Men who have sex with men
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Prophylaxie préexposition par voie orale–questions et réponses
12 juillet 2015
La mise en oeuvre de la PrEP pose de nouveaux défis dans la planification, la gestion et le financement de la prévention combinée. Exploiter le potentiel de la PrEP exigera des gouvernements, des organismes de financement, de la société civile et des autres intervenants qu'ils joignent leurs forces pour le traiter systématiquement : accorder une licence pour l'utilisation de médicaments antirétroviraux pour la PrEP, définir des priorités en matière de lieux et de populations pour la mise en oeuvre, rendre les services conviviaux et assurer l'adhésion. Ces efforts valent la peine vu leur contribution à l'accomplissement des objectifs mondiaux de réduire à moins de 500 000 le nombre de personnes qui contractent le VIH chaque année en 2020 et d'éliminer le SIDA de la liste des menaces pour la santé publique d'ici à 2030.
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Feature Story
Les hommes, les garçons et le sida : donner un nouveau cadre au dialogue
09 décembre 2015
09 décembre 2015 09 décembre 2015Si l'approche Accélérer pour mettre fin à l'épidémie de sida doit être couronnée de succès, les droits, les rôles et responsabilités des hommes dans la riposte au sida doivent figurer en bonne place sur l'agenda mondial.
On sait depuis longtemps que la stratégie Accélérer ne peut être menée à bien sans agir sur l'égalité des sexes et les droits humains. La vulnérabilité des jeunes femmes et des filles a été au cœur de nombreux programmes et fait l'objet de nombreux débats, mais il faut davantage mettre l'accent sur le fait que les normes négatives favorisent aussi l'épidémie chez les hommes. Les systèmes de santé ne répondent pas aux besoins des hommes, ce qui a un impact négatif sur la santé aussi des hommes que des femmes.
« Les hommes jouent un rôle essentiel. Lorsque nous engageons les hommes pour leur propre santé et pour changer les normes sexuelles négatives, nous améliorons la santé des hommes et celle des femmes. Ceci est un élément essentiel de l'approche Accélérer de l'ONUSIDA pour mettre fin à l'épidémie de sida », explique Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Les services de prévention, de traitement, de soins et d'appui anti-VIH doivent impérativement atteindre les hommes. Les hommes et les adolescents représentent près de 49 % de la population globale parmi les 34,3 millions d'adultes vivant avec le VIH et 52 % de toutes les nouvelles infections à VIH chez les adultes. Environ 60 % des 1,2 million de personnes décédées de maladies liées au sida en 2014 étaient de sexe masculin.
Selon l'ONUSIDA, il y a un manque de services pour les hommes qui sont les plus exposés au risque d'infection à VIH. La diversité de ces hommes, notamment leur âge, leurs comportements à risque et leur orientation sexuelle, doit être prise en compte lors de la planification des programmes.
Les femmes de moins de 25 ans sont souvent vulnérables au VIH, et l'inégalité entre les sexes ainsi que les structures de la société les empêchent souvent d'accéder à l'information et aux services anti-VIH qui peuvent les protéger. Les hommes, en revanche, sont touchés plus tard dans la vie et sont davantage en mesure d'accéder aux services mais, pour de nombreuses raisons, ils ne le font pas.
L'accès des hommes aux services anti-VIH est important pour leur propre santé, mais c'est aussi une manière essentielle de réduire la vulnérabilité chez les femmes. L'implication des hommes dans les services de santé pour leur propre santé peut aussi servir de point d'entrée pour les programmes également capables de transformer les normes sexuelles négatives.
L'ONUSIDA appelle à travailler davantage pour étudier précisément comment les normes sexuelles négatives et les notions de masculinité sont susceptibles d'accroître la vulnérabilité des hommes. Par exemple, les stéréotypes de « force » virile et d'invincibilité peuvent conduire les hommes à ne pas utiliser de préservatifs et à éviter les services de santé, comme le dépistage du VIH. Des études menées dans 12 pays à revenu faible et intermédiaire ont démontré que les hommes ayant des attitudes moins équitables envers les femmes sont moins enclins à se faire dépister.
Par ailleurs, des études ont révélé que les hommes sont plus enclins à ne pas demander, et donc à ne pas respecter, un traitement antirétroviral.
L'ONUSIDA pense que les professionnels de la santé eux-mêmes partent souvent du principe que les hommes n'ont pas besoin de services anti-VIH, ou ne sont pas prêts à les utiliser. Il est nécessaire que de telles idées préconçues changent avec le développement de politiques et de programmes complets qui favorisent l'accès des hommes aux programmes et répondent à leurs besoins spécifiques. Cela implique de changer les perceptions des hommes dans la riposte au VIH, car ils sont souvent cités comme étant les « émetteurs » ou « vecteurs », des stéréotypes qui en font les responsables de l'infection, les stigmatisent et les isolent encore plus en les empêchant d'accéder aux services.
Un appel est lancé en faveur d'un changement global dans la discussion sur le VIH et les sexes, pour inclure davantage les hommes et les encourager à s'engager de manière plus positive dans tous les aspects de la riposte au sida et pour faire progresser l'égalité des sexes. La santé sexuelle et reproductive ne relève pas seulement de la responsabilité des femmes. Des services de santé sexuelle et reproductive ciblés et intégrés doivent être mis à la disposition des hommes et des adolescents. Bien que davantage de recherches sur le sujet soient nécessaires, il existe déjà un ensemble de données qui jette les bases pour l'élaboration et la mise en œuvre de politiques et de programmes plus complets.
Afin de tenir compte de la gravité de cette question et de la nécessité de tracer la voie à suivre, une réunion mondiale de haut niveau sur les hommes, les adolescents et le sida se tiendra à Genève les 10 et 11 décembre. Elle est coorganisée par l'ONUSIDA, Sonke Gender Justice et la Fédération internationale pour la planification familiale. Les principaux objectifs sont, dans les grandes lignes, de bâtir un consensus sur ce que nous disent les données probantes sur les hommes et les adolescents dans la riposte au VIH et sur le rôle qu'ils ont à jouer pour mettre fin à l'épidémie du sida.
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Press Statement
Le directeur exécutif de l’ONUSIDA ouvre le Village communautaire à l’ICASA et exhorte les pays à ne laisser personne de côté dans la lutte contre le VIH
30 novembre 2015 30 novembre 2015Zéro discrimination et pleine participation des populations clés : deux conditions indispensables pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030
HARARE/GENEVE, 30 novembre 2015 — À la veille de la Journée mondiale du sida de 2015, lors de son discours d’ouverture du Village communautaire à la 18e conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA), Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA, a souligné la nécessité d’atteindre les personnes les plus touchées par le VIH.
M. Sidibé a rejoint des centaines de membres de la société civile, de personnes vivant avec et affectées par le VIH et d’autres participants à l’ouverture officielle du Village communautaire, lors de laquelle il a également souligné l’importance d’impliquer les populations clés dans les programmes mondiaux, nationaux et locaux de lutte contre le VIH.
« Les populations clés nous aident à briser la conspiration du silence », a déclaré M. Sidibé. « Je vous félicite pour le courage et le leadership dont vous faites preuve pour élaborer une réponse inclusive et efficace au VIH », a-t-il ajouté.
Le Village communautaire permet aux organisations locales et communautaires de présenter des réponses locales innovantes à l’épidémie de sida et de partager des informations sur les programmes qui fonctionnent le mieux au sein de leurs communautés.
« Nous avons ici l’occasion d’exprimer notre solidarité à l’égard des populations clés africaines, à savoir les professionnels du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les femmes ayant des rapports sexuels avec des femmes, les transsexuels, les consommateurs de drogues injectables, les personnes handicapées et les personnes vivant avec le VIH, pour mettre fin au sida », a déclaré Daughtie Ogutu, coordonnatrice régionale et directrice exécutive de l’ASWA (African Sex Workers Alliance).
Le partage des connaissances dans le Village communautaire est d’autant plus important que les personnes les plus marginalisées dans la société sont celles qui ont encore le plus de difficultés à accéder aux services de prévention, de traitement, de soins et de soutien liés au VIH. Cela est dû en grande partie à la persistance de la stigmatisation et de la discrimination, et aux autres violations des droits de l’homme, qui augmentent considérablement la vulnérabilité des populations clés au VIH.
« Venant d’un réseau de femmes vivant avec le VIH, je pense que nous avons ici un lieu sûr pour nous informer et discuter avec d’autres communautés », a déclaré Lilian Mworeko, directrice exécutive de l’ICWEA (International Community of Women living with HIV Eastern Africa). « Cet espace nous permet d’exprimer nos problèmes et préoccupations et nous aide à trouver des solutions », a-t-elle ajouté.
Avant la conférence, l’ONUSIDA a rejoint des représentants des populations clés, comprenant des consommateurs de drogues injectables, des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des professionnels du sexe, qui se sont réunis en amont de la conférence pour débattre de leurs problèmes communs et de la façon de progresser eu égard à la santé et la protection de leurs communautés. Les participants ont découvert des solutions créatives et des programmes innovants menés par des populations clés pour améliorer l’accès aux services VIH, surveiller les violations des droits de l’homme, éliminer la discrimination dans les services de santé et autres, et établir le leadership nécessaire pour assurer des réponses inclusives au sida en Afrique.
La 18e conférence ICASA a lieu à un moment critique de la lutte contre le VIH en Afrique, l’ONUSIDA exhortant les pays à accélérer leurs efforts au cours des cinq prochaines années dans le cadre de son approche Fast-Track, en se concentrant sur les régions et les populations les plus touchées par le VIH pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030.
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Le sida en chiffres 2015
24 novembre 2015
Le monde a enrayé et inversé la propagation du VIH. L’épidémie a été contrainte de reculer. Les nouvelles infections à VIH et les décès liés au sida ont considérablement chuté depuis le pic de l’épidémie. Maintenant la riposte franchit une étape de plus – mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030.
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Press Release
Les pays adoptent la Stratégie d’accélération de l’ONUSIDA pour doubler le nombre des personnes sous traitement contre le VIH d’ici à 2020
24 novembre 2015 24 novembre 2015On estime que 15,8 millions de personnes sont désormais sous traitement contre le VIH, soit deux fois plus qu’il y a cinq ans, tandis que les pays adoptent la Stratégie d’accélération à l’aide de données permettant d’affiner la prestation des services de prévention et de traitement du VIH afin d’atteindre les personnes laissées pour compte
GENÈVE, 24 novembre 2015—Avant la Journée mondiale de lutte contre le sida 2015, l’ONUSIDA a publié un nouveau rapport qui montre que les pays sont sur la voie de l’accélération pour mettre fin au sida d’ici à 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable. En s’adaptant à un environnement mondial en mutation et en maximisant les innovations, les pays constatent une plus grande efficacité et de meilleurs résultats.
Les avancées de la riposte au VIH au cours des 15 dernières années ont été extraordinaires. En juin 2015, l’ONUSIDA estime que 15,8 millions de personnes avaient accès à la thérapie antirétrovirale, contre 7,5 millions de personnes en 2010 et 2,2 millions de personnes en 2005. À la fin de 2014, l’ONUSIDA estime que les nouvelles infections à VIH avaient chuté de 35% depuis le pic de 2000 et que les décès liés au sida ont diminué de 42% depuis le pic de 2004.
« Tous les cinq ans nous avons plus que doublé le nombre des personnes sous traitement salvateur, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Il nous faut le faire encore une seule fois pour briser l’épidémie de sida et l’empêcher de rebondir. »
Les avantages de la thérapie antirétrovirale qui transforment la vie des gens signifient que les personnes vivant avec le VIH vivent plus longtemps et en meilleure santé, ce qui a contribué à accroître le nombre des personnes vivant avec le VIH dans le monde. À la fin de 2014, l’ONUSIDA estime que 36,9 millions de personnes vivaient avec le VIH. Une fois diagnostiquées, les personnes doivent avoir un accès immédiat à la thérapie antirétrovirale.
Les pays se préparent à doubler le nombre des personnes sous traitement contre le VIH d’ici à 2020. Cette approche d’accélération contribuera à réaliser l’objectif de traitement 90-90-90 de l’ONUSIDA, soit de faire en sorte que 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut VIH, 90% des personnes qui connaissent leur séropositivité au VIH reçoivent un traitement et que 90% des personnes sous traitement aient une charge virale supprimée.
« Aujourd’hui nous avons plus d’options pour la prévention du VIH que jamais. Et avec de meilleures données, nous pouvons devenir de meilleurs intermédiaires, et trouver les bonnes options de prévention pour les bonnes personnes, » a poursuivi M. Sidibé.
Pour mettre fin au sida en tant que menace de santé publique, une méthode accélérée et plus ciblée est nécessaire à l’aide de meilleures données pour cartographier et atteindre les gens dans les endroits où surviennent la plupart des nouvelles infections à VIH. Pour soutenir les pays dans cette approche, l’ONUSIDA a publié un nouveau rapport, Focus on location and population : on the Fast-Track to end AIDS by 2030 [L’accent sur le lieu et la population : sur la voie de l’accélération pour mettre fin au sida d’ici à 2030], qui fournit des exemples de plus de 50 communautés, villes et pays qui utilisent des approches innovantes pour atteindre davantage de personnes à l’aide de services complets de prévention et de traitement du VIH.
Par le biais d’une utilisation judicieuse d’ensembles de données nationales détaillées, les pays sont à même de cibler un niveau plus précis, cartographiant où surviennent les nouvelles infections à VIH et où les gens ont le plus besoin de services. Le rapport montre comment les pays peuvent redistribuer les ressources pour améliorer l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH. Grâce à l’approche d’accélération et à des investissements initiaux, les écarts sont comblés plus rapidement et les ressources sont mieux utilisées et dès 2020 les besoins annuels en ressources commenceront à diminuer.
Le rapport souligne la manière dont des programmes de prévention et de traitement du VIH à fort impact, tels que la prophylaxie préexposition, la circoncision médicale masculine volontaire et les services de santé sexuelle et reproductive, sont mis en œuvre avec succès dans divers lieux et pour différentes populations, notamment les adolescentes et les jeunes femmes et leurs partenaires, les femmes enceintes vivant avec le VIH, les professionnel(le)s du sexe, les personnes transgenres, les hommes gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi que les personnes qui s’injectent des drogues.
Parmi les programmes à fort impact :
- Au Kenya, une cartographie au niveau du pays a contribué à atteindre davantage de professionnelles du sexe à l’aide d’un ensemble complet de services de lutte contre le VIH et de réduire le nombre des nouvelles infections à VIH parmi les professionnelles du sexe. Plus radicale : la réduction de l’incidence des infections sexuellement transmissibles, qui sont passées de 27% parmi les personnes dépistées en 2013, à 3% à peine en 2015.
- Au Botswana, un changement de politique a accru l’accès à l’école secondaire. Il a été démontré que chaque années supplémentaire d’enseignement secondaire réduisait le risque cumulé de contracter le VIH de 8,1 points de pourcentage.
- En République islamique d’Iran en 2002-2003, seule une prison fournissait de la méthadone pour à peine 100 détenus dépendants aux opiacés. En 2009, toutefois, 142 prisons à travers l’ensemble des 30 provinces offraient ce service vital de réduction des risques, atteignant 25 000 détenus.
- Un quart des personnes transgenres d’El Salvador vivent dans la capitale, San Salvador. En 2014, des centres communautaires ont été établis dans les trois plus grandes villes du pays pour fournir un ensemble complet de services de prévention du VIH et de soins de santé adaptés aux besoins spécifiques de cette population hautement marginalisée. Au cours des six premiers mois de 2015, ces services spécialisés avaient atteint un quart de la population transgenre de San Salvador.
Ces programmes innovants utilisent des données nationales et infranationales ainsi que les connaissances locales des populations les plus exposées au risque de VIH pour diriger des services de lutte contre le VIH et autres services adaptés afin d’atteindre les personnes qui sont actuellement laissées pour compte, avec pour résultat un impact plus fort à moindre coût.
- Depuis juillet 2014, l’organisation communautaire Colectivo Amigos contra el SIDA (CAS) fournit des services complets de lutte contre le VIH dans la ville de Guatemala, qui sont promus sur les sites web des réseaux sociaux populaires et les applications pour des sites de rencontres gays. Les services sont ensuite fournis par le biais d’activités de proximité dans les lieux de rencontre populaires, tels que parcs, allées piétonnières, saunas et nightclubs. Ces activités ont accru la portée des services de prévention du VIH de 61% et le nombre des personnes testées a augmenté de 32%. Toutefois, la carte montre que la couverture des services est toujours très faible dans de nombreuses parties de la ville.
- Dans le district de Blantyre au Malawi, des kits pour l’autodiagnostic du VIH ont été fournis à 16 000 résidents. Quelque 76% des résidents ont pratiqué l’autotest et communiqué leurs résultats à un conseiller volontaire en l’espace d’un an.
- En 2012 et 2013, des établissements de santé du Guangxi (Chine) ont commencé à proposer l’instauration immédiate de la thérapie antirétrovirale à la suite d’un diagnostic de VIH. De ce fait, le laps de temps entre le diagnostic de VIH et le lancement du traitement a chuté de 53 jours à cinq jours. La mortalité est également tombée des deux tiers environ, de 27% à 10% au cours de la même période.
- Le Rwanda a intégré des programmes pour prévenir la transmission mère-enfant du VIH dans des services de santé maternelle, néonatale et infantile et en 2014 avait réduit les nouvelles infections à VIH parmi les enfants de 88% comparé à 2009.
Dans le rapport l’ONUSIDA identifie 35 pays sur la voie de l’accélération qui représentent 90% des nouvelles infections à VIH. Le fait de cibler le lieu et la population ainsi que les programmes qui ont le plus fort impact donnera ses fruits d’ici à 2030 : 21 millions de décès liés au sida évités ; 28 millions de nouvelles infections à VIH évitées ; et 5,9 millions de nouvelles infections parmi les enfants évitées.
« Chacun a droit à une vie longue et en bonne santé, » a déclaré M. Sidibé. « Nous devons amener les services de lutte contre le VIH aux personnes qui sont les plus affectées, et faire en sorte que ces services soient fournis au sein d’un environnement sûr, respectueux, dans la dignité et sans discrimination. »
Le rapport montre que les régions dans lesquelles les personnes vivant avec le VIH sont moins nombreuses et où la prévalence du VIH est plus faible sont plus susceptibles d’avoir des attitudes discriminatoires que les régions où les cas de VIH sont plus nombreux. Ce résultat, qui peut sembler contradictoire, s’explique par le fait que l’éducation et la compréhension au sujet du VIH sont généralement meilleures dans les pays où le VIH est plus prévalent et où davantage de personnes reçoivent un traitement. Toutefois, ces attitudes discriminatoires font qu’il est plus difficile pour les gens vivant dans des zones de faible prévalence de se présenter pour demander à bénéficier des services de lutte contre le VIH de crainte de stigmatisation et de représailles.
Grâce à l’adoption de l’approche d’accélération de l’ONUSIDA par le biais d’un leadership et d’investissements solides au sein des communautés, des villes et des pays les plus affectés, l’on pourra mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030 dans le cadre des objectifs de développement durables.
15,8 millions de personnes avaient accès à la thérapie antirétrovirale (juin 2015) 36,9 millions [34,3 millions–41,4 millions] de personnes vivaient avec le VIH dans le monde (fin 2014) 2 millions [1,9 million–2,2 millions] de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH (fin 2014) 1,2 million [980 000–1,6 million] de personnes sont décédées de maladies liées au sida (fin 2014) |
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Feature Story
Les Nations Unies appellent à la fin des violences et de la discrimination à l'encontre des personnes LGBTI
29 septembre 2015
29 septembre 2015 29 septembre 2015Douze entités des Nations Unies (ONU) ont publié une déclaration commune appelant à mettre un terme aux violences et à la discrimination à l'encontre des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexe (LGBTI). Cette déclaration commune met en avant l'engagement interinstitutions des Nations Unies dans le travail avec les États membres en vue de protéger, respecter et faire valoir les droits des personnes LGBTI pour qu'elles puissent vivre à l'abri des violences, de la persécution, de la discrimination et de la stigmatisation. Elle appelle également les pays à abroger les lois discriminatoires.
Les personnes LGBTI sont confrontées à toute une série de violations de leurs droits humains. Les Nations Unies et d'autres institutions ont documenté les violences physiques et psychologiques largement répandues à l'encontre des personnes LGBTI dans toutes les régions, y compris meurtre, agression, séquestration, viol et violences sexuelles, ainsi que des actes de torture et de maltraitance dans un cadre institutionnel ou autre.
Dans de nombreux pays, la réponse à ces violations n'est pas adéquate, tandis que dans d'autres, les défenseurs des droits de l'homme qui combattent ces violations sont souvent persécutés et confrontés à des restrictions dans leurs activités. Le cadre législatif peut exacerber la situation, avec 76 pays qui criminalisent les relations entre adultes consentants de même sexe. Ces lois exposent les individus au risque d'arrestation arbitraire, de poursuites judiciaires, d'incarcération, voire même de peine capitale dans au moins cinq pays.
Les environnements punitifs qui marginalisent les personnes LGBTI peuvent aussi donner lieu à des problèmes considérables dans la riposte au VIH. Les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont 19 fois plus susceptibles de vivre avec le VIH que la population générale et la prévalence du VIH chez ces hommes est en hausse dans certaines régions, notamment en Asie-Pacifique et en Amérique latine. Les femmes transsexuelles sont 49 fois plus susceptibles de vivre avec le VIH.
En plus de violer les droits humains fondamentaux des personnes LGBTI, les lois punitives restreignent gravement la capacité de ces personnes à accéder aux services anti-VIH vitaux et à d'autres services de santé. Les prestataires de services sont souvent obligés de cesser leur travail en raison du harcèlement et de la crainte d'être poursuivis en justice.
Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a réaffirmé son soutien en faveur des droits des personnes LGBTI avec un message délivré lors de l'Assemblée générale des Nations Unies l'an dernier. « La défense des droits de l'homme, et la lutte contre la discrimination, est au cœur de la mission des Nations Unies. La lutte pour l'égalité des droits exige un engagement mondial. C'est pourquoi les Nations Unies travaillent activement pour combattre l'homophobie et la transphobie dans le monde entier », a-t-il déclaré.
Les entités de l'ONU ayant signé la déclaration commune sur la fin des violences et de la discrimination à l'encontre des personnes LGBTI sont les suivantes : Organisation internationale du travail (OIT), Bureau du Haut-Commissariat aux Droits de l'Homme (BHCDH), Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), Bureau du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF), Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation de la femme (ONU Femmes), Programme alimentaire mondial (PAM), Organisation mondiale de la Santé (OMS) et Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
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Press Statement
Mettre fin à la violence et à la discrimination à l’égard des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes
29 septembre 2015 29 septembre 2015Les entités des Nations Unies appellent les États à agir d’urgence pour mettre fin à la violence et à la discrimination à l’égard des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI)[1] qu’il s’agisse d’adultes, d’adolescents ou d’enfants.
Toute personne a un droit égal à une vie sans violence, persécution, discrimination ou stigmatisation. Le droit international des droits de l’homme établit des obligations juridiques selon lesquelles les États sont tenus de veiller à ce que chacun, sans distinction, puisse jouir de ces droits. Tout en saluant les efforts croissants dans de nombreux pays pour protéger les droits des personnes LGBTI, nous restons très préoccupés par le fait que partout dans le monde des millions de personnes LGBTI, ou perçues comme telles, et leurs familles font face à des violations généralisées des droits de l’homme. Cela est un motif d’inquiétude — et d’action.
Le non-respect des droits des personnes LGBTI et l'absence de protections contre les abus dont elles sont victimes, notamment la violence et les lois et pratiques discriminatoires, constituent des violations graves du droit international des droits de l’homme qui ont un impact profond sur la société, car cela contribue à accroître la vulnérabilité aux problèmes de santé, y compris l'infection par le VIH, l’exclusion sociale et économique, fragiliser les familles et les communautés, et a un impact négatif sur la croissance économique, le travail décent et les progrès vers la réalisation des futurs Objectifs de développement durable. Selon le droit international, les États sont responsables au premier chef de la protection de tous contre la discrimination et la violence. Ces violations nécessitent donc une réponse urgente des gouvernements, des parlements, des systèmes judiciaires et des institutions nationales des droits de l’homme. Les dirigeants communautaires, religieux et politiques, les organisations de travailleurs, le secteur privé, les prestataires de santé, les organisations de la société civile et les médias ont également un rôle important à jouer. Les droits de l’homme sont universels : les pratiques et croyances culturelles, religieuses et morales et les attitudes sociales ne peuvent être invoquées pour justifier des violations des droits de l’homme à l’encontre d’un groupe quelconque, y compris les personnes LGBTI.
PROTECTION DES INDIVIDUS CONTRE LA VIOLENCE
Les États doivent protéger les personnes LGBTI contre la violence, la torture et les mauvais traitements, y compris en prenant les mesures suivantes :
- Enquêter, poursuivre en justice et assurer des réparations aux victimes en cas d’actes de violence, de torture et de mauvais traitement à l’encontre des adultes, adolescents et enfants LGBTI, ou de ceux qui défendent leurs droits ;
- Renforcer les efforts pour prévenir, suivre et signaler de tels actes de violence ;
- Intégrer l’homophobie et la transphobie en tant que facteurs aggravants dans les lois contre les crimes de haine et les discours de haine ;
- Reconnaitre que la persécution d’une personne parce qu’elle est (ou est perçue comme) LGBTI peut constituer un motif valable de demande d’asile, et ne pas renvoyer de tels refugiés dans un endroit où leur vie ou leur liberté serait menacée ;
L’Organisation des Nations Unies, et d’autres, ont documenté une violence physique et psychologique généralisée contre les personnes LGBTI dans toutes les régions, y compris des assassinats, des agressions, des enlèvements, des viols, des violences sexuelles, ainsi que de la torture et des mauvais traitements dans des institutions et dans d’autres contextes. Les jeunes personnes LGBTI et les femmes lesbiennes, bisexuelles et transgenres sont particulièrement exposés au risque de violence physique, psychologique et sexuelle dans des contextes familiaux et communautaires. Les personnes LGBTI sont souvent confrontées à la violence et à la discrimination lorsqu’elles cherchent un refuge contre la persécution et lors des urgences humanitaires. Elles peuvent également être confrontées à la violence en milieu médical, y compris sous forme de soi-disant « thérapies » nocives et contraires à l’éthique visant à modifier l’orientation sexuelle, de stérilisation forcée ou obligatoire, d’examens génitaux ou anaux forcés, et d’interventions chirurgicales ou traitements non justifiés sur des enfants intersexes sans leur consentement. Dans de nombreux pays, la réponse à ces violations est insuffisante. Ces violations ne sont pas suffisamment signalées, et souvent ne font pas l’objet d’enquêtes ou de poursuites en bonne et due forme, ce qui entraîne une impunité généralisée qui prive les victimes de justice, de réparations et de soutien. Les défenseurs des droits de l’homme qui luttent contre ces violations sont fréquemment persécutés et font face à des restrictions discriminatoires à leurs activités.
ABROGATION DES LOIS DISCRIMINATOIRES
Les États doivent respecter les normes internationales relatives aux droits de l’homme, y compris à travers la révision, l’abrogation et l’imposition d’un moratoire sur l’application :
Des lois qui pénalisent les relations sexuelles entre adultes consentants de même sexe ;
- Des lois qui pénalisent les personnes transgenres sur la base de l’expression de leur identité de genre ;
- De toutes les autres lois utilisées pour arrêter, punir ou discriminer les personnes sur la base de leur orientation sexuelle, leur identité de genre ou l’expression de leur genre ;
Soixante-seize (76) pays ont toujours des lois qui pénalisent les relations sexuelles consenties entre adultes de même sexe, ce qui expose les personnes concernées à un risque d’arrestation arbitraire, de poursuites et d’emprisonnement, voire à la peine de mort dans au moins cinq pays. Des lois pénalisant le travestissement sont utilisées pour arrêter et punir les personnes transgenres. D’autres lois sont utilisées pour harceler, détenir et soumettre à des discriminations les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres ou imposer des restrictions à leur liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. Ces lois discriminatoires contribuent à perpétuer la stigmatisation et la discrimination, ainsi que les crimes de haine, les violences, la torture et les mauvais traitements, les abus infligés par la police, la violence familiale et communautaire, et nuisent à la santé publique en empêchant l’accès aux services de santé et aux services liés au VIH.
PROTECTION DES INDIVIDUS CONTRE LA DISCRIMINATION
Les États doivent faire respecter les normes internationales des droits de l’homme relatives à la non-discrimination, y compris en prenant les mesures suivantes :
Interdire la discrimination à l’égard des adultes, des adolescents et des enfants LGBTI dans tous les domaines, y compris dans l’éducation, l’emploi, la santé, le logement, la protection sociale, la justice pénale, l’asile et les centres de détention ;
- Assurer la reconnaissance légale de l’identité de genre des personnes transgenres sans exigences et conditions abusives ;
- Lutter contre les préjugés envers les personnes LGBTI à travers le dialogue, la formation et l’éducation publique ;
- Veiller à ce que les personnes LGBTI soient consultées et participent à la conception, la mise en œuvre et le suivi des lois, politiques et programmes qui les concernent, y compris les initiatives de développement et humanitaires.
Les personnes LGBTI sont confrontées à l'exclusion et à une discrimination généralisée dans tous les contextes, ce qui inclut des formes multiples de discrimination fondées sur d’autres facteurs tels que le sexe, la race, l’origine ethnique, l’âge, la religion, la pauvreté, la migration, le handicap et l’état de santé. Les enfants sont confrontés au harcèlement, à la discrimination ou à l’expulsion des écoles sur la base de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre réelle ou supposée, ou celle de leurs parents. Les jeunes personnes LGBTI rejetés par leurs familles connaissent des niveaux disproportionnés de suicide, d’itinérance et d’insécurité alimentaire. Alors que la discrimination et la violence contribuent à la marginalisation des personnes LGBTI et à leur vulnérabilité aux problèmes de santé, y compris l’infection par le VIH, elles sont également victimes de refus de soins, d’attitudes discriminatoires et de pathologisation dans les milieux médicaux et autres. Les personnes transgenres se voient souvent refuser la reconnaissance juridique du genre de leur choix ou sont confrontées pour l’obtenir à des exigences abusives telles que la stérilisation forcée, les traitements forcés ou le divorce, alors que sans cette reconnaissance elles sont victimes d’exclusion et de marginalisation. L’exclusion des personnes LGBTI de la conception, de la mise en œuvre et du suivi des lois et des politiques qui les concernent perpétue leur marginalisation sociale et économique.
APPUI DES NATIONS UNIES
Nos organisations sont prêtes à soutenir et à aider les États membres et les autres parties prenantes dans leurs efforts pour relever les défis énoncés dans la présente déclaration, notamment à travers des réformes constitutionnelles, législatives et de politiques, le renforcement des institutions nationales, et de l’éducation, de la formation et d’autres initiatives pour le respect, la protection, la promotion et la réalisation des droits de l’homme de toutes les personnes LGBTI.
[1] Même si la présente déclaration se réfère aux personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes, elle doit également être comprise comme s’appliquant aux autres personnes victimes de violence et de discrimination sur la base de leur orientation sexuelle, leur identité de genre et leurs caractéristiques sexuelles, réelles ou supposées, y compris dans le cas où elles s’identifient avec d’autres termes.
Press centre
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Documents
Guide de terminologie de l’ONUSIDA
20 novembre 2019
Le langage donne forme aux concepts et peut influencer les comportements. L’emploi réfléchi d’un langage approprié est de nature à renforcer la riposte mondiale à l'épidémie de sida. Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a le plaisir de mettre ce guide de la terminologie à privilégier à la libre disposition des membres de son personnel, de leurs collègues des onze organisations coparrainantes du Programme et des autres partenaires de la riposte mondiale au VIH.
Ce guide peut être librement copié et reproduit, à condition que ce ne soit pas dans un but lucratif et que la source soit précisée. Les commentaires et suggestions en matière d’ajout, de suppression ou de modification doivent être adressés à communications@unaids.org.
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Mettre à jour
Promouvoir le dépistage du VIH chez les jeunes en Afrique du Sud
20 juillet 2015
20 juillet 2015 20 juillet 2015Le 18 juillet, Journée internationale Nelson Mandela, l'ONUSIDA a réuni un petit groupe d'artistes pour une visite conjointe en Afrique du Sud afin de sensibiliser le public sur le VIH chez les jeunes.
Les petits-fils de Nelson Mandela, Ndaba et Kweku Mandela, ont mené ce groupe, dont faisaient partie l'actrice et chanteuse américaine Zendaya et le duo de musiciens norvégiens Nico & Vinz.
Le groupe a rencontré des jeunes vivant avec le VIH pour en savoir plus sur les difficultés qu'ils rencontrent au quotidien pour accéder aux services anti-VIH et autres services de santé. Ils ont également visité plusieurs programmes de lutte contre le VIH et assisté à une prestation de services anti-VIH par un programme de santé à assise communautaire à Mthatha, au Cap oriental, près de la région natale de l'ancien Président Mandela.
Le VIH est la première cause de mortalité chez les adolescents en Afrique. Discrimination, pauvreté, inégalités et lois répressives empêchent souvent les adolescents d'accéder au dépistage du VIH, aux soins et aux services d'appui. Trop d'adolescents ne font pas de tests de dépistage du VIH et n'ont pas accès aux conseils, en particulier les adolescents les plus exposés au risque d'infection et les adolescents les plus marginalisés : jeunes filles, jeunes hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes, adolescents consommateurs de drogues injectables et adolescents exploités sexuellement.
Cette visite a permis au groupe de comprendre l'importance de supprimer les obstacles empêchant l'accès au dépistage du VIH et les participants ont pu s'engager auprès de l'initiative ProTest VIH, qui fait la promotion du dépistage du VIH.
Quotes
« Comme disait mon grand-père, « Cela semble toujours impossible, jusqu'à ce qu'on le fasse ». Nous sommes la génération qui mettra fin à l'épidémie de sida. »
« Lors de cette visite, j'ai pu voir concrètement la force que possèdent les jeunes pour prendre leur vie en main, se faire dépister et faire les bons choix. »
« Se faire dépister est la première étape vers une vie plus saine, que le résultat soit positif ou négatif. »
« Quelqu'un nous a dit : « Le plus important, c'est de s'aimer soi-même ». J'espère utiliser ma voix pour faire passer ce message. »
« J'ai l'habitude de dire que les jeunes générations ne sont pas les leaders de demain. Ce sont les leaders d'aujourd'hui. Ce sont eux qui mettront fin à l'épidémie de sida. »
Region/country
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UNFPA, OMS et ONUSIDA : Déclaration de position sur les préservatifs et la prévention du VIH, des autres infections sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées
07 juillet 2015
07 juillet 2015 07 juillet 2015Les préservatifs sont une composante essentielle d'une stratégie complète et durable de prévention du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles (IST) et sont efficaces pour éviter les grossesses non désirées. En 2013, on estimait à 2,1 millions le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH[i] et à 500 millions le nombre de personnes ayant contracté une chlamydiose, une gonorrhée, une syphilis ou une trichomonase.[ii] En outre, chaque année, plus de 200 millions de femmes ne peuvent accéder aux moyens de contraception,[iii] ce qui entraîne environ 80 millions de grossesses non désirées.[iv] Ces trois priorités de santé publique nécessitent une riposte décisive s'appuyant sur tous les outils disponibles, où les préservatifs jouent un rôle central.
Les préservatifs masculins et féminins sont les seuls moyens à la fois de réduire la transmission du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles (IST) et d'éviter les grossesses non désirées.
Des études menées en laboratoire montrent que les préservatifs sont imperméables au sperme et aux agents pathogènes des IST, notamment le VIH.[v] [vi] Lorsqu'ils sont utilisés correctement et régulièrement, les préservatifs sont très efficaces dans la prévention de la transmission sexuelle du VIH. Des recherches menées sur des couples sérodifférents (dans lesquels un des deux partenaires vit avec le VIH) montrent que l'usage systématique du préservatif réduit de manière significative le risque de transmission du VIH de l'homme à la femme et de la femme à l'homme.[vii] [viii][ix] L'utilisation correcte et régulière des préservatifs réduit également le risque de contracter d'autres IST et les maladies connexes, notamment les verrues génitales et le cancer du col de l'utérus.[x] Avec un taux de défaillance d'environ 2 %, lorsqu'ils sont utilisés correctement et régulièrement, les préservatifs sont très efficaces pour prévenir les grossesses non désirées.[xi] [xii]
Les préservatifs ont joué un rôle décisif dans les efforts de prévention du VIH, des IST et des grossesses dans de nombreux pays.
Les préservatifs ont permis de réduire la transmission du VIH et de limiter une propagation plus large du virus dans des milieux dans lesquels l’épidémie reste concentrée dans des groupes spécifiques de population.[xiii] La distribution de préservatifs a contribué à réduire les taux de prévalence du VIH et des autres IST chez les professionnel(le)s du sexe[xiv] [xv] [xvi] et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.[xvii] En Inde[xviii] [xix] et en Thaïlande[xx], la distribution accrue de préservatifs auprès des professionnel(le)s du sexe et de leurs clients, associée à d'autres interventions de prévention, s'est accompagnée de baisses de la transmission du VIH et des autres IST. Le Zimbabwe[xxi] et l'Afrique du Sud sont deux pays à forte prévalence où l'usage accru du préservatif a prouvé qu'il contribuait à la réduction de l'incidence du VIH.[xxii]
Une analyse de modélisation mondiale récente estime que les préservatifs ont permis d'éviter environ 50 millions de nouvelles infections à VIH depuis le début de l'épidémie de VIH.[xxiii] Pour 2015, 27 milliards de préservatifs qui devraient être mis à disposition dans le monde par l'intermédiaire des secteurs privé et public fourniront une protection estimée à 225 millions d'années de vie en couple contre les grossesses non désirées.[xxiv] [xxv]
Les préservatifs restent une composante essentielle des programmes de prévention du VIH à fort impact.
Ces dernières années ont vu des avancées scientifiques majeures dans d'autres domaines de la prévention du VIH. Les interventions biomédicales, notamment le traitement antirétroviral pour les personnes vivant avec le VIH, permettent de réduire considérablement la transmission du VIH. Bien que le succès du traitement antirétroviral soit susceptible de modifier la perception du risque associé au VIH, des études ont montré que les personnes vivant avec le VIH qui participent à des programmes de traitement et ont accès aux préservatifs déclarent un usage du préservatif plus fréquent que celles qui n'y participent pas.[xxvi]
L'usage du préservatif par les personnes qui suivent un traitement contre le VIH et dans les couples sérodifférents est fortement recommandé. [xxvii] Ce n'est que lorsque la suppression durable de la charge virale est confirmée et très étroitement surveillée et que le risque d'autres IST et de grossesse non désirée est faible qu'il est possible de renoncer au préservatif.[xxviii] [xxix] [xxx]
La prophylaxie préexposition (PPrE) orale (qui consiste à donner des médicaments antirétroviraux à des personnes séronégatives au VIH pour réduire leur risque de contracter le VIH) est également efficace dans la prévention du VIH, mais elle n'est pas encore disponible à grande échelle et n'est actuellement recommandée que comme un outil supplémentaire pour les personnes les plus exposées au risque, comme les personnes engagées dans des relations sérodifférentes, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les professionnelles du sexe, en particulier lorsque l'usage régulier du préservatif est difficile à obtenir.[xxxi]La circoncision masculine médicalisée volontaire (CMMV) peut réduire le risque de contracter le VIH de 60 % chez les hommes, mais comme cette protection n'est que partielle, elle doit être complétée par l'usage du préservatif. [xxxii]
Par conséquent, l'usage du préservatif reste complémentaire à toutes les autres méthodes de prévention du VIH, y compris le traitement antirétroviral et la PPrE, en particulier lorsque les autres IST et les grossesses non désirées posent problème. Le déploiement de programmes à grande échelle de dépistage et de traitement du VIH, de CMMV et de contrôle des IST ainsi que les efforts pour élargir l'accès à une contraception abordable présentent tous des opportunités d'intégrer la promotion des préservatifs et leur distribution.
Des préservatifs de qualité certifiée doivent être facilement accessibles partout dans le monde, gratuitement ou à prix réduit.
Pour garantir sécurité et efficacité, la fabrication des préservatifs doit respecter les normes internationales, les spécifications et les procédures d'assurance de la qualité établies par l'OMS, l'UNFPA et l'Organisation internationale de normalisation[xxxiii] [xxxiv] ; les préservatifs doivent en outre être disponibles soit gratuitement, soit à un prix abordable. Dans les milieux aux ressources limitées, les gens sont davantage susceptibles d'utiliser des préservatifs lorsqu'ils peuvent y accéder gratuitement ou à des prix subventionnés.[xxxv] [xxxvi]
La plupart des pays ayant de forts taux de VIH restent largement dépendants de l'aide des donateurs pour les préservatifs. En 2013, une dizaine de préservatifs seulement ont été mis à la disposition de chaque homme âgé de 15 à 64 ans et en moyenne seulement un préservatif féminin pour 8 femmes en Afrique subsaharienne. Les programmes de prévention du VIH doivent veiller à ce que des préservatifs de qualité certifiée soient disponibles en nombre et en variété suffisants pour les personnes qui en ont besoin, quand elles en ont besoin. Des fournitures adaptées en lubrifiants aqueux doivent également être prévues afin de limiter le risque de défaillance dans l'usage du préservatif, en particulier en cas de sexe anal, de sécheresse vaginale et dans le contexte du commerce du sexe.[xxxvii]
Malgré une tendance globalement à la hausse de l'usage du préservatif ces vingt dernières années, des différences et des lacunes importantes persistent. L'utilisation déclarée d'un préservatif lors du dernier rapport sexuel avec un partenaire occasionnel va de 80 % chez les hommes en Namibie et au Cambodge à moins de 40 % chez les femmes et les hommes dans d'autres pays, dont certains fortement touchés par le VIH. De même, chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans, l'usage d'un préservatif lors du dernier rapport sexuel varie de plus de 80 % dans certains pays d'Europe et d'Amérique latine à moins de 30 % dans certains pays d'Afrique de l'Ouest.[xxxviii] Ce niveau de différence met en lumière la nécessité pour les pays de définir des objectifs nationaux et locaux ambitieux et le fait que dans de nombreux contextes, il existe des opportunités majeures de renforcement de la demande et de l'offre de préservatifs.
Les programmes qui font la promotion des préservatifs doivent lutter contre la stigmatisation et les facteurs sexistes et socio-culturels qui empêchent un accès et une utilisation efficaces des préservatifs.
La promotion efficace du préservatif doit être adaptée aux personnes exposées à un risque accru de contracter le VIH et d'autres IST et/ou de grossesse non désirée, notamment les jeunes, les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, les consommateurs de drogues injectables et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. De nombreuses filles et jeunes femmes, en particulier celles qui sont engagées dans des relations durables et les professionnelles du sexe, n'ont ni le pouvoir ni les moyens de négocier l'usage de préservatifs, car les hommes se montrent souvent réticents. Dans une relation de couple, l'utilisation de préservatifs peut être interprétée comme un manque de confiance ou de complicité.
Toutefois, peu de programmes abordent de manière adéquate les obstacles qui empêchent l'accès aux préservatifs et leur utilisation par les jeunes,[xxxix] les populations les plus exposées[xl] et les hommes et les femmes en couple. Dans certains contextes, les professionnel(le)s du sexe sont contraints par leurs clients d'accepter des rapports sexuels non protégés.[xli] [xlii] De plus, le fait d'avoir sur soi des préservatifs est considéré comme une infraction et utilisé comme preuve par la police pour harceler les personnes ou prouver leur participation au commerce du sexe.[xliii] [xliv]Ces pratiques nuisent aux efforts de prévention du VIH et les gouvernements doivent prendre des mesures pour mettre un terme à ces violations des droits humains.[xlv] Les programmes de promotion du préservatif doivent veiller à ce que préservatifs et lubrifiants soient largement accessibles et à ce que les jeunes et les populations les plus exposées disposent des connaissances, des compétences et des moyens de les utiliser correctement et régulièrement.[xlvi] Les préservatifs doivent aussi être mis à disposition dans les prisons et les structures fermées,[xlvii] [xlviii] ainsi que dans les situations de crise humanitaire.[xlix]
Un investissement adéquat et la poursuite de l'intensification de la promotion du préservatif sont nécessaires pour soutenir les actions de lutte contre le VIH, les autres IST et les grossesses non désirées.
Malgré le faible coût des préservatifs, le financement international pour l'approvisionnement en préservatifs en Afrique subsaharienne a accusé une stagnation ces dernières années.[l] Des actions collectives à tous les niveaux sont nécessaires pour soutenir les efforts des pays qui dépendent de l'aide extérieure pour l'approvisionnement, la promotion et la distribution des préservatifs et pour accroître le financement national et l'investissement du secteur privé dans la distribution et la promotion du préservatif.[li]
Bien que les préservatifs fassent partie de la plupart des programmes nationaux sur le VIH, les IST et la santé reproductive, ils ne font pas suffisamment l'objet de distributions régulières ni de campagnes de promotion proactives.[lii] La distribution et la vente de préservatifs à l'échelon national peuvent être renforcées en appliquant une approche du marché total qui combine la distribution par le secteur public, la promotion sociale et la vente par le secteur privé.[liii] [liv] Les obstacles administratifs qui empêchent les programmes et les organisations de fournir des quantités suffisantes de préservatifs à distribuer doivent être éliminés. Dans les endroits à forte prévalence du VIH, la promotion et la distribution des préservatifs devraient être systématiquement intégrées dans les programmes communautaires de proximité et la délivrance de services, ainsi que dans les prestations de services de santé au sens plus large.
[i] ONUSIDA. 2014. Rapport de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2014.
[ii] OMS, Département Santé et recherche génésiques. Incidence et prévalence mondiales de certaines infections sexuellement transmissibles curables (en anglais).
[iii] UNFPA/Guttmacher Institute. 2012. Tout additionner : coûts et bénéfices des services de contraception (en anglais).
[iv] Sedgh G et al. Grossesses désirées et non désirées dans le monde en 2012 et tendances récentes. Études sur le planning familial, 2014, Vol 45. 3, 301–314, 2014 (en anglais).
[v] Carey RF et al. Efficacité des préservatifs en latex pour stopper les particules de la taille du virus de l'immunodéficience humaine dans des conditions de simulation d'utilisation. Sex Transm Dis 1992;19:230-4 (en anglais).
[vi] OMS/ONUSIDA. 2001. Note d’information sur l’efficacité du préservatif pour la prévention des infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH.
[vii] Holmes K et al. Efficacité du préservatif pour la prévention des infections sexuellement transmissibles. Bulletin de l’Organisation mondiale de la Santé, 2004, 82 (6).
[viii] Weller S et al. Efficacité du préservatif dans la réduction de la transmission du VIH au sein de la population hétérosexuelle. Cochrane Database Syst Rev. 2002;(1):CD003255 (en anglais).
[ix] Smith DK et al. Efficacité du préservatif pour la prévention du VIH dans des conditions de régularité d'utilisation chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes aux États-Unis. J Acquir Immune Defic Syndr. 2015 Mar 1;68(3):337-44 (en anglais).
[x] Voir également : http://www.cdc.gov/condomeffectiveness/brief.html
[xi] Trussell J. Efficacité des méthodes contraceptives, in : Hatcher RA et al., eds., Contraceptive Technology: Twentieth Revised Edition, New York: Ardent Media, 2011, pp. 779–863 (en anglais).
[xii] Kost K et al. Estimations des échecs de contraception selon l'Enquête nationale de 2002 sur la croissance des familles. Contraception, 2008; 77:10-21 (en anglais).
[xiii] Hanenberg RS et al. Impact du programme de contrôle du VIH en Thaïlande indiqué par le recul des maladies sexuellement transmissibles. Lancet, 1994, 23;344(8917): 243-5 (en anglais).
[xiv] Ghys PD et al. Augmentation de l'usage du préservatif et recul du VIH et des maladies sexuellement transmissibles chez les professionnelles du sexe à Abidjan, Côte d'Ivoire, 1991-1998. AIDS, 2002, 16(2):251–258 (en anglais).
[xv] Levine WC et al. Baisse de la prévalence des maladies sexuellement transmissibles chez les professionnelles du sexe en Bolivie : impact d'un projet de prévention du VIH. AIDS, 1998, 12(14):1899–1906 (en anglais).
[xvi] Fontanet AL et al. Protection contre les maladies sexuellement transmissibles en donnant aux professionnel(le)s du sexe de Thaïlande le choix d'utiliser le préservatif masculin ou féminin : résultats d'un essai contrôlé randomisé. AIDS, 1998, 12(14):1851–1859 (en anglais).
[xvii] Smith D et al. Efficacité du préservatif dans des conditions de régularité d'utilisation chez les HSH : États-Unis, 20e Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes, Atlanta, extrait 32, 2013 (en anglais).
[xviii] Boily M-C et al. Impact positif d'un programme de prévention du VIH à grande échelle chez les professionnelles du sexe et les clients dans le sud de l'Inde. AIDS, 2013, 27:1449–1460 (en anglais).
[xix] Rachakulla HK et al. Utilisation du préservatif et prévalence de la syphilis et du VIH chez les professionnelles du sexe dans l'Andhra Pradesh, en Inde – suites d'une intervention de prévention du VIH à grande échelle. BMC Public Health, 2011; 11(Suppl 6): S1 (en anglais).
[xx] ONUSIDA. 2000. Évaluation du programme 100 % Condom en Thaïlande, étude de cas ONUSIDA (en anglais).
[xxi] Halperin DT et al. Réussite surprise de la prévention : Pourquoi l'épidémie de VIH a-t-elle reculé au Zimbabwe ? PLoS Med. 2011. 8;8(2) (en anglais).
[xxii] Johnson LF et al. 2012. Les effets des changements dans l'usage du préservatif et de la couverture du traitement antirétroviral sur l'incidence du virus d'immunodéficience humaine en Afrique du Sud : analyse modélisée, Journal of the Royal Society Interface. 2012, 7;9(72):1544-54 (en anglais).
[xxiii] Stover J. 2014. Présentation. Réunion globale de l'ONUSIDA sur le préservatif, Genève, novembre 2014.
[xxiv] Selon les hypothèses standard, il faut 120 préservatifs pour 1 année de vie en couple de protection. Projections des ventes de préservatifs pour 2015 citées sur la base de : Global Industry Analysts. 2014. Global Condoms Market. Mai 2014.
[xxv] Stover J et al. Facteurs de conversion à base empirique pour le calcul des années de vie en couple de protection. Eval Rev. fév. 2000 ; 24(1):3-46 (en anglais).
[xxvi] Kennedy C et al. L'utilisation du traitement antirétroviral est-il associé à une baisse de l'usage du préservatif ? Analyse intégrée des études dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Juillet 2014, Conférence internationale sur le sida. Melbourne, WEAC0104 - Extrait oral d'une session (en anglais).
[xxvii] Liu H et al. Efficacité du traitement antirétroviral et de l'usage du préservatif pour la prévention de la transmission sexuelle du VIH dans les couples sérodifférents : revue systématique et analyse intégrée. PLoS One. 2014 4;9(11):e111175 (en anglais).
[xxviii] Guide de l'Aide suisse contre le sida : Avoir des relations sans préservatif en étant sous TAR puissant. Aide suisse contre le sida, 2008.
[xxix] Fakoya A et al. Lignes directrices de la British HIV Association, de la BASHH et de la FSRH pour la gestion de la santé sexuelle et reproductive des personnes vivant avec une infection à VIH. HIV Medicine, 2008, 9: 681-720, 2008 (en anglais).
[xxx] Marks G et al. Durée au-dessus de 1 500 copies : mesure de la charge virale pour l'évaluation du risque de transmission chez les patients séropositifs sous traitement. AIDS 2015, 29:947–954 (en anglais).
[xxxi] OMS. 2015. Rapport technique sur la prophylaxie préexposition (PPrE), février 2015. WHO/HIV/2015.4 (en anglais).
[xxxii] OMS. 2007. Nouvelles données sur la circoncision et la prévention du VIH : conséquences sur les politiques et les programmes. Consultation technique de l'OMS et de l'ONUSIDA sur la circoncision et la prévention du VIH : conséquences des recherches sur les politiques et les programmes, Montreux, 6-8 mars 2007, Conclusions et recommandations.
[xxxiii] OMS, UNFPA et Family Health International. 2013. Préservatif masculin en latex : Spécifications, préqualification et directives d'achat, 2010, mis à jour en avril 2013.
[xxxiv] Organisation internationale de normalisation. 2014. ISO 4074:2014 Préservatifs masculins en latex de caoutchouc naturel - Exigences et méthodes d'essai. http://www.iso.org/iso/catalogue_detail.htm?csnumber=59718.
[xxxv] Charania MR et al. Efficacité des interventions de distribution de préservatifs au niveau structurel : Analyse intégrée d'études américaines et internationales, 1998–2007. AIDS Behav, 2011, 15:1283–1297 (en anglais).
[xxxvi] Sweat MD et al. Effets de la promotion sociale du préservatif sur l'usage du préservatif dans les pays en développement : revue systématique et analyse intégrée, 1990–2010. Bulletin de l'Organisation mondiale de la Santé 2012, 90:613-622A. doi: 10.2471/BLT.11.094268 (en anglais).
[xxxvii] Utilisation et fourniture de lubrifiants complémentaires pour les préservatifs masculins et féminins. Note d'orientation WHO/UNFPA/FHI360 (en anglais). 2012.
[xxxviii]Source : données extraites d'une base de données d'enquêtes démographiques et sanitaires disponible sur statcompiler.com (vérifié en janvier 2015).
[xxxix] Dusabe J, et al. « There are bugs in condoms » : capacités des fournisseurs proches des communautés en Tanzanie à proposer des services de santé reproductive efficaces pour les adolescents. J Fam Plann Reprod Health Care 2015;41:e2 (en anglais).
[xl] Les populations les plus exposées constituent des groupes définis qui, en raison de comportements spécifiques très risqués, se trouvent exposés à un risque accru de contracter le VIH indépendamment du type d'épidémie ou du contexte local. De plus, ces populations sont souvent confrontées à des problèmes juridiques et sociaux en lien avec leur comportement qui accroissent leur vulnérabilité au VIH. Ces lignes directrices ciblent cinq groupes de population les plus exposés : 1) les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, 2) les consommateurs de drogues injectables, 3) les détenus en milieu pénitentiaire et autres structures fermées, 4) les professionnel(le)s du sexe et 5) les personnes transgenre. Lignes directrices unifiées sur la prévention du VIH, le diagnostic, le traitement et les soins pour les populations clés. Organisation mondiale de la Santé, 2014 (en anglais).
[xli] Commission mondiale sur le VIH et le droit. Risques, droits et santé. 2012
[xlii] ONUSIDA. 2014. Rapport de l'ONUSIDA - Combler le fossé.
[xliii] Open Society Foundations. 2012. Criminalisation des préservatifs. Comment les pratiques policières mettent en péril les professionnel(le)s du sexe et les services anti-VIH au Kenya, en Namibie, en Russie, en Afrique du Sud, aux États-Unis et au Zimbabwe (en anglais). http://www.opensocietyfoundations.org/reports/criminalizing-condoms.
[xliv] Bhattacharjya, M et al. The Right(s) Evidence – Commerce du sexe, violence et VIH en Asie : étude qualitative plurinationale. Bangkok, UNFPA, PNUD et APNSW (CASAM) (en anglais). 2015.
[xlv] OMS ; UNFPA ; ONUSIDA ; NSWP ; Banque mondiale. 2013. Mise en œuvre de programmes complets VIH/IST chez les professionnel(le)s du sexe : approches pratiques issues de l'intervention collaborative (en anglais). 2013.
[xlvi] Vijayakumar G et al. Étude sur l'efficacité du préservatif féminin : modèles d'utilisation et impact sur les relations sexuelles protégées et l'incidence des IST. International Journal of STD and AIDS, 2006, 17(10):652-659 (en anglais).
[xlvii] ONUDC/OMS/ONUSIDA. 2006. Le VIH/sida : Prévention, soins, traitement et soutien en milieu pénitentiaire. Cadre pour une intervention nationale efficace.
[xlviii] ONUDC/OIT/PNUD/OMS/ONUSIDA. 2012. Note d'orientation. Prévention, traitement et soins en matière de VIH dans les prisons et autres structures fermées : ensemble complet de mesures d'intervention.
[xlix] Comité permanent interorganisations (CPI). 2003. Directives pour les interventions sur le VIH/sida dans les situations d'urgence. Task-force sur le VIH/sida dans les situations d'urgence.
[l] UNFPA. 2015. Contraceptifs et préservatifs pour la planification familiale et la prévention des IST et du VIH. Rapport sur l'aide à l'approvisionnement extérieur, 2013 (en anglais).
[li] Foss AM et al. Revue systématique des preuves publiées sur l'impact des interventions sur l'usage du préservatif en Afrique subsaharienne et en Asie. Sex Transm Infect 2007, 83:510–516 (en anglais).
[lii] Fossgard IS et al. Disponibilité des préservatifs dans les lieux à fort risque et usage du préservatif : étude menée au niveau local au Kenya, en Tanzanie et en Zambie. BMC Public Health 2012, 12:1030 (en anglais).
[liii] UNFPA-PSI. 2013. Approche du marché total – Études de cas Botswana, Lesotho, Mali, Afrique du Sud, Swaziland, Ouganda. http://www.unfpa.org/publications/unfpa-psi-total-market-approach-case-studies
[liv] Barnes, J et al. 2015. Application des approches du marché total dans les programmes sur le préservatif. Bethesda, MD: Strengthening Health Outcomes through the Private Sector Project, Abt Associates (en anglais).