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Mise en œuvre de programmes complets VIH et IST avec les personnes transsexuelles

06 avril 2016

En collaboration avec l'ONUSIDA et d'autres partenaires, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et IRTG, un réseau mondial pour les femmes trans et le VIH, ont présenté aujourd'hui une nouvelle publication intitulée Implementing comprehensive HIV and STI programmes with transgender people: guide pratique pour les interventions collaboratives. Cette publication présente des mesures concrètes que les responsables de la santé publique, les professionnels de santé et les organisations non gouvernementales peuvent adopter pour mettre en application des programmes sur le VIH et les infections sexuellement transmissibles (IST) avec les personnes transsexuelles.

Parmi les sujets abordés dans la publication figurent l'émancipation communautaire et les droits humains, la lutte contre la violence, la stigmatisation et la discrimination, ainsi que la fourniture de services compétents en matière de transsexualité, en particulier pour la prévention, le diagnostic, le traitement et les soins anti-VIH et IST. La publication traite également des actions de proximité menées par les communautés, de la création d'espaces sécurisés et de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans la prestation des services. Elle décrit comment gérer les programmes et étendre les capacités des organisations dirigées par des personnes transsexuelles et montre comment les services peuvent être conçus et mis en place de manière à être acceptable et accessible pour les femmes transsexuelles. À chaque fois que c'est possible, elle met en lumière des programmes gérés par des organisations de personnes transsexuelles.

La publication a été élaborée en collaboration avec des personnes transsexuelles, des militants, des prestataires de services, des chercheurs, des responsables gouvernementaux et des représentants d'organisations non gouvernementales du monde entier. Le PNUD et IRTG ont coordonné sa production, avec le soutien du Fonds des Nations Unies pour la population, du Centre d'excellence pour la santé des personnes transsexuelles de l'Université de Californie à San Francisco, de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, de l'Organisation mondiale de la santé, de l'Agence des États-Unis pour le Développement international (USAID), du Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) et de l'ONUSIDA.

Le document se fonde sur les recommandations figurant dans les Lignes directrices unifiées sur la prévention du VIH, le diagnostic, le traitement et les soins pour les populations clés, publiées en 2014 par l'Organisation mondiale de la Santé.

Les femmes transsexuelles restent lourdement touchées par le VIH, avec 49 fois plus de risque d'être infectées par le virus que les autres adultes non transsexuels.

Quotes

« Discrimination, violence et criminalisation dissuadent les personnes transsexuelles d'accéder aux services dont elles ont besoin pour être et rester en bonne santé. Cet outil permet aux planificateurs de mettre en pratique des programmes complets sur l'ensemble du spectre. »

Joanne Keatley, Co-présidente d'IRTG et Directrice du Centre d'excellence pour la santé des personnes transsexuelles de l'Université de Californie à San Francisco

« Il existe un besoin urgent de veiller à ce que l'engagement communautaire, les politiques et les programmes conçus pour les personnes transsexuelles soient mis en œuvre. Cette publication, élaborée avec la participation de militants de la cause transsexuelle à l'échelle mondiale, est un pas en avant capital pour faire en sorte que cela se concrétise. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

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Le Malawi expérimente les premiers vols de véhicules aériens sans pilote pour le diagnostic précoce du VIH chez les nourrissons

17 mars 2016

Le gouvernement du Malawi et le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance expérimentent actuellement l'emploi de véhicules aériens sans pilote, ou drones, afin d'étudier des moyens économiques de réduire les périodes d'attente pour le dépistage du VIH chez les nourrissons. Les drones peuvent permettre de raccourcir considérablement ces périodes d'attente et si l'expérience est concluante, ils seront intégrés dans le système de santé aux côtés de l'emploi d'autres types de transport et d'autres nouvelles technologies.

Il faut actuellement 11 jours en moyenne pour transporter des échantillons depuis les dispensaires jusqu'à un laboratoire de dépistage, et jusqu'à 8 semaines pour le renvoi des résultats. Autrement dit, les mères peuvent attendre jusqu'à trois mois pour recevoir le résultat d'un test de dépistage pour leurs enfants. Plus le délai est long entre le test et l'obtention du résultat, plus le taux d'interruption du suivi des enfants vivant avec le VIH est élevé.

Des drones ont été utilisés par le passé pour la surveillance et l'évaluation des lieux de catastrophes, mais il s'agit du premier usage connu de drones sur le continent destiné à améliorer les services de lutte contre le VIH.

Le premier vol test réussi a parcouru 10 km depuis un centre de santé communautaire jusqu'au laboratoire de l'Hôpital central Kamuzu à Lilongwe. Les vols d'expérimentation ont eu lieu jusqu'au 18 mars et étaient destinés à évaluer la viabilité du projet en termes de coût et de sécurité.

Quotes

« Le Malawi a fait figure de pionnier sur plusieurs innovations dans la délivrance des services anti-VIH, notamment avec le programme Option B+, qui permet de mettre les mères sous traitement simple à vie. Nous sommes également pionniers dans l'envoi par texto des résultats aux dispensaires par le laboratoire central. Nous sommes convaincus que notre partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance dans l'expérimentation des véhicules aériens sans pilote est une autre innovation qui va contribuer à nos efforts pour atteindre les objectifs du pays dans la prévention et le traitement du VIH. »

Peter Kumpalume, Ministre de la Santé du Malawi

« Le VIH reste un obstacle au développement au Malawi. Cette innovation pourrait s'avérer révolutionnaire dans la résolution des problèmes de transport et des retards qui s'ensuivent auxquels se heurtent les agents de santé dans les zones les plus reculées du Malawi. »

Mahimbo Mdoe, Représentant du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance au Malawi

« Le Malawi est un pays pionnier dans bien des domaines et, avec l'introduction de la technologie des drones, ce pays démontre une fois de plus qu'il s'engage à penser autrement et à innover pour que personne ne soit laissé de côté dans la riposte au sida. Les représentants de l'ONUSIDA au Malawi félicitent le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance et le Ministère de la Santé du Malawi pour avoir repoussé les frontières dans l'élargissement du dépistage du VIH chez les enfants. Avec cette nouvelle technologie, nous espérons voir une augmentation rapide des dépistages et du traitement chez les enfants. »

Ama Sande, Directrice nationale de l'ONUSIDA au Malawi

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Groupe de haut niveau sur l'accès aux médicaments

03 février 2016

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a organisé une réunion d'information le 1er février à Genève, en Suisse, concernant le Groupe de haut niveau sur l'accès aux médicaments du Secrétaire général des Nations Unies. Des représentants des missions des Nations Unies, d'organisations internationales, de la société civile et du secteur privé ont reçu des informations concernant le contexte du groupe et les opportunités d'interaction et de soumission de contributions au travail de celui-ci.

Le groupe a été nommé par le Secrétaire général Ban Ki-moon en novembre 2015 afin de soutenir l'action en faveur de l'Objectif de développement durable 3 : permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge. Le principal résultat du travail du groupe sera une analyse, éclairée par des données probantes et basée sur les droits, des propositions et recommandations visant à promouvoir le développement et la production des technologies en matière de santé, d'une façon équilibrée entre intérêt commercial, droits humains et santé publique.

À travers un appel à contributions et une série de consultations et de dialogues à l'échelon mondial, les 16 membres du groupe et son groupe consultatif d'experts étudieront plusieurs propositions et recommandations concernant toutes les maladies, les technologies et les populations dans les pays à revenu faible, intermédiaire et élevé, afin de veiller à ce que personne ne soit laissé de côté.

Le Programme des Nations Unies pour le développement, en collaboration avec l'ONUSIDA, servira de secrétariat au groupe, qui présentera son rapport final au Secrétaire général en juin 2016.

Quotes

« En tant que partie prenante à l'initiative, l'ONUSIDA est certain que les délibérations du Groupe de haut niveau sur l'accès aux médicaments aideront la communauté internationale à éliminer une partie des obstacles qui empêchent de nombreuses personnes d'accéder à des technologies de santé vitales, ouvrant ainsi la voie à l'accomplissement des Objectifs de développement durable. »

Tim Martineau, Chef du personnel, ONUSIDA

« Le Groupe de haut niveau sur l'accès aux médicaments est bâti autour de la notion d'universalité, et l'idée que l'agenda sur la santé publique est valable pour tous les pays. Nous espérons qu'il aidera à développer et non à dupliquer tous les efforts précédents. »

Tenu Avafia, Conseiller politique, VIH, santé et développement, Bureau pour la Politique de développement, Programme des Nations Unies pour le développement

« Nous parlons ici de l'accès aux nouvelles technologies, ce qui implique à la fois de l'innovation et un accès direct des patients à ces innovations. Les travaux qui nous ont été confiés correspondent aux Objectifs de développement durable et font donc partie de la volonté globale de contribuer au développement de la santé dans le monde. Le défi auquel nous sommes confrontés est de trouver des solutions qui soient à la fois innovantes et ambitieuses. » ”

Ruth Dreifuss, ancienne Présidente de la Suisse, Co-présidente du Groupe de haut niveau sur l'accès aux médicaments

Press Statement

L’ONUSIDA salue la nomination de Filippo Grandi à la fonction de Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés

GENÈVE, 05 janvier 2016 – L’ONUSIDA salue la nomination du nouveau Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Filippo Grandi. Prenant ses fonctions de responsable du HCR le 1er janvier 2016, M. Grandi succède à António Guterres qui a quitté son poste la semaine dernière après l’avoir occupé pendant plus de 10 ans.

M. Grandi est italien et s’occupe de questions internationales pour le compte des Nations Unies depuis près de 30 ans. Auparavant, il a été responsable de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) et Représentant spécial adjoint au sein de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA). Il a débuté sa carrière dans le secteur des ONG et ensuite travaillé avec le HCR en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et au siège de l’Organisation à Genève.

« Le Haut-Commissaire Grandi reprend le flambeau au HCR à un moment particulièrement délicat » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « La crise mondiale des réfugiés continue de faire la une de la presse en raison de conflits de long terme et de persécutions constantes. Le nombre de personnes déplacées de force a atteint un niveau record – à 59,5 millions – depuis la Deuxième guerre mondiale. M. Grandi apporte à ce poste sa vaste expérience. Nous sommes impatients de collaborer étroitement avec lui pour promouvoir les droits des réfugiés à travers le monde et garantir un accès équitable aux services de prise en charge du VIH et aux autres services de santé essentiels ».

Le HCR œuvre dans le monde entier pour protéger, porter assistance et trouver des solutions pour les réfugiés, les personnes déplacées internes et les apatrides. Son premier objectif est de sauvegarder les droits et le bien-être des réfugiés. Il s’efforce de faire en sorte que chacun puisse exercer le droit de chercher asile et de trouver un refuge sûr dans un autre État, tout en conservant la possibilité de rentrer volontairement dans son pays d’origine, de s’intégrer localement ou de se réinstaller dans un pays tiers. Il a également pour mission d’apporter un soutien aux apatrides. Grâce à l’aide de cet organisme, des dizaines de millions de personnes ont pu recommencer leur vie depuis 1950.

Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6894/+41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
ONUSIDA Genève
Alasdair Reid
tel. +41 79 594 1923
reida@unaids.org

Press centre

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Le problème de la drogue dans le monde : pour une approche centrée sur les individus, la santé et les droits humains

10 décembre 2015

À l'occasion d'un événement spécial de haut niveau organisé en marge de la 58e session reconvoquée de la Commission des stupéfiants des Nations Unies (CND), les participants ont appelé à une approche centrée sur les individus, la santé et les droits humains dans la lutte contre le problème mondial de la drogue. Réunie à Vienne, en Autriche, du 9 au 11 décembre, la CND a mené des débats préparatoires en vue de la Session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies (UNGASS) sur le problème mondial de la drogue, qui aura lieu à New York, aux États-Unis, en avril 2016.

Coorganisé par les gouvernements de Colombie, de Norvège et de Suisse, cet événement était le dernier d'une série de consultations menées dans la perspective de l'UNGASS l'an prochain ; Arthayudh Srisamoot, actuel Président de la CND, et Khaled Shamaa, Président du comité de l'UNGASS, étaient présents. Les débats étaient animés par le Représentant permanent de la Suisse, Claude Wild, qui s'est dit heureux de voir autant d'organes des Nations Unies réunis pour appeler à un rééquilibrage des programmes et politiques de lutte contre les stupéfiants afin de les centrer davantage sur les individus et moins sur les substances elles-mêmes.

Carlos Medina Ramirez, Vice-ministre colombien de la Justice, a déclaré qu'il était impossible de parvenir à un monde sans drogues et que la santé publique et les droits humains devaient être au cœur de la lutte contre les stupéfiants. Outre la prise en compte des besoins des consommateurs de drogues, il a expliqué que les autres personnes vulnérables, notamment les cultivateurs et les membres des communautés défavorisées, devaient être prises en considération dans l'élaboration de nouvelles stratégies.

Selon Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, le monde dispose aujourd'hui de connaissances suffisantes pour transformer la réalité du problème de la drogue. Il a déclaré que les politiques de réduction des risques, comme les programmes aiguilles-seringues et le traitement substitutif aux opiacés, ont non seulement changé la vie des personnes directement touchées, mais aussi permis d'économiser des milliards de dollars en termes de dépenses pour la santé publique à l'échelle mondiale. Les personnes qui consomment des drogues injectables sont 28 fois plus susceptibles d'être infectées par le VIH que la population générale. Seuls 14 % des consommateurs de drogues injectables vivant avec le VIH ont accès aux médicaments antirétroviraux.

Dans sa contribution, Flavia Pansieri, Haut-Commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l'homme, a décrit cinq problématiques principales : le droit à la santé ; les droits en lien avec la justice pénale ; la lutte contre la discrimination, notamment contre les femmes et les minorités ethniques ; les droits des enfants ; et les droits des populations indigènes. Elle a expliqué que le Bureau du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme avait validé les appels lancés par le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à la santé, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l'ONUSIDA, selon lesquels les États devraient envisager de dépénaliser la possession et l'usage de stupéfiants. Mme Pansieri a ajouté qu'elle espérait que le document qui ressortira de l'UNGASS aura pour effet la future intégration des droits humains dans le droit et les pratiques à l'échelon national.

Marie-Paule Kieny, Sous-Directrice générale de l'OMS, a défendu une politique de lutte contre les stupéfiants qui soit adaptée à l'agenda pour après 2015 et vise un meilleur accès aux médicaments essentiels. Selon elle, il est inacceptable que seulement 17 % des personnes qui en ont besoin aient accès aux médicaments anti-douleur. Avec une population vieillissante, ce problème va devenir de plus en plus pressant, a-t-elle ajouté.

Le Directeur exécutif adjoint de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Aldo Lale-Demoz, a déclaré quant à lui que l'usage de stupéfiants nécessitait un traitement éclairé par des données probantes plutôt qu'une réponse répressive. Il a expliqué que l'ONUDC croyait en l'abandon d'une approche orientée sur la sanction pour aller vers une approche axée sur la santé. Selon lui, l'application de la loi devrait se concentrer sur les délits graves, comme le trafic de stupéfiants et le blanchiment d'argent, tout en proposant des alternatives à la répression et à l'incarcération pour les petits délinquants. Il a ajouté que la réalisation des Objectifs de développement durable nécessitera aussi bien l'application de la règle de droit que la mise en œuvre de politiques, stratégies et programmes efficaces, justes et humains pour le contrôle des stupéfiants.

Heather Haase, du Consortium international sur les politiques des drogues, a déclaré que la société civile était unanime face à la nécessité d'une approche du problème de la drogue qui soit axée sur la santé publique, fondée sur les droits humains et impliquant un traitement éclairé par des données probantes et centré sur les individus, comme les programmes de réduction des risques par exemple.

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Les femmes et les filles sont confrontées à des difficultés extraordinaires dans les crises humanitaires à travers le monde, déclare le FNUAP

07 décembre 2015

Les nombreuses crises, guerres et catastrophes naturelles dans le monde entier entraînent pour les femmes et les adolescentes un risque significativement accru de grossesse non désirée, de mortalité maternelle, de violence sexiste et d’infection par le VIH, selon un nouveau rapport du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP).

Le rapport État de la population mondiale 2015 - À l’abri dans la tourmente : un programme porteur de changements pour les femmes et les filles d’un monde en crise est un « appel à l'action » pour répondre aux besoins et garantir les droits de dizaines de millions de femmes et de filles prises dans la tourmente des conflits et des catastrophes. Plus de 100 millions de personnes ont maintenant besoin d'aide humanitaire, plus qu'à tout autre moment depuis la Seconde Guerre mondiale.

Bien que des progrès remarquables aient été accomplis ces dix dernières années sur le plan des services humanitaires destinés aux femmes et aux filles, le rapport fait valoir que ce n'est pas encore suffisant pour répondre à leurs vulnérabilités particulières. Il met en évidence comment, par exemple, le risque de contracter le VIH est accru et comment cette augmentation du risque devrait être prise en compte dans les programmes et les aides. Les femmes et les filles victimes de crises humanitaires sont souvent confrontées à la violence sexuelle et sexiste, dont le viol, qui est un facteur de risque de transmission du VIH. Les autres facteurs rencontrés comprennent le trafic, les relations sexuelles transactionnelles et le commerce du sexe.

L'accès aux services de prévention contre le VIH et aux traitements vitaux peut aussi être considérablement réduit, voire disparaître complètement en temps de crise. La disponibilité des médicaments pour la prévention de la transmission du virus de la mère à l'enfant est souvent gravement perturbée. Par ailleurs, les femmes et les filles handicapées sont encore plus vulnérables au VIH dans les situations de crise, avec un accès encore plus limité aux services et à l'information.

À l'abri dans la tourmente énonce des moyens concrets pour faire face aux vulnérabilités. Il énumère un nombre de services et de matériels essentiels pour la santé reproductive convenus au plan international et devant être disponibles dès le début d'une crise. Cet ensemble de base comprend des programmes visant à prévenir les violences sexuelles et à en gérer les conséquences, à faire baisser la transmission du VIH, à prévenir les décès et les maladies maternelles et néonatales ainsi qu’à intégrer les soins de santé sexuelle et reproductive dans les soins de santé primaires.

Des opportunités peuvent également émerger des crises, affirme le rapport. L'exemple du VIH est cité, avec des camps bien gérés ayant des ressources suffisantes permettant aux personnes déplacées d'avoir un meilleur accès aux services.

L'accent est également mis sur le fait de s'éloigner de la simple réaction aux crises lorsqu'elles apparaissent et d'adopter une approche préventive favorisant la prévention, la préparation et la résilience. Le rapport fait valoir que les personnes qui sont en bonne santé, qui sont instruites et dont les droits humains sont protégés sont susceptibles d'avoir de meilleures perspectives en cas de catastrophe.

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Malgré une baisse spectaculaire des décès, la tuberculose reste une maladie mortelle importante dans le monde

30 octobre 2015

Le taux mondial de décès par tuberculose a été quasiment divisé par deux depuis 1990, mais plus de 4 000 personnes continuent de mourir chaque jour de cette maladie évitable, indique le Rapport 2015 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde (en angles) de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), publié le 28 octobre.

La tuberculose, comme le VIH, est une cause majeure de décès, avec 1,5 million de personnes décédées de cette maladie en 2014, dont 400 000 étaient séropositives au VIH.

« Le rapport montre que le contrôle de la tuberculose a eu un impact extraordinaire en termes de vies sauvées et de patients guéris. Ces avancées sont encourageantes, mais si le monde veut mettre fin à cette épidémie, il doit étendre les services et surtout investir dans la recherche. »

Margaret Chan, Directrice générale de l'OMS

Des succès notables ont été enregistrés dans la riposte à la tuberculose et 43 millions de vies ont été sauvées ces 15 dernières années grâce à l'efficacité des diagnostics et des traitements. L'objectif du Millénaire pour le développement visant à maîtriser l'épidémie et à inverser la tendance dans l'incidence de la tuberculose d'ici 2015 a été atteint à la fois à l'échelle mondiale et dans 16 des 22 pays où se concentrent 80 % des cas.

Selon la Directrice générale de l'OMS Margaret Chan : « Le rapport montre que le contrôle de la tuberculose a eu un impact extraordinaire en termes de vies sauvées et de patients guéris ». Elle nuance toutefois ses propos : « Ces avancées sont encourageantes, mais si le monde veut mettre fin à cette épidémie, il doit étendre les services et surtout investir dans la recherche ».

En plus de ces investissements accrus, de nouveaux diagnostics, vaccins et médicaments doivent être développés et le financement doit être amélioré. Le rapport indique que la principale cause des défauts de dépistage et de traitement est un manque considérable de financements, qui se sont élevés à 1,4 milliard de dollars en 2015, sur les 8 milliards de dollars nécessaires pour mettre en œuvre les programmes de lutte contre la tuberculose.

Le financement revêt également un caractère critique pour le mouvement ambitieux consistant à passer de la maîtrise de la maladie à la fin de l'épidémie mondiale de tuberculose, qui doit commencer en 2016. Les États membres de l'OMS ont désormais adopté la Stratégie pour mettre fin à la tuberculose, qui prévoit une feuille de route destinée aux pays pour la réduction de l'incidence de la tuberculose de 80 % et des décès de 90 % d'ici 2030, tout en veillant également à ce que les familles ne soient pas accablées par les dépenses dues à la maladie.

« Mettre fin à l'épidémie de tuberculose fait désormais partie de l'agenda des Objectifs de développement durable », a déclaré Eric Goosby, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la tuberculose. « Si nous voulons y arriver, nous aurons besoin de beaucoup plus d'investissements, à un niveau adapté à une telle menace mondiale. Nous devrons aussi avancer sur la couverture maladie universelle et la réduction de la pauvreté. Notre volonté est que les communautés les plus vulnérables du monde entier soient les premières à bénéficier de nos efforts, et non les dernières ».

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Problème mondial de la drogue : vers une approche centrée sur les personnes

22 octobre 2015

Avant la session des Nations Unies de l'Assemblée générale (UNGASS) sur le problème mondial de la drogue qui aura lieu à New York en avril 2016, des hauts représentants de plusieurs organismes des Nations Unies ont pris part à une perspective de parties prenantes multiples de haut niveau à Genève, Suisse. L'objectif de l'événement était d'explorer les moyens de transformer le système de contrôle des drogues courantes dans une réponse mesurable qui est centrée sur les personnes et ancrée dans le respect des préoccupations de santé publique et des droits de l'homme.

La réunion, co-organisée et co-présidée par la Suisse et la Colombie, a couvert plusieurs thèmes clés qui seront encore débattus lors des consultations préparatoires de la Commission sur les stupéfiants à Vienne dans la période de préparation de l'UNGASS.

Lors de la présentation des participants, l'ambassadeur de Suisse auprès des Nations Unies à Genève a déclaré que les parties prenantes avaient déjà démontré leur engagement à explorer la question mondiale des drogues à travers le prisme des droits de l'homme et de la santé publique.

« Nous voulons continuer à bâtir sur cet élan en réitérant notre engagement pour les politiques en matière de drogues qui sont centrées sur les personnes tout en soulignant le lien puissant entre les droits de l'homme et la santé publique », a déclaré l'ambassadeur Alexandre Fasel.

Dans sa contribution au débat, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a déclaré qu'il était crucial que la santé publique soit au cœur des futures politiques de justice pénale en matière de drogues.

« La criminalisation des personnes qui consomment des drogues alimente l'épidémie de VIH, » a déclaré M. Sidibé, « Dans la riposte au sida, laisser de côté les personnes qui consomment des drogues, alors que nous savons ce qui fonctionne, est une injustice. L'investissement dans la réduction des risques est un facteur essentiel dans la politique efficace en matière de drogues ; non seulement il sauve des vies, mais il est également rentable. Tout le monde a le droit à la santé ».

Les stratégies de réduction des risques, comme le traitement substitutif aux opiacés (TSO) et les programmes aiguilles et seringues, ont fait leurs preuves dans plusieurs pays dont l'Australie, les Pays-Bas, le Portugal et la Suisse. Toutefois, moins d'un tiers des pays fournissent des programmes aiguilles et seringues pour les personnes qui consomment des drogues injectables. Les personnes qui consomment des drogues injectables sont 28 fois plus susceptibles d'être infectées par le VIH que la population générale. Seuls 14% des personnes qui consomment des drogues injectables vivant avec le VIH ont accès aux médicaments antirétroviraux.

Le Directeur exécutif adjoint de l'ONUDC, Aldo Lalé-Demoz, participant également à cet événement, a souligné que les considérations de santé publique n'ont pas été assez importantes dans la politique internationale sur les stupéfiants et dans le système de justice pénale.

« Les besoins de la santé publique n'ont pas été suffisants dans la politique internationale sur les stupéfiants et dans le système de justice pénale », a-t-il déclaré. « L'accès à la prévention du VIH, aux traitements et aux soins pour les personnes qui consomment des drogues est bien en deçà de ce qui est nécessaire. »

De nombreux participants ont souligné que l'UNGASS a présenté une occasion historique de refonte de la réponse internationale au problème mondial de la drogue.

« Alors que nous sommes au seuil d'une nouvelle année pour UNGASS, nous avons une occasion unique dans une génération pour rééquilibrer les politiques internationales sur les stupéfiants et mettre davantage l'accent sur la santé publique, la prévention, à assurer le traitement, les soins et la réduction des risques. » a déclaré Marie- Paule Kieny, Directeur général adjoint de l'Organisation mondiale de la santé.

Dans un message vidéo spécial, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al-Hussein, a appelé les États à envisager la décriminalisation de la possession et de l'usage des stupéfiants et d'établir des réponses plus fortes en matière de santé publique comme cela a été recommandé par le Rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à la santé.

« La criminalisation de la possession et de l'utilisation de drogues provoque d'importants obstacles au droit à la santé », a déclaré M. Ra'ad Al-Hussein. « Les consommateurs de drogues peuvent légitimement craindre d'être arrêtés ou emprisonnés s'ils cherchent des soins de santé. Ils peuvent même être découragés s'ils cherchent à s'informer sur les pratiques sûres de consommation de drogues. »

Les intervenants ont également convenu de la nécessité pour des stratégies alternatives de développement qui ont permis des moyens de subsistance durables pour réduire la dépendance sur le crime organisé, le trafic de stupéfiants et la production de drogue.

Etaient également présents dans le groupe d'intervenants l'Ambassadeur de Colombie auprès de l'Organisation des Nations Unies à Genève, Beatriz Londoño Soto, le président de l'International Drug Policy Consortium, Mike Trace et, apparaissant par liaison vidéo à partir de New York, Thomas Gass, Sous-Secrétaire général des Nations Unies à la coordination des politiques et aux affaires inter institutions.

Le débat de haut niveau a eu lieu alors qu'un groupe de plus de 120 responsables des autorités de justice et de police aux États-Unis a appelé à ce que moins de personnes soient emprisonnées pour des délits mineurs, y compris la possession et l'utilisation de petites quantités de drogue.

Les leaders des autorités de justice et de police pour la réduction de la criminalité et de l'incarcération ont déclaré que de nombreux détenus pour des délits mineurs tels que le vol à l'étalage et la possession de petites quantités de drogue nécessitent des soins et des traitements qui ne sont pas disponibles dans les prisons.

Press Release

L’OMS et l’ONUSIDA lancent de nouvelles normes pour améliorer les soins aux adolescents

GENEVE, 6 octobre 2015 — De nouvelles normes mondiales pour la qualité des services de santé destinés aux adolescents (Global Standards for quality health care services for adolescents) élaborées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’ONUSIDA visent à aider les pays à améliorer la qualité des soins de santé pour les adolescents.

Souvent, les services de santé existants ne répondent pas aux attentes des adolescents (de 10 à 19 ans). De nombreux adolescents qui souffrent de troubles mentaux, de la consommation de substances, d’une mauvaise nutrition, de traumatismes intentionnels et de maladies chroniques n’ont pas accès aux services essentiels de prévention et de soins. Parallèlement, de nombreux comportements ayant des répercussions tout au long de la vie commencent à l’adolescence.

« Ces normes proposent des mesures simples mais puissantes que les pays, qu’ils soient riches ou pauvres, peuvent immédiatement prendre pour améliorer la santé et le bien être de leur population adolescente, conformément à l’accent mis davantage sur les adolescents dans la nouvelle Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent, lancée à New York en septembre », explique le Dr Anthony Costello, Directeur du Département Santé de la mère, du nouveau né, de l’enfant et de l’adolescent à l’OMS.

Les adolescents constituent un groupe unique, en phase de développement physique et émotionnel rapides, mais ils sont souvent dépendants de leurs parents ou de leurs tuteurs. Les normes mondiales de l’OMS et de l’ONUSIDA pour la qualité des services de santé destinés aux adolescents recommandent des services plus à l’écoute de leurs besoins, en proposant des consultations gratuites ou peu coûteuses, et en mettant à disposition des informations sanitaires médicalement exactes et adaptées à leur âge. Elles soulignent également le besoin des adolescents de pouvoir accéder aux services sans devoir obligatoirement prendre rendez vous ou obtenir le consentement des parents, tout en étant assurés que les consultations resteront confidentielles et qu’ils ne seront pas en butte à des discriminations.

« Si nous voulons garder les adolescents en bonne santé, nous devons les traiter avec respect », affirme le Dr Costello. « Les adolescents sont particulièrement vulnérables à certains problèmes de santé. Les trois premières causes de mortalité dans cette tranche d’âge sont les accidents de la route, les maladies liées au sida et le suicide. »

« Le sida est la première cause de mortalité chez les adolescents en Afrique et la deuxième dans le monde », indique le Dr Mariângela Simão, Directrice du Département Droits, sexospécificité, prévention et mobilisation communautaire à l’ONUSIDA. « Tous les adolescents, y compris dans les populations clés, ont le droit d’être informés et de bénéficier de services leur donnant les moyens d’agir et de se protéger du VIH. »

En plus d’être une période charnière de la vie où l’on est particulièrement vulnérable à certains problèmes de santé, l’adolescence est aussi le moment où l’on adopte des comportements essentiels qui auront des répercussions sur la santé à l’avenir.

« Il y a tant de comportements, bons ou mauvais pour la santé, que l’on adopte à l’adolescence et qui influeront sur l’ensemble de notre vie », ajoute le Dr Costello. « Le secteur de la santé ne peut pas rester là à dire aux gens qu’ils sont malades à cause de leur consommation de tabac ou d’alcool ou de la façon dont ils mangent ou font de l’exercice s’il ne s’améliore pas pour aider les gens à développer des habitudes saines dès l’adolescence. »

La formation des personnels de santé est essentielle

Le Dr Valentina Baltag, experte de la santé de l’adolescent à l’OMS, explique : « Dans certains pays, un citoyen sur cinq est un adolescent. Pourtant, la plupart des étudiants dans les écoles de médecine ou d’infirmiers passent leurs diplômes sans avoir la moindre idée des besoins spécifiques des adolescents en matière d’accès aux soins de santé. C’est inacceptable. »

Les normes mondiales pour la qualité des services de santé destinés aux adolescents demandent de prendre un ensemble de mesures incluant des services d’information, de conseil, de diagnostic, de traitement et de soins, allant au delà de l’accent traditionnellement mis sur la santé sexuelle et reproductive.

Les adolescents doivent être significativement impliqués dans la planification, le suivi et les observations à faire sur les services de santé et les décisions concernant les soins qui leur sont destinés.

Plus de 25 pays à revenu faible ou intermédiaire ont déjà adopté des normes nationales pour améliorer les services de santé destinés aux adolescents.

Les normes mondiales de l’OMS et de l’ONUSIDA se fondent sur des études dans ces pays, ainsi que sur les observations des prestataires de santé et de plus de 1000 adolescents dans le monde entier. Elles s’accompagnent d’un guide de mise en œuvre et d’évaluation qui décrit les mesures concrètes que les pays peuvent prendre pour améliorer les soins de santé destinés aux adolescents.

OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) est l’autorité directrice et coordinatrice dans le domaine de la santé au sein du système des Nations Unies. Elle est chargée de diriger l’action sanitaire mondiale, de définir les programmes de recherche en santé, de fixer des normes et des critères, de présenter des options politiques fondées sur des données probantes, de fournir un soutien technique aux pays et de suivre et d’apprécier les tendances en matière de santé publique.

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Des efforts pour une meilleure collaboration dans la santé et l'éducation dans le nouvel agenda pour le développement

27 septembre 2015

En réponse aux défis et aux opportunités liés aux Objectifs de développement durable (ODD) interconnectés, les responsables de la santé et de l'éducation du monde entier se sont réunis en marge du Sommet sur les ODD pour évoquer les façons dont les secteurs de la santé et de l'éducation peuvent collaborer et s'intégrer pour des résultats conjoints, centrés sur les individus.

Organisée par le Partenariat mondial pour l'éducation, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, l'UNICEF et l'ONUSIDA, en collaboration avec la Fondation des Nations Unies et le Global Poverty Project le 26 septembre 2015, la table ronde de haut niveau a mis en avant la nécessité d'un financement adéquat de la santé et de l'éducation pour atteindre les ODD.

Parmi les participants présents figuraient Julia Gillard, Présidente du Conseil d'administration du Partenariat mondial pour l'éducation et ex-Première ministre australienne, Gordon Brown, Envoyé spécial des Nations Unies pour l'éducation mondiale, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Ministre des Affaires étrangères éthiopien, Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial, et Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA. Les participants ont admis que mettre les individus, en particulier les femmes et les filles, au centre des efforts collectifs pour la santé et l'éducation sera la clé de la réussite des ODD.

Les adolescentes sont plus exposées au risque d'infection à VIH, surtout en Afrique subsaharienne. On estime qu'en 2014, 60 % de tous les adolescents âgés de 15 à 19 ans vivant avec le VIH étaient des filles. Des preuves solides montrent que la scolarisation des adolescentes et des jeunes femmes réduit le risque d'infection à VIH. Des jeunes femmes mieux éduquées sont aussi davantage susceptibles de différer leurs premiers rapports sexuels, d'utiliser plus souvent des préservatifs, de se marier et faire des enfants plus tard et d'avoir une meilleure capacité de travail.

Les participants ont souligné qu'un travail considérable devait être réalisé pour approfondir la collaboration entre les secteurs de la santé et de l'éducation, mais qu'il existait de bonnes expériences d'actions multisectorielles et des plates-formes sur lesquelles s'appuyer, notamment celles créées dans le cadre de la riposte mondiale au sida.

Tout en mettant l'accent sur la manière dont les acquis de la riposte au sida ont réellement maximisé l'impact d'autres résultats en matière de développement, Mme Beagle a déclaré : « La riposte au sida a démontré l'importance d'une approche multisectorielle centrée sur les individus. Dès le départ, il était clair que le VIH était bien plus qu'une question de santé. C'est une question de développement, de droits, de genre, qui porte en son cœur l'inclusion des communautés touchées et des approches basées sur les droits et sur des données probantes. Les leçons que l'on en tire peuvent être transférées non seulement dans les domaines de la santé et de l'éducation, mais aussi dans l'ensemble des ODD ».

En conclusion de la table ronde, les participants ont promis de poursuivre leur engagement, d'investir dans la santé et l'éducation des filles, de concentrer leurs efforts conjoints sur des stratégies basées sur des données probantes, d'appliquer les leçons apprises dans d'autres secteurs et de suivre les réussites. Ils ont souligné l'importance de s'appuyer sur l'élan de collaboration intersectorielle suscité par le sommet et de poursuivre le dialogue pour faire avancer davantage l'agenda sur l'intégration.

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