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Feature Story
Utiliser l’éducation pour améliorer la santé et en finir avec le sida
02 février 2018
02 février 2018 02 février 2018Lors de la réunion du Partenariat mondial pour l’éducation, organisée le 2 février par le Sénégal et la France, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a évoqué l’importance de l’éducation et de la santé. « Intégrer l’éducation et la santé est fondamental pour réussir à contrôler l’épidémie chez les jeunes. Sans systèmes de santé et d’éducation efficaces, durables et de qualité, nous échouerons auprès des jeunes », a déclaré M. Sidibé. Photo : ONUSIDA/B. Deméocq.
Marieme Faye Sall, Première dame du Sénégal, et Brigitte Macron, Première dame de France, ont inauguré un centre cardio-pédiatrique qui prend en charge le traitement chirurgical des enfants atteints de maladies cardiaques. Financé par la Fondation Cuomo de Monaco, le centre accueille les femmes et les enfants au Sénégal.
Lors de sa rencontre avec Mme Sall, M. Sidibé a insisté sur le fait que la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant était indispensable, tout comme l’implication de la communauté. La région d’Afrique centrale et occidentale est à la traîne en ce qui concerne l’accès au traitement et à la prévention, et c’est pourquoi l’ONUSIDA et ses partenaires ont lancé un plan de rattrapage pour l’Afrique centrale et occidentale.
M. Sidibé a également rencontré le Ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr ; il a souligné que quelles que soient son identité ou ses origines, chacun a droit à la santé, à l’éducation, à l’égalité des chances et à l’épanouissement.
La Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, Michaëlle Jean, soulèvera la question des médicaments contrefaits lors de la prochaine réunion de l’Assemblée mondiale de la Santé au mois de mai.
Nikolai Astrup, Ministre du Développement international norvégien, et M. Sidibé se sont rencontrés en marge de la réunion.
M. Sidibé en compagnie de l’Ambassadrice du Luxembourg, Nicole Bintner. Le Luxembourg est depuis toujours un participant et un donateur actif en Afrique occidentale et centrale.
Quand elle est en bonne santé, une fille peut s’épanouir, grandir, penser, découvrir et apporter sa contribution à sa communauté. Savoir comment rester en bonne santé et accéder à des services de santé de qualité lui permet de se prémunir contre la maladie, de bien manger, de gérer sa santé sexuelle, d’avoir des enfants en bonne santé quand et si elle le souhaite et d’assurer son propre bien-être. L’éducation et la santé sont les deux éléments qui transforment le plus en profondeur la vie d’une fille.
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Press Statement
Message de la Journée internationale de la femme
08 mars 2018 08 mars 2018
8 mars 2018
Michel Sidibé
Directeur exécutif de l'ONUSIDA
Secrétaire général adjoint des Nations Unies
À l'occasion de la Journée internationale de la femme, le monde célèbre la capacité des organisations féminines et des militants de leur cause à promouvoir le droit de la femme à la santé, à plus d’équité ainsi qu’à son autonomisation. Autonomiser les femmes et leur donner la possibilité de prendre des initiatives est essentiel pour l’atteinte de l'ensemble des 17 objectifs de développement durable.
Les femmes et les filles continuent d'être touchées de manière disproportionnée par le VIH. Dans l’ensemble, les jeunes femmes sont deux fois plus susceptibles de devenir séropositives par rapport à leurs homologues masculins. En Afrique subsaharienne, les jeunes femmes à elles seules ont trois nouvelles infections à VIH sur quatre dans la tranche de 15 à19 ans. Globalement, près de 30 % des femmes subissent des violences physiques ou sexuelles d'un partenaire intime au moins une fois dans leur vie.
Mais le changement est en train de se produire. Cette année, la Journée internationale de la femme est célébrée à un moment où il faut plus que jamais mettre l'accent sur les problématiques de harcèlement sexuel dans différents secteurs, notamment le secteur privé, les gouvernements, les organisations internationales et la société civile. Des mouvements tels que #MeToo remettent en question les comportements et les croyances qui perpétuent l'inégalité entre les sexes, la violence sexiste et le harcèlement sexuel. L'ONUSIDA réaffirme son engagement à la tolérance zéro contre le harcèlement sexuel. L'ONUSIDA est tenu d’observer les mêmes normes d'éthique, d'équité et de respect qu'il promeut et exige des autres.
De plus en plus de voix se joignent pour prendre des initiatives contre les inégalités socioculturelles, économiques et politiques qui rendent les femmes et les filles plus vulnérables au VIH. Ces changements sont utiles pour les femmes et les filles. Nous savons qu'en permettant aux femmes et aux filles de jouir de leurs droits à la santé, à l'éducation et à l'autodétermination, la transformation devient possible. Les infections à VIH diminuent. La santé s'améliore. L'éducation s’intensifie. Les femmes et les filles prospèrent.
Ces changements sont utiles pour les communautés, les familles et, les hommes et les garçons. Les femmes et les filles qui peuvent exercer leurs droits sont mieux à même de travailler, de participer à la société civile et au gouvernement, de garder leur famille en bonne santé et de jouir de relations équitables entre les sexes.
Il est clair que nous pouvons mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. Mais pour atteindre cet objectif, il est impérieux de promouvoir un programme de justice sociale qui exige l'accès sans discrimination ni violence aux services de santé, à l'éducation, à l'emploi, à la justice et à la représentation politique. La riposte au sida doit se faire dans un contexte de responsabilisation, de sécurité et d'équité et les personnes qui la dirigent doivent être responsabilisées et dotées de capacités et compétences nécessaires.
Le changement est en train de se produire et il est bienvenu.


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Lancement d’une version audio en chinois du livre pour enfants Le garçon le plus courageux que je connaisse
07 mars 2018
07 mars 2018 07 mars 2018Dans le cadre des célébrations de la journée Zéro discrimination, le bureau national chinois de l’ONUSIDA a lancé une adaptation audio du livre pour enfants primé intitulé Le garçon le plus courageux que je connaisse.
Le livre raconte l’histoire de l’amitié touchante qui unit Xiao Ming, un garçon de 8 ans vivant avec le VIH, et sa meilleure amie Xiao Li. Le message essentiel qu’il véhicule est qu’avec un traitement et le soutien de leur famille, de leurs amis et de l’école, les enfants vivant avec le VIH peuvent avoir une enfance normale et heureuse, et que les enfants vivant avec le VIH ont droit à une vie sans discrimination, tout comme les autres enfants.
Le livre audio a été présenté le 6 mars à Pékin, en Chine, par Huang Xiaoming, acteur de renom et Ambassadeur itinérant de l’ONUSIDA pour la Chine. Le but de ce nouveau livre audio est de faire passer un message de discrimination zéro auprès du jeune public. Une courte vidéo également adaptée aux besoins des enfants accompagne le livre audio, et tous deux peuvent être téléchargés gratuitement.
Quotes
« Ce sont des enfants qui sont nés avec le VIH. Ce sont des jeunes qui aspirent à un avenir meilleur. Plus j’écoute leurs histoires, plus je réalise qu’une telle discrimination aurait facilement pu toucher des gens comme vous et moi ».
« La discrimination ne va pas disparaître si l’on ne lutte pas activement contre l’ignorance, les pratiques et les croyances qui la nourrissent. Chacun doit agir pour en finir avec la discrimination. »
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Les Premières dames d’Afrique et l’Union africaine lancent Free to Shine
06 février 2018
06 février 2018 06 février 2018Les Premières dames d’Afrique sont actuellement en première ligne dans la promotion d’une campagne visant à stopper l’infection à VIH chez l’enfant, prévenir les décès dus au sida et maintenir les mères en bonne santé dans toute l’Afrique.
La campagne Free to Shine a été lancée par l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) et l’Union africaine en marge de la 30e session ordinaire de l’Union africaine à Addis Abeba, en Éthiopie. La présentation a eu lieu lors de l’Assemblée générale annuelle de l’OPDAS, à laquelle ont participé cette année 20 premières dames venues de toute l’Afrique, réunies sur le thème « Transformer l’Afrique en donnant la priorité aux enfants, aux adolescents et aux mères dans la lutte contre le VIH ».
L’initiative Free to Shine a été inspirée par les progrès et les engagements pris sur tout le continent afin de mettre un terme aux nouvelles infections à VIH chez les enfants, et vise à s’appuyer sur ces progrès en rassemblant les individus et les organisations au niveau local et mondial dans le but de faire avancer la garantie de l’accès aux services anti-VIH pour en finir avec le sida chez les enfants et maintenir les mères en bonne santé.
LES CHIFFRES
En 2016, près de 160 000 enfants ont été nouvellement infectés par le VIH.
Sans traitement, la plupart des enfants vivant avec le VIH mourront avant leur cinquième anniversaire.
En 2016, moins de la moitié (43 %) des enfants vivant avec le VIH ont eu accès au traitement.
Les objectifs de la campagne sont les suivants : améliorer les programmes de lutte contre le VIH chez la mère et l’enfant en Afrique en bâtissant des réseaux et des partenariats, favoriser la mobilisation des ressources nationales et mondiales, sensibiliser à la prévention du VIH et mobiliser les soutiens en faveur des programmes de lutte contre le sida chez l’enfant en Afrique en travaillant avec les organismes et les forums internationaux et régionaux de haut niveau.
La campagne Free to Shine, menée par l’OPDAS et l’Union africaine, est soutenue par l’ONUSIDA, l’Organisation mondiale de la Santé, Abbott, la Fondation Elizabeth Glaser Pediatric AIDS, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance, le Programme des Nations Unies pour le développement et AIDS Accountability International.
Quotes
« Prévenir les nouvelles infections à VIH va transformer l’agenda plus large de l’Afrique en matière de santé et de développement et donner à nos enfants un avenir en bonne santé et plein d’espoir. »
« L’ONUSIDA est fier de continuer d’accompagner l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida et l’Union africaine, et je sais que le VIH va rester en tête de votre agenda, car la fin de l’épidémie de sida aura un impact sur tout le spectre des questions de développement. »
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L’organisme de défense des droits de l’homme en Afrique appelle à renouveler les efforts sur les droits de l’homme dans la riposte au VIH
31 janvier 2018
31 janvier 2018 31 janvier 2018Le 27 janvier, la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (la Commission africaine) a présenté un rapport révolutionnaire intitulé Le VIH, la loi et les droits de l’homme dans le système africain des droits de l’homme : principaux défis et opportunités pour les réponses au VIH fondées sur les droits.
Ce rapport traite des principaux défis en matière de droits de l’homme dans la riposte au VIH, notamment les inégalités et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH, l’accès au traitement et les systèmes de propriété intellectuelle restrictifs, les conflits et la migration, le dépistage du VIH et les conseils sous contrainte, les restrictions imposées à la société civile et la criminalisation des personnes vivant avec le VIH et des populations clés.
Tout en admettant les progrès réalisés dans la riposte au VIH en Afrique, le rapport exprime des inquiétudes en ce qui concerne les populations laissées pour compte, à savoir les jeunes femmes et les filles, les détenus, les professionnel(le)s du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transgenres et les consommateurs de drogues.
Outre les problèmes rencontrés, le rapport met aussi en avant les bonnes pratiques mises en œuvre sur tout le continent pour y remédier, notamment les réformes dans le domaine du droit et des politiques, les décisions judiciaires progressistes et les programmes qui visent à faire avancer la protection des droits de l’homme et l’accès au VIH et aux services de santé.
L’élaboration du rapport est le fruit de trois années de travail, avec la participation de divers acteurs, y compris des personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus, la société civile et des membres des populations clés.
La Première dame d’Éthiopie, en sa qualité de Présidente de l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida, le Vice-Président du Botswana, la Présidente et le Vice-Président de la Commission africaine, ainsi que le Directeur exécutif de l’ONUSIDA ont assisté à la cérémonie de présentation du rapport, organisée à l’occasion de la 30e session ordinaire de l’Union africaine.
Les participants ont salué ce rapport complet sur le VIH et les droits de l’homme, ainsi que ses recommandations audacieuses, et ils se sont engagés à soutenir la mise en œuvre des recommandations du rapport pour faire avancer les droits de l’homme et la justice sociale dans la riposte au VIH en Afrique.
Quotes
« Ce rapport rend hommage aux progrès de l’Afrique contre le VIH. Mais il nous rappelle aussi que le travail n’est pas encore terminé. Le rapport appelle à renouveler les efforts pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination et à accorder davantage d’attention à la protection pleine et effective des droits de toutes les populations marginalisées et laissées pour compte au sein de nos communautés. »
« La loi et les droits de l’homme revêtent une importance considérable dans le contexte de la santé mondiale, et ils sont essentiels pour une riposte efficace au VIH. Fondamentalement, ce rapport nous indique que nous devons mettre les individus, les droits et les communautés au cœur de la riposte au VIH. Je me réjouis de voir la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples parler avec tant d’audace de l’objectif zéro discrimination et du droit à la santé dans ce rapport. »
« Je salue la publication de ce rapport, qui évoque des questions qui ont tant d’importance pour l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida, notamment la fin de la discrimination, la lutte contre les inégalités entre les sexes et l’élargissement de l’accès aux services de prévention, de traitement et de soins anti-VIH pour tous. »
« La Côte d’Ivoire a fait d’énormes progrès contre le VIH et la riposte à l’épidémie continue de mobiliser le plus haut niveau du gouvernement. Nous nous engageons à consolider nos efforts contre la discrimination à l’égard du VIH et à faire avancer l’accès à la justice pour en finir avec le sida. »
« Dès le départ, nous avons reconnu l’importance de l’implication de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et soutenu son travail sur le VIH. Nous sommes heureux de notre partenariat avec la Commission africaine, l’ONUSIDA, l’Alliance Sida et droits pour l’Afrique australe et d’autres partenaires en faveur de ce rapport. Nous allons poursuivre notre travail pour veiller à ce que les recommandations soient appliquées par nos communautés pour faire avancer la protection des droits de l’homme et l’accès aux services de santé. »
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Les droits de l’homme au service de la riposte au sida
18 janvier 2018
18 janvier 2018 18 janvier 2018La revue Health and Human Rights Journal a récemment publié un dossier spécial sur le VIH et les droits de l’homme. Onze articles, couvrant des sujets tels que la stigmatisation et la discrimination liées au sida, les inégalités entre les sexes et les effets des abus et de la criminalisation des populations clés, offrent ainsi une réflexion critique sur la riposte au sida, tout en appelant à renouveler les efforts afin de lutter contre les obstacles juridiques, sociaux et structurels et d’atteindre l’objectif d’une meilleure santé pour tous.
Ces articles s’appuient sur l’expérience de la riposte au VIH et proposent des approches innovantes et pratiques pour l’expansion des programmes liés aux droits de l’homme et de l’accès au traitement, ainsi que pour l’intégration des droits de l’homme dans le travail d’élimination des maladies.
Ce dossier spécial véhicule un message simple, à savoir qu’il sera impossible d’en finir avec le sida sans efforts visant à tirer les leçons du passé en matière de droits. Il met également l’accent sur la nécessité de trouver des moyens innovants d’étendre les protections, de promouvoir l’égalité des sexes, de soutenir l’engagement de la société civile et des communautés, de renforcer la responsabilité et de combler les lacunes en matière d’inclusion.
Le dossier spécial peut être consulté à l’adresse suivante : https://www.hhrjournal.org/volume-19-issue-2-december-2017/
Quotes
« Le dossier spécial de la revue Health and Human Rights Journal décrit et reflète les progrès accomplis dans la mise en œuvre des droits de l’homme comme condition sine qua non pour la santé. Il nous amène à réfléchir à la manière dont l’épidémie de VIH a transformé notre compréhension des déterminants structurels, juridiques et sociaux de la santé et des méthodes pour y remédier. »
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Maroc : 30 ans de riposte au VIH
19 janvier 2018
19 janvier 2018 19 janvier 2018En 2018, le Maroc entamera sa trentième année de riposte au VIH, avec de nombreuses raisons de se réjouir. Les efforts concertés dans le pays ont permis une baisse de 42 % des nouvelles infections à VIH depuis 2010, un chiffre bien supérieur à la diminution de seulement 4 % observée au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. La couverture du traitement anti-VIH a également augmenté dans le pays, passant de 16 % en 2010 à 48 % en 2016.
Le Maroc est également parvenu à maintenir une faible prévalence du VIH au sein de la population générale (0,1 %). Certains domaines restent pourtant sources d’inquiétudes. Les données montrent que la prévalence du VIH est élevée au sein des populations à plus haut risque d’infection à VIH, notamment les professionnelles du sexe (1,3 %), les consommateurs de drogues injectables (7,9 %) et les migrants (3 %), ce qui illustre la nécessité d’en faire davantage pour que les services anti-VIH atteignent les populations clés. Le Maroc intensifie ses efforts pour atteindre les populations clés par l’intermédiaire de programmes de prévention combinée, du traitement substitutif pour les consommateurs de drogues et de l’accroissement du dépistage du VIH.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, s’est rendu au Maroc afin de montrer son soutien à l’occasion de ce trentième anniversaire de la riposte au VIH. Durant cette visite, il a rencontré le Président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), le Secrétaire général du Ministère de la Santé, le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, ainsi que le Coordonnateur résident des Nations Unies et l’équipe locale des Nations Unies.
Il a souligné l’importance de l’engagement de l’équipe locale des Nations Unies en faveur de la réforme des Nations Unies et de la riposte au VIH par le biais du Programme commun. Il a également mis l’accent sur l’intérêt d’avoir une stratégie nationale en matière de droits de l’homme et de VIH et il a félicité le CNDH pour son travail de pionnier dans la région. Il a loué l’initiative du CNDH visant à proposer des formations sur les droits de l’homme et la citoyenneté et mis en avant le rôle essentiel que le Maroc peut jouer dans les efforts destinés à recruter 2 millions d’agents de santé communautaires en Afrique et à encourager la production locale de médicaments.
M. Sidibé a félicité le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale pour les progrès accomplis dans la riposte au sida sous le leadership du Roi Mohammed VI, le partenariat du gouvernement avec la société civile et l’augmentation du budget national alloué au VIH.
M. Sidibé a participé à la cérémonie d’ouverture de la 12e réunion de l’Association de lutte contre le sida (ALCS), qui fêtait les 30 ans de la riposte. L’ALCS a toujours été en première ligne dans la riposte au VIH au Maroc, en travaillant sur la prévention auprès des populations clés, le conseil et le dépistage du VIH, le soutien psychosocial, la sensibilisation, la mobilisation des ressources et le lancement des innovations, notamment le dépistage communautaire et la prophylaxie pré-exposition.
Fin 2016, on estimait à 22 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH au Maroc, à moins de 1 000 le nombre de nouvelles infections à VIH et à moins de 1 000 le nombre de décès dus au sida. L’ONUSIDA travaille en collaboration étroite avec le Maroc pour étendre les approches innovantes en matière de prévention et de dépistage auprès des populations clés, élargir l’accès aux services de traitement antirétroviral et leur intégration dans le système de santé, mettre en œuvre une feuille de route pour l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et appliquer une stratégie visant zéro discrimination. L’ONUSIDA coordonne par ailleurs le Plan d’appui commun des Nations Unies et œuvre pour assurer la disponibilité des informations stratégiques tout en mobilisant et en distribuant les subventions du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Quotes
« Le Maroc est un modèle pour les autres pays et atteindra les objectifs 90-90-90 d’ici à 2020. Il est important d’être optimiste ; je suis moi-même un incorrigible optimiste. »
« Le Maroc apprécie grandement ce que fait l’ONUSIDA au niveau international et au niveau national. »
« Nous savons que nous sommes sur la bonne voie et que nous ne devons pas relâcher nos efforts dans la prévention et l’accès au traitement, sous peine de ne pas réussir à en finir avec l’épidémie dans notre pays d’ici à 2030. »
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L’ONUSIDA en deuil après le décès de Mathilde Krim
17 janvier 2018
17 janvier 2018 17 janvier 2018L’ONUSIDA est profondément attristé par le décès de Mathilde Krim, chercheuse et activiste éminente de la lutte contre le sida. Mme Krim a été une pionnière de la recherche sur le sida dès les premiers temps de l’épidémie, ainsi qu’une militante dévouée des droits de l’homme et de la justice.
En tant que scientifique, elle a consacré sa vie à la sensibilisation sur le VIH. Elle était l’une des présidentes fondatrices de l’amfAR, une fondation américaine dédiée à la recherche sur le sida, la prévention du VIH, au traitement, à l’éducation et au plaidoyer pour des politiques publiques intelligentes sur le sida.
Son activisme, son dévouement et sa compassion ont joué un rôle fondamental en influant sur les politiques publiques afin de mobiliser des fonds pour la recherche sur le sida et défendre les droits des personnes vivant avec le VIH ou touchées par le virus.
En 2000, Mme Krim avait reçu la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute distinction civile décernée par les États-Unis d’Amérique.
Quotes
« Mathilde Krim n’avait peur de rien, elle était passionnée et engagée. Elle a été une personnalité de premier plan dans la riposte mondiale au VIH, hautement respectée pour son action fondée sur des données probantes et sur les droits de l’homme, centrée d’abord sur les individus. Elle va beaucoup nous manquer, mais elle nous laisse son travail et son héritage. »
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L’ONUSIDA et l’Australie renforcent leurs liens pour en finir avec le sida
12 janvier 2018
12 janvier 2018 12 janvier 2018L’ONUSIDA et le gouvernement australien ont signé un nouvel accord de partenariat stratégique quinquennal afin de faire avancer les efforts de riposte au VIH dans la région Asie-Pacifique. Cet accord cible la promotion d’approches éclairées par des données probantes, durables et intégrées pour la riposte au VIH, qui favorisent l’innovation et prennent en compte les droits de l’homme, la lutte contre la discrimination et les questions de genre.
L’accord met en avant une vision partagée de la fin de l’épidémie de sida et s’appuie sur les points forts et l’expérience de l’Australie et de l’ONUSIDA pour créer un partenariat collaboratif. Ce partenariat va permettre une riposte solide et durable au VIH, intégrée dans le contexte plus large de la santé et du développement durable dans la région Asie-Pacifique.
Dans le cadre de cet accord, l’Australie va s’engager à hauteur de 22,5 millions de dollars australiens (17,1 millions de dollars US) auprès de l’ONUSIDA sur cinq ans, de 2018 à 2022, afin d’aider l’ONUSIDA à atteindre les cibles, les objectifs et la vision décrits dans la stratégie de l’ONUSIDA, Accélérer la riposte pour mettre fin au sida.
Quotes
« L’Australie est un partenaire fort et précieux, en particulier dans la région Asie-Pacifique. Ce nouvel accord va nous permettre de développer ce partenariat et de tirer parti de notre expertise et notre expérience collectives pour accélérer la riposte au VIH. »
« J’ai toujours pensé que c’est en agissant dans le cadre de partenariats que l’Australie était le plus efficace pour s’attaquer aux problèmes mondiaux et jouer son rôle dans la résolution de ces problèmes. Je suis heureuse d’annoncer aujourd’hui que le gouvernement australien va s’engager dans un nouveau partenariat avec l’ONUSIDA, portant précisément sur la question de la lutte contre le VIH, et qui va se traduire par un montant de 22,5 millions de dollars australiens investis au cours des prochaines années pour soutenir l’ONUSIDA dans son travail visant à élargir notre capacité à contrer cette épidémie. »
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L’ONUSIDA pleure le décès de Jimmie Earl Perry
12 janvier 2018
12 janvier 2018 12 janvier 2018Jimmie Earl Perry, premier Ambassadeur itinérant national de l’ONUSIDA pour l’Afrique du Sud, nous a quittés.
Chanteur et acteur chevronné dans des productions théâtrales aux quatre coins du monde, M. Perry était connu pour son travail basé sur les arts créatifs pour instruire le public. Au Centre africain de gestion du VIH/sida de l’Université de Stellenbosch, en Afrique du Sud, il a mis en scène des pièces de théâtre éducatives jouées devant plus de 3 millions de personnes dans les communautés et sur les lieux de travail au niveau national et international.
Lors de sa nomination en tant qu’Ambassadeur itinérant national de l’ONUSIDA, M. Perry avait déclaré : « Si nous voulons inverser la tendance de cette épidémie, les Sud-Africains doivent vraiment comprendre ce qu’est le virus, comment il se propage, que ce n’est pas une sentence de mort grâce au traitement médical, et qu’il faut en finir avec la peur et la stigmatisation pour ceux qui vivent avec le VIH ».
Selon Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, la nomination de M. Perry en 2009 correspondait à un moment critique pour la riposte au sida en Afrique du Sud, avec des changements politiques de grande ampleur annoncés par le Président sud-africain, Jacob Zuma, lors de la Journée mondiale de lutte contre le sida cette année-là. « J’avais décidé de nommer Jimmie Earl Perry en tant qu’Ambassadeur itinérant national en raison de sa capacité d’inspiration et de sa volonté d’entraîner et d’autonomiser les autres. Il croyait fermement au potentiel de chacun d’améliorer sa situation et il encourageait le meilleur dans tous ceux qu’il rencontrait ».
M. Sidibé a déclaré que le décès de M. Perry était une grande perte pour la communauté de la lutte contre le sida. « Jimmie Earl Perry a encouragé et inspiré mon action de sensibilisation mondiale et mes efforts pour en finir avec l’épidémie de sida comme menace de santé publique d’ici à 2030. Notre association avec M. Perry a été extrêmement positive pour l’ONUSIDA, et nous lui sommes reconnaissants pour ses services et son dévouement. Je me sens honoré de l’avoir compté parmi mes proches en tant qu’ami et frère », a-t-il ajouté.