Mettre à jour

Une Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA reçoit le Prix du leadership de l’UNWDPA

23 mars 2018

L’ONG United Nations Women for Peace Association (UNWDPA) a rendu hommage à Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama et Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour le sida en Amérique latine, en lui remettant son Prix du leadership. Ce prix est une reconnaissance de son travail dans la riposte au VIH, la promotion des droits de l’homme et l’autonomisation des femmes.

La cérémonie s’est déroulée à l’occasion du déjeuner annuel de l’UNWDPA, organisé au siège des Nations Unies à New York, aux États-Unis, lors de la Journée internationale des Droits des Femmes. Ce prix récompense les personnes qui ont fait une différence dans la vie des femmes et des filles.

Depuis sa nomination en tant qu’Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA en 2016, Lorena Castillo de Varela a mené une campagne Zéro discrimination qui est allée bien au-delà des frontières du Panama et a gagné une reconnaissance internationale. Dans ses fonctions de Présidente de la Commission nationale de lutte contre le sida, elle a catalysé le soutien de 45 institutions gouvernementales en vue de la signature d’un acte d’engagement visant à promouvoir la prévention du VIH et la discrimination zéro. 

Quotes

« Zéro discrimination : tel est le message fondamental qui transparaît dans toutes mes actions. Chacun de nous doit continuer de faire entendre sa voix et d’agir pour faire en sorte que tout le monde, en particulier les jeunes femmes, puisse s’exprimer pour faire valoir ses droits et vivre une vie épanouie et hors du commun. »

Lorena Castillo de Varela Première dame du Panama et Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour le sida en Amérique latine

« Ce prix témoigne de l’engagement de Lorena Castillo de Varela pour la discrimination zéro. C’est une porte-parole forte et passionnée qui travaille sans relâche pour que personne ne soit laissé pour compte. »

César A. Núñez Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Amérique latine et les Caraïbes

UNAIDS Special Ambassador for AIDS in Latin America

Region/country

Mettre à jour

L’ONUSIDA en deuil après le décès de David Cooper, pionnier de la recherche sur le VIH

21 mars 2018

L’ONUSIDA est profondément attristé par la nouvelle du décès soudain de David Cooper ce 18 mars. Pionnier de la recherche sur le VIH, il était immunologiste et professeur à l’Université australienne de Nouvelle-Galles du Sud ; en 1986, il fut le premier Directeur du Centre national sur l’épidémiologie et la recherche clinique du VIH, aujourd’hui connu sous le nom de Kirby Institute.

M. Cooper avait diagnostiqué le premier cas documenté de VIH en Australie au milieu des années 1980. En 1991, il avait été nommé Président du Comité sur la recherche clinique et le développement de médicaments du Programme mondial de l’OMS de lutte contre le VIH/sida.

Ancien Président de la Société internationale du sida (IAS), il a également travaillé avec d’autres collègues à la création de la Collaboration Pays-Bas/Australie/Thaïlande pour la recherche sur le VIH, connue sous l’appellation HIV-NAT, à Bangkok, en Thaïlande.

« Le monde vient de perdre un leader courageux et plein de compassion de la riposte au VIH », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « David Cooper avait la conviction absolue que la santé était un droit humain fondamental. Sans les recherches et les avancées révolutionnaires en matière de traitement qu’il a contribué à concrétiser, beaucoup d’autres vies auraient été détruites par le sida. En ce dur moment, nos pensées vont à sa famille, ses collègues et aux nombreuses personnes que sa vie et son travail ont touchées ».

Region/country

Mettre à jour

La Journée internationale des Droits des Femmes en Ouganda

12 mars 2018

À l’occasion de la Journée internationale des Droits des Femmes, célébrée chaque année le 8 mars, Yoweri Museveni, Président de l’Ouganda, a affirmé son engagement à favoriser l’autonomisation des femmes sur le lieu de travail et dans le contexte domestique. Dans le cadre d’une fête organisée pour cette journée dans le district de Mityana, dans la région Centre de l’Ouganda, le Président Museveni a décrit les mesures prises par le gouvernement pour promouvoir les femmes au sein de la fonction publique, y compris dans l’armée, la police et au Parlement. Le gouvernement est également en train d’élaborer une loi visant à promouvoir les droits des femmes à la maison.

Lors de cet événement, en présence du Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé, le Président a inauguré la Cellule de surveillance présidentielle pour la stratégie Accélérer, une plate-forme de visualisation des données extraites de multiples sources, destinée à fournir des données en temps réel pour le suivi de la mise en œuvre de l’initiative présidentielle Accélérer pour en finir avec le sida en Ouganda d’ici à 2030. Cette initiative constitue un effort multisectoriel visant à consolider les progrès dans des domaines clés de la prévention du VIH, et à redynamiser la prévention du VIH, le dépistage et le traitement.

À l’occasion d’une cérémonie spéciale, le Président a remis à M. Sidibé la plus haute distinction civile du système de titres honorifiques ougandais, le Most Excellent Order of the Pearl of Africa, en reconnaissance de la contribution de M. Sidibé à la riposte mondiale au sida et de son soutien ininterrompu au gouvernement ougandais et à ses partenaires.

Quotes

« Les femmes sont le fondement de notre société. Nous devons leur donner les moyens de leur autonomisation. Si les filles et les jeunes femmes ne sont pas autonomes, elles resteront vulnérables à l’infection à VIH et à la violence. L’Ouganda a pris des mesures pour assurer cette autonomisation sur le lieu de travail et à la maison. »

Yoweri Museveni Président de l’Ouganda

« Je suis heureux de célébrer la Journée internationale des Droits des Femmes dans ce district de Mityana, en tant qu’invité du Président Museveni. Son engagement ciblé sur le transfert de compétences, la constitution d’une économie de la connaissance et l’éducation permet d’autonomiser les femmes et les filles sur tout le territoire de l’Ouganda. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

Region/country

Mettre à jour

Lancement d’une version audio en chinois du livre pour enfants Le garçon le plus courageux que je connaisse

07 mars 2018

Dans le cadre des célébrations de la journée Zéro discrimination, le bureau national chinois de l’ONUSIDA a lancé une adaptation audio du livre pour enfants primé intitulé Le garçon le plus courageux que je connaisse.

Le livre raconte l’histoire de l’amitié touchante qui unit Xiao Ming, un garçon de 8 ans vivant avec le VIH, et sa meilleure amie Xiao Li. Le message essentiel qu’il véhicule est qu’avec un traitement et le soutien de leur famille, de leurs amis et de l’école, les enfants vivant avec le VIH peuvent avoir une enfance normale et heureuse, et que les enfants vivant avec le VIH ont droit à une vie sans discrimination, tout comme les autres enfants.

Le livre audio a été présenté le 6 mars à Pékin, en Chine, par Huang Xiaoming, acteur de renom et Ambassadeur itinérant de l’ONUSIDA pour la Chine. Le but de ce nouveau livre audio est de faire passer un message de discrimination zéro auprès du jeune public. Une courte vidéo également adaptée aux besoins des enfants accompagne le livre audio, et tous deux peuvent être téléchargés gratuitement.

Quotes

« Ce sont des enfants qui sont nés avec le VIH. Ce sont des jeunes qui aspirent à un avenir meilleur. Plus j’écoute leurs histoires, plus je réalise qu’une telle discrimination aurait facilement pu toucher des gens comme vous et moi ».

Huang Xiaoming Ambassadeur itinérant de l’ONUSIDA pour la Chine

« La discrimination ne va pas disparaître si l’on ne lutte pas activement contre l’ignorance, les pratiques et les croyances qui la nourrissent. Chacun doit agir pour en finir avec la discrimination. »

Pride Chigwedere Conseiller principal en politique et stratégie, ONUSIDA

Region/country

Mettre à jour

Un nouvel outil pour accélérer la riposte au sida en Zambie

07 mars 2018

Un nouvel outil a été lancé en Zambie pour suivre les progrès et détecter les lacunes dans les programmes relatifs à la santé. La « cellule de surveillance intégrée pour la santé » de Zambie (« Zambia Integrated Health Situation Room ») centralise les données concernant le VIH, la tuberculose, la santé maternelle et infantile et le paludisme dans le but d’améliorer les programmes et de permettre à davantage de personnes d’accéder aux services.

Cette cellule de surveillance, première cellule intégrée de ce genre en Afrique, a été lancée le 6 mars par Inonge Mutukwa Wina, Vice-Présidente de Zambie, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. Elle présente les données de prestation de services en temps réel et dresse un tableau complet des principaux domaines en matière de santé en Zambie.

En facilitant l’obtention de retours rapides sur les résultats au niveau des provinces et des communautés, la cellule de surveillance permet d’identifier les blocages dans la fourniture des services. Elle permet également au personnel des programmes d’intensifier les efforts locaux afin de faire en sorte que les adultes et les enfants vivant avec le VIH disposent d’un accès régulier aux soins et que les stocks de médicaments anti-VIH soient réapprovisionnés rapidement en cas de pénurie.

Plus tôt dans la journée, M. Sidibé a félicité Edgar Chagwa Lungu, le Président zambien, pour le leadership de son gouvernement visant à veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte par la riposte au sida en Zambie. M. Lungu a fait part de son engagement à assurer l’accès aux médicaments et de son soutien en faveur de la production pharmaceutique locale. Il a répété qu’il s’engageait non seulement à atteindre les objectifs 90-90-90, mais aussi à faire de l’objectif de couvrir 100 % des personnes vivant avec le VIH en Zambie une réalité.

Quotes

« Il n’y a rien de magique ou de mystique dans la santé. Les individus représentent la ressource la plus importante que nous avons en Zambie et je m’engage à garantir les normes de santé les plus élevées pour tous les citoyens zambiens. »

Edward Chagwa Lungu Président de la Zambie

« La Zambie apporte la preuve que nous pouvons faire la différence dans la riposte à la maladie. La réaction du gouvernement, de la société civile et des communautés à la récente épidémie de choléra le montre clairement. Nous ferons du rêve de la fin du sida une réalité. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« Depuis le lancement par le Président de l’initiative Dépistage et traitement, le nombre de personnes qui passent un test de dépistage du VIH et entament un traitement anti-VIH a fortement augmenté. Cela montre clairement que la Zambie va dans la bonne direction pour contrôler l’épidémie. »

Chitalu Chilufya Ministre de la Santé de Zambie

Region/country

Mettre à jour

Célébration de la journée Zéro discrimination dans le cadre d’une table ronde sur le VIH et les droits de l’homme

05 mars 2018

L’importance de la lutte contre la stigmatisation et la discrimination pour en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030 a fait l’objet d’une table ronde organisée le 1er mars, à l’occasion de la journée Zéro discrimination. Des représentants de l’ONUSIDA, du Brésil, d’Inde, du Malawi et du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+) ont mis en avant les bonnes pratiques et lancé un appel à l’action et au leadership afin de protéger et de faire progresser les droits humains dans le contexte du VIH.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a appelé dans son discours à mener des efforts au niveau mondial pour lutter contre les obstacles liés au VIH, la discrimination et les inégalités entre les sexes, qui continuent de laisser pour compte des millions de personnes. Il a évoqué les outils et les mécanismes disponibles concernant les droits de l’homme, décrits dans un numéro spécial de la revue Health and Human Rights Journal portant sur le VIH et les droits de l’homme, paru ce jour-là.

Deus Gumba, Président de la Commission parlementaire du Malawi sur le VIH/sida et la nutrition, a parlé de l’expérience du Malawi dans le domaine du travail avec les différents acteurs en vue de l’élaboration d’une loi progressiste sur le VIH et le sida en 2017. Rajiv K. Chander, Représentant permanent de l’Inde auprès des Nations Unies à Genève, a fait part de l’engagement de l’Inde en faveur de la discrimination zéro dans la riposte au VIH. Il a mis l’accent sur le leadership de l’Inde dans l’ouverture de l’accès à un traitement abordable du VIH et l’adoption d’une législation interdisant la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH.

Andrea Boccardi s’est exprimée au nom de Laurel Sprague, Directrice exécutive de GNP+. Elle a appelé les parties prenantes à rejoindre un pacte mondial pour en finir avec la discrimination liée au VIH, une action qui sera pilotée par la société civile.

Un débat s’en est suivi, durant lequel les représentants d’autres pays ont exprimé leur soutien en faveur d’un renforcement des efforts visant à assurer la responsabilisation et l’action dans la riposte au VIH.

L’événement s’est tenu en marge de la 37e session du Conseil des Droits de l’Homme à Genève, en Suisse.

Quotes

« Si nous ne luttons pas contre les barrières structurelles, si nous ne changeons pas les politiques, si nous ne rendons pas les lois plus incitatives, nous ne parviendrons pas à atteindre les personnes vivant avec le VIH. Il est impossible d’en finir avec l’épidémie de sida sans une discrimination zéro. Zéro discrimination, c’est plus qu’une vision, c’est une obligation. »

Michel Sidibé DIRECTEUR EXÉCUTIF DE L’ONUSIDA

« La stigmatisation, la discrimination et les lois répressives qui vont à l’encontre des populations clés aggravent la vulnérabilité au VIH de ces personnes et violent leurs droits humains. »

Maria Nazareth Farani Azevêdo REPRÉSENTANTE PERMANENTE DU BRÉSIL AUPRÈS DES NATIONS UNIES À GENÈVE

« Je suis convaincu que les objectifs 90-90-90 et les objectifs d’élimination du VIH en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030 ne pourront être atteints que si les services de prévention, de traitement, de soins et d’appui anti-VIH sont proposés dans un environnement libre de toute stigmatisation et discrimination. »

Deus Gumba PRÉSIDENT DE LA COMMISSION PARLEMENTAIRE DU MALAWI SUR LE VIH/SIDA ET LA NUTRITION

« Garantir l’accès à un traitement anti-VIH abordable sans discrimination est fondamental pour atteindre l’égalité absolue et sauver des vies. »

Rajiv K. Chander REPRÉSENTANT PERMANENT DE L’INDE AUPRÈS DES NATIONS UNIES À GENÈVE

« Nous devons avoir la notion de responsabilité en termes de droits de l’homme, car les droits de tout le monde comptent : ces droits doivent devenir concrets pour que chacun puisse vivre sa vie dans la dignité et l’égalité. »

Laurel Sprague DIRECTRICE EXÉCUTIVE DU RÉSEAU MONDIAL DES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH

Mettre à jour

Plan en cinq points visant à prévenir et remédier à toutes les formes de harcèlement pour plus de responsabilité et de transparence au sein de l’ONUSIDA

27 février 2018

Le directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a annoncé un plan en cinq points pour prévenir et lutter contre le harcèlement, y compris sexuel, et les comportements contraires à l’éthique au sein de l’ONUSIDA. L’objectif est de veiller à ce que les comportements inappropriés et les abus d’autorité soient repérés très tôt, que des mesures soient prises rapidement et de manière efficace en suivant une procédure établie, et que les mesures prises soient correctement documentées.

« Je suis en train de mettre en place des mécanismes visant à réexaminer toutes les politiques de l’ONUSIDA sur le harcèlement sexuel, l’abus d’autorité et les comportements contraires à l’éthique, en veillant à ce que toutes les mesures prises à ce jour fassent l’objet d’une évaluation professionnelle afin de déterminer si la mise en œuvre de ces mesures présente des lacunes », a déclaré M. Sidibé. « Cela renforcera encore davantage la transparence de nos processus et nous permettra de continuer d’aller de l’avant. » La mise en œuvre de ce plan sera dirigée par Gunilla Carlsson, récemment nommée au poste de Directrice exécutive adjointe chargée de la gestion et de la gouvernance.

Premièrement, des personnes référentes seront nommées dans chaque département, bureau de pays, bureau de liaison et bureau régional. Ces personnes s’appuieront sur des mécanismes de signalement structurés et rendront compte directement à Mme Carlsson.

Deuxièmement, une plate-forme ouverte sera créée pour que le personnel puisse signaler des faits de harcèlement, des abus d’autorité ou des comportements contraires à l’éthique observés au sein de l’organisation. La plate-forme ouverte permettra également au personnel de proposer des solutions novatrices pour prévenir le harcèlement.

Troisièmement, la formation en face-à-face des membres du personnel sera renforcée pour aider ceux-ci à reconnaître un comportement inapproprié, améliorer leurs aptitudes à prévenir le harcèlement et leur donner les moyens de signaler rapidement les cas d’abus qu’ils pourraient rencontrer ou observer. La formation aura également pour but de faire prendre conscience de certains préjugés inconscients et d’encourager une meilleure compréhension et une plus grande tolérance au sein de l’environnement multiculturel de l’Organisation des Nations Unies.

Quatrièmement, l’ONUSIDA va élaborer et mener chaque année une enquête exhaustive et indépendante à l’échelle de l’organisation sur le bien-être du personnel, qui contiendra des questions sur le harcèlement, notamment sexuel, et les comportements contraires à l’éthique.

Cinquièmement, le système récemment mis en place de suivi du comportement professionnel sera amélioré. En plus d’être évalués sur la performance au travail, les objectifs atteints, l’efficacité de la gestion et les progrès réalisés, les membres du personnel à tous les niveaux seront également évalués sur leur éthique au travail. Une évaluation à 360° sera incorporée dans le processus.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA a par ailleurs annoncé qu’il allait mettre sur pied un groupe externe indépendant de haut niveau composé de femmes dirigeantes, de représentants de la société civile, de partenaires gouvernementaux et d’experts, ayant pour mission de formuler, dans un délai de 30 jours, des recommandations à l’attention de l’ONUSIDA dans le but de renforcer la mise en œuvre de la politique de tolérance zéro face au harcèlement sexuel.

Les nouvelles initiatives seront associées à plusieurs mesures de progrès déjà prises par l’ONUSIDA, notamment la mise en place d’une ligne téléphonique gratuite, anonyme et accessible 24 heures sur 24 partout dans le monde. Des équipes spécialisées dans le bien-être au travail et le renforcement des capacités se rendront dans les bureaux locaux ou les départements pour répondre aux préoccupations du personnel concernant l’encadrement et les aspects opérationnels, afin de s’assurer que tous les bureaux de l’ONUSIDA dans le monde offrent un environnement de travail constructif.

Cette initiative est conforme au plan d’action du Secrétaire général de l’ONU sur le harcèlement sexuel. Précurseur de la réforme des Nations Unies, l’ONUSIDA est en pointe pour assurer l’égalité entre les sexes au travail. En 2013, l’ONUSIDA a lancé un Plan d’action genre contenant six cibles à atteindre pour parvenir à un équilibre hommes-femmes dans l’organisation, parmi lesquelles la parité au Secrétariat et 50 % de femmes nommées aux postes de directeurs de pays. Fin 2017, 48 % des directeurs de pays de l’ONUSIDA étaient des femmes et l’organisation comptait 53 femmes pour 47 hommes dans son personnel.

« L’ONUSIDA défend sa vision, à savoir : zéro nouvelle infection par le VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida », a indiqué M. Sidibé. « La tolérance zéro pour le harcèlement sexuel est un point central de notre action et fait partie de notre mission », a-t-il ajouté.

L’ONUSIDA s’emploie continuellement à garantir un environnement de travail sûr et favorable à son personnel, afin que l’organisation puisse continuer à diriger les efforts menés à l’échelle mondiale pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030.

Mettre à jour

Soudan du Sud : il est temps d’agir

09 février 2018

Une équipe de travail interagences des Nations Unies a lancé un appel à l’action aux partenaires, donateurs, autorités nationales et autres parties prenantes en faveur du Soudan du Sud.

Ces deux dernières années, le Soudan du Sud a été déchiré par la guerre civile. Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées et beaucoup d’autres ont fui leur foyer. Des rapports largement diffusés font état de pillages, de viols, de pratiques d’esclavage et de l’utilisation des enfants dans le conflit armé.

Deux millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays et plus de 1,95 million de personnes ont migré vers les pays voisins. Les denrées alimentaires sont devenues rares et la famine s’est installée.

L’équipe de travail a présenté 16 recommandations dans un nouveau rapport intitulé Time to act! Conflict, displacement, famine and the HIV response (Il est temps d’agir – Conflit, déplacement, famine et riposte au VIH). Parmi celles-ci, la prise en compte des personnes atteintes de maladies chroniques, notamment le VIH, lors de la distribution ciblée de l’aide alimentaire, afin de les aider à continuer de suivre leur traitement. Le rapport encourage également à assurer la distribution durable de médicaments pour traiter le VIH, les infections sexuellement transmissibles et la tuberculose, ainsi que la mise à disposition de préservatifs dans le pays et les pays voisins.

Le Soudan du Sud est l’un des 38 pays qui comptent pour 90 % des nouvelles infections, et seulement 10 % des personnes vivant avec le VIH dans le pays suivent un traitement antirétroviral vital. Le conflit a affaibli les services anti-VIH et les pays d’accueil ne sont souvent pas en mesure de faire face à l’afflux de réfugiés.

Mettre à jour

Les Premières dames d’Afrique et l’Union africaine lancent Free to Shine

06 février 2018

Les Premières dames d’Afrique sont actuellement en première ligne dans la promotion d’une campagne visant à stopper l’infection à VIH chez l’enfant, prévenir les décès dus au sida et maintenir les mères en bonne santé dans toute l’Afrique.

La campagne Free to Shine a été lancée par l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) et l’Union africaine en marge de la 30e session ordinaire de l’Union africaine à Addis Abeba, en Éthiopie. La présentation a eu lieu lors de l’Assemblée générale annuelle de l’OPDAS, à laquelle ont participé cette année 20 premières dames venues de toute l’Afrique, réunies sur le thème « Transformer l’Afrique en donnant la priorité aux enfants, aux adolescents et aux mères dans la lutte contre le VIH ».  

L’initiative Free to Shine a été inspirée par les progrès et les engagements pris sur tout le continent afin de mettre un terme aux nouvelles infections à VIH chez les enfants, et vise à s’appuyer sur ces progrès en rassemblant les individus et les organisations au niveau local et mondial dans le but de faire avancer la garantie de l’accès aux services anti-VIH pour en finir avec le sida chez les enfants et maintenir les mères en bonne santé.

 


LES CHIFFRES

En 2016, près de 160 000 enfants ont été nouvellement infectés par le VIH.

Sans traitement, la plupart des enfants vivant avec le VIH mourront avant leur cinquième anniversaire.

En 2016, moins de la moitié (43 %) des enfants vivant avec le VIH ont eu accès au traitement.


 

Les objectifs de la campagne sont les suivants : améliorer les programmes de lutte contre le VIH chez la mère et l’enfant en Afrique en bâtissant des réseaux et des partenariats, favoriser la mobilisation des ressources nationales et mondiales, sensibiliser à la prévention du VIH et mobiliser les soutiens en faveur des programmes de lutte contre le sida chez l’enfant en Afrique en travaillant avec les organismes et les forums internationaux et régionaux de haut niveau.

La campagne Free to Shine, menée par l’OPDAS et l’Union africaine, est soutenue par l’ONUSIDA, l’Organisation mondiale de la Santé, Abbott, la Fondation Elizabeth Glaser Pediatric AIDS, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance, le Programme des Nations Unies pour le développement et AIDS Accountability International.

Quotes

« Prévenir les nouvelles infections à VIH va transformer l’agenda plus large de l’Afrique en matière de santé et de développement et donner à nos enfants un avenir en bonne santé et plein d’espoir. »

Roman Tesfaye PREMIÈRE DAME D’ÉTHIOPIE ET PRÉSIDENTE DE L’ORGANISATION DES PREMIÈRES DAMES D’AFRIQUE CONTRE LE VIH/SIDA

« L’ONUSIDA est fier de continuer d’accompagner l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida et l’Union africaine, et je sais que le VIH va rester en tête de votre agenda, car la fin de l’épidémie de sida aura un impact sur tout le spectre des questions de développement. »

Michel Sidibé DIRECTEUR EXÉCUTIF DE L’ONUSIDA

Mettre à jour

L’organisme de défense des droits de l’homme en Afrique appelle à renouveler les efforts sur les droits de l’homme dans la riposte au VIH

31 janvier 2018

Le 27 janvier, la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (la Commission africaine) a présenté un rapport révolutionnaire intitulé Le VIH, la loi et les droits de l’homme dans le système africain des droits de l’homme : principaux défis et opportunités pour les réponses au VIH fondées sur les droits.

Ce rapport traite des principaux défis en matière de droits de l’homme dans la riposte au VIH, notamment les inégalités et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH, l’accès au traitement et les systèmes de propriété intellectuelle restrictifs, les conflits et la migration, le dépistage du VIH et les conseils sous contrainte, les restrictions imposées à la société civile et la criminalisation des personnes vivant avec le VIH et des populations clés.

Tout en admettant les progrès réalisés dans la riposte au VIH en Afrique, le rapport exprime des inquiétudes en ce qui concerne les populations laissées pour compte, à savoir les jeunes femmes et les filles, les détenus, les professionnel(le)s du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transgenres et les consommateurs de drogues.

Outre les problèmes rencontrés, le rapport met aussi en avant les bonnes pratiques mises en œuvre sur tout le continent pour y remédier, notamment les réformes dans le domaine du droit et des politiques, les décisions judiciaires progressistes et les programmes qui visent à faire avancer la protection des droits de l’homme et l’accès au VIH et aux services de santé.

L’élaboration du rapport est le fruit de trois années de travail, avec la participation de divers acteurs, y compris des personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus, la société civile et des membres des populations clés.

La Première dame d’Éthiopie, en sa qualité de Présidente de l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida, le Vice-Président du Botswana, la Présidente et le Vice-Président de la Commission africaine, ainsi que le Directeur exécutif de l’ONUSIDA ont assisté à la cérémonie de présentation du rapport, organisée à l’occasion de la 30e session ordinaire de l’Union africaine.

Les participants ont salué ce rapport complet sur le VIH et les droits de l’homme, ainsi que ses recommandations audacieuses, et ils se sont engagés à soutenir la mise en œuvre des recommandations du rapport pour faire avancer les droits de l’homme et la justice sociale dans la riposte au VIH en Afrique.

Quotes

« Ce rapport rend hommage aux progrès de l’Afrique contre le VIH. Mais il nous rappelle aussi que le travail n’est pas encore terminé. Le rapport appelle à renouveler les efforts pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination et à accorder davantage d’attention à la protection pleine et effective des droits de toutes les populations marginalisées et laissées pour compte au sein de nos communautés. »

Soyata Maiga Présidente de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples

« La loi et les droits de l’homme revêtent une importance considérable dans le contexte de la santé mondiale, et ils sont essentiels pour une riposte efficace au VIH. Fondamentalement, ce rapport nous indique que nous devons mettre les individus, les droits et les communautés au cœur de la riposte au VIH. Je me réjouis de voir la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples parler avec tant d’audace de l’objectif zéro discrimination et du droit à la santé dans ce rapport. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« Je salue la publication de ce rapport, qui évoque des questions qui ont tant d’importance pour l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida, notamment la fin de la discrimination, la lutte contre les inégalités entre les sexes et l’élargissement de l’accès aux services de prévention, de traitement et de soins anti-VIH pour tous. »

Roman Tesfaye Première dame d’Éthiopie et Présidente de l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida

« La Côte d’Ivoire a fait d’énormes progrès contre le VIH et la riposte à l’épidémie continue de mobiliser le plus haut niveau du gouvernement. Nous nous engageons à consolider nos efforts contre la discrimination à l’égard du VIH et à faire avancer l’accès à la justice pour en finir avec le sida. »

Sansan Kambilé Ministre de la Justice et des Droits de l’homme de Côte d’Ivoire

« Dès le départ, nous avons reconnu l’importance de l’implication de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et soutenu son travail sur le VIH. Nous sommes heureux de notre partenariat avec la Commission africaine, l’ONUSIDA, l’Alliance Sida et droits pour l’Afrique australe et d’autres partenaires en faveur de ce rapport. Nous allons poursuivre notre travail pour veiller à ce que les recommandations soient appliquées par nos communautés pour faire avancer la protection des droits de l’homme et l’accès aux services de santé. »

Humphrey Ndondo Directeur exécutif, African Men for Sexual Health and Rights

S'abonner à Update