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Le Conseil de l’ONUSIDA propose des mesures pour accélérer la riposte mondiale au VIH


GENÈVE, 8 juin 2012—Le Conseil de Coordination du Programme – l’organe directeur du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) – a conclu sa 30ème session le 7 juin en formulant une série de recommandations visant à renforcer la riposte mondiale au sida. Au cours des trois jours de délibérations, le Conseil a reçu des rapports d’activité sur des thèmes liés au travail de l’ONUSIDA et de ses Coparrainants.

Dans son rapport au Conseil, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a souligné les progrès réalisés en direction des objectifs de la Déclaration politique sur le sida de 2011. « Le Plan mondial pour l’élimination des nouvelles infections à VIH parmi les enfants et la réduction des décès maternels liés au sida est sur la bonne voie », a déclaré M. Sidibé. « L’ONUSIDA et ses partenaires poursuivent leur engagement en faveur du pouvoir d’action des femmes et des filles », a-t-il ajouté.

« Je vais être clair : avec votre appui continu, nous mettrons fin aux nouvelles infections à VIH de la mère à l’enfant d’ici à 2015, et nous ferons tout notre possible pour que les femmes affectées par le VIH restent en vie et en bonne santé », a-t-il poursuivi.

Les femmes et les filles

Le Conseil a appelé les États Membres à mettre en œuvre des programmes pour veiller à ce que les ripostes nationales au VIH tiennent compte des besoins spécifiques des femmes et des filles – y compris de celles qui vivent avec ou sont affectées par le VIH – pendant la durée de leur vie.

Les délégués ont accueilli à l’unanimité ONU Femmes en tant que onzième Coparrainant de l’ONUSIDA. Il est prévu que le nouveau partenariat avec ONU Femmes renforce encore le travail de la famille de l’ONUSIDA sur l’égalité des sexes et le VIH, et améliore la collaboration avec les gouvernements, les partenaires internationaux, les organisations féminines et le mouvement en faveur des droits de la femme.

Autres décisions et recommandations clés

Le Conseil a appelé les États Membres à soutenir des ripostes nationales au sida efficaces en intensifiant leurs efforts pour créer des cadres juridiques favorables. Les pays ont été priés d’examiner les lois et les politiques qui affectent de façon préjudiciable une fourniture satisfaisante, efficace et équitable des programmes de prévention, de traitement, de soins et d’appui en rapport avec le VIH aux personnes vivant avec et affectées par le virus.

Reconnaissant le rôle essentiel des organisations de la société civile dans la lutte contre le VIH, le Conseil a demandé à l’ONUSIDA de plaider en faveur du maintien des financements existants accordés à la société civile et du renforcement des mécanismes d’appui à la société civile et de responsabilité dans le cadre de la nouvelle architecture du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Les membres du Conseil ont également prié instamment l’ONUSIDA d’exercer son rôle de rassembleur pour faciliter un appui technique davantage dirigé par les pays et mieux coordonné. Ils ont accepté le rapport financier et les comptes audités de l’exercice biennal compris entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2011.

Un segment thématique axé sur l’association de mesures de prévention du VIH a permis aux délégués d’échanger des informations et des points de vue sur les derniers développements et stratégies pour prévenir la propagation du VIH. Les résultats de la session seront pris en compte dans les discussions lors de la Conférence internationale sur le sida, qui se tiendra à Washington, DC, en juillet 2012.

Des participants et observateurs issus des États Membres des Nations Unies, des organisations internationales, des organisations de la société civile et des organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion du Conseil de Coordination du Programme – présidé par la Pologne, avec l’Inde en tant que vice-président et les États-Unis d’Amérique en tant que rapporteur. Le rapport du Directeur exécutif de l’ONUSIDA au Conseil, ainsi que les décisions, recommandations et conclusions de la réunion figurent sur : unaids.org.  

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L’ONUSIDA salue l’élection de Guy Ryder au poste de directeur général du BIT


Genève, 29 mai 2012—Le Programme Commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) salue l’annonce de l’élection de Guy Ryder au poste de directeur général du BIT. M Ryder prendra ses fonctions en octobre 2012 pour un mandat de cinq ans, en remplacement du directeur général actuel Juan Somavia.

« Le VIH a un énorme impact sur les entreprises, les travailleurs et les lieux de travail, tous secteurs d’activité confondus », déclare Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA. « L’engagement de l’OIT en faveur de la prévention du VIH et de la promotion des droits humains au travail pour les personnes vivant avec le VIH continue de jouer un rôle déterminant dans la riposte au sida. Je suis impatient de travailler en étroite collaboration avec M. Ryder afin de renforcer l’accès aux services VIH sur le lieu de travail et en dehors pour les personnes vivant avec le VIH. »

Dans une très large majorité, les 34 millions de personnes vivant avec le VIH sont âgées de 15 à 49 ans et sont au début de leur vie active. Dans la mesure où deux personnes sur trois vivant avec le VIH vont au travail tous les jours, le lieu de travail est un des endroits les plus efficaces pour lutter contre l’épidémie.

L’OIT est l’organisation coparrainante de l’ONUSIDA en charge de la politique de lutte contre le VIH sur le lieu de travail et de la mobilisation du secteur privé afin de protéger les personnes vivant avec le VIH et d’éliminer la discrimination sur le lieu de travail. L’OIT lance des actions pour prévenir le VIH et assurer l’accès aux services VIH aux travailleurs et à leurs familles affectés par le VIH. Elle protège aussi activement les droits des travailleurs en luttant contre la discrimination et en améliorant la sécurité et la santé au travail.


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L'ONUSIDA demande à la Grèce de protéger les professionnel(le)s du sexe et leurs clients contre le VIH à travers des programmes complets basés sur le volontariat


GENÈVE, 10 mai 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) exprime son inquiétude devant les actions récentes des autorités grecques – arrestation, détention, dépistage obligatoire du VIH, publication des photographies et de l'identité, lancement de poursuites pénales – à l'encontre d'au moins 12 professionnel(le)s du sexe. Il n'existe aucune preuve montrant que les approches répressives visant à réguler le commerce du sexe sont d'une quelconque efficacité pour réduire la propagation du VIH parmi les professionnel(le)s du sexe et leurs clients.

Le lancement de poursuites pénales à l'encontre de professionnel(le)s du sexe vivant avec le VIH pour préjudice corporel grave et intentionnel soulève des questions quant à la bonne application du droit pénal, dans la mesure où les clients disposent d'un pouvoir social et économique qui leur permet d'insister sur l'usage du préservatif. Par ailleurs, la divulgation des noms, des photographies et de la séropositivité poussent les professionnel(le)s du sexe à se cacher et restreint leur confiance dans les services de santé.

L'ONUSIDA est en outre préoccupé par un récent amendement à la loi sur l'immigration adopté en avril 2012, qui semble prévoir la détention automatique des migrants et des demandeurs d'asile atteints d'une maladie infectieuse ou qui appartiennent à un groupe à risque élevé d'infection, sans tenir compte du fait de savoir si ces personnes présentent ou non un risque réel. Cela inclut les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues injectables, et pourrait concerner les personnes qui vivent avec le VIH.

Dans la mesure où la loi suppose que les personnes vivant avec le VIH, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues constituent une menace pour la santé publique du seul fait de leur statut sanitaire et social, elle est excessivement générale et discriminatoire, et équivaut à une restriction à l'entrée, au séjour et à la résidence sur le territoire fondée sur la séropositivité au VIH.

L'ONUSIDA exhorte les autorités grecques à réviser ces lois et ces pratiques, et à mettre en place des programmes étayés par des données probantes ainsi qu'un environnement juridique favorable permettant à tous – y compris les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, les consommateurs de drogues, les migrants et les demandeurs d'asile – d'accéder de manière confidentielle et librement consentie à des services de prévention, de traitement et de prise en charge médico-sociale du VIH, afin que chacun puisse éviter l'infection par le VIH ou vivre en meilleure santé en cas de séropositivité.


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L'ONUSIDA se réjouit de l'annonce faite par le Fonds mondial d'un financement supplémentaire de 1,6 milliard de dollars pour la période 2012 2014


GENÈVE, 9 mai 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) se réjouit de l'annonce faite aujourd'hui par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme d'un financement supplémentaire de 1,6 milliard de dollars, qui permettra de mener de nouvelles missions au cours des trois prochaines années.

« Cela marque le début d'une ère nouvelle pour le Fonds mondial et je me réjouis de constater que la porte est désormais ouverte pour de nouveaux partenariats », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Le Fonds mondial doit rester focalisé sur les réussites des pays et continuer à mobiliser des ressources pour que les pays puissent atteindre leurs objectifs et que davantage de vies soient ainsi sauvées. »

Les ressources disponibles pour lutter contre le VIH provenant de fonds internationaux ont diminué ces dernières années, ce qui empêche les pays d'intensifier leurs programmes. De nombreux pays ont réagi face à cette insuffisance des ressources en augmentant les dépenses intérieures consacrées à la riposte au VIH. Les incertitudes sur la disponibilité des ressources ont ralenti la prestation de services de prévention et de traitement du VIH.

Le regain d'intérêt pour une responsabilité partagée des donateurs et des gouvernements offre la possibilité de mettre en place de nouveaux partenariats qui permettront aux pays et aux communautés de prendre les devants pour établir leurs priorités afin d'atteindre les objectifs fixés pour 2015 dans la Déclaration politique des Nations Unies sur le sida de 2011.

Le Fonds mondial, dans son processus de réforme, doit continuer à donner la priorité aux pays. L'ONUSIDA exhorte le Fonds à allouer ces ressources supplémentaires aux pays aussi vite que possible. L'ONUSIDA continuera de travailler en étroite collaboration avec le Fonds mondial, les pays et les communautés pour veiller à ce que les ressources soient investies de manière transparente dans des programmes efficaces, éclairés par des données probantes, et qui produisent les meilleurs résultats possibles pour le bénéfice des populations.


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Prasada Rao nommé Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida dans la région Asie-Pacifique


GENÈVE, 1er mai 2012—Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a nommé J.V.R. Prasada Rao comme Envoyé spécial pour le sida dans la région Asie-Pacifique. M. Rao succédera en juillet prochain au Dr Nafis Sadik qui occupe cette fonction depuis 2002.

« M. Rao a démontré son leadership dans la riposte au sida depuis 14 ans », a déclaré M. Ban. « Je suis convaincu qu'en tant qu'Envoyé spécial, il contribuera à l'objectif d'une génération sans VIH dans la région. »

L'implication de M. Rao dans les questions liées au VIH a commencé avec sa nomination en Inde au poste de Directeur de l'Organisation nationale de lutte contre le sida (ONLS) en 1997. Durant cette période à la tête de l'ONLS, il a réussi à faire de la riposte à l'épidémie en Inde une action véritablement multisectorielle en y impliquant un large éventail de partenaires internationaux. Plus tard, il a occupé la fonction de Secrétaire à la Santé et à la Famille, poste auquel il a joué un rôle déterminant dans l'élaboration de la Politique de prévention du VIH et de lutte contre le sida en Inde.

Son expérience et sa contribution à la riposte au sida ont conduit à sa nomination au poste de Directeur de l'équipe d'appui du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) pour la région Asie-Pacifique, puis de Conseiller spécial du Directeur exécutif de l'ONUSIDA.

M. Rao a participé en tant que secrétaire-membre à deux commissions indépendantes sur le sida en Asie et dans le Pacifique. Par ailleurs, il siège actuellement à la Commission mondiale sur le VIH et le droit.

« Prasada est un champion expérimenté de la riposte au sida », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Il possède une connaissance approfondie de la dynamique des épidémies dans la région. Nous avons hâte de travailler avec lui dans sa nouvelle fonction et d'unir nos efforts pour mettre fin au sida en Asie et dans le Pacifique. »

Le Secrétaire général de l'ONU a annoncé la nomination M. Rao dans le pays de ce dernier, l'Inde, à l'occasion d'une visite officielle effectuée dans le cadre de son action visant à améliorer la santé des femmes des enfants à travers le monde.


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L'ONUSIDA et la CSI vont travailler ensemble pour accroître l'accès aux services liés au VIH pour les travailleurs


GENÈVE, 25 avril 2012–Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et la Confédération syndicale internationale (CSI) ont signé un protocole d'entente visant à éliminer la stigmatisation et la discrimination sur les lieux de travail, à protéger les droits humains des travailleurs et à faciliter l'accès de ces derniers aux services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH.

« Ce protocole d'entente permettra de faire entendre davantage la voix des travailleurs dans la riposte au sida. Une participation effective des syndicats améliorera la protection des droits au travail et contribuera à la réalisation de l'objectif Zéro », a expliqué M. Juan Somavia, Directeur général du BIT.

Dans la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2011, les États membres des Nations Unies se sont notamment engagés à atténuer l'impact de l'épidémie de VIH sur les travailleurs eux-mêmes, mais aussi sur les familles et les personnes à la charge de ces derniers, ainsi que les conséquences de cette épidémie sur les lieux de travail et les économies. La déclaration appelle également à la mise en œuvre effective des normes de l'Organisation internationale du Travail (OIT) concernant le VIH/sida et le monde du travail.

« Le mouvement syndical est profondément engagé dans la riposte au sida. L'implication des syndicats améliore et renforce à la fois la crédibilité et l'efficacité des initiatives portant sur le lieu de travail. La protection contre la discrimination au travail et un accès garanti aux services de prévention et de traitement du VIH sont également des points essentiels sur lesquels les syndicats sont fortement engagés », a déclaré Sharan Burrow, Secrétaire générale de la CSI.

En 2010, une consultation non gouvernementale sur la stigmatisation et la discrimination a révélé que plus d'un tiers des personnes vivant avec le VIH avaient été confrontées à une perte d'emploi, à un refus de soins, à une exclusion sociale ou professionnelle, ou à la divulgation de leur état sans leur accord.

« Il est inacceptable que des gens perdent leur emploi ou leur source de revenu en raison de leur statut sérologique », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « La participation des syndicats à la riposte au sida est essentielle pour protéger les droits des travailleurs et informer ces derniers sur l'accès aux services en rapport avec le VIH. »

L'ONUSIDA et la CSI, en collaboration avec l'OIT, uniront leurs efforts sur un certain nombre d'activités spécifiques visant à accroître l'accès des travailleurs aux services en rapport avec le VIH. Les trois organisations s'attacheront notamment à plaider pour une levée des restrictions de voyage, l'application de lois protectrices et un accès à la justice pour les personnes vivant avec le VIH, ainsi que pour la mobilisation d'un engagement politique et l'instauration d'un débat sur les jeunes, l'emploi et le VIH.

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L’ONUSIDA salue le jugement de la Haute Cour du Kenya sur la loi anti-contrefaçon


GENÈVE, 20 avril 2012—L’ONUSIDA félicite la Haute Cour du Kenya pour sa décision, qui protégera l’accès aux médicaments génériques salvateurs à un prix abordable et de qualité. La décision de la Haute Cour a trouvé que la définition relative à l’« anti-contrefaçon » dans le cadre de la Loi relative à la contrefaçon de 2008 était trop large.

« La Loi est vague et pourrait nuire à l’accès aux médicaments génériques abordables car la elle n’est pas parvenue à faire une distinction claire entre les médicaments contrefaits et les génériques, » a souligné la Juge à la Haute Cour Mumbi Ngugi dans sa décision.

La Haute Cour a appelé le Parlement kenyan à réexaminer la Loi et à supprimer les ambiguïtés qui pourraient avoir pour résultat des saisies arbitraires de médicaments génériques sous prétexte de combattre les produits contrefaits. Le jugement a également déclaré que les droits de propriété intellectuelle ne devaient pas outrepasser le droit à la vie et à la santé.

« Une grande majorité de personnes au Kenya dépendent des médicaments génériques de qualité pour leur survie quotidienne. En prenant cette importante décision, la Haute Cour du Kenya a confirmé un élément fondamental du droit à la santé », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé. « Cette décision créera un important précédent pour assurer l’accès aux médicaments salvateurs autour du monde. »

À la fin de 2011, quelque 1,6 million de personnes au Kenya vivaient avec le VIH. On estime que 743 000 Kenyans sont éligibles pour le traitement antirétroviral, dont 539 000 en bénéficient actuellement. Le programme national de traitement contre le VIH du Kenya dépend largement de l’accès aux antirétroviraux génériques.

« Nous devons avoir à la fois des médicaments génériques et de solides lois anti-contrefaçon », a ajouté M. Sidibé. « Les génériques donnent accès au traitement qui sauve des vies à davantage de personnes – tandis que les lois anti-contrefaçon assurent leur sécurité. »

Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, plus de 80% des médicaments antirétroviraux utilisés par les 6,6 millions de personnes sous traitement contre le VIH proviennent des fabricants de génériques. Près de 8 millions de personnes supplémentaires vivant avec le VIH étaient éligibles pour le traitement à la fin de 2010.


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L’ONUSIDA se félicite de la nomination de Jim Yong Kim en tant que nouveau président de la Banque mondiale


GENÈVE, 17 avril 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) salue le choix du Dr Jim Yong Kim en tant que 12ème président du Groupe de la Banque mondiale. Son dévouement en faveur de l’amélioration de la vie des plus vulnérables, en particulier en Afrique subsaharienne, lui a permis de mettre en place des innovations à grande échelle dans le domaine de la santé et du développement.

« Jim Kim apporte un regard, une inspiration et une expérience avérée à cette importante fonction », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé. « Je me réjouis de travailler étroitement avec Jim, car sa nomination marque le début d’une ère nouvelle pour la Banque mondiale et la manière dont nous considérons l’avenir du développement. »

La Banque mondiale est un Coparrainant de l’ONUSIDA et c’est le chef de file des activités du programme commun s’agissant d’appuyer la planification stratégique, orientée sur les résultats, en matière de VIH ; de fournir un financement soutenu, prévisible, pour les programmes de lutte contre le VIH ; et de promouvoir une mise en œuvre plus efficiente, plus efficace et plus transparente de ces programmes.

Le Dr Kim est actuellement le président du Dartmouth College. En tant qu’ancien directeur du département VIH/sida de l’Organisation mondiale de la Santé, il a mené l’initiative ‘3 x 5’, qui a eu pour résultat un élargissement massif de l’accès au traitement antirétroviral. Son leadership précoce a contribué à rendre possible aujourd’hui l’accès au traitement antirétroviral pour plus de 6,6 millions de personnes.


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L’ONUSIDA souhaite la bienvenue à Mme Ertharin Cousin, la nouvelle Directrice exécutive du PAM


GENEVE, 6 avril 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) se réjouit de la nomination de Mme Ertharin Cousin au poste de Directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM). Mme Cousin mettra au service de sa fonction plus de 25 années d’expérience de la direction d’associations, de structures gouvernementales et d’entreprises œuvrant aux niveaux national et international, principalement dans les domaines de la faim, de l’alimentation et des stratégies de résilience.

« Je félicite Mme Ertharin Cousin pour sa nomination à la tête du Programme alimentaire mondial », a déclaré M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « La sécurité alimentaire joue un rôle stratégique dans la réduction de la vulnérabilité au VIH et la mise en place de traitements antirétroviraux. Ensemble, nous nous attacherons à éradiquer ces deux fléaux que sont le sida et l’insécurité alimentaire. »

Coparrainant de l’ONUSIDA, le PAM dirige les actions de soutien diététique et nutritionnel du Programme commun dans le cadre de la riposte au sida. Ses programmes de lutte contre le VIH se concentrent sur l’amélioration du succès des traitements du VIH à travers un soutien alimentaire et nutritionnel, et sur l’atténuation des effets du VIH sur les personnes et les foyers touchés par l’insécurité alimentaire.


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L’ONUSIDA attristé par la disparition du représentant des États-Unis Donald M. Payne


Genève, 9 mars 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) est profondément attristé par le décès du représentant des États-Unis Donald M. Payne.

Donald M. Payne, qui a été membre de la Chambre des représentants du Congrès des États-Unis pendant plus de 20 ans, a consacré son existence à l’amélioration des conditions de vie de ses semblables, au sein de son propre pays et dans le monde.

Il a collaboré à la rédaction de la première législation du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) en 2003, législation qui continue de sauver des millions de vies humaines. Il était connu pour son approche globale de la santé, axée sur la personne dans son ensemble, qu’elle vive avec le VIH ou soit exposée au virus – en veillant à ce que des questions telles que la nutrition, la prévention des maladies et les droits humains soient intégrés.

En tant que président et membre principal de la sous-commission des États-Unis sur l’Afrique, la santé mondiale et les droits de l’homme de la commission sur les affaires étrangères de la Chambre des représentants. Donald M. Payne a milité sans relâche en faveur de l’équité et de l’accès. Sa vision et son dévouement vont énormément nous manquer.


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