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La recherche d'un vaccin contre le VIH : une priorité absolue


GENEVE, 18 mai 2013À l'instar de ses partenaires et alliés, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) reconnaît officiellement la Journée mondiale du vaccin contre le sida.

L'élaboration d'un vaccin contre le VIH est non seulement l'un des plus grands défis scientifiques au monde, mais également l'un des plus importants. Bien que des progrès encourageants aient été obtenus dans le traitement du sida, les nouvelles infections ne pourront être totalement éliminées qu’avec la mise en place d’un vaccin contre le VIH sûr et très efficace.

Récemment, un vaccin potentiel s'est avéré inefficace lors d'un essai clinique de grande ampleur, résultat qui souligne l'étendue de la tâche à accomplir. Néanmoins, les données prouvent qu'un vaccin est possible. En effet, un autre vaccin potentiel a démontré une efficacité partielle (essai RV144, publié en 2009) et des chercheurs de plusieurs pays travaillent actuellement à son amélioration. Par ailleurs, les laboratoires ont fait des découvertes très prometteuses qui pourraient bientôt déboucher sur l’apparition de types de vaccins totalement différents.

« S'il est vrai que, dans le cas d'un virus complexe comme le VIH, la découverte d'un vaccin représente un défi de taille, la communauté scientifique produit actuellement un effort plus concerté et systématique que jamais, explique Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. Pour mettre au point un vaccin contre le VIH, la recherche a besoin d'un financement pérenne. Près de cinq personnes sont infectées chaque minute. Il n'y a donc pas de temps à perdre ! »

Malgré l'ampleur des défis scientifiques, des solutions sont trouvées grâce à l'engagement et au travail des chercheurs, des sujets participant aux études et des communautés touchées. Pour découvrir un vaccin efficace contre le VIH, ce travail de première importance doit impérativement bénéficier d'un soutien et d'un investissement continus.


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L’ONUSIDA souhaite une fusion des systèmes de gestion du VIH et de la tuberculose


Message de Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose 2013

GENÈVE, 24 mars 2013Plus de 1 000 personnes séropositives au VIH décèdent chaque jour de la tuberculose, ce qui est inacceptable. Nous disposons aujourd’hui des connaissances et des moyens suffisants pour arrêter la propagation de la tuberculose et du VIH. En intégrant leurs systèmes de gestion et leurs services de prise en charge, nous pourrons sauver des millions de vies et économiser des millions de dollars.

L’ONUSIDA souhaite une fusion des systèmes de gestion du VIH et de la tuberculose. Cela suppose une intégration complète de ces systèmes, que chaque personne vivant avec le VIH fasse l’objet d’un dépistage de la tuberculose, que chaque tuberculeux bénéficie d’un test de dépistage du VIH, et que les personnes tuberculeuses séropositives au VIH soient immédiatement mises sous traitement antirétroviral.

On peut y parvenir si les gouvernements, les partenaires, les entreprises, la société civile et les personnes vivant avec le VIH et la tuberculose engagent leurs ressources et leur énergie, et adoptent un esprit de collaboration pour mettre fin à la co-épidémie de VIH/tuberculose.

Si nous ne comblons pas l’insuffisance de financement et ne nous concentrons pas sur les foyers de propagation du VIH et de la tuberculose, nous pourrions être confrontés à une réapparition de la pandémie de VIH et de tuberculose résistante aux médicaments à travers le monde. L’ONUSIDA collaborera étroitement avec les pays, les donateurs et les partenaires – en particulier le Partenariat Halte à la tuberculose, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et le Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida des États-Unis – pour élaborer des solutions pérennes permettant d’intégrer complètement les services de gestion et les systèmes de prise en charge de la tuberculose et du VIH.

Il nous reste moins de 1 000 jours pour atteindre les objectifs de la Déclaration politique sur le VIH et le sida de l’Assemblée générale des Nations Unies de 2011. Les États Membres se sont engagés à réduire de moitié les décès liés à la tuberculose de personnes vivant avec le VIH.

Toute perte de temps se mesure malheureusement en vies perdues.


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L’ONUSIDA félicite le Pape François nouvellement élu


L’ONUSIDA espère vivement poursuivre son partenariat avec l’Église catholique dans la lutte contre le VIH

GENÈVE, 14 mars 2013Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) félicite sa Sainteté, le Pape François, pour son élection en tant que nouveau chef de l’Église catholique.

« J’adresse mes vœux les plus chaleureux au Pape François pour l’exercice de sa papauté. Son engagement sans faille au service des populations les plus démunies est une source d’inspiration pour nous tous » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « J’ai hâte de travailler avec sa Sainteté pour que l’Église catholique fasse progresser la riposte au sida et garantisse la dignité des personnes les plus affectées par le VIH ».

L’ONUSIDA œuvre en étroite collaboration aves des organisations confessionnelles – dont l’Église catholique qui apporte son soutien à des millions de personnes vivant avec le VIH à travers le monde. Des statistiques publiées par le Vatican en 2012 révèlent que les organisations liées à l’Église catholique fournissent un quart environ de l’ensemble des traitements, des soins et de l’appui en rapport avec le VIH dans le monde, et gèrent plus de 5 000 hôpitaux, 18 000 dispensaires et 9 000 orphelinats – dont beaucoup participent à des activités de riposte au sida.

L’ONUSIDA est fier de travailler de façon aussi proche avec l’Église catholique et le Saint Siège, en particulier sur des problèmes essentiels tels que l’élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et le maintien de leurs mères en vie, et l’élargissement de l’accès au traitement antirétroviral.

En 2009, l’ONUSIDA a mis en place un cadre stratégique pour renforcer ses partenariats avec les organisations confessionnelles. Ce cadre décrit la nécessité pour les chefs religieux nationaux et mondiaux de prendre des mesures publiques pour appuyer la lutte contre le sida.

« La riposte au sida n’est pas seulement une question de science, mais aussi de transformation de la société – et cela ne peut avoir lieu sans l’engagement des chefs religieux et des organisations confessionnelles » a ajouté M. Sidibé.


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L’ONUSIDA félicite la Mongolie d’avoir supprimé les restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence pour les personnes vivant avec le VIH


GENÈVE, 31 janvier 2013—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) salue les récentes réformes de la loi en Mongolie qui ont supprimé toutes les restrictions de voyage et autres dispositions discriminatoires pour les personnes vivant avec le VIH. Le réformes qui ont été adoptées par le Parlement de Mongolie à la mi-décembre de l’an dernier sont entrées en vigueur le 15 janvier 2013.

La Loi sur la prévention de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine et le syndrome d’immunodéficience acquise supprime toutes les restrictions liées au VIH à l’entrée, au séjour et à la résidence. Les étrangers qui demandent un visa pour la Mongolie ne sont plus tenus de dévoiler leur statut VIH ou de fournir des renseignements à ce propos.

« Je félicite la Mongolie d’avoir pris cette mesure audacieuse et j’espère que cela encouragera d’autres pays à suivre son exemple et mettre ainsi le monde sur la voie de l’objectif de zéro stigmatisation et discrimination liées au sida, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

L’ONUSIDA préconise le droit à la liberté de mouvement – quel que soit le statut VIH. Il n’existe pas de preuves indiquant que les restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes vivant avec le VIH protègent la santé publique.

Les réformes de la Mongolie ont également supprimé les restrictions à l’emploi qui empêchaient les personnes vivant avec le VIH d’exercer certains métiers, notamment dans l’industrie alimentaire. La nouvelle loi a également encouragé la création d’un organe multisectoriel composé de représentants du gouvernement, de la société civile et du secteur privé pour aider à mettre en place ces réformes.

Avec la suppression des restrictions en Mongolie, l’ONUSIDA compte 44 pays, territoires et zones qui continuent d’imposer une forme quelconque de restriction à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes vivant avec le VIH sur la base de leur statut VIH. Cinq pays interdisent totalement l’entré et le séjour des personnes vivant avec le VIH, et cinq autres pays refusent les visas même pour des séjours de courte durée. Dix-neuf pays expulsent les individus en cas de découverte de leur séropositivité au VIH.


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L’ONUSIDA nomme le Dr Luiz Loures comme nouveau Directeur exécutif adjoint de sa branche Programme


GENÈVE, 14 décembre  2012—Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon a nommé le Dr Luiz Loures aux postes de Directeur exécutif adjoint de la branche Programme du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et de Secrétaire général adjoint des Nations Unies.

« Luiz est un pionnier de la riposte au sida – de son activité de terrain qui consistait à soigner des patients au Brésil dès les premiers jours de l’épidémie à son travail politique ultérieur sur le sida au niveau mondial, » a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé. « Je suis convaincu que son leadership dynamique et son approche tournée vers l’avenir contribueront à apporter une dimension nouvelle à la riposte au sida. »

Le Dr Loures est entré à l’ONUSIDA en 1996, et a occupé les postes notamment de Directeur du Bureau exécutif et plus récemment de Directeur de la branche Affaires politiques et publiques. Il a également été Directeur associé de la Division de l’Europe et des Amériques.

Avant de rejoindre l’ONUSIDA, le Dr Loures a été conseiller spécial sur le sida auprès du Ministère de la Santé du Brésil et a participé activement à la création et à la consolidation du Programme national de lutte contre le sida, largement reconnu aujourd’hui comme l’un des plus efficaces pour faire reculer l’épidémie. Il a également été directement responsable de la conception du programme d’accès universel aux médicaments antirétroviraux pour les personnes vivant avec le VIH au Brésil. Docteur en médecine, le Dr Loures apporte plus de 28 ans d’expérience à la riposte au sida.

Le Dr Loures assumera ses nouvelles fonctions dès le 1er janvier 2013. Paul De Lay, actuel Directeur exécutif adjoint de la branche Programme, prendra sa retraite à la fin de l’année.

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Pour la Journée mondiale des droits de l'homme, l'ONUSIDA appelle à la discrimination zéro et au respect des droits à la santé, à la dignité et à la sécurité


GENÈVE, le 10 décembre 2012— En cette Journée mondiale des droits de l'homme, il est désormais clair que la solidarité internationale et la responsabilité partagée contribuent au développement du droit à la santé dans le monde entier. Plus de la moitié des personnes dans le besoin bénéficient aujourd'hui d'un traitement antirétroviral, le nombre de personnes décédant de maladies liés au sida a considérablement baissé, 25 pays ont réduit de plus de 50 % leur taux de nouvelles infections à VIH et les nouvelles avancées scientifiques en matière de traitement et de prévention sont la promesse de progrès encore plus grands.

Mais l'épidémie de sida est loin d'être terminée, il reste toujours des défis majeurs à relever afin d'aider un plus grand nombre de personnes avec des services anti-VIH salvateurs. Les personnes vivant avec le VIH se sont battues et ont gagné une impressionnante reconnaissance de leur droit à la non-discrimination. Toutefois, l'objectif zéro discrimination de la riposte au sida est encore loin d'être atteint. La discrimination liée au sida continue d'affecter les vies de nombreuses victimes du VIH, et empêche toujours des millions de personnes d'accéder au dépistage et aux services de prévention et de traitement du virus.

Des programmes efficaces et une protection juridique peuvent vaincre la discrimination et la marginalisation à l'égard du VIH. Mais la plupart des individus les plus touchés par l'épidémie restent marginalisés et traités comme des criminels––professionnels du sexe, consommateurs de drogues, hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et personnes transsexuelles. Ils n'ont aucun moyen de faire valoir leurs droits à la santé, à la non-discrimination et à la non-violence. Alors que le monde s'efforce d'atteindre l'objectif zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida, nous devons redoubler d'efforts pour faire respecter les droits de toutes les personnes atteintes du VIH.

Cette Journée mondiale des droits de l'homme est consacrée au principe d'inclusion et au droit de participer à la vie publique. Nous devons travailler pour garantir que tous les membres de la société peuvent exercer pleinement leurs droits à la santé, à la dignité et à la sécurité dans ce monde touché par le VIH.

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Les éléments clés pour garantir une approche du VIH basée sur les droits sont les suivants :

  • des liens de soutien renforcés concernant les soins et le traitement doivent être intégrés aux programmes de dépistage du VIH ;
  • les efforts pour élargir la couverture antirétrovirale doivent garantir l'accès au bon moment aux bons médicaments, y compris à ceux de deuxième intention, qui présentent toujours des prix prohibitifs dans de nombreuses régions ;
  • les systèmes de santé doivent être renforcés afin de devenir des lieux de soin et d'accompagnement, et non de rejet et de discrimination ;
  • les communautés et la société civile doivent également bénéficier d'un soutien renforcé et disposer de ressources suffisantes pour travailler en synergie avec les services de santé ;
  • un large éventail de services de prévention du VIH doit être mis à la disposition des populations, et en particulier des jeunes qui se voient souvent refuser leurs droits à l'information, aux services anti-VIH et à la sexualité ;
  • les femmes vivant avec le VIH doivent pouvoir exercer pleinement leurs droits à la santé sexuelle et reproductive ;
  • des lois protectrices doivent se substituer aux lois répressives.

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L’ONUSIDA félicite M. Mark Dybul pour sa nomination à la tête du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme


GENÈVE, 15 novembre 2012 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) félicite M. Mark Dybul pour sa nomination au poste de Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le « Fonds mondial »).

« Mark inspire la confiance » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « J’ai totalement foi en sa capacité à conduire le Fonds mondial vers de nouveaux sommets en renforçant les partenariats et générant des résultats sur le terrain. Sa nomination marque le début d’une nouvelle ère pour le Fonds mondial, et l’ONUSIDA est impatient de collaborer avec lui de façon soutenue et dynamique dans les prochaines années ».

Le Dr Dybul a été Coordonnateur de la lutte mondiale contre le sida des États-Unis. À ce titre, il a conduit la mise en œuvre du Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida des États-Unis sous la présidence de M. George W. Bush. C’est un éminent chercheur qui occupe actuellement la fonction de Co-directeur du Global Health Law Programme de l’O'Neill Institute for National and Global Health Law de Georgetown ainsi que celle de Conseiller principal auprès du Président de l’Université de Georgetown.

Tout le long de sa carrière, le Dr Dybul a travaillé en étroite collaboration avec l’ONUSIDA, siégeant comme Vice-président puis ultérieurement comme Président du Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSIDA. Il a reçu de nombreuses récompenses et distinctions pour ses travaux sur la santé publique et les maladies infectieuses.

En qualité de Directeur exécutif du Fonds mondial, le Dr Dybul conduira ses travaux en vue de mobiliser, de gérer et d’allouer des ressources supplémentaires afin de renforcer la riposte mondiale au VIH, à la tuberculose et au paludisme. L’ONUSIDA a hâte de travailler avec les pays au moment où le Fonds mondial adopte un nouveau modèle de financement axé sur l’appropriation par les pays et l’engagement d’investissements stratégiques.


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Le Secrétaire général des Nations Unies nomme Michel Kazatchkine Envoyé spécial pour le VIH/sida en Europe orientale et en Asie centrale


Washington, DC/Genève, le 20 juillet 2012 — Les Nations Unies ont annoncé la nomination de Michel Kazatchkine en tant que nouvel Envoyé spécial du Secrétaire général pour le VIH/sida en Europe orientale et en Asie centrale, l’une des deux seules régions du monde où le VIH continue de progresser.

En 2011, 1,5 million de personnes vivaient avec le VIH en Europe orientale et en Asie centrale, et 170 000 y avaient été nouvellement infectées par le virus. Les nouvelles infections ont augmenté de plus de 22 % dans cette région depuis 2005 et aucun signe n’indique que l’épidémie ralentit.

« L’Europe orientale et l’Asie centrale restent confrontées à d’énormes difficultés pour riposter au VIH », a commenté Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). « Je suis convaincu que M. Kazatchkine, fort de son expérience et de son leadership, fera un excellent travail et contribuera à inverser la tendance de l’épidémie dans cette région stratégique. »

Michel Kazatchkine est un médecin de renommée internationale qui a consacré trente années de sa vie professionnelle à la riposte au sida. Entre 2007 et 2012, il a occupé la fonction de Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Entre 1998 et 2005, il a été Directeur de l’agence française de recherches sur le sida (ANRS), et de 2005 à 2007, Ambassadeur de la France pour le VIH et les maladies transmissibles.

« Je suis résolu à encourager les pays de cette région pour faire reculer l’épidémie et sauver des millions de vies », a déclaré M. Kazatchkine. « En concertation avec l’ONUSIDA, je préconiserai une mobilisation urgente afin de combattre l’épidémie de VIH en Europe orientale et en Asie centrale. »

En tant qu’Envoyé spécial pour le VIH/sida, M. Kazatchkine plaidera aux plus hauts niveaux pour la mise en œuvre de la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2011 et la réalisation de ses objectifs.


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L’Union africaine adopte une nouvelle feuille de route afin d’accélérer les progrès des ripostes au VIH, à la tuberculose et au paludisme


L’UA et l’Agence du NEPAD prennent l’initiative de la transformation de la physionomie des ripostes sanitaires en Afrique

Addis Abeba, le 16 juillet 2012 — Une feuille de route adoptée aujourd’hui par les chefs d’État et de gouvernement africains trace une nouvelle voie pour les ripostes du continent au sida, à la tuberculose et au paludisme. Élaborée par la Commission de l’Union africaine et l’Agence de planification et de coordination du NEPAD (Agence du NEPAD), avec l’appui de l’ONUSIDA, la Feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale a été approuvée lors du 19ème Sommet de l’Union africaine qui s’est tenu à Addis Abeba, en Éthiopie.

« Cette Feuille de route constitue une avancée majeure pour nos ripostes au sida, à la tuberculose et au paludisme », a déclaré le docteur Thomas Yayi Boni, Président de l’Union africaine et Président du Bénin. « Elle nous permettra de mettre en œuvre des solutions initiées par l’Afrique reflétant le dynamisme et le potentiel de notre continent, en produisant des produits pharmaceutiques localement, par exemple. Ensemble, nous investirons dans l’avenir. »

S’articulant autour de trois piliers stratégiques — la gouvernance en matière de santé, des financements diversifiés et l’accès aux médicament — la Feuille de route propose un ensemble de solutions concrètes d’origine africaine pour renforcer des ripostes pérennes au sida, à la tuberculose et au paludisme. Elle définit les objectifs, les résultats attendus, les rôles et les responsabilités afin de responsabiliser les parties prenantes vis-à-vis de leurs engagements, et ce sur une période de trois ans, d’ici à 2015.

« Cette Feuille de route sera un moteur pour les solutions d’origine africaine », a déclaré le docteur Ibrahim Mayaki, Secrétaire exécutif de l’Agence du NEPAD. « Ensemble, nous devons soutenir les dirigeants africains afin qu’ils la mettent en œuvre ; cela implique de nouveaux partenariats, de nouveaux dispositifs de financement et de nouvelles approches pour renforcer des institutions africaines pérennes. »

Gouvernance en matière de santé

La Feuille de route met l’accent sur l’importance de cadres politiques, de supervision et de responsabilisation solides pour les investissements dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. L’Observatoire du sida en Afrique, une initiative africaine de plaidoyer et de responsabilisation, jouera un rôle essentiel pour mesurer les progrès et responsabiliser les parties prenantes nationales, régionales, continentales et internationales vis-vis de leurs engagements pour combattre ces trois maladies.

« La vision de responsabilité partagée et de solidarité mondiale de l’Observatoire du sida en Afrique se démarque radicalement des approches traditionnelles », a commenté Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « J’appelle tous les dirigeants africains à appliquer sans délai la Feuille de route et tous les partenaires du développement à se ranger derrière eux dans un esprit de solidarité et de responsabilisation mutuelle. »

Financements diversifiés

D’après les estimations de l’ONUSIDA, la riposte au sida de l’Afrique nécessitera un budget de 11 à 12 milliards de dollars des États-Unis en 2015, et le déficit de financement devrait atteindre 3 à 4 milliards de dollars. De même, les ressources disponibles pour les ripostes à la tuberculose et au paludisme du continent sont loin d’être suffisantes face aux besoins.

La Feuille de route appelle les gouvernements africains et les partenaires du développement à combler ensemble ce déficit de financement, en investissant leur « juste part » en fonction de leurs capacités et de leurs engagements antérieurs. Les pays sont encouragés à élaborer des plans nationaux viables financièrement, avec des objectifs clairs. Les partenaires du développement sont invités à fournir des ressources prévisibles, sur le long terme, et à aligner leurs engagements sur les priorités africaines.

« Une mobilisation des fonds et un décaissement efficaces sont indispensables à notre riposte », a indiqué M. Idriss Déby Itno, Président de la République du Tchad. « Chaque chef d’État devrait s’approprier cette Feuille de route. Nous devons la considérer comme une occasion de changer d’approche, non seulement à l’égard du sida mais aussi pour le développement de notre continent. »

Accès aux médicaments

De nombreux pays africains dépendent de sources extérieures pour les traitements indispensables à la survie de leurs populations. Dans le cas du sida, plus de 80 % des médicaments contre le VIH délivrés en Afrique sont importés ; une grande majorité de ces médicaments qui maintiennent les Africains en vie sont financés par l’aide extérieure.

La Feuille de route définit un ensemble d’actions prioritaires en vue d’accélérer l’accès à des médicaments à un prix abordable et de qualité garantie en Afrique. Il s’agit notamment de renforcer les systèmes de réglementation des médicaments en Afrique, de s’assurer qu’en matière de santé, les pays africains acquièrent les technologies et les produits essentiels grâce à la coopération Sud-Sud, et de lever les obstacles commerciaux pour permettre l’émergence en Afrique de centres de fabrication de produits pharmaceutiques capables de desservir les marchés régionaux.

Le Président de l’UA préconise l’organisation d’une manifestation parallèle sur le sida et la responsabilité partagée

Pendant le Sommet de l’Union africaine, le docteur Yayi Boni a appelé les dirigeants africains à organiser une manifestation parallèle de haut niveau axée sur le sida et la responsabilité partagée, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies de septembre 2012. Il estime que cette manifestation offrirait une occasion unique de présenter la Feuille de route à la communauté internationale.

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Asha-Rose Migiro nommée Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le VIH/sida en Afrique


Genève, le 13 juillet 2012—M. Ban Ki-Moon a nommé Mme Asha-Rose Migiro Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le VIH/sida en Afrique. « L’expérience acquise par Mme Migiro dans la riposte au sida en tant que Vice-secrétaire générale des Nations Unies, combinée au plaidoyer qu’elle a mené pendant de nombreuses années pour la santé et la justice sociale en Afrique, lui confèrent des compétences uniques pour ce rôle important », a indiqué M. Ban.

Mme Migiro a exercé la fonction de Vice-secrétaire générale des Nations Unies de 2007 à 2012. À ce titre, elle s’est totalement impliquée dans la promotion de la riposte au sida dans le monde et en Afrique, s’attachant tout particulièrement à réduire la vulnérabilité des femmes et des filles et à garantir les droits des personnes vivant avec le VIH.

« Je suis honorée d’accepter cette nomination à ce moment crucial de la riposte africaine au sida », a déclaré Mme Migiro. « Il y a dix ans, le VIH en Afrique était avant tout une épidémie du désespoir. Aujourd’hui, nous célébrons des avancées de la lutte contre le sida dont nous n’aurions pas osé rêver. Nous devons maintenant poursuivre nos efforts pour passer à l’étape suivante, et je suis foncièrement attachée à la vision du Secrétaire général pour qui le début de la fin du sida en Afrique commence maintenant. »

Mme Migiro a été Ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale de la République-Unie de Tanzanie entre 2006 et 2007, la première femme à occuper ce poste depuis l’indépendance du pays. Avant cela, elle a été Ministre du développement communautaire, de la parité et du bien-être des enfants pendant cinq ans. Avant de se mettre au service de son gouvernement, Mme Migiro a mené une carrière universitaire. En 1997, elle a été membre de la Commission de réforme des lois en Tanzanie, et en 2000, membre du Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes.

« Je me réjouis à la perspective d’une étroite collaboration avec Mme Migiro pour aider les pays africains à réduire leur dépendance à l’égard du sida et à réaliser l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH », a déclaré M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « L’expérience et le leadership de la nouvelle Envoyée spéciale contribueront à l’appropriation de la riposte au sida par l’Afrique au plus haut niveau, ainsi qu’à la réduction des inégalités dont souffrent les personnes affectées par le VIH sur ce continent. »

L’Afrique reste la région du monde la plus touchée par le VIH. En 2010, l‘Afrique subsaharienne concentrait près de 68 % de toutes les personnes vivant avec le virus, et 70 % des nouvelles infections à VIH diagnostiquées dans le monde l’ont été sur ce continent.


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