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Un rapport pour aider les pays dans l'adoption d'identifiants nationaux de santé

29 janvier 2015

L'ONUSIDA et le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) ont publié un rapport intitulé Considérations et orientations pour les pays adoptant des identifiants nationaux de santé, qui fournit des conseils sur la manière d'améliorer la délivrance des services grâce à l'adoption d'identifiants nationaux de santé (INS).

Grâce à l'INS, chaque patient dispose d'un identifiant unique au sein du système de santé. Les informations sur les traitements peuvent ainsi être suivies entre les services pour chaque individu, ce qui permet de tenir un dossier médical personnel détaillé, un aspect qui devient de plus en plus important à mesure qu'augmente le nombre de personnes ayant accès aux soins.

Des données personnelles peuvent être collectées afin d'obtenir une vision plus large pour faciliter la surveillance et l'évaluation de l'efficacité et des performances des services de santé au niveau local, régional et national. Ceci devrait permettre en retour des prises de décisions politiques plus éclairées et une meilleure intégration des services.

Le rapport fournit un guide complet sur les INS, avec des sections concernant le rôle et les responsabilités des différents acteurs lors de la mise en œuvre, les aspects relatifs à la confidentialité, la sécurité et la vie privée, ainsi que des considérations en matière d'estimation des ressources nécessaires pour la mise en place et la gestion des INS.

Quotes

« La création et la mise en œuvre des identifiants nationaux de santé sont fondamentales si les décideurs politiques des pays veulent pouvoir suivre l'utilisation, le coût, les performances et l'impact des services de santé entre les établissements et dans le temps. Toutefois, ces identifiants doivent être conçus et appliqués de manière à ce que la confidentialité et la sécurité de ces informations médicales personnelles restent protégées à tout moment. »

Eddy Beck, Conseiller Information stratégique, Équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour les Caraïbes

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Définir la riposte à l'épidémie de sida dans la région Asie-Pacifique

28 janvier 2015

La Réunion intergouvernementale pour l'Asie et le Pacifique sur le VIH et le sida s'est ouverte à Bangkok, en Thaïlande. Plus de 250 représentants des gouvernements, de la société civile et d'organisations internationales de toute la région sont en train d'évaluer les progrès de la riposte à l'épidémie de sida et d'étudier les futurs défis à relever.

La région Asie-Pacifique a obtenu des résultats significatifs dans la riposte au VIH au cours des dix dernières années. En 2013, le nombre de nouvelles infections à VIH était estimé à 350 000, soit une baisse de 25 % depuis 2001. Entre 2005 et 2013, le nombre de décès dus au sida dans la région a diminué de 27 %.

Environ 1,56 million de personnes vivant avec le VIH dans la région Asie-Pacifique ont eu accès à un traitement antirétroviral en 2013, soit une augmentation de 25 % par rapport à l'année précédente. Toutefois, ce chiffre ne représente qu'une personne sur trois vivant avec le VIH, et nombreux sont ceux qui commencent le traitement tardivement.

L'un des problèmes les plus urgents pour la région concerne la manière d'assurer la pérennité financière de la riposte au sida. En 2013, plus de 2 milliards de dollars ont été mobilisés pour la riposte au sida dans la région, dont 43 % provenaient de bailleurs de fonds internationaux. Les participants à la réunion étudient le financement des programmes nationaux de lutte contre le sida avec pour objectif d'accroître les investissements nationaux.

Les participants évoquent également les nouveaux objectifs mondiaux de traitement 90-90-90, tandis que les représentants de la société civile réclament plus de services anti-VIH à base communautaire. Bien que l'épidémie se concentre au sein des populations les plus exposées dans la région, moins de 8 % de l'ensemble des dépenses de la lutte contre le sida sont dédiés à la prévention du VIH auprès de ces populations.

Organisée par la Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique en coopération avec l'ONUSIDA, le Programme des Nations Unies pour le développement et d'autres organisations, la réunion se tient jusqu'au 30 janvier et devrait se conclure par l'adoption d'un nouveau cadre régional de riposte à l'épidémie.

Quotes

« Les pays de la région Asie-Pacifique ont pris la responsabilité de financer la riposte au sida. Je suis content que mon propre pays ait fait ce pas important pour assurer la pérennité financière de la riposte au sida. »

Ratu Epeli Nailatikau, Président de la République des Îles Fidji et Président de la Réunion intergouvernementale pour l'Asie et le Pacifique sur le VIH et le sida

« Nous savons que cette région est non seulement une plaque tournante de la transformation économique, mais aussi de l'innovation, et grâce à l'énergie collective, nous pouvons véritablement contribuer à construire un nouveau partenariat avec le reste du monde. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« De réels progrès ont été accomplis dans notre région, mais il reste beaucoup à faire pour un meilleur leadership et une appropriation accrue pour atteindre nos objectifs. Une riposte efficace au VIH est possible uniquement avec des partenariats directs entre les pays. »

Shamshad Akhtar, Secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique

« Les violations des droits de l'homme, la discrimination et les lois punitives telles que la criminalisation des consommateurs de drogues, des professionnel(le)s du sexe, des relations entre personnes de même sexe et des personnes transsexuelles, constituent le principal obstacle à l'accès aux services pour les populations les plus touchées. »

Nukshinaro Ao, Coordinatrice des femmes du Réseau Asie/Pacifique des personnes vivant avec le VIH

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Financer la future riposte au sida dans la région Asie-Pacifique

30 janvier 2015

Un rapport sur le financement de la lutte contre le sida dans la région Asie-Pacifique, intitulé Investir pour des résultats : comment les pays de la région Asie-Pacifique peuvent investir pour mettre fin au sida, a été présenté lors d'un événement organisé en marge de la Réunion intergouvernementale pour l'Asie et le Pacifique sur le VIH et le sida qui a eu lieu à Bangkok, en Thaïlande, du 28 au 30 janvier. Ce rapport est la synthèse d'une analyse menée par un groupe consultatif indépendant.

Réuni conjointement par l'ONUSIDA et la Banque mondiale et présidé par J.V.R. Prasada Rao, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida dans la région Asie-Pacifique, ce groupe de 11 personnes était composé d'experts en santé publique, de responsables politiques et de représentants d'organisations de la société civile.

Alors que bon nombre de pays de la région sont en train d'accéder au statut de pays à revenu intermédiaire, le financement extérieur se réduit et le groupe avait pour mission de résoudre le problème du manque de fonds.

Il a analysé la politique existante et les engagements de financement pour la riposte nationale au sida dans la région et proposé une série de neuf recommandations concrètes pour aider à guider et soutenir la riposte au sida au cours des années à venir.

Ces recommandations incluent la mise en place de plans de transition dans le financement pour permettre aux pays de continuer de profiter de l'aide des donateurs durant le passage à un investissement intérieur plus important, ciblant les ressources là où le nombre de nouvelles infections à VIH est le plus élevé tout en préservant le financement pour la société civile.

Quotes

« Sans un financement assuré et accru au cours des dix prochaines années, il existe un réel danger de voir les acquis passés réduits à néant, conduisant à une résurgence de l'épidémie. »

J.V.R. Prasada Rao, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida dans la région Asie-Pacifique

« L'Asie-Pacifique pourrait devenir la première région à mettre fin au sida en tant que menace de santé publique d'ici 2030, si les pays font les bons choix stratégiques. »

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA

« Dans cette région, il nous faut changer notre définition de la réussite. Nous ne pouvons plus utiliser une définition du processus de réussite. Notre définition doit s'appuyer sur la réduction de l'incidence du VIH pour la faire baisser aussi près de zéro que possible. »

David Wilson, Directeur du Programme mondial de lutte contre le sida, Banque mondiale

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Assurer la pérennité de la riposte au sida à travers des partenariats public-privé

20 janvier 2015

Les Ministres de la Santé et des représentants du secteur privé des pays de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) se sont mis d'accord le 15 janvier sur la création d'un fonds fiduciaire pour la santé afin de pérenniser la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme.

Les participants au tout premier dialogue officiel entre les Ministres de la Santé de la SADC et le secteur privé, organisé à Victoria Falls, au Zimbabwe, en marge de la Réunion conjointe des Ministres de la Santé et des Ministres chargés du VIH et du sida de la SADC, sont tombés d'accord sur un partenariat de financement de la santé public-privé ancré sur les quatre priorités suivantes :

  • Créer un fonds fiduciaire régional pour la santé avant l'Assemblée mondiale de la Santé en mai 2015.
  • Créer un groupe de travail public-privé destiné à se réunir deux fois par an en marge des réunions des Ministres de la Santé de la SADC pour passer en revue les initiatives communes et les renforcer.
  • Développer un portail d'échange d'informations pour améliorer les connaissances et le partage d'expérience entre le secteur public et le secteur privé.
  • Renforcer les programmes de santé pour les salariés du secteur privé et mettre en place un système de rapport sur la santé (appelé « stratégie de la quatrième ligne de résultat ») dans les rapports financiers des entreprises.

Les participants ont désigné Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe, pour mener les opérations de mise en place d'une équipe dédiée, dont le mandat inclut la création du fonds fiduciaire public-privé et la proposition de mécanismes de financement innovants.

Quotes

« Augmenter le financement national est vital et chaque pays doit inciter les Ministres des Finances et les chefs d'État à renforcer ce mécanisme de ressources innovant. Cet important partenariat avec le secteur privé va également nous aider à utiliser efficacement les ressources existantes allouées aux interventions spécifiques à chaque maladie. »

Aaron Motsoaledi, Ministre sud-africain de la Santé

« C'est un événement historique qui souligne l'importance des partenariats entre les gouvernements et le secteur privé. Aucun gouvernement ne peut surmonter tout seul les problèmes du sida, de la tuberculose et du paludisme. »

Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe

« La bonne santé des travailleurs et des communautés est un facteur essentiel pour la réussite des entreprises et la croissance économique. Le secteur privé ne devrait pas laisser la responsabilité du renforcement des systèmes de santé aux seuls gouvernements. Nous pouvons en faire bien plus pour bâtir des systèmes de santé basés sur le meilleur de ce que le secteur public et le secteur privé ont à offrir. »

Brian Brink, Président de la Commission Secteur privé pour la santé de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC)

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Les maires de Côte d'Ivoire s'engagent à mettre fin au sida comme menace de santé publique d'ici 2030

22 décembre 2014

Les maires des principales villes et zones urbaines de Côte d'Ivoire se sont réunis pour signer la Déclaration de Paris, s'engageant ainsi à soutenir l'accélération de la riposte au VIH sur les cinq prochaines années.

Treize maires du district d'Abidjan et une vingtaine d'autres de grandes villes du pays se sont joints au Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé et au Gouverneur d'Abidjan, M. Beugré Mambé, pour signer la Déclaration de Paris et engager leurs villes à mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 (Mettre fin à l'épidémie de sida : les villes s'engagent).

La Déclaration de Paris contient des engagements sur l'accomplissement des ambitieux objectifs 90-90-90 d'ici 2020, pour que 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, que 90 % de ces personnes soient sous traitement antirétroviral et que 90 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable.

On estime qu'environ 40 % des personnes vivant avec le VIH en Côte d'Ivoire habitent à Abidjan, dont la prévalence du VIH est de 3,6 %, contre 2,7 % au niveau national.

La Déclaration de Paris a été signée à Paris à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2014 par la Maire de Paris, Anne Hidalgo, et plus de 20 de ses homologues venus de villes du monde entier. Les autres maires sont désormais invités à rejoindre l'initiative.

Quotes

« Le Ministère de la Santé apporte son soutien total à l'initiative de l'ONUSIDA « Les villes s'engagent », qui vise non seulement à engager les maires et les autres responsables des villes à intensifier leurs actions de lutte contre le sida, mais également à susciter le soutien de nombreuses parties prenantes, y compris les communautés affectées et les populations concernées, ainsi que les partenaires techniques et financiers. »

Raymonde Coffie Goudou, Ministre de la Santé

« Notre commune a pris les choses en main depuis fort longtemps en héritant d'un centre de santé qui offre des services de conseil, de dépistage et de prise en charge des soins pour les personnes vivant avec le VIH. Nous adhérons entièrement à l'initiative de l'ONUSIDA et nous envisageons de tripler notre budget pour le VIH/sida qui était de 10 millions de francs CFA pour atteindre l'objectif 90-90-90 d'ici 2020. »

Raoul Aby, Maire de la commune de Marcori

« Nous savons déjà que le rythme de l'urbanisation ne saurait être stoppé. En effet, en 2030, au moins 6 personnes sur 10 vivront en ville. Les villes vont constituer les pôles d'attraction les plus importants. Elles vont certainement permettre le changement démocratique tel qu'on l'a toujours souhaité. Cela va nous permettre d'aller vers une sécurité humaine sans laquelle il n'y aura pas de stabilité sociale. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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La star ivoirienne du football en mission pour protéger le goal avec l'ONUSIDA au Gabon

23 décembre 2014

Gervinho, footballeur ivoirien et Ambassadeur de l'ONUSIDA pour la campagne Protège le goal, a profité d'un séjour privé au Gabon pour en apprendre davantage sur l'épidémie de sida dans le pays.

Le responsable actuel de l'ONUSIDA dans le pays, Rodrigue Nze Eyo’o, a informé Gervinho des faits concernant l'épidémie nationale, des problèmes rencontrés et des succès accomplis, ainsi que du travail et du rôle de l'ONUSIDA dans le pays. Les campagnes de sensibilisation, de prévention et de dépistage sont essentielles pour atteindre la jeunesse et les populations les plus vulnérables. Les contributions généreuses de Gervinho et son engagement jouent un rôle crucial pour faire passer les messages importants de prévention du VIH auprès d'un large public.

Lors de cette mission d'étude, Gervinho a également montré ses talents dans le maniement du ballon sur le terrain à l'occasion d'un match de football en faveur de la sensibilisation au VIH organisé par l'ONG Rainbow, avec le soutien du bureau de l'ONUSIDA au Gabon. Lors de ce match, Gervinho a eu la possibilité de s'entretenir avec des jeunes vulnérables, des orphelins, des enfants déscolarisés et des jeunes gens vivant avec le VIH sur les problèmes auxquels ils sont confrontés dans leur vie quotidienne.

Quotes

« Je suis très impressionné par leur énergie et leur courage. Les jeunes ont tant à donner et cela me révolte que nombre d'entre eux soient confrontés à la stigmatisation et à la discrimination simplement parce qu'ils vivent avec le VIH. C'est pourquoi j'ai décidé de soutenir la campagne Protège le goal. La jeunesse est notre avenir et nous devons dénoncer et combattre la stigmatisation et la discrimination associées au VIH. »

Gervinho, Ambassadeur de l'ONUSIDA pour la campagne Protège le goal

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La Côte d’Ivoire continue d'accélérer sa riposte au sida

19 décembre 2014

À l'occasion de leur réunion annuelle à Abidjan, à laquelle a participé le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé, les membres du Conseil national de lutte contre le sida de Côte d'Ivoire ont réitéré leur engagement en faveur de l'accélération de leur action pour mettre fin à l'épidémie de sida dans le pays.

Le Président Alassane Ouattara, qui dirige le Conseil national de lutte contre le sida, a indiqué aux délégués que personne ne devait être laissé de côté et évoqué les récentes lois adoptées par le parlement pour mettre fin à la stigmatisation et la discrimination à l'égard des personnes touchées par le VIH.

Lors de la réunion, le Président Ouattara a également salué les flux de financement innovants provenant des taxes sur les produits du tabac et les billets d'avion, qui ont contribué à un fonds de solidarité nationale utilisé pour accélérer la riposte à l'épidémie.

On estime que 370 000 personnes vivent avec le VIH en Côte d'Ivoire, et que seulement une sur trois a actuellement accès à un traitement antirétroviral.

Quotes

« Nous sommes déterminés à poursuivre nos efforts dans la riposte au VIH et à protéger notre pays contre le virus Ebola. Je suis convaincu que l'amélioration des indicateurs en matière de santé est un signe de développement durable en Côte d'Ivoire. »

Président Alassane Ouattara

« Le développement durable dépend de l'éducation et de la bonne santé des hommes et des femmes du pays. »

Daniel Kablan Duncan, Premier ministre de Côte d’Ivoire

« La Côte d'Ivoire a inversé la tendance de l'épidémie de sida et il est crucial que personne ne soit laissé de côté. Une génération sans sida pourrait être le meilleur héritage politique dans une Côte d'Ivoire en pleine émergence. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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La Communauté des États indépendants adopte une déclaration visant à consolider les efforts de riposte au VIH

12 décembre 2014

Les États membres de la Communauté des États indépendants (CEI) ont adopté à l'unanimité la Déclaration d'engagement sur le VIH/sida à l'occasion de la récente réunion du Conseil de Santé de la CEI à Minsk, au Bélarus. Cette déclaration servira de base aux programmes et activités dans le cadre de la stratégie Accélérer en riposte à l'épidémie de sida dans la région de la CEI.

Selon les estimations de l'ONUSIDA, 1,1 million de personnes vivaient avec le VIH en Europe de l'Est et en Asie centrale en 2013, dont la plupart dans la région de la CEI. Alors que dans les autres régions du monde le nombre de nouvelles infections à VIH et de décès dus au sida est en train de baisser, il augmente au sein de la CEI.

Les États membres de la CEI ont accepté de travailler ensemble et avec la société civile pour assurer l'accès aux services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH. Ils vont également intensifier leurs efforts pour atteindre les populations les plus exposées au risque d'infection à VIH.

Quotes

« Je suis très content de l'adoption à l'unanimité de cette déclaration importante sur l'engagement de la CEI dans la lutte contre le sida, sous la présidence du Bélarus. Je suis certain que nous travaillerons ensemble pour élargir l'accès aux services vitaux de prévention et de traitement du VIH et garantir zéro discrimination. »

Vasily Zharko, Ministre de la Santé du Bélarus, Président du Conseil de Santé de la Communauté des États indépendants

« Les pays de la CEI ont tous les éléments pour accélérer leur riposte au VIH et mettre fin à l'épidémie de sida. Cette déclaration est une étape importante pour combler l'écart entre les pays de la CEI et construire un partenariat étroit entre les gouvernements, la société civile et les organisations internationales comme la CEI et l'ONUSIDA. »

Vinay Saldanha, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

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L'ONUSIDA et le Fonds mondial renforcent leur collaboration pour accélérer la riposte au sida

09 décembre 2014

L'ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont mis en avant leur partenariat solide pour lutter contre les maladies infectieuses, en particulier le VIH et la tuberculose, avec un nouvel accord de coopération visant à aider les pays à mettre en œuvre les objectifs de la stratégie Accélérer pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique mondiale d'ici 2030.

Au cœur de cet accord figurent des moyens améliorés de collaboration qui renforcent les mécanismes de coordination, l'échange des informations à tous les niveaux et la responsabilité mutuelle.

La stratégie Accélérer de l'ONUSIDA met l'accent sur la nécessité de se concentrer sur les pays, les villes et les communautés les plus touchés par le VIH et recommande que les ressources soient concentrées sur les zones où elles auront le plus d'impact. Le nouvel accord ciblera la maximisation de l'appui aux pays et l'optimisation des investissements et de l'impact au niveau national.

Les domaines de coopération incluent le renforcement des investissements stratégiques, l'utilisation conjointe de l'engagement politique et le soutien en faveur de dialogues nationaux intelligents avec toutes les parties prenantes, y compris la société civile et les communautés, afin de veiller à ce que personne ne soit laissé de côté.

Le nouvel accord va s'appuyer sur les points forts des deux organisations pour apporter une assistance technique aux pays et assurer la coordination tout au long du cycle de financement. Un accent particulier sera mis sur la collecte de données, l'analyse et le recensement des lacunes concernant l'épidémie et la riposte, notamment le caractère propice des environnements nationaux, l'équité dans l'accès aux services, les droits humains, les questions de genre et les populations les plus exposées au risque.

Ce nouvel accord de coopération remplace un protocole d'accord signé en 2008 et sera revu fin 2016.

Quotes

« Cet accord avec le Fonds mondial vient renforcer nos relations étroites et fera avancer nos efforts conjoints pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. L'ONUSIDA est totalement mobilisé dans le soutien au nouveau modèle de financement du Fonds mondial, qui donnera aux pays les moyens d'être plus efficaces, inclusifs, axés sur les droits humains et viables dans leur riposte au sida. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« En travaillant ensemble, nous pouvons en faire encore plus pour les personnes touchées par le VIH. Cet accord est la traduction de l'esprit de collaboration qui nous anime déjà et il va nous permettre d'amener celui-ci à un niveau encore supérieur. »

Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial

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Les ministres de la Santé des BRICS adoptent la stratégie Accélérer de l'ONUSIDA pour mettre fin à l'épidémie de sida

10 décembre 2014

Les ministres de la Santé du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud (pays BRICS) se sont engagés à adopter la stratégie Accélérer de l'ONUSIDA pour mettre fin à l'épidémie de sida en tant que menace de santé publique mondiale d'ici 2030.

La décision a été annoncée lors d'une réunion des ministres de la Santé des BRICS, qui s'est tenue à Brasilia, au Brésil, les 4 et 5 décembre. Les ministres sont convenus de soutenir l'accomplissement d'ici 2020 de l'objectif de traitement anti-VIH 90-90-90, qui doit permettre une baisse rapide des nouvelles infections à VIH et des décès dus au sida et une accélération de l'action des pays pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. Ils se sont également engagés sur des objectifs ambitieux de lutte contre la tuberculose et un renforcement de la coopération et de l'action contre la tuberculose et le VIH dans les BRICS, par exemple en matière de production de médicaments de qualité certifiée et de diagnostic des cas de tuberculose.

En 2013, les BRICS ont représenté environ 30 % des nouvelles infections à VIH dans le monde. Selon les estimations, près de la moitié des cas de tuberculose, 55 % des cas de tuberculose multirésistante et 38 % des cas de co-infection tuberculose/VIH surviennent dans les pays des BRICS.

L'adoption de la stratégie Accélérer par les ministres de la Santé démontre l'engagement politique renouvelé des BRICS à travailler ensemble pour réduire l'impact de la co-infection tuberculose/VIH. Selon l'ONUSIDA, dans un futur proche, la majorité des personnes vivant avec le VIH seront des habitants de pays à revenu intermédiaire. À cet égard, les BRICS peuvent servir de référence pour apporter des solutions et échanger leurs expériences avec les économies émergentes.

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a appelé à un leadership accru des BRICS pour inciter la communauté internationale à mettre en œuvre l'objectif de traitement 90-90-90 et accélérer la riposte au sida.

Quotes

« La possibilité d'assurer un traitement de première intention gratuit contre la tuberculose représente une étape importante et démontre notre engagement, notre motivation pour le développement de technologies et notre soutien aux initiatives multilatérales en matière de santé. »

Arthur Chioro, Ministre de la Santé du Brésil

« Nous sommes heureux de voir que les BRICS approfondissent les débats et passent à des actions communes pour lutter contre le fardeau de la tuberculose et du VIH dans les BRICS et ailleurs. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

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