L’ONUSIDA continue de dépasser les objectifs de l’ONU-SWAP

10 septembre 2019

Un an après le lancement du Plan d’action à l’échelle du système des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes 2018–2022 (ONU-SWAP 2.0), l’ONUSIDA figure grâce à son efficacité parmi les agences qui satisfont ou dépassent les 17 indicateurs de performance.

Cette stratégie actualisée et étoffée a été déployée en 2018 à l’ensemble du système des Nations Unies. Elle a été conçue pour accélérer la transversalisation des questions du genre à tous les niveaux de l’ONU et pour garantir un suivi optimal des avancées dans le domaine de l’égalité des sexes et des résultats liés au genre énoncés dans les objectifs de développement durable.

L’ONU Femmes est responsable de la procédure de reddition de comptes et des rapports de l’ONU-SWAP. Elle reçoit les rapports annuels relatifs à l’exécution du plan de chaque organisation concernée. Dans une lettre de la Directrice exécutive de l’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, destinée à Gunilla Carlsson, Directrice exécutive par intérim de l’ONUSIDA, et faisant suite au rapport annuel soumis plus tôt cette année par le Secrétariat de l’ONUSIDA, l’ONU Femmes a félicité le Secrétariat de l’ONUSIDA pour ses résultats, en particulier pour ses efforts en vue de renforcer les mécanismes de reddition de comptes concernant l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes tout au long de l’élaboration de son Plan d’action pour l’égalité des sexes 2018–2023.

La lettre salue également l’engagement de l’ONUSIDA en faveur d’une culture de l’inclusion. Un exemple notable datant de 2018 a été l’introduction d’une politique de congé parental unique qui étend le congé de paternité et pour adoption à 16–18 semaines, selon le nombre d’enfants, et l’apparition d’un congé de même durée suite à une naissance d’une mère porteuse. L’ONU Femmes souligne que « cette ligne de conduite plus équitable favorise la prise en charge des enfants aussi bien par les hommes que par les femmes. Elle peut ainsi contribuer à rejeter l’idée que les femmes en âge de procréer sont potentiellement trop chères à embaucher ou présentent un risque d’absentéisme plus important que les hommes, à qualifications égales. »

Pour ce qui est des progrès encore à faire, l’ONU Femmes encourage l’ONUSIDA à maintenir et à renforcer ses efforts pour atteindre la parité à tous les niveaux, mais aussi à continuer de promouvoir une culture du travail inclusive en particulier par le biais de son Plan d’action pour la gestion.

« Le Secrétariat de l’ONUSIDA continue de respecter totalement le plan d’action ONU-SWAP. Toutefois, comme l’indique l’ONU Femmes, ces progrès sont fragiles et il est très facile de faire marche arrière. Nous devons par conséquent intensifier et optimiser nos efforts pour atteindre la parité à tous les niveaux, mais aussi pour continuer d’améliorer la culture de notre organisation. Il ne s’agit pas uniquement de cocher des cases. Ces problématiques nécessitent une attention continue », a déclaré Gunilla Carlsson, Directrice exécutive de l’ONUSIDA par intérim.

L’ONU Femmes a accompagné sa lettre d'un ensemble d’infographies comparant les résultats de l’ONUSIDA aux indicateurs de performance de l’ONU-SWAP. Toutes sont compilées au sein d’un rapport. Le suivi par l’ONU Femmes est réalisé à partir d’une auto-évaluation et de justificatifs apportés par chaque organisation et validés par l’ONU Femmes. Afin de renforcer la reddition de comptes, l’ONUSIDA a mené un audit avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés qui a confirmé l'exactitude de son auto-évaluation.

UNAIDS Gender Action Plan 2018–2023 — A framework for accountability

United Nations System-Wide Action Plan on Gender Equality and the Empowerment of Women (UN-SWAP) — System-wide reporting results for 2018

UNAIDS final self-report 2018 UN-SWAP performance by indicator

Le leadership, processus de changement

11 juin 2019

Accélérer les progrès en matière d’égalité des sexes et d’émancipation des femmes est fondamental pour mettre fin à l’épidémie de sida. Et ça commence au sein de l’ONUSIDA.

L’ONUSIDA a publié l’année dernière son Plan d’action pour le genre 2018-2023. Il vise, d’une part, à améliorer l’efficacité de l’ONUSIDA en promouvant le leadership des femmes dans l’organisation et, d’autre part, à veiller à ce que l’ensemble du personnel, femmes et hommes, soit informé des problèmes qui augmentent les risques d’infection au VIH chez les femmes.

Le premier rapport annuel de progrès du Plan d’action pour le genre 2018-2023 souligne les progrès accomplis en vue d’atteindre les objectifs, mais il reste encore beaucoup à faire. « Le Plan d’action pour le genre est un outil de changement », affirme Gunilla Carlsson, Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA. « Nous devons maintenir la dynamique et assurer la pérennité des acquis en nous appuyant sur les progrès impressionnants réalisés rien que pendant la première année de sa mise en œuvre. »

Parmi les 30 actions identifiées pour atteindre les quatre objectifs fixés par le Plan quinquennal d’action pour le genre, l’ONUSIDA a fait des progrès remarquables sur 20 d’entre elles pendant la première année. « Le Plan d’action pour le genre est important parce qu’il se penche sur les thèmes de l’égalité, de l’équilibre, de la justice et de l’équité », déclare Helene Badini, Conseillère communautaire régionale dans l’équipe de soutien régionale ONUSIDA à Dakar, au Sénégal.

Ce Plan inclut des possibilités de formation et de mentorat, des objectifs professionnels liés au genre imposés et un soutien dans l’ensemble de l’organisation. « Tout le personnel de mon bureau a un objectif d’apprentissage sur le genre et je lutte contre toutes les violences basées sur le genre », affirme Françoise Ndayishimiye, Directrice Pays ONUSIDA au Gabon. « En qualité de membre de UN Plus, j’apprécie d’être en lien avec d’autres femmes séropositives au VIH qui travaillent à l’ONUSIDA. Nous pouvons ainsi unir nos forces et agir ensemble », ajoute-t-elle.

Dans les régions d’Afrique occidentale et centrale, les hommes forment la majorité du personnel de l’ONUSIDA, mais la moitié des directeurs Pays de l’ONUSIDA sont des femmes. Elles dirigent de petites équipes déployées dans l’un des foyers les plus actifs de l’épidémie du sida et confrontées à de graves défis humanitaires, de sécurité et liés aux catastrophes naturelles. Marie Engel, Conseillère du programme régional de l’ONUSIDA à Dakar, est convaincue que le fait de « disposer d’un réseau de collègues féminines représente un outil puissant et exceptionnel pour faire progresser le leadership des femmes. C’est ce qui explique que dans ma fonction actuelle, j’encourage la collaboration entre les alumni d’Afrique occidentale et centrale du Programme de leadership des femmes ».

Le Plan d’action pour le genre rappelle que l’égalité des sexes fait partie des droits de l’homme et qu’elle est essentielle pour la performance et l’efficacité de l’ONUSIDA. L’importance de faire progresser l’égalité des sexes, y compris en atteignant la parité entre les femmes et les hommes, est désormais largement reconnue.   

Ce Plan, initialement conçu pour le personnel, s’est rapidement transformé en action programmatique. En République démocratique du Congo, par exemple, l’ONUSIDA aide les femmes impliquées dans les réseaux de personnes vivant avec le VIH de la société civile à développer leurs compétences ainsi qu’à atténuer l’autodiscrimination et l’autostigmatisation. Certaines participantes de ces réseaux se sont rendues à New York en 2018 pour participer à la Commission de la condition des femmes et partager leurs expériences. La femme à l’œuvre derrière cette initiative s’appelle Natalie Marini Nyamungu. Elle est Conseillère en droits humains et en égalité des sexes au bureau national de l’ONUSIDA.

« J’ai développé des compétences pour créer un environnement de travail favorable axé sur l’égalité et le respect de la diversité, exempt de toute discrimination ou de tout préjudice », affirme Natalie Marini Nyamungu. « J’ai également aidé nos partenaires de la société civile à développer les nouvelles compétences et ressources ainsi que la confiance en soi nécessaires pour dynamiser leur propre leadership. »

Soutenir le leadership des femmes est au cœur du Plan d’action pour le genre. L’expérience des collaboratrices de l’ONUSIDA a convaincu de nombreuses personnes que le leadership est plus une question d’influence qu’une position dans l’organigramme.

Aminata Ouattara, responsable exécutive dans l’équipe de soutien régionale de l’ONUSIDA à Dakar, résume ainsi la situation :

« Les répercussions du Plan d’action pour le genre de l’ONUSIDA sont similaires à l’utilisation des transports en commun. Plutôt que de prendre votre voiture, le bus franchit les obstacles de la circulation à votre place et vous dépose où vous le souhaitez beaucoup plus rapidement. »

Une vie entière consacrée à la riposte au sida

17 mai 2019

Isaac Ahemesah est impliqué dans la riposte au sida depuis près de 25 ans, dont les 16 dernières années passées à travailler pour l’ONUSIDA à différents postes sur tout le continent africain. Sa dernière affectation l’a amené au poste de Conseiller sur la stratégie d’accélération auprès du Bureau national de l’ONUSIDA au Malawi.

L’intérêt de M. Ahemesah pour la riposte au sida a débuté en 1995, alors qu’il était étudiant en action sociale à l’université au Ghana. Dans le cadre de ses études, il fut amené à travailler sur le terrain à l’hôpital local, qui intégrait un hospice accueillant les nombreuses personnes en fin de vie atteintes de maladies liées au sida.

« À cette époque, il n’y avait pas de traitement contre le VIH. Il n’y avait rien du tout pour les personnes vivant avec le VIH », raconte-t-il. « Moi-même, je ne savais pas dans quoi je m’engageais », ajoute-t-il. « Je savais juste qu’il fallait que j’apporte mon aide ».

Ce fut alors le début d’un engagement de longue date dans la riposte au sida. Il entame sa carrière professionnelle au sein de l’association Catholic Relief Services, en tant que responsable de programme VIH et sida, avant de rejoindre l’ONUSIDA en 2003 auprès du Bureau national de l’ONUSIDA au Ghana. Depuis, il a occupé divers postes, notamment en tant que Conseiller en développement institutionnel, Conseiller en droits de l’homme, genre et mobilisation communautaire au Liberia et, aujourd’hui, Conseiller sur la stratégie d’accélération au Malawi.

Survivant de l’attaque terroriste qui a touché le complexe des Nations Unies à Abuja, au Nigeria, en 2011, ainsi que de l’épidémie d’Ebola au Liberia en 2013, M. Ahemesah reste déterminé dans sa défense d’une riposte au sida axée sur les individus.

« La voix des personnes vivant avec le VIH doit être amplifiée, de façon à faire valoir leur dignité et leur respect. Tout le monde doit avoir accès à des services de prévention, de traitement, de soins et d’appui anti-VIH à l’abri de toute stigmatisation et discrimination. Nous devons faire en sorte que personne ne soit laissé pour compte », poursuit-il. « L’ONUSIDA me donne la possibilité de traduire concrètement ces principes fondamentaux ».

Parmi les réalisations accomplies durant son séjour au Malawi dont il est le plus fier, il cite le travail de sensibilisation que ses collègues et lui-même ont pu mener en collaboration avec des partenaires tels que le Programme des Nations Unies pour le développement et les organisations de la société civile. Ensemble, ils ont travaillé sur la loi nationale de contrôle et de gestion du VIH et du sida en 2018, pour faire supprimer ou modifier toutes les dispositions qui criminalisaient les personnes ou avaient un effet discriminatoire à l’égard de certaines catégories. Ce partenariat a permis d’obtenir un texte législatif final conforme aux normes internationales en matière de droits de l’homme et aligné sur les lois types élaborées par la Communauté de développement d’Afrique australe et la Commission sur le droit.

Cette nouvelle loi a permis de créer un environnement propice au sein duquel les services anti-VIH peuvent être fournis à tout le monde au Malawi, y compris les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes et les professionnelles du sexe, des populations qui sont davantage exposées au risque d’infection à VIH que la population générale.

« Les changements intervenus dans l’environnement juridique ont permis à l’ONUSIDA et à ses partenaires de travailler plus ouvertement et plus efficacement avec les populations clés, comme les professionnel(le)s du sexe et les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI) », explique M. Ahemesah. « Six organisations communautaires LGBTI sont désormais enregistrées officiellement, ce qui veut dire qu’elles peuvent solliciter des subventions, suivre des formations et être gérées comme n’importe quelle organisation pleinement fonctionnelle ».

M. Ahemesah se réjouit des avancées positives réalisées par le Malawi sur les objectifs concernant le sida, notamment les objectifs 90–90–90. Le Malawi compte environ 1 million de personnes vivant avec le VIH, dont 90 % connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH. On estime à 71 % le nombre de personnes vivant avec le VIH qui sont actuellement sous traitement, et à 61 % le nombre de ces personnes ayant une charge virale indétectable.

Les progrès contre le VIH ont contribué à une augmentation de l’espérance de vie dans le pays, qui est passée de 46 ans en 2000 à 64 ans en 2018. Le Malawi a aussi été le premier pays d’Afrique à adopter la stratégie Option B+, qui garantit un accès au traitement immédiat et à vie pour les femmes enceintes vivant avec le VIH, faisant ainsi en sorte qu’elles restent en bonne santé et que leurs enfants restent à l’abri du VIH.

Au cours des 15 années qu’il a passées à travailler auprès de l’ONUSIDA, M. Ahemesah a occupé de nombreuses fonctions différentes. Son expérience lui sera très utile, alors qu’il se prépare à quitter le Malawi plus tard cette année pour sa prochaine mission en tant que Directeur national de l’ONUSIDA en Sierra Leone. Néanmoins, c’est sa passion et son engagement pour l’amélioration de la vie des personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus qui restent ses qualités les plus précieuses.

L’ONUSIDA présente un nouveau plan visant à créer un environnement sain, équitable et favorable pour le personnel de l’ONUSIDA

01 avril 2019

 

GENÈVE, 1er avril 2019 — L’ONUSIDA a présenté un nouveau plan d’action aux membres de son Conseil de Coordination du Programme (CCP), réuni en session spéciale le 28 mars 2019. Ce plan d’action définit une série de domaines prioritaires sur lesquels l’ONUSIDA va travailler afin de créer une culture organisationnelle positive et d’accroître la sensibilisation des cadres et du personnel vis-à-vis de leurs responsabilités, de leurs droits et de leurs devoirs.

« Nous sommes en train de transformer un moment difficile en un moment d’opportunité », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Notre plan d’action a pour but de changer les choses et il va nous aider à créer un environnement de travail inclusif exemplaire sur lequel tout le monde à l’ONUSIDA s’engage. Cela nous permettra ensuite d’être plus efficaces dans notre travail pour en finir avec l’épidémie de sida ».

Il a répété que les ressources humaines de l’ONUSIDA représentaient son plus grand atout, et souligné que l’équipe de direction s’engageait en faveur du changement, de la responsabilisation et de la transparence. Il a ajouté que le plan avait été conçu en mettant le personnel au cœur de l’action et que ce dernier avait joué un rôle capital en contribuant au plan d’action et à son élaboration.

Lors de cette réunion, le CCP a pu entendre Laurie Newell, Présidente du groupe de travail du CCP visant à renforcer son rôle de suivi et d’évaluation de la politique de tolérance zéro en matière de harcèlement, y compris sexuel, d’intimidations et d’abus de pouvoir au sein de l’ONUSIDA. Mme Newell a expliqué que le groupe de travail allait soutenir l’ONUSIDA pour qu’il devienne une organisation exemplaire au sein du système des Nations Unies en termes de tolérance zéro sur le harcèlement et d’engagement en faveur de la dignité et du respect au travail. Le groupe de travail a particulièrement apprécié l’implication des membres du personnel dans l’élaboration du plan d’action en tant que modèle pour le système des Nations Unies.

Les membres du CCP ont fait part de leur soutien en faveur du plan d’action et encouragé l’ONUSIDA à poursuivre sa mise en œuvre et son amélioration. Ils ont exprimé leur souhait de voir le plan d’action devenir un précurseur au sein du système des Nations Unies dans la lutte contre le harcèlement sur le lieu de travail. Ils ont également renouvelé leur soutien au groupe de travail du CCP et déclaré qu’ils attendaient avec impatience ses recommandations prévues pour la réunion du CCP au mois de juin.

Le CCP a également entendu Youri Ambrazevich, Représentant permanent du Bélarus au Bureau des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève et Président du Comité de recherche pour la sélection du prochain Directeur exécutif de l’ONUSIDA. Il a demandé l’aide du CCP pour le Comité de recherche afin de veiller à ce que le processus reste équitable et confidentiel pour tous les candidats et sollicité le soutien du CCP pour proposer un groupe aussi élargi que possible de candidats hautement qualifiés. Le CCP a confirmé sa confiance envers le Comité de recherche et attend les débats qui auront lieu lors de sa 44e réunion en juin 2019 concernant la liste proposée des candidats présélectionnés.

Les membres du CCP et les représentants des États membres des Nations Unies, des organisations internationales, de la société civile et des organisations non gouvernementales ont assisté à la session spéciale du CCP, qui était présidée par Li Mingzhu, membre de la Commission pour la santé nationale en Chine, aux côtés des États-Unis d’Amérique qui assuraient la vice-présidence et du Bélarus en tant que rapporteur.

Le rapport du Directeur exécutif de l’ONUSIDA au Conseil et les décisions de Conseil peuvent être consultés ici.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Session spéciale

La réforme des Nations Unies

22 mars 2019

« Les Objectifs de développement durable ont en commun l’idée de ne laisser personne pour compte. Dans chaque pays, chaque district, nous devons définir qui sont ces personnes et les mettre au cœur de notre action », a déclaré Amina Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, lors d’une visite au siège de l’ONUSIDA à Genève, en Suisse, le 22 mars. À cette occasion, elle a décrit sa vision de la réforme des Nations Unies, qui doit rendre cette institution apte à accomplir les Objectifs de développement durable.

Mme Mohammed a souligné l’importance de la jeunesse et insisté sur la nécessité de faire en sorte que la prochaine génération des membres du personnel des Nations Unies bâtisse un avenir solide pour l’organisation. Elle a également évoqué les possibilités qui changeront la donne en termes de parité, ainsi que la réforme des Nations Unies et les partenariats innovants. Elle a rappelé au personnel de l’ONUSIDA que « nous sommes tous ici afin d’être au service de l’humanité et d’œuvrer pour faire la différence dans la vie des gens. Nous ne sommes pas seulement des professionnels, nous devons donner davantage de nous-mêmes et ainsi mettre plus d’urgence et d’empathie dans notre travail ».

Dans son discours de bienvenue, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a déclaré : « La réforme des Nations Unies n’est pas chose facile. C’est une question de mise en œuvre et de réponse aux besoins des pays et des individus. L’ONUSIDA a fait figure de pionnier dans cet agenda depuis le départ et continuera de le faire, et nous nous battrons pour les personnes laissées pour compte ».

Mme Mohammed a remercié l’ONUSIDA en déclarant : « Les Objectifs de développement durable n’auraient pas eu l’ambition de mettre les individus au cœur de l’action si vous n’aviez pas montré ce qu’on pouvait faire avec la riposte au sida. Les petits ruisseaux font les grandes rivières et le rôle de l’ONUSIDA est essentiel ».

Elle a conclu ainsi son intervention : « Notre ressource de base, c’est l’espoir, l’espoir que nous donnons en tentant de combler le fossé entre les réalités de nos problèmes et les aspirations de nos rêves et de ceux de plusieurs millions de personnes ».

L’ONUSIDA présente un agenda de transformation pour créer un environnement de travail exemplaire au sein de l’organisation

07 décembre 2018

 

L’ONUSIDA décrit les cinq éléments d’action principaux qui s’appuient sur les recommandations d’un Groupe d’experts indépendants

GENÈVE, 7 décembre 2018 — L’ONUSIDA est en train de mettre en place un agenda du changement pour transformer l’ONUSIDA en un environnement de travail exemplaire pour l’ensemble du personnel, garantissant la sécurité et l’inclusivité, et favorisant le respect des normes les plus strictes en matière de responsabilité et d’intégrité. Cet agenda insiste sur le fait que le harcèlement, y compris le harcèlement sexuel, les brimades et les abus de pouvoir à tous les niveaux seront soumis à une tolérance zéro et que leurs auteurs devront rendre des comptes sur leurs actes.

Cet agenda s’appuie sur une approche centrée sur les victimes de harcèlement et permettra de faire en sorte que tous les membres du personnel soient formés, équipés et soutenus pour dénoncer les incivilités, le sexisme et l’intolérance, ainsi que d’autres comportements indésirables et intolérables. Il va permettre de renforcer les systèmes d’encadrement pour s’adapter aux exigences d’une organisation décentralisée et veiller à ce que la prise de décision se fasse au bon niveau, en toute transparence et avec les contrôles internes de conformité aux politiques et aux normes.

Cet agenda se fonde sur un ensemble de travaux solide déjà en cours pour créer un environnement de travail exemplaire, et s’inspire des recommandations émises par un Groupe d’experts indépendants. Ce Groupe a été convoqué par le Directeur exécutif de l’ONUSIDA en février 2018 afin de formuler des recommandations sur les moyens de renforcer davantage la mise en œuvre de la politique de tolérance zéro de l’ONUSIDA sur le harcèlement sexuel.

Les recommandations du Groupe et la réponse de la direction du Secrétariat de l’ONUSIDA ainsi que l’agenda du changement seront présentés au Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSIDA le premier jour de sa 43e réunion, qui aura lieu du 11 au 13 décembre 2018.

« Sous l’effet de la crise du sida, l’ONUSIDA est devenu un modèle en termes d’efforts harmonisés à l’échelle d’un système au sein des Nations Unies. Aujourd’hui, inspirés par le mouvement #MeToo, nous avons pour objectif de devenir un lieu de travail exemplaire, pour le système des Nations Unies et au-delà », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nos membres du personnel sont notre principale ressource et ils doivent pouvoir exercer leurs fonctions dans un environnement sûr, favorable et enrichissant. Cette transformation nous permettra d’attirer les plus grands talents et de donner des moyens supplémentaires à notre personnel pour être à la hauteur de notre mandat crucial ».

L’agenda du changement cible cinq domaines d’action clés : approche centrée sur le personnel, conformité et normes, leadership et gouvernance, management et capacités. Chaque domaine couvre une série d’actions que le Secrétariat de l’ONUSIDA va entreprendre.

Dans le sens de cette approche centrée sur le personnel, l’agenda du changement inclura une formation témoin pour faire en sorte que chacun au sein de l’ONUSIDA se sente équipé et soutenu pour dénoncer les incivilités, le sexisme et l’intolérance, ainsi que d’autres comportements indésirables et intolérables. Il permettra aussi d’établir des mécanismes pour s’adresser de manière confidentielle à un service de conseil orienté sur les victimes, d’étendre les cadres des conseillers Dignité au travail et de proposer un renforcement des compétences à tous les membres du personnel sur la prévention et la lutte contre le harcèlement, sur l’éthique et l’intégrité, sur la connaissance de ses droits sur le lieu de travail, sur la diversité et sur l’inclusion.

L’un des éléments clés concerne la recommandation du Groupe d’établir un système externe et indépendant d’enquête, de sanction disciplinaire et de réparation, et l’ONUSIDA travaillera avec les différentes parties prenantes, y compris les victimes et des experts des droits des femmes, afin d’examiner les options qui permettront d’avancer sur ce point.

L’ONUSIDA va renforcer les capacités de sa direction en mettant en œuvre une nouvelle procédure de sélection des postes de directeurs nationaux de l’ONUSIDA, qui aura pour objectif de s’étendre à toutes les autres nominations au niveau de directeur. Cela permettra de faire en sorte que les responsables de l’ONUSIDA disposent de la bonne dose de compétences et d’expérience pour gérer le personnel, en plus des compétences et de l’expérience dans les domaines techniques.

En outre, l’ONUSIDA va mettre en place un mécanisme de feedback à 360 degrés dans les évaluations de la direction pour les personnels de niveau directeur, afin d’apprécier les compétences en matière de gestion des personnes et des ressources et de détecter les indices de mauvaise gestion et de comportements inacceptables.

Pour continuer de faire preuve d’une transparence accrue, l’ONUSIDA publiera des rapports sur les mesures disciplinaires et de responsabilisation entreprises et signalera de manière proactive les cas suspectés de harcèlement sexuel, de harcèlement, de brimades et d’abus de pouvoir.

L’ONUSIDA va également poursuivre la promotion de la mise en œuvre du Plan d’action à l’échelle du système des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, ainsi que du Plan d’action pour l’égalité des genres actualisé, afin de s’appuyer sur les réalisations significatives effectuées ces dernières années et sur les avancées vers les nouveaux objectifs ambitieux fixés par l’ONUSIDA.

Dans ses conclusions, le Groupe formule des observations concernant le leadership de l’ONUSIDA et lance un appel au changement. « J’ai bien pris note des critiques émises par le Groupe », a déclaré M. Sidibé. « En proposant cet agenda, je suis certain que nous pouvons nous concentrer sur l’avenir. Je passerai les 12 prochains mois à mettre en œuvre cet agenda du changement et à faire de l’ONUSIDA un lieu de travail où chacune et chacun se sentira en sécurité et intégré(e) ».

Le rapport souligne également que la riposte mondiale au sida a connu des réussites majeures sous le leadership de M. Sidibé. Son appel à l’élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants a galvanisé les actions et des baisses significatives de ces nouvelles infections ont été enregistrées dans toutes les régions du monde. Onze pays ont d’ores et déjà éliminé les nouvelles infections à VIH chez les enfants.

De même, durant cette période, les objectifs 90-90-90 de l’ONUSIDA ont suscité un mouvement considérable en faveur de l’accès au traitement anti-VIH. Aujourd’hui, plus de 21,7 millions de personnes ont accès à un traitement antirétroviral qui leur sauve la vie, contre seulement un peu plus de 5 millions fin 2008.

L’ONUSIDA a soutenu activement l’engagement de la société civile, défendu les droits de l’homme, et plaidé pour les droits d’accès aux services anti-VIH des professionnel(le)s du sexe, des hommes gays et des autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des consommateurs de drogues injectables, des personnes transgenres, des détenus et des migrants. Le Directeur exécutif a fait des droits des femmes et des filles une priorité, notamment l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, l’élimination des violences sexistes et la suppression des normes néfastes liées au genre.

Aujourd’hui, les personnes vivant avec le VIH jouissent d’une plus grande liberté de mouvement, car l’ONUSIDA a travaillé avec les pays afin de lever les restrictions de déplacement. Les questions liées au VIH et à la santé ont été maintenues au premier plan des agendas politiques. L’ONUSIDA a fait figure de pionnier dans le concept de solidarité mondiale et de responsabilité partagée, et aujourd’hui plus de la moitié de toutes les ressources investies dans les pays à revenu faible et intermédiaire provient de sources nationales. L’agenda du changement de l’ONUSIDA jouera un rôle essentiel pour faire en sorte que le personnel de l’ONUSIDA puisse continuer de contribuer à ces résultats exceptionnels.

L’ONUSIDA est déterminé dans son engagement à montrer l’exemple dans l’élimination de toutes les formes de harcèlement, de brimades et d’abus de pouvoir au sein de l’ONUSIDA, en créant un environnement respectueux, transparent et responsable qui permette à tous les membres du personnel d’apporter tout leur potentiel pour répondre aux besoins des personnes qu’ils servent.

Rapport du Groupe d’experts indépendants sur la prévention et la riposte au harcèlement, y compris le harcèlement sexuel, les brimades et les abus de pouvoir, au sein du Secrétariat de l’ONUSIDA :

http://www.unaids.org/en/resources/documents/2018/report-iep

Transformer l’ONUSIDA, un agenda pour l’élimination de toutes les formes de harcèlement et pour la défense de la dignité, de la responsabilité et du bien-être sur le lieu de travail. Réponse de la direction de l’ONUSIDA au rapport du Groupe d’experts indépendants

http://www.unaids.org/en/resources/documents/2018/management-response-to-iep-report

 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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UNAIDS
Sophie Barton-Knott
tél. +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Report on the work of the Independent Expert Panel

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UNAIDS management response to the IEP report

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L’ONUSIDA à nouveau distingué en tant qu’unique organe des Nations Unies respectant ou surpassant toutes les exigences du Plan d’action des Nations Unies pour l’égalité des sexes

13 septembre 2018

Pour la deuxième année consécutive, l’ONUSIDA a obtenu des résultats conformes ou supérieurs pour la totalité des indicateurs de performance du Plan d’action à l’échelle du système des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU-SWAP). L’ONUSIDA a été la première entité des Nations Unies à parvenir à ce résultat et elle reste la seule à ce jour.

Dans une lettre adressée à Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU-Femmes, félicite l’ONUSIDA pour avoir atteint la parité hommes-femmes au niveau professionnel et au niveau de la hiérarchie, ainsi que pour avoir intégré les objectifs d’égalité des sexes au travail et les objectifs en matière d’apprentissage dans ses outils de gestion des performances.

Depuis le lancement de l’ONU-SWAP en 2012, l’ONUSIDA n’a cessé de progresser et reste engagé en vue d’améliorer en permanence sa note selon le barème de l’ONU-SWAP. Dans le Plan d’action pour l’égalité des genres du Secrétariat de l’ONUSIDA 2018-2023, lancé en juin de cette année, l’organisation fixe une série d’objectifs qui permettront d’assurer le maintien et la progression de l’engagement de l’ONUSIDA en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes sur le lieu de travail.

Ces objectifs sont les suivants :

  • Objectif 1 : parité 50/50 à tous les niveaux et dans toutes les catégories de personnel.
  • Objectif 2 : 100 % du personnel à tous les niveaux fixant un objectif de travail et d’apprentissage sur la dimension de genre.
  • Objectif 3 : 100 % des femmes membres du personnel de l’ONUSIDA éligibles à une participation au programme de renforcement des capacités de leadership des femmes de l’ONUSIDA et 100 % du personnel de l’ONUSIDA éligible à une participation au programme de mentorat pour les femmes.
  • Objectif 4 : 100 % de conformité avec le cadre ONU-SWAP 2.0.

L’ONU-SWAP est un cadre de responsabilité à l’échelle du système des Nations Unies destiné à mesurer, surveiller et stimuler les progrès vers un ensemble commun de normes pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

Déclarations

« L’ONUSIDA est fier non seulement d’être parvenu à respecter intégralement l’ONU-SWAP, mais aussi de poursuivre ses progrès d’année en année. Nous nous efforçons de bâtir une organisation où l’égalité des sexes se trouve au centre de nos actions et de nos modes de fonctionnement, et l’ONU-SWAP nous aide à le faire en nous donnant des références concrètes. »

MICHEL SIDIBÉ DIRECTEUR EXÉCUTIF DE L’ONUSIDA

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