North America

L’ONUSIDA se félicite de l’autorisation du cabotegravir injectable à action prolongée en tant que prophylaxie pré-exposition dans le cadre de la prévention du VIH

22 décembre 2021

La Food and Drug Administration des États-Unis a annoncé plus tôt cette semaine qu’elle autorisait pour la première fois un médicament de prévention du VIH à action prolongée. Le cabotegravir injectable à action prolongée (CAB – LA) est approuvé aux États-Unis d’Amérique en tant que prophylaxie pré-exposition (PPrE) pour les adultes et les adolescents exposés à un risque d’infection au VIH lors de rapports sexuels.

C’est la première fois qu’un médicament antirétroviral injectable est disponible en tant que PPrE dans le cadre de la prévention du VIH. Cette solution à action prolongée est une avancée importante et un nouvel outil précieux de prévention anti-VIH qui facilitera l’acceptation et l’adhésion à la prévention.

Une PPrE à action prolongée telle que le CAB-LA, administré au début sous forme de deux injections espacées d’un mois, suivies d’une nouvelle injection tous les deux mois, pourrait offrir un meilleur choix aux adultes et adolescents exposés à un risque élevé de VIH et qui ne souhaitent pas prendre ou ont du mal à prendre un comprimé tous les jours. Les entreprises qui détiennent de nouvelles technologies doivent partager leurs connaissances et leurs formules avec les fabricants de médicaments génériques afin de garantir la disponibilité et l’accessibilité des traitements dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

L’ONUSIDA appelle à ce que ce nouveau médicament soit rapidement accessible aux personnes qui en ont le plus besoin non seulement aux États-Unis d’Amérique, mais aussi partout dans le monde, et qu’il soit abordable. Nous ne devons pas répéter les erreurs commises il y a trente ans, alors que des thérapies pouvant sauver des vies n’étaient disponibles que pour celles et ceux qui en avaient les moyens. Pour rendre ce nouveau médicament disponible au plus grand nombre, nous devons avoir recours à des stratégies sur le marché comme la concurrence avec des médicaments génériques et la gestion des droits de propriété intellectuelle axée sur la santé publique, soit par le biais d’accords volontaires, soit en profitant de la marge de manœuvre offerte par l’ADPIC.

La disponibilité équitable de ce médicament à travers le monde entier nécessite plusieurs actions essentielles. Premièrement, il doit être approuvé rapidement par les autorités réglementaires régionales et nationales. Il est ici encourageant de constater que le laboratoire à l’origine du CAB-LA a déjà déposé une demande d’autorisation auprès de l’Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé (SAHPRA) et qu’une décision est attendue début 2022. Toutefois, il faut aller beaucoup plus loin. Deuxièmement, le prix de vente doit baisser en combinant des mesures telles que l’octroi de licences et l’intégration des fabricants de médicaments génériques. Troisièmement, les programmes nationaux de prévention du VIH doivent élaborer des plans de déploiement et préparer leurs systèmes de santé et leurs communautés à proposer cette nouvelle option de prévention du VIH dès qu’elle sera disponible.

À l’heure actuelle, la prophylaxie pré-exposition (des comprimés de Tenofovir et d’Emtricitabine) doit être prise oralement tous les jours. Lorsque c’est le cas, elle est très efficace pour prévenir les infections du VIH chez les personnes exposées à un risque important. Cependant, nombreuses sont celles à avoir des difficultés à prendre un comprimé tous les jours. Une autre option de plus en plus disponible, l’anneau vaginal contenant de la dapivirine, se profile comme un outil de prévention supplémentaire pour les femmes exposées à un risque élevé d’infection au VIH.

L’option offerte par le CAB-LA pourrait changer la donne pour la riposte au VIH, rendant la PPrE plus simple ou moins lourde pour tous les sexes. Elle pourrait également permettre d’éviter la stigmatisation associée à la thérapie orale quotidienne et d’améliorer la posologie correcte et le respect des prescriptions, ce qui est essentiel pour assurer l’efficacité de la PPrE.

La décision prise cette semaine par la Food and Drug Administration américaine fait suite aux résultats de deux essais. Le premier, l’essai HPTN 083, a été mené auprès de 4 566 hommes gays et ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi que des femmes transgenres dans des centres de recherche en Argentine, au Brésil, au Pérou, aux États-Unis, en Afrique du Sud, en Thaïlande et au Vietnam. Le CAB – LA a réduit de 66 % le risque d’infection sexuelle au VIH par rapport à une PPrE orale à prise quotidienne. Au cours du deuxième essai dit HPTN 084 mené auprès de 3 223 femmes à risque âgées de 18 à 45 ans sur 20 sites répartis dans sept pays d’Afrique subsaharienne (Botswana, Eswatini, Kenya, Malawi, Afrique du Sud, Ouganda et Zimbabwe), le CAB – LA a réduit le risque d’infection au VIH de 89 % par rapport à la PPrE orale à prendre tous les jours.

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Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Prévention du VIH

L’appartenance ethnique influence la fourniture des services anti-VIH aux États-Unis d’Amérique

15 novembre 2021

Les disparités concernant la fourniture des services anti-VIH par groupe ethnique sont documentées dans plusieurs régions du monde développé.

Aux États-Unis, les nouvelles infections au VIH touchent de manière disproportionnée les personnes noires : ce groupe concentre en effet 41 % des contaminations en 2019, alors qu’il ne compte que pour 13 % environ de la population nationale. Cela est imputable en partie à la faible couverture des services de prévention du VIH. Ainsi, la prophylaxie pré-exposition n’était prescrite qu’à 8 % de la population noire américaine et à 14 % des Hispaniques/Latinos éligibles contre 63 % des blancs.

Des études révèlent également des disparités raciales considérables dans les résultats du traitement du VIH. Parmi les facteurs responsables de cette situation : une durée plus longue avant d’entamer une thérapie et une prise en charge, un respect plus faible du traitement, une stigmatisation et une discrimination plus marquées, un manque de confiance ou d’accès vis-à-vis des prestataires de santé, ainsi qu’un accès inadapté à l’assurance maladie. Beaucoup de ces disparités concernent les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes des communautés noires et latinos qui doivent faire face à la fois aux inégalités raciales et à l’homophobie. 

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L’ONUSIDA salue la décision des États-Unis d’Amérique en faveur de la santé, de la sécurité et des droits des femmes

03 février 2021

GENÈVE, le 3 février 2021—L’ONUSIDA se réjouit de l’annonce du président des États-Unis d’Amérique, Joe Biden, concernant l’annulation de la Protecting Life in Global Health Assistance Policy (PLGHA, anciennement connue sous le nom de Mexico City Policy). Cette réglementation fixait comme condition aux organisations non gouvernementales étrangères désirant recevoir des financements du gouvernement des États-Unis de ne pas utiliser de fonds, quelle que soit leur origine (y compris des fonds non étatsuniens), pour réaliser des avortements ou pour promouvoir activement cette pratique.

« En annulant la PLGHA, la nouvelle administration des États-Unis lance un message clair encourageant les femmes à jouir de leurs droits et accéder aux informations et aux services de santé sexuelle et reproductive, ainsi qu’aux droits afférents », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Nous nous réjouissons de collaborer étroitement avec la nouvelle administration des États-Unis afin de garantir que toutes les femmes et les filles puissent exercer leurs droits humains et obtenir les informations et les services de santé sexuelle et reproductive, ainsi que sur les droits afférents, qu’elles souhaitent et dont elles ont besoin. »

L’administration précédente des États-Unis avait renforcé les restrictions déjà imposées par la Mexico City Policy en appliquant cette réglementation à l’assistance sanitaire mondiale fournie par les ministères et organismes publics, quels qu'ils soient. Conséquence : un accès extrêmement limité aux services de santé sexuelle et reproductive essentiels, et le bâillonnement des efforts de sensibilisation dans ce domaine, entraînant à son tour une violation des droits humains en général et des droits et à la santé sexuelle et reproductive en particulier dans le monde.

L’ONUSIDA salue l’appel de la Maison-Blanche concernant la suppression des conditions liées à la PLGHA dans toutes les subventions actuelles avec effet immédiat, la notification dans les plus brefs délais des bénéficiaires actuels pour ce qui est de l’annulation de ces conditions et l’arrêt de l’application de ces conditions dans l’attribution future d’aides.

« La sécurité, la santé et le bien-être en général des femmes et des filles dépendent étroitement de leur accès à leurs droits et à la santé sexuelle et reproductive. Nous espérons que cela sera pris en compte dans l’adoption du Global Health, Empowerment and Rights Act, la loi prévue pour remplacer définitivement la PLGHA », a ajouté Mme Byanyima.

L’ONUSIDA accueille aussi très positivement l’annonce du Président indiquant que les États-Unis apporteront à nouveau leur contribution financière au Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). Cet organisme coparrainant indispensable de l’ONUSIDA intervient dans le monde entier pour fournir des prestations de santé de la reproduction aux femmes et aux jeunes. L’ONUSIDA apprécie la promesse faite par le Secrétaire d’État des États-Unis, Anthony Blinken, de financer cette année l’UNFPA à hauteur de 32,5 millions de dollars.

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L’ONUSIDA salue le succès de Joe Biden et de Kamala Harris aux élections présidentielles américaines

10 novembre 2020

GENÈVE, le 10 novembre 2020—L’ONUSIDA salue le futur président des États-Unis, Joe Biden, et la future vice-présidente, Kamala Harris, suite à l’annonce des résultats de l’élection présidentielle aux États-Unis d’Amérique.

« L’ONUSIDA est impatiente de travailler avec le nouveau gouvernement des États-Unis pour s’atteler à la tâche de mettre fin au sida, pour lequel un vaccin et un traitement curatif n’existent toujours pas », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Les pandémies concomitantes de la COVID-19 et du VIH sont bien la preuve que la solidarité mondiale et une responsabilité partagée sont nécessaires aujourd’hui plus que jamais pour garantir de n’oublier personne et assurer un accès équitable aux médicaments, aux services et aux solutions. »

En 2019, près de 1,7 million de personnes ont été contaminées avec le VIH et 690 000 sont décédées de maladies liées au sida. L’ONUSIDA et le gouvernement des États-Unis collaborent étroitement depuis la fondation de l’organisation en 1996. Leur but commun est d’encourager les progrès pour atteindre les objectifs mondiaux de prévention et de traitement du VIH dans les pays les plus touchés par le virus.

Par le biais du Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), le gouvernement des États-Unis a déjà investi plus de 85 milliards de dollars dans la riposte mondiale au VIH, du jamais vu pour un gouvernement dans la lutte contre une seule maladie. Un soutien bipartite, solide et partagé par tous les gouvernements successifs en faveur d’investissements pour mettre un terme au sida, des programmations efficaces, reposant sur des données et des preuves sur le VIH de la part du PEPFAR, ainsi que des financements destinés au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont permis à des millions d’hommes, de femmes et d’enfants de vivre plus longtemps et en bonne santé.

Des efforts stratégiques concertés seront nécessaires au cours des mois et des années à venir afin de garantir la poursuite des avancées pour mettre un terme au sida, en particulier alors que la COVID-19 menace la santé des personnes dans le monde entier. Pour mettre fin à ces deux pandémies, l’ONUSIDA est impatiente de poursuivre sa collaboration étroite avec les États-Unis afin de faire du monde un endroit plus sûr et en meilleure santé.

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L'ONUSIDA salue la nomination de Deborah Birx au poste de Coordinatrice pour la riposte au coronavirus à la Maison Blanche

29 février 2020

GENÈVE, le 29 février 2020—L'ONUSIDA salue la nomination de Deborah Birx au poste de Coordinatrice pour la riposte au coronavirus à la Maison Blanche. Mme Birx est une experte médicale de renommée mondiale à la carrière exceptionnelle. En tant que Coordinatrice de la lutte contre le sida dans le monde et représentante spéciale des services diplomatiques des États-Unis d'Amérique chargés de la santé mondiale, elle a joué un rôle dans les progrès récents de la riposte mondiale au VIH et elle s’engage aux côtés des communautés touchées par le VIH.

« Le Vice-Président Mike Pence a pris une sage décision en nommant Deborah Birx au poste de Coordinatrice pour la riposte au coronavirus de la Maison Blanche », a déclaré la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Mme Birx a fait preuve à plusieurs reprises de compétences inégalées pour endiguer des maladies infectieuses et elle est tout à fait à même d’élaborer un plan efficace pour lutter contre le COVID-19 aux États-Unis d’Amérique. »

Mettre rapidement en lien les personnes qui en ont besoin avec les services de prévention ou de soins de la maladie requiert des compétences spécifiques que Mme Birx a perfectionnées en trente ans d'expertise de la santé publique. Son expérience dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées à une maladie, ainsi que ses connaissances de l’élaboration d’une riposte de santé efficace pour la population sont inestimables dans son nouveau poste.

« Je suis certaine que Mme Birx saura appliquer au COVID-19 l’expertise qu’elle a tirée du VIH », a continué Mme Byanyima. « Les informations collectées pendant la riposte au VIH peuvent aider à contenir cette nouvelle menace virale. Nous avons toutefois besoin d’intensifier la collaboration entre les différentes catégories de maladies. En effet, même lorsque nous luttons contre de nouvelles maladies, nous ne devons pas perdre des yeux les épidémies qui ont lieu en même temps. »

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L’ONUSIDA reçoit le Prix Science et médecine lors des 25e Steve Chase Awards

12 février 2019

Le Desert AIDS Project a décerné son prestigieux prix en Science et médecine à l’ONUSIDA. Le prix a été remis à Gunilla Carlsson, la Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, Gestion et gouvernance, lors des 25e Annual Steve Chase Humanitarian Awards à Palm Springs, aux États-Unis, le 9 février.

« L’ONUSIDA est profondément honoré de recevoir le prix Science et médecine d’une organisation telle que le Desert AIDS Project, qui a apporté, et continue d’apporter, une contribution aussi remarquable à la riposte au sida. Nous acceptons cette récompense au nom de toutes les personnes qui font en sorte que personne ne soit laissé pour compte ou exclu des services anti-VIH vitaux », a déclaré Mme Carlsson.

Mme Carlsson a été rejointe sur scène par Musah Lumumba El-nasoor, Chef d’équipe de l’Alliance des jeunes d’Afrique australe et orientale sur la santé sexuelle et reproductive et le VIH.

« L’ONUSIDA mobilise les soutiens politiques, donne le tempo et fixe l’agenda mondial, pour veiller à ce que la recherche scientifique bénéficie des ressources et des outils nécessaires pour donner des résultats utiles à tous, y compris ceux qui sont en marge de la société », a déclaré M. El-nasoor.

Baptisée ainsi en hommage à l’un des premiers soutiens financiers du Desert AIDS Project, le designer Steve Chase, la cérémonie des Steve Chase Humanitarian Awards est le plus grand événement de collecte de fonds annuel pour le Desert AIDS Project et une manifestation d’envergure sur le calendrier mondain de Palm Springs.

Steve Chase est décédé d’une maladie liée au sida en 1994 à l’âge de 52 ans, et il a laissé une empreinte extraordinaire sur le Desert AIDS Project à travers son œuvre philanthropique et sa capacité à rassembler les gens. La première cérémonie des Steve Chase Awards fut organisée en son honneur en 1995.

Le Desert AIDS Project propose des services de prévention, de traitement et de soins anti-VIH aux personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus dans la région de Palm Springs. Créé par un groupe de bénévoles en 1984, le projet récolte actuellement des fonds pour agrandir son site de Palm Springs. Avec l’aide des bénévoles et des donateurs, il espère que les nouveaux fonds collectés permettront de répondre aux besoins de santé de 10 000 personnes, dont beaucoup vivant avec le VIH.

Environ 2 000 personnes ont assisté à l’événement, qui a permis de récolter plus d’un million de dollars, lesquels seront affectés au budget de 20 millions requis pour les plans d’extension du Desert AIDS Project. À ce jour, le Desert AIDS Project a recueilli 13 millions de dollars pour cet objectif.

« Sous le leadership fourni par les Nations Unies, et plus particulièrement l’ONUSIDA, nous travaillons tous ensemble, avec le Desert AIDS Project, pour parvenir à ce que l’on croyait autrefois impossible : la fin du sida », a déclaré David Brinkman, Directeur général du Desert AIDS Project.

Michael Gottlieb, Desmond Tutu et Anthony Fauci comptent parmi les précédents lauréats du prix Science et médecine.

Le traitement du sida dans le désert californien

12 février 2019

Palm Springs, dans le désert du sud de la Californie, aux États-Unis, est une ville réputée pour ses sources thermales, ses hôtels sophistiqués et ses parcours de golf. Depuis les années 1920, les célébrités n’ont cessé d’affluer vers ce terrain de jeu de la jet-set.

Palm Springs abrite aussi une communauté relativement importante de personnes vivant avec le VIH, notamment des hommes gays, dont beaucoup ont plus de 50 ans et présentent des besoins très spécifiques en termes sociaux et de santé.

L’endroit vers lequel bon nombre d’entre eux se tournent pour obtenir un soutien est le Desert AIDS Project, un centre de soins de santé primaires qui propose des services de santé spécialisés pour les personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus. Créé par un groupe de bénévoles communautaires en 1984, le Desert AIDS Project représente depuis 35 ans la principale ressource sans but lucratif de la vallée de Coachella en matière de santé et de bien-être pour les personnes de la communauté touchée par le VIH.

« Ma vision, c’est un centre complet de soins de santé primaires et de soins anti-VIH avec des services inclusifs pour tout le monde, quels que soient ses moyens financiers. Nous estimons que le fait de répondre aux besoins humanitaires élémentaires pose les fondements de notre approche holistique des soins », explique David Morris, Directeur médical en chef du Desert AIDS Projet.

À l’heure actuelle, plus de 400 volontaires travaillent sur le projet, qui compte aujourd’hui près de 4 000 patients qui y suivent un traitement, dont la moitié sont touchés par le VIH. En moyenne, 30 à 40 nouveaux patients sont inscrits chaque mois. En plus des soins anti-VIH, le personnel et les bénévoles proposent des soins dentaires, des thérapies comportementales et des services sociaux. Ils proposent également un dépistage du VIH gratuit et confidentiel sept jours sur sept dans différents endroits de la région.

« L’association entre le Desert AIDS Project et l’ONUSIDA, entre niveau local et niveau mondial, nous permet d’échanger sur les stratégies, les expériences et les résultats et montre également que les programmes et les services innovants et complets sur le VIH dans la vallée de Coachella peuvent servir de modèles partout ailleurs », indique Bertil Lindblad, membre du Conseil d’administration du Desert AIDS Project.

Le Desert AIDS Project est devenu renommé et respecté pour sa politique de prestation de services ouverts à tous à Palm Springs, y compris les plus marginalisés. Il propose de nombreux services de santé gratuits ou à faible coût et gère un foyer abordable de 80 places pour les personnes en détresse. Une longue liste d’attente pour obtenir un logement a récemment conduit à des travaux d’extension destinés à créer des places supplémentaires.

« Alors que beaucoup évoquent la fin de l’épidémie de sida, le Desert AIDS Project innove, collabore et travaille chaque jour pour y parvenir », a déclaré Marsha Martin, Déléguée nord-américaine 2017 et 2018 auprès du Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSIDA.

Le 8 février, Gunilla Carlsson, Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, Gestion et gouvernance, a été invitée à visiter le Desert AIDS Project afin de voir sur le terrain comment le centre répond aux besoins de santé de la communauté touchée par le VIH et des personnes exposées au risque de VIH.

« Le Desert AIDS Project est un exemple de la façon dont une approche sanitaire holistique et l’action communautaire se traduisent en résultats. Il est passé du statut de groupe de bénévoles proposant des services anti-VIH à celui de prestataire de santé. Sa réussite montre ce qu’on peut faire quand on agit ensemble », a-t-elle déclaré.

L’ONUSIDA salue la promesse du Président des États-Unis d’Amérique d’en finir avec la transmission du VIH dans son pays d’ici à 2030

06 février 2019

 

GENÈVE, 6 février 2019 — L’ONUSIDA salue la promesse du Président des États-Unis d’Amérique d’en finir avec la transmission du VIH dans son pays d’ici à 2030. Le Président a fait cette annonce lors de son discours sur l’état de l’Union devant le Congrès le 5 février 2019.

« L’engagement indéfectible des États-Unis dans la riposte au VIH et leur soutien en faveur de l’appel de l’ONUSIDA à en finir avec le sida d’ici à 2030 ont permis de sauver des millions de vie », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Je salue l’engagement du Président d’en finir avec le sida aux États-Unis, ce qui nécessitera une riposte fondée sur les droits de l’homme pour atteindre toutes les personnes vivant avec le VIH et exposées au risque de VIH, y compris les plus marginalisées ».

L’ONUSIDA estime à environ 1,2 million le nombre de personnes qui vivaient avec le VIH aux États-Unis en 2015. L’épidémie se concentre massivement en milieu urbain et touche de manière disproportionnée les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi que les femmes et les hommes afro-américains, hispaniques et latinos, et les consommateurs de drogues.

« La contribution des États-Unis à la riposte mondiale au VIH, par l’intermédiaire du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida, a eu un énorme impact », a expliqué M. Sidibé. « À l’échelle mondiale, les nouvelles infections à VIH chez les enfants ont reculé de 35 % depuis 2010 et 22 millions de personnes ont désormais accès au traitement antirétroviral, ce qui sauve des millions de vies ».

À travers le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida, les États-Unis ont investi plus de 80 milliards de dollars dans la riposte mondiale au VIH depuis 2003. « Un soutien constant et fort en faveur de la riposte mondiale de la part des États-Unis est nécessaire, compte tenu du déficit de 5 milliards de dollars sur les 26 milliards requis pour une riposte efficace au VIH en 2020 », a ajouté M. Sidibé.

L’ONUSIDA attend avec impatience de voir les détails de la nouvelle stratégie des États-Unis sur le VIH et se réjouit de poursuivre son étroite collaboration avec les États-Unis pour en finir avec le sida, aussi bien dans le pays qu’à l’échelle mondiale.

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Un appel en faveur d’une vision plus large de la réduction des risques

09 novembre 2018

En 2016, aux États-Unis d’Amérique, plus de 11 millions de personnes ont consommé abusivement des opiacés prescrits sur ordonnance et près d’un million ont consommé de l’héroïne, selon les chiffres du gouvernement américain. Alors que des millions de personnes dans le pays sont dépendantes des opiacés, seulement une sur dix bénéficie d’un traitement.

En 2017, au moins 64 000 personnes sont décédées d’une overdose de drogues aux États-Unis. La consommation abusive d’opiacés et la dépendance aux opiacés, y compris les analgésiques prescrits sur ordonnance, l’héroïne et les opiacés de synthèse tels que le fentanyl, représentent une crise nationale grave qui touche la santé publique et le bien-être social et économique, avec des conséquences désastreuses.

C’est dans ce contexte que la Coalition pour la réduction des risques (Harm Reduction Coalition), une organisation nationale américaine de sensibilisation et de renforcement des capacités qui œuvre à la promotion de la santé et de la dignité des personnes et des communautés touchées par la consommation de drogues, a organisé sa 12e Conférence nationale sur la réduction des risques à La Nouvelle-Orléans, entre le 18 et le 21 octobre derniers.

Lors de cette conférence, la Coalition pour la réduction des risques a appelé à la création d’espaces de dialogue et d’action pour remédier aux maux causés par des politiques racialisées en matière de drogues Elle a annoncé qu’elle allait se projeter au-delà des activités principales traditionnelles de formation, de renforcement des capacités et d’élaboration de politiques.

Les participants ont pu entendre un appel en faveur d’une vision plus large de la réduction des risques, qui s’étende au-delà de la prévention et de la réduction des risques vers des stratégies visant à prendre en compte les traumatismes, les divisions sociales, les injustices et les inégalités.

« Nous ne pourrons pas mettre fin à l’épidémie de sida si nous n’en finissons pas avec cette épidémie chez les consommateurs de drogues. L’ONUSIDA est engagé dans la réduction des risques. La réduction des risques fonctionne. La réduction des risques sauve des vies », a déclaré Ninan Varughese, Conseiller principal de l’ONUSIDA.

À l’approche de la partie ministérielle de la soixante-deuxième session de la Commission des stupéfiants des Nations Unies, qui doit se tenir en mars 2019, les Nations Unies abordent ainsi le sujet du problème de la drogue dans le monde au plus haut niveau. Le Secrétaire général des Nations Unies évoquera le sujet dans le cadre de ses réunions semestrielles avec les responsables des entités des Nations Unies et espère adopter une position commune qui soulignera l’engagement fort des Nations Unies visant à renforcer, grâce à la collaboration interagences, la mise en application du document final de la Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies de 2016 sur le problème mondial de la drogue.

Le PEPFAR fête ses 15 ans

28 septembre 2018

Annoncé pour la première fois lors du discours sur l’état de l’Union en 2003 par le Président d’alors, George W. Bush, le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) fête ses 15 ans d’existence en cette année 2018. Au cours de ces 15 dernières années, le PEPFAR a apporté un changement radical au visage de la riposte mondiale au VIH, et le soutien bipartisan dont il a bénéficié au sein des administrations successives depuis son lancement s’est poursuivi, permettant au PEPFAR d’étendre son action visant la maîtrise de l’épidémie de sida.

Doté d’un budget initial de 15 milliards de dollars pour ses cinq premières années, le PEPFAR engage aujourd’hui 70 milliards de dollars dans la riposte au sida. Ces fonds ont permis d’obtenir des résultats remarquables : en 2017, le PEPFAR a soutenu 13,3 millions de personnes vivant avec le VIH sur les 21,7 millions sous traitement, dont 1 million d’enfants, et en mai 2018 il a annoncé que plus de 14 millions de personnes étaient désormais sous traitement.

Le PEPFAR a financé d’importants programmes de prévention du VIH. L’effet préventif de la circoncision masculine médicale volontaire sur la transmission du VIH a été intensifié grâce au financement de plus de 15,2 millions d’interventions depuis 2003. Les services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant ont permis à 2,2 millions de bébés de naître sans le VIH, tandis que 85,5 millions de personnes ont eu accès aux services de dépistage du VIH, avec la possibilité pour les personnes dépistées de démarrer un traitement ou d’accéder à des services de prévention du VIH pour se protéger du virus.

Grâce au travail du PEPFAR auprès des enfants orphelins ou rendus vulnérables d’une façon quelconque par le VIH, plus de 6,4 millions d’enfants ont bénéficié d’un soutien en 2017, et le programme DREAMS du PEPFAR a favorisé une baisse de 25 à 40 % des nouvelles infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes là où le programme a été mis en œuvre.

Le 27 septembre, le PEPFAR a publié son rapport d’avancement 2018, illustrant les progrès accomplis sur une année dans le cadre de sa stratégie pour 2017–2020. Le PEPFAR soutient la riposte au sida dans 53 pays, dont 13 sont déjà sur la bonne voie pour maîtriser leur épidémie de VIH d’ici à 2020, tandis que bien d’autres pourraient encore y parvenir en élargissant les ressources et les politiques garantissant l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH.

« Les contributions du PEPFAR ont transformé la vie des personnes vivant avec le VIH ou touchées par le virus dans le monde entier », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé. « Nous sommes très fiers de notre partenariat de longue date et c’est avec enthousiasme que nous continuerons de travailler en étroite collaboration pour apporter des résultats pour les femmes, les hommes et les enfants, en particulier les plus marginalisés ».

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