Press Release

L’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève lancent une nouvelle campagne pour que les enfants puissent tous naître sans le VIH

La campagne « Là où l’histoire s’écrit » invite les hôtes à participer à l’histoire et à faire un don pour une génération sans sida

GENÈVE, 16 décembre 2013 – L’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève s’unissent au sein d’un partenariat public-privé pour promouvoir l’action afin que les enfants puissent tous naître sans le VIH, que leurs mères puissent avoir accès à des médicaments vitaux et que les enfants séropositifs puissent tous vivre en bonne santé.

Les pays se sont engagés à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015. Bien que des progrès majeurs aient été enregistrés – marqués par une diminution de 53 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants depuis 2001, des efforts importants restent nécessaires pour aider les pays à atteindre leurs objectifs. En outre, 28 % seulement des enfants ayant besoin d’un traitement ont accès à celui-ci.

« En protégeant les enfants de l’infection à VIH, nous ne faisons pas que sauver des vies, nous investissons aussi pour améliorer la santé future des générations à venir » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Je suis heureux que l’hôtel InterContinental Genève soit notre partenaire en permettant à un plus grand nombre de personnes de s’unir à nos efforts pour qu’il soit possible d’atteindre une génération sans sida ».

L’une des premières initiatives de ce partenariat est le lancement d’une campagne pour sensibiliser et mobiliser des fonds au profit d’une génération sans sida. Annoncée lors d’un événement spécial organisé à l’hôtel le 16 décembre, la campagne « Là où l’histoire s’écrit » invite les hôtes à participer à l’histoire et à faire un don pour une génération sans sida. Le personnel de l’hôtel aura pleinement son rôle à jouer grâce à une formation de sensibilisation au sida et pourra expliquer aux hôtes à quel point il est important de protéger les enfants de l’infection à VIH. Les hôtes pourront participer à la campagne en faisant un don lorsqu’ils quittent l’hôtel ou fréquentent son restaurant ou son bar.

« L’hôtel partage une histoire et entretient des relations de longues date avec l’ONU à Genève et nous sommes enthousiastes d’avoir créé ce partenariat avec l’ONUSIDA » a déclaré Jürgen Baumhoff, Directeur général de l’hôtel InterContinental Genève.

Situé à l’intersection de la ville et des Nations Unies, l’hôtel InterContinental Genève est un lieu incontournable de la ville. Il fêtera son 50ème anniversaire cette année, un demi-siècle pendant lequel il a accueilli les dirigeants du monde et abrité des négociations d’accords historiques et la création de partenariats. La campagne organisée par l’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève sera l’une des composantes des célébrations du cinquantenaire de l’hôtel en 2014 et au cœur de cet événement majeur en participant aux efforts engagés pour parvenir à une génération sans sida.

« Si nous voulons construire des sociétés en meilleure santé, il nous faut commencer par les enfants » a déclaré Toumani Diabaté, Ambassadeur international de bonne volonté de l’ONUSIDA, qui s’est produit sur scène à l’occasion du lancement de la campagne. « Nous pouvons tous participer à l’histoire en faisant en sorte que les femmes vivant avec le VIH et leurs enfants aient accès à des services de prévention, de traitement et de prise en charge du virus ».


Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Press centre

Download the printable version (PDF)

Feature Story

L'Hôtel InterContinental de Genève et l'ONUSIDA unissent leurs forces

21 novembre 2013

L'ONUSIDA et l'Hôtel InterContinental de Genève sont en train de conclure un nouveau partenariat, une collaboration qui intervient alors que cet établissement phare de Genève s'apprête à fêter son 50e anniversaire.

Le protocole d'accord a été signé lors d'une cérémonie organisée le 21 novembre au siège de l'ONUSIDA à Genève. Au cours de cette cérémonie, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a évoqué l'importance d'un engagement actif du secteur privé dans la riposte au VIH en compagnie du Directeur général de l'Hôtel InterContinental de Genève, Jürgen Baumhoff.

Ce partenariat public-privé portera sur plusieurs thèmes, en particulier les actions visant à ce que les enfants naissent sans le VIH et à ce que leurs mères puissent rester sous traitement antirétroviral. Un autre aspect essentiel consiste à veiller à ce que les enfants vivant avec le VIH aient accès en temps opportun à un traitement vital.

L'une des premières initiatives de ce partenariat sera le lancement d'une campagne de sensibilisation et de collecte de fonds pour une génération sans sida. La campagne débutera le 16 décembre 2013.

Quotes

L'InterContinental de Genève célèbrera ses 50 ans à partir de janvier 2014 et, dans le cadre de notre engagement envers les Nations Unies et la communauté internationale, nous sommes ravis de contribuer à faire la différence en relevant un défi de société mondial et en soutenant l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants, qui est l'un des principaux domaines d'action de la communauté des Nations Unies dans cette ville. Nous sommes impatients de travailler avec l'ONUSIDA et nous sommes déterminés à galvaniser d'autres soutiens en faveur de cette cause importante.

Jürgen Baumhoff, Directeur général de l'Hôtel InterContinental de Genève

L'ONUSIDA se réjouit de ce nouveau partenariat. Nous sommes honorés de célébrer ensemble le 50e anniversaire de l'InterContinental de Genève et en combinant nos efforts nous accélèrerons les progrès pour parvenir à une génération sans sida.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Feature Story

Le gouvernement angolais s'engage pour que tous les enfants naissent sans le VIH

09 octobre 2013

La maternité Lucrecia Paim est l'un des hôpitaux angolais exemplaires dans l'accès au traitement antirétroviral pour les femmes enceintes vivant avec le VIH dans le but de prévenir la transmission du virus à leurs bébés. Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a visité l'établissement de Luanda le 8 octobre et appelé à redoubler d'efforts pour atteindre toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH et veiller à ce que tous les enfants naissent sans le VIH en Angola. Déjà, plusieurs ministres angolais se sont fermement engagés à intensifier la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant (PTME) et à élargir les services de traitement.

L'Angola est l'un des 22 pays prioritaires du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.Bien que les chiffres du gouvernement angolais indiquent une hausse de 55 % du nombre de femmes enceintes dépistées entre 2009 et 2012, l'Angola est le seul de ces pays prioritaires où le nombre de nouvelles infections chez les enfants a augmenté entre 2009 et 2012.

M. Sidibé a participé à une réunion avec les Ministres de la Santé, de l'Éducation, des Femmes, de la Défense, de la Jeunesse et des Sports et des Affaires sociales et plaidé en faveur d'un leadership multisectoriel afin d'élargir rapidement la riposte au VIH en Angola. Les ministres se sont engagés à intensifier les programmes de lutte contre le VIH pour que tous les bébés naissent sans le VIH et que les personnes vivant avec le VIH aient accès au traitement en Angola.

Lors de sa visite officielle de deux jours en Angola, M. Sidibé a également rencontré des représentants de la société civile et du secteur privé afin de discuter des difficultés et des opportunités de la riposte au sida en Angola.

Quotes

Le sida est bien plus qu'une question de santé. C'est une question de justice, de relations entre les sexes et d'inégalités. Tous les secteurs du gouvernement devront travailler ensemble pour accélérer la riposte au sida et veiller à ce qu'aucun bébé ne naisse avec le VIH en Angola et à ce que tous les Angolais aient accès au traitement.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Le gouvernement angolais est prêt à accélérer la mise en œuvre d'un plan national avec pour objectif d'atteindre zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants d'ici 2015.

José Vieira Dias Van-Dúnem, Ministre de la Santé angolais

Cette maternité offre d'excellents soins aux femmes vivant avec le VIH. J'y ai accouché de mon premier enfant, né sans le VIH, et je suis ici aujourd'hui pour une visite de contrôle pour ma deuxième grossesse.

Anelize Nobriga, mère vivant avec le VIH et patiente de la maternité Lucrecia Paim

Notre objectif va au-delà de l'aspect philanthropique du travail. Nous considérons que nos efforts sur le VIH et le sida combinent la solidarité humaine et le retour sur investissement, de manière à ce que nos employés restent en bonne santé et productifs.

Dra Ana Margarida Setas-Ferreira, ESSO Angola

Feature Story

Les professionnels de la santé des femmes au cœur de la réduction de la mortalité maternelle et infantile en Afrique

05 octobre 2013

Des obstétriciens et des gynécologues, des ministres, des spécialistes de la santé publique et des organisations de la société civile se sont réunis à Addis Abeba, en Éthiopie, du 2 au 5 octobre à l'occasion de la première conférence régionale africaine de la Fédération internationale de Gynécologie et d'Obstétrique (FIGO), afin de débattre des moyens d'améliorer la santé maternelle et infantile en Afrique.

Dans son discours d'ouverture, le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, a mis en avant le lien entre VIH et santé maternelle et infantile. Il a appelé les communautés de professionnels de santé intervenant sur la santé des femmes et le VIH à travailler ensemble pour élargir l'accès à des services de santé vitaux afin d'atteindre les personnes les plus en marge de la société. Il a également souligné la nécessité de défendre les droits sexuels et reproductifs des femmes vivant avec le VIH.

En Afrique subsaharienne, les femmes sont plus susceptibles de vivre avec le VIH que les hommes, et représentent 58 % des 22,1 millions d'adultes qui vivaient avec le VIH dans cette région en 2012. Les jeunes femmes sont particulièrement exposées au risque d'infection à VIH : en Afrique subsaharienne, près de 28 % de toutes les nouvelles infections à VIH chez les adultes touchent des femmes jeunes âgées de 15 à 24 ans. Le VIH constitue aussi l'une des principales causes de décès chez les femmes en âge de procréer et a un impact majeur sur la santé et la mortalité des enfants, notamment en raison de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

Le Dr Loures a félicité la FIGO pour son travail visionnaire et courageux sur les droits sexuels et reproductifs des femmes. Il a également insisté sur l'engagement de l'ONUSIDA à renforcer sa collaboration avec la FIGO pour accroître la visibilité politique et impliquer les réseaux de femmes dans les questions relatives au VIH et aux droits sexuels et reproductifs afin de réduire la mortalité maternelle et infantile liée au sida.

Quotes

Les droits humains doivent être au cœur de nos pratiques car tout le monde a le droit de vivre. Notre premier engagement en tant que médecins est de sauver des vies.

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA

La FIGO se réjouit de la collaboration active avec l'ONUSIDA pour garantir la protection des droits des femmes vivant avec le VIH au regard de leur accès aux services qui les concernent dans le domaine de la santé.

Professeur Sir Sabaratnam Arulkumaran, Président de la FIGO

L'Éthiopie a accompli d'excellents progrès dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement concernant la santé maternelle et infantile et nous remercions nos partenaires pour leur aide, notamment la FIGO et l'ONUSIDA.

Dr Amir Amare, Ministre d'État auprès du Ministère fédéral de la Santé d'Éthiopie

Informations utiles

Informations utiles

Feature Story

S'appuyer sur l'élan pour stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leurs mères en vie

02 août 2013

La conférence internationale sur la santé maternelle, celle des nouveau-nés et des enfants s'est tenue à Johannesburg, Afrique du Sud, du 1er au 3 août.
Photo : ONUSIDA

En 2012, plus de 200 000 enfants ont été nouvellement infectés par le VIH dans les 21 countries de l'Afrique subsaharienne où pratiquement 90% des transmissions du VIH chez les enfants ont lieu au plan mondial. Alors que ce chiffre a diminué de 38% depuis 2009, cela signifie que 600 enfants sont encore nouvellement infectés chaque jour.

Faisant partie des efforts constants pour améliorer la santé des femmes et des enfants dans toute l'Afrique, l'Union africaine a récemment organisé à Johannesburg, Afrique du Sud, une conférence internationale sur la santé maternelle, celle des nouveau-nés et des enfants. La conférence qui se tient du 1er au 3 août aborde un nombre importants de questions comprenant la fourniture et la qualité des services, l'accès aux médicaments, la planification familiale et le partage des tâches. Elle s'attèle de manière spécifique à l'impact du VIH sur les femmes et les enfants ainsi que la manière de garantir un accès renforcé aux services anti-VIH essentiels.

« En tant que leaders, nous avons le pouvoir de garantir qu'aucune femme ne meure en donnant la vie. Nous avons également le pouvoir de garantir qu'aucun enfant ne meure d'une cause évitable, » déclare le Président de l'Afrique du Sud, Jacob Zuma, lors de la cérémonie d'ouverture de la conférence.

Stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants et garantir que leurs mères aient accès aux services anti-VIH, y compris les traitements pour leur propre santé, est une priorité absolue pour l'ONUSIDA. En 2011, l'ONUSIDA et le PEPFAR ont piloté une nouvelle initiative qui a été adoptée par la communauté mondiale. The Le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leurs mères en vie (Plan mondial) a déterminé un objectif ambitieux pour 2015, celui de réduire de 90% toute nouvelle infection à VIH chez les enfants et réduire de 50% la mortalité maternelle et pédiatrique en relation avec le sida.

En tant que leaders, nous avons le pouvoir de garantir qu'aucune femme ne meure en donnant la vie. Nous avons également le pouvoir de garantir qu'aucun enfant ne meure d'une cause évitable

Jacob Zuma, Président de l'Afrique du Sud

Pour souligner la nécessité urgente d'étendre les progrès, l'ONUSIDA a tenu une session spéciale lors de la conférence afin de profiter de l'élan autour du Plan mondial et d'aborder les contraintes dans les pays africains où se produisent la majorité des nouvelles infections à VIH chez les enfants. Lors de la session, l'ONUSIDA rapporte que si sept pays ont enregistré un rapide déclin de toute nouvelle infection à VIH (une baisse de 50% ou plus entre 2009 et2012), en revanche six autres pays montrent des signes de stagnation (une baisse de moins de 30%) et les sept pays restants affichent des résultats modérés (une baisse entre 30-49%).

« Nous devons réfléchir comment changer notre méthodologie et la manière dont nous travaillons aujourd'hui. La méthodologie est une approche de la maladie, mais nous avons besoin d'une approche holistique. Nous ne pouvons nous permettre d'avoir des femmes venant dans les centres un jour pour la tuberculose et l'autre pour le VIH... Nous devons la considérer comme une femme – un être humain à part entière – qui a besoin d'un soutien holistique, » déclare le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé.

L'Union africaine est un soutien fort du Plan mondial et milite activement pour accroître les efforts afin d'élargir l'accès aux services anti-VIH pour les femmes et les enfants.

« Le thème de la santé maternelle, celle des nouveau-nés et des enfants n'est pas une dépense mais un investissement. C'est un investissement dans notre humanité commune et pour notre survie commune... Nous pouvons le faire, nous devons le faire. Nous n'avons pas le choix, » déclare le Président de l'Union africaine, Dr Nkosazana Dlamini Zuma.

Feature Story

La Première dame du Mozambique nommée patronne du Plan mondial

31 juillet 2013

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a nommé la Première dame du Mozambique comme la patronne du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.

Maria Dia Luz Guebuza, une championne de longue date de la riposte au sida, a milité depuis un certain nombre d'années déjà pour zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants. En 2012, lors du 32e Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté de Développement de l'Afrique australe (SADC), elle a joué un rôle fondamental en organisant une réunion capitale avec les premières dames. Pendant la réunion, 15 premières dames ont développé la "Déclaration de Maputo sur l'élimination des transmissions mère-enfant du VIH" que le Dr Guebuza a présenté aux chefs d'État qui ont officiellement adopté la déclaration lors du Sommet.

En tant que patronne du Plan mondial, le Dr Guebuza soulignera la nécessité d'élargir autant la prévention du VIH que les services de traitement aux femmes et aux enfants, pas uniquement au Mozambique, mais dans toute la région qui a été la plus affectée par l'épidémie de sida.

Le Plan mondial concentre des efforts particuliers sur ces 22 pays pour atteindre les deux principaux objectifs d'ici 2015 : une réduction de 90 % du nombre d'enfants nouvellement contaminés par le VIH et une réduction de 50 % du nombre de décès maternels dus au sida.

Le Mozambique est, selon le dernier rapport d'avancement, l'un des 22 pays prioritaires du Plan mondial. Le Mozambique a franchi des pas essentiels dans la fourniture de prévention du VIH et des services de traitement pour les femmes et les enfants. Le nombre de femmes recevant une thérapie antirétrovirale pour prévenir la transmission à leurs enfants a augmenté de tout juste 38% en 2009 à 86% en 2012 (selon les directives 2010). Le nombre de nouvelles infections chez les enfants a donc baissé dans la même période de 26 000 à 14 000.

Le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie est une initiative qui a été lancée en 2011 par l'ONUSIDA et le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le sida.

Quotes

C'est un honneur et une mission complexe d'accepter ce rôle au nom des femmes et des enfants du Mozambique. Je suis convaincue que nous pouvons faire des avancées importantes d'ici 2015.

Dr Maria Dia Luz Guebuza, Première dame du Mozambique

Le rôle de la patronne du Plan mondial est une très grande responsabilité. En tant que Première dame, en tant que femme et en tant que mère, votre rôle est tellement important. Vous donnez votre voix et votre nom aux femmes sans voix. Nous comptons sur votre aide pour assurer que les femmes restent en bonne santé et que tous les enfants naîtront sans VIH d'ici 2015 au Mozambique.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Je réitère mon soutien total au gouvernement du Mozambique pour atteindre les objectifs du Plan mondial.

Alexandre Lourenço Jaime Manguele, Ministre de la Santé, Mozambique

Le temps est venu pour un engagement politique afin de réduire la stigmatisation. Le temps est venu pour le Mozambique d'aller encore plus loin. Si nous joignons nos forces, nous pouvons atteindre l'élimination de la transmission de la mère à l'enfant.

Douglas M. Griffiths, Ambassadeur des États-Unis au Mozambique

Feature Story

Le Président Obama déclare que l'Afrique du Sud montre la voie pour une génération sans sida

08 juillet 2013

Le Président des Etats-Unis d'Amérique, Barack Obama, en discussion avec l'Archevêque Desmond Tutu lors de sa visite de la Fondation Archbishop Desmond Tutu HIV Foundation (DTHF).
Photo : DTHF

Le Président des Etats-Unis d'Amérique, Barack Obama, a souligné la faisabilité pour atteindre l'objectif d'une génération sans sida lors de sa visite de la Fondation Archbishop Desmond Tutu HIV Foundation (DTHF) Youth Centre basée au Cap, Afrique du Sud. Le Président Obama a visité la Fondation le 30 juin lors de sa visite officielle de trois jours en Afrique - Sénégal, Tanzanie et Afrique du Sud.

"Nous avons la possibilité d'atteindre l'objectif d'une génération sans sida en garantissant que chacun dans notre famille humaine soit capable de profiter de sa vie, d'avoir sa famille et réussisse à être en bonne santé, ici en Afrique et partout dans le monde", déclare le Président Obama.

Fondée au début des années 90, la Fondation DTHF fournit prévention, traitement, recherche et formation en matière de VIH et de tuberculose ainsi que des services de management pour les communautés à l'ouest du Cap, tout particulièrement aux habitants des townships qui sont les plus exposés au risque d'infection.

Son centre pour les jeunes, ouvert en 2011 avec l'aide de différents partenaires du secteur privé et international, y compris le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), propose des services de santé, de compétences psychosociales et éducatives, soutient plus de 2000 jeunes qui sont enregistrés.

« Merci aux citoyens américains pour la contribution faite par le PEPFAR pour notre lutte contre la tuberculose, le VIH et le paludisme, pas seulement ici, mais aussi dans d'autres parties de l'Afrique, » déclare l'Archevêque Tutu. « Ici en Afrique nous parlons de ‘Ubuntu’— nous disons qu'une personne est une personne au travers d'une autre personne. »

Ces dernières années, l'Afrique du Sud, qui est victime de la plus importante épidémie de VIH du monde, a fait des progrès remarquables dans sa riposte au sida. En 2011, l'Afrique du Sud a enregistré une réduction de 41% des nouvelles infections à VIH depuis 2001. L'élargissement des programmes de traitement du VIH dans le pays a permis à plus de 2 millions de personnes vivant avec le VIH d'accéder à des traitements vitaux et des services de soins en 2012. Par ailleurs, entre 2009-2012, les nouvelles infections par le VIH chez les enfants ont baissé de 63% dans le pays.

« L'Afrique du Sud a supporté une lourde charge par rapport au VIH, mais la bonne nouvelle est que le pays montre maintenant la voie en prenant soin de ses citoyens, préparant le terrain vers un avenir plus brillant pour les sud-africains, » indique le Président Obama.

Press Release

Les nouvelles infections à VIH chez l’enfant ont été réduites d’au moins 50 % dans sept pays d’Afrique sub-saharienne

Le nouveau rapport montre également que l’accès aux traitements demeure bien trop peu développé chez les enfants : seuls 3 enfants sur 10 en ayant besoin en bénéficient dans la plupart des pays prioritaires du « Plan global »

GENÈVE, 25 juin 2013—Un nouveau rapport sur le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (Plan mondial) a révélé de nets progrès dans la lutte contre de nouvelles infections chez les enfants dans les pays prioritaires du Plan mondial en Afrique.

Le rapport indique que sept pays d’Afrique sub-saharienne (le Botswana, l’Éthiopie, le Ghana, le Malawi, la Namibie, l’Afrique du Sud et la Zambie) ont réduit de 50 % les nouvelles infections à VIH parmi les enfants par rapport à 2009. Deux autres pays, la République-Unie de Tanzanie et le Zimbabwe, réalisent également d’importants progrès. Le rapport souligne qu’on a pu compter 130 000 nouvelles infections à VIH en moins chez les enfants dans les 21 pays prioritaires du Plan global en Afrique, soit une diminution de 38 % par rapport à 2009.

« Les progrès réalisés dans la plupart des pays constituent un signal fort qui démontre que des efforts ciblés peuvent permettre de préserver chaque enfant du VIH à la naissance », remarque Michel Sidibé, directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). « Pourtant, dans certains pays possédant un nombre élevé de nouvelles infections, les progrès sont au point mort. Nous devons découvrir pourquoi et éliminer les obstacles qui nous empêchent d’avancer. »

Avec une baisse de 76 % depuis 2009, le Ghana affiche la plus importante diminution du taux de nouvelles infections parmi les enfants, quand l’Afrique du Sud enregistre quant à elle une baisse de 63 % (24 000 nouvelles infections à VIH en moins en 2012 par rapport à 2009). Néanmoins, la diminution s’est faite lentement dans certains des pays prioritaires du Plan mondial, et en Angola les nouvelles infections à VIH ont même augmenté. Au Nigeria, pays qui possède le plus grand nombre d’enfants contractant le VIH (environ 60 000 nouvelles infections en 2012), les nouvelles infections parmi les enfants sont restées sensiblement identiques depuis 2009. En l’absence de mesures d’urgence au Nigeria, l’objectif mondial pour 2015 pourrait ne pas être atteint.

En 2012, des médicaments antirétroviraux ont été délivrés à un nombre de femmes enceintes porteuses du VIH plus important qu’en 2009 afin d’éviter qu’elles le transmettent à leurs enfants et pour leur propre santé, les niveaux de couverture dépassant les 75 % dans de nombreux pays. Une couverture accrue a réduit les taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant dans la plupart des pays. Les taux de transmission du Botswana et de l’Afrique du Sud ont été réduits jusqu'à être inférieurs ou équivalents à 5 %.

« Nous disposons des moyens nécessaires pour atteindre les objectifs du Plan mondial, et des données récentes indiquent que nous sommes toujours plus proches d’y parvenir », déclare l’ambassadeur Eric P. Goosby, coordinateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida. « Ce mois-ci, le Secrétaire d’État des États-Unis John Kerry a annoncé la naissance du millionième bébé exempt du VIH grâce au soutien du PEPFAR. Nous devons désormais continuer à unir nos efforts afin de voir le jour où aucun enfant ne naîtra infecté du virus, un objectif qui est à notre portée », ajoute-t-il.

Cependant, le rapport révèle également que seule la moitié de l’ensemble des femmes infectées par le VIH qui allaitent ou de leurs enfants reçoivent des médicaments antirétroviraux afin d’éviter la transmission du virus de la mère à l'enfant. Il insiste sur l’importance de l’allaitement pour assurer la survie de l’enfant et souligne fermement le besoin urgent de fournir un traitement antirétroviral pendant le temps que dure cet allaitement.

Plus de la moitié des enfants éligibles au traitement en Afrique du Sud et au Swaziland y ont aujourd’hui accès. Le Tchad, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Malawi, le Nigeria, l’Afrique du Sud, la République-Unie de Tanzanie et le Zimbabwe ont doublé le nombre d’enfants accédant au traitement entre 2009 et 2012. Bien que le rapport indique que le nombre d’enfants nécessitant un traitement VIH diminuera puisque les nouvelles infections sont en baisse, des mesures urgentes doivent être prises afin d’améliorer le diagnostic précoce du VIH chez l’enfant et d’assurer un accès opportun aux traitements antirétroviraux.

Le nombre de femmes enceintes porteuses du VIH bénéficiant d’un traitement antirétroviral pour leur propre santé a augmenté depuis 2009. Au Botswana, au Ghana, au Malawi, en Namibie, en Afrique du Sud, au Swaziland et en Zambie, plus de 75 % des femmes enceintes éligibles reçoivent un traitement antirétroviral, et le chiffre s’élève à plus de 50 % au Kenya, au Lesotho, en République-Unie de Tanzanie et au Zimbabwe. Un accès croissant aux traitements antirétroviraux pour les femmes enceintes infectées par le VIH pour leur propre santé est essentiel.

Le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie est une initiative menée par le Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), dévoilé en juin 2011 lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU sur le sida. Le Plan mondial a deux objectifs principaux pour 2015 : une réduction de 90 % du nombre d’enfants nouvellement infectés par le VIH et une réduction de 50 % du nombre de décès maternels liés au sida. Le Plan se concentre sur les 22 pays représentant plus de 90 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants.

Ce second rapport sur les progrès réalisés présente les avancées obtenues dans les 21 pays d’Afrique sub-saharienne et certains des défis auxquels ils se trouvent confrontés pour atteindre les objectifs définis pour 2015.

* L’Angola, le Botswana, le Burundi, le Cameroun, le Tchad, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, le Ghana, l’Inde, le Kenya, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Ouganda, la République-Unie de Tanzanie, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe.

PEPFAR

Le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) est l’initiative du gouvernement des États-Unis visant à sauver la vie des personnes souffrant du VIH/sida dans le monde. Cet engagement historique est le plus important qu’ait pris un pays en faveur de la lutte contre une seule maladie au niveau international, et les investissements réalisés dans le cadre du PEPFAR contribuent également à soulager les souffrances liées à d’autres maladies dans divers domaines de la santé mondiale. L’initiative PEPFAR est motivée par une responsabilité partagée entre les pays donateurs, les pays partenaires et d’autres acteurs pour réaliser des investissements intelligents visant à sauver des vies. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.pepfar.gov.

UNICEF

L’UNICEF est à pied d’œuvre dans plus de 190 pays et territoires du monde entier pour aider les enfants à survivre et à s’épanouir, de leur plus jeune âge jusqu’à la fin de l’adolescence. Premier fournisseur mondial de vaccins aux pays en développement, l’UNICEF soutient la santé et la nutrition des enfants, l’accès à de l’eau potable et à des moyens d’assainissement, une éducation de base de qualité pour tous les garçons et toutes les filles et la protection des enfants contre la violence, l’exploitation sous toutes ses formes et le SIDA. L’UNICEF est entièrement financé par des contributions volontaires de particuliers, d’entreprises, de fondations et de gouvernements. Pour en savoir plus sur l'UNICEF et son travail : www.unicef.org/french. Vous pouvez nous suivre sur Twitter et Facebook.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.


Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Press centre

Download the printable version (PDF)

Feature Story

Les avancées scientifiques de la lutte contre le VIH aident à façonner l'avenir de la recherche en Afrique

05 juin 2013

Le groupe réuni à l'occasion du symposium organisé à l'École de Médecine de l'Université du KwaZulu Natal à Durban, Afrique du Sud.
Photo : ONUSIDA/A.Debiky

Lorsque les médecins du centre médical de l'Université du Mississippi ont annoncé, le 2 mars 2013, la « guérison fonctionnelle » d'un bébé atteint du VIH, le monde a salué la nouvelle comme une percée médicale historique.

Ce bébé, appelé « bébé du Mississippi », était né avec le VIH et avait été traité avec des médicaments antirétroviraux agressifs 30 heures après sa naissance. Il a aujourd'hui plus de deux ans, et les médecins ont confirmé que, bien que n'ayant pris aucun médicament depuis l'âge de dix-huit mois, les tests ne faisaient apparaître aucun signe de réactivation du VIH (charge virale détectable).

Depuis cette annonce extraordinaire, les scientifiques et les chercheurs tentent de comprendre comment le cas du « bébé du Mississippi » pourrait faire avancer les recherches futures dans le domaine de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

Plus de 20 scientifiques, chercheurs, praticiens en santé publique, donateurs, autorités gouvernementales, et représentants d'organisations non-gouvernementales et de la société civile se sont rassemblés pour un symposium organisé les 3 et 4 juin sur le thème Avancées scientifiques après le « bébé du Mississippi » : implications pour les programmes de santé publique sur la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

« Cet événement est un message d'espoir », explique Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Le miracle du Mississippi doit devenir un miracle de Durban, un miracle de Bamako, un miracle pour tous les enfants indépendamment de leur lieu de naissance. »

Organisé par l'ONUSIDA et le CAPRISA (Centre du programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud), le symposium était articulé en deux grands volets : 1) les programmes visant à stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants doivent-ils être reformulés pour promouvoir une détection et un traitement précoces des bébés exposés au risque d'infection à VIH ? et 2) les défis associés à l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et le traitement antirétroviral pédiatrique.

Malgré la baisse de 24 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants depuis 2009, près de 330 000 enfants du monde entier sont nés avec le VIH en 2011. La plupart de ces enfants nés avec le VIH (plus de 90 %) vivent en Afrique subsaharienne.

De nombreux pays d'Afrique ont fait des progrès remarquables dans le domaine de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant en améliorant l'accès et l'intégration des services de prévention, de traitement et d'appui en matière de VIH pour les mères et leurs nouveau-nés. Dans les 22* pays prioritaires mentionnés dans le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, le nombre de décès liés au sida chez les enfants est passé de 243 000 en 2009 à 203 000 en 2011.

Cet événement est un message d'espoir. Le miracle du Mississippi doit devenir un miracle de Durban, un miracle de Bamako, un miracle pour tous les enfants indépendamment de leur lieu de naissance

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Toutefois, les progrès au niveau de l'extension de l'accès au traitement antirétroviral pour les enfants ont été minimes. En 2011, le pourcentage d'enfants vivant avec le VIH remplissant les conditions pour un traitement et qui en bénéficiaient était nettement inférieur à 50 % dans au moins 15 des 22 pays prioritaires (8 % au Tchad, 19 % en Éthiopie et 29 % au Malawi).

« Le traitement et les soins pédiatriques accusent un net retard ; il semble exister un certain décalage entre les investissements dans les programmes visant à stopper les nouvelles infections chez les enfants et les enfants qui ont besoin d'un traitement. Même lorsque les enfants sont identifiés, ils ne sont pas toujours mis en relation avec des services de soins », explique le Dr Chewe Luo, Conseillère principale de l'UNICEF sur le sida.

Le cas du « bébé du Mississippi » a été longuement commenté, en soulignant la nécessité d'un diagnostic et d'un démarrage précoces du traitement chez les nourrissons. « La portée exacte du « bébé du Mississippi » au niveau de la population générale demeure incertaine et des recherches supplémentaires, y compris sur des médicaments néonatals appropriés et sûrs, doivent être entreprises avant de faire pression pour modifier nos politiques à grande échelle », affirme le Dr Hanna Gay, Professeur associé à l'Université du Mississippi, qui a traité le « bébé du Mississippi ». « Néanmoins, nous avons une certitude absolue : un diagnostic et un traitement précoces peuvent sauver des vies. »

À la fin de ces deux jours de discussion, les participants ont émis plusieurs recommandations, y compris concernant la nécessité d'un diagnostic précoce des nourrissons, d'une amélioration de la recherche et des médicaments destinés aux enfants et de mécanismes de financement plus efficaces pour renforcer les programmes de lutte contre le sida chez les mères et les enfants.

« Ce que nous savons, c'est qu'un diagnostic et un traitement anti-VIH précoces chez les nourrissons et les enfants apportent de meilleurs résultats, indépendamment de la question de la guérison. Nous devrions nous inquiéter du fait que nous ne diagnostiquons ni ne traitons suffisamment tôt les enfants. En Afrique du Sud, seuls 65 % des enfants qui ont besoin d'un traitement en suivent un », déclare le Dr Aaron Motsoaledi, Ministre de la Santé d'Afrique du Sud.


*Afrique du Sud, Angola, Botswana, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Ghana, Inde, Kenya, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, Nigeria, Ouganda, République Démocratique du Congo, République Unie de Tanzanie, Swaziland, Tchad, Zambie et Zimbabwe [^]

Feature Story

Pour le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, les succès enregistrés par la riposte au sida ne doivent pas susciter l'autosatisfaction

03 juin 2013

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé et le Dr Sibongiseni Dhlomo, membre du Comité exécutif pour la santé au KwaZulu-Natal, se sont rencontrés le 3 juin en marge du symposium ONUSIDA/CAPRISA intitulé Scientific advances from the ‘Mississippi baby’: Implications for public health programmes on mother to child transmission of HIV / Avancées scientifiques après le « bébé du Mississippi » : implications pour les programmes de santé publique sur la transmission du VIH de la mère à l'enfant et organisé à Durban, en Afrique du Sud.

M. Sidibé a salué le leadership courageux qui a transformé cette province, épicentre du VIH en Afrique du Sud, en un pionnier innovant pour inverser le cours de l'épidémie.

Ces dernières années, grâce à un engagement politique fort et des programmes anti-VIH efficaces, le KwaZulu-Natal a réussi à faire en sorte que plus de 600 000 personnes ayant besoin d'un traitement antirétroviral y aient accès en 2012, contre seulement un peu plus de 36 000 en 2005. Le taux de transmission du VIH de la mère à l'enfant à six semaines est passé à 2,1 % en 2012, contre 22 % en 2005. L'espérance de vie au KwaZulu-Natal est passée de 56,4 ans en 2009 à 60 ans en 2011, une augmentation largement imputable à la baisse des décès liés au sida.

Le Dr Dhlomo s'est dit ému par la reconnaissance et le soutien reçus par sa province pour les résultats positifs obtenus dans la riposte au sida. Il a admis que le gouvernement devrait investir davantage dans les services de prévention du VIH, notamment les programmes pour les changements sociaux et de comportement. En 2012, la province a dépensé 73 % des fonds alloués au VIH pour le traitement et les services de soins et seulement 5 % pour la prévention de la transmission du VIH par voie sexuelle.

Quotes

Les leaders politiques et les chefs traditionnels se sont unis sur des données scientifiques probantes pour avancer vers la fin de l'épidémie de sida. Cette action a permis une transformation significative de la riposte au sida du KwaZulu-Natal ces dernières années, mais l'heure n'est pas à l'autosatisfaction.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

En mettant l'accent sur une action réellement décentralisée avec toutes les parties prenantes, en particulier les maires de toutes nos municipalités, je ne doute pas un instant que nous nous rapprochons de nos objectifs. C'est l'affaire de chacun et le secteur de la santé publique ne peut pas agir seul.

Dr Sibongiseni Dhlomo, membre du Comité exécutif pour la santé au KwaZulu-Natal

S'abonner à PMTCT