PCB Programme Coordinating Board

Les gouvernements, la société civile et les agences des Nations unies s'unissent pour "accélérer et soutenir" une réponse résiliente au VIH

27 juin 2024

GENÈVE, 27 juin 2024 — Lors de la 54e réunion du Conseil de Coordination du Programme (CCP) de l'ONUSIDA qui s'est achevée aujourd'hui à Genève, en Suisse, les gouvernements, la société civile et les institutions des Nations Unies se sont unis dans un engagement commun pour accélérer les progrès en vue d'atteindre les objectifs de lutte contre le sida de 2025 et de maintenir les acquis de la riposte mondiale au VIH à l'horizon 2030 et au-delà.  

Dans son discours d'ouverture de la réunion, la directrice exécutive de l'ONUSIDA, Winnie Byanyima, a souligné l'urgence d'accélérer les progrès pour atteindre l'objectif de 2030 visant à mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique. "Le monde a six ans pour réduire les nouveaux taux d'infection par le VIH, étendre les traitements antirétroviraux et réduire les décès liés au sida, mais seulement 18 mois pour atteindre les objectifs de 2025 qui détermineront si les pays pourront ou non mettre fin à leurs pandémies d'ici 2030."

Elle a averti qu'il n'y avait "rien de durable dans une pandémie en expansion" et a appelé les membres à se joindre à l'ONUSIDA pour "faire tout ce qui est en notre pouvoir" en matière de prévention du VIH, rendre les médicaments et les technologies de santé pour la prévention et le traitement du VIH équitables, abordables et accessibles, et construire des systèmes de santé plus solides".

"Nous avons le choix", a déclaré Mme Byanyima. "Nous pouvons accélérer maintenant, faire baisser les taux et réussir. Ou nous pouvons nous laisser distraire, nous concentrer uniquement sur ce que nous avons gagné jusqu'à présent et manquer l'occasion de mettre fin au sida. Nous devons accélérer afin de pérenniser notre action".

Elle a noté que la durabilité exigeait également des progrès en matière d'élargissement de l'espace budgétaire et de lutte contre l'endettement des pays à revenu faible et intermédiaire, de protection des droits de l'homme et d'égalité des sexes, et a appelé tous les partenaires et alliés à adopter une "vision audacieuse de la durabilité, capable de mettre un terme à la pandémie de sida".

Mme Byanyima a mis l'accent sur les contraintes financières qui entravent les progrès de la riposte au sida, en soulignant le manque de financement de 8,5 milliards de dollars pour le VIH. En 2022, 20,8 milliards de dollars étaient disponibles pour le financement de la lutte contre le VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire, alors que les besoins sont estimés à 29,3 milliards de dollars d'ici à 2025. Elle a appelé tous les donateurs à veiller à ce que le programme commun soit entièrement financé aux niveaux minimums convenus de 160 millions de dollars pour 2024.

Le jour de l'ouverture de la réunion, l'Allemagne a annoncé qu'elle augmenterait son financement à l'ONUSIDA. "L'Allemagne a décidé d'augmenter sa contribution à l'ONUSIDA en 2024 de 2 millions d'euros, passant de 4,75 millions d'euros en 2023 à 6,75 millions d'euros. Nous sommes convaincus que cette décision contribuera à répondre aux exigences budgétaires minimales de 160 millions de dollars US afin que l'ONUSIDA puisse mettre en œuvre son plan de travail et son budget de manière adéquate", a déclaré Binod Mahanty, conseiller politique principal au ministère fédéral de la Santé de l'Allemagne.

Le Conseil a examiné les résultats du Programme commun et a apprécié la vaste portée et la contribution approfondie de l'ONUSIDA à la riposte mondiale au sida aux niveaux mondial, régional et national.

Le rôle essentiel des communautés dans la poursuite de la riposte au VIH a été mis en évidence comme un élément central de la durabilité de la riposte au VIH, qui a fait l'objet du segment thématique de la dernière journée : Pérenniser les acquis de la riposte mondiale au VIH à l'horizon 2030 et au-delà.

Mme Byanyima a déclaré : "Pour mettre fin au sida, il faut s'appuyer sur les personnes vivant avec le VIH, la société civile et les communautés. Ils sont indispensables et non négociables pour mettre fin à la pandémie, soutenir la riposte et garantir la responsabilisation de tous.

Florence Riako Anam, codirectrice exécutive du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+), a prononcé un discours liminaire puissant lors de la session thématique, en déclarant : "Les personnes vivant avec le VIH seront là en 2031. Pour nous, la durabilité de la riposte au VIH est un voyage de transformation et non une destination avec une date butoir." Parmi les autres orateurs principaux, citons S.E. Edwin. Dikoloti, ministre de la Santé du Botswana, et l'ancienne présidente de la République du Chili, Michelle Bachelet.

En amont du CCP, s'appuyant sur son partenariat de longue date avec le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, l'ONUSIDA a signé un nouveau cadre stratégique de coopération et de collaboration pour mettre fin au sida. Se joignant aux discussions du CCP, le directeur du Fonds mondial, Peter Sands, a déclaré : "L'optimisation de l'intégration du VIH et des soins de santé primaires nécessite des partenariats bien coordonnés entre les gouvernements, les entreprises du secteur privé, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales".

John Nkengasong, coordinateur américain de la lutte mondiale contre le sida et responsable du PEPFAR, a déclaré que les progrès étaient fragiles et qu'ils devaient être maintenus. L'année 2030 est cruciale car, à ce moment-là, la communauté mondiale dira soit "nous avons fait de notre mieux et nous ne savons pas quoi faire d'autre", soit "OUI ! nous pouvons atteindre la ligne d'arrivée"... L'année 2030 est un moment important. Il a également demandé que l'ONUSIDA soit entièrement financé afin de poursuivre son travail qui sauve des vies.

La réunion du Conseil a été l'occasion pour l'ONUSIDA d'annoncer la création d'un nouveau groupe de haut niveau sur un Programme commun de l'ONUSIDA résilient et adapté aux besoins. Le groupe examinera l'évolution de la pandémie et de la riposte mondiale, ainsi que l'évolution des besoins des pays dans le contexte général du mandat du programme commun.

Cette semaine a également vu la publication d'un nouveau rapport sur la consommation de drogues, la réduction des risques et le droit à la santé, qui démontre la nécessité pour la santé publique d'abandonner les approches punitives à l'égard des personnes qui consomment des drogues - un pas en avant pour garantir l'accès aux soins de santé pour les communautés marginalisées.

Le CCP (54th ) était présidé par le Kenya, représenté par Harry Kimtai, Secrétaire principal, Département d'Etat pour les services médicaux, Nairobi, le Brésil assurant la vice-présidence et les Pays-Bas le rôle de Rapporteur. Le rapport au Conseil par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, les rapports pour chaque point de l'ordre du jour et les décisions du CCP peuvent être consultés à l'adresse suivante : 54th Conseil de Coordination du Programme de l'ONUSIDA.

La réunion 55e du CCP aura lieu du 10 au 12 décembre 2024, à Nairobi, au Kenya.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Rapport de la Directrice exécutive de l'ONUSIDA

Le Conseil de l’ONUSIDA se termine sur un engagement à apporter les ressources à la riposte au VIH et à lutter contre les inégalités qui freinent les progrès

28 juin 2023

GENÈVE, le 28 juin 2023—La 52e réunion du Conseil de coordination du Programme (CCP) de l’ONUSIDA s’est achevée aujourd’hui à Genève, en Suisse, par une importante manifestation de soutien de la part des membres du Conseil en faveur du financement complet du Programme commun et des efforts pour surmonter les obstacles en vue de mettre fin au sida d’ici 2030.

Dans son discours d’ouverture, la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a indiqué que la riposte au sida était soumise à de fortes contraintes liées à l’émergence de nouveaux défis causés par ce qu’on appelle à présent une « polycrise ». Elle a révélé qu’en 2021, les remboursements de la dette pour les pays les plus pauvres du monde ont atteint 171 % de l’ensemble des dépenses de santé, d’éducation et de protection sociale combinées, ce qui tue dans l’œuf leurs capacités à riposter au sida.

Elle a également mis en avant des défis fondamentaux touchant un large panel de questions relatives aux droits humains à travers le monde, notamment les droits des femmes et l’égalité des sexes, les droits et la santé de la reproduction et sexuelle, les droits humains des personnes LGBTQI, la liberté de réunion de la société civile, etc.

« Les problèmes liés aux droits humains affectent notre capacité à établir un lien entre les personnes et les services de santé pour contrôler le sida et toutes les pandémies », a déclaré Mme Byanyima. « Nous devons arrêter ces tendances néfastes et les inverser. Pour cela, nous avons besoin d’un financement à plus long terme, car il faut du temps pour que ces efforts portent leurs fruits et les financements sont essentiels pour garder une longueur d’avance. »

Elle a appelé à la solidarité mondiale et à un engagement renouvelé de la part de tous les partenaires pour que l’objectif de mettre fin au sida soit atteint, pour tout le monde, partout. « Le travail que nous accomplissons ensemble pour mettre fin au sida n’est pas seulement crucial pour surmonter les pandémies dans leur ensemble. La riposte mondiale au sida est le moyen d’encourager les progrès pour d’autres Objectifs de développement durable (ODD), » a-t-elle continué.

Elle a noté que 12 % seulement des ODD sont sur la bonne voie et que l’un des seuls bons résultats est l’ODD 3 – Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge – et en particulier l’ODD 3.3 qui inclut la fin de la SIDA et qui affiche de bons progrès.

Suite à l’annonce du Royaume-Uni l’année dernière d’augmenter son financement en faveur de l’ONUSIDA pour le faire passer de 2,5 millions de livres sterling en 2021 à 8 millions en 2022, le pays s’est engagé à maintenir le financement au même niveau en 2023. Cette annonce a été chaleureusement accueillie par l’ONUSIDA, tout comme celle de l’Irlande concernant un engagement pluriannuel de 10 millions d’euros envers l’organisation.

Mme Byanyima a mis en avant les efforts considérables déployés par l’ONUSIDA pour réduire les coûts, notamment une réduction de 10 % des coûts totaux de personnel et la refonte de l’aide régionale aux pays d’Europe de l’Est et d’Asie centrale ainsi qu’au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Malgré ces efforts, elle a indiqué être très inquiète concernant les 51 millions de dollars manquant par rapport au budget de base de l’ONUSIDA de 210 millions de dollars : « nous avons épuisé toutes les options pour améliorer l’efficacité du travail que nous fournissons. Nous n’avons plus de marge de manœuvre pour « faire plus avec moins ». »

Un segment thématique a été organisé le troisième et dernier jour du Conseil et portait sur Les populations prioritaires et clés, en particulier les personnes transgenres, et la voie vers les objectifs 2025. Le Conseil a ainsi eu l’occasion de débattre des inégalités qui entravent les progrès de la riposte au sida pour les populations clés et de la manière dont la riposte au VIH peut réduire plus efficacement le risque de VIH et les répercussions du virus parmi ces populations.

Erika Castellanos, directrice des programmes de Global Action for Trans Equality, a raconté son histoire pour illustrer ce que cela signifie de grandir quand on est une personne transgenre et de vivre avec le VIH. Elle a parlé des énormes défis auxquels elle a été confrontée en grandissant et de la raison pour laquelle elle dédie sa vie pour aider les autres. Son intervention émouvante et passionnée a été accueillie par une ovation debout de la part des membres du Conseil.

« Nous devons faire mieux. Nous devons cesser de diaboliser, de sexualiser et de haïr les personnes transgenres et de genre divers, » a déclaré Mme Castellanos. « Plutôt que des allié·es, nous avons besoin que les gens, notre famille, nos proches, nos collègues nous considèrent sur un pied d’égalité et constatent aussi que nous sommes identiques. Lorsque nous voyons le monde sous l’angle de ce qui nous unit, plutôt que de ce qui nous divise, nous avons beaucoup plus de chances d’améliorer la vie, la santé et les droits humains de toutes les personnes sur cette planète. Et après tout, n’est-ce pas notre désir le plus cher ? Aimer et l'être en retour ? »

Parmi les discussions thématiques, l’intervention de l’ancien juge de la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud, Edwin Cameron, a été particulièrement remarquée. Il a appelé les pays à « créer un environnement juridique qui crée des possibilités, un système juridique qui n’en prive pas les groupes marginalisés et vulnérables. À recourir à la loi pour autonomiser plutôt que pour opprimer. Nous devons nous défaire des lois pénales qui punissent sans raison en invoquant des motifs moraux. Nous devons assurer l’égalité devant la loi. » Au sujet de la place centrale des ripostes communautaires dans la lutte contre le VIH, la délégation non gouvernementale du CCP a rappelé au public que « les communautés ne sont pas seulement les bénéficiaires des interventions, nous sommes aussi ces interventions. »

La réunion du Conseil a également été l’occasion de lancer le Compendium of Promising Practices, un guide sur la place des interventions des communautés religieuses africaines pour mettre fin au VIH chez les enfants et les ados. De fait, la prévalence du VIH parmi ces classes d’âge reste très préoccupante en Afrique. Il en va de même pour l’accès au traitement, où plus des trois quarts des adultes vivant avec le VIH ont accès à un traitement contre seulement la moitié des enfants. Ce document présentera des modèles et des pratiques efficaces mis en œuvre par des organisations confessionnelles afin de partager les connaissances et de renforcer la riposte au VIH chez les enfants et les ados.

La réunion était présidée par l’Allemagne, le Kenya étant le vice-président et le Brésil le rapporteur. Le rapport de la directrice exécutive de l’ONUSIDA destiné au Conseil, les rapports pour chaque point à l’ordre du jour et les décisions du CCP sont disponibles à l’adresse : Rapport de la directrice exécutive de l’ONUSIDA à la 52e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA. La 53e réunion du CCP se tiendra à Genève du 12 au 14 décembre 2023.

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Documents de la 52e réunion

PCB-52

Cette semaine, la Thaïlande accueille une rencontre mondiale sur le VIH centrée sur le leadership de la riposte au sida

11 décembre 2022

BANGKOK, le 11 décembre 2022—La 51e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA (CCP) se tient du 13 au 16 décembre à Chiang Mai en Thaïlande. La rencontre est organisée par le gouvernement thaïlandais qui assume la présidence du CCP en 2022. C’est la première fois en 14 ans que le conseil ne se réunit pas à Genève en Suisse, et c’est la deuxième fois qu’elle est organisée à Chiang Mai.

« Nous sommes reconnaissants à la Thaïlande pour son rôle de leader mondial dans la riposte au sida. Le pays a fait des progrès considérables pour mettre fin à son épidémie de VIH. Il montre bien à l’humanité qu’il est possible de transformer la volonté politique en action », a déclaré Taoufik Bakkali, directeur par intérim de l’équipe d’appui aux régions de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique.

M. Bakkali a déclaré que l’organisation de cette rencontre en Thaïlande contribue à pérenniser la dynamique dans la région afin que l’Asie-Pacifique respecte les engagements pris par la communauté des nations dans la déclaration politique 2021 sur le VIH.

La réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA adopte une approche inclusive. Des organisations de la société civile, y compris des associations de personnes vivant avec le VIH, seront présentes autour de la table avec les États membres et les organismes des Nations Unies. Les participants et participantes se rendront ensemble sur des programmes d’aide aux personnes touchées afin d’apprendre de ces initiatives. « Cette approche inclusive est essentielle pour assurer l’efficacité de la stratégie de l’ONUSIDA », a déclaré M. Bakkali. « Les gens scrutent de plus en plus les processus internationaux pour ce qui est du lieu, des personnes participantes et du lien entre les processus et les expériences des personnes les plus touchées. Cette rencontre a lieu dans un pays qui a tant de leçons à partager en puisant dans sa riposte au sida. »

Le Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA supervise et donne une orientation stratégique au Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida, qui à son tour guide et soutient la riposte au VIH dans le monde.

En 2008, la 22e réunion du CCP s’était également tenue à Chiang Mai sous l’égide de l’ancien ministre de la Santé publique, Chavarat Charnvirakul. La réunion à venir sera présidée par son fils, le vice-premier ministre et ministre de la Santé publique, Anutin Charnvirakul.

La riposte au VIH en Thaïlande

En 2021, 520 000 personnes environ vivaient avec le VIH dans le pays.

La Thaïlande a accompli des progrès considérables dans sa lutte contre le sida, en particulier en fournissant un dépistage et un traitement vitaux aux personnes séropositives. En 2016, elle a été le premier pays de la région à être reconnu comme ayant éliminé la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Elle a également intégré le Partenariat mondial pour l’élimination de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH.

Depuis 2010, les décès dus au sida ont diminué de près de deux tiers (65 %) tandis que les nouvelles infections ont chuté de 58 %. L’année dernière, on estime que 94 % des personnes vivant avec le VIH en Thaïlande connaissaient leur état sérologique. 91 % des personnes diagnostiquées étaient sous traitement et 97 % des personnes sous traitement ont une charge virale indétectable.

En amont du CCP, les participants et participantes découvriront de grandes réussites de la riposte au VIH en Thaïlande. Le pays a été un pionnier dans l’intégration des services anti-VIH dans le programme de couverture sanitaire universelle. Ce dernier est désormais un moyen de financer durablement la riposte au VIH en augmentant considérablement les investissements dans les services de santé dirigés par les populations clés et les communautés.

La Thaïlande s’est appuyée sur plusieurs bonnes pratiques pour mettre fin au sida, notamment en légalisant la vente libre de kits d’auto-dépistage du VIH, en élargissant le démarrage du traitement le jour même du diagnostic et en déployant un programme de prophylaxie pré-exposition (PPrE). (La PPrE est un médicament qu’une personne séronégative au VIH prend tous les jours pour éviter de contracter le virus.) Ces progrès ont été rendus possibles, car la Thaïlande a mis l’accent sur la santé publique et la lutte contre la stigmatisation et la discrimination.

« La Thaïlande est sur la bonne voie pour atteindre et dépasser les objectifs de 95 % de dépistage et de traitement pour 2025. Pour ce faire, elle doit arriver jusqu’à ceux et celles qui n’ont toujours pas accès aux services de prévention, de dépistage, de traitement et de soins anti-VIH », a déclaré la directrice nationale de l’ONUSIDA pour la Thaïlande, Patchara Benjarattanaporn. Et de souligner que l’une des principales priorités aujourd’hui pour la Thaïlande est de diagnostiquer les personnes plus tôt et de réduire davantage les nouvelles infections. L’année dernière, on estime que 6 500 personnes ont été contaminées dans le pays. Il est important de noter que la moitié des nouvelles infections touchent des jeunes âgés de 15 à 24 ans, principalement parmi les populations clés.

« La Thaïlande fournit d’excellents services anti-VIH. Malheureusement, trop de jeunes n’obtiennent pas les informations, les services et l’assistance de prévention nécessaires. Et certaines personnes vivant avec le VIH ne prennent conscience que tardivement de leur statut sérologique, alors que leur état est déjà avancé. Alors que nous travaillons pour atteindre les personnes laissées pour compte, nous devons lutter contre les inégalités dans l’accès à l’information, aux services et au soutien et continuer à innover et à élargir les approches efficaces dirigées par les communautés », a déclaré Mme Benjarattanaporn. « Grâce à des actions audacieuses pour lutter contre les inégalités, nous pouvons mettre fin au sida d’ici 2030. »

ONUSIDA

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51e réunion, Conseil de coordination du Programme, 13-16 décembre 2022

Le Conseil de l’ONUSIDA approuve le budget 2022–2023, ainsi qu’un cadre quinquennal de résultats et de responsabilité

07 octobre 2021

GENÈVE, le 7 octobre 2021— Le Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA (CCP) a approuvé, lors d’une session spéciale, le Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités (UBRAF) pour 2022–2026, ainsi que le budget de l’ONUSIDA pour 2022 et 2023. Le budget approuvé est fixé à un seuil de 210 millions de dollars par an.

« Nous devons empêcher toute résurgence de la crise du sida. Les confinements et d’autres restrictions imputables à la COVID-19 ont fortement perturbé l’utilisation des services de prévention du VIH et l’accès au dépistage du VIH. Dans de nombreux pays, cela a entraîné une baisse spectaculaire des diagnostics du VIH, du renvoi vers les services de soins et de l’initiation du traitement anti-VIH, ainsi qu’une limitation de l’accès au test de la charge virale. La situation est très préoccupante. C’est pourquoi l’aval de l’UBRAF revêt une telle importance », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA, lors de l’ouverture de la session spéciale.

L’UBRAF correspond au cadre global de la contribution collective du Programme commun de l’ONUSIDA à la riposte mondiale au VIH. Son rôle consiste à tirer parti des atouts, des forces et des mandats des 11 coparrainants de l’ONUSIDA et du Secrétariat afin de mettre en œuvre totalement et efficacement la Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021–2026 : Mettre fin aux inégalités, mettre fin au sida, en plaçant les personnes et les communautés au centre de l’attention et en établissant un partenariat solide avec les autres parties prenantes.

Entre 2022 et 2026, dans le cadre du nouvel UBRAF, le Programme commun :

  • Maximisera son rôle mondial de leader et de défenseur de la cause du VIH.
  • Créera et promouvra la distribution de biens publics mondiaux essentiels pour mettre fin au sida.
  • Soutiendra les pays et les communautés grâce à une assistance et des conseils techniques harmonisés.
  • Facilitera et encouragera les informations stratégiques et le partage de connaissances.
  • Convoquera et facilitera les échanges multipartites pour créer des environnements propices et tirer parti de partenariats et d’investissements inclusifs en vue de combler les lacunes des programmes et des politiques afin d’accroître la prise de responsabilité, l’efficacité et l’impact.

Les domaines d’intérêt et d’investissement renforcés dans le cadre de l’UBRAF sont les suivants :

  • Combattre les inégalités afin d’assurer un accès équitable aux services de prévention, de traitement, de prise en charge et d’assistance en matière de VIH.
  • Favoriser le leadership et encourager les approches innovantes pour parvenir à des services anti-VIH plus inclusifs.
  • Tirer profit de la démocratisation de la prévention combinée du VIH, du dépistage et du traitement, en mettant l’accent sur la réduction des disparités au niveau des services parmi les personnes les plus laissées pour compte.
  • Promouvoir l’autonomisation des communautés et la mise à disposition des ressources pour des ripostes plus efficaces dirigées par les communautés qui permettent d’élargir l’offre de services et de répondre aux besoins.
  • Renforcer les leviers sociétaux grâce à des moyens sociaux, institutionnels et structurels plus solides de la part des pays et des communautés pour la protection sociale, en établissant et en renforçant des environnements légaux propices, en éliminant la stigmatisation et la discrimination, et en parvenant à l’égalité des sexes dans la riposte au VIH.
  • Promouvoir une disponibilité accrue et de meilleurs financements de systèmes durables pour atteindre les objectifs 2025 en matière de VIH.

« Merci d’avoir approuvé le cadre et le budget. J’ai pris note des demandes claires et du soutien des membres du Conseil d’administration pour un UBRAF entièrement financé à hauteur de 210 millions de dollars afin d’aider le Programme commun à fournir des efforts transformatifs et vitaux pour atteindre les objectifs de la Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021–2026. Cela m’encourage », a ajouté Mme Byanyima à la clôture de la session.

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Session spéciale, Conseil de coordination du Programme, 6 octobre 2021

Documents connexes

Le Conseil de l’ONUSIDA a fini d'étudier le nouveau budget 2022–2026, les résultats et le cadre de redevabilité de l’ONUSIDA

06 juillet 2021

GENÈVE, le 6 juillet 2021—La 48e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA (CCP), qui a débuté le 29 juin 2021, a pris fin le 2 juillet.

Dans son allocution d'ouverture, la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a informé le CCP sur les progrès réalisés dans les domaines prioritaires sur lesquels elle s’est engagée à se concentrer lors de son premier CCP en décembre 2019 : l’élaboration de la nouvelle stratégie de l’ONUSIDA, la transformation de la culture interne du Secrétariat de l’ONUSIDA, l’augmentation et l’optimisation de l’utilisation des ressources pour le Programme commun et les nouvelles actions prioritaires du programme.

Revenons sur l’adoption récente de la nouvelle Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021–2026 : Mettre fin aux inégalités, Mettre fin au sida et Déclaration politique de l’Assemblée générale des Nations Unies. Concernant l'aspect Mettre fin aux inégalités et agir pour vaincre le sida d’ici à 2030, Mme Byanyima a invité les pays à ne pas oublier le VIH pendant la pandémie de COVID-19.« Le sida n’est pas encore vaincu. Il s’agit d’une des pandémies les plus mortelles de notre époque. Nous avons perdu près de 35 millions de personnes du sida. L’année dernière, il y a eu 1,5 million de nouvelles infections au VIH, toutes évitables, et 690 000 décès, tous soignables », a-t-elle déclaré.

Mme Byanyima a expliqué comment l’ONUSIDA avait réagi rapidement à la pandémie de COVID-19. Elle a indiqué ici qu'environ 70 bureaux nationaux de l’ONUSIDA dans le monde avaient soutenu les plans de riposte à la COVID-19 et s'étaient engagés dans des ripostes rapides à la COVID-19 et au VIH. Elle a également évoqué la manière dont l’ONUSIDA réagit à une série de préoccupations urgentes en matière de droits humains, dont l'élément déclencheur a été la COVID-19 et les confinements qui entravent l’accès aux services de lutte contre le VIH.

Concernant la mise en place d’un lieu de travail sûr, équitable et responsabilisant pour toutes et tous, la Directrice exécutive a énoncé les mesures pratiques qui ont été prises pour atténuer l’impact de la COVID-19 sur le bien-être du personnel, les progrès réalisés sur le Plan d’action de gestion pour un lieu de travail sain, équitable et stimulant pour tout le personnel de l’ONUSIDA, les améliorations du système de justice interne et les avancées de la transition culturelle.

Lors de la réunion du CCP, un certain nombre de domaines importants liés au travail de l’ONUSIDA ont été abordés. Le rapport financier de l’ONUSIDA et les états financiers audités pour 2020 ainsi qu’une mise à jour sur les questions stratégiques de gestion des ressources humaines ont été examinés. Le CCP a reçu pour la première fois un rapport du bureau d’éthique et une réponse de la direction sur les rapports annuels de surveillance organisationnelle, y compris les rapports des auditeurs internes et externes.

Le CCP s'est à nouveau penché sur le thème du cancer du col de l’utérus et du VIH abordé lors de la dernière réunion du CCP et a été informé sur la riposte au VIH pour les populations migrantes et mobiles.

Un avant-projet du Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités (UBRAF) 2022–2026 de l'ONUSIDA a été présenté au CCP lors de la réunion. La version finale de l’UBRAF, qui optimise la cohérence, la coordination et l’impact de la riposte des Nations Unies au VIH en combinant les efforts des coparrainants de l’ONUSIDA et du Secrétariat de 2022 à 2026, sera soumise au CCP lors d’une session spéciale en octobre de cette année.

« Avec les conseils et l’appui du CCP, nous pouvons façonner notre nouvel UBRAF afin d'en faire un cadre solide et pertinent qui nous permettra de mettre en action notre engagement redoublé et notre valeur ajoutée investie dans les actions afin de progresser et d'aider les pays et les communautés et de continuer à faire preuve d’une forte reddition de compte envers le CCP et la communauté plus large de la lutte contre le sida », a déclaré Mme Byanyima.

Mme Byanyima a remercié Meryame Kitir, ministre belge de la Coopération au Développement, pour sa volonté politique et l’annonce d’un nouvel accord pluriannuel en faveur de l’ONUSIDA, qui est un bon exemple d'efforts de donation et qui démontre une véritable solidarité internationale.  

John Nkengasong, directeur des Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies, s’est adressé au CCP lorsque le point du leadership dans la riposte au VIH a été abordé.

Le CCP s’est conclu sur le thème de la COVID-19 et du VIH. Le Conseil s'est penché sur l’épidémiologie de ces pandémies concomitantes, sur l’impact de la COVID-19 sur les programmes du VIH et les inégalités, ainsi que sur le rôle vital joué par les communautés pour en atténuer les répercussions et sur la manière de préserver les avances réalisées par la riposte au VIH et de reconstituer une riposte au VIH plus efficace et plus juste.

La réunion était présidée par la Namibie, la Thaïlande a fait office de vice-présidente et les États-Unis d’Amérique de rapporteur. Le rapport destiné au Conseil émanant de la Directrice exécutive de l’ONUSIDA et les décisions du CCP sont à disposition : unaids.org/fr/whoweare/pcb/48.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Le Conseil de l’ONUSIDA a discuté du travail de l’organisation concernant la COVID-19 et le VIH, ainsi que de sa prochaine stratégie et de son programme de transformation

26 juin 2020

GENÈVE, le 26 juin 2020—La 46e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA (CCP) s’est achevée à Genève en Suisse. Cette session organisée du 23 au 25 juin 2020 s’est tenue pour la première fois en ligne à cause de la pandémie de COVID-19. Le CCP présidé par les États-Unis d’Amérique avait décidé qu’il était important de montrer que le processus intergouvernemental est capable de fonctionner correctement pendant la crise du coronavirus.

Au cours de cette réunion, une série de décisions cruciales ont été prises concernant l’avenir de la riposte au VIH et la transformation de l’ONUSIDA. En parallèle, des discussions et des réflexions ont été menées portant sur les liens entre les pandémies du VIH et de la COVID-19.

« Je remercie le Conseil de coordination du Programme pour la confiance qu’il nous accorde concernant la réussite de notre programme ambitieux », a déclaré la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Je suis très heureuse d’avoir reçu son feu vert pour poursuivre l’élaboration d’une nouvelle stratégie mondiale de riposte au VIH qui prendra en compte la COVID-19 et l’ère post-COVID-19, et qui améliorera l’adéquation et la réactivité de l’ONUSIDA. Je suis impatiente de mettre ce travail en pratique. »

La réunion du CCP de trois jours s’est ouverte sur un état des lieux du VIH et de la COVID-19 à la fin du premier semestre 2020. Mme Byanyima a souligné que l’épidémie de VIH est toujours une urgence et d’actualité, mais aussi que le monde accuse un retard pour atteindre les objectifs 2020 de la lutte contre le VIH. Elle a enjoint aux pays de tirer profit des décennies d’investissement dans la riposte au VIH, de tirer les leçons que livre une histoire marquée par un accès inéquitable aux services liés à la lutte contre le VIH et de les appliquer pour lutter contre la COVID-19.

Les discussions ont porté sur l’essence de la prochaine stratégie qui devra faire preuve d’ambition et de vision, être étayée par des données et des preuves, disposer de ressources suffisantes et être bien accueillie. Le CCP a proposé un calendrier avec différentes échéances ponctuant l’élaboration d’une nouvelle stratégie audacieuse. Il a décidé que l’ONUSIDA allait présenter un rapport sur les conclusions de l’inspection et des consultations en cours portant sur la stratégie pour le faire valider d’ici fin octobre 2020. Un avant-projet de la stratégie fera l’objet de discussions au cours de la prochaine réunion du CCP prévue en décembre 2020.

Le CCP a également discuté de la transformation de l’ONUSIDA. Il a écouté l’évolution de la mise en place du Plan d’action pour la gestion qui a été élaboré en vue de garantir un environnement de travail sain, juste et motivant à tous les membres du personnel de l’ONUSIDA. Il a salué les progrès réalisés jusqu’à présent et a demandé d’accélérer le processus, en particulier en renforçant les systèmes de justice et de redressement des torts internes. Le groupe de travail du CCP sur les recommandations du Corps commun d’inspection (CCI) a également fourni des informations actuelles sur son travail visant à assurer le respect des recommandations du CCI.

Concernant le Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités de l’ONUSIDA, le CCP a reconnu que l’ONUSIDA agit en respectant sa mission fondamentale, est exemplaire pour impliquer les personnes les plus oubliées et lutte contre les inégalités. Le renforcement du travail de l’ONUSIDA au niveau des pays a été salué.

La réunion a examiné les rapports portant sur le suivi des performances de l’ONUSIDA et les questions de gestion des finances et des ressources humaines stratégiques de l’organisation. Le CCP a accueilli favorablement les réussites du Programme commun pour ce qui est du renforcement de l’action commune et collaborative au niveau des pays, mais s’est montré préoccupé du déficit prévu de 15 millions de dollars par rapport au budget de base. Toutefois, l’annonce faite par le gouvernement allemand concernant une contribution supplémentaire de 20 millions d’euros au profit de l’ONUSIDA en 2020 a été appréciée à sa juste valeur. Le CCP a également apprécié que les discussions entre des membres du CCP et les auditeurs et auditrices externes et internes concernant les conclusions de leurs rapports ont fait l’objet d’un point spécifique à l’ordre de jour.

Le segment thématique sur le cancer du col de l’utérus programmé le 25 juin est repoussé à la réunion de décembre du CCP.

Des représentants et représentantes des États membres des Nations Unies, d’organisations internationales, de la société civile et d’organisations non gouvernementales ont participé à cette session de trois jours présidée par les États-Unis d’Amérique, la Namibie officiait aux fonctions de coprésidence et l’Inde au rapport.

Le rapport destiné au Conseil émanant de la Directrice exécutive de l’ONUSIDA et les décisions du CCP sont disponibles à l’adresse https://www.unaids.org/fr/whoweare/pcb/46.

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Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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L’Allemagne renforce sa contribution à la riposte au VIH en donnant 20 millions d’euros supplémentaires à l’ONUSIDA

25 juin 2020

GENÈVE, le 25 juin 2020—Le gouvernement allemand a annoncé son intention de donner 20 millions d’euros supplémentaires à l’ONUSIDA en 2020 afin de renforcer la riposte au VIH au cours de la pandémie de COVID-19. Cette somme vient s’ajouter à sa contribution annuelle au budget de base de 5 millions d’euros. Le ministre fédéral de la Santé, Jens Spahn, a fait part de cette décision au cours d’une rencontre avec la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, organisée à Genève en Suisse, dans le cadre de la 46e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA.

« Nous félicitons le travail de l’ONUSIDA dans la lutte contre la COVID-19 qui met l’accent sur l’implication des communautés, l’accès des populations clés et vulnérables aux services de santé essentiels, dont ceux de lutte contre le VIH, la protection des droits fondamentaux et la réduction de l’impact socio-économique de l’épidémie », a déclaré M. Spahn. « Avec cette enveloppe supplémentaire, nous encourageons l’ONUSIDA à poursuivre son travail essentiel aux côtés de l’Organisation mondiale de la Santé et d’autres partenaires internationaux de santé. »

Le gouvernement allemand, ainsi que les parlementaires, la société civile et des partenaires en Allemagne font preuve depuis longtemps de leur engagement en faveur de la riposte au VIH, de la santé et de la sécurité sanitaire dans le monde. L’Allemagne s’est ainsi engagée à hauteur de 1 milliard de dollars lors de la dernière reconstitution des financements du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le gouvernement allemand, partenaire privilégié de l’ONUSIDA, contribue pleinement à mettre un terme au sida, qui menace la santé publique, d’ici 2030 et investit des ressources importantes pour n’oublier personne.

« L’ONUSIDA apprécie ce geste de soutien de la part de l’Allemagne qui vient reconnaître le travail réalisé par l’ONUSIDA avec les pays et les partenaires afin de répondre au VIH au cours de la pandémie de COVID-19. C’est une source d’encouragement. Par la même occasion, il reconnaît également que des leçons et expériences ont été tirées des dernières décennies de la riposte au VIH et qu’elles sont appliquées à l’heure actuelle dans le cadre de la lutte contre la COVID-19 », a ajouté Mme Byanyima. « J’invite tout le monde à suivre l’exemple de l’Allemagne et à continuer à investir dans la riposte mondiale au VIH. »

Le soutien accru apporté par l’Allemagne est un investissement essentiel pour sauver des vies et protéger la dignité des personnes vivant avec le VIH ou exposées au virus. À l’heure où l’humanité est confrontée au double spectre de la pandémie de VIH et de COVID-19, l’Allemagne continue d’être un exemple de responsabilité partagée et de solidarité internationale, toutes deux nécessaires. Des simulations prédisent qu’une interruption totale de six mois des services du VIH due à la COVID-19 pourrait multiplier par deux les décès liés au sida en Afrique subsaharienne et les faire retomber au niveau de 2008, et que cela pourrait provoquer jusqu’à 162 % d’augmentation des nouvelles infections au VIH chez les enfants.

ONUSIDA

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Notre action

COVID-19 et VIH

La Directrice exécutive de l’ONUSIDA fait le bilan de la lutte contre le VIH/la COVID-19 lors de l’ouverture de la réunion du CCP

24 juin 2020

GENÈVE, le 24 juin 2020—La 46e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA s’est ouverte le 23 juin 2020. Organisé en ligne pour la première fois à cause de la pandémie de COVID-19, ce rassemblement de trois jours se composera de discussions et de réflexion sur la riposte au VIH, les liens entre les deux pandémies du VIH et de la COVID-19, ainsi que le travail du Secrétariat et du Programme commun.

Dans son discours inaugural à la réunion du CCP, Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA, a analysé la situation du VIH/COVID-19 à la mi-2020 et a expliqué à son public en ligne que l’épidémie de VIH est toujours urgente et d’actualité.

« Même avant la COVID-19, nous étions en retard par rapport à nos objectifs pour 2020. Aujourd’hui, la crise de la COVID-19 risque de nous éloigner encore plus de notre cap », a averti Mme Byanyima. « Au titre de Programme commun, nous devons nous attaquer aux problèmes de fond pour sortir de cette crise et vaincre les deux pandémies, mais aussi encourager l’apparition de sociétés sures, justes et résilientes », a-t-elle ajouté.

Mme Byanyima a enjoint aux pays d’apprendre les leçons d'une histoire marquée par un accès inéquitable aux services de lutte contre le VIH et de les appliquer pour lutter contre la COVID-19. Elle a souligné que des millions de personnes sont mortes de maladies opportunistes alors que des médicaments existaient qui auraient pu leur sauver la vie. Réserver l’accès aux médicaments aux groupes pharmaceutiques s’est traduit par des prix que les personnes vivant dans les pays en voie de développement ne pouvaient pas se permettre.

Dans le même esprit, Mme Byanyima renouvelé son appel en faveur d’un vaccin de la COVID-19 pour toutes et tous et d’un accord international stipulant que tout vaccin ou traitement découvert pour la COVID-19 doit être mis à disposition de tous les pays. « Les pays en voie de développement ne doivent pas être exclus à cause des prix pratiqués, » a-t-elle continué.

La Directrice exécutive a également souligné l’importance accrue de l’ONUSIDA au cours d’une nouvelle pandémie et la manière unique dont son expérience et son expertise peuvent garantir que les investissements dans la riposte à la COVID-19 tirent profit des leçons vitales apprises de la riposte au VIH.

Soutenir le traitement et la prévention du VIH, travailler en première ligne avec les communautés, encourager les droits humains et l’égalité des sexes, faire campagne contre la stigmatisation et la discrimination : voici quelques-unes des missions centrales de l’ONUSIDA, a-t-elle expliqué lors de la réunion. L’ONUSIDA va poursuivre son action en respectant ces missions et aller à la rencontre des personnes les plus oubliées, mais elle va également modifier les priorités de la politique internationale et s’attaquer aux inégalités qui exposent certaines personnes à un risque plus élevé d’infection au VIH et à la COVID-19, a-t-elle poursuivi.

Passant au thème de la prochaine stratégie mondiale de l’ONUSIDA, Mme Byanyima s’est engagée à ce que cette nouvelle stratégie essentielle pensée en vue d’une meilleure riposte au VIH reflète les contributions et l’engagement les plus vastes possible, aussi bien du CCP, que de ses membres et de la communauté internationale du sida. Elle a proposé de présenter un avant-projet ambitieux lors de la 47e réunion du CCP prévue en décembre 2020 et qu’une version finale soit revue et adoptée par le CCP en mars 2021. 

Mme Byanyima a informé le CCP sur la transformation interne de l’ONUSIDA en soulignant la manière dont elle encourage les principes du leadership des femmes afin de permettre de changer la culture de l’organisation. Toute une batterie de mesures supplémentaires, notamment une refonte du système de gestion des performances et une fonction éthique indépendante, garantissant la bonne poursuite de cette transformation a été annoncée.

Mme Byanyima a terminé son allocution en rappelant les retours extraordinaires attendus des investissements dans l’ONUSIDA. Elle a indiqué qu’il est essentiel que l’ONUSIDA, mais aussi d’autres sources de financement comme le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ou le Plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida, soient financées dans leur totalité.

« La COVID-19 nous montre qu’investir dans les principes, les stratégies, l’infrastructure et l’expertise liés au VIH dépasse largement le cadre de la riposte au sida », a-t-elle conclu.

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La Directrice exécutive de l’ONUSIDA présente sa vision au Conseil de l’ONUSIDA

13 décembre 2019

GENÈVE, le 13 décembre 2019—Winnie Byanyima a présenté ses priorités pour 2020 au cours de sa première allocution devant le Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA (CCP) depuis sa nomination au poste de Directrice exécutive de l’ONUSIDA. Elle a signalé que « la riposte mondiale au VIH et le Programme commun forment l’un des meilleurs exemples de l’importance du multilatéralisme et de la solidarité internationale », avant d’ajouter que « l’année 2020 nous donne l’occasion de réfléchir sur la manière d’améliorer davantage le travail du Programme commun. »

La Directrice exécutive de l’ONUSIDA a déclaré que son organisation renforcera son action dans quatre domaines : les femmes et les filles en Afrique ; la défense des droits de l’homme pour tous ; transférer la science, l’innovation et la technologie aux populations ; le financement de la riposte mondiale au sida.

Mme Byanyima a pris note des avancées considérables réalisées dans le cadre de la riposte au sida, mais elle a indiqué au Conseil que, malgré les progrès importants enregistrés par certains pays et certaines régions, le monde ne parviendra pas à l’objectif général de 75 % de réduction des nouvelles infections du VIH d’ici fin 2020. Au cours de la 45e réunion du CCP qui s’est tenue jusqu’à hier, les pays ont été invités à renforcer leurs investissements en faveur de la prévention du VIH et d’investir pas moins d’un quart de l’enveloppe allouée au VIH dans des programmes de prévention.

Le CCP a également demandé d’entreprendre un examen de la Stratégie 2016–2021 de l’ONUSIDA, de sa mise en œuvre et des résultats obtenus. Les conclusions seront analysées au cours d’une consultation auprès de nombreux acteurs et seront présentées lors de la prochaine réunion du Conseil prévue en juin 2020. Elles formeront un élément constitutif de la nouvelle stratégie de l’ONUSIDA.

« L’élaboration de la prochaine stratégie reposera en grande partie sur des données et des consultations. Elle impliquera le personnel de l’ONUSIDA, nos coparrainants, la société civile, des personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus, des jeunes, des institutions religieuses, des ministères de la Santé, des Finances et de l’Égalité des sexes, des parlementaires, la communauté scientifique, des donateurs et le secteur privé », a indiqué Mme Byanyima.

Dans son discours d’ouverture devant le CCP, Mme Byanyima a abordé les défis et les opportunités attendus au cours des 13 mois qui restent avant la fin 2020 (il s’agira d’ici là d’atteindre plusieurs objectifs de prévention, de traitement et autres liés au VIH), et au cours des 11 années à peine d’ici 2030, date à laquelle le monde s’est engagé à mettre fin au sida.

Mme Byanyima a indiqué que sa priorité ira au meilleur atout de l’ONUSIDA : son personnel. « Beaucoup a déjà été fait, mais il reste encore fort à faire. Nous devons continuer à œuvrer pour restaurer la confiance au sein de notre personnel et avec nos partenaires externes, mais aussi pour changer la culture de l’organisation afin que l’ONUSIDA ne tolère plus jamais les abus de pouvoir, que ce soit sous la forme de harcèlement, sexuel ou non, ou d’intimidations. L’organisation doit faire en sorte que son personnel se sente en sécurité et n’ait pas peur de parler. »

Le CCP, se référant à l’examen récent du Corps commun d’inspection portant sur la gestion et l’administration de l’ONUSIDA, a salué la volonté de Mme Byanyima de mettre en place un point à l’ordre du jour annuel du CCP. Il consistera à aborder les audits internes et externes, l’éthique et d’autres aspects touchant à la reddition de comptes.

Mme Byanyima a par ailleurs rendu hommage à Gunilla Carlsson, Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA chargée de la gestion et de la gouvernance, qui quittera l’organisation début 2020. Elle l’a remerciée d’avoir aidé l’ONUSIDA à traverser la dernière crise touchant à la réputation de l’organisation et pour avoir facilité le passage de bâton. Elle lui a souhaité de réussir dans tous ses projets et elle a fait l’éloge de Mme Carlsson pour avoir lancé des réformes ô combien nécessaires au niveau de la gestion et de la gouvernance, assuré la protection et le soutien des membres du personnel victimes d’harcèlement et d’abus de pouvoir, mais aussi pour avoir dirigé l’entrée en vigueur du Plan d’action pour l’égalité des sexes et du Plan d’action pour la gestion de l’ONUSIDA.

La délégation de l’organisation non gouvernementale du CCP a, quant à elle, mis en avant un rapport sur la couverture sanitaire universelle. Ce dernier souligne le rôle des organisations communautaires en tant que partenaires et acteurs essentiels de l’élaboration et de la mise en œuvre de la CSU. Le CCP a également demandé à l’ONUSIDA à aider aussi à l’avenir les pays à garantir la fourniture de services complets du VIH ou leur déploiement et leur accessibilité dans le cadre du programme de la couverture sanitaire universelle.

La dernière journée de la réunion a été entièrement dédiée au thème de la réduction de l’impact du sida chez les enfants et les jeunes. Elle a tiré la sonnette d’alarme sur le ralentissement inquiétant de l’élimination des nouvelles infections chez les nourrissons et de l’apport d’un traitement efficace aux enfants âgés de 0 à 14 ans afin qu’ils puissent s’épanouir. Le CCP a participé à des tables rondes sur l’importance du leadership des jeunes en vue de transformer la riposte au VIH en des stratégies globales.

Des représentants des États membres des Nations Unies, d’organisations internationales, de la société civile et des organisations non gouvernementales ont participé à cette session de trois jours présidée par la Chine ; les États-Unis d’Amérique officiaient aux fonctions de coprésidence et le Bélarus au poste de rapporteur.

Les décisions du CCP sont disponibles à l’adresse https://www.unaids.org/fr/whoweare/pcb/45.

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PCB-45 meeting

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Le Conseil de l’ONUSIDA salue le Plan d’action pour la gestion de l’ONUSIDA et progresse dans la procédure de nomination de la prochaine Directrice exécutive ou du prochain Directeur exécutif de l’ONUSIDA

28 juin 2019

Les membres du Conseil approuvent également le budget 2020-2021 de l’ONUSIDA et la création d’une fonction d’évaluation indépendante

GENÈVE, le 28 juin 2019—Le Conseil de coordination du Programme (CCP) de l’ONUSIDA vient de clore sa 44e session à Genève, en Suisse. Le Conseil s’est réuni du 25 au 27 juin 2019 pour étudier une présélection de candidatures à la Direction exécutive de l’ONUSIDA et écouter la présidence du Comité de recherche présenter le rapport du Comité.

Le Conseil a souligné et commenté les solides compétences de toutes les candidatures présélectionnées et a fait ressortir les compétences clés nécessaires pour occuper la fonction de Direction exécutive. Les membres du Conseil ont reconnu l’intégrité de la procédure et demandé de maintenir la protection de la confidentialité des candidatures. La présidence du CCP adressera le rapport du Comité de recherche et le procès-verbal des discussions au Comité des organismes coparrainants, qui émettra ses recommandations au Secrétaire général des Nations Unies. Ce dernier rendra sa décision finale quant à la prochaine nomination à la fonction de Direction générale de l’ONUSIDA.

Dans son discours d’ouverture, Gunilla Carlsson, Directrice exécutive, a. i., de l’ONUSIDA, a rappelé l’importance des partenariats et de la mobilisation des volontés politiques pour atteindre les objectifs d’accélération pour 2020. « Des efforts continus seront nécessaires pour éliminer la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, et qui, plus généralement, freinent notre travail pour toucher chaque personne afin de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030 », a-t-elle déclaré. Mme Carlsson a également remercié le Directeur exécutif précédent, Michel Sidibé, pour son action au cours des dix dernières années.

Les membres du Conseil ont, en outre, salué les efforts de l’ONUSIDA, qui, grâce au Plan d’action pour la gestion, a veillé à ce que le Secrétariat de l’ONUSIDA soit un lieu de travail sain, équitable et épanouissant pour l’ensemble de son personnel. Les membres du Conseil ont écouté les travaux sur la prévention et la riposte au harcèlement du Groupe de travail CCP. Ce dernier a émis des recommandations au Conseil pour surveiller et guider plus étroitement le travail du Secrétariat de l’ONUSIDA visant à raffermir et institutionnaliser davantage les systèmes existants pour lutter contre le harcèlement, y compris sexuel, les brimades et l’abus d’autorité au sein du Secrétariat de l’ONUSIDA. Le Groupe de travail a présenté son rapport au CCP et salué les actions menées à ce jour par le Secrétariat de l’ONUSIDA, et celles, nombreuses, encore à venir. L’objectif étant d’éliminer toutes les formes de harcèlement sur le lieu de travail et d’instaurer un cadre pleinement épanouissant.

Suite au volet thématique sur la santé mentale et le VIH évoqué lors de la 43e session du Conseil en décembre 2018, le Conseil invite les États membres à mettre en œuvre des politiques et des programmes basés sur les preuves et fondés sur les droits humains pour promouvoir la santé mentale et la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH et affectées par le VIH, y compris à lutter contre la stigmatisation et la discrimination. Le Conseil a, par ailleurs, invité le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida à passer en revue et à reprendre les recommandations existantes pour assurer une meilleure intégration des services de lutte contre le VIH avec ceux de santé mentale.

Il a approuvé le budget 2020-2021 de l’ONUSIDA à hauteur de 484 millions de dollars et la répartition proposée entre les 11 coparrainants et le Secrétariat. Dans le cadre des efforts visant à renforcer la responsabilité, la transparence, l’apprentissage institutionnel et le changement au sein du Secrétariat de l’ONUSIDA, le Conseil de coordination du programme de l’ONUSIDA a approuvé la création d’un bureau d’évaluation indépendant qui rend compte au Conseil.

La séance du Conseil a consacré une journée au volet thématique portant sur l’atteinte de l’ODD 3 : renforcer et intégrer des ripostes exhaustives au VIH dans les systèmes de santé durables en vue de la Couverture sanitaire universelle. Les présentations et les déclarations encouragent à intégrer dans la Couverture sanitaire universelle les enseignements tirés de la riposte au VIH : gouvernance sanitaire inclusive ; services fondés sur la communauté ; prise en compte des principes de droits humains et des besoins des plus vulnérables ; financement innovant de la santé ; et efforts holistiques pour traiter les facteurs sociaux et structurels déterminants de la santé.

Des représentants des États membres des Nations Unies, d’organisations internationales, de la société civile et des organisations non gouvernementales ont participé à cette session de trois jours présidée par la Chine ; les États-Unis d’Amérique officiaient aux fonctions de coprésidence et le Bélarus au poste de rapporteur.

Le rapport au Conseil de la Directrice exécutive, a. i., de l’ONUSIDA et les décisions du Conseil sont disponibles ici  https://www.unaids.org/fr/whoweare/pcb/44.

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