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La riposte mondiale au sida continue de progresser : un nombre record de personnes ont accès au traitement et le taux d’incidence du VIH a diminué de près de 25 %
03 juin 2011 03 juin 201130 ans après le début de l’épidémie mondiale de sida, l’ONUSIDA estime à 34 millions [30,9 millions–36,9 millions] le nombre de personnes vivant avec le VIH et à près de 30 millions [25 millions–33 millions] le nombre de personnes décédées de causes liées au sida depuis l’annonce du premier cas le 5 juin 1981.

(De gauche à droite) : Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA ; Christina Rodriguez, co-fondatrice, Smart Youth ; Asha-Rose Migiro, secrétaire générale adjointe à la conférence de presse sur le SIDA 30 ans après : un tournant pour les nations, au siège des Nations Unies, New York le 3 juin 2011.
Photo : UNAIDS/B. Hamilton
NEW YORK/Genève, 3 juin 2011 – On estime à environ 6,6 millions le nombre de personnes sous traitement antirétroviral dans les pays à revenu faible ou intermédiaire à la fin 2010 – c'est-à-dire près de 22 fois plus qu’en 2001 – selon un nouveau rapport intitulé ‘Le sida 30 ans après : un tournant pour les nations‘ (en anglais) publié aujourd’hui par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
1,4 million de personnes (chiffre le plus élevé jamais enregistré sur une année) ont été mises sous antirétroviraux en 2010 – bénéficiant ainsi d’un traitement vital. Selon le rapport, 420 000 enfants au moins recevaient un traitement antirétroviral à la fin 2010 – ce qui représente une augmentation supérieure à 50 % par rapport à 2008 (année pendant laquelle 275 000 enfants étaient sous traitement).
« L’accès au traitement va transformer la riposte au sida dans les dix prochaines années. Nous devons investir pour accélérer l’accès au traitement du VIH et découvrir de nouvelles thérapies » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Le traitement antirétroviral recèle plus que jamais le potentiel pour changer la donne – il empêche non seulement les gens de mourir, mais il stoppe aussi les nouvelles infections à VIH chez les hommes, les femmes et les enfants ».
Sa déclaration fait suite à la publication (le 12 mai 2011) des résultats de l’essai HPTN052 qui ont révélé que si une personne vivant avec le VIH respecte un traitement antirétroviral efficace, le risque qu’elle transmette le virus à son ou sa partenaire sexuel(le) non infecté(e) peut être réduit de 96 %.
« Les pays doivent utiliser le meilleur de ce que la science peut offrir pour stopper les nouvelles infections à VIH et les décès liés au sida » a déclaré Mme Asha-Rose Migiro, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies. « La riposte au sida se situe à un tournant. L’objectif de parvenir à l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH doit devenir une réalité d’ici à 2015 ».
Les efforts de prévention du VIH donnent des résultats
Selon le rapport, le taux d’incidence du VIH a diminué de près de 25 % au niveau mondial entre 2001 et 2009. Il a été réduit de plus de 50 % en Inde et de plus de 35 % en Afrique du Sud ; ces deux pays abritent le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH de leur continent.
Le rapport a révélé qu’au cours de la troisième décennie de l’épidémie, les gens ont commencé à adopter des comportements sexuels à moindre risque, ce qui traduit l’impact des efforts de prévention du VIH et de sensibilisation au virus. Cependant, des carences importantes subsistent. Les jeunes hommes sont plus susceptibles d’être informés au sujet de la prévention du VIH que les jeunes femmes. Des enquêtes démographiques et sanitaires récentes révèlent que l’on estime à 74 % la proportion de jeunes hommes qui savent que les préservatifs sont efficaces pour prévenir l’infection à VIH, contre tout juste 49 % chez les jeunes femmes.
Ces dernières années, des progrès significatifs ont été enregistrés dans la prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants car de plus en plus de femmes enceintes séropositives ont accès à un traitement antirétroviral pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement au sein. Le nombre d’enfants nouvellement infectés par le VIH en 2009 était inférieur de 26 % à ce qu’il était en 2001.
Environ 115 pays à revenu faible ou intermédiaire fournissent des schémas thérapeutiques optimaux aux femmes enceintes vivant avec le VIH, conformes aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé. 31 pays utilisent toujours des schémas thérapeutiques qui ne sont pas jugés optimaux dans bon nombre de leurs programmes. L’ONUSIDA invite instamment tous les pays utilisant ces schémas à réviser leurs directives de traitement et à passer aux schémas optimaux recommandés par l’OMS.
Le sida n’est pas mort – des obstacles significatifs subsistent

D’après les dernières estimations de l’ONUSIDA, 34 millions [30,9 millions–36,9 millions] de personnes vivaient avec le VIH à la fin 2010 et près de 30 millions [25 millions–33 millions] de personnes étaient décédées de causes liées au sida depuis l’annonce du premier cas il y a 30 ans.
Malgré son élargissement, l’accès au traitement antirétroviral demeure très insuffisant. À la fin 2010, 9 millions de personnes admissibles au traitement n’y avaient toujours pas accès. Les enfants ont un accès plus limité au traitement que les adultes – 28 % seulement des enfants admissibles recevaient un traitement antirétroviral en 2009 (contre une couverture de 36 % pour les personnes de tous âges).
Alors que le taux d’incidence du VIH a diminué au niveau mondial, le nombre total de nouvelles infections reste élevé – à 7 000 environ par jour. La réduction mondiale du taux d’incidence du VIH masque des variations entre les régions. D’après le rapport, une diminution supérieure à la moyenne des nouvelles infections a été enregistrée en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est, alors que la région Amérique latine et Caraïbes affichait pour sa part une réduction plus modeste (inférieure à 25 %). Le taux d’incidence du VIH a augmenté en Europe orientale et dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord.
Dans pratiquement tous les pays, la prévalence du VIH parmi les populations exposées à un risque accru d’infection à VIH – les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes qui consomment des drogues injectables, les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, et les transgenres – est plus élevée que parmi les autres groupes de population. L’accès des populations plus exposées au risque d’infection aux services de prévention et de traitement est généralement plus limité du fait de lois répressives et discriminatoires, de la stigmatisation et de la discrimination. En avril 2011, 79 pays, territoires et zones criminalisaient les rapports sexuels entre adultes consentants de même sexe, 116 pays, territoires et zones criminalisaient certains aspects du commerce du sexe et 32 pays étaient dotés de lois autorisant la peine de mort pour des délits liés aux drogues.
Selon le rapport, les inégalités entre les sexes demeurent un obstacle majeur à des ripostes efficaces au VIH. Le virus est la première cause de décès parmi les femmes en âge de procréer et plus d’un quart (26 %) de l’ensemble des nouvelles infections à VIH à travers le monde touchent des jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans.
Les ressources allouées à la riposte au sida diminuent
Selon le rapport, les investissements engagés dans la riposte au VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ont été multipliés par presque 10 entre 2001 et 2009, passant de US$ 1,6 milliard à US$ 15,9 milliards. Cependant, les ressources internationales consacrées à la lutte contre le VIH ont diminué en 2010. Bon nombre de pays à revenu faible sont massivement dépendants des financements externes. Dans 56 pays, les donateurs internationaux apportent 70 % au moins des ressources consacrées à la riposte au VIH.
« Je suis inquiet du fait que les investissements internationaux diminuent à un moment où les résultats positifs de la riposte au sida profitent aux personnes » a déclaré M. Sidibé. « Si nous n’engageons pas des fonds aujourd’hui, les montants qui devront être investis à l’avenir seront plusieurs fois plus élevés ».
Un cadre d’investissement 2011 proposé par l’ONUSIDA et des partenaires estime à US$ 22 milliards au moins les investissements qui seront nécessaires en 2015 – c'est-à-dire US$ 6 milliards de plus que le montant dont nous disposons aujourd’hui. Lorsque ces investissements sont orientés vers un ensemble de programmes prioritaires établis en fonction du type d’épidémie d’un pays, on obtient l’impact le plus fort. Le retour sur investissement d’un tel engagement devrait être de 12 millions de nouvelles infections à VIH évitées et de 7,4 millions de décès liés au sida évités d’ici à 2020. Le nombre de nouvelles infections devrait reculer d’environ 2,6 millions en 2009 à environ 1 million en 2015.
Points de vue sur le sida de 15 leaders mondiaux
Le rapport présente des commentaires de 15 leaders de la riposte mondiale au sida, notamment le Président de l’Afrique du Sud, M. Jacob Zuma, l’ancien Président des États-Unis d’Amérique, M. Bill Clinton, l’ancien Président de Brésil, M. Luiz Inácio Lula da Silva, le Président du Mali, M. Amadou Toumani Touré, et le Président de la Commission de l’Union africaine, M. Jean Ping. Les commentaires couvrent différents domaines tels que le financement de la riposte au sida, la coopération Sud-Sud, le leadership des jeunes, l’émancipation des femmes, les populations clés affectées, la consommation de drogues injectables, les droits humains, la stigmatisation et la discrimination, et l’intégration des systèmes.
Les jeunes conduisent la révolution de la prévention
Le rapport Le sida 30 ans après : un tournant pour les nations inclut également un article sur un événement récent qui a eu lieu à Robben Island, Afrique du Sud, où l’Archevêque Desmond Tutu, Co-président de la Commission de haut niveau de l’ONUSIDA sur la prévention du VIH, a passé le témoin du leadership à une nouvelle génération de jeunes leaders.
D’après le rapport, certains des plus importants succès de la prévention du VIH ont été enregistrés parmi les jeunes. Les données indiquent que les jeunes de nombreux pays durement touchés choisissent de plus en plus de retarder l’âge de leur premier rapport sexuel et d’éviter les comportements sexuels qui les exposent au risque d’infection à VIH.
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Le Life Ball commémore les 30 années d’existence du sida
23 mai 2011 23 mai 2011Cet évènement caritatif met en avant l’épidémie de VIH en Europe de l’Est et en Asie centrale
VIENNE, le 23 mai 2011 - Le 21 mai à la mairie de Vienne, des célébrités et des dirigeants influents de la riposte mondiale au sida ont participé au bal « Life Ball 2011 », le plus grand évènement caritatif annuel sur le sida en Europe. Le bal de cette année a commémoré les 30 années d’existence du sida et s’est concentré sur la progression rapide de l’épidémie du VIH en Europe de l’Est et en Asie centrale.
« Le Life Ball ne vise pas seulement à célébrer la vie, mais également à créer un mouvement social pour arrêter la stigmatisation et la discrimination », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA, lors d’une conférence de presse, le 21 mai. « Gery Keszler et Aids Life apportent une voix et une dynamique en faveur du changement au sein de ce mouvement », a-t-il ajouté.
Lors de la conférence de presse, M. Sidibé était accompagné par Gery Keszler, co-fondateur et président d’Aids Life, une organisation associative qui organise ce bal. Parmi les autres intervenants figuraient la chanteuse Janet Jackson, qui représentait l’AMFAR, les stylistes de mode Dean et Dan Caten de la maison Dsquared2, et l’actrice hollywoodienne Brooke Shields.
Avant la cérémonie d’ouverture du bal, un certain nombre d’invités éminents ont participé au gala de solidarité antisida, un dîner de collecte de fonds co-organisé par l’ONUSIDA et Aids Life, sous le parrainage du Président de la République d’Autriche, Heinz Fischer. Les recettes de cet évènement serviront, en partie, à soutenir les programmes de l’ONUSIDA en Fédération de Russie et en Ukraine.
Au cours des dix dernières années, le nombre de personnes vivant avec le VIH en Europe de l’Est et en Asie centrale a quasiment triplé – pour passer, selon les estimations, de 530 000 en 2000 à 1,4 million en 2009. La Fédération de Russie et l’Ukraine représentent, à elles deux, près de 90 % des nouvelles infections au VIH signalées dans la région. Bien que les épidémies touchant l’Europe de l’Est et l’Asie centrale soient principalement concentrées sur les consommateurs de drogues injectables, les professionnels du sexe et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ces populations n’ont qu’un accès limité aux services anti-VIH.
Lors de la cérémonie d’ouverture du bal, 30 personnalités internationales ont présenté les jalons ayant marqué les 30 ans de l’histoire de l’épidémie. Le directeur exécutif de l’ONUSIDA a mis en relief la création de l’ONUSIDA, en 1996, et la « lueur d’espoir » survenue cette année-là lorsqu’une thérapie antirétrovirale combinée s’est avérée efficace pour garder en vie les personnes séropositives.
L’ancien Président des États-Unis, Bill Clinton, a noté que la réduction sensible des prix des médicaments antirétroviraux, qui a cours depuis 2002, avait fortement augmenté l’accès aux traitements pour des millions de personnes. Il a cependant indiqué que les traitements continuent d’être marqués par une grande disparité : « dix millions de personnes vivant dans les pays pauvres ont toujours besoin d’avoir accès aux médicaments (antirétroviraux). Si l’on veut réduire le taux d’infection et si l’on veut baisser le taux de mortalité, nous devons bien faire notre travail. »
Le Life Ball salue chaque année le travail et le dévouement des pionniers de la riposte au sida par le prix « Cristal d’espoir ». Le prix de cette année, qui s’élevait à 100 000 euros, a été remis à Anya Sarang, la présidente de la Fondation Andrey Rylkov pour la santé et la justice sociale, une organisation non gouvernementale, basée en Fédération de Russie et qui défend les droits de l’homme des consommateurs de drogues.

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Des résultats d’essai sans précédent confirment qu’un traitement anti-VIH empêche la transmission du virus
12 mai 2011 12 mai 2011L’OMS et l’ONUSIDA saluent les résultats de l’essai HPTN 052 qui révèle que la thérapie antirétrovirale est efficace à 96 % dans la réduction de la transmission du VIH chez les couples où l’une des deux personnes est séropositive

Photo: ONUSIDA/P.Virot.
GENÈVE, le 12 mai 2011—Les résultats, annoncés ce jour par les Instituts nationaux de santé des États-Unis, montrent que si la personne séropositive du couple adhère à la posologie du traitement antirétroviral, le risque de transmission du virus à son partenaire sexuel non infecté peut être réduit de 96 %.
« Cette percée scientifique change considérablement la donne et assurera l’avancement de la révolution de la prévention. Elle place le traitement anti-VIH au rang des nouvelles options de prévention prioritaires », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). « Nous devons maintenant nous assurer que les couples ont la possibilité de choisir le Traitement pour la Prévention et qu’ils y ont accès. »
Cet essai, conduit par le Réseau pour les essais de prévention du VIH, a engagé plus de 1 700 couples sérodiscordants (l’une des personnes est séropositive tandis que l’autre est séronégative) originaires d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et des États-Unis d'Amérique.
Seules ont été engagées dans l’essai les personnes vivant avec le VIH, dont le compte de CD4 se situe entre 350 et 550, qui ne sont donc pas encore éligibles pour un traitement personnel selon les dernières directives de l’OMS. La réduction de la transmission du VIH par voie sexuelle a été si importante que l’essai a été arrêté 3-4 ans avant les délais impartis.
« Cette avancée est cruciale car nous savons que la transmission par voie sexuelle représente environ 80 % du total des nouvelles infections », a indiqué le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS. « Les résultats produits par l’essai vont renforcer et étayer les nouvelles orientations que l’OMS publiera en juillet pour aider les personnes vivant avec le VIH à protéger leur partenaire. »
La mise à disposition du Traitement pour la Prévention va non seulement encourager les personnes à effectuer un dépistage sur le VIH, mais également les inciter à révéler leur statut sérologique, à discuter des options de prévention anti-VIH avec leur partenaire et à se rendre dans les services centraux anti-VIH. En outre, cette mise à disposition va fortement contribuer à réduire les stigmatisations et les discriminations qui entourent le VIH.
« Les personnes vivant avec le VIH peuvent maintenant, avec dignité et confiance, prendre des dispositions supplémentaires pour protéger du VIH ceux qui leur sont chers », a déclaré M. Sidibé.
Selon les estimations actuelles, seule la moitié des 33 millions de personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique. L’augmentation du recours au dépistage anti-VIH exercerait un impact important sur la riposte au sida, en particulier s’il s’accompagnait d’un accroissement du nombre des personnes ayant accès aux traitements par suite de cette découverte scientifique.
L’ONUSIDA et l'OMS recommandent aux couples de prendre une décision, éclairée par des données probantes, sur la meilleure combinaison d’options de prévention anti-VIH possible. L’ONUSIDA demande instamment à ce que le Traitement pour la Prévention soit l’une des options proposées aux couples. Les nouvelles orientations de l’OMS, qui seront publiées en juillet, aideront les pays à concrétiser cette nouvelle option de prévention anti-VIH auprès des personnes qui la choisiront. Ces orientations incluront des recommandations spécifiques sur l’élargissement de l’accès aux dépistages et au conseil anti-VIH, et l’utilisation de thérapies antirétrovirales parmi les couples sérodiscordants.
Il n’existe pas une seule et unique méthode médicale pour se protéger assurément contre le VIH. Le Traitement pour la Prévention doit être utilisé en combinaison avec d’autres options de prévention anti-VIH. Ces options peuvent inclure l'utilisation correcte et systématique des préservatifs masculin et féminin, le report de la première relation sexuelle, la réduction du nombre des partenaires, la circoncision masculine et l'évitement de relations sexuelles avec pénétration. L’importance que revêtent les résultats de l’essai assure le bon positionnement du Traitement pour la Prévention parmi l’ensemble complet des mesures de prévention anti-VIH.
Afin d’élargir l’accès à cette option de Traitement pour la Prévention, l’initiative du traitement 2.0 doit être rapidement mise en œuvre pour innover, simplifier, réduire les coûts et mobiliser les communautés en faveur de l’intensification des dépistages, du conseil et des traitements anti-VIH.
L’ONUSIDA organisera une réunion de partenaires pour discuter plus avant de cette nouvelle possibilité et de ses implications pour la riposte au sida. Cette initiative prend appui sur une série de consultations d’experts qui ont été organisées par l’OMS et l'ONUSIDA sur le Traitement pour la Prévention au cours de ces deux dernières années.
L’ONUSIDA et l'OMS travailleront avec les pays et les partenaires pour inscrire le Traitement pour la Prévention dans la riposte au VIH et s'assurer qu'il est accessible aux personnes qui souhaitent l'utiliser au plus vite.
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L’archevêque Desmond Tutu transmet le témoin à une nouvelle génération de leaders pour la riposte au sida
04 mai 2011 04 mai 2011Des engagements sont pris en faveur de la transformation de la riposte au VIH lors d’un évènement historique à Robben Island

De gauche à droite: l'archevêque Desmond Tutu, Michel Sidibé, le Directeur exécutif d'ONUSIDA, Le docteur Aaron Motsoaledi, ministre de la Santé de l’Afrique du Sud.
Crédit: ONUSIDA AFP Photo/G. Guercia
Robben Island / Genève, le 4 mai 2011—L’archevêque Desmond Tutu a symboliquement transmis le témoin à une nouvelle génération de jeune leaders engagés contre le sida. La transmission du témoin a eu lieu lors d’un évènement visant à inspirer la transformation de la riposte au sida, sur l’île de Robben Island, en Afrique du Sud, à l’initiative du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
Cet évènement a réuni des dirigeants internationaux réputés de la Commission de haut niveau de l’ONUSIDA sur la prévention du VIH, et un groupe de jeunes leaders. Ces derniers leur ont présenté une « déclaration » exposant la vision du mouvement des jeunes sur le VIH. La Commission sur la prévention du VIH a été mise en place par l’ONUSIDA en 2010 en vue d’influencer et de guider l’action sociale et politique visant à mobiliser les soutiens en faveur des programmes de prévention sur le VIH.
« L’évènement d’aujourd’hui nous invite à unir nos esprits et nos cœurs pour renouveler le leadership et les engagements pris à l’égard de la prévention du VIH », a déclaré l’archevêque Desmond Tutu, coprésident de la Commission sur le VIH et militant antisida de longue date. « L’heure est aux actions audacieuses et droites. Nous attendons des dirigeants de la prochaine génération qu’ils suscitent des changements positifs dans les comportements et les actions ».
Les jeunes représentants se sont récemment réunis au Mali, lors d’un sommet des jeunes leaders du monde sur le VIH, pour étudier les moyens novateurs de renforcer les liens entre la jeunesse et les mouvements antisida, notamment par le biais des nouveaux canaux médiatiques.
« Les jeunes ont le pouvoir de changer l’avenir et de transformer la riposte au sida », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Ce mouvement collectif de jeunes, mobilisé autour de la prévention du VIH et utilisateur des nouvelles technologies et des formations par les pairs pour l’échange d’information, va faire cesser les nouvelles infections. »
L’archevêque Desmond Tutu a appelé les jeunes participants à s’engager en faveur de l’émergence d’une nouvelle génération de leaders pour la riposte au sida. Il a également invité les membres de la Commission sur la prévention du VIH à les inspirer et à les conseiller dans leur rôle de leadership.
Les commissaires se sont pour leur part engagés à faire progresser la transformation de la riposte au sida dans leurs secteurs respectifs. Le commissaire Earvin « Magic » Johnson a ainsi annoncé, dans un message vidéo, que sa fondation sera un partenaire fondateur d’un programme international de bourses pour les jeunes. Elena Pinchuk, de la Fondation antisida, a signalé qu’un concours international sera lancé à l’attention des jeunes innovateurs pour l'élaboration de campagnes sur les réseaux sociaux. Le Centre mondial pour l’innovation dans la santé mobile et Cell Life se sont engagés à travailler conjointement avec l’ONUSIDA et les fournisseurs de services mobiles pour promouvoir, dans cinq pays au moins, la prévention du VIH et le dialogue sur les changements comportementaux par le biais du téléphone mobile.
Cet évènement s’est tenu sur l’île de Robben Island, au large de Cape Town, en Afrique du Sud, là où l’ancien président Nelson Mandela a été autrefois incarcéré. Ce lieu, qui est considéré comme témoignant de l’esprit humain, symbolise le pouvoir du changement.
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Le Secrétaire général des Nations Unies expose de nouvelles recommandations pour atteindre les objectifs de la riposte au sida pour 2015
31 mars 2011 31 mars 2011Avant la Réunion de haut niveau de juin, un rapport d’activité présente une vue d’ensemble des efforts nécessaires pour aider les pays à réaliser l’accès universel aux services de prise en charge du VIH et à parvenir à un résultat de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida.

Présentation du Rapport du Secrétaire général. Nairobi, Kenya.
Photo : ONUSIDA/AFP – S. Maina
NAIROBI, 31 mars 2011 – Trente ans après le début de l’épidémie, les investissements engagés pour riposter au sida donnent des résultats, selon un nouveau rapport publié aujourd’hui par M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies. Intitulé Unir pour l’accès universel : vers zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida (en anglais), le rapport souligne le fait que le taux de nouvelles infections à VIH diminue au niveau mondial, que l’accès au traitement s’élargit et que le monde a beaucoup progressé au niveau de la réduction de la transmission mère-enfant du VIH.
Entre 2001 et 2009, le taux de nouvelles infections à VIH a été réduit d’au moins 25 % dans 33 pays – dont 22 pays d’Afrique subsaharienne. À la fin 2010, plus de 6 millions de personnes étaient sous traitement antirétroviral dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. En outre et pour la première fois en 2009, le taux de couverture des services de prévention de la transmission mère-enfant du VIH a été supérieur à 50 % au niveau mondial.
Cependant, malgré les récents résultats, le rapport souligne que les gains restent fragiles. Pour toute personne mise sous traitement antirétroviral, on dénombre deux nouvelles infections à VIH. Chaque jour, 7 000 personnes sont nouvellement infectées, dont 1 000 enfants. La faiblesse des infrastructures nationales, les insuffisances de financement et la discrimination à l’encontre des populations vulnérables figurent parmi les facteurs qui continuent de faire obstacle à l’accès aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en matière de VIH.
Le rapport du Secrétaire général – qui s’appuie sur les données transmises par 182 pays – propose cinq recommandations clés que les leaders mondiaux étudieront lors de la Réunion de haut niveau sur le sida de l’Assemblée générale des Nations Unies qui se tiendra du 8 au 10 juin 2011.
« Les leaders mondiaux disposent d’une opportunité unique en cette période critique pour évaluer les résultats et les carences de la riposte mondiale au sida » a déclaré M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, lors d’une réunion de presse dans la capitale kenyane. « Nous devons prendre des décisions audacieuses qui transformeront radicalement la riposte au sida et nous aideront à avancer vers une génération sans VIH ».

M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, et M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, avec Mme Rebecca Auma Awiti, mère de trois enfants et coordonnatrice sur le terrain auprès de l’organisation non gouvernementale Women Fighting AIDS in Kenya, qui a présenté son témoignage lors de la conférence de presse.
Photo : ONUSIDA/AFP – S. Maina
« Trente ans après le début de l’épidémie, nous n’avons d’autre choix que celui de redynamiser la riposte aujourd’hui si nous voulons réussir demain » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, qui a rejoint M. Ban pour la présentation du rapport. « Les progrès enregistrés au niveau de la prévention du VIH et du traitement antirétroviral sont significatifs, mais nous devons en faire davantage pour empêcher que les personnes ne contractent l’infection – nous avons besoin, aujourd’hui plus que jamais, d’une révolution de la prévention du VIH ».
Mme Rebecca Auma Awiti, mère séropositive au VIH et coordonnatrice sur le terrain auprès de l’organisation non gouvernementale Women Fighting AIDS in Kenya (WOFAK), a présenté son témoignage lors de la conférence de presse. « Grâce au mouvement en faveur de l’accès universel, mes trois enfants sont nés sans être porteurs du VIH et je peux les voir grandir parce que j’ai eu accès au traitement » a-t-elle indiqué.
Mobiliser pour renforcer l’impact
Le rapport présente cinq recommandations du Secrétaire général des Nations Unies pour renforcer la riposte au sida :
- Mobiliser l’énergie des jeunes au profit d’une révolution de la prévention du VIH
- Redynamiser l’élan pour réaliser l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH d’ici à 2015
- Travailler avec les pays pour que les programmes de lutte contre le VIH offrent un meilleur rapport coût-efficacité et soient plus efficients et pérennes
- Promouvoir la santé, les droits de la personne et la dignité des femmes et des filles, et
- S’assurer que la responsabilisation mutuelle au sein de la riposte au sida permette de transformer les engagements en actions.
Le Secrétaire général invite toutes les parties prenantes à soutenir les recommandations du rapport et à les mettre en œuvre pour travailler à la réalisation des six objectifs mondiaux :
- Réduire de 50 % la transmission sexuelle du VIH – y compris parmi les populations clés, telles que les jeunes, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et dans le cadre du commerce du sexe, et prévenir toutes les nouvelles infections à VIH liées à la consommation de drogues injectables
- Éliminer la transmission mère-enfant du VIH
- Réduire de 50 % les décès liés à la tuberculose des personnes vivant avec le VIH
- Garantir un traitement contre le VIH à 13 millions de personnes
- Réduire de 50 % le nombre de pays appliquant des restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence liées au VIH, et
- Garantir un accès égal à l’éducation aux enfants rendus orphelins ou vulnérables par le sida.
Les financements internationaux alloués au soutien de la lutte contre le VIH ayant diminué pour la première fois en 2009, le rapport encourage les pays à donner la priorité au financement des programmes de riposte contre le virus, y compris dans les pays à revenu faible ou intermédiaire qui ont les moyens de couvrir leurs propres charges dans ce domaine. Il souligne également à quel point il est important que la responsabilité et la responsabilisation soient partagées pour garantir à la riposte au sida des ressources suffisantes dans les prochaines années.
Le rapport et des informations complémentaires sur la Réunion de haut niveau sur le sida sont disponibles en ligne à l’adresse : unaids.org/fr/aboutunaids/unitednationsdeclarationsandgoals/2011highlevelmeetingonaids/
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Liens externes
Liens externes
- Women Fighting AIDS in Kenya (WOFAK) (en anglais)
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Le président Kagamé prendra pleinement part à la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le sida
24 mars 2011 24 mars 2011Le président rwandais unira ses efforts à ceux d’autres dirigeants pour façonner l’avenir du programme en matière de lutte contre le sida et de développement
Genève, 24 mars 2011—En partenariat avec l’ONUSIDA, le président du Rwanda, Paul Kagamé, conduira une réunion de chefs d’État sur le VIH et d’autres questions plus générales de développement à la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le sida qui se tiendra en juin.
« Pour obtenir des résultats en matière de santé et de développement à l’échelle mondiale, il convient de déployer des efforts extraordinaires, l’objectif étant de transformer la vie de nos citoyens », a déclaré le président Kagamé. « En tant que leaders, nous devrons nous montrer audacieux dans notre manière d’aborder ces questions fondamentales de notre époque. »
L’annonce a été faite à la suite d’un entretien avec le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, qui était en visite officielle au Rwanda pour faire progresser la collaboration dans le cadre de la riposte au VIH.
« Le président Kagamé est un dirigeant mondial en avance sur son temps et hautement respecté », a affirmé M. Sidibé. « Il a joué un rôle décisif pour inverser le cours de l’épidémie de sida du Rwanda. L’expérience et le leadership qu’il apportera aux débats de la Réunion de haut niveau en juin seront essentiels pour sortir le sida de son isolement et favoriser une plus grande appropriation de la question par les pays. »
Depuis l’arrivée au pouvoir du président Kagamé en 2000, la prévalence du VIH a quasiment diminué de moitié et le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH a reculé de près de 25%.
La réunion des chefs d’État sera principalement axée sur des sujets tels que l’intégration du VIH dans des questions de santé et de développement d’ordre plus général et sur le partage des responsabilités dans la lutte contre l’épidémie. Parmi les annonces importantes figure la définition d’une vision panafricaine de l’appropriation par les pays.
La manifestation spéciale aura lieu durant la Réunion de haut niveau sur le sida qui se tiendra du 8 au 10 juin 2011 et dans le cadre de laquelle des leaders seront rassemblés pour façonner l’avenir du sida, de la santé et du développement.
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ONUSIDA GenèveSophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
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Feature Story
La célèbre artiste et activiste Annie Lennox nommée Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA
02 juin 2010
02 juin 2010 02 juin 2010
Genève, 2 juin 2010 – La célèbre chanteuse compositrice et militante féministe écossaise Annie Lennox a été nommée Ambassadrice itinérante du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). Mme Lennox, dont la carrière commencée il y a de nombreuses années a été récompensée par un prix, est l’une des célébrités du monde de la musique. Elle réitère aujourd’hui son engagement à défendre les femmes et les filles affectées par l’épidémie de VIH.
Nous devons défendre les droits des femmes et des filles et nous opposer au fait qu’elles sont cantonnées à un statut de citoyens de seconde zone, ce qui les expose à un risque accru face au VIH.
Annie Lennox, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA
« Des millions de femmes et de filles doivent affronter un quotidien d’une grande dureté et cela est inacceptable », a déclaré Mme Lennox. « Si nous voulons mettre fin au cycle dévastateur provoqué par l’épidémie de sida, nous devons défendre les droits des femmes et des filles et nous opposer au fait qu’elles sont cantonnées à un statut de citoyens de seconde zone, ce qui les expose à un risque accru face au VIH. » Mme Lennox est une militante et une activiste qui agit pour plusieurs organisations engagées en faveur de la justice sociale. En octobre 2007, elle a lancé une campagne personnelle intitulée « Chanter » (Sing) afin de renforcer la sensibilisation et le soutien en faveur des femmes et des enfants affectés par la pandémie de sida en Afrique australe.
Elle a, par le passé, soutenu l’ONUSIDA en participant au lancement d’un plan d’action sur cinq ans en faveur de la suppression des inégalités entre les sexes et des violations contre les droits de l’homme.
« Comment ne pas être ému par Annie Lennox et par sa voix ? Je suis sûr que la passion qui l’anime et la personnalité qui la caractérise vont accroître la sensibilisation envers les ravages que le VIH provoque parmi les femmes et les filles », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. « Avec l’énergie qui la stimule, elle s’efforcera d’inviter les dirigeants internationaux, nationaux et locaux à combattre les injustices liées à l’inégalité entre les sexes », a-t-il ajouté.
Je suis sûr que la passion qui l’anime et la personnalité qui la caractérise vont accroître la sensibilisation envers les ravages que le VIH provoque parmi les femmes et les filles.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
La forte mortalité des femmes en âge d’avoir des enfants est liée à l’impossibilité pour elles d’avoir accès à des services de santé de qualité en matière de sexualité et de reproduction.
Pour son nouveau rôle en tant qu’Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Mme Lennox sera aux côtés de M. Sidibé à Washington, du 7 au 9 juin, pour participer à la conférence 2010 sur « Les femmes donnent la vie » et à la conférence 2010 de la Coalition mondiale des entreprises. Elle utilisera ces deux tribunes pour plaider en faveur d’un mouvement mondial spécifique aux besoins et à la promotion des femmes et des filles afin de réduire leur exposition au VIH.
La célèbre artiste et activiste Annie Lennox nomm
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Le Secrétaire général des Nations Unies exhorte les pays à suivre l'exemple des Etats-Unis et à lever les restrictions de voyage pour les personnes vivant avec le VIH
31 octobre 2009
31 octobre 2009 31 octobre 2009Genève/New York, 31 octobre 2009 — L'ONUSIDA se réjouit de l'annonce faite par le Président Obama de sa décision sans appel de lever les restrictions à l'entrée sur le territoire américain fondées sur l'état sérologique vis-à-vis du VIH. Cet abandon des restrictions de voyage pour les personnes séropositives met fin à une politique mise en place en 1987. De telles restrictions, fortement contestées par l'ONUSIDA, sont discriminatoires et ne protègent pas la santé publique.
« Je félicite le Président Obama pour sa décision de lever les restrictions à l'entrée sur le territoire des Etats-Unis pour les personnes vivant avec le VIH », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon. « J'exhorte les autres pays imposant de semblables restrictions à prendre les mesures nécessaires afin que celles-ci soient abandonnées au plus vite. »
Le Secrétaire général des Nations Unies a fait de la disparition de stigmatisation et de la discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH une affaire personnelle. Il a pour la première fois appelé à l'abandon de ces restrictions de voyage en 2008, dans son discours à l'Assemblée générale lors de la Réunion de haut niveau sur le sida. « Le fait d'établir une quelconque discrimination à l'encontre de ces personnes, y compris en ce qui concerne leur capacité à voyager d'un pays à l'autre, devrait nous emplir de honte », a déclaré le Secrétaire général en août de l'année dernière, à l'occasion de la Conférence mondiale sur le sida.
A sa demande, plusieurs pays, dont son pays d'origine, la République de Corée, sont actuellement dans les dernières phases d'un abandon complet de ces restrictions. Parmi les autres pays envisageant la levée de ces restrictions figurent la Chine et l'Ukraine. En 2008, le Conseil de l'ONUSIDA a encouragé tous les pays à éliminer les restrictions à l'entrée, au séjour et à la résidence liées au VIH, et à s'assurer que les personnes vivant avec le VIH ne soient plus exclues, détenues ou expulsées sur la base de leur statut sérologique.
« Imposer des restrictions de voyages aux personnes vivant avec le VIH ne se justifie en aucun cas sur le plan de la santé publique. Cela constitue également une violation des droits de l'homme », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Nous espérons que d'autres pays qui continuent à imposer de telles restrictions les abandonneront au plus vite. »
Près de 59 pays imposent différentes formes de restrictions de voyage à l'encontre des personnes vivant avec le VIH. Les Directives internationales concernant le VIH/sida et les droits de l'homme spécifient que toute restriction de la liberté de circulation ou de choix de résidence fondée uniquement sur une séropositivité supposée ou avérée, y compris le dépistage du VIH chez les voyageurs internationaux, est discriminatoire. Les restrictions de voyage n'ont également aucune justification économique. Les personnes vivant avec le VIH peuvent avoir une vie professionnelle longue et productive, un fait qui contredit l'argument économique qui sous-tend certaines restrictions globales ; en effet, il convient de mettre en balance le coût supposé des migrants pour les systèmes de santé et les avantages de leur contribution potentielle.
Le Secrétaire général des Nations Unies exhorte l
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31 juillet 2019

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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA s’entretient avec des délégations des Caraïbes
21 mai 2009
21 mai 2009 21 mai 2009
Mercredi 20 mai, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, s’est entretenu avec une délégation de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) à la 62e Assemblée mondiale de la Santé, au sujet des priorités des Caraïbes concernant la collaboration avec l’ONUSIDA.
Karl Hood, ministre grenadien de la Santé et président du Conseil du développement humain et social de la CARICOM, a ouvert la réunion en saluant le leadership de M. Sidibé en matière d’intensification de la riposte mondiale au VIH, ainsi que le rôle fondamental joué par l’ONUSIDA dans la mise en place et la promotion du développement du Partenariat Pan-Caraïbe contre le VIH/sida (PANCAP).
À la 7e assemblée générale de la CARICOM, en octobre 2008, les participants ont approuvé le Cadre stratégique régional des Caraïbes 2008-2013, axé sur des actions qui permettront aux pays d’atteindre l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui dans le domaine du VIH d’ici à 2010.
Les participants de la réunion ont appelé l’ONUSIDA à structurer et à renforcer encore davantage le soutien qu’il apporte dans la région. Ils lui ont en outre demandé d’axer l’aide nationale sur la pleine mise en œuvre du Cadre stratégique régional fixé.

Des participants de la réunion de l’ONUSIDA et des délégations de la CARICOM, qui s’est tenue en marge de la 62e Assemblée mondiale de la Santé. 20 mai 2009, Genève. Photo: ONUSIDA/P. Virot
Pour répondre à ces appels, M. Sidibé a réitéré l’engagement de l’ONUSIDA de faire part de son expérience et de fournir un appui technique pour contribuer à améliorer les capacités du PANCAP à soutenir ses activités aux niveaux international, national et communautaire.
M. Sidibé a indiqué aux participants qu’il avait conscience de la nécessité de mettre en place un appui technique renforcé dans la région. Il a souligné l’importance d’y établir une unité d’appui technique à cette fin.
Au cours de son intervention, M. Sidibé a insisté sur le fait qu’il était nécessaire de regrouper l’ensemble des organismes des Nations Unies travaillant dans la région au sein d’un seul cadre de résultats en matière d’action. Il a en outre proposé que soit créé un groupe consultatif comprenant des représentants de la CARICOM, qui pourrait conseiller le directeur régional de l’ONUSIDA sur la définition et la coordination des priorités en vue d’une riposte efficace à l’épidémie dans la région.
Tous les participants se sont accordés à dire que la collaboration entre la CARICOM et l’ONUSIDA produisait des résultats encourageants dans le domaine de la riposte au sida, et ils ont renouvelé leur volonté de renforcer encore davantage le partenariat.
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Reportages:
Travailleurs migrants et vulnérabilité au VIH dans les pays d’Asie du Sud et du Sud-Est (18 mai 2009)
La soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé dominée par la grippe A(H1N1) (18 mai 2009)
L'ONU avec nous : lancement du programme sur le VIH dans le lieu de travail du système des Nations Unies dans la région Asie-Pacifique (2 décembre 2008)
Le Secrétaire général des Nations Unies ouvre l’exposition UNPlus (1 décembre 2007) (en anglais)
Le groupe UNPlus rencontre le Secrétaire général des Nations Unies (22 mai 2007)
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Press Release
Pour pallier l’insuffisance de financement de la riposte au sida dans les pays francophones, l’ONUSIDA milite pour une responsabilité partagée
12 juin 2014 18 février 2025Un nouveau rapport souligne les progrès et les insuffisances de la riposte au sida et lance un appel aux pays et aux donateurs pour qu’ils augmentent leurs investissements.

KINSHASA, RDC, 12 octobre 2012 – Selon un nouveau rapport de l’ONUSIDA intitulé « Point de décision de la Francophonie : Stopper les nouvelles infections au VIH et garantir les traitements pour tous », les pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont enregistré des progrès vers la réalisation des objectifs de la Déclaration politique sur le sida des Nations Unies de 2011. Les résultats varient considérablement et, parmi les pays subsahariens de l’OIF, les progrès tardent à venir dans des domaines clés tels que la prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants et l’intensification de la couverture des traitements anti-VIH.
Le Président Abdou Diouf, Secrétaire général de La Francophonie, note : « La fin de l’épidémie mondiale de sida apparaît aujourd’hui comme un objectif atteignable ». Il observe toutefois que « le présent rapport révèle aussi que les fruits du succès actuel ne sont pas équitablement partagés au sein de l’espace francophone, illustration de bon nombre des inégalités fondamentales qui existent à la fois au sein de l'espace francophone et dans le monde dans son ensemble.»
Selon le rapport publié à la veille du 14ème Sommet de La Francophonie de Kinshasa, US$ 2,6 milliards seront nécessaires en 2015 et chaque année ultérieurement pour financer la riposte au sida des pays subsahariens de l’OIF. Sur la base de l’évolution actuelle des investissements, on estime le déficit de financement à US$ 1,5 milliard. Pour le combler, le rapport considère que les donateurs internationaux et les pays devront augmenter leurs contributions de façon significative.

« La communauté internationale doit honorer ses engagements envers l’Afrique francophone et les pays francophones à revenu élevé doivent agir en chefs de file » a déclaré M. Sidibé. « De même, les pays francophones à revenu faible et intermédiaire doivent accroître la part de leurs investissements en fonction de leur croissance économique et de la charge de la maladie ».
Pallier l’insuffisance de financement
Selon le rapport, les pays subsahariens à revenu faible ou intermédiaire de l’OIF ont les moyens d’accroître les ressources domestiques allouées à la riposte au sida en alignant l’augmentation des dépenses de santé sur la croissance économique et en réallouant des ressources investies dans la lutte contre le VIH en fonction de la charge de la maladie dans chaque pays.
Sur la base de ces hypothèses, les pays subsahariens de l’OIF pourraient augmenter d’au moins US$ 120 millions leurs dépenses nationales allouées annuellement à la riposte au sida d’ici à 2015, ce qui correspondrait à une augmentation de 70 % par rapport aux niveaux de financement actuels. Le rapport appelle les partenaires internationaux à combler le déficit restant qui représente environ $ 1,4 milliard, ce qui correspondrait à une progression de 160 % par rapport aux engagements financiers actuels.
Traitement du VIH
On estime à 826 000 le nombre de personnes des pays à revenu faible ou intermédiaire de l’OIF bénéficiant d’un traitement anti-VIH en 2011, contre seulement 26 000 en 2003, selon le rapport. L’élargissement de l’accès aux traitements contre le VIH dans les pays de l’OIF a permis de réduire de près de 30 % les décès liés au sida entre 2004 et 2011.
Malgré des progrès remarquables, on estime à 970 000 le nombre de personnes qui attendent toujours un traitement vital contre le VIH dans les pays de l’OIF – ce qui représente 14 % de l’insuffisance de la couverture mondiale du traitement. En outre, on constate des disparités considérables au niveau de cette couverture : deux pays membres de l’OIF, le Rwanda et le Cambodge, ont atteint des taux de couverture du traitement antirétroviral supérieurs à 80 % alors que dans d’autres pays, ces taux sont inférieurs à 5 %.
Pris dans leur ensemble, les pays francophones d’Afrique sub-saharienne atteignaient en 2011 un taux de couverture du traitement contre le VIH de 43 %, contre 59 % pour les autres pays de la région non membres de l’OIF. Dans les pays subsahariens de La Francophonie, seulement une femme enceinte séropositive au VIH sur cinq a accès à un traitement antirétroviral pour sa propre santé et seulement 15 % des enfants éligibles au traitement en bénéficient.
Prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants
Les programmes de prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants se développent de façon dynamique en Afrique subsaharienne. Parmi les pays membres de l’OIF de la région, on estime à 34 % la diminution du nombre des nouvelles infections à VIH entre 2005 et 2011 – de 73 000 à 48 000.
Malgré les progrès, on évalue à 450 000 le nombre d’enfants qui vivent avec le VIH dans les pays subsahariens membres de l’OIF à revenu faible ou intermédiaire. Le pourcentage des femmes enceintes séropositives ayant reçu des médicaments antirétroviraux pour empêcher la transmission du VIH à leur enfant reste faible dans ces pays, à 36 %, contre 62 % dans les pays de la région non membres de l’OIF.
Une feuille de route pour accélérer les progrès
S’exprimant lors de la conférence de presse d’aujourd’hui, M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a instamment prié les dirigeants des pays francophones d’agir collectivement pour faire progresser la riposte au sida dans les pays membres de l’OIF. « L’heure est venue pour La Francophonie de prendre une décision » a déclaré M. Sidibé. « Si les efforts réalisés à ce jour sont louables, ils ne suffiront pas à nous mener au but final. Nous devons redoubler d’efforts en faveur de la riposte au sida et prendre des mesures déterminantes» a-t-il ajouté.
Pour les 29 pays francophones que compte l’Afrique, la Feuille de route de l’Union africaine sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale a défini les étapes requises pour assurer la gouvernance en matière de santé, le financement et l’accès aux médicaments, l’objectif étant de permettre aux pays de bâtir des ripostes au VIH pérennes. La Feuille de route – lancée sous le leadership du Président Boni Yayi du Bénin – a été adoptée par les chefs d’État et de gouvernement africains en juillet 2012.
En 2011, on estimait à 3,1 millions le nombre de séropositifs au VIH dans les pays subsahariens de l’OIF à revenu faible ou intermédiaire, ce qui représente 10 % du nombre total de personnes vivant avec le virus dans le monde. La prévalence du VIH varie considérablement entre les pays membres d’Afrique subsaharienne – de moins de 0,3 % à 5 % de la population adulte.
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Jeanne Seck
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