Michel Sidibé UNAIDS Executive Director EXD






Mettre à jour
Les parlementaires du Québec et la société civile, acteurs essentiels de la riposte au sida
29 novembre 2017
29 novembre 2017 29 novembre 2017À l’occasion d’une visite au Canada le 28 novembre, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a rencontré des membres du gouvernement du Québec, des parlementaires et des représentants de la société civile dans les locaux de l’Assemblée nationale du Québec.
Dans ses entretiens avec le Ministre québécois de la Santé, Gaétan Barrette, et le Sous-Ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Jean-Stéphane Bernard, M. Sidibé a souligné qu’il était important d’harmoniser le travail de l’ONUSIDA avec celui du gouvernement du Québec, et il a insisté sur la nécessité d’adapter la riposte au VIH en fonction des besoins du pays ou de la région concerné(e). Il a également évoqué l’urgence de rendre la prévention du VIH plus efficace, ainsi que l’importance d’investir dans la prévention du VIH et la réduction du nombre de nouvelles infections à VIH.
M. Sidibé a également discuté de la riposte au sida au Québec et visité Point de Repères, une organisation communautaire qui défend la réduction des risques liés à la consommation de drogues. Il a rencontré les dirigeants de MIELS-Québec, un organisme communautaire qui œuvre depuis plus de 30 ans au service des personnes vivant avec le VIH, et de Ruban en route, un organisme sans but lucratif qui propose des programmes d’éducation à la prévention conçus pour réduire les comportements sexuels à risque.
Dans le cadre de sa rencontre avec les parlementaires québécois, notamment Jacques Chagnon, Président de l’Assemblée nationale et Président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, M. Sidibé a mis l’accent sur l’importance du rôle des parlementaires dans la riposte mondiale au VIH. Il a affirmé que les parlementaires jouaient un rôle critique dans la progression de la vision d’une fin du sida d’ici 2030 à travers leur leadership, leur fonction de sensibilisation et leur capacité à autoriser et à superviser les dépenses en faveur de la lutte contre le sida.
Quotes
« L’Assemblée nationale du Québec est un allié essentiel pour la justice sociale et pour garantir le droit à la santé pour tous. Ensemble, nous pouvons en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030. »
« À travers le Réseau parlementaire de lutte contre le VIH/SIDA, créé par l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, en partenariat avec ONUSIDA, l’Assemblée nationale du Québec est heureuse de contribuer, à la mesure de ses moyens, à l’échange d’informations et d’expériences sur les pratiques exemplaires dans la lutte contre le VIH/SIDA »
« Dans le cadre des cibles 90-90-90 proposées par l’organisme ONUSIDA, le Québec s’est mobilisé et a déployé de nombreux efforts. Bien que les derniers pourcentages soient les plus difficiles à atteindre, nous sommes sur la bonne voie. Nous pouvons compter sur de précieux partenaires à cet égard, notamment du côté des organismes communautaires, comme en témoigne notre collaboration récente lors de l’implantation des sites d’injection supervisée à Montréal. »
Region/country
Related


Press Release
À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, l’ONUSIDA affirme que les hommes ont moins de chances d'avoir accès au traitement contre le VIH et sont plus susceptibles de décéder de maladies associées au sida
01 décembre 2017 01 décembre 2017Le nouveau rapport de l’ONUSIDA met en lumière les angles morts dans l’implication des hommes envers les services du VIH
OTTAWA/GENÈVE, 1er décembre 2017 - A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, l’ONUSIDA a publié un nouveau rapport indiquant que les hommes sont moins susceptibles d’effectuer un dépistage du VIH ou d’accéder à la thérapie antirétrovirale, et plus susceptibles de décéder de maladies associées au sida que les femmes. L’angle mort met en lumière le fait qu’à travers le monde, moins de la moitié des hommes séropositifs au VIH sont sous traitement, en comparaison avec 60 % des femmes. Les études montrent que les hommes sont plus susceptibles que les femmes de débuter le traitement tardivement, de l’interrompre et d’être perdus au cours du suivi du traitement.
« Lutter contre les inégalités qui mettent en danger les femmes et les filles face au VIH est la priorité absolue de la riposte contre le sida, » déclare Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Mais il existe un angle mort concernant les hommes : les hommes n’utilisent pas les services destinés à la prévention du VIH ou au dépistage du VIH, et ils n’ont pas accès au traitement de la même manière que les femmes. »
En Afrique subsaharienne, les hommes et les garçons vivant avec le VIH ont 20 % de chances en moins de connaitre leur état sérologique que les femmes et les filles séropositives au VIH, et sont moins susceptibles à 27 % d’avoir accès au traitement. Au KwaZulu-Natal, province dont la prévalence au VIH est la plus élevée en Afrique du Sud, seul un homme sur quatre âgé entre 20 et 24 ans vivant avec le VIH a appris qu'il avait contracté le virus en 2015.
En Afrique Centrale et de l’Ouest, une région qui lutte pour riposter efficacement contre le VIH, seuls 25 % des hommes séropositifs au VIH ont accès au traitement. Lorsque les personnes ne sont pas sous traitement, elles sont plus susceptibles de transmettre le VIH.
« Lorsque les hommes ont accès aux services de traitement et de prévention du VIH, apparait alors un triple dividende » ajoute M. Sidibé. « Ils se protègent eux-mêmes, ils protègent leurs partenaires sexuels et ils protègent leurs familles. »
Ce rapport met en évidence des données issues de l’Afrique subsaharienne, indiquant que l’utilisation de préservatifs durant les rapports sexuels avec un partenaire non régulier est faible parmi les hommes plus âgés, qui sont également plus susceptibles d’être séropositifs au VIH. 50 % des hommes âgés de 40 à 44 ans et 90 % des hommes âgés de 55 à 59 ans ont déclaré ne pas utiliser de préservatif. Ces données sont conformes aux études indiquant un cycle de transmission du VIH des hommes plus âgés vers les femmes plus jeunes, et des femmes adultes vers les hommes adultes d’âge similaire dans des zones à forte prévalence du VIH.
L’angle mort montre également que la prévalence du VIH est constamment plus élevée parmi les hommes dans les populations clés. En dehors de l’Afrique du Sud et orientale, 60 % de la totalité des nouvelles infections du VIH parmi les adultes touchent les hommes. Le rapport souligne les difficultés particulières auxquelles les hommes vivant dans les populations clés sont confrontés pour avoir accès aux services de VIH, parmi lesquelles la discrimination, le harcèlement et le refus des services de santé.
Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont 24 fois plus susceptibles de contracter le VIH que les hommes dans la population générale. En outre, dans plus d’une douzaine de pays, la prévalence nationale du VIH parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes est de 15 % ou plus. Cependant, des études récentes ont remarqué que l’utilisation de préservatif a diminué en Australie, en Europe et aux États-Unis d’Amérique. Aux États-Unis, par exemple, le pourcentage d’homosexuels séronégatifs et d'autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sans utiliser de préservatif a augmenté, passant ainsi de 35 % à 41 % entre 2011 et 2014.
« Nous ne pouvons pas laisser la complaisance s'installer », déclare M. Sidibé. « Si nous laissons la complaisance s’installer, le VIH va s’implanter et nos espoirs de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030 seront anéantis. »
L’angle mort indique qu’environ 80 % des 11,8 millions de personnes qui s'injectent des drogues sont des hommes et que la prévalence du VIH parmi ces personnes dépasse 25 % dans de nombreux pays. L’utilisation du préservatif est presque invariablement faible parmi les personnes qui s'injectent des drogues et le pourcentage d’hommes qui s’injectent des drogues utilisant du matériel d'injection stérile durant leur dernière injection de drogues varie selon les pays. En Ukraine par exemple, le pourcentage d’hommes qui s’injectent des drogues ayant utilisé une aiguille stérile durant la dernière injection dépassait largement les 90 %, tandis qu’aux États-Unis, seuls 35 % environ en utilisaient.
En prison, où 90 % des détenus sont des hommes, la prévalence du VIH est estimée entre 3 % et 8 %. Toutefois, les préservatifs et les services de réduction des risques sont rarement rendus disponibles auprès des détenus.
Tandis que le dépistage du VIH a été en mesure d’impliquer les femmes, et notamment les femmes utilisant les services prénataux, les mêmes points d'entrée n’ont pas été trouvés pour les hommes, limitant de ce fait l’utilisation du dépistage du VIH parmi les hommes.
« Le concept nocif de la virilité et des stéréotypes masculins créent les conditions pour transformer la sexualité sans risques, le dépistage du VIH et le suivi du traitement, ou même simplement le fait d’avoir une conversation sur la sexualité en véritable défis pour les hommes, » ajoute M. Sidibé. « Mais les hommes doivent prendre leurs responsabilités. Cette provocation coûte des vies. »
Le rapport met également en évidence le besoin d’investir en faveur des garçons et des filles à un âge précoce, afin de s’assurer qu’ils ont accès à une éducation complète à la sexualité adaptée à leur âge, qui lutte en faveur de l’égalité des sexes et est basée sur les droits de l’homme, afin de créer des relations saines et promouvoir un comportement sain pour les filles et les garçons.
Les hommes consultent les services de soins de santé moins fréquemment que les femmes, ont moins de contrôles de santé et sont diagnostiqués d’une maladie mortelle à des stades plus tardifs que les femmes. En Ouganda, certains hommes ont déclaré préférer éviter de connaitre leur état sérologique et recevoir des traitements vitaux car ils ont associé le fait d’être séropositif au VIH avec la stigmatisation de l’émasculation. Une étude menée en Afrique du Sud a montré que 70 % des hommes décédés de maladies associées au sida n’ont jamais cherché à soigner le VIH.
Le rapport exhorte les programmes sur le VIH à accélérer l’utilisation des services de santé par les hommes et à leur en faciliter la disponibilité. Cela comprend la mise à disposition de services de santé sur mesure, notamment la prolongation des heures ouvrables, l’utilisation des pharmacies pour fournir des services de santé aux hommes, l’implication des hommes dans leurs lieux de travail et leurs loisirs, notamment les bars et les clubs de sport, et l’utilisation de nouvelles technologies de communication telles que les applications sur téléphone mobile.
Il appelle également à un contexte politique et juridique favorable, qui lutte contre les obstacles communs dans l'accès aux services de VIH, notamment pour les populations clés, et qui soit en mesure de répondre aux besoins et aux réalités des hommes et des garçons.
L’angle mort indique qu’en permettant aux hommes de demeurer séronégatifs, d’être dépistés régulièrement et de débuter et de rester sous traitement s’ils sont diagnostiqués séropositifs, les bénéfices ne vont pas seulement améliorer les résultats en matière de santé des hommes, mais ils contribueront également à réduire les nouvelles infections du VIH parmi les femmes et les filles et à transformer les normes sexuelles préjudiciables.
En 2016 (*juin 2017), on estimait à :
*20,9 millions [18,4 millions–21,7 millions] le nombre de personnes ayant accès au traitement antirétroviral
36,7 millions [30,8 millions–42,9 millions] le nombre de personnes dans le monde vivant avec le VIH
1,8 millions [1,6 millions–2,1 millions] le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH
1,0 million [830 000–1,2 million] le nombre de personnes décédées à la suite de maladies associées au sida
Contact
ONUSIDA CanadaSophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896
bartonknotts@unaids.org
ONUSIDA Genève
Alinka Brutsch
tel. +41 22 791 1647
brutscha@unaids.org
Bureau de Presse de l'ONUSIDA
communications@unaids.org
Press centre
Download the printable version (PDF)


Press Statement
Message de la Journée mondiale du sida 2017
24 novembre 2017 24 novembre 20171er décembre 2017
Michel Sidibé
Directeur Exécutif de l’ONUSIDA
Secrétaire général adjoint des Nations Unies
En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, nous mettons en lumière l’importance du droit à la santé et les défis auxquels sont confrontées les personnes séropositives en réclamant ce droit.
Le droit à la santé fait partie des droits fondamentaux des droits de l’homme : chacun a le droit de jouir du meilleur état de santé physique et mentale, comme énoncé dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.
Le monde n’atteindra pas les objectifs de développement durable, et notamment l’objectif de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030, si les personnes ne parviennent pas à obtenir le droit à la santé. Le droit à la santé est corrélé à un large éventail d’autres droits, notamment le droit à l’assainissement, à la nourriture, à un logement décent, à des conditions de travail saines et à un environnement propre.
Le droit à la santé possède un large éventail de significations : il signifie qu’aucune personne ne dispose d’un droit supérieur à une autre en termes de droit à la santé ; qu'il existe une infrastructure de soins de santé adéquate ; que les services de soins de santé sont respectueux et non discriminatoires, que les soins de santé doivent être médicalement appropriés et de bonne qualité. Mais le droit à la santé est plus important que cela : en parvenant à obtenir le droit à la santé, les rêves pourront être réalisés et les promesses tenues.
Lors de chaque journée mondiale de lutte contre le sida, nous nous souvenons des membres de nos familles et nos amis qui sont décédés à la suite de maladies associées au sida, et nous réitérons notre solidarité avec tous ceux qui vivent avec le VIH ou qui sont affectés par le VIH.
Dès le début, la riposte contre le sida s’est fondée sur le droit à la santé fondamental et le bien-être. La communauté du sida a plaidé en faveur de systèmes de santé basés sur les droits et de l'accélération des efforts afin que le monde comprenne le VIH : comment le prévenir et comment le traiter.
De trop nombreuses personnes, notamment les personnes les plus marginalisées et les plus affectées par le VIH font toujours face à des défis concernant l’accès aux services sociaux et de santé dont elles ont urgemment besoin. Nous devons tous continuer à nous épauler avec les personnes laissées de côté et faire en sorte que personne ne renie leurs droits humains.
Cette année a vu des étapes significatives franchies sur la voie des objectifs de traitement 90-90-90 afin de mettre un terme à l’épidémie de sida d’ici 2030. Près de 21 millions de personnes vivant avec le VIH sont désormais sous traitement et les nouvelles infections du VIH ainsi que les décès liés au sida sont entrain de décliner dans de nombreuses parties du monde. Mais nous ne devons pas nous satisfaire de ce résultat. En Europe de l'Est et en Asie Centrale, les nouvelles infections du VIH ont augmenté de 60 % depuis 2010, et les décès liés au sida de 27 %. En outre, l’Afrique Centrale et de l’Ouest est toujours laissée de côté. Deux personnes sur trois n’ont pas accès au traitement. Nous ne devons pas avoir une approche à deux vitesses pour mettre fin à l'épidémie de sida.
Malgré tous nos succès, le sida n’est pas encore terminé. Mais en s’assurant que chacun, partout, puisse obtenir le droit à la santé, il peut l’être.
Press centre
Download the printable version (PDF)


Mettre à jour
La fondation Deutsche AIDS décerne des prix en récompense de contributions notables à la riposte mondiale au sida
15 novembre 2017
15 novembre 2017 15 novembre 2017Le 4 novembre dernier à Berlin, en Allemagne, la Princesse Mabel van Oranje-Nassau et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé ont reçu le Prix World Without AIDS en reconnaissance de leurs contributions à la riposte mondiale au sida.
Ce prix a été remis par la fondation allemande contre le sida Deutsche AIDS-Stiftung, à l’occasion de son gala annuel de charité (Benefit Opera Gala) qui a réuni 2 000 invités dans le but de collecter des fonds pour la riposte au sida et d’encourager l’action contre la stigmatisation et la discrimination.
La Princesse Mabel van Oranje-Nassau a été récompensée pour près de 20 années d’engagement en faveur de la lutte contre le sida. Elle est Présidente et fondatrice de Girls not Brides, le partenariat mondial de lutte contre le mariage des enfants, qui réunit plus de 800 organisations de la société civile dans 95 pays.
M. Sidibé était quant à lui récompensé pour son travail en vue d’atteindre le but d’en finir avec le sida d’ici à 2030.
Lors du gala, organisé depuis 1994 pour la sensibilisation au VIH et la collecte de fonds pour les personnes vivant avec le VIH, M. Sidibé a insisté sur la propagation de l’épidémie de VIH en Europe de l’Est et en Asie centrale, qui a connu un augmentation de 60 % des nouvelles infections à VIH entre 2010 et 2016. Il a clairement déclaré que l’espace de plus en plus restreint accordé à la société civile dans la région allait exacerber la stigmatisation et la discrimination et éloigner les personnes de services vitaux.
L’Allemagne est l’un des leaders de la santé mondiale et n’a cessé de faire avancer la riposte au sida aussi bien au niveau national qu’international. En 2017, l’organisation non gouvernementale allemande de regroupement Deutsche AIDS-Hilfe a lancé une campagne pour en finir avec le sida en Allemagne d’ici à 2020.
Quotes
« Si nous arrivons à garder les filles à l’école, à empêcher leur mariage et à les protéger de l’infection à VIH, elles seront mieux éduquées, en meilleure santé et plus épanouies. Ce n’est pas seulement une bonne chose pour les filles, mais aussi pour leur famille, leur communauté et leur pays. Faisons en sorte que les filles soient des filles, et pas des épouses. »
« Nous devons rendre possible l’impossible pour les personnes les plus marginalisées. »
« Le nombre d’invités présents ici aujourd’hui et leur engagement fort prouvent à quel point notre combat contre le VIH reste pertinent. »
Related




Press Release
L’ONUSIDA révèle que près de 21 millions de personnes séropositives sont désormais sous traitement
20 novembre 2017 20 novembre 2017Un nouveau rapport de l’ONUSIDA met en lumière le rôle fondamental du droit à la santé pour mettre fin à l’épidémie de SIDA
LE CAP/GENÈVE, 20 novembre 2017 - des progrès remarquables sont réalisés en matière de traitement du VIH. En amont de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, l’ONUSIDA a publié un nouveau rapport indiquant une hausse significative de l’accès au traitement. En 2000, 685 000 personnes vivant avec le VIH avaient accès à la thérapie antirétrovirale. Jusqu’en juin 2017, environ 20,9 millions de personnes ont eu accès aux médicaments vitaux. Un résultat d'une telle ampleur n’aurait pas été possible sans le courage et à la détermination des personnes vivant avec le VIH dans la demande et la revendication de leurs droits, et sans le soutien d’un engagement financier et d’un leadership fort et constant.
« De nombreuses personnes ne se rappellent pas qu’en 2000, seules 90 personnes étaient sous traitement en Afrique du Sud », rappelle Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, à propos de Khayelitsha, en Afrique du Sud. « Aujourd'hui, l'Afrique du Sud bénéficie du plus grand programme de traitements vitaux au monde, avec plus de 4 millions de personnes sous traitement. C’est le type d’accélération que nous devons encourager, soutenir et reproduire. »
L’augmentation du nombre de personnes sous traitement maintient davantage de personnes séropositives en vie et en bonne santé. Une recherche scientifique a également montré qu’une personne vivant avec le VIH et suivant une thérapie antirétrovirale efficace réduit le risque de transmission du VIH jusqu’à 97 %. Étant donné que l’accès au traitement a été accru pour les femmes enceintes vivant avec le VIH, le nombre de nouvelles infections du VIH parmi les enfants a rapidement diminué. De 2010 à 2016, les nouvelles infections du VIH parmi les enfants ont été diminuées de 56 % en Afrique du Sud et orientale, les régions les plus affectées par le VIH, et de 47 % au niveau mondial.
« La première personne a débuté le traitement à Khayelitsha en 2001. Aujourd'hui, ce sont près de 42 000 personnes qui sont sous traitement. Le succès du programme de traitement de Khayelitsha est un microcosme de l’immense succès du programme sur le HIV en Afrique du Sud, » déclare Aaron Motsoaledi, ministre de la santé en Afrique du Sud.
Les défis consistent désormais à s'assurer que les 15,8 millions de personnes nécessitant un traitement aient accès aux médicaments, et à remettre la prévention en matière de VIH au cœur des programmes de santé publique, notamment dans les pays où les nouvelles infections du VIH augmentent.
Le nouveau rapport de l’ONUSIDA « Le droit à la santé » met en exergue le fait que les personnes les plus marginalisées dans la société et les plus affectés par le VIH font toujours face à des enjeux majeurs en matière d'accès aux services sociaux et de santé dont ils ont urgemment besoin. Cependant, ce rapport donne également des exemples nouveaux sur la manière dont réagissent ces communautés marginalisées.
En Inde, par exemple, une association de professionnels du sexe a formé des professionnels du sexe pour travailler en tant qu’infirmiers auxiliaires, afin de fournir des services de santé sans stigmatisation aux professionnels du sexe et à la communauté dans son ensemble. En Ouganda, un groupe de grands-mères tisse et vend des baskets traditionnelles afin de pouvoir payer la scolarité de leurs petits-enfants à leur charge et ayant perdu leurs parents victimes du SIDA.
En 2016, environ 1,8 millions de personne ont été nouvellement infectées par le VIH, soit une diminution de 39 % par rapport aux 3 millions nouvellement infectées durant le pic de l’épidémie à la fin des années 1990. En Afrique subsaharienne, les nouvelles infections du VIH ont diminué de 48 % depuis 2000.
Cependant, les nouvelles infections du VIH augmentent à un rythme soutenu dans les pays qui n’ont pas élargi les services de santé et de VIH aux zones et aux populations où ils sont le plus importants. En Europe de l'Est et en Asie Centrale par exemple, les nouvelles infections du VIH ont augmenté de 60 % depuis 2010 et les décès liés au SIDA ont augmenté de 27 %.
Des références en matière de droit à la santé se trouvent dans les lois et les traités régionaux et internationaux, les déclarations des Nations Unies ainsi que les lois et les constitutions nationales partout dans le monde. Le droit à la santé est défini dans l’Article 12 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels comme le droit pour toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale. Ceci inclut le droit pour toute personne, y compris les personnes vivant avec et touchées par le VIH, à avoir accès à la prévention et au traitement de leurs problèmes de santé, de prendre des décisions concernant leur propre santé, et d’être traitées avec respect, dignité et sans discrimination.
Le rapport du Droit à la santé de l’ONUSIDA indique clairement que les États ont des obligations fondamentales concernant les droits de l’homme afin de respecter, protéger et promouvoir le droit à la santé.
Ce rapport donne la parole aux communautés les plus touchées par le VIH, notamment les personnes vivant avec le VIH, les professionnels du sexe, les consommateurs de drogue, les homosexuels, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ainsi que les jeunes gens, sur la signification du droit à la santé pour eux.
« Il y a près de 20 ans, la lutte portait sur l’accès au traitement. Aujourd’hui, mon combat ne concerne pas uniquement l’accès, mais je dois également m’assurer que je bénéficie du soutien dont j'ai besoin pour vivre une vie positive et en bonne santé. C’est mon droit à la santé », déclare Cindy Mguye, représentante de la société civile.
Partout où le droit à la santé est remis en question, le VIH se répand. En Afrique subsaharienne par exemple, 67 % des nouvelles infections du VIH parmi les jeunes gens touchent les jeunes femmes et les filles âgées de 15 à 24 ans. Les études montrent qu'un grand nombre de ces jeunes femmes et filles dans la région contractent le VIH au contact d’hommes plus âgés, faisant ainsi ressortir de multiples préoccupations concernant à la fois la capacité des jeunes femmes et filles à négocier une sexualité sans risques, à poursuivre leurs études et à avoir accès aux services de santé sexuelle et reproductive adaptés à leur âge.
Les études ont également montré les difficultés rencontrées par les services de santé pour interpeller les hommes sur le dépistage et le traitement du VIH, ainsi que sur les services de santé plus vastes, mettant ainsi en lumière le défi consistant à encourager les hommes à exercer leur droit à la santé. En 2016, les hommes en Afrique subsaharienne possédaient 18 % de chances en moins d'avoir accès au traitement et étaient plus susceptibles de 8 % de mourir de maladies associées au SIDA que les femmes.
Le Droit à la santé fait clairement ressortir les défis futurs en matière d’efforts à réaliser pour mettre fin à l'épidémie de SIDA en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030, comme le souligne la Déclaration politique des Nations Unies 2016 sur la fin du SIDA.
Le rapport souligne que, pour réduire les nouvelles infections du VIH, les décès associés au SIDA et assurer un accès aux services de santé primordiaux, il est nécessaire d'accroitre le financement en termes de santé. Il donne des exemples sur la manière d’augmenter le financement, comprenant notamment l’augmentation de la part des dépenses de santé publique en proportion avec les économies nationales et la réalisation d’économies grâce au rendement et au partenariat avec le secteur privé. Le déficit de financement pour le VIH est estimé à 7 milliards de dollars américains d’ici 2020.
L’ONUSIDA a établit un agenda pour accélérer la riposte au VIH d’ici 2020 afin de mettre fin à l’épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030. Il continuera à collaborer étroitement avec ses coparrainants et ses partenaires afin de s'assurer que chacun, partout dans le monde, puisse promouvoir le droit à la santé et avoir accès aux services sociaux et de santé dont ils ont besoin.
En 2016 (*juin 2017), on estimait à :
*20,9 millions [18,4 millions–21,7 millions] le nombre de personnes ayant accès au traitement antirétroviral (en juin 2017)
36,7 millions [30,8 millions–42,9 millions] le nombre de personnes dans le monde vivant avec le VIH
1,8 millions [1,6 millions–2,1 millions] le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH
1,0 million [830 000–1,2 million] le nombre de personnes décédées à la suite de maladies associées au SIDA
Contact
UNAIDS South AfricaNatalie Ridgard
tel. +27 82 909 2637
ridgardn@unaids.org
UNAIDS Communications
tel. +41 22 791 3873
communications@unaids.org
Press centre
Download the printable version (PDF)




Mettre à jour
La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies et les dirigeants basés à Genève évoquent l’avenir de la santé mondiale dans le cadre de l’Agenda 2030
15 novembre 2017
15 novembre 2017 15 novembre 2017Que faut-il faire autrement pour atteindre les ambitieux objectifs relatifs à la santé fixés dans l’Agenda 2030 pour le développement durable ? Telle était la question au cœur d’un débat dynamique entre la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies Amina Mohammed et les responsables de la santé mondiale basés à Genève sur la concrétisation de la vision pour la santé inscrite dans l’Agenda 2030.
La rencontre était animée par Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et présidée par Valentin Zellweger, Représentant permanent de la Suisse auprès du Bureau des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève. En présence d’ambassadeurs, d’organisations internationales, de représentants de la société civile et de parties prenantes du secteur privé basés à Genève, cette réunion visait à recenser les lacunes de l’agenda pour la santé mondiale et à produire des solutions concrètes et communes pour accélérer l’impact au niveau des pays.
Dans son intervention, Mme Mohammed a insisté sur le fait que la santé était un élément central du développement durable et elle a exhorté les participants à définir dans quelle mesure la santé pouvait servir de pilote et de force d’intégration pour l’action dans le cadre de l’Agenda 2030. Elle a mis en avant la nécessité de disposer de données plus solides afin de mieux comprendre les tendances actuelles en matière de santé et de mettre les programmes à la bonne échelle.
Mme Mohammed a également plaidé pour une cartographie des facteurs déterminants de la santé afin de démontrer aux responsables politiques la nécessité urgente d’une action multisectorielle renforcée. Elle a invité les participants à examiner comment la santé pouvait engendrer une action collective et des résultats dans le contexte de la réforme des Nations Unies.
Les Objectifs de développement durable (ODD) ont largement étendu l’agenda pour la santé, en mettant au premier plan toute une série de problèmes qui représentent un fardeau considérable en termes de morbidité et de mortalité, mais qui n’étaient pas encore considérés comme des priorités de santé mondiale. Les participants ont attiré l’attention sur plusieurs ODD qui ne bénéficient toujours pas des engagements et des investissements politiques requis, comme la santé mentale, les maladies non transmissibles, la résistance aux microbes, la pollution de l’air, les violences envers les femmes et la santé des migrants.
Lors de cet événement, les participants ont présenté plusieurs propositions pour exploiter les capacités uniques des institutions basées à Genève, notamment des partenariats en devenir sur la paix, la santé et le commerce, en s’appuyant sur l’expertise en matière de droits de l’homme pour aborder les déterminants sociaux de la santé, en encourageant l’engagement des ministres au-delà de la santé dans les discussions sur la santé mondiale et en influant sur l’architecture de financement mondiale en soutien aux solutions et ripostes à base communautaire.
Les participants ont mis l’accent sur le potentiel de la santé mondiale à devenir une pionnière de la réforme des Nations Unies et à proposer de nouvelles méthodes de travail sur l’agenda en vue d’un impact au niveau des pays.
Quotes
« Le Secrétaire général et moi-même mettons fortement l’accent sur la prévention. Investir dans la prévention pour maintenir les gens en bonne santé rapportera les meilleurs dividendes. Cela suppose de s’attaquer aux déterminants sociaux avec de multiples parties prenantes dans les domaines de la politique, de l’éducation, du commerce, de la société civile, de la communauté des investisseurs et au-delà. »
« Genève est non seulement la capitale de la santé mondiale, avec sa masse critique d’expertise technique, mais elle incarne aussi l’esprit de l’action collective, dans lequel les parties prenantes, notamment les agences internationales, les États membres, la société civile, les milieux universitaires et le secteur privé peuvent forger des partenariats innovants pour produire des résultats pour la population. »
« Atteindre les Objectifs de développement durable est une question de rapidité, d’échelle et de qualité. Allons-nous assez vite ? Nos efforts et nos investissements sont-ils assez ambitieux ? Est-ce que nous fournissons des services de santé de qualité pour tous ? L’Agenda 2030 pour le développement durable est avant tout un document politique. La couverture santé universelle est un choix politique. En tant qu’agences techniques, nous devons renforcer notre capacité à jouer un rôle politique. »
« La santé peut être un point d’entrée majeur pour la mise en œuvre de la réforme des Nations Unies, en simplifiant et en rationalisant l’architecture de la santé par l’intermédiaire d’une plate-forme nationale inclusive, d’un plan d’exécution unique et d’un hub de données commun pour la planification, le suivi et la redevabilité. Cela permettra au système des Nations Unies d’être plus ciblé, plus cohérent et plus efficace dans son appui aux pays. »
Related


Mettre à jour
La Première dame de France s’engage sur l’éducation et le VIH
25 octobre 2017
25 octobre 2017 25 octobre 2017À l’occasion d’une visite à Paris, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA a rencontré la Première dame de France au Palais de l’Élysée afin de discuter des liens entre éducation et VIH.
M. Sidibé a expliqué qu’en Afrique subsaharienne, trois nouvelles infections à VIH sur quatre chez les 15-19 ans touchaient des filles. Dans le monde, le VIH constitue la troisième cause principale de décès chez les jeunes femmes âgées de 15 à 19 ans.
Les raisons sont variables, mais un plus faible accès à l’éducation, associé aux inégalités entre les sexes, nuisent à la capacité des femmes et des filles de négocier des rapports sexuels protégés et d’avoir le contrôle de leur corps. En outre, la plupart des jeunes gens ne disposent pas des connaissances nécessaires pour se protéger du VIH. En Afrique subsaharienne, des études menées dans 35 pays ont montré que seulement 36 % des jeunes hommes et 30 % des jeunes femmes savaient décrire correctement les moyens de prévention de la transmission sexuelle du VIH.
M. Sidibé a souligné que les filles étaient moins vulnérables au VIH quand elles restaient scolarisées. Il a également insisté sur le fait qu’une éducation sexuelle complète adaptée à l’âge pour les filles et les garçons était indispensable pour en finir avec l’épidémie de sida.
Tout en saluant la grande expérience de Mme Macron dans le domaine de l’éducation en sa qualité d’enseignante et d’éducatrice, M. Sidibé a proposé son soutien à l’organisation d’un événement sur l’éducation des filles en marge de la conférence de financement du Partenariat mondial pour l’éducation qui se tiendra à Dakar en février 2018. Le Sénégal et la France coorganisent cet événement, destiné à collecter des fonds pour la formation des enseignants et à promouvoir l’éducation scientifique et informatique dans les écoles.
L’ONUSIDA a invité la Première dame de France à visiter son siège à Genève l’année prochaine et à se joindre aux Premières dames d’Afrique lors de l’Assemblée générale de l’an prochain à New York.
Quotes
Il est fondamental de renforcer les synergies entre l’éducation et la riposte au sida, notamment à travers une éducation sexuelle complète. Le leadership de la France est plus nécessaire que jamais pour en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030.
Region/country
Related

Mettre à jour
L’ONUSIDA demande à la République Unie de Tanzanie de mettre en œuvre la Feuille de route 2020 pour la prévention du VIH
19 octobre 2017
19 octobre 2017 19 octobre 2017En République Unie de Tanzanie, les nouvelles infections à VIH ont baissé de 18 % entre 2010 et 2016, pour atteindre un chiffre estimé à 55 000 nouvelles infections à VIH en 2016. Malgré ces progrès constants, le pays doit en faire davantage pour mettre un terme aux nouvelles infections à VIH, notamment chez les adolescentes et les jeunes femmes, qui ont représenté environ 18 000 nouvelles infections à VIH en 2016, ainsi qu’au sein des populations plus exposées au risque du VIH. En 2016, on a dénombré plus de décès dus au sida chez les hommes adultes que chez les femmes, ce qui met en avant la nécessité pour les services de dépistage et de traitement du VIH de s’adresser aux hommes.
À l’occasion d’une visite en Tanzanie sur le continent et à Zanzibar, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a appelé le gouvernement et la société civile à organiser la mise en œuvre de la Feuille de route 2020 pour la prévention du VIH, récemment présentée. Si elle est appliquée, cette feuille de route va permettre d’accélérer les progrès pour réduire les nouvelles infections à VIH à l’échelle mondiale de 75 %, de 2,2 millions en 2010 à 500 000 en 2020.
Durant sa visite, M. Sidibé a rencontré le Président de Zanzibar ainsi que plusieurs ministres et hauts responsables du gouvernement tanzanien sur le continent et à Zanzibar. Il a félicité la République Unie de Tanzanie pour son engagement visant à atteindre les objectifs de la stratégie Accélérer d’ici à 2020. Il a ajouté que pour parvenir à ces objectifs, la République Unie de Tanzanie devra établir des priorités dans ses stratégies de prévention du VIH en vue de réduire de façon drastique les nouvelles infections à VIH. Il a mis l’accent sur l’importance de ne laisser personne pour compte dans l’accès aux services de santé et anti-VIH, notamment les populations clés et les plus vulnérables.
Lors de sa rencontre avec le Président de Zanzibar, Ali Mohamed Shein, M. Sidibé a encouragé ce dernier à achever l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant d’ici à 2020, ce qui est parfaitement à la portée de la Tanzanie, aussi bien sur le continent qu’à Zanzibar.
Dans le cadre de sa visite, M. Sidibé a aussi rencontré des organisations de la société civile. La société civile joue un rôle critique dans la riposte au VIH en République Unie de Tanzanie, en agissant au sein de la direction du Conseil national de lutte contre le sida et en veillant à ce que la riposte au sida soit multisectorielle et inclusive envers les personnes vivant avec le VIH et atteigne les personnes les plus exposées au risque d’infection à VIH.
M. Sidibé a insisté sur le rôle important de la société civile dans le renforcement des ripostes communautaires au VIH et lancé un appel pour faire en sorte que le travail de celle-ci soit intégré dans les ripostes nationales au virus et bénéficie des financements adéquats au moyen d’investissements nationaux et internationaux.
Le 10 octobre 2017, l’ONUSIDA, l’UNFPA et leurs partenaires ont lancé la Feuille de route 2020 pour la prévention du VIH dans le cadre des actions pour la réduction des nouvelles infections à VIH de 75 % d’ici à 2020.
Quotes
« Je suis content des progrès accomplis jusqu’ici. Les infections à VIH sont en baisse, mais nous devons rendre ces acquis durables. Nous sommes engagés sur le principe de solidarité mondiale et le programme de responsabilité partagée de l’Union africaine. »
« Les défis auxquels se heurte l’action pour en finir avec le sida ici sont les mêmes que dans de nombreux autres endroits : être capable d’atteindre les personnes les plus touchées par le VIH et faire en sorte qu’elles aient accès aux services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH. »
« Faire partie de l’Association des personnes vivant avec le VIH/sida de Zanzibar me permet d’avoir un lieu où je peux interagir avec mes pairs et discuter de nos problèmes communs, d’acquérir des compétences et de prendre la parole à un haut niveau au nom de ma communauté, aussi bien à l’échelon national qu’international. »
Region/country
Related
Documents
Plan de rattrapage de l’Afrique de l’Ouest et du Centre — Accélérer le traitement du VIH d’ici à 2018
23 octobre 2017
Le plan de rattrapage de l’Afrique de l’Ouest et du Centre est un instrument politique et un contrat entre des pays et la communauté internationale. Il soutient des stratégies et des plans nationaux qui visent à résorber rapidement les goulots d’étranglement, accélérer les ripostes nationales et adopter une trajectoire en vue d’atteindre les objectifs 90–90–90 d’ici à 2020. Les plans nationaux s’appuient sur le plan de rattrapage de l’Afrique de l’Ouest et du Centre et complètent les stratégies nationales et les plans existants en vue d’accroître le recours au traitement antirétroviral et de sauver des vies.
Related
Indicators and questions for monitoring progress on the 2021 Political Declaration on HIV and AIDS — Global AIDS Monitoring 2025
17 décembre 2024
Take the rights path to end AIDS — World AIDS Day report 2024
26 novembre 2024
Empowering youth to lead Togo’s HIV response

31 octobre 2024
UNAIDS calls for global solidarity to strengthen Madagascar’s HIV response to end AIDS as a public health threat
21 octobre 2024
Interactive health and HIV game app reaches more than 300 000 young people in Côte d’Ivoire

09 septembre 2024
Bridging gaps: sex education saves lives in Central African Republic

03 septembre 2024


Press Statement
L'ONUSIDA se félicite de la nomination de Natalia Kanem au poste de Directrice exécutive du UNFPAP
05 octobre 2017 05 octobre 2017GENÈVE, le 5 octobre 2017 — L'ONUSIDA se félicite de la nomination par le Secrétaire général des Nations Unies, de Natalia Kanem au poste de directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA a fait les déclarations suivantes à cet effet : « Dans le cadre du Programme commun des Nations Unies sur le VIH / sida, le travail du Fonds des Nations Unies pour la population est essentiel pour répondre aux besoins des femmes et des adolescentes en matière de santé génésique. J'ai hâte de travailler en étroite collaboration avec Mme Kanem. Son expérience en santé publique, son leadership fort et son engagement pour la justice sociale seront inestimables dans nos interventions pour mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique ».
L'UNFPA est la principale institution des Nations Unies pouvant établir un monde où chaque grossesse est souhaitée, chaque accouchement est sécurisé et le potentiel de chaque jeune est atteint. La riposte du UNFPA au VIH fait partie intégrante de ses objectifs visant à assurer l'accès universel à la santé sexuelle et reproductive et à mettre fin à la violence sexiste. L'UNFPA promeut des services intégrés de VIH et de santé sexuelle et reproductive pour les jeunes, les populations clés et les femmes et les filles, notamment pour les personnes vivant avec le VIH.
Dans le cadre des activités du UNFPA sur la prévention du VIH, Mme Kanem coorganise une réunion de la Coalition mondiale pour la prévention avec M. Sidibé pour finaliser le travail sur la feuille de route de la prévention du VIH 2020, une feuille de route pour accélérer les interventions de prévention du VIH et 75 % d'ici 2020
L'UNFPA est l'un des onze coparrainants de l'ONUSIDA qui travaillent à mettre fin à l'épidémie de sida dans le cadre des Objectifs de développement durable. L'UNFPA fait également partie du partenariat H6 qui réunit les forces collectives et les compétences distinctes de six organismes des Nations Unies, d'organisations et de programmes connexes pour améliorer la santé et sauver la vie des femmes et des enfants dans le monde entier.
Press centre
Download the printable version (PDF)