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Prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant est une tâche sans fin

11 mars 2015

Les progrès réalisés dans les efforts mondiaux visant à améliorer la santé des femmes et des enfants ont été mis en avant lors d'un événement de l'initiative Every Woman Every Child organisé par le Secrétaire général des Nations Unies à l'occasion de la 59e session de la Commission sur le statut de la femme, qui s'est tenue à New York aux États-Unis.

Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale, s'est exprimée aux côtés du Secrétaire général des Nations Unies en rappelant aux membres de la commission et à tous les participants qu'il fallait encore faire des efforts pour s'assurer que tous les enfants naissent sans le VIH.

En 2013, environ 240 000 enfants ont été infectés par le VIH et plus de 3 femmes sur 10 vivant avec le VIH n'ont pas reçu le traitement antirétroviral nécessaire pour prévenir la transmission du virus à leur enfant.

Pendant le débat, Mme Brezhneva a insisté sur la nécessité de se concentrer sur les besoins des femmes, des enfants et des adolescentes auxquels aucune réponse n'est apportée, en particulier au sein des populations les plus touchées par le VIH. Elle a également appelé à la suppression des obstacles qui empêchent les femmes d'accéder aux services essentiels de santé sexuelle et reproductive.

Lors de cet événement, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a présenté son rapport d'avancement sur la Stratégie mondiale pour la santé de la femme et de l'enfant 2010-2015, en soulignant que le monde dispose aujourd'hui d'une opportunité historique de mettre un terme aux décès évitables de mères, d'enfants et d'adolescents.

Quotes

« Notre tâche désormais est de maintenir et de s'appuyer sur l'élan créé, d'aller au bout des OMD sur la santé qui n'ont pas été atteints, de mettre fin à l'affreuse tragédie des décès évitables et d'investir dans l'avenir des femmes, des enfants et des adolescents. »

Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies

« Nous avons fait d'énormes progrès sur lesquels il faut s'appuyer. Le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie a mobilisé des dirigeants, des partenaires, des mères, mais aussi des pères. Nous avons commencé par des petits pas, nous avançons maintenant à grandes enjambées. »

Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

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L'École Rudra-Béjart danse pour l'égalité entre les femmes et les hommes à l'ONUSIDA

06 mars 2015

L'École de danse Rudra-Béjart de Lausanne a donné une représentation spéciale au siège de l'ONUSIDA à Genève, en Suisse, pour célébrer la Journée internationale de la Femme.

Cette chorégraphie imaginée spécialement pour l'occasion, exécutée par 38 danseurs venus de 15 pays, s'est présentée comme une visualisation puissante de la force, de l'esprit d'innovation et de l'unité des jeunes : des qualités essentielles pour faire progresser l'égalité entre les sexes et Accélérer la marche vers la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030.

Plus de 200 personnes ont assisté à l'événement, notamment les ambassadeurs des missions permanentes des Nations Unies en Haïti, en Namibie et en Zambie.

L'École Rudra-Béjart de Lausanne est une école de danse internationale libre privée sponsorisée par la Fondation Sandoz, Béjart Ballet Lausanne, Loterie Romande, la Fondation Leenaards, la Fondation Maurice Béjart et Jaquet Droz.

Quotes

« C'est notre deuxième collaboration avec l'ONUSIDA. Il s'agit d'un merveilleux partenariat et nous sommes heureux d'utiliser le langage de la danse et de la musique pour soutenir l'émancipation des femmes et la lutte contre le sida. »

Michel Gascard, Directeur de l'École de danse Rudra-Béjart de Lausanne

« L'émancipation des femmes est essentielle pour mettre fin à l'épidémie de sida. La vitalité, le courage et la créativité de la jeunesse seront les clés de l'accélération de notre riposte au VIH. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

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VIH et urgence humanitaire

04 mars 2015

Répondre aux besoins des millions de personnes touchées par les situations d'urgence humanitaire dans le monde sera capital pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 : telle est la conclusion d'éminents experts réunis à Genève, en Suisse, le 3 mars.

Appelant à une nouvelle façon de riposter au VIH dans les situations d'urgence humanitaire, les experts se sont penchés sur les moyens de veiller à ce que les besoins spécifiques des personnes touchées par ces situations soient pris en compte dans l'intensification de la riposte au VIH au cours des cinq années à venir.

Fin 2013, on comptait dans le monde plus de 51 millions de personnes déplacées de force, le plus grand nombre depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale. Bien d'autres personnes confrontées à des catastrophes humanitaires restent chez elles mais se retrouvent brusquement dans des environnements précaires.

Les liens entre VIH et urgence humanitaire sont complexes. La vulnérabilité au virus peut être accrue en raison, par exemple, d'une plus forte exposition à la violence sexuelle et d'une plus grande dépendance aux transactions sexuelles pour répondre aux besoins élémentaires. En outre, il peut devenir plus difficile d'accéder aux services de santé et aux programmes de lutte contre le VIH, qui peuvent également être inexistants.

Les experts présents à la réunion, coorganisée par l'ONUSIDA, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et le Programme alimentaire mondial, ont échangé les plus récentes opinions, connaissances, expériences et données basées sur des faits probants qui vont dans le sens de l'inclusion des personnes en situation d'urgence humanitaire dans les programmes de lutte contre le VIH. Ce seront des éléments clés pour la 36e réunion à venir du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA en juillet 2015, qui sera spécialement consacrée au VIH dans les contextes d'urgence.

Parmi les domaines spécifiques abordés figuraient : les obstacles à la mise en place de programmes contre le VIH dans les situations d'urgence ; l'identification des lacunes et la manière d'y remédier ; les accords de coordination entre les différentes agences ; l'amélioration de l'observance des traitements ; et l'adaptation des programmes sur le VIH pour répondre à la diversité des situations d'urgence.

Quotes

« Les situations d'urgence humanitaire se caractérisent par des contextes de précarité, de vulnérabilité et d'incertitude. Ce sont des contextes propices à la transmission du VIH. Lutter contre le VIH dans les situations d'urgence n'est pas un choix, c'est plutôt une question de droits humains. Les populations touchées par l'urgence humanitaire doivent être au cœur de l'objectif de mettre fin au sida. Innover est capital pour atteindre cet objectif. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Nous ne pourrons pas mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 si nous n'apportons pas protection, soins et traitement aux personnes en situation d'urgence. C'est une question de santé publique pour les personnes déplacées en raison de ces urgences et celles qui les accueillent. C'est un droit humain élémentaire. Je pense enfin qu'il existe une volonté politique au sein de la communauté internationale pour trouver une solution à ce problème. »

Paul Spiegel, Administrateur principal, Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés

« Avec tous les progrès accomplis dans la lutte contre l'épidémie de VIH, la nécessité de préparer le maintien de la riposte au VIH dans les situations d'urgence et de catastrophe est plus importante que jamais. »

Richard Shaffer, Directeur du Programme de prévention du VIH/sida, Département de la Défense des États-Unis

« Nous sommes satisfaits de constater l'intérêt croissant pour le VIH dans les situations d'urgence humanitaire, où le risque et la vulnérabilité au VIH sont souvent accrus. Il existe en particulier un besoin urgent d'assurer la continuité des services de prévention et de traitement du VIH pour les personnes vivant avec le VIH et celles exposées au risque d'infection dans les pays touchés par des situations précaires, de conflit et d'urgence. »

Gitau Mburu, Conseiller principal VIH et systèmes de santé, Alliance internationale contre le VIH/sida

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Vera Brezhneva s'engage pour la discrimination zéro à Saint-Pétersbourg

02 mars 2015

Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale, a lancé un appel en faveur de la discrimination zéro à l'occasion d'une visite dans un centre de services pour les personnes vivant avec le VIH à Saint-Pétersbourg, en Russie.

Mme Vera Brezhneva s'est rendue dans le Centre de services sociaux pour les familles et les enfants, situé dans le quartier Krasnoselsky de la ville, à la veille de la Journée Zéro discrimination prévue le 1er mars. L'un des principaux objectifs de ce centre est d'apporter un soutien social aux femmes vivant avec le VIH, ainsi qu'à leurs enfants et aux autres membres de leur famille.

Le centre fait partie d'un projet pilote lancé par la ville de Saint-Pétersbourg qui vise à élargir l'appui aux personnes vivant avec le VIH. Plus de 260 personnes, notamment des femmes enceintes, d'anciens détenus et des consommateurs de drogues, bénéficient des services du centre, qui incluent des conseils, des soins et un appui dispensés par des pairs.

Quotes

« Les gens que j'ai rencontrés et leurs histoires émouvantes m'ont fortement inspirée. C'est un centre exemplaire qui traite les clients comme des êtres humains et examine leur situation sans les juger en leur apportant un soutien pratique. Je sais que chacun peut être confronté à des difficultés dans sa vie. Nous ne devrions jamais discriminer qui que ce soit. Nous devons être plus tolérants et compréhensifs face aux difficultés des autres. J'encourage tout le monde à montrer de la compassion et du soutien, en particulier envers ceux qui vivent avec le VIH. »

Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

« Les personnes vivant avec le VIH peuvent désormais vivre une vie longue et épanouie. Les femmes enceintes séropositives au VIH qui bénéficient d'un diagnostic et d'un traitement précoces peuvent et doivent donner naissance à des enfants en bonne santé. Nous devons créer les conditions pour que personne n'ait peur de se faire dépister, d'être condamné et de se retrouver isolé à cause de sa séropositivité au VIH, et pour que toutes les personnes infectées par le virus puissent accéder à un traitement vital aussitôt que possible. »

Evgueni Voronin, Expert en chef sur le VIH, les femmes et les enfants, Ministère russe de la Santé

« Mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination est essentiel pour que les personnes vivant avec le VIH puissent rester en bonne santé et assurer l'avenir de leurs enfants. »

Anna Shpilevskaya, Directrice adjointe du Centre de services sociaux pour les familles et les enfants touchés par le VIH dans le quartier Krasnoselsky de Saint-Pétersbourg

« Je vis avec le VIH depuis 15 ans. Mon mari est séronégatif au VIH et nous avons un bébé en bonne santé. Cela a été possible parce que je n'ai pas eu peur de faire les démarches pour accéder à un traitement antirétroviral, travailler avec les professionnels de santé et prendre soin de ma propre santé. »

Maria Godlevskaya, Coordinatrice de projet de l'organisation non gouvernementale russe EVA

Region/country

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L'Ethiopie établit un nouveau record du monde Guinness pour le dépistage du VIH

20 février 2015

Confirmation a récemment été reçue que le 30 Novembre 2014 un nouveau record du monde Guinness a été établit en Ethiopie. Sur une durée de huit heures, quelques 3 383 personnes ont reçu des conseils volontaires sur le VIH et le dépistage au Stade national de Gambella dans la région de Gambella.

La campagne sur les conseils et le dépistage du VIH a été menée par le gouvernement de l'Ethiopie, en collaboration avec l'ONUSIDA, pour commémorer la Journée mondiale du sida 2014. Le but de la campagne contre le VIH était de mobiliser les communautés à Gambella pour connaître leur statut sérologique et de les mettre en contact avec les services de prévention et de traitement du VIH.

Des annonces télévisées et radiophoniques ont été utilisées pour informer et mobiliser les participants. Des groupes communautaires, l'armée de femmes, des chefs religieux ainsi que le bureau du président de Gambella étaient également présents pour encourager la participation.

Selon les enquêtes de santé démographique de 2011, la région de Gambella est la plus touchée par le VIH dans le pays, avec une prévalence du VIH de 6,5% parmi la population adulte. Plusieurs facteurs sont attribués aux taux élevés de prévalence dans la région, notamment de faibles taux de circoncision masculine dans certains groupes ethniques, les flux migratoires et le travail du sexe dans les zones d'agriculture commerciale, d'exploitation minière et des principaux axes routiers reliant Gambella à l'ouest de l'Ethiopie et le Soudan du Sud.

Des conseillers qualifiés de tout le pays ont réalisé la consultation et le dépistage du VIH. Les participants qui ont été testés positifs pour le VIH ont reçu plus d'informations sur le virus et ont été orientés vers des cliniques fournissant des services anti-VIH.

Le précédent record du monde Guinness a été établit le 30 Novembre 2012 en Argentine où 1 380 personnes avaient été dépistées en huit heures.

Quotes

« La campagne de conseil et le dépistage du VIH de Gambella était une approche intelligente qui permettra de promouvoir les efforts visant à atteindre les objectifs 90-90-90 et mettre fin à l'épidémie de sida en Ethiopie. Du fait que plus de personnes connaissent leur statut VIH, ils demanderont un traitement vital. »

Warren Naamara, Directeur de l'ONUSIDA, Ethiopie

« J'ai maintenant une nouvelle vie et un nouveau départ plus sûr. Je ne peux pas changer mon résultat, mais le reste est sous mon contrôle. Je suis déterminée à mener une vie protégée pour moi, mon enfant et mon mari. »

Nyanhial Gach, 22 ans, diplômée du Gameblla Health Science College

« Je me réjouis de notre résultat et je comprends que c'est juste le début, que nous devons préserver la vie saine. Je mettrai mon cœur, mon esprit et mon âme pour protéger mon amie et moi-même de l'infection. »

Ojha Omod, 24 ans, étudiant de l'enseignement supérieur

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Le partenariat Ruban rose Ruban rouge a été lancé en Ethiopie

12 février 2015

Ruban rose Ruban rouge (RRRR), un partenariat novateur qui œuvre pour étendre la disponibilité des services vitaux de dépistage du cancer du col de l'utérus et de traitement et d'information sur le cancer du sein, notamment pour les femmes qui vivent avec le VIH, a été officiellement lancé en Ethiopie par Roman Tesfaye, la Première Dame d'Ethiopie, à Addis-Abeba le 11 Février.

Les femmes séropositives sont quatre à cinq fois plus exposées à contracter le cancer du col de l'utérus que leurs pairs séronégatives. En Ethiopie, le cancer du col de l'utérus est le deuxième cancer féminin le plus commun et est responsable de 16,5% de tous les décès par cancer chez les femmes.

Avec un financement de 7,8 millions de dollars US, travaillant sous la direction du ministère fédéral de la Santé, RRRR va déployer des programmes de prévention, de dépistage et de traitement du cancer de l'utérus sur 33 sites dans tout le pays.

Fondé en 2011 par l'Institut George W. Bush, le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida, l'ONUSIDA et Susan G. Komen, le partenariat a contribué à dépister plus de 100 000 femmes pour le cancer du col de l'utérus au Botswana, en République Unie de Tanzanie et en Zambie dans les trois dernières années.

L'ONUSIDA a soutenu les activités de RRRR depuis la création du partenariat, facilitant ainsi la participation active de la société civile et des réseaux de femmes vivant avec le VIH dans la mise en œuvre des activités du RRRR. Les leçons tirées de la riposte au sida sont essentielles pour diminuer la stigmatisation et la peur qui peut empêcher les femmes de demander un dépistage du cancer du col de l'utérus.

Quotes

« Avec une collaboration multisectorielle collective entre tous les intervenants, la prévention, le contrôle et le traitement du cancer est à portée de main et sous notre contrôle. »

Roman Tesfaye Abneh, Première dame d'Éthiopie

« Le partenariat s'appuiera sur les progrès qui ont été accomplis au cours de la dernière décennie dans la lutte contre le VIH et le sida. »

Kesetebirhan Admasu, ministre de la Santé d'Ethiopie

« L'engagement de l'ONUSIDA à Ruban rose Ruban rouge est un exemple de l'importance de développer de nouveaux modèles créatifs pour mieux intégrer les services VIH avec d'autres interventions de santé primaires afin de sauver des vies et construire des systèmes de santé durables. »

Lisa Carty, Directeur du Bureau de l'ONUSIDA à Washington

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Consultation mondiale des populations clé sur la réalisation des objectifs de traitement du VIH 90-90-90

12 février 2015

Plus de 100 intervenants du monde entier se sont réunis au siège de l'ONUSIDA afin d'élaborer des recommandations pour aider à réaliser les objectifs de traitement du VIH 90-90-90. Les objectifs ambitieux d'ici 2020 sont de garantir que 90 % de toutes les personnes vivant avec le VIH devront connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH ; 90 % des personnes diagnostiquées séropositives au VIH devront recevoir un traitement antirétroviral durable ; et 90 % des personnes sous traitement antirétroviral devront voir leur charge virale disparaître.

La consultation s'est concentrée à faire un meilleur travail pour atteindre les populations les plus exposées au VIH, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues injectables, les personnes incarcérées, les professionnel(le)s du sexe et les personnes transsexuelles. La consultation mondiale a été organisée par l'ONUSIDA, les Centers for Disease Control and Prevention et le gouvernement du Luxembourg, les 10 et 11 février à Genève, Suisse.

Au cours de la réunion de deux jours, les participants ont travaillé ensemble afin d'identifier les actions prioritaires nécessaires pour garantir que chacun ait accès à un traitement du VIH. Les participants ont identifié les obstacles communs au dépistage et au traitement du VIH, tels que la stigmatisation et la discrimination, les lois punitives, les violations des droits de l'homme et le financement. La consultation a également fourni une plateforme pour discuter les solutions, les meilleures pratiques, les innovations prometteuses, les facilitateurs critiques, les changeurs de donne potentiels et les actions prioritaires pour surmonter les obstacles et accélérer les progrès.

La réunion visait à fournir les éléments clés pour la construction d'un programme d'action mondiale pour accélérer l'accès des populations clé aux traitements. Il s'agit notamment d'améliorer l'information stratégique sur le VIH parmi les populations clé telle que le suivi des résultats dans la cascade des soins et de créer des liens plus forts avec et dans toute la communauté afin garantir que ses membres aient un rôle actif dans la réalisation de l'objectif 90-90-90. Les participants ont également discuté comment les pays d'appui et d'autres parties prenantes peuvent augmenter le traitement du VIH qui est du ainsi que les services de dépistage pour les populations clé et comment éliminer les entraves structurelles à l'accès aux services.

Quotes

« Les populations clé ont toujours compté pour l'ONUSIDA, et maintenant plus que jamais. Ce qui importe c'est l'absence de droits, un manque d'intégration et de discrimination généralisée. Il est clair que nous ne pouvons pas prendre soin de l'épidémie de sida sans prendre soin des besoins des populations clé. Nous devons nous concentrer sur qui n'a pas obtenu un traitement, où qu'ils soient, et pourquoi ils ne bénéficient pas d'un accès élargi au traitement. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Ce que nous entendons à cette réunion est que nous avons besoin d'une plateforme permanente pour renforcer et coordonner les travaux sur la réduction de l'écart de traitement pour les populations clé. Nous devons faire en sorte qu'il ne s'agit pas là d'une réunion qui n'aboutit pas à des progrès concrets dans les pays pour les populations clé. »

Badara Samb, chef du Bureau des initiatives spéciales, ONUSIDA

« S'il y a une chose que j'aimerais souligner, c'est la communauté, la communauté, la communauté. L'objectif 90-90-90 ne peut être livré sans engager la communauté. »

Paul Semugoma, Programme 4Men Santé, Institut de la santé Anova

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Le président Kenyatta du Kenya s'engage à jouer un rôle de premier plan dans l'initiative All In pour mettre fin au sida chez les adolescents

17 février 2015

Au lancement à Nairobi de All In, une nouvelle initiative mondiale pour mettre fin à l'épidémie du sida chez les adolescents, le président Uhuru Kenyatta a annoncé que le Kenya donnera l'exemple en augmentant les ressources domestiques pour la riposte au sida et l'amélioration de la prévention du VIH, le traitement, les soins de santé essentiels et les services de conseils pour les adolescents.

Le président Kenyatta a déclaré que l'épidémie de sida chez les adolescents a menacé le Kenya de faillir à la promesse de changement et de croissance sans précédent dans un contexte où le Kenya vient juste d'atteindre le statut de pays à revenu intermédiaire.

Il a demandé au ministre de l'Éducation de réexaminer le programme national pour mieux s'engager avec les jeunes vivant avec le VIH et pour éliminer la stigmatisation et la discrimination dans les écoles.

Il a également demandé que l'accès au traitement antirétroviral pour les enfants et les adolescents vivant avec le VIH soit rapidement amélioré. Alors que 78% des adultes vivant avec le VIH au Kenya ont accès au traitement antirétroviral, seulement 36% des enfants ont accès aux médicaments vitaux.

Le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Luiz Loures, qui a également assisté au lancement, a déclaré que l'ONUSIDA est prête à travailler avec le Kenya pour soutenir son leadership sur la prévention des nouvelles infections à VIH chez les adolescents et mettre un terme à l'épidémie de sida au Kenya. Il a souligné que l'action doit être accélérée au cours des cinq prochaines années si l'épidémie de sida doit être terminée d'ici 2030.

Quotes

« J'ai donné l'instruction aux ministères de l'Éducation et de la Santé de lancer des programmes qui garantirons que tous les enfants séropositifs au VIH aient des médicaments vitaux. La question des enfants vivant avec le VIH et qui n'ont pas de traitement antirétroviral doit être abordée sans plus tarder. »

Le président Uhuru Kenyatta

« Je suis encouragé par le ferme engagement du président Kenyatta à accélérer la riposte au sida au Kenya. C'est seulement en accélérant notre riposte au VIH au cours des cinq prochaines années que nous serons en mesure de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

Region/country

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Les adolescents impliqués par l'accès aux services de prévention et de soins du VIH à Nairobi

17 février 2015

Les représentants de certaines des organisations impliquées dans le global All In initiative ont visité le Centre de santé Korogocho à Nairobi, au Kenya, proposant des services de prévention du VIH, de soins et des conseils aux jeunes vivant avec le VIH ou à risque plus élevé de contracter le VIH.

Le centre est basé à Korogocho, un bidonville informel qui a une population de plus de 150 000 personnes.

Créé en 2012, il a enregistré plus de 1 100 adolescents âgés de 10 à 17 ans et propose des conseils adaptés de comportement ainsi que des services de prévention et de soins du VIH. Il utilise une plateforme numérique qui comprend une hotline pour les conseils ainsi qu'une messagerie SMS qui fournit des informations sur ses services.

Globalement, les infections à VIH ne diminuent pas aussi rapidement chez les adolescents que dans d'autres groupes. Les maladies liées au sida sont la principale cause de décès chez les adolescents en Afrique et la deuxième cause de décès chez les adolescents à l'échelle mondiale, seconde seulement après les accidents de la route.

Quotes

« Les services de conseils et de soins communautaires tels que ceux proposés dans ce centre jouent un rôle essentiel pour mettre fin à l'épidémie de sida chez les adolescents. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Nous pouvons venir ici pour en savoir plus sur le VIH et comment nous protéger contre le VIH et d'autres maladies. Les gens ne vous jugent pas. Et j'aime aussi juste passer du temps ici avec mes amis. »

Joséphine, une jeune qui accède aux services au centre de santé

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De jeunes leaders pour promouvoir la prévention en matière de VIH sur la base d'activités sportives locales

18 février 2015

De jeunes dirigeants sportifs de 15 pays de la région Asie et Pacifique ont été informés sur la prévention en matière de VIH et la santé sexuelle et reproductive.

Quelques 30 bénévoles participant au Programme de leadership jeunesse du Bureau des Nations Unies pour le sport au service du développement et de la paix (UNOSDP), un programme conçu pour apporter des changements dans les pays d'origine des bénévoles, ont participé à un atelier au cours duquel ils ont discuté de la façon de parler du VIH avec les jeunes et ont examiné les moyens de surmonter les difficultés rencontrées par les jeunes tout en débattant du rôle des activités sportives locales dans la riposte au VIH.

Dans le cadre de cet atelier qui s'est tenu en République de Corée, les leaders de la jeunesse ont également conçu et réalisé des campagnes de sensibilisation innovantes sur la prévention et le dépistage du VIH et sur la promotion de la discrimination zéro, ce qu'ils ont promis de mettre en œuvre dans leur pays d'origine.

L'atelier a été dirigé par des représentants de la jeunesse de l'ONUSIDA et a été organisé par le Programme de leadership jeunesse de l'UNOSDP en partenariat avec le comité organisateur Gwangju Summer Universiade et la Youth Sport Trust.

Quotes

« Le sport apporte le changement et le leadership dans les sociétés et peut contribuer aux plus grands défis, y compris l'épidémie de VIH. »

Ben Taylor, Bureau des Nations Unies pour le sport au service du développement et de la paix

« Cette journée avec l'ONUSIDA m'a appris comment agir envers les personnes affectées dans ma communauté en devenant un agent de changement. »

Umair Rana Asif, Pakistan, Kafka Organisation de protection sociale, membre de Y-PEER Pakistan

« C'est mon deuxième camp de leadership jeunesse en République de Corée et je suis inspiré par l'esprit de mobilisation du leadership des jeunes. Je crois vraiment qu'avec le leadership ils peuvent conquérir n'importe quoi. »

Elena Kiryushina, responsable jeunesse, équipe de soutien régional de l'ONUSIDA pour l'Europe orientale et l'Asie centrale

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