertension artérielle de façon à pouvoir orienter et soutenir ces personnes. »
Bon nombre de pays à revenu faible ou intermédiaire renforcent leurs investissements au niveau national pour combler l’écart. L’Afrique du Sud, qui finance plus de 80 % de sa riposte au sida sur ses propres ressources, a engagé près de 2 milliards de dollars en 2011.
Évoquant le rôle des organisations confessionnelles et du secteur privé, Rick Warren, Pasteur de l’église évangélique américaine Saddleback Church, et John Megrue, président du Conseil des chefs d’entreprises pour une « Génération née sans le VIH », ont indiqué que ces deux secteurs clés allaient accentuer leur soutien.
Florence Ngobeni-Allen, Ambassadrice de l’Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation, a remercié le gouvernement des États-Unis et celui d’Afrique du Sud, indiquant au public de plus de 200 invités qu’elle avait bénéficié de ce soutien coordonné. « J’ai vécu cela et pourtant je suis bien là aujourd’hui debout devant vous ! » Mme Ngobeni a découvert sa séropositivité il y a 16 ans, après avoir perdu son enfant à cause du VIH. Aujourd’hui, mère de deux garçons séronégatifs, elle a exhorté le groupe à poursuivre son travail. « Sans votre implication et votre leadership, les services salvateurs dont j’ai personnellement bénéficié et que j’ai eu l’opportunité de partager avec d’autres femmes comme moi, ne seraient pas disponibles, ni ici ni dans mon pays l’Afrique du Sud », a-t-elle déclaré.
« Comme nous l’avons vu aujourd’hui, le VIH a une dimension unique par la passion à laquelle il renvoie et la façon dont il mobilise les gens autour d’un objectif commun : vaincre l’épidémie », a déclaré M. Sidibé. « Nous devons prendre appui sur cette dynamique et cette énergie pour continuer à aller de l’avant. »
La réunion s’est tenue à Washington où se déroule actuellement la 19ème Conférence internationale sur le sida. C’est la première fois que cet événement a lieu aux États-Unis en plus de 20 ans d’existence.
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Une décennie de progrès et un financement durable de la recherche pour la prévention du VIH ouvrent la voie à l'élimination du sida
22 juillet 2012 22 juillet 2012Le rapport diffusé à la conférence SIDA 2012 appelle à un financement durable de la recherche pour la prévention du VIH afin d'atteindre notre objectif commun de zéro nouvelle infection au VIH
Washington DC (23 juillet 2012) – Une décennie d'investissement sans précédent dans la recherche pour la prévention du VIH a permis d'accomplir des progrès scientifiques majeurs en matière de vaccins, de microbicides, de circoncision masculine médicalisée et volontaire, de traitement préventif et de prophylaxie pré-exposition (PPrE), mais un financement durable sera nécessaire pour capitaliser ces avancées et délivrer de nouvelles options pouvant mettre fin à la pandémie de sida, selon un nouveau rapport diffusé aujourd'hui à l'occasion de la XIXe Conférence internationale sur le sida à Washington, DC.
Le nouveau rapport, intitulé Investing to End the AIDS Epidemic: A New Era for HIV Prevention Research & Development (Investissement dans l'élimination de l'épidémie de sida : une nouvelle ère pour la recherche et le développement sur la prévention), suit les investissements dans la recherche pour la prévention en 2011 et examine une décennie de croissance considérable des financements, malgré des projets parfois incertains pour quelques options de prévention du VIH. Mais les auteurs notent que la capitalisation sur les avancées récentes dans le domaine et la garantie du développement des produits de nouvelle génération exigeront des investissements durables et flexibles de la part d'une série de donateurs dans les années à venir.
Le huitième rapport annuel du Groupe de travail sur le suivi des ressources pour les vaccins contre le VIH et les microbicides indique que les contributeurs ont investi à hauteur de 1,24 milliards de dollars dans la recherche et le développement (R&D) pour les six options de prévention clés suivantes : vaccins anti-VIH préventifs, microbicides, PPrE à l'aide d'antirétroviraux, traitement préventif, prévention de la transmission verticale et recherche d'opérations dans le domaine de la circoncision masculine médicalisée. Cet investissement a légèrement baissé par rapport aux 1,27 milliards de dollars investis en 2010 dans ces six secteurs de recherche. Les investissements dans la R&D sur les vaccins et les microbicides ont baissé en 2011, même si les diminutions pour la R&D sur les microbicides étaient imputables aux cycles de versement des financements et ne représentaient pas de déclins par rapport aux investissements passés.
« L'instant est critique. Nous avons 8 millions de personnes sous traitement antirétroviral et nous observons des réductions des nouvelles infections au VIH, y compris dans les communautés les plus vulnérables. Mais ceci n'est pas suffisant pour penser que le VIH est une maladie que l'on peut prendre en charge avec quelques comprimés. Le VIH doit être éliminé et les manques de financement ne doivent pas devenir un obstacle nous empêchant d'atteindre nos objectifs », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
« Les progrès récents en matière de développement d'un vaccin anti-VIH préventif a renforcé l'optimisme dans le domaine de la vaccination du sida. Des chercheurs du monde entier tentent à présent de se baser sur ces avancées pour développer de potentiels vaccins de nouvelle génération et sont en passe d'inclure les plus prometteurs d'entre eux dans un programme clinique d'efficacité de grande envergure », a déclaré Margaret McGlynn, présidente et directrice générale d'IAVI. « Je suis plus que jamais certaine que le développement d'un vaccin anti-VIH préventif est à portée de main. Cependant, pour tirer profit des avancées récentes, il est indispensable de maintenir l'engagement et le soutien financiers pour la R&D du vaccin anti-VIH ».
Ces deux dernières années, à compter des résultats de l'essai décisif sur les microbicides, CAPRISA 004, annoncés à l'occasion de la dernière Conférence internationale sur le sida, nous avons observé des avancées considérables dans le domaine de la prévention par antirétroviraux, notamment avec l'approbation par la FDA la semaine dernière de TDF/FTC (Truvada) sous forme de PPrE journalière par voie orale, comme nouvelle option de prévention, et l'étude sur le traitement préventif, HPTN 052, qui a prouvé que le traitement précoce des personnes séropositives au VIH pouvait également protéger leurs partenaires séronégatifs.
Les analyses réalisées l'année passée ont révélé des informations capitales sur la mesure dans laquelle l'étude sur les vaccins anti-VIH RV144 offrait une protection contre le VIH. En outre, les progrès récents en matière d'identification et de caractérisation d'anticorps neutralisant largement le VIH mettent en lumière de puissants nouveaux vaccins potentiels.
Pour ce qui est des microbicides, des essais cliniques de phase III sont en cours et pourraient fournir les résultats nécessaires pour autoriser et commercialiser les produits, notamment le gel de ténofovir 1 % et les anneaux vaginaux qui pourraient offrir aux femmes une protection d'un mois, de deux mois ou plus — et pourraient également combiner un médicament antirétroviral et une hormone contraceptive pour offrir une double protection. D'autres essais sur la PPrE examinent différents médicaments et une administration moins fréquente que tous les jours qui pourrait renforcer l'observance des patients au traitement.
Les résultats favorables récents soulignent l'importance de se préparer au succès et de capitaliser sur les domaines de progrès et de promesse. Le domaine de la prévention a toujours besoin de structures de financement capables de s'adapter rapidement et suffisamment généreuses pour permettre une expansion rapide en cas de résultats favorables.
En effet, le domaine de la recherche sur la prévention du VIH est confronté à une ère nouvelle et exaltante avec la disponibilité de nombreuses options de prévention du VIH, comme les préservatifs féminins, la circoncision masculine médicalisée et volontaire, le traitement préventif par antirétroviraux et la PPrE. Le rapport note qu'un financement supplémentaire sera nécessaire pour déployer l'ensemble des options disponibles, ce qui représente une opportunité d'investissement pour les pays lourdement affectés par le VIH, en particulier les économies émergentes.
Alors que l'urgence d'éliminer le sida est transmise cette semaine par les décideurs politiques, les chercheurs, les contributeurs et les militants réunis Washington, DC, et alors que nous travaillons ensemble pour concevoir une riposte au sida, le groupe de travail fait remarquer que la recherche pour le développement et le déploiement de nouvelles options de prévention sont indispensables au succès et doivent faire l'objet d'un financement adapté.
« Pour la première fois, l'élimination de l'épidémie de sida est à portée de main », a déclaré Mitchell Warren, directeur exécutif de l'AVAC. « Les nouvelles options en matière de prévention, à savoir la circoncision masculine médicalisée et volontaire, la PPrE, le traitement préventif, les microbicides et, par la suite, les vaccins, joueront un rôle essentiel dans la réduction du cycle des nouvelles infections. Ces dix dernières années ont été le théâtre d'investissements accrus dans la R&D sur la prévention du VIH et a permis d'obtenir un succès sans précédent. Grâce à un financement durable et flexible, l'avenir de la recherche sur la prévention du VIH est d'autant plus prometteur. »
Ce rapport est disponible en ligne à l'adresse suivante : www.hivresourcetracking.org.
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Plus de 80 pays ont augmenté d'au moins 50 % leurs investissements nationaux en faveur de la lutte contre le sida entre 2006 et 2011
19 juillet 2012 19 juillet 2012Contact
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Plus de 6 millions de personnes reçoivent maintenant un traitement contre le VIH en Afrique subsaharienne
06 juillet 2012 06 juillet 2012Multiplication par plus de 100 de l’accès au traitement du VIH en moins de dix ans. Examen, par l’Union africaine, d’une feuille de route pour élargir l’accès aux médicaments et garantir des financements pérennes.
GENÈVE, 6 juillet 2012 – Pour la deuxième année d’affilée, le nombre d’habitants d’Afrique subsaharienne recevant un traitement antirétroviral a augmenté de 1,1 million, ce qui porte leur nombre total à 6,2 millions pour la région en 2011. En moins d’une décennie, l’accès au traitement du VIH a été multiplié par plus de 100 en Afrique subsaharienne.
« Je suis impressionné par les progrès accomplis par l’Afrique dans la riposte au sida, mais il reste beaucoup à faire » a déclaré le Dr Thomas Yayi Boni, Président de l’Union africaine et Président du Bénin. « En qualité de Président de l’Union africaine, je travaille en étroite collaboration avec les dirigeants africains et les partenaires pour que les Africains s’approprient les ripostes et pérennisent celles-ci ».
À la fin 2011, on estimait que 56 % des personnes admissibles au traitement vivant en Afrique subsaharienne avaient accès à celui-ci. Cela correspond à une augmentation de 19 % de la couverture du traitement dans la région, et ce, pour la seule période 2010-11.
« Il y a dix ans, nous n’aurions jamais pu imaginer dispenser le traitement antirétroviral à autant d’Africains » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Même en période de conjoncture économique incertaine, les dirigeants africains ont montré leur leadership en augmentant les investissements nationaux alloués à la riposte au VIH et en élargissant l’accès au traitement pour les personnes vivant avec le virus ».
D’après nos estimations provisoires tirées des rapports de pays, c’est en Afrique du Sud, au Zimbabwe et au Kenya que les progrès les plus spectaculaires ont été enregistrés. En 2011, au moins 300 000 Sud-Africains de plus ont été mis sous traitement, et les chiffres sont de 100 000 pour le Kenya et 150 000 pour le Zimbabwe. La couverture du traitement a déjà atteint des niveaux élevés dans de nombreux autres pays, dont le Botswana, la Namibie et le Swaziland.
L’élargissement de l’accès au traitement en Afrique subsaharienne est en partie attribuable à une chute importante du coût des régimes de traitement du VIH. En 2000, le coût annuel d’un traitement de première intention du VIH s’élevait à environ 10 000 USD par personne, aujourd’hui, c’est moins de 100 USD.
Le traitement à l’ordre du jour du Sommet de l’Union africaine
L’accès aux médicaments sera l’un des principaux thèmes traités lors du 19ème Sommet de l’Union africaine (UA) les 15 et 16 juillet. Les Chefs d’État et de Gouvernement qui assisteront à ce sommet discuteront d’une nouvelle feuille de route pour accélérer les riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme d’ici à 2015.
La feuille de route s’attaque, entre autres problèmes, à la dépendance du continent vis-à-vis des sources externes d’approvisionnement en médicaments vitaux. Actuellement, plus de 80 % des médicaments du VIH distribués en Afrique sont importés et une très large majorité d’entre eux – qui permettent de maintenir les Africains en vie – est payée par l’aide financière extérieure.
« La dépendance de l’Afrique vis-à-vis de l’aide extérieure fragilise la riposte au sida » a indiqué le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Les dirigeants du continent africain sont prêts à transcender le modèle obsolète donateur-bénéficiaire et à adopter un nouveau pacte pour une responsabilité partagée et une solidarité mondiale ».

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Le président de l’agence de presse chinoise Xinhua reçoit le prix de l’ONUSIDA récompensant les leaders et les innovateurs
26 juin 2012 26 juin 2012
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a remis le prix « Leaders and Innovators Award » de l'ONUSIDA à M. Li Congjun, président de l’agence de presse chinoise Xinhua, en hommage à son rôle mobilisateur dans le cadre de la riposte au sida. Photo : ONUSIDA
BEIJING, 26 juin 2012—Aujourd’hui, M. Li Congjun, le président de l’agence de presse chinoise Xinhua, s’est vu remettre le prix du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) récompensant les leaders et les innovateurs (le « Leaders and Innovators Award »), en hommage à son rôle mobilisateur dans le cadre de la riposte au sida.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a remis son prix à M. Li lors d’une cérémonie qui s’est tenue au Palais de l’Assemblée du peuple à Beijing (Chine). Le prix met à l’honneur la place essentielle que tiennent le leadership et les innovations pour accélérer les progrès de la riposte au sida.
Avec M. Li à la tête de Xinhua, l’organe d’information fournissant des services à tous les médias de la Chine a mobilisé son département des affaires publiques et mené une campagne médiatique mondiale de sensibilisation au VIH. En amont de la Journée mondiale sida du 1er décembre 2011, le groupe a diffusé des messages d'information des autorités publiques en rapport avec le VIH dans plus de 10 journaux et magazines en Chine. Xinhua a aussi donné la vedette au thème de la Journée – « Objectif : Zéro » – sur écran géant électronique dans le quartier de Times Square à New York.
« Que ce soit par un immense panneau sur une des places les plus fréquentées du monde ou des publications à tirage limité, Xinhua fait connaître le VIH à des millions de personnes », a indiqué M. Sidibé. « Le leadership ambitieux dont fait preuve M. Li permet que le VIH reste au premier plan des préoccupations du public. Nous espérons que Xinhua sera un ambassadeur de la riposte au sida. »
« Ce prix est un grand honneur non seulement pour moi mais aussi pour l’agence Xinhua et même pour l’ensemble des médias chinois », a déclaré M. Li. « Encouragée par un tel hommage et une telle reconnaissance de la part de l’ONUSIDA, Xinhua renforcera sa coopération avec le Programme commun dans le cadre des efforts qu’elle déploie pour assumer la responsabilité sociale qui lui incombe en tant qu’organe de presse international. »
Xinhua, qui compte plus de 30 bureaux dans le pays et près de 170 à l’étranger, est la plus grande agence de presse du monde. Plus de 40 de ses bureaux d’information se trouvent en Afrique. En septembre dernier, l’ONUSIDA et Xinhua ont signé un mémorandum d’accord de deux ans relatif à la coopération stratégique. C’est dans le cadre de ce nouveau partenariat que la campagne médiatique mondiale a été lancée.
Pour façonner l’avenir de la riposte, l’ONUSIDA a besoin de la Chine comme partenaire stratégique. Le pays a investi des sommes importantes en Afrique, qui ne pourra se passer de sa coopération pour tenir les engagements importants qu’elle a pris en matière de sida d’ici à 2015. Le Forum sur la coopération sino-africaine, qui se tiendra le mois prochain, est l’occasion, pour les deux partenaires, d’approfondir leurs échanges sur la coopération dans les domaines de la santé et du VIH.
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L’ONUSIDA et ONU Femmes s’unissent contre le sida
05 juin 2012 05 juin 2012La dernière-née des organisations des Nations Unies rejoint l’ONUSIDA afin d’élargir l’accès des femmes et des filles aux services en matière de VIH.
Genève, le 5 juin 2012—L’entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes) est la onzième organisation des Nations Unies qui rejoint le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) en tant qu’organisme coparrainant.
L’engagement officiel d’ONU Femmes en tant que coparrainant de l’ONUSIDA, approuvé aujourd’hui lors de la réunion du Conseil de coordination du programme de l’ONUSIDA, renforcera les actions de la famille de l’ONUSIDA sur l’égalité des sexes dans le contexte du VIH et améliorera la collaboration avec les gouvernements, les partenaires internationaux, les organisations de femmes et le mouvement pour les droits des femmes.
« ONU Femmes est fière de rejoindre l’ONUSIDA. Nous sommes convaincus que la seule stratégie réellement efficace face au VIH passe par l’autonomisation des femmes et la garantie de leurs droits, de sorte qu’elles puissent se protéger de l’infection, surmonter la stigmatisation et bénéficier d’un meilleur accès au traitement et aux soins », a commenté Michelle Bachelet, la Directrice exécutive d’ONU Femmes. « Nous avons hâte d’intensifier nos efforts en partenariat avec la famille de l’ONUSIDA pour combattre l’épidémie ».
L’égalité des sexes ainsi que le respect des droits et de la santé sexuelle et reproductive des femmes, en particulier de celles vivant avec le VIH, sont essentiels à une riposte efficace au VIH. La persistance des inégalités entre les sexes et des violations des droits des femmes continuent d’accentuer la vulnérabilité des femmes et des filles au virus et de les empêcher d’accéder aux services en matière de VIH. En 2010, quelque 17 millions de femmes vivaient avec le VIH qui reste la première cause de mortalité dans la population féminine en âge de procréer.
« Je pense que nous devons et pouvons faire beaucoup mieux pour les femmes et les filles. Les solutions durables permettant aux femmes de se protéger du VIH, de la violence et de la pauvreté restent encore trop peu nombreuses », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Le partenariat avec ONU Femmes consolidera nos efforts pour promouvoir l’égalité des sexes et soutenir l’autonomisation des femmes partout dans le monde, à travers la riposte au VIH. »
L’ONUSIDA travaillera en étroite collaboration avec ONU Femmes dans divers domaines, notamment en traitant les corrélations entre le VIH et la violence à l’égard des femmes, en intégrant l’égalité des sexes à la planification nationale du VIH et en utilisant des stratégies qui promeuvent le leadership des femmes vivant avec le VIH et des femmes affectées par ce virus et leur participation à la prise de décisions. L’ONUSIDA et ONU Femmes œuvreront aussi au renforcement des institutions nationales pour leur permettre d’honorer les engagements pris concernant l’égalité des sexes et les droits des femmes dans le contexte du VIH.
« En tant que jeune femme vivant avec le VIH, voir que l’ONUSIDA et ONU Femmes unissent leurs forces contre le sida me réconforte. J’ai constaté pour l’avoir vécu comment des environnements propices et des services basés sur les droits peuvent permettre aux femmes vivant avec le VIH de prendre le contrôle de leur corps et de leur vie », témoigne Helena Nangombe Kandali, une jeune Namibienne. « La participation d’ONU Femmes à l’ONUSIDA en tant que coparrainant marque un progrès en faveur du soutien des femmes du monde entier, en particulier de celles qui vivent avec le VIH. »
Créée en 2010 par l’Assemblée générale des Nations Unies, ONU Femmes est le résultat de la fusion de quatre composantes distinctes du système des Nations Unies dédiées exclusivement à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes, à savoir la Division de la promotion de la femme, l’Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme, le Bureau de la Conseillère spéciale pour la problématique hommes-femmes et le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM).
Contact
ONUSIDA GenèveSophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
ONU FEMMES
Oisika Chakrabarti
tel. +1 646 781 4522
oisika.chakrabarti@unwomen.org
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L’ONUSIDA lance la campagne d’action « Y croire. Le faire. » pour favoriser l’élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015
08 mai 2012 08 mai 2012Genève, le 8 mai 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a lancé aujourd’hui une nouvelle campagne, « Y croire. Le faire. », pour attirer l’attention sur l’objectif mondial visant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et à maintenir les mères vivant avec le VIH en bonne santé, et pour inciter à l’action en faveur de cet objectif.
Chaque année, près de 390 000 enfants contractent le VIH et 42 000 femmes vivant avec le VIH meurent de complications liées à ce virus et à la grossesse.
En 2011, les dirigeants internationaux présents à la Réunion de haut niveau sur le sida de l’Assemblée générale des Nations Unies se sont engagés à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et à maintenir leurs mères en vie. Un nouveau plan mondial ambitieux a été adopté et diverses actions sont en cours.
« Nous avons une occasion formidable de changer le monde », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « L’engagement des dirigeants internationaux nous est acquis mais le temps presse et nous avons besoin de vous pour éviter que 390 000 enfants contractent le virus chaque année et atteindre l’objectif de zéro infection à VIH. »
Les ambassadrices itinérantes de l’ONUSIDA Naomi Watts et Annie Lennox font partie des personnalités qui s’investissent dans la campagne « Y croire. Le faire. ». En outre, l’ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF Whoopi Goldberg s’est jointe à Blair Underwood, Denis O’Hare, Alexandra Wentworth, George Stephanopoulos et Sujean Rim afin d’enregistrer pour la campagne une annonce d’intérêt public véhiculant le message « Je crois que, partout, les enfants peuvent naître sans le VIH — Y croire. Le faire. »
L’ONUSIDA s’est associé à l’artiste Sujean Rim pour créer une série de cartes électroniques célébrant les familles, autour du thème « C’est tous les jours la Fête des Mères ». Par l’intermédiaire de messages d’intérêt public, d’un site Web interactif et des réseaux sociaux, la campagne invite le grand public à s’impliquer dans une action simple, en trois temps :
- S’informer sur l’élimination de l’infection à VIH chez les enfants
- Faire circuler le message sur cette question et sur les moyens d’action de chacun
- Soutenir une mère par l’intermédiaire d’une des grandes organisations qui travaillent avec les familles
La campagne sera présentée d’ici le 11 mai, date de la Fête des Mères aux États-Unis, pendant l’émission de télévision Good Morning America, et le message d’intérêt public de 30 secondes sera diffusé sur CNN International, sur CNN aux États-Unis et via d’autres médias.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur http://www.unaids.org/believeitdoit/
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