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Les droits de l’homme au service de la riposte au sida
18 janvier 2018
18 janvier 2018 18 janvier 2018La revue Health and Human Rights Journal a récemment publié un dossier spécial sur le VIH et les droits de l’homme. Onze articles, couvrant des sujets tels que la stigmatisation et la discrimination liées au sida, les inégalités entre les sexes et les effets des abus et de la criminalisation des populations clés, offrent ainsi une réflexion critique sur la riposte au sida, tout en appelant à renouveler les efforts afin de lutter contre les obstacles juridiques, sociaux et structurels et d’atteindre l’objectif d’une meilleure santé pour tous.
Ces articles s’appuient sur l’expérience de la riposte au VIH et proposent des approches innovantes et pratiques pour l’expansion des programmes liés aux droits de l’homme et de l’accès au traitement, ainsi que pour l’intégration des droits de l’homme dans le travail d’élimination des maladies.
Ce dossier spécial véhicule un message simple, à savoir qu’il sera impossible d’en finir avec le sida sans efforts visant à tirer les leçons du passé en matière de droits. Il met également l’accent sur la nécessité de trouver des moyens innovants d’étendre les protections, de promouvoir l’égalité des sexes, de soutenir l’engagement de la société civile et des communautés, de renforcer la responsabilité et de combler les lacunes en matière d’inclusion.
Le dossier spécial peut être consulté à l’adresse suivante : https://www.hhrjournal.org/volume-19-issue-2-december-2017/
Quotes
« Le dossier spécial de la revue Health and Human Rights Journal décrit et reflète les progrès accomplis dans la mise en œuvre des droits de l’homme comme condition sine qua non pour la santé. Il nous amène à réfléchir à la manière dont l’épidémie de VIH a transformé notre compréhension des déterminants structurels, juridiques et sociaux de la santé et des méthodes pour y remédier. »
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Comment faire fonctionner ensemble les instruments d’investissement et les innovations pour proposer de meilleurs soins de santé ?
22 janvier 2018
22 janvier 2018 22 janvier 2018L’ONUSIDA, ICV, Johnson & Johnson, BD et le Center for Global Health and Diplomacy organisent un forum intitulé Transformational Aid for Development (L’aide au développement comme catalyseur du changement), dans le but de créer des liens afin d’élargir les innovations et les investissements en faveur de la santé et d’atteindre les populations vulnérables.
Ce forum va permettre de lancer un débat avec les responsables des agences des Nations Unies, les PDG des sociétés d’investissement, les ministres de la Santé et les représentants du secteur privé, notamment dans les domaines pharmaceutique, du diagnostic, des technologies de l’information et de l’investissement. Ces différents acteurs s’emploieront à répondre à la question suivante : « comment faire fonctionner ensemble les instruments d’investissement et les innovations pour proposer de meilleurs soins de santé à des millions de personnes sur la planète ? ».
Au cours de ce forum stratégique d’une journée, les ministres des gouvernements vont décrire les lacunes et les problèmes auxquels ils sont confrontés dans leurs pays respectifs, les dirigeants des bureaux de gestion de patrimoine et des sociétés d’investissement vont évoquer les secteurs dans lesquels ils envisagent d’investir, et les représentants du secteur privé vont expliquer où ils mettront en œuvre les nouvelles technologies ainsi que les méthodes de diagnostic et les produits pharmaceutiques de demain.
Le forum se tient le 22 janvier 2018 à Genève, en Suisse.
Ressources








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Maroc : 30 ans de riposte au VIH
19 janvier 2018
19 janvier 2018 19 janvier 2018En 2018, le Maroc entamera sa trentième année de riposte au VIH, avec de nombreuses raisons de se réjouir. Les efforts concertés dans le pays ont permis une baisse de 42 % des nouvelles infections à VIH depuis 2010, un chiffre bien supérieur à la diminution de seulement 4 % observée au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. La couverture du traitement anti-VIH a également augmenté dans le pays, passant de 16 % en 2010 à 48 % en 2016.
Le Maroc est également parvenu à maintenir une faible prévalence du VIH au sein de la population générale (0,1 %). Certains domaines restent pourtant sources d’inquiétudes. Les données montrent que la prévalence du VIH est élevée au sein des populations à plus haut risque d’infection à VIH, notamment les professionnelles du sexe (1,3 %), les consommateurs de drogues injectables (7,9 %) et les migrants (3 %), ce qui illustre la nécessité d’en faire davantage pour que les services anti-VIH atteignent les populations clés. Le Maroc intensifie ses efforts pour atteindre les populations clés par l’intermédiaire de programmes de prévention combinée, du traitement substitutif pour les consommateurs de drogues et de l’accroissement du dépistage du VIH.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, s’est rendu au Maroc afin de montrer son soutien à l’occasion de ce trentième anniversaire de la riposte au VIH. Durant cette visite, il a rencontré le Président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), le Secrétaire général du Ministère de la Santé, le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, ainsi que le Coordonnateur résident des Nations Unies et l’équipe locale des Nations Unies.
Il a souligné l’importance de l’engagement de l’équipe locale des Nations Unies en faveur de la réforme des Nations Unies et de la riposte au VIH par le biais du Programme commun. Il a également mis l’accent sur l’intérêt d’avoir une stratégie nationale en matière de droits de l’homme et de VIH et il a félicité le CNDH pour son travail de pionnier dans la région. Il a loué l’initiative du CNDH visant à proposer des formations sur les droits de l’homme et la citoyenneté et mis en avant le rôle essentiel que le Maroc peut jouer dans les efforts destinés à recruter 2 millions d’agents de santé communautaires en Afrique et à encourager la production locale de médicaments.
M. Sidibé a félicité le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale pour les progrès accomplis dans la riposte au sida sous le leadership du Roi Mohammed VI, le partenariat du gouvernement avec la société civile et l’augmentation du budget national alloué au VIH.
M. Sidibé a participé à la cérémonie d’ouverture de la 12e réunion de l’Association de lutte contre le sida (ALCS), qui fêtait les 30 ans de la riposte. L’ALCS a toujours été en première ligne dans la riposte au VIH au Maroc, en travaillant sur la prévention auprès des populations clés, le conseil et le dépistage du VIH, le soutien psychosocial, la sensibilisation, la mobilisation des ressources et le lancement des innovations, notamment le dépistage communautaire et la prophylaxie pré-exposition.
Fin 2016, on estimait à 22 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH au Maroc, à moins de 1 000 le nombre de nouvelles infections à VIH et à moins de 1 000 le nombre de décès dus au sida. L’ONUSIDA travaille en collaboration étroite avec le Maroc pour étendre les approches innovantes en matière de prévention et de dépistage auprès des populations clés, élargir l’accès aux services de traitement antirétroviral et leur intégration dans le système de santé, mettre en œuvre une feuille de route pour l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et appliquer une stratégie visant zéro discrimination. L’ONUSIDA coordonne par ailleurs le Plan d’appui commun des Nations Unies et œuvre pour assurer la disponibilité des informations stratégiques tout en mobilisant et en distribuant les subventions du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Quotes
« Le Maroc est un modèle pour les autres pays et atteindra les objectifs 90-90-90 d’ici à 2020. Il est important d’être optimiste ; je suis moi-même un incorrigible optimiste. »
« Le Maroc apprécie grandement ce que fait l’ONUSIDA au niveau international et au niveau national. »
« Nous savons que nous sommes sur la bonne voie et que nous ne devons pas relâcher nos efforts dans la prévention et l’accès au traitement, sous peine de ne pas réussir à en finir avec l’épidémie dans notre pays d’ici à 2030. »
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L’ONUSIDA en deuil après le décès de Mathilde Krim
17 janvier 2018
17 janvier 2018 17 janvier 2018L’ONUSIDA est profondément attristé par le décès de Mathilde Krim, chercheuse et activiste éminente de la lutte contre le sida. Mme Krim a été une pionnière de la recherche sur le sida dès les premiers temps de l’épidémie, ainsi qu’une militante dévouée des droits de l’homme et de la justice.
En tant que scientifique, elle a consacré sa vie à la sensibilisation sur le VIH. Elle était l’une des présidentes fondatrices de l’amfAR, une fondation américaine dédiée à la recherche sur le sida, la prévention du VIH, au traitement, à l’éducation et au plaidoyer pour des politiques publiques intelligentes sur le sida.
Son activisme, son dévouement et sa compassion ont joué un rôle fondamental en influant sur les politiques publiques afin de mobiliser des fonds pour la recherche sur le sida et défendre les droits des personnes vivant avec le VIH ou touchées par le virus.
En 2000, Mme Krim avait reçu la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute distinction civile décernée par les États-Unis d’Amérique.
Quotes
« Mathilde Krim n’avait peur de rien, elle était passionnée et engagée. Elle a été une personnalité de premier plan dans la riposte mondiale au VIH, hautement respectée pour son action fondée sur des données probantes et sur les droits de l’homme, centrée d’abord sur les individus. Elle va beaucoup nous manquer, mais elle nous laisse son travail et son héritage. »
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L’ONUSIDA et l’Australie renforcent leurs liens pour en finir avec le sida
12 janvier 2018
12 janvier 2018 12 janvier 2018L’ONUSIDA et le gouvernement australien ont signé un nouvel accord de partenariat stratégique quinquennal afin de faire avancer les efforts de riposte au VIH dans la région Asie-Pacifique. Cet accord cible la promotion d’approches éclairées par des données probantes, durables et intégrées pour la riposte au VIH, qui favorisent l’innovation et prennent en compte les droits de l’homme, la lutte contre la discrimination et les questions de genre.
L’accord met en avant une vision partagée de la fin de l’épidémie de sida et s’appuie sur les points forts et l’expérience de l’Australie et de l’ONUSIDA pour créer un partenariat collaboratif. Ce partenariat va permettre une riposte solide et durable au VIH, intégrée dans le contexte plus large de la santé et du développement durable dans la région Asie-Pacifique.
Dans le cadre de cet accord, l’Australie va s’engager à hauteur de 22,5 millions de dollars australiens (17,1 millions de dollars US) auprès de l’ONUSIDA sur cinq ans, de 2018 à 2022, afin d’aider l’ONUSIDA à atteindre les cibles, les objectifs et la vision décrits dans la stratégie de l’ONUSIDA, Accélérer la riposte pour mettre fin au sida.
Quotes
« L’Australie est un partenaire fort et précieux, en particulier dans la région Asie-Pacifique. Ce nouvel accord va nous permettre de développer ce partenariat et de tirer parti de notre expertise et notre expérience collectives pour accélérer la riposte au VIH. »
« J’ai toujours pensé que c’est en agissant dans le cadre de partenariats que l’Australie était le plus efficace pour s’attaquer aux problèmes mondiaux et jouer son rôle dans la résolution de ces problèmes. Je suis heureuse d’annoncer aujourd’hui que le gouvernement australien va s’engager dans un nouveau partenariat avec l’ONUSIDA, portant précisément sur la question de la lutte contre le VIH, et qui va se traduire par un montant de 22,5 millions de dollars australiens investis au cours des prochaines années pour soutenir l’ONUSIDA dans son travail visant à élargir notre capacité à contrer cette épidémie. »
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Côte d’Ivoire : imams et chefs religieux s’engagent dans la sensibilisation au VIH
19 décembre 2017
19 décembre 2017 19 décembre 2017Malgré la chaleur caniculaire régnant sur Abidjan, la mosquée Salam du Plateau est restée bien fraîche lorsque les imams, les pasteurs, les curés et d’autres membres de différents groupes religieux, ainsi que des femmes, ont accueilli la délégation de l’ONUSIDA.
L’imam Djiguiba Cissé a présenté sa mosquée et déclaré que lui-même et tous les chefs religieux réunis souhaitaient se joindre à l’ONUSIDA pour promouvoir la sensibilisation au VIH.
Quarante années de recherches scientifiques et de traitement ont permis de grands progrès dans la riposte au sida, mais il est temps désormais de s’attaquer à la stigmatisation et à la discrimination, a expliqué le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Luiz Loures. M. Loures a rappelé qu’il avait besoin de l’aide des chefs religieux pour veiller à ce que les violences à l’encontre des femmes ne soient plus tolérées et que les hommes soient mieux informés sur le VIH.
L’imam a indiqué que la compassion était l’un des principes fondamentaux de toutes les religions et qu’il devait s’appliquer aux chefs religieux lorsqu’ils s’occupent de personnes vivant avec le VIH ou interagissent avec elles. Il a également déclaré que l’un de leurs objectifs était de promouvoir les femmes. Ce sont elles qui supportent le plus lourd fardeau vis-à-vis du VIH dans le monde et les inégalités entre les sexes en sont largement responsables. M. Cissé a souligné qu’il était indispensable de mettre un terme aux violences à l’égard des femmes et aux mutilations génitales féminines. Les pratiques de mutilations génitales féminines sont prévalentes dans les régions du nord, du nord-est et de l’ouest de l’Afrique. Non seulement elles ne présentent aucun bénéfice sanitaire, mais elles sont douloureuses et traumatisantes et peuvent avoir des conséquences immédiates et à long terme sur la santé des filles et des femmes. L’imam a conclu son intervention devant l’assemblée sur l’implication des hommes dans la résolution de certains de ces problèmes et le fait de donner une chance aux jeunes hommes. Il a expliqué que plus de 60 % de la population de Côte d’Ivoire a moins de 25 ans et que davantage de garçons se tournent vers l’émigration ou le terrorisme parce qu’ils se sentent exclus.
En janvier 2018, sous la houlette de M. Cissé et avec l’appui de l’ONUSIDA, les chefs religieux suivront une formation de sensibilisation au VIH englobant les questions de la stigmatisation, du statut et de l’autonomisation.
Quotes
« Nous pouvons être des décideurs parce qu’en tant que chefs religieux, nous pouvons favoriser le changement. »
« J’ai besoin de vous. Vous avez pour vous la proximité et le savoir-faire au sein de vos communautés, ce qui permettra de réduire la stigmatisation et la discrimination dans la riposte au sida. »
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À Genève, Première Ligne présente son centre d’injection sécurisé aux membres du CCP de l’ONUSIDA
19 décembre 2017
19 décembre 2017 19 décembre 2017Impossible de rater cette structure en forme de bloc couleur citron vert, baptisée Quai 9 et située juste en face de la principale gare ferroviaire très animée de Genève. Le bâtiment abrite un centre d’injection sécurisé sous surveillance géré par l’organisation non gouvernementale Première Ligne. « Quai 9 » propose également des services de soins de santé primaires dans son centre d’accueil sans rendez-vous consacré à la réduction des risques pour les consommateurs de drogues.
À l’occasion de la 41e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA mi-décembre, le gouvernement suisse a organisé cette visite à l’attention des membres du CCP de l’ONUSIDA.
Elle a permis de mettre en avant la façon dont la réponse aux besoins des consommateurs de drogues injectables selon une approche fondée sur la santé publique et les droits de l’homme permet de réduire considérablement les risques d’infection à VIH et de mettre les personnes en relation avec la prise en charge médicale.
M. Valentin Zellweger, Ambassadeur de la Suisse auprès des Nations Unies, a rappelé que dans les années 1980 et 1990, la Suisse présentait l’un des plus forts taux d’incidence du VIH en Europe chez les consommateurs de drogues injectables. En réponse à cette crise, la Suisse a mis en place une politique fondée sur « quatre piliers », axés sur la prévention, le traitement, la réduction des risques et l’application de la loi.
La création de centres d’injection et une collaboration accrue entre la police et les établissements de santé font partie des résultats obtenus.
En conséquence, les infections à VIH chez les consommateurs de drogues injectables ont très vite reculé en Suisse.
Plus tôt dans la semaine, Mme Ruth Dreifuss, ex-Présidente de la Confédération suisse et Ministre de la Santé et actuelle Présidente de la Commission mondiale sur la Politique des drogues, s’était adressée aux membres du CCP de l’ONUSIDA. Mme Dreifuss, qui a piloté la politique des « quatre piliers » pendant son mandat, a déclaré que les preuves parlaient d’elles-mêmes en matière de réduction des risques et de dépénalisation de la consommation de drogues. Elle a invité les États membres à ne laisser personne pour compte en veillant à ce que la consommation de drogues soit traitée comme une question de santé publique. Cet appel a été relayé par les membres de la délégation des ONG.
Le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA Luiz Loures a félicité la Suisse pour son approche multisectorielle innovante de la réduction des risques. Il a indiqué que l’ONUSIDA continuera de défendre des ripostes au sida éclairées par des données probantes et fondées sur les droits de l’homme, telles que Quai 9.
Quotes
Les besoins des femmes qui consomment des drogues injectables sont très particuliers et complexes : la nécessité d’échanger des rapports sexuels contre de l’argent et de la drogue, leurs besoins spécifiques en matière de protection. Nous tentons de rester attentifs, même si elles ne viennent pas toujours régulièrement.
En tant que policiers, notre rôle n’est pas de juger, mais d’adopter une approche pragmatique et réaliste, et c’est ce qui a permis de réduire le nombre d’overdoses de drogues et la consommation de drogues en public, ainsi que d’améliorer la santé publique.
Ce type de bonnes pratiques doit être mis en avant et élargi, et les pays doivent s’orienter dans cette direction pour répondre aux impératifs en matière de santé publique et de droits de l’homme.
Il était important de faire cette visite, car une telle occasion d’interagir avec ceux qui travaillent sur le terrain et avec les bénéficiaires est essentielle pour guider notre travail.
Traiter la consommation de drogues comme un problème de santé publique a permis à la Suisse de faire baisser considérablement les infections à VIH chez les consommateurs de drogues injectables. Cette visite auprès de Quai 9 démontre comment notre politique a été mise en œuvre sur le terrain.
Les politiques et services éclairés par des données probantes et fondés sur les droits de l’homme qui concernent la consommation de drogues et les consommateurs de drogues répondent aux besoins de ces consommateurs de drogues et des communautés au sens large, en assurant la dignité de tous. Ils sauvent aussi des vies.
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Ouverture de la 41e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA
12 décembre 2017
12 décembre 2017 12 décembre 2017La 41e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA (CCP) se tient à Genève, en Suisse, du 12 au 14 décembre.
Lors de son ouverture, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a décrit les dernières évolutions des progrès accomplis dans la riposte au sida et évoqué les défis et les opportunités à venir. Il a souligné que malgré les avancées, le sida n’est pas encore vaincu, et exposé les cinq principaux problèmes qui restent à résoudre : atteindre ceux qui sont encore hors d’atteinte, protéger les jeunes femmes et les filles, assurer l’accès des hommes aux services, cibler les régions en retard et lutter contre la stigmatisation, la discrimination et la criminalisation.
Lors de la session d’ouverture, M. Sidibé a également annoncé que Michel Kazatchkine était nommé Conseiller spécial auprès de l’ONUSIDA sur le VIH, la tuberculose et les hépatites pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale.
La partie thématique de la réunion du CCP sera abordée le dernier jour et portera sur l’accélération de l’action visant à mettre fin à la discrimination dans le secteur de la santé. Les participants vont passer en revue les données probantes concernant les effets de la discrimination dans le secteur de la santé sur les efforts destinés à atteindre les objectifs mondiaux en matière de prévention et de traitement du VIH, puis recenser les actions programmatiques à mener pour en finir avec cette discrimination.
La 41e réunion du CCP est présidée par le Ghana, avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord en qualité de vice-président et le Japon comme rapporteur.
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31 octobre 2024

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Nigeria : combler le manque de ressources en injectant plus de financement national
14 décembre 2017
14 décembre 2017 14 décembre 2017Il existe un consensus entre les dirigeants politiques, la société civile et les partenaires de développement sur le fait qu’il faudra augmenter les financements nationaux pour mettre fin au sida comme menace de santé publique au Nigeria.
Ces 10 dernières années, la riposte au sida a bien progressé au Nigeria. Le nombre de personnes vivant avec le VIH sous traitement antirétroviral vital dans le pays est passé à plus d’un million mi-2017. Les décès dus au sida sont passés de 210 000 en 2006 à moins de 160 000 en 2016. Bien que seulement 30 % des personnes vivant avec le VIH au Nigeria soient aujourd’hui sous traitement, 81 % de ces personnes voient leur charge virale supprimée.
Selon la Société pour la santé des familles du Nigeria, les dépenses consacrées à la riposte au sida dans le pays sont passées de 300 millions de dollars en 2007 à 730 millions de dollars en 2013. Toutefois, la riposte au sida repose massivement sur les financements extérieurs, en particulier ceux du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Afin d’accroître le financement national de la riposte au sida, des actions sont actuellement menées pour que chacun des 36 États du Nigeria consacre jusqu’à 1 % de ses ressources allouées chaque mois par le gouvernement fédéral à la riposte au VIH. Avec l’appui technique de l’ONUSIDA et de l’Organisation mondiale de la Santé, le gouvernement nigérian est également en train de mettre en place un fonds fiduciaire pour la lutte contre le VIH, qui vise à faire augmenter les contributions du secteur privé de 2,1 % en 2014 à 10 % d’ici fin 2018.
La hausse des financements internes va permettre de redoubler les efforts de diagnostic des personnes vivant avec le VIH au Nigeria, dont le nombre est estimé à deux millions, qui ignorent leur séropositivité au VIH et ne sont pas encore sous traitement. En décembre 2016, Muhammadu Buhari, Président du Nigeria, a lancé un plan d’accélération basé sur des ressources nationales pour maintenir 60 000 personnes vivant avec le VIH sous traitement anti-VIH et faire en sorte que 50 000 personnes de plus aient accès au traitement chaque année.
Quotes
« Le Nigeria travaille avec acharnement pour inverser la tendance d’une approche de nos programmes nationaux de lutte contre le VIH stimulée par les donateurs, à mesure que davantage de ressources financières sont allouées à l’achat de médicaments. »
« Le gouvernement doit s’approprier la riposte au VIH. Mettre de l’argent dans la riposte nationale, c’est investir dans l’humanité. »
« Le Nigeria a accompli de remarquables progrès en assurant l’accès au traitement pour plus d’un million de personnes vivant avec le VIH. Toutefois, il est très difficile de diagnostiquer les deux millions de personnes environ vivant avec le VIH qui ignorent leur séropositivité au VIH et ne sont pas encore sous traitement. Des contributions accrues et durables des autorités fédérales, des États et du secteur privé peuvent nous aider à assurer ce diagnostic et à donner à ces personnes un accès immédiat à un traitement qui leur sauve la vie. »
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Ukraine : les populations clés ont maintenant leur plate-forme
13 décembre 2017
13 décembre 2017 13 décembre 2017Les 11 et 12 décembre, les représentants des quatre populations les plus exposées au risque d’infection à VIH (consommateurs de drogues injectables, professionnel(le)s du sexe, personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexe et anciens détenus) se sont réunis à Kiev, en Ukraine, pour le lancement officiel de la Plate-forme nationale pour les communautés clés, ainsi que pour la définition des principales priorités en matière de sensibilisation et des modalités de gestion et de fonctionnement de cette plate-forme.
Parmi les priorités de la plate-forme figureront les moyens d’influer sur les politiques et les processus de décision, l’élaboration d’un ensemble de services de prévention du VIH répondant aux besoins des populations clés et la lutte contre la discrimination.
Les participants se sont mis d’accord sur le positionnement, le rôle et les contributions de la plate-forme dans le cadre de la riposte nationale au sida, sur la mise en œuvre d’une stratégie d’accélération et sur la forme que va prendre la campagne de 100 jours d’action pour la prévention du VIH. Ils ont également salué avec enthousiasme la collaboration avec les autorités néerlandaises, l’ONUSIDA et la société civile et se sont entendus sur une vision stratégique harmonisée de la participation de la société civile et de la plate-forme à des événements importants tels que la Conférence internationale sur le sida, qui se tiendra à Amsterdam, aux Pays-Bas, en 2018.
Les trois principaux domaines d’action de la plate-forme en matière de sensibilisation seront les suivants :
- la participation des communautés aux décisions concernant la santé, une riposte efficace au VIH et à la tuberculose et la protection des droits de l’homme ;
- l’ouverture de l’accès pour les groupes clés à des services ciblés sur les besoins des communautés, gérés par les communautés et financés par les budgets nationaux et locaux ;
- la protection des droits et la prévention de la discrimination.
Quotes
« Nous allons faire de notre mieux pour faire de la plate-forme un instrument de sensibilisation efficace qui nous permettra d’atteindre nos objectifs communs et d’influer sur les processus de prise de décision qui touchent nos vies et notre santé. »
« Le gouvernement néerlandais ne cessera de soutenir cette initiative pilotée par les communautés pour faire entendre la voix conjointe des populations clés en Ukraine et les faire participer aux décisions stratégiques au niveau national, régional et international. »
« La Plate-forme nationale pour les communautés clés est un forum solide, transparent et auto-régulé de dirigeants communautaires et d’individus ayant une compréhension approfondie de l’activisme et qui formulent des positions et des déclarations conjointes. »