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L’ONUSIDA salue le lancement du Bureau of Global Health Security and Diplomacy au Département d’État des États-Unis

02 août 2023

WASHINGTON DC/GENÈVE, le 2 août 2023 - L’ONUSIDA salue le lancement du nouveau U.S. Bureau for Global Health Security and Diplomacy, qui vise à renforcer l’architecture mondiale de la sécurité sanitaire pour prévenir, déceler, contrôler et riposter efficacement aux maladies infectieuses, y compris le VIH. L’Ambassadeur John N. Nkengasong dirigera le Bureau au titre d'Ambassadeur itinérant, U.S. Global AIDS Coordinator et Senior Bureau Official for Global Health Security and Diplomacy, sous l’autorité directe du Secrétaire d’État des États-Unis. 

« Ce nouveau Bureau intégrera de manière transparente la sécurité sanitaire mondiale en tant que composante essentielle de la sécurité nationale des États-Unis et de la politique étrangère », a déclaré Antony Blinken, Secrétaire d’État des États-Unis, lors du lancement à Washington D.C. Le Bureau tirera également parti et coordonnera l’assistance nationale à l'étranger pour promouvoir la coopération internationale et chercher à renforcer la protection des États-Unis et du monde entier contre les menaces pour la santé grâce à des politiques et des systèmes renforcés. Dans ses remarques, le Secrétaire Blinken a souligné l’importance de travailler avec ses collègues du Congrès pour obtenir une réautorisation du PEPFAR avant septembre 2023.

Lors de cet événement, l’Ambassadeur Nkengasong a annoncé la nouvelle initiative Safe Births, Healthy Babies du PEPFAR. Cet effort pendant deux ans porte sur 40 millions US$ et vise à accélérer les progrès pour éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant dans les pays fortement touchés par le VIH. Cette initiative intègre un partenariat avec plusieurs pays et avec la Global Alliance to End AIDS in Children Elle s’ajoute aux partenariats en cours entre l’ONUSIDA, le PEPFAR, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et l’Organisation mondiale de la Santé. Ces partenariats ont conduit les pays à forte charge de VIH à franchir des étapes significatives sur la voie de l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.

« Avec la création du nouveau Bureau et le lancement de la nouvelle initiative Safe Births, Healthy Babies, le gouvernement des États-Unis franchit un pas stratégique pour renforcer la sécurité sanitaire mondiale, faire progresser les initiatives sur les pandémies existantes et futures et s’engager fermement en faveur des objectifs de développement durable visant à mettre fin au sida comme menace publique d’ici 2030 », déclare la Dre Angeli Achrekar, directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, Programme de l’ONUSIDA. 

L’événement de lancement a été salué par les commentaires du secrétaire d’État Antony Blinken, du secrétaire à la santé Xavier Becerra, de l’administratrice de l’USAID Samantha Power et de l’ambassadeur John N. Nkengasong, coordinateur américain de la lutte mondiale contre le sida et haut responsable du Bureau pour la sécurité sanitaire mondiale et la diplomatie.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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L’ECOSOC adopte sa résolution de 2023 relative au Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida

03 août 2023

Le 25 juillet, le Conseil Économique et Social des Nations Unies (ECOSOC) a adopté par consensus sa décision de 2023 relative au Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida, lors d’une réunion présidée par la vice-présidente de l’ECOSOC, l’ambassadrice Paula Narváez, représentante permanente du Chili auprès des Nations Unies à New York.

Lors de cette réunion, le Conseil a examiné le rapport 2023 du directeur exécutif de l’ONUSIDA, présenté par Mme Angeli Achrekar, directrice exécutive adjointe des programmes de l’ONUSIDA.

À la suite du débat, l’Allemagne a présenté une déclaration conjointe de l’Allemagne et du Kenya introduisant la Résolution 2023 sur le Programme commun. En juillet, les responsables de ces deux pays avaient co-animé les négociations à Genève, en Suisse,  respectivement en tant que président et vice-président du Conseil de Coordination du Programme (CCP).

Ils ont mis l’accent sur leur gratitude envers les États membres pour avoir assuré une solution consensuelle, qui souligne la nécessité urgente d’agir pour atteindre les objectifs prévus pour 2025, comme condition préalable à la fin de l’épidémie de SIDA d’ici 2030. Cette Résolution souligne également l’importance de la Déclaration politique de 2021 sur le VIH/sida, ainsi que de la Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021-2026. D’autres acteurs, notamment l’Australie, le Brésil, la République islamique d’Iran, le Mexique, l’Afrique du Sud et les États-Unis d’Amérique, ont aussi félicité les co-animateurs pour le processus de consultation.

L’Allemagne et le Kenya ont mis en garde contre le fait que, malgré les progrès mondiaux continus, de nombreux pays accusent un retard. Les deux pays ont exprimé leur inquiétude quant aux manques de financement persistants que subit le programme commun et à l’impact négatif que cela a sur la capacité à mettre en œuvre le plan de travail annuel. Ils ont appelé à redoubler d’efforts pour financer entièrement le Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités, en demandant aux donateurs actuels de maintenir et d’intensifier leurs contributions, et en invitant de nouveaux donateurs des secteurs public et privé à les rejoindre.

La Résolution maintient son appel à redoubler d’efforts pour protéger les droits humains et promouvoir l’égalité des sexes dans le cadre de la luttre contre le VIH, en exprimant ses préoccupations concernant les lois, les réglementations et les pratiques qui entravent l’accès de toutes les personnes à la prévention du VIH, au traitement, aux soins et aux services d’accompagnement. Elle insiste sur l’attention nécessaire dont ont besoin les populations clés, en reconnaissant que les efforts pour parvenir à une couverture sanitaire universelle devraient être étayés par les enseignements tirés de la riposte au VIH multisectorielle, notamment la prestation de services fondée et dirigée par la communauté. Les membres ont également rappelé l’importance de ces enseignements pour se préparer aux futures pandémies et y apporter une réponse.

« Le modèle inclusif et multisectoriel du Programme commun mis en place par l’ECOSOC, qui rassemble le savoir-faire de onze organisations des Nations Unies et est régi par un Conseil d’administration inclusif, comprenant les personnes les plus touchées par le VIH en tant que membres, reste plus pertinent que jamais. La Résolution que vous allez adopter aujourd’hui, reconnaît l’importance de la société civile dans la riposte au sida », a déclaré Mme Achrekar, en s’adressant aux représentants et représentantes des missions permanentes à New York.

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Lettre de remerciement de la directrice exécutive de l’ONUSIDA, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida : le PEPFAR est la plus importante contribution faite par un pays pour mettre fin au sida.

12 juin 2023

La directrice exécutive de l’ONUSIDA a écrit une lettre au peuple américain à l’occasion du 20e anniversaire du PEPFAR. Voici sa lettre. 

Chères amies et chers amis des États-Unis,

Lorsque le sida s’est abattu sur l’Afrique, il a déchiré mon continent. Dans de nombreuses communautés, on disait que chaque famille élargie avait perdu quelqu’un, et ma famille ne fait pas figure d’exception. Le Plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida a vu le jour sous la présidence de George W. Bush et a été reconduit par tous les présidents et congrès depuis lors. Ce programme a changé la donne. Il a sauvé des millions de vies, repoussé une pandémie et favorisé le développement et la stabilité économiques. Il montre également bien l’impact que peut avoir un pays par son action, sa compassion et ses partenariats. Le PEPFAR est la plus importante contribution faite par un pays pour mettre fin au sida. Aujourd’hui, alors que nous pouvons envisager de manière réaliste d’éradiquer le sida cette décennie, le monde a besoin du PEPFAR pour y parvenir.

Je me suis rendue récemment à Washington, où j’ai rencontré des activistes enthousiastes originaires des quatre coins de l’Amérique. Ces personnes se sont rassemblées pour afficher leur soutien au travail inspirant du PEPFAR lors des réunions avec des membres du Congrès. Le peuple américain a le droit d’être fier de la contribution du PEPFAR en faveur de la santé et du développement de dizaines de millions de personnes dans le monde.

Au cours des 20 dernières années, le gouvernement des États-Unis a investi plus de 110 milliards de dollars en faveur de la riposte au VIH et au sida dans les 55 pays à revenu faible et intermédiaire les plus touchés par l’épidémie. Les progrès que le PEPFAR a contribué à rendre possibles sont remarquables : le taux de nouvelles infections au VIH a diminué de près de moitié, les décès liés au sida ont été réduits de deux tiers et les trois quarts des personnes vivant avec le VIH reçoivent un traitement vital. Des millions de décès ont été évités et des millions d’enfants sont nés sans le VIH.

Au travers de la riposte mondiale au VIH, le travail du PEPFAR a renforcé les systèmes communautaires et de santé et a des répercussions plus larges au niveau du développement sanitaire, économique et humain, ou encore de l’équité. Ainsi, il participe à l’accélération des progrès en direction des Objectifs de développement durable. Chaque année, le PEPFAR apporte son soutien et ses services au travers de plus de 70 000 centres de soins de santé communautaires, 3 000 laboratoires et près de 30 laboratoires nationaux reconnus, ainsi que par le biais de plus de 340 000 membres du personnel de santé et d’aide communautaire. L’investissement du PEPFAR dans les systèmes de santé a considérablement contribué à la capacité de surveillance et d’information sur la santé des pays. Cette dernière a joué un rôle essentiel dans les ripostes nationales à la COVID-19 et reste cruciale pour répondre aux futures pandémies et autres menaces pour la santé publique.

L’exemple du PEPFAR nous montre l’importance primordiale d’impliquer les communautés et la société civile pour accomplir des progrès dans le domaine de la santé et du développement durable. Le Plan d’urgence aide les organisations confessionnelles à fournir des services de soins et d’assistance anti-VIH essentiels dans toute l’Afrique et, depuis le début du conflit ukrainien, il assure le soutien à la société civile locale en étant le fer de lance de la riposte au VIH.

Acteur incontournable de la diplomatie américaine, le PEPFAR s’engage sans relâche contre les discriminations et les inégalités dans les services anti-VIH. Il envoie un signal fort à l’humanité pour qu’elle n’oublie personne si nous voulons mettre fin au sida.

Le PEPFAR mise sur les partenariats. Je me réjouis de ma prochaine mission conjointe en Afrique avec le PEPFAR et le Fonds mondial. Pour nous, l’ONUSIDA, qui travaillons sur le terrain dans plus de 90 pays, y compris dans les 55 pays partenaires du PEPFAR, nous voyons chaque jour la différence que fait le PEPFAR.

Il y a vingt ans, le président Bush a lancé la création du PEPFAR en disant que « l’histoire offre rarement une telle chance de faire autant pour autant de personnes ». En 2003, le Congrès américain n’a mis que quelques semaines pour prendre la décision d’autoriser PEPFAR. La législation PEPFAR a été reconduite en 2008, 2013 et 2018. Elle est portée par les deux grands partis et jouit du soutien du Congrès américain. Alors que la vie de dizaines de millions de personnes est en jeu, les pays, les communautés et l’ONUSIDA sont convaincus que nous pouvons compter sur le peuple américain, mais aussi que le gouvernement et le Congrès américains continueront à faire preuve d’un leadership sans égal par le biais de leur soutien au PEPFAR.

L’éradication du sida d’ici 2030, autrefois un rêve, aujourd’hui une possibilité réaliste grâce à la collaboration du PEPFAR, reflète les valeurs de la population américaine. Aujourd’hui, je souhaitais vous écrire pour vous dire un grand merci.

Bien cordialement,

Winnie Byanyima

Directrice exécutive de l’ONUSIDA

Secrétaire générale adjointe des Nations Unies

Partenaires

PEPFAR

Lettre

Des gouvernements africains s’unissent à l’ONUSIDA, au PEPFAR et à des partenaires mondiaux de la santé pour pérenniser la volonté politique de mettre fin au sida et de riposter aux pandémies à venir

28 septembre 2022

NEW YORK/GENÈVE, le 28 septembre 2022—Au cours de la semaine de haut niveau de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, des ministres notables de la Santé en Afrique ont rejoint l’ONUSIDA, le PEPFAR, des institutions mondiales de santé et leurs partenaires à New York afin de soutenir leurs engagements pour mettre fin au sida et accélérer leur riposte aux pandémies actuelles et futures. La rencontre parallèle de haut niveau « Leadership politique dans la riposte au VIH » a mis en avant les progrès accomplis sans cesse dans la lutte contre le VIH en Afrique subsaharienne. Ces avancées ont été préservées en grande partie malgré les défis supplémentaires liés à la pandémie de COVID-19. 

M. l’Ambassadeur John Nkengasong, coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et représentant spécial pour la diplomatie en matière de santé, qui fêtait ses 100 jours de mandat, a déclaré : « La riposte au VIH façonne la santé mondiale depuis 25 ans. Nous avons accompli des progrès remarquables, mais nous avons encore des défis tout aussi remarquables à relever pour mettre fin au sida. Il est temps de nous demander quelle direction prendre maintenant. Le PEPFAR, le Fonds mondial et l’ONUSIDA sont ce que l’humanité fait de meilleur lorsque nous mettons notre intelligence au service de la résolution de problèmes. » 

M. Nkengasong a également profité de l’occasion pour lancer le programme « Reimagining PEPFAR’s Strategic Direction, Fulfilling America’s Promise to End the HIV/AIDS Pandemic by 2030 »  qui se concentre sur des domaines clés, notamment : l’égalité en matière de santé pour les populations prioritaires, y compris les enfants, les adolescentes et les jeunes femmes, et les populations clés ; la pérennité des actions ; la création de plateformes destinées aux groupes de la société civile qui ne sont pas au premier plan ; et le leadership avec la recherche scientifique. 

« Notre travail se poursuit avec un sentiment d’urgence renouvelé pour accélérer nos efforts afin de mettre fin au sida d’ici 2030 », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Les actions nécessaires pour mettre fin au sida sont également essentielles pour surmonter d’autres pandémies et pour nous protéger contre les menaces futures. Nous pouvons mettre fin au sida d’ici 2030. Mais la courbe ne s’inversera pas d’elle-même – nous devons la tirer vers le bas. » 

Les gouvernements africains étaient représentés par les ministres de la Santé du Botswana, de Côte d’Ivoire, de la République démocratique du Congo, d’Eswatini, du Malawi, du Rwanda et d’Afrique du Sud, et par le directeur de la Santé publique du Nigeria, s’exprimant au nom du président Buhari, ainsi que par la Première dame du Botswana, Neo Jane Masisi. 

Le ministre de la Santé de la République démocratique du Congo, Jean-Jacques Mbungani, a déclaré : « Malgré nos nombreuses difficultés, le gouvernement a fait de la lutte contre le VIH une priorité nationale. En un an, nous avons fait passer notre financement national pour le VIH de 10 milliards à 15 milliards de CDF, et de 2002 à 2020, nous avons réduit de 42 % la mortalité liée au sida. » 

M. Pierre Dimba, ministre de la Santé de Côte d’Ivoire, a souligné l’importance d’intégrer les leçons tirées de la COVID-19 dans la riposte au VIH. « La pandémie de COVID-19 a montré à quel point il est important d’investir dans la santé et de nous concentrer davantage sur le VIH », a déclaré M. Dimba. « Nous avons renforcé nos systèmes de santé et nous renforçons notre réseau d’agents et d’agentes de santé communautaires afin d’atteindre les personnes qui en ont le plus besoin. Nous travaillons également en étroite collaboration avec le secteur de l’éducation. » 

Le Rwanda investit dans des réformes institutionnelles du secteur de la santé et continue d’augmenter la part de budget consacrée à la santé. « Pour une gestion efficace des ressources nationales, nous avons créé le centre biomédical rwandais qui adopte une approche multidimensionnelle », a déclaré le ministre de la Santé rwandais, Daniel Ngamije. « Plutôt que d’avoir des programmes individuels pour le VIH, la tuberculose et le paludisme, nous avons créé et financé un système durable et intégré. » 

La sénatrice Lizzie Nkosi, ministre de la Santé d’Eswatini, a indiqué que le partenariat avec les donateurs et les partenaires techniques était essentiel au succès de la riposte au VIH dans son pays.  

Elle a profité de l’événement pour communiquer de nouveaux résultats très encourageants dans les efforts de l’Eswatini pour mettre fin au sida. « Aujourd’hui, je déclare que l’Eswatini contrôle l'épidémie et a atteint les objectifs 95-95-95 », a annoncé Madame la ministre. « Nous avons engagé d’importantes ressources pour le VIH, que nous continuerons à mettre en œuvre malgré la COVID-19 et d’autres pandémies. Cependant, nous n’aurions pas pu atteindre ce résultat sans le PEPFAR, l’ONUSIDA, le Fonds mondial et tant d’autres partenaires. » 

Le ministre de la Santé du Botswana a souligné les résultats remarquables enregistrés par son pays et reconnu le soutien solide et continu des partenaires dans les progrès du Botswana pour mettre fin au sida. « La contribution des partenaires est considérable pour nos bons résultats. Au début, notre population était sur le point d’être annihilée par le VIH, mais l’année dernière, nous avons fêté le dépassement des objectifs 95-95-95. Cela n’aurait pas été possible sans une volonté politique permanente au plus haut niveau et sans les partenariats noués à long terme », a déclaré M. Dikoloti.  

Depuis l’Afrique du Sud, le pays qui présente la plus grande épidémie de VIH au monde, le ministre de la Santé, Joe Phaahla, a appelé à une accélération pour mettre fin au sida et à l’urgence de stopper l’incidence du VIH, en particulier chez les jeunes en Afrique du Sud. « Nous avons réduit l’incidence du VIH de plus de 45 %, nous recensons maintenant 5,2 millions de personnes sous traitement et nous avons lancé notre stratégie de lutte contre le VIH en mettant l’accent sur les jeunes », a déclaré M. Phaahla.« À l’avenir, nous nous concentrerons sur l’intégration des programmes. Il s’agit d’un enseignement tiré de la COVID et du VIH. Notre solution est l’intégration, car notre pays est sous pression pour sauver des vies. Cela passe par un volontarisme politique pour mobiliser les leaders dans tous les secteurs, le personnel de santé et communautaires, ainsi que par leur intégration aux programmes et par la préservation de la dynamique. »  

Lisant une déclaration du président Buhari du Nigeria, le docteur Morenike Alex-Okah, directeur de la Santé publique pour le Nigeria, a mis en avant l’appel pour mettre fin au sida pédiatrique : « je rappelle l’engagement total du gouvernement nigérian en faveur des Objectifs de développement durable et d’autres initiatives internationales et régionales pour mettre fin au sida d’ici 2030, et pour lutter contre les urgences sanitaires actuelles et futures. Comme preuve d’engagement, mon gouvernement réunira les responsables africaines et africains, ainsi que nos partenaires internationaux à Abuja en novembre 2022 pour lancer l’Alliance mondiale pour mettre fin au sida chez l’enfant d’ici 2025. » 

Loyce Maturu du Global Fund Advocates Network au Zimbabwe a évoqué les lacunes de la riposte au VIH. « Nous savons que nous n’avons pas fait assez dans la gestion du VIH chez les enfants et la prévention du VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes. Nous devons nous pencher sur le soutien psychosocial, la santé mentale et la surveillance de la charge virale, qui font défaut en matière d’engagement communautaire. Nous devons nous concentrer sur la gestion du VIH au niveau communautaire, autonomiser le suivi dirigé par les communautés, soutenir les familles et renforcer les systèmes communautaires. » 

Le directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Peter Sands, a exprimé sa reconnaissance pour le soutien apporté au Fonds mondial lors de sa 7e reconstitution des ressources qui a mobilisé 14,2 milliards de dollars. « C’est une excellente occasion de remercier ceux et celles qui ont promis une contribution au Fonds mondial, et en particulier les pays opérationnels qui ont énormément renforcé leur soutien », a déclaré M. Sands. « L’une des grandes forces de la riposte au VIH est de rester toujours centrée sur les résultats, ainsi que sur la réduction des victimes et des infections. L’une des choses que nous avons apprises avec la COVID, c’est que nous devons nous améliorer pour réaliser des investissements capables de répondre à plusieurs besoins à la fois. Nous avons besoin d’élargir notre approche pour des systèmes de santé capables de combattre de multiples maladies et de faire face aux menaces futures. » 

La directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, a souligné la nécessité pour les gouvernements d’accélérer le rythme pour mettre fin au sida en Afrique. « Cette réunion est fantastique, elle rassemble des leaders qui joueront un rôle clé dans l’éradication du sida en Afrique », a déclaré Mme Moeti. « Avec le VIH, nous avons appris beaucoup de choses. Les inégalités continuent d’être un facteur majeur de vulnérabilité au VIH et de l’accès aux services. Nous pouvons améliorer l’effet des ressources et obtenir de meilleurs résultats contre le VIH. »  

L’ambassadrice française pour la santé mondiale, Stéphanie Seydoux, a conclu : « Le temps de la mise en œuvre commence maintenant. Nous connaissons le chemin à suivre : s'approprier la riposte et investir à l'échelle nationale. » 

La réunion, « Political Leadership in the HIV Response », a été co-organisée par l’ONUSIDA et le PEPFAR en marge de la semaine de haut niveau de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. La vidéo de la réunion est disponible sur : Réunion parallèle de haut niveau de l’ONUSIDA/PEPFAR.  

PEPFAR 

Le PEPFAR illustre l’engagement le plus important jamais pris par un pays pour combattre une seule maladie. Géré et supervisé par le Secrétariat d’État des États-Unis et jouissant de la compassion et de la générosité du peuple états-unien, le PEPFAR a sauvé 20 millions de vies, empêché des millions de contaminations au VIH et aidé à transformer la riposte internationale au sida. Le Plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida - Secrétariat d’État des États-Unis 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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L’ONUSIDA remercie chaleureusement les donateurs pour leurs promesses de dons records en faveur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

21 septembre 2022

Des pays à revenu élevé, des partenaires du secteur privé et des pays en voie de développement, parmi lesquels des pays fortement touchés par le VIH, ont répondu présents à la reconstitution des ressources du Fonds mondial  

NEW YORK/GENÈVE, le 21 septembre 2022—L’ONUSIDA félicite les donateurs pour avoir augmenté leurs contributions au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial). Les promesses de don s’élèvent à 14,25 milliards de dollars et aideront à mettre fin aux trois pandémies. D’autres financements sont attendus. Les donateurs ont communiqué leurs engagements au cours de la septième conférence de la reconstitution des ressources du Fonds mondial placée sous l’égide du président des États-Unis, Joe Biden.  

« Les leaders du monde entier, qui ont promis des ressources aujourd’hui, sauvent concrètement des vies. Ces personnes ont investi dans l’avenir des enfants, des jeunes et de ceux et celles portant sur leurs épaules le fardeau disproportionné des inégalités mondiales, en particulier les jeunes femmes et les filles. Elles aident à instaurer des systèmes de santé résilients et à mieux se préparer aux nouvelles menaces planant sur la sécurité mondiale », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima.  

Des pays ont relevé le défi d’augmenter de 30 % leurs investissements. Ils ont ainsi démontré leur confiance dans le leadership fort du Fonds mondial et de ses partenaires. Les États-Unis maintiennent leur position de héraut de la santé mondial avec leur promesse de don de 6 milliards de dollars, s’engageant à investir 1 milliard de dollars pour chaque tranche de 2 milliards de dollars promis par le reste du monde. L’Afrique du Sud, l’Allemagne, le Canada, l’Espagne, l’Irlande, le Japon, le Luxembourg et le Portugal ont augmenté leur financement de 30 %. La République de Corée a été à l’origine d’une contribution remarquable en augmentant sa participation de 300 % pour atteindre 100 millions de dollars.  

Des pays en voie de développement, parmi lesquels beaucoup sont aux prises avec des épidémies du VIH graves, ont répondu présents pour soutenir le Fonds mondial. Le Burkina Faso a augmenté sa contribution de 100 %, l’Ouganda et le Togo de 50 %, le Kenya de 40 % et la Côte d’Ivoire de plus de 30 %. La République centrafricaine, l’Eswatini, le Malawi, le Nigeria, la Tanzanie, le Rwanda et le Zimbabwe ont apporté une contribution au Fonds mondial malgré leurs importantes difficultés financières que les crises mondiales actuelles empirent.  

« Je suis extrêmement touchée de voir tant de pays en voie de développement, eux-mêmes confrontés à de nombreuses crises, augmenter néanmoins leur participation au Fonds mondial. Ils sont exemplaires », a déclaré Mme Byanyima. 

La France, la Commission européenne et la Bill and Melinda Gates Foundation ont apporté d’importantes contributions au Fonds mondial, le Canada a promis 100 millions de dollars canadiens supplémentaires pour la préparation aux pandémies et a appelé à augmenter les contributions financières à l’ONUSIDA et à d’autres partenaires œuvrant pour mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme. 

Deux donateurs majeurs, le Royaume-Uni et l’Italie, doivent encore communiquer leur engagement. Ces deux pays ont réitéré leur soutien au Fonds mondial et ont indiqué vouloir faire connaître leur contribution dans les prochaines semaines. L’ONUSIDA les invite instamment à s’aligner sur l’augmentation de 30 % des autres pays afin de s’approcher de l’objectif de financement du Fonds mondial de 18 milliards de dollars.  

Cette reconstitution des ressources a mobilisé un niveau d’engagement international record en faveur du Fonds mondial dans un contexte où la volatilité des devises a rendu moins visible l’augmentation remarquable des contributions des donateurs européens après la conversion de leurs dons en dollars US.  

L’ONUSIDA félicite Donald Kaberuka, président du comité du Fonds mondial, et Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial. Cet exploit est une confirmation importante du leadership du Fonds mondial par les états membres et les donateurs privés, et de nos efforts communs pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme.  

La pandémie de VIH demeure une crise mondiale qui fait un mort par minute. Toutefois, mettre fin au sida d’ici 2030 est possible si les pays continuent d’être ambitieux dans leurs contributions financières et collaborent pour lutter contre les inégalités. Les actions nécessaires pour mettre fin au sida aideront à protéger la santé et les droits de tous et toutes, à renforcer le développement économique et à mieux préparer l’humanité aux risques de pandémies futures. 

L’ONUSIDA va continuer à travailler étroitement avec le Fonds mondial et à joindre ses forces avec cette institution pour mettre fin au sida. Depuis la création du Fonds mondial en 2002, l’ONUSIDA a aidé plus de 100 pays à bénéficier et à mettre en œuvre les ressources du Fonds mondial, en veillant à ce que les financements aillent aux personnes qui en ont le plus besoin.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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L’ONUSIDA appelle les donateurs à financer entièrement le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme afin de remettre la riposte au VIH sur la bonne voie

18 septembre 2022

NEW YORK/GENÈVE, le 18 septembre 2022—L’ONUSIDA appelle les pays et les donateurs à financer entièrement le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme à hauteur d’au moins 18 milliards US$ lors de la septième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial organisée cette semaine par le président Biden à New York.   

S’exprimant au nom des agences des Nations Unies lors de l’ouverture de la conférence, la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a déclaré : « Des millions de vies sont en jeu, tout comme la santé de tout le monde. Le succès de la reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme est essentiel pour que l’humanité comble son retard afin de mettre fin à trois des épidémies actuelles les plus dévastatrices et de rendre les systèmes de santé nationaux résilients et capables de résister aux crises de demain. » 

Dans son rapport de juillet, In Danger, l’ONUSIDA a révélé que la COVID-19 et la crise économique menaçaient grandement la riposte au sida et que cette situation était aggravée par une baisse continue des ressources. Par ailleurs, ce document montre que les nouvelles infections au VIH dans le monde augmentent dans un pays sur cinq alors qu’elles devraient poursuivre le déclin. Le taux de nouvelles infections dans le monde n’a reculé que de 3,6 % entre 2020 et 2021, ce qui correspond à la plus faible baisse annuelle depuis 2016.  

Le rapport souligne également que les femmes et les filles continuent d’être touchées de manière disproportionnée. De fait, en 2021, une nouvelle infection au VIH touchait toutes les deux minutes une jeune femme ou une fille âgée de 15 à 24 ans. Les enfants sont également de grands oubliés : à l’heure actuelle, seule la moitié environ (52 %) des enfants séropositifs au VIH reçoit un traitement vital, contre 76 % des adultes. 

« Le moment est venu pour les leaders d’investir pour tenir leur promesse de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030 et de donner de bonnes cartes aux enfants et aux jeunes », a déclaré Mme Byanyima.     

Depuis la création du Fonds mondial en 2002, l’ONUSIDA a aidé plus de 100 pays à attirer, mettre en œuvre et tirer profit des investissements du Fonds mondial pour leur riposte contre le VIH, en veillant à ce que les financements bénéficient aux personnes qui en ont le plus besoin. Cependant, ces dernières années, la solidarité internationale dans la lutte contre le VIH s’est affaiblie. 

En 2021, les ressources financières internationales disponibles pour le VIH avaient reculé de 6 % par rapport à 2010. Il manque 8 milliards de dollars à la riposte au VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire sur les 29 milliards nécessaires d’ici 2025 afin que le monde puisse espérer mettre fin à la pandémie de sida comme menace de santé mondiale d’ici 2030. 

Il existe toutefois des signes encourageants. Les États-Unis d’Amérique ont promis de verser 6 milliards de dollars à la reconstitution du Fonds mondial, sous réserve que l’objectif de 18 milliards de dollars soit entièrement atteint. D’autres donateurs tels que l’Allemagne et le Japon ont déjà annoncé une augmentation de 30 % de leur engagement financier en faveur du Fonds mondial pour des programmes couvrant la période 2024—2026. Lors de la sixième conférence de reconstitution des ressources, le Fonds mondial avait attiré 14,02 milliards de dollars de promesses de don. 

« Cette étape est hautement stratégique pour avancer dans notre lutte contre les pandémies actuelles et futures », a déclaré Mme Byanyima. « Le modèle de financement réactif, inclusif et transparent du Fonds mondial favorisera notre succès commun. Mais cela ne sera possible que si la reconstitution est complète. »

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Les responsables de l’ONUSIDA, du Fonds mondial et du PEPFAR lancent un appel à financer la riposte mondiale au sida

24 juin 2022

Lors de la 50e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA (CCP) qui s’est tenue à Genève en Suisse, les responsables de l’ONUSIDA, du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et du Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida ont lancé d’une même voix un fervent appel en faveur du financement total de la riposte mondiale au sida.  

Cet appel du coordonnateur de la lutte mondiale des États-Unis contre le sida, John Nkengasong, du directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Peter Sands, et de la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a été lancé en amont de la 7e réunion cruciale de reconstitution des ressources du Fonds mondial qui aura lieu aux États-Unis en septembre et dans le contexte du sous-financement récurrent du Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités de l’ONUSIDA. 

Lors de sa première apparition sur la scène internationale depuis sa confirmation au poste d’ambassadeur en mai par le Sénat des États-Unis, M. Nkengasong a mis l’accent sur la nécessité vitale de reconstituer pleinement le Fonds mondial et de financer en totalité les besoins de l’ONUSIDA en vue d’assurer de nouveaux progrès contre la pandémie de VIH. 

« Le Fonds mondial est essentiel. L’ONUSIDA est essentielle. Sans règlementation technique ni sensibilisation, l’argent ne permettra pas à davantage de personnes de suivre un traitement ou d’éviter une infection au VIH ni de restaurer et de préserver les droits humains. Ces institutions sont aussi importantes l’une envers l’autre que pour les pays qu’elles soutiennent. »  

M. Nkengasong a déclaré au CCP que les États-Unis avaient d’ores et déjà bloqué 6 milliards de dollars pour la reconstitution du Fonds mondial (à condition que l’objectif de 18 milliards de dollars soit entièrement atteint) et qu’ils avaient ajouté cette année 5 millions de dollars à leur financement à l’ONUSIDA. Il a appelé d’autres donateurs à faire preuve d’engagements similaires pour augmenter le financement.    

« La raison d’être de l’ONUSIDA est d’aider les pays à lutter contre les inégalités pour éliminer les obstacles aux services anti-VIH, de plaider en faveur de l’élimination des règles néfastes et des lois discriminatoires qui marginalisent des personnes et menacent les droits humains. Cette mission n’est pas une mince affaire. Pour réussir, l’ONUSIDA doit disposer de toutes les ressources nécessaires. »    

Dans son discours, M. Sands a souligné l’importance du partenariat entre l’ONUSIDA et le Fonds mondial : « Financer en totalité la riposte au sida pour mettre fin au sida d’ici 2030 signifie qu’il faut apporter les financements nécessaires à TOUS les partenaires. Par sa présence dans les pays, l’ONUSIDA veille à l’adéquation des demandes des pays pour les programmes du Fonds mondial, fournit des données vitales en temps réel et aide les gouvernements à réaliser des réformes politiques nécessaires. Cette présence est essentielle pour garantir la réussite du travail du Fonds mondial. Pour nous permettre de nous financer, nous et l’ONUSIDA. En totalité. » 

Dans son discours, M. Sands a également souligné le travail qu’il restait à accomplir pour que l’humanité comble son retard et mette fin à la pandémie de sida comme menace de santé publique d’ici 2030.  Il a salué les efforts des gouvernements, des partenaires internationaux, des communautés et de la société civile pour atténuer les effets de la COVID-19 sur la riposte au sida, mais a déclaré que de graves défis étaient encore à venir.       

« Malgré tous les progrès incroyables accomplis en particulier au cours des deux dernières décennies, il nous faut bien reconnaître que nous ne sommes pas aussi loin qu’escompté. Avant même l’arrivée de la COVID-19, nous avions dévié du cap que nous nous étions fixé pour parvenir aux objectifs de 2030. La COVID a encore plus éloigné notre objectif et aujourd’hui, c’est au tour des pénuries et de la hausse des prix des denrées alimentaires, ainsi que de l’augmentation des prix de l’énergie de compliquer encore plus la vie des communautés pauvres et marginalisées exposées au risque du VIH. »   

Mme Byanyima a appelé à renforcer le degré de priorité accordé à la 7e reconstitution du Fonds mondial et a souligné l’importance du partenariat et de la coopération dans la riposte au sida. 
« Nous pouvons mettre fin au sida d’ici 2030, mais uniquement si nous faisons preuve d’ambition dans nos actions et nos investissements. La facture sera beaucoup plus salée si nous ne mettons pas fin à la pandémie de sida que si nous y mettons fin. Le partenariat de l’ONUSIDA avec le Fonds mondial est essentiel à notre succès. Il est primordial d’assurer le succès de la 7e reconstitution du Fonds mondial pour que l’humanité parvienne aux objectifs 2025 et retrouve le droit chemin pour atteindre l’objectif 2030 de mettre fin au sida. L’humanité doit financer entièrement le Fonds mondial. Et financer entièrement l’ONUSIDA. »  

Dans son discours au CCP plus tôt dans la semaine, Mme Byanyima a averti de la concurrence entre les ressources que rencontre la riposte au VIH et des crises mondiales qui rendent les communautés plus vulnérables à la pandémie.  

« Le mois prochain, nous publierons notre Rapport mondial sur le sida. Je peux dès à présent vous dire qu’il montrera que la riposte mondiale au sida est gravement menacée. Nous continuons de constater que les efforts pour mettre fin à la pandémie de sida font preuve d’une résilience remarquable, mais nous notons l’apparition de nombreux signes inquiétants. »

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

L’ONUSIDA est heureuse que John Nkengasong a été confirmé pour diriger les efforts mondiaux des États-Unis pour mettre fin au sida

06 mai 2022

GENÈVE, le 6 mai 2022—L’ONUSIDA félicite chaleureusement John Nkensagong après la confirmation par le Sénat américain de sa nomination en tant qu’ambassadeur itinérant et coordonnateur des activités du gouvernement des États-Unis pour la lutte contre le VIH/SIDA à l’échelle mondiale. Au titre de nouveau coordonnateur mondial de la lutte contre le sida, Dr Nkengasong dirigera le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR).

« C’est une excellente nouvelle pour le monde. La nomination de John Nkengasong au poste de directeur du PEPFAR est un choix inspiré », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Il est l’un des plus grands experts mondiaux en matière de VIH et de préparation aux pandémies et il dispose d’une expérience pratique sur la manière de promouvoir les efforts pour mettre fin au sida dans le contexte de la pandémie de COVID. Nous avons besoin des idées audacieuses et de l’engagement dont il a fait preuve tout au long de sa carrière. Ce sera un véritable honneur de travailler avec lui à son nouveau poste, en soutenant le rôle de leader sans faille des États-Unis sur la question du VIH et en renforçant le partenariat vital entre le Programme commun de l’ONUSIDA et le PEPFAR. »

Virologue spécialiste du VIH possédant plus de trois décennies d’expérience dans la riposte mondiale au VIH, le Dr Nkengasong a été acclamé internationalement pour son travail sur la COVID-19 lorsqu’il occupait jusqu’à récemment le poste de directeur et de fondateur des Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies.

Le PEPFAR est un partenaire essentiel de l’ONUSIDA. Il est prouvé que son travail sans précédent sauve des vies dans le monde entier. Dans plus de 80 pays, le PEPFAR et l’ONUSIDA travaillent main dans la main pour aider les gouvernements et les communautés à mettre en œuvre la Stratégie mondiale contre le VIH/sida et accélérer l’éradication du sida. Ensemble, ils veillent à ce que les efforts se concentrent sur les personnes et les zones les plus touchées par le VIH, notamment en apportant une aide aux enfants, aux femmes et aux filles, ainsi qu’aux populations clés.

Depuis la création du PEPFAR en 2003, le gouvernement américain, avec un soutien bipartite, a investi plus de 100 milliards de dollars par le biais du Plan ce qui représente l’engagement le plus important qu’une nation a pris pour lutter contre une seule maladie. Les investissements et les efforts des États-Unis ont sauvé plus de 21 millions de vies, évité des millions d’infections au VIH et accéléré les avancées en vue de mettre fin au sida dans plus de 50 pays.

L’humanité est actuellement confrontée à deux pandémies. Comme l’a noté le Dr Nkengasong : « Nous avons vu l’impact dévastateur qu’a eu la COVID-19 sur certains progrès dans nos efforts de lutte contre le VIH, mais nous avons également vu comment les systèmes de santé et les institutions construits et renforcés par les investissements du PEPFAR ont été au cœur de la riposte à la COVID-19. » Grâce à une action mondiale audacieuse, il sera possible de mettre fin au sida et des actions d’accélération pour y arriver renforceront les efforts du monde entier pour vaincre toutes les pandémies.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Indipensables partenariats pour combler le retard et éradiquer le sida d’ici 2030

24 septembre 2021

L’ONUSIDA, le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) se sont réunis cette semaine pour présenter le solide partenariat qui rassemble leur organisation, les pays et les communautés. Organisée en marge de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, cette rencontre a souligné que des millions de vies ont été sauvées grâce au partenariat, mais aussi que la COVID-19 avait durement frappé et risquait de saper les efforts pour mettre fin au sida d’ici 2030.

« Nous vivons l'un des moments les plus difficiles de l’histoire du VIH et de la santé mondiale », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Nous devons agir de toute urgence. Nos partenariats sont puissants et agiles, et nous devons utiliser ce que nous avons appris ensemble pour prévenir une résurgence de la pandémie de sida, mettre fin aux inégalités et lutter contre la COVID-19. »

La COVID-19 a eu un impact extrêmement néfaste sur les services anti-VIH au cours des 18 derniers mois. Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial, a déclaré que le nombre de mères recevant des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant a diminué de 4,5 %, que le nombre de personnes ayant bénéficié de programmes de prévention du VIH a reculé de 11 %, que le dépistage du VIH a baissé de 22 % et que la circoncision masculine médicale volontaire à des fins de prévention du VIH a chuté de 27 %. « Nous accusions déjà en retard par rapport à nos objectifs avant l’apparition de la COVID-19 et la COVID-19 nous en éloigne encore plus », a-t-il déclaré. « Il sera incroyablement difficile de combler tout notre retard dans la lutte contre le VIH tant que nous n’avons pas maîtrisé la COVID-19. » 

La Première dame de Namibie, Monica Geingos, qui a échangé en face à face avec Mme Byanyima à New York aux États-Unis, a souligné le creusement des inégalités à cause de la COVID-19. « Après les confinements, nous enregistrons deux fois plus de grossesses chez les adolescentes et nous nous attendons également à une augmentation des nouvelles infections au VIH chez les 15-24 ans », a-t-elle déclaré. « En déscolarisant les enfants, en supprimant l’éducation sexuelle, on met en danger les fruits de l’éducation. » Les données de l’ONUSIDA montrent que la scolarisation des filles dans le secondaire peut réduire de moitié leur risque d’infection au VIH dans certains pays.

Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République démocratique du Congo et président de l’Union africaine, a envoyé un message vidéo puissant au cours de cet événement. Il a déclaré : « Nous luttons contre le VIH depuis 40 ans. Nos succès et nos échecs nous ont appris que nous ne pouvons pas vaincre une pandémie sans mettre fin aux inégalités ni promouvoir des approches centrées sur les personnes tout en respectant les droits de l’Homme. »

L’emphase a été mise sur la nécessité de partenariats solides et pérennes pour lutter à la fois contre le VIH et contre la COVID-19. Angeli Achrekar, coordonnatrice adjointe des États-Unis pour la lutte mondiale contre le sida, qui a rejoint l’événement en direct à New York, a déclaré : « Rien n’est possible sans partenariat. Le partenariat que nous avons avec le PEPFAR, le Fonds mondial et l’ONUSIDA est absolument essentiel, car nous travaillons main dans la main avec les pays et les communautés, le secteur privé et les organisations multilatérales pour faire bouger les choses. »

Les intervenantes et intervenants ont plaidé en faveur d’un leadership politique audacieux, d’une solidarité mondiale et de partenariats stratégiques qui impliquent les personnes les plus touchées par le VIH. « Nous attendons des gouvernements qu’ils sachent que, sans nous, ils ne peuvent pas atteindre les communautés et leurs objectifs ambitieux », a déclaré Sbongile Nkosi, co-directeur exécutif du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH, qui a participé à l’évènement depuis l’Afrique du Sud. « Les gouvernements doivent comprendre que nous représentons l'alliance la plus efficace dans cette riposte. Nous connaissons les difficultés, nous connaissons les solutions et nous nous engageons à mettre fin au sida. »

L’événement s’est tenu à un moment historique, 40 ans après le signalement des premiers cas de sida, alors que nous fêtons aussi le 25e anniversaire de l’ONUSIDA et le 20e anniversaire du Fonds mondial. « Il y a quarante ans, un nouveau virus est apparu et a déclenché la pandémie de VIH/sida », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé. « Des médicaments efficaces ont été mis au point, mais les plus pauvres du monde n’y avaient pas accès et lutter contre cette grave inégalité a pris plus de dix ans. Les efforts multisectoriels souvent menés par les communautés de personnes vivant avec le VIH ou affectées par le virus ont reçu un soutien international sans précédent de l’ONUSIDA, du Fonds mondial et du PEPFAR. Depuis, des millions de vies ont été sauvées. »

Des réussites importantes ont été accomplies dans l’arrêt des nouvelles infections au VIH chez les enfants et la réduction des décès dus au sida. Toutefois, malgré une baisse de 59 % des décès dus au sida chez les enfants entre 2010 et 2020, Omar Abdi, Directeur exécutif adjoint du Fonds des Nations Unies pour l’enfance, a souligné qu’il restait encore fort à faire. En 2020, seulement 54 % des enfants séropositifs avaient accès à un traitement anti-VIH, contre 74 % des adultes. « Mettre fin au sida chez les enfants nécessite notre action collective pour amener 1,7 million d’enfants vivant avec le VIH dans le monde vers le traitement anti-VIH pour préserver leur santé et leur qualité de vie. C’est pourquoi nous proposons un cadre mondial pour stimuler l’engagement et galvaniser l’action mondiale afin de mettre fin au sida pédiatrique », a-t-il déclaré.

Usha Rao-Monari, Administratrice associée du Programme des Nations Unies pour le développement, a mis en avant les inégalités qui empêchent les populations clés d’accéder aux services anti-VIH. Elle a déclaré que les services anti-VIH pour les populations clés étaient « inégaux ou totalement absents » et a souligné que les populations clés et leurs partenaires de sexualité représentaient 65 % des nouvelles infections au VIH dans le monde et 93 % des infections en dehors de l’Afrique subsaharienne. « Notre travail est loin d’être terminé », a-t-elle déclaré. « Les inégalités entre les sexes ou intersectionnelles, ainsi que les lois punitives et discriminatoires, augmentent la vulnérabilité des personnes face au VIH et entravent leur accès aux services. Nous devons lutter contre les inégalités qui, depuis des décennies, alimentent la propagation du VIH. »

L’événement hybride s’est composé de discussions entre les participant-es présent-es à New York, de messages vidéo et de vidéoconférences en direct du monde entier. La modération a été assurée depuis Nairobi, au Kenya, par la journaliste lauréate du prix Komla Dumor, Victoria Rubadiri, et sur place à New York par Regan Hofmann, Directeur par intérim du Bureau de liaison de l’ONUSIDA à Washington, DC, États-Unis. 

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Discours

L’ONUSIDA salue l’intention du président Biden de nommer John Nkengasong au poste de nouveau coordonnateur pour les États-Unis de la lutte internationale contre le sida

28 septembre 2021

GENÈVE, le 28 septembre 2021—L’ONUSIDA salue chaleureusement l’intention du président des États-Unis d’Amérique, Joe Biden, de nommer John Nkengasong au département d’État au poste d’ambassadeur itinérant et de coordonnateur des activités du gouvernement des États-Unis pour la lutte contre le VIH/SIDA à l’échelle mondiale.

M. Nkengasong est l'un des plus grands experts mondiaux en matière de pandémie. Ce virologiste spécialiste du VIH possède des décennies d’expérience dans la riposte mondiale au sida et est actuellement directeur des Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies. Il s’agit d’un choix judicieux pour diriger le Plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), la plus importante contribution apportée par un pays contre une seule maladie dans l’histoire de l’humanité.

« La vaste expérience de John Nkengasong dans la lutte contre le VIH, combinée à sa position d’expert indiscuté en Afrique de la lutte contre le virus Ebola, la COVID-19 et bien d’autres encore, lui donne de bonnes cartes pour guider la contribution mondiale des États-Unis en vue de mettre fin à la pandémie de sida », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Aujourd’hui, les pandémies de VIH et de COVID-19 touchent simultanément des communautés du monde entier, et la menace d’une résurgence de la pandémie de sida est très réelle. Nous avons besoin des idées audacieuses et de l’engagement dont il a fait preuve tout au long de sa carrière. »

Auparavant, M. Nkengasong était directeur adjoint par intérim du Center for Global Health, United States Centers for Disease Control and Prevention (CDC), et avant cela, chef du service des laboratoires internationaux, dans le département international du VIH/SIDA et de la tuberculose au CDC. Il a également occupé le poste de directeur associé pour les sciences de laboratoire, dans le service de la lutte mondiale contre le sida/VIH et de la tuberculose du Center for Global Health, CDC, et celui de coprésident du groupe de travail technique pour les laboratoires du PEPFAR. M. Nkengasong est membre du groupe consultatif de l’ONUSIDA depuis 2019 et envoyé spécial de l’Organisation mondiale de la Santé pour la préparation et la riposte à la COVID-19 depuis 2020.

L’ONUSIDA fête son 25e anniversaire cette année et travaille depuis longtemps en partenariat avec le PEPFAR et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour mettre fin au sida comme menace de santé publique d’ici 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable des Nations Unies.

L’ONUSIDA remercie chaleureusement Angeli Achrekar, coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale, et son équipe, qui ont permis au PEPFAR de traverser une année de transition entre deux directions et plusieurs pandémies, en faisant preuve de rapidité et d’expertise. Mme Achrekar continue de diriger le PEPFAR pendant le processus de confirmation de M. Nkengasong par le Sénat. 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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