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Le point sur Ebola au Libéria

16 février 2015

Le Libéria est l'un des pays qui combat les effets dévastateurs de l’épidémie d'Ebola. Walter Gwenigale, ministre de la Santé et de la Protection sociale et Bernice Dahn, médecin chef du gouvernement du Libéria ont partagé avec l'ONUSIDA quelques uns des défis auxquels le pays est confronté presque un an après le début de l’épidémie en mars 2014.

Alors qu'initialement le nombre de personnes infectées était bas, en juillet 2014 il semblait évident que le Libéria faisait face à l'une des épidémies les plus répandues de la maladie dans la région. En août, 4 des 15 pays ont signalé des cas confirmés et le 6 août 2014, le Président du Libéria a déclaré un état d'urgence du pays de trois mois.

Une action conjointe s'est mise en place entre le gouvernement et des partenaires internationaux et nationaux et dès septembre il y a eu des signes encourageants d'un apparent déclin des nouvelles infections.     

 

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La Première Dame du Kenya organise l'accès aux services de santé dans les communautés

16 février 2015

La Première Dame du Kenya, Margaret Kenyatta, ainsi que le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Luiz Loures, ont visité une clinique mobile Beyond Zero à Kibera, un bidonville inofficiel à Nairobi qui abrite plus d'un million de personnes.

La clinique mobile est l'une des 18 dans le pays ouverte dans le cadre de la campagne Beyond Zero de Madame Kenyatta qui vise à renforcer les efforts pour éliminer toute nouvelle infection à VIH chez les enfants et améliorer les taux de survie de la mère d'ici la fin de 2015 parmi certaines des communautés les plus vulnérables du Kenya. Beyond Zero fournit des services médicaux complets aux habitants, complétant les soins reçus dans d'autres installations.

La clinique a été créée avec le soutien des travailleurs du Service national de la jeunesse et des jeunes bénévoles de la communauté elle-même. La moitié des habitants de Kibera ont moins de 15 ans et le taux de chômage des jeunes est extrêmement élevé. La plupart des habitants du bidonville gagnent moins d'un dollar par jour.

Quotes

« Il est gratifiant de voir des groupes vulnérables qui n'avaient auparavant pas accès aux services médicaux le faire maintenant par la clinique communautaire. Cette initiative servira de modèle à imiter pour les autres bidonvilles informels. »

Margaret Kenyatta, Première Dame du Kenya

« Nous avons la science et les connaissances nécessaires pour mettre fin à l'épidémie de sida. La façon de le faire est d'apporter des services au cœur des communautés et aux personnes qui en ont le plus besoin. C'est ce que j'ai vu aujourd'hui à Kibera. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

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Les chefs religieux et les organisations confessionnelles renforcent leur rôle dans la riposte au sida sur fond de crise humanitaire de l'Ukraine

13 février 2015

Des représentants du Conseil ukrainien des églises et organisations religieuses (AUCCRO), un forum de 19 confessions et croyances unies, se sont réunis à Kiev, en Ukraine, pour souligner les besoins urgents des personnes touchées par le VIH en Ukraine orientale.

Avec le soutien de l'ONUSIDA, la réunion a été suivie par les hauts dirigeants religieux et organisations confessionnelles de 19 confessions et croyances religieuses différentes ainsi que les personnes vivant avec le VIH, la société civile, des représentants du gouvernement et d'autres parties prenantes nationales.

Dans ses remarques préliminaires, l'archevêque de Tchernihiv et Nizhyn, Église orthodoxe d'Ukraine, a appelé à des efforts urgents et coordonnés de toutes les religions en faveur des personnes touchées par le VIH pendant le conflit dans l'est de l'Ukraine.

Nataliya Nizova, directrice du centre ukrainien pour le contrôle des maladies socialement dangereuses du ministère de la Santé de l'Ukraine, a présenté les dernières données sur le VIH en Ukraine. Après une tendance prometteuse dans la réduction des nouvelles infections à VIH en 2013, l'Ukraine signale une nouvelle augmentation alarmante des infections à VIH. En 2014, 18 781 nouvelles infections à VIH ont été officiellement signalées avec plus de 55 700 personnes sous traitement antirétroviral et plus de 8 000 personnes recevant un traitement de substitution aux opiacés. Mme Nizova a également souligné le risque urgent d'interruptions de traitement pour 13 500 personnes vivant avec le VIH dans les régions déchirées par les conflits de Donetsk et Lugansk.

En 2005, AUCCRO a développé une politique commune anti-VIH pour les églises et les organisations confessionnelles et a établi un dialogue de partenariat avec les institutions gouvernementales et les organisations non gouvernementales pour faire avancer la lutte contre le sida en Ukraine.

Les participants à la réunion ont convenu que le conflit militaire dans l'est de l'Ukraine appelle à une révision urgente de la stratégie de lutte contre le sida d'AUCCRO afin de répondre à la détérioration rapide de la situation humanitaire et de la santé des personnes touchées par le VIH.

Le forum a adopté une résolution qui en appelle aux membres et aux organisations confessionnelles afin de consolider les efforts et renforcer les partenariats pour soutenir la riposte nationale au sida.

Quotes

« Nous considérons l'épidémie de VIH comme l'un des défis majeurs pour notre société en cette période critique. Pendant cette crise humanitaire, nous confirmons notre engagement dans la riposte au sida et doubler notre soutien aux personnes touchées par le VIH. »

L'Archevêque Yevstratiy (Zorya), Archevêque de Tchernihiv et Nizhyn, Église orthodoxe d'Ukraine du Patriarcat de Kiva

« Le travail du Conseil pan-ukrainien est un phare, une lumière donnant de l'espoir aux personnes vivant avec le VIH dans l'est de l'Ukraine et nécessitant une aide d'urgence. Nous n'atteindrons pas notre objectif de mettre fin à l'épidémie de SIDA sans un partenariat renouvelé avec les chefs religieux et les organisations confessionnelles pour toute l'Europe orientale et l'Asie centrale et partout dans le monde. »

Vinay Saldanha, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

« L'histoire de la riposte au sida en Ukraine est l'histoire de personnes qui se battent pour leur vie. Ce sont des personnes comme moi qui, aujourd'hui plus que jamais, se tournent vers les églises et les chefs religieux pour une orientation et un soutien. »

Dima Sherembey, chef du Conseil consultatif de la communauté ukrainienne, All-Ukrainian Association patients

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Les Premières dames d'Afrique réaffirment leur engagement en faveur de l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030

11 février 2015

Lors de la 14e Assemblée générale de l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida (OPDAS), organisée le 31 janvier en marge du 24e Sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, en Éthiopie, les Premières dames d'Afrique ont réaffirmé leur engagement en faveur de l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030. Les Premières dames ont également souligné l'importance des soins pédiatriques, du renforcement des partenariats et de veiller à ce que le sida soit une composante forte de l'agenda pour le développement après 2015.

Yoo (Ban) Soon-taek est intervenue devant l'Assemblée générale de l'OPDAS en soulignant que les femmes, y compris les jeunes femmes, les adolescentes, les femmes en âge de procréer, les professionnelles du sexe et les femmes transsexuelles, formaient une population clé dans la riposte au sida sur le continent et nécessitaient des interventions ciblées et stratégiques pour pouvoir mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. Elle a également appelé à une relance de la campagne contre les nouvelles infections chez les enfants.

Depuis la création de l'OPDAS en 2002, les Premières dames africaines ont contribué à accroître la sensibilisation au sida, en se faisant l'écho de nombreuses campagnes sur l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant, en insistant sur le fardeau du VIH qui pèse sur les femmes et en renforçant les réseaux de personnes vivant avec le VIH.

Quotes

« Ce n'est pas le moment de fléchir et je félicite les Premières dames d'Afrique d'avoir rejoint l'ONUSIDA dans un appel ambitieux pour mettre fin au sida d'ici 2030 et veiller à ce que le VIH et le sida figurent en bonne place dans l'agenda post-2015. »

Gertrude Mutharika, Première dame du Malawi

« L'Afrique a besoin des femmes, des femmes paisibles et en bonne santé, pour parvenir à un développement socioéconomique durable. Par conséquent, l'OPDAS doit se montrer plus agressive dans son travail aux côtés de nos gouvernements pour impliquer davantage les femmes. »

Penehupifo Pohamba, Première dame de Namibie

« Les femmes forment une population particulière qui nécessite une attention spécifique si nous voulons mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. En nous associant, nous pouvons mettre fin au sida comme menace de santé publique sur tout le continent d'ici 2030, mais pour cela, nous devons réaffirmer notre engagement : le nôtre, celui de nos dirigeants et celui de nos partenaires. »

Yoo (Ban) Soon-taek

« Éliminer la transmission de la mère à l'enfant est une composante essentielle pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. En accélérant les efforts en ce sens, nous permettons non seulement l'émancipation des femmes et des mères, mais nous donnons aussi à nos enfants, nos familles, nos communautés et nos pays des moyens pour aller vers une génération sans sida. L'ONUSIDA est prêt à fournir tout le soutien nécessaire aux Premières dames d'Afrique pour intensifier nos efforts conjoints en faveur de l'élimination de la transmission de la mère à l'enfant en 2015. »

Rosemary Museminali, Représentante de l'ONUSIDA auprès de l'Union africaine et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique

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Les dirigeants africains réaffirment leur engagement en faveur de la riposte au sida et de l'émancipation des femmes

11 février 2015

Le 24e Sommet de l'Union africaine et les événements organisés en parallèle ont vu une réaffirmation de l'engagement actuel et futur de l'Afrique en faveur de l'émancipation des femmes et de la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030. Le Sommet a eu lieu à Addis Abeba, en Éthiopie, du 23 au 31 janvier 2015, sur le thème annuel de l'Union africaine pour 2015 : « L'émancipation des femmes et le développement vers l'Agenda 2063 pour l'Afrique ».

L'importance de la fin du sida a été particulièrement mise en avant lors de la réunion sur l'égalité des sexes avant le sommet, durant laquelle les participants ont noté que les États membres devaient s'assurer que la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030 fasse partie de l'Agenda 2063 et favoriser une approche inclusive en matière de droits humains qui ne laisse personne de côté, notamment les enfants, les adolescents, les femmes en âge de procréer et les femmes et les filles dans les situations de conflit et postérieures à un conflit.

Les participants à cette réunion avant le sommet ont également fait remarquer que les États membres devaient veiller à ce que la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes africaines soient exercés sans renégociation de leur contenu.

Le Sommet a adopté l'Agenda 2063, qui correspond à la vision des cinquante prochaines années de l'Union africaine, et validé la création du Groupe de négociateurs africains sur l'agenda pour le développement après 2015 en tant qu'organe de négociation unique agissant au nom du continent.

Quotes

« Nous ne devons faire l'économie d'aucun effort pour accélérer la progression vers l'accomplissement des Objectifs du Millénaire pour le développement, ou s'en rapprocher autant que possible durant le temps qui reste. »

Sam K. Kutesa, Président de l'Assemblée générale de l'Union africaine

« Des soins de santé abordables et de qualité doivent être un élément central de l'agenda pour le développement de l'Afrique. Les succès remarquables des efforts de lutte contre le sida sur tout le continent montrent que nous pouvons y arriver en agissant ensemble. »

Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies

« Nous devons investir dans nos peuples, leur santé, leur éducation, l'accès à l'eau et à l'assainissement, et bâtir une résilience et des systèmes de santé publique qui nous permettront de vaincre des maladies telles qu'Ebola, le paludisme et le VIH. »

Nkosazana Dlamini-Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine

« Mettre fin au sida est possible si nous réduisons les inégalités entre les sexes, y compris les actes de violence. L'égalité entre les sexes exige une transformation sociale, qui commence par un leadership politique et une action spécifique. »

Rosemary Museminali, Représentante de l'ONUSIDA auprès de l'Union africaine et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique

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Le Nigéria adopte une loi pour mettre fin à la discrimination liée au VIH

11 février 2015

Le Président du Nigéria, Goodluck Jonathan, a entériné un nouveau projet de loi antidiscrimination qui protège les droits et la dignité des personnes vivant avec le VIH.

La loi antidiscrimination sur le VIH/sida de 2014 rend illégale la discrimination envers les personnes en raison de leur séropositivité au VIH. Elle interdit également à tout employeur, individu ou organisation de demander à une personne de passer un test de dépistage du VIH comme condition préalable à l'accès à un emploi ou à des services.

L'espoir est que cette nouvelle loi crée un environnement plus propice qui permette aux personnes vivant avec le VIH de mener une vie aussi normale que possible. Plus de trois millions de personnes vivent avec le VIH au Nigéria.

Quotes

« Le Président envoie ainsi un signal positif aux Nigérians vivant avec le VIH. Nous sommes heureux de cette évolution sans précédent, car elle va contribuer à mettre un coup d'arrêt à la stigmatisation et à la discrimination dans le pays et améliorer la riposte nationale. »

Victor Omoshehin, Secrétaire national du Réseau des personnes vivant avec le VIH au Nigéria

« La signature de la loi antidiscrimination par le Président de la République fédérale du Nigéria est un acte vraiment bienvenu dans la lutte contre le sida. Grâce à elle, davantage de Nigérians pourront accéder au dépistage, au traitement et aux soins sans craindre d'être confrontés à la stigmatisation et la discrimination. »

John Idoko, Directeur général de l'Agence nationale pour le contrôle du sida

« En entérinant la loi anti-stigmatisation, le gouvernement du Nigéria, sous le leadership du Président Jonathan, a donné à tous les Nigérians vivant avec le VIH ou touchés par le virus la garantie d'accéder à la justice et de recouvrer leurs droits humains et leur dignité au sein de la société en vivant une vie productive. Zéro discrimination est le seul environnement propice pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »

Bilali Camara, Directeur de l'ONUSIDA au Nigéria et Point focal ONUSIDA pour la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest

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L’ONUSIDA et le Luxembourg lancent partenariat sur l’objectif de traitement 90–90–90

10 février 2015

Le Luxembourg et l’ONUSIDA ont officiellement lancé leur partenariat pour accélérer le progrès vers la mise en œuvre de l’objectif de traitement 90–90–90.

La collaboration entre le Luxembourg and l’ONUSIDA a été annoncé lors du Conseil de coordination du programme de l’ONUSIDA en décembre 2014. Le partenariat consistera en l’organisation de réunions thématiques de haut niveau pour générer des recommandations politiques, techniques et stratégiques et assister les pays à atteindre ce nouvel objectif de traitement.

La première de ces consultations sera une réunion technique conjointement organisée par l’ONUSIDA, les Centres de la Prévention des Maladies (Centers for Disease Control, CDC) et le Grand-Duché de Luxembourg le 10 et 11 février à Genève, Suisse. L’évènement vise à générer des actions clés pour s’assurer à ce que les groupes à risque élevé d’infection au HIV – notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes s’injectant des drogues, les prisonniers, les travailleurs du sexe et les personnes transgenre – parviendront à atteindre l’objectif 90–90–90.

Sous l’objectif de traitement 90-90-90, 90% des personnes vivant avec le VIH connaîtront leur statut, 90% de toutes les personnes infectées par le VIH dépistées reçoivent un traitement antirétroviral durable, et 90% des personnes recevant un traitement antirétroviral ont une charge virale durablement supprimée d’ici à 2020. Des projections suggèrent qu’une fois cet objectif ambitieux atteint, le monde pourra vaincre l’épidémie du sida d’ici 2030, ce qui engendra des avantages économiques et de la santé considérables.

Les recommandations générées par les séries de consultations thématiques seront  utilisées pour atteindre l’objectif 90-90-90 et adresser les défis subsistants dans la riposte globale contre le sida, tels qu’un dépistage inadéquat, un déploiement  inefficace des professionnels de la santé, et une négligence continue des populations clés et des enfants.

Le Luxembourg est fortement engagé dans ses efforts de coopération au développement; en effet, il demeure un des rares pays à allouer 1% de son produit national brut à l’aide publique au développement (APD). Le pays se focalise sur un nombre de priorités dans le cadre de son travail dans le développement; avec plus de 12% de l’APD totale, la santé est le domaine le plus important. 

Quotes

« En ayant accepté de parrainer cet objectif ambitieux, je compte sur le soutien du Luxembourg pour mener la mise en place d’une coalition et d’un véritable mouvement politique autour du monde afin que la communauté internationale s’engage à adresser les défis subsistants et mettre fin au sida d’ici à 2030. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Mettre fin à l’épidémie du sida d’ici à 2030 demande à ce que l’objectif très ambitieux de 90–90–90 soit mis en place pour tout le monde, y compris les populations clés. Le Luxembourg est fier d’assumer le défi de parrainer cet objectif et mettra tout en œuvre pour assurer que personne ne soit laissé pour compte. »

Marc Angel, Député, Président de la Commission des Affaires étrangères et européennes, Chambre des Députés, Grand-Duché de Luxembourg

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Mettre fin à l'épidémie de sida au Bélarus : des engagements et des efforts conjoints

10 février 2015

Près de 300 acteurs impliqués dans l'aide internationale au développement au Bélarus ont participé à une réunion organisée à Minsk pour faire le point sur les progrès du pays dans le respect des Objectifs du Millénaire pour le développement et examiner son agenda pour après 2015.

Cette conférence, intitulée Renforcer la coopération Bélarus-Nations Unies pour le développement : Résultats, nouvelles perspectives et opportunités émergentes, a réuni des représentants du gouvernement, d'organisations non gouvernementales, du secteur privé, des milieux universitaires et des organisations confessionnelles, ainsi que 24 agences des Nations Unies et 40 partenaires de développement étrangers.

Les participants ont pu entendre que la riposte au sida dans le pays avait considérablement progressé ces dernières années, même si l'objectif de voir s'inverser la tendance de l'épidémie d'ici fin 2015 ne sera pas atteint. Environ 6 000 personnes vivant avec le VIH suivent un traitement antirétroviral dans le pays.

Grâce à une étroite collaboration entre le Ministère de la Santé, le Ministère de l'Intérieur, les organisations de la société civile et les partenaires de développement internationaux, le Bélarus est également pionnier dans la délivrance de traitements substitutifs aux opiacés. Près d'une vingtaine d'établissements de santé proposant un tel traitement ont ouvert leurs portes depuis 2007.

L'un des plus grands défis à relever pour le Bélarus, c'est de pérenniser ses progrès dans la riposte au VIH malgré la baisse des financements internationaux. Néanmoins, le gouvernement a affirmé que la riposte au sida restait une priorité, comme le traduit le cadre d'action des Nations Unies pour le développement dans le pays, et les autorités sont prêtes à envisager une augmentation progressive du financement national.

Les Nations Unies et d'autres partenaires de développement internationaux ont également réaffirmé leur engagement à soutenir le Bélarus dans la mise en œuvre de l'agenda post-2015, notamment dans ses efforts pour avancer vers la fin de l'épidémie de sida d'ici 2020.

Quotes

« La riposte au VIH et au sida reste au cœur du nouveau cadre d'aide au développement des Nations Unies pour le Bélarus pour la période 2016-2020. Les Nations Unies sont prêtes à appuyer davantage les efforts de développement du pays. »

Sanaka Samarasinha, Coordonnateur résident des Nations Unies au Belarus

« Le Bélarus peut être le premier pays d'Europe de l'Est à mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2020. Le Bélarus ne peut passer à côté de cette chance historique de sauver la vie de milliers de personnes. »

Vinay Saldanha, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

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L'ONUSIDA et Etisalat s'associent pour éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant au Nigéria

06 février 2015

L'entreprise de télécommunications Etisalat Nigeria a conclu un partenariat avec l'ONUSIDA pour contribuer à la diffusion d'informations concernant l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant au Nigéria.

Dans ce cadre, les 21 millions d'abonnés d'Etisalat Nigeria recevront régulièrement des informations par SMS sur les moyens de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et l'accès aux services de santé correspondants.

Cette initiative s'étendra sur deux ans et soutiendra les efforts de l'Agence nationale pour le contrôle du sida au Nigéria visant à accroître le nombre de femmes enceintes ayant accès aux services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant dans le pays.

En 2013, le Nigéria représentait 22 % des cas de transmission du VIH de la mère à l'enfant dans le monde. En novembre 2014, le Nigéria a dévoilé son plan d'action national pour l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant pour 2015-2016, en soutien aux efforts visant à mettre un terme aux nouvelles infections chez les enfants et maintenir leurs mères en vie. Ce plan permettra au Nigéria d'éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant d'ici 2020.

Quotes

« Nous sommes heureux de ce partenariat avec l'ONUSIDA et l'Agence nationale pour le contrôle du sida en faveur de cette cause unique. Nous sommes conscients qu'une nation ne peut réussir économiquement que si sa population est en bonne santé. »

Ibrahim Dikko, Vice-Président, Réglementation et affaires internes, Etisalat Nigeria

« Cette initiative devrait apporter davantage de moyens pour mettre un terme aux nouvelles infections à VIH au Nigéria. Nous saluons cette nouvelle dynamique impulsée par Etisalat dans la riposte au VIH au Nigéria. »

John Idoko, Directeur général de l'Agence nationale pour le contrôle du sida

« Mettre fin à l'épidémie de VIH chez les enfants au Nigéria d'ici 2020 permettra d'empêcher 240 000 nouvelles infections à VIH chez les enfants et 460 000 nouvelles infections à VIH chez les adultes. Au total, nous espérons empêcher 340 000 décès dus au sida et dégager un bénéfice net de 30 milliards de dollars en sauvant 12 millions d'années de vie. »

Bilali Camara, Directeur de l'ONUSIDA au Nigéria et Point focal ONUSIDA pour la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest

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Vers un programme d'aide aux survivants d'Ebola

29 janvier 2015

Selon l'Organisation mondiale de la Santé, l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest a déjà coûté la vie à 8 800 personnes. Près de 500 d'entre elles étaient des professionnels de santé. Cependant, le pire est passé : moins d'une centaine de nouveaux cas ont été signalés dans la semaine jusqu'au 25 janvier et la riposte internationale vise désormais moins à ralentir la transmission qu'à mettre un terme à l'épidémie.

Alors que le nombre de nouvelles infections à virus Ebola continue de baisser en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, les survivants sont en train de s'organiser en associations et en groupes afin de faciliter leur réintégration et leur réhabilitation au sein de leur communauté.

Le nombre de survivants est estimé entre 5 000 et 10 000. Selon leurs propres récits, ces survivants sont victimes de différentes formes de stigmatisation de la part de membres de leur famille et plus largement de leur communauté. Leurs moyens de subsistance et leur capacité de travail ont été affectés. Dans le cas des enfants et des adolescents, la stigmatisation a empêché voire interdit toute réunification des familles ou placement.

La Mission des Nations Unies pour la lutte contre Ebola (UNMEER) a organisé une rencontre les 29 et 30 janvier à Dakar, au Sénégal, pour discuter de la manière dont les Nations Unies pouvaient intégrer une nouvelle composante pour les survivants dans leur travail et coordonner les efforts entre les agences pour veiller à ce qu'aucun survivant ne soit laissé de côté. Cette rencontre a réuni des survivants d'Ebola venus de Guinée, du Liberia, du Nigéria et de Sierra Leone, ainsi qu'une cinquantaine de représentants des Nations Unies, notamment de l'ONUSIDA.

Il a été proposé que l'aide aux survivants aille au-delà de la distribution d'avantages sociaux à leur sortie des établissements de santé et qu'elle dure plus longtemps. L'aide initiale peut certes inclure des couvertures, de l'argent et de la nourriture, mais la santé mentale et le soutien psychosocial des survivants et des membres de leur famille pourraient être intégrés dans un ensemble plus complet.

Quotes

« L'expérience des survivants est précieuse, aujourd'hui comme pour les futures épidémies. »

Dr Ada Igonoh, survivante d'Ebola, Nigéria

« En tant que survivants, nous représentons la plus importante ressource encore inexploitée dans la lutte contre Ebola. »

Dr Korlia Bonarwolo, survivant d'Ebola, Liberia

« Puisque nous avons été guéris du virus Ebola, nous voulons être pleinement impliqués dans les activités de l'UNMEER. »

Dr Achille Gbemou, survivant d'Ebola, Guinée

« Nous devons tirer les leçons de la riposte au VIH et nous concentrer sur une approche multisectorielle qui intègre la société civile et les gouvernements. »

Mamadou Diallo, Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique occidentale et centrale

« Le nombre de survivants augmente tandis que le nombre de cas et d'infections diminue. Au fil du temps, un programme à destination des survivants a vu le jour de manière organique en l'absence de cadre programmatique. Il est temps que les Nations Unies travaillent avec les communautés de survivants. »

Douglas Webb, Représentant de l'UNMEER et Chef de groupe sectoriel, VIH, santé et développement, Programme des Nations Unies pour le développement

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