Men who have sex with men



Debrief
Les nouvelles technologies au service de la santé et du bien-être des gays et des autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes
22 mai 2015
22 mai 2015 22 mai 2015Les nouvelles technologies d'information et de communication changent la façon dont les gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes rencontrent leurs partenaires sexuels. De nos jours, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, y compris ceux qui ne sont pas ouvertement gays ou qui ont peur de la stigmatisation, peuvent organiser des rendez-vous avec d'autres hommes, rechercher un divertissement, trouver des informations sur la santé et se mobiliser à travers des applications de rencontre, Internet et d'autres médias numériques.
Ces technologies représentent également une ressource importante pour élargir la portée et renforcer l'efficacité des programmes de prévention du VIH chez les gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Elles ont le potentiel pour favoriser des améliorations programmatiques quantifiables en collectant et en diffusant des informations, en reliant des contenus virtuels à des services physiques et en complétant les composantes hors ligne des programmes de lutte contre le VIH.
Afin d'améliorer la portée des services anti-VIH et l'impact des programmes de prévention du VIH, l'ONUSIDA, en collaboration avec le Forum mondial sur les HSH et le VIH, le programme LINKAGES financé par USAID et le Health Policy Project, a organisé une consultation pour élaborer un cadre destiné à impliquer les secteurs public et privé et les communautés dans l'utilisation des nouvelles technologies pour la prévention du VIH chez les gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
Participants
Parmi les participants figuraient des experts dans le domaine des nouvelles technologies et du VIH chez les gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, notamment des représentants des plus grosses sociétés privées propriétaires de sites de rencontres, des responsables de la mise en œuvre des programmes, des chercheurs et des activistes.
Principaux messages
- Un grand nombre d'applications populaires et lucratives de rencontres entre gays et de sociétés Internet, avec une multitude de clients, soutiennent déjà des initiatives visant à favoriser la santé et le bien-être de leurs clients. Elles disposent du potentiel pour atteindre les personnes les plus exposées au risque d'infection à VIH avec des informations et les orienter vers des prestataires de services anti-VIH.
- Les partenariats public-privé sur les nouvelles technologies pour la santé des gays et des autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes doivent être renforcés. Une meilleure compréhension des forces et des limites des secteurs privé et public ainsi que des organisations communautaires et des réseaux est nécessaire.
- Des projets innovants utilisent de plus en plus les nouvelles technologies de l'information pour renforcer la riposte au VIH auprès des gays et des autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes tout au long du cycle de ces projets, de la planification à la mise en œuvre, en passant par le suivi et l'évaluation. Ces projets doivent être évalués et étendus.
- Les programmes nationaux de lutte contre le sida doivent inclure davantage l'utilisation des nouvelles technologies d'information et de communication dans leurs stratégies et leurs politiques, bâtir leurs propres capacités technologiques d'information et de communication et financer ces programmes.
- Les questions de sécurité des données doivent être abordées.
- L'utilisation des nouveaux médias devrait figurer dans les principaux ensembles et programmes de lutte contre le VIH ; des orientations internationales devraient être élaborées concernant les normes minimales, les exigences de formation ou les évaluations de résultat.
Quotes
« Il est encourageant de voir les Nations Unies se tourner vers les nouvelles technologies pour découvrir la façon dont notre plate-forme pourrait contribuer à stopper la propagation du sida dans le monde. »
« C'est une occasion rare de voir réunis dans une même pièce le secteur privé, les responsables opérationnels et les représentants communautaires : de cette rencontre est ressorti un message fort et clair disant que nous avons les mêmes objectifs, les mêmes préoccupations et un terrain d'entente à partir duquel il est possible d'avancer ensemble. »
« Les preuves montrant que les technologies de l'information et de la communication ont une portée significative et offrent un potentiel considérable pour la santé publique et la prévention du VIH, en particulier dans le domaine des applications mobiles, sont extrêmement encourageantes. »
« J'ai été ravi de participer à cette importante consultation sur la construction de partenariats public-privé efficaces sur les questions de santé sexuelle des personnes gays, bisexuelles et des autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Nous sommes impatients de travailler plus étroitement avec les Nations Unies pour trouver des solutions intelligentes destinées à réduire le nombre d'infections à VIH et d'IST dans le monde. »
« Il est indéniable que les applications de réseaux sociaux pour les gays peuvent être un outil formidable. En tant qu'application de rencontres pour gays avec une responsabilité sociale, Blued se réjouit de mettre sa plate-forme à disposition pour les interventions de lutte contre le VIH. Il nous suffit d'apprendre à travailler plus efficacement et de manière innovante. »
Partenaires
Related

Press Statement
Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie
14 mai 2015 14 mai 2015Message du Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé
GENÈVE, 17 mai 2015—Nous vivons à une époque de changement social rapide. Les personnes lesbiennes, gay, bisexuelles, transsexuelles et intersexuées (LGBTI) franchissent de nouvelles frontières et célèbrent des réalisations remarquables.
Malgré cette transformation, des actes de discrimination et de violence continuent d’être dirigés contre la communauté LGBTI.
Nous ne pouvons tolérer le fait de trier et de sélectionner les droits dans une société moderne – une société où la diversité est mise en avant ; une société où chaque individu, peu importe où il vit et qui il aime, peut vivre dans la paix et la sécurité ; une société où chacun peut contribuer à la santé et au bien-être de sa communauté.
Nous pouvons faire de cette société une réalité, mais nous aurons besoin de solidarité au niveau mondial.
Nous l’avons fait lorsque nous nous sommes battus contre l’apartheid – et nous avons gagné !
Alors que nous observons la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, j’appelle chacun à se joindre au mouvement en faveur de la justice sociale, de l’égalité et de l’équité afin que tous les individus puissent vivre dans le respect et la dignité.
C’est l’avenir auquel je m’engage – c’est l’avenir vers lequel je me tourne.
Press centre
Download the printable version (PDF)

Feature Story
L'application de rencontre chinoise destinée aux gays étend la prévention du VIH auprès de ses utilisateurs
06 mai 2015
06 mai 2015 06 mai 2015L'homme connu sous le nom de Geng Le, créateur de Blued, l'application pour smartphone de rencontre entre gays la plus populaire du monde, fut un officier de police respecté en Chine pendant près de 20 ans avant de quitter le service en 2009 après que des collègues eurent refusé de travailler avec lui en raison de son orientation sexuelle.
Aujourd'hui, Geng Le est Président directeur général du réseau gay Danlan, l'organisation à but non lucratif à l'origine de Blued. Lors d'une rencontre le 6 mai avec Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, à Pékin, en Chine, Geng Le s'est engagé à étendre la diffusion du programme de prévention du VIH de Danlan.
Blued compte près de 15 millions d'utilisateurs, principalement en Chine, mais sa popularité est croissante même en dehors du pays. Un service offert à ses utilisateurs fournit des informations sur les risques des rapports sexuels non protégés et les droits des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Des questions sont posées aux utilisateurs afin d'accroître leurs connaissances sur le traitement du VIH, les outils de prévention et les possibilités de soins. Ils sont également orientés vers les lieux où ils peuvent accéder à des tests de dépistage du VIH et des conseils.
« Nous faisons de notre mieux pour utiliser les sciences et la technologie afin d'améliorer la vie des communautés lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres, en particulier leur santé », a déclaré Geng Le. « Nous pensons que tous les jeunes peuvent vivre dans la dignité, sans stigmatisation ni discrimination, et partager une relation amoureuse peu importe d'où ils viennent, ce qu'ils font, et quels que soient leur orientation sexuelle et leur état sérologique vis-à-vis du VIH ».
Lors de sa visite, M. Sidibé a pu assister à une démonstration de l'application et échanger en ligne avec les utilisateurs.
Danlan gère une antenne de dépistage rapide et gratuit du VIH, qui propose des services aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en partenariat avec les agences de santé publique. « Danlan est un exemple d'organisation à suivre pour l'avenir. Elle protège les droits des personnes que les services classiques n'atteignent pas, partout », a déclaré M. Sidibé.
Danlan a organisé des campagnes de lutte contre la discrimination et offre un appui technique sur les initiatives de prévention et de traitement du VIH basées sur le web. Elle est en train de s'étendre à d'autres pays et met actuellement en place des bureaux aux États-Unis et en Thaïlande.
Region/country
Related

Press Statement
La Haute Cour du Botswana rend une décision favorable à l’enregistrement d’une organisation de la société civile pour la défense des droits des LGBTI
18 novembre 2014 18 novembre 2014GENÈVE, 18 novembre 2014—L’ONUSIDA se félicite de la récente décision de la Haute Cour du Botswana confirmant le droit d’une organisation qui soutient les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) à s’enregistrer dans le pays.
Par son jugement qui fera date, la cour a confirmé que le refus du gouvernement en 2012 d’enregistrer l’organisation connue sous le nom de LEGABIBO (Lesbians, Gays and Bisexuals of Botswana) viole les droits à la liberté d’expression, de réunion et d’association protégés par la constitution du pays. C’est la première fois qu’une haute juridiction en Afrique confirme la liberté de réunion et d’association pour les personnes LGBTI.
« Grâce au courage des organisations de la société civile et à l’audace de son système judiciaire, le Botswana envoie un important message d’intégration et de liberté, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.
Un enseignement utile que nous avons tiré au cours de plus de 30 ans de riposte au VIH, c’est que la société civile, en particulier les organisations de personnes vivant avec le VIH et vulnérables au virus, est essentielle pour faire progresser la santé, la dignité et le développement.
Bien que le Botswana ait sensiblement accru l’accès à la thérapie antirétrovirale au cours de la dernière décennie, la prévalence du VIH dans le pays est toujours l’une des plus élevées au monde, à 21,9%. Pour y répondre, le Botswana met en œuvre un cadre stratégique national qui comprend la protection des droits humains pour tous en tant que principe directeur.
Press centre
Download the printable version (PDF)
Region/country



Mettre à jour
Les populations les plus exposées au risque d'infection à VIH se réunissent pour appeler à une riposte au sida équitable
18 novembre 2014
18 novembre 2014 18 novembre 2014Près d'une centaine de représentants des populations les plus exposées au risque d'infection à VIH venus de 18 pays d'Afrique australe et orientale se sont réunis à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 17 au 19 novembre, pour discuter de l'amélioration de l'accès aux services anti-VIH.
Sur le thème Combler l'écart – Ne laisser personne de côté, professionnel(le)s du sexe, gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, personnes transsexuelles et consommateurs de drogues injectables ont participé à la première consultation régionale à destination des populations les plus exposées dans la région. Durant la réunion, les participants ont échangé leurs expériences et fait le point sur les défis restant à relever.
Depuis 30 ans que dure l'épidémie de sida, il est devenu évident que des investissements judicieux et des systèmes centrés sur les communautés qui ne laissent personne de côté permettent d'obtenir de meilleurs résultats, et plus rapidement, a fait remarquer Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA.
Les populations les plus exposées au risque d'infection à VIH représentent une part importante des nouvelles infections à VIH dans certains pays de la région. Selon la dernière étude sur les modes de transmission menée entre 2008 et 2010, les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les consommateurs de drogues injectables représentent environ 33 % du nombre total de nouvelles infections à VIH au Kenya, 26 % en Afrique du Sud et 18 % au Mozambique.
Daughtie Ogutu, Coordonnatrice de l'African Sex Workers Alliance et professionnelle du sexe originaire du Kenya, a fait remarquer que les pays pouvaient contrôler l'épidémie de VIH uniquement si tous leurs citoyens, y compris les personnes vulnérables à l'infection à VIH, se voyaient garantir l'accès à des services complets de prévention, de traitement et de soins anti-VIH.
Durant les trois jours de réunion, les communautés et les partenaires de développement se sont penchés sur l'accès aux services de prévention et de traitement du VIH, la stigmatisation et la discrimination liées au VIH et l'information stratégique à destination des personnes les plus exposées au risque d'infection à VIH.
Quotes
« Nous avons les solutions scientifiques pour surmonter l'épidémie de VIH, mais ce qui nous freine ce sont la stigmatisation et la discrimination qui excluent les populations les plus exposées. Le mouvement de lutte contre le VIH sera plus fort uniquement avec l'inclusion et la participation active des populations vulnérables. »
« Nous ne devrions pas seulement nous focaliser sur les difficultés, nous devrions aussi célébrer les succès obtenus de haute lutte jusqu'ici en tant que populations les plus exposées. Cependant, nous devons garder à l'esprit que nous continuons d'assister à des meurtres perpétrés à l'encontre des professionnel(le)s du sexe et des lesbiennes, ainsi qu'à des agressions homophobes à l'encontre des gays. Les personnes transsexuelles n'ont toujours pas accès à des services répondant à leurs besoins spécifiques et les consommateurs de drogues sont toujours considérés comme des criminels. »
Region/country
Related

Mettre à jour
Un tribunal de Singapour approuve une loi discriminatoire qui criminalise les relations sexuelles entre personnes de même sexe
06 novembre 2014
06 novembre 2014 06 novembre 2014La Cour d'Appel de Singapour a récemment défendu la loi qui criminalise les relations sexuelles entre hommes, une décision que la communauté lesbienne, gay, bisexuelle, transgenre et intersexe (LGBTI) en Asie considère comme allant dans le sens d'une tendance conservatrice croissante dans la région. Par exemple, en 2013, la Cour Suprême indienne a rejeté la décision de 2009 de la Haute Cour de Delhi pour la suppression d'une loi vieille de 150 ans qui criminalisait les relations sexuelles entre personnes de même sexe. À Singapour, les hommes qui commettent des actes « d'indécence manifeste » avec d'autres hommes sont passibles d'une peine allant jusqu'à deux ans de prison.
« Nous condamnons fermement cette décision », a déclaré Midnight Poonkasetwattana, Directeur exécutif de l'Asia Pacific Coalition on Male Sexual Health. « Il s'agit non seulement d'une régression majeure en matière de droits humains, mais cette décision intervient également à un moment où d'autres pays de la région se montrent réticents à supprimer ces lois discriminatoires obsolètes ».
Roy Chan, Président de l'organisation Action for AIDS basée à Singapour, explique que la loi est rarement appliquée mais continue d'avoir un impact négatif. Selon lui, « la loi est un facteur important dans l'accroissement de la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH car elle fait de toute personne craignant d'être identifiée comme un homme ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes un criminel ».
M. Chan estime que la seule façon de créer un environnement législatif plus ouvert est que les militants LGBTI fassent entendre leur voix. « Je pense qu'il n'y a pas assez de personnes qui font leur coming-out », explique-t-il. « Il faut qu'il y ait plus d'architectes, de cadres et d'hommes d'affaires qui rendent publique leur orientation sexuelle ».
La criminalisation des rapports sexuels entre personnes de même sexe fait tomber les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes dans la clandestinité et les rend plus difficiles à atteindre avec des informations et des services essentiels de prévention et de traitement anti-VIH. Le nombre de nouvelles infections à VIH augmente chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes dans de nombreux pays de la région. En Asie-Pacifique, 18 pays criminalisent les relations sexuelles entre hommes adultes consentants.
L'ONUSIDA appelle tous les gouvernements à protéger les droits humains des gays et des autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi que des populations lesbiennes, bisexuelles et transgenre, par le rejet des lois pénales interdisant les relations sexuelles entre adultes consentants de même sexe, la mise en exécution de lois pour les protéger contre la violence et la discrimination, la promotion de campagnes de lutte contre l'homophobie et la transphobie et l'assurance que des services de santé adéquats leur sont fournis pour répondre à leurs besoins.
Region/country
Related

Press Statement
L’ONUSIDA salue les nouvelles informations attestant de l’efficacité des médicaments antirétroviraux pour prévenir le VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes
29 octobre 2014 29 octobre 2014Les organes de surveillance indépendants de deux essais de traitement préexposition recommandent de proposer des médicaments antirétroviraux à l’ensemble des participants des études
GENÈVE, 29 octobre 2014 – L’ONUSIDA salue les excellentes informations venant de deux essais en cours portant sur l’efficacité du traitement antirétroviral pour prévenir les infections à VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
L’essai IPERGAY mené par l’ANRS, Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales française, a recruté 400 hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en France pour établir l’efficacité de la prise d’une combinaison d’antirétroviraux (tenofovir/emtricitabine) comme traitement préexposition (PrEP) avant et après les rapports sexuels plutôt que quotidiennement. Le comité de surveillance et de sécurité des données de l’essai IPERGAY a étudié les données de l’étude et constaté une réduction « très significative » du risque d’infection à VIH chez le groupe de participants utilisant la combinaison tenofovir/emtricitabine comme PrEP par rapport au groupe utilisant un placebo. En conséquence, le comité de surveillance a recommandé que le groupe prenant le placebo arrête de l’utiliser et que tous les participants de l’essai prennent la combinaison tenofovir/emtricitabine comme PrEP.
Cette annonce fait suite à la récente décision de modifier l’étude PROUD au Royaume-Uni. Dans le cadre de celle-ci, les participants étaient initialement répartis de façon aléatoire dans deux groupes – l’un utilisant un PrEP dès le début de l’étude et l’autre devant recevoir un PrEP à l’issue d’une période de 12 mois. Cependant, le comité de surveillance des données a découvert que l’efficacité révélée par l’essai était supérieure à un seuil fixé pour la poursuite de l’essai et donc recommandé aux chercheurs de proposer immédiatement un PrEP quotidien à l’ensemble des participants de l’essai.
Aucune des deux études n’est aujourd’hui prête à présenter des données complètes pour examen. Cependant, les deux organes de surveillance indépendants ont clairement indiqué que les résultats étaient si convaincants qu’il ne serait pas éthique de laisser les participants poursuivre les essais sans recevoir de PrEP. Les résultats définitifs des essais IPERGAY et PROUD devraient être présentés au début 2015. Une fois les résultats confirmés, les médicaments antirétroviraux pris comme PrEP avant et après les rapports sexuels pourraient offrir une solution de plus pour prévenir le VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
L’ONUSIDA souligne qu’aucune technique ne fournit à elle seule de protection complète pour éviter la transmission du VIH et c’est la raison pour laquelle le Programme commun plaide avec vigueur pour une combinaison des moyens de prévention. Ceux-ci incluent une utilisation correcte et régulière des préservatifs, un report dans le temps des premiers rapports sexuels, une réduction du nombre de partenaires sexuels, la circoncision masculine, l’accès au traitement antirétroviral, la réduction de la stigmatisation et de la discrimination, et la suppression des lois punitives.
Press centre
Download the printable version (PDF)









Publications



Mettre à jour
Donner le tempo : le forum mondial se penche sur la feuille de route pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles
19 juillet 2014
19 juillet 2014 19 juillet 2014Le rôle de leadership essentiel que les gays, les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles continuent de jouer dans le renforcement et l'accélération de la riposte mondiale au sida a été reconnu lors d'un événement d'importance à la veille de la 20e Conférence internationale sur le sida à Melbourne, en Australie.
Pendant deux jours, le Forum mondial sur les HSH et le VIH, organisé les 19 et 20 juillet sur le thème « Donner le tempo », a réuni des militants, des porte-paroles, des chercheurs, des décideurs politiques et des représentants des donateurs mondiaux et d'organisations multilatérales, notamment le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.
Les participants ont évoqué la manière dont les gays, les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles peuvent mettre en avant un agenda qui donne le tempo et s'appuie sur leur contribution historique au pilotage de la riposte internationale au VIH. Ils ont également profité de ce rassemblement mondial unique pour souligner, auprès d'un public plus large, que l'épidémie continue de toucher ces communautés de manière disproportionnée.
L'un des principaux thèmes abordés lors de cet événement préliminaire à la conférence, le sixième du genre, a été la mise en œuvre des programmes sur le VIH. Parmi les questions évoquées figuraient les implications du nouveau modèle de financement plus simple et plus flexible du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, les obstacles persistants à l'accès à des services anti-VIH de qualité (comme la criminalisation et la discrimination), ainsi que les besoins en formation des prestataires de soins de santé. L'examen du lien entre les systèmes communautaires et les systèmes de santé au sens plus large en termes de réponse aux besoins des gays, des autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des personnes transsexuelles a également été au cœur des débats.
Quotes
« Il y a trop d'endroits dans le monde où les choses n'avancent pas. Je m'engage à mettre en avant les droits humains et l'inclusion contre l'exclusion. »
« Lorsque les choses fonctionnent, c'es généralement grâce aux communautés et aux personnes directement touchées. »
« Il sera impossible de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 si nous ne mettons pas les individus au cœur de notre approche et si les gens doivent se cacher en raison de leur sexualité. »
Related









