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Le Life Ball prône la vision de zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants
27 mai 2013
27 mai 2013 27 mai 2013
Le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Programme, au cours du gala de solidarité pour la lutte contre le sida co-organisé par l'ONUSIDA.
Le Life Ball 2013, la plus grande manifestation de bienfaisance d'Europe contre le sida, a rassemblé le 25 mai à Vienne, en Autriche, des célébrités et des leaders influents de la riposte au sida à l'échelle mondiale, pour célébrer la 21e édition de l'un des principaux événements mondiaux de levée de fonds pour la lutte contre le sida. Organisé par Gery Keszler au titre de Président de l'ONG AIDS LIFE, le Life Ball de cette année avait pour thème « Les mille et une nuits ». Les profits du gala de cette année seront utilisés pour atteindre l'objectif fixé au niveau international d'éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et de maintenir leur mère en vie.
Plusieurs invités de marque ont honoré cette soirée de leur présence, dont l'ancien Président des États-Unis Bill Clinton, Aishwarya Rai Bachchan, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, Sir Elton John, la chanteuse Fergie, représentante de l'amfAR, la Fondation pour la recherche sur le sida, Franca Sozzani, éditrice en chef de l'édition italienne du magazine Vogue, Bill Roedy, ex-PDG et directeur exécutif de MTV Networks International, et Roberto Cavalli, styliste italien, qui a organisé cette année le défilé de mode du Life Ball.
Le rôle essentiel de l'ONUSIDA dans la lutte contre le sida à l'échelle mondiale a été mis en évidence par les célébrités et les leaders du monde entier présents au dîner de gala. « Nous pouvons saluer ce soir le travail de l'ONUSIDA. Une grande partie des succès et des travaux accomplis à ce jour ont été réalisés grâce à l'ONUSIDA, au Fonds mondial, à la Fondation Elton John et à tous les autres partenaires », a déclaré le Président Clinton.
Lors de la conférence de presse internationale tenue avant l'ouverture du gala, Aishwarya Rai Bachchan, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA a souligné qu'il était nécessaire de joindre les efforts visant à stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants. « Chaque mère souhaite avoir un enfant en bonne santé, et chaque femme a le droit de vivre sa vie dans la dignité et en ayant accès aux services de santé », a affirmé Mme Bachchan. « Le sida est de la responsabilité de tous. Je ferai de mon mieux en tant qu'Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA mais les médias peuvent jouer un rôle crucial et je vous demande de m'aider à faire passer le message », a-t-elle ajouté.
Nous pouvons saluer ce soir le travail de l'ONUSIDA. Une grande partie des succès et des travaux accomplis à ce jour ont été réalisés grâce à l'ONUSIDA, au Fonds mondial, à la Fondation Elton John et à tous les autres partenaires
Bill Clinton, ancien Président des États-Unis
Pour la troisième année consécutive, l'ONUSIDA a co-organisé le gala de solidarité pour la lutte contre le sida, un dîner au Palais de la Hofburg qui précède immédiatement le bal. Le Dr Heinz Fischer, président fédéral de la République d'Autriche, a parrainé l'événement, confirmant ainsi l'importance du soutien politique qui lui est accordé au plus haut niveau.
« La riposte au sida de demain sera conduite, façonnée et définie par les jeunes. Si nous n'arrivons pas à construire une riposte au sida apte à inclure les jeunes femmes et les jeunes hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, nous ne pourrons mettre fin à l'épidémie de sida », a expliqué le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA. « Pour paraphraser Sir Elton John : nous approchons de la fin du sida mais nous devons nous assurer que personne ne reste à la traîne », a-t-il ajouté.
Le Life Ball en lui-même a commencé par la cérémonie d'ouverture, des dizaines de milliers de personnes s'étant rassemblées sur la place de l'Hôtel de ville pour un spectacle de deux heures sur un gigantesque ruban rouge.

De gauche à droite : Le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Programme, Sir Elton John et Bill Roedy, ex-PDG et directeur exécutif de MTV Networks International.
Le « Cristal d'espoir », prix de 100 000 euro destiné à récompenser les individus qui font la différence pour la riposte au sida, a été remis par l'actrice et productrice Hilary Swank aux représentants de la campagne transnationale « The Girl Effect », initiative qui aide les jeunes femmes à combattre la pauvreté et à se protéger contre le VIH, à savoir : Lisa T.D. Nguyen, du Cambodge, Patricia Suriel, de République dominicaine, Sulaiman Turay, du Cameroun et Sadie St. Denis, d'Ouganda.
Après cette cérémonie d'ouverture, près de 4 000 invités sont entrés dans le bâtiment de l'Hôtel de ville, pour assister jusqu'au bout de la nuit à un événement mettant en vedette des artistes de renommée internationale.
Des milliers d'enfants et leurs mères devraient bénéficier des recettes de plusieurs millions de dollars enregistrées à l'occasion du Life Ball 2013. Les organisateurs espèrent que la manifestation de cette année aidera non seulement à éliminer les nouvelles infections chez les enfants, mais aussi à renforcer la solidarité, la compréhension et la tolérance envers ceux qui vivent avec et qui sont touchés par le VIH.
Liens externes
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- En savoir plus sur le Life Ball 2013 (en anglais)
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Le Burundi marque sa Journée nationale de lutte contre le sida et s'engage pour une génération sans sida
08 mai 2013
08 mai 2013 08 mai 2013
De gauche à droite : Ministre de la Santé du Burundi, Dr Sabine Ntakarutimana, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé et l'Ambassadeur des Etats-Unis au Burundi, Dawn Liberi.
Le Burundi a marqué sa Journée nationale de lutte contre le sida le 8 mai et s'est engagé à éliminer les nouvelles infections à VIH parmi les enfants et maintenir leurs mères en vie. La Ministre de la Santé du Burundi, Dr Sabine Ntakarutimana qui a ouvert l'événement au centre de soins Kamenge à Bujumbura déclare, “je suis engagée à ce que le Burundi atteigne zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.”
Les autorités de santé du Burundi déclarent que prévalence au VIH dans le pays était de 1,4% en 2010 avec plus de 98 000 personnes vivant avec le VIH en 2011. Le pays lutte avec une faible couverture du traitement pour seulement 49% des personnes éligibles à des traitements antirétroviraux y ayant accès. Près de 2 000 bébés sont nés avec le VIH en 2011. Le gouvernement a promis d'améliorer la couverture du traitement, surtout pour les femmes enceintes vivant avec le VIH et, récemment, le Président du Burundi, Pierre Nkurunziza a adopté un décret destiné à élargir les services visant à prévenir les nouvelles infections à VIH chez les enfants.
Je suis engagée à ce que le Burundi atteigne zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida
Dr Sabine Ntakarutimana, Ministre de la Santé
« Le sida est un point d'entrée stratégique pour avancer l'agenda social du Burundi à différents niveaux : protéger les femmes, les enfants et les droits de l'homme, » déclare le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, lors de l'événement.
Le pays sera soutenu par les Etats-Unis d'Amérique pour renforcer les services selon son Ambassadeur, Dawn Liberi. « Nous doublerons notre contribution financière pour couvrir 8 des 17 provinces du Burundi avec des services pour prévenir toute nouvelle infection à VIH chez les enfants » dit-elle.

Le second Vice-président du Burundi, Gervais Rufyikiri (à gauche) et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé.
En 2011, l'ONUSIDA et les partenaires ont lancé le Plan mondial pour l'élimination des nouvelles infections par le VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et le prolongement de la vie de leurs mères. Le Burundi est l'un des 22 pays sur lequel se focalise le Plan mondial, là où surviennent 90% des nouvelles infections au VIH chez les enfants.
M. Sidibé a également visité le centre de santé et du bien-être des familles (ABUBEF). Le centre fournit des services médicaux, de soins et de soutien aux personnes vivant avec le VIH et effectue des programmes de prévention du VIH.
Faisant partie de sa visite officielle au Burundi, M. Sidibé a rencontré le second Vice-président, Gervais Rufyikiri, qui a a défendu les efforts du pays pour stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants. En 2005, le Burundi a émergé d'une longue guerre civile et le Vice-président a demandé à l'ONUSIDA de soutenir les efforts du pays pour un plus grand développement. Il déclare, « Je demande à la communauté internationale de porter plus d'attention au Burundi. Nous sommes en phase de reconstruction de notre pays et nous avons besoin de votre soutien. »
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA poursuit sa mission officielle le 9 mai en rencontrant le président du pays.
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De gauche à droite : Le Coordonnateur de l'ONUSIDA, Girmay Haile, la Première dame de la République du Ghana, Madame Lordina Mahama, le Directeur général de la Commission ghanéenne sur le sida, Dr Angela El-Adas.
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La Première dame du Ghana conduit les efforts du pays pour stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants
18 avril 2013
18 avril 2013 18 avril 2013La Première dame du Ghana, Lordina Mahama, a donné son accord pour devenir la première ambassadrice de l'ONUSIDA pour la mise en œuvre du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.
La Première dame, Madame Mahama, s'est engagée pour conduire l'impulsion du Ghana à la réalisation d'une génération sans sida. Dans son nouveau rôle, elle encouragera le dialogue politique dans le pays veillant à ce que la lutte contre le sida soit en bonne place dans l'agenda politique. Elle aura à cœur de responsabiliser les femmes et les filles pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination, mais aussi pour aider les leaders nationaux et communautaires à comprendre que la riposte au sida ne peut être séparée du travail pour améliorer la santé des mères et des enfants.
Quotes
Je m'engage à garantir qu'aucun enfant ne naitra avec le VIH, qu'aucun enfant ne décèdera de cette maladie et qu'aucun enfant ne sera orphelin à cause du VIH. Je souhaite continuer à exprimer la nécessité d'encourager les hommes à prendre au sérieux la prévention du VIH et à aider les femmes de manière à ce que, tous ensemble, nous arrivions à stopper toute nouvelle infection à VIH.
Un tel engagement politique de haut niveau apporterait une contribution stratégique dans la mise en oeuvre du Plan mondial pour virtuellement éliminer la transmission verticale du VIH dès aujourd'hui jusqu'en 2015, tant au Ghana que sur tout le continent africain.
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Au Niger, une clinique a recours à une solution innovante et économique pour maintenir les bébés en vie
02 avril 2013
02 avril 2013 02 avril 2013
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, en visite à la maternité Issaka-Gazobi qui gère de nombreuses grossesses difficiles et a commencé il y a deux ans à fournir des services aux femmes enceintes vivant avec le VIH. Niamey, Niger.
Photo : ONUSIDA
Il est 10 heures du matin et le soleil est déjà haut dans le ciel de Niamey, au Niger. Dans la maternité Issaka-Gazobi, un groupe de femmes attend avec beaucoup d'émotion la tenue d'une réunion qu'elles n'auraient jamais pu imaginer. La Première dame du Niger, Aïssata Issoufou Mahamadou, et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, ont rencontré ces femmes au cours de leur récente visite à cette maternité qui est un modèle pour le reste du pays.
L'établissement a fourni des services à plus de 20 000 patients et a comptabilisé près de 6 000 naissances l'année dernière. Il gère de nombreuses grossesses difficiles et a commencé il y a deux ans à fournir des services aux femmes enceintes vivant avec le VIH. La Première dame est venue à la clinique pour offrir officiellement des aliments et des fournitures médicales au personnel, et a déclaré : « Cette maternité est un modèle en matière de services de prévention de la transmission de la mère à l'enfant au Niger ».
Le Niger enregistre un taux de mortalité infantile extrêmement élevé, estimé en 2012 par le gouvernement à 51 décès pour 1000 naissances viables. Comme de nombreuses autres maternités, Issaka-Gazobi a beaucoup de mal à fournir des soins de qualité dans un milieu aux ressources très limitées. Toutefois, les défis considérables auxquels l'établissement est constamment confronté ont poussé le personnel à devenir plus innovant et à adapter un concept déjà utilisé à leur situation locale.
La maternité ne dispose pas de suffisamment d'incubateurs pour garder en vie tous les prématurés qu'elle aide à mettre au monde. Le personnel a donc mis au point une sorte de poche ventrale qui permet de placer un nouveau-né en contact avec le corps de sa maman, en lui permettant de bénéficier d'un « incubateur humain ». La « méthode kangourou » a été utilisée dans de nombreux autres pays, mais la clinique Issaka-Gazobi est la première à l'employer au Niger. Ce système est nouveau dans un pays dans lequel la plupart des mères portent leur bébé sur le dos.
Après avoir vu cet incubateur humain novateur, M. Sidibé a annoncé : « La méthode kangourou est un concept extraordinaire. Je suis réellement impressionné par la manière dont la maternité a adapté l'idée de donner de la chaleur vitale aux prématurés et permet en outre aux mères de maintenir leurs enfants en vie. »
La méthode kangourou est un concept extraordinaire. Je suis réellement impressionné par la manière dont la maternité a adapté l'idée de donner de la chaleur vitale aux prématurés et permet en outre aux mères de maintenir leurs enfants en vie. »
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
La maternité Issaka-Gazobi fournit gratuitement un traitement antirétroviral aux mères qui vivent avec le VIH pour empêcher la transmission du virus à leur enfant, et quasiment toutes les patientes vivant avec le VIH donnent naissance à des bébés en bonne santé. Toutefois, c'est loin d'être le cas dans le reste du pays. En 2011, le Niger a estimé que moins de 65 % des femmes enceintes ont subi un test de dépistage du VIH et que moins de 30 % des femmes enceintes vivant avec le VIH avaient accès à un traitement antirétroviral permettant de prévenir la transmission du VIH à leur enfant. Le taux d'infection à VIH chez les enfants était d'environ 22 % en 2011.
Le Niger doit relever de nombreux défis pour prévenir les nouvelles infections à VIH chez les enfants. Bien que la majorité des femmes enceintes bénéficie d'une consultation prénatale, seules près de 30 % des femmes donnent la vie avec l'aide d'un agent de santé formé. Cela principalement parce que les visites prénatales sont gratuites, alors qu'une assistance professionnelle au moment de la naissance est payante. De nombreuses femmes enceintes testées séropositives au VIH ne bénéficient d'aucun suivi et ne reçoivent pas le traitement dont elles ont besoin.
Le gouvernement du Niger lutte pour étendre ses services afin de prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant (PTME) et a augmenté les fonds qu'il a alloués à la PTME de 2,6 % du budget total en 2010 à 15,9 % en 2011. Toutefois, le pays est encore confronté à un énorme déficit de financement de près de 1,17 million de dollars US cette année pour les services de PTME.
M. Sidibé a félicité le pays pour ses efforts en matière d'amélioration des services de santé destinés aux mères et l'a fortement encouragé à continuer d'œuvrer pour stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015 et à maintenir leurs mères en bonne santé.
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Le Swaziland lance un nouveau Cadre national pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015
22 mars 2013
22 mars 2013 22 mars 2013
De gauche à droite : Dr Simon Zwane, Directeur des services de santé du Swaziland, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Benedict Xaba, Ministre de la Santé du Swaziland.
Photo : ONUSIDA/J.Matas
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, s'est joint à Benedict Xaba, Ministre de la Santé du Swaziland, pour lancer un nouveau Cadre national pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.
Swaziland a considérablement élargi les services visant à prévenir les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'échelle nationale, pour arriver à une couverture supérieure à 90 % en 2012.
« Ce cadre nous permettra de continuer à renforcer nos programmes nationaux dans le but d'atteindre notre objectif, à savoir éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants », a déclaré M. Xaba. « Il est tout à fait possible de parvenir à une génération sans VIH au Swaziland », a-t-il ajouté.
Le Cadre a été développé avec l'appui technique de l'ONUSIDA, de l'UNICEF, du FNUAP et de l'OMS et est divisé en quatre programmes, à savoir la prévention du VIH, l'intégration des services de planification familiale, l'amélioration des conditions de travail et de la fourniture des soins, et la fourniture d'un traitement antirétroviral complet.
Les centres de soins fournissant des services de prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants sont passés de 3 seulement en 2003 à plus de 150 en 2010. Le pourcentage de femmes enceintes vivant avec le VIH qui reçoivent un traitement antirétroviral a augmenté de 57 % en 2009 à 86 % en 2011, selon les chiffres du gouvernement.
« Nos connaissances scientifiques et notre volonté politique sont parvenues à un point où les pays ne peuvent plus permettre que des enfants naissent avec le VIH en Afrique », a affirmé Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Grâce au lancement de ce nouveau cadre général, je pense sincèrement que le Swaziland parviendra à une génération sans sida d'ici 2015. »
Le nouveau Cadre du Swaziland identifie aussi des facteurs socioculturels et économiques clés qui accroissent la vulnérabilité des femmes au VIH. Il propose d'intensifier de nombreuses activités, dont le renforcement de l'implication des hommes, l'intégration du dépistage du VIH dans les soins prénatals, l'amélioration de la qualité des services fournis aux femmes séropositives au VIH et aux nourrissons exposés au virus, et la communication en faveur d'un changement social et comportemental pour créer un environnement communautaire plus favorable.

Lancement du nouveau Cadre national pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. Ezulwini, Swaziland. 22 mars 2013.
Photo : ONUSIDA/J.Matas
« C'est une journée de fête et d'engagement », a indiqué Son Excellence Makila James, Ambassadeur des États-Unis au Swaziland. « Nous célébrons les efforts qui ont abouti dans la réalisation de ce document stratégique, mais nous devons aussi nous engager à mettre en œuvre la totalité des interventions vitales et cruciales prévues dans ce Cadre. »
Malgré des progrès très encourageants, 67 % des décès maternels au Swaziland sont encore imputés au VIH, principale cause de mortalité maternelle et infantile du pays. En outre, le Swaziland présente également l'un des taux les plus élevés de femmes enceintes vivant avec le VIH.
Le Swaziland est l'un des 22 pays prioritaires mentionnés dans le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, lancé en juin 2011. Ce Plan mondial appelle à un renforcement urgent des stratégies et des programmes pour atteindre l'objectif de réduction du taux de transmission du VIH de la mère à l'enfant à moins de 2 % d'ici 2015.
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De gauche à droite : Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Alice Sia Nyama Koroma, Première dame de Sierra Leone, Cherie Blair, Présidente de la Cherie Blair Foundation for Women, et Ernest Bai Koroma, Président de la Sierra Leone. Photo : ONUSIDA

Mme Sia Nyama Koroma, Première dame de Sierra Leone, présentant son projet baptisé « the Women’s Initiative for Safer Health » (WISH). Freetown, Sierra Leone. 7 mars 2013. Photo : ONUSIDA
Feature Story
La Première dame de Sierra Leone met en avant les efforts de son pays pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants
08 mars 2013
08 mars 2013 08 mars 2013Le 7 mars, à la veille de la Journée internationale des droits des femmes, la Première dame de Sierra Leone Alice Sia Nyama Koroma a organisé un dîner à Freetown, au cours duquel ont été présentées les actions en faveur de l'amélioration des services de santé pour les femmes et les enfants. La Première dame a récemment lancé une campagne pour l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants en partenariat avec l'ONUSIDA, Voice of Women et le Programme national de contrôle du sida.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, s'est joint à la délégation de haut niveau en compagnie de Cherie Blair, Présidente de la Cherie Blair Foundation for Women, et du Dr Kandeh Yumkella, Directeur général de l'ONUDI.
La Première dame a présenté son projet baptisé « the Women’s Initiative for Safer Health » (WISH – Initiative des femmes pour une santé plus sûre), qui vise à réduire la mortalité maternelle et des enfants en améliorant l'accès aux établissements de santé et en formant les agents de santé. Un documentaire sur les efforts pour l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et le maintien de leurs mères en bonne santé a également été projeté.
Quotes
Aujourd'hui, nous fêtons nos réussites et nos défis en tant que femmes très actives dans la campagne en faveur de l'émancipation des femmes. Mais comme le dirait Oliver Twist, nous en demandons toujours plus. Je vais donc continuer à utiliser mon statut de femme africaine et mon mandat pour défendre la cause des femmes, car nous pensons que les femmes doivent faire partie du processus de prise de décision au sein de la structure de gouvernance.
La Première dame est un modèle de compassion. Grâce à son leadership, la Sierra Leone est en bonne voie pour devenir le premier pays d'Afrique de l'Ouest à éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant d'ici 2015.
Votre leadership a démontré que la fermeté dans la douceur permet de promouvoir des thèmes fondamentaux, comme la fin de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
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La Société africaine de gynécologie et obstétrique se réunit au Niger
29 janvier 2013
29 janvier 2013 29 janvier 2013
Le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Programme, et Son Excellence Mahamadou Issoufou, Président du Niger.
Le congrès annuel de la Société africaine de gynécologie et obstétrique a eu lieu au Niger du 21 au 23 janvier 2013 sur le thème « Les coûts de la mortalité et de la morbidité maternelle et néonatale en Afrique ». Le Premier ministre du Niger ainsi que les Premières dames du Niger, du Burkina Faso et du Mali, étaient présents à cette réunion. Le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Programme, a aussi participé au congrès dans le cadre de sa visite officielle dans le pays.
Lancée en 1988 par des obstétriciens et des gynécologues africains pour renforcer le discours scientifique et éliminer les obstacles entre les scientifiques africains, la SAGO regroupe essentiellement des pays d'Afrique centrale et occidentale. Axée vers les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) 4 et 5, à savoir réduire la mortalité maternelle et infantile d'ici 2015, la SAGO vise à définir des normes de pratique pour les gynécologues et les obstétriciens.

Malika Issoufou Mahamadou, Première dame du Niger, avec le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Programme.
Le Premier ministre du Niger, Son Excellence Brigi Rafin, a déclaré que, à la date d'organisation de ce Congrès, les études ne montraient que de légers progrès en matière de réduction de la morbidité et mortalité dans les pays subsahariens. « Dans mon pays, on constate encore chaque jour le décès de 24 femmes en couches et de 72 nouveau-nés », a-t-il expliqué.
Le Niger a réalisé des progrès considérables en santé maternelle et infantile grâce aux politiques, aux ressources et aux stratégies mises en place, supplantant ainsi les autres pays de la région. Le renforcement par le Gouvernement des services de santé infantile à fort impact, dont la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants et l'amélioration de la nutrition infantile, a permis de réduire le taux de mortalité annuel de 5,1 %.
Le Dr Loures a attribué ces succès à l'engagement politique visionnaire et transformateur à l'échelle nationale, soutenu par des décisions budgétaires judicieuses et par une focalisation sur les stratégies à fort impact en faveur de la santé maternelle et infantile.
Un accord de coopération mutuelle a été signé entre l'ONUSIDA et la SAGO pour accélérer la mise en œuvre du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. « La promotion de la santé maternelle et infantile constitue la base de la réalisation du Plan mondial », a indiqué le Dr Loures.

Congrès annuel de la Société africaine de gynécologie et obstétrique, Niger, 21 au 23 janvier 2013.
Selon le Dr Loures, les organisations professionnelles comme la SAGO sont idéalement placées pour militer en faveur des droits de leurs patients et de leurs clients, en particulier des femmes vivant avec le VIH. Ces organisations peuvent garantir que les femmes ne sont pas stigmatisées, que leur confidentialité n'est pas violée et qu'elles ne sont pas forcées à accepter les services. Elles peuvent faire office de force d'action collective pour l'accomplissement des OMD sur la santé et servir de forum pour élargir les connaissances, échanger des informations, et légitimer et amplifier la contribution de leurs membres.
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Nouvelle campagne en Sierra Leone pour stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants
17 décembre 2012
17 décembre 2012 17 décembre 2012
La Première dame de Sierra Leone, Madame Sia Nyama Koroma.
La Première dame de Sierra Leone, Madame Sia Nyama Koroma, a lancé une campagne nationale baptisée « Bon Pikin Wae Nor Get HIV » (Donner la vie sans VIH) pour prévenir les nouvelles infections à VIH chez les enfants.
La nouvelle initiative a été développée par le bureau de la Première dame en collaboration avec l'ONUSIDA, le Réseau de femmes vivant avec le VIH (Voix des femmes), le Programme national de lutte contre le sida et le Secrétariat national de lutte contre le sida. La campagne, dirigée par le réseau de femmes vivant avec le VIH, a pour objectif de sensibiliser les femmes en âge de procréer sur la prévention du VIH afin d'accélérer le recours aux services anti-VIH pour prévenir les nouvelles infections à VIH chez les enfants.
La disponibilité des services pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant a augmenté de manière significative ces dernières années, toutefois la couverture n'est pas uniforme dans le pays. Cette campagne tentera d'aborder les écarts existants, essentiellement dans les zones rurales où la demande de service est encore faible.
Hormis l'augmentation de la demande de services prénatals, la campagne devrait aider à promouvoir la santé sexuelle et reproductive et les droits des femmes, à améliorer l'accès à la prophylaxie antirétrovirale chez les femmes séropositives et renforcer les capacités et la participation des femmes vivant avec le VIH dans la promotion de l'agenda national pour stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants en Sierra Leone.
Si nous voulons gagner la guerre contre le sida, nous avons besoin d'hommes et de femmes engagés pour nous rejoindre dans la campagne
La Première dame de Sierra Leone, Madame Sia Nyama Koroma
Lors du lancement, la Première dame en appelle aux femmes de Sierra Leone et au public en général pour qu’ils visitent les hôpitaux et les cliniques et se fassent dépister. Elle a souligné la nécessité de la participation masculine dans les services de soins prénatals. « Si nous voulons gagner la guerre contre le sida, nous avons besoin d'hommes et de femmes engagés pour nous rejoindre dans la campagne », déclare-t-elle.
Madame adija Sam Sumana, épouse du Vice-président de Sierra Leone, a souligné le manque d'éducation et d'information comme étant la cause principale de la propagation du VIH chez les jeunes filles. Elle encourage les parents pour garantir que les filles reçoivent l'éducation, mais aussi de décourager les grossesses chez les adolescentes et les mariages précoces.
Le Coordonnateur de l'ONUSIDA, Dr Job Sagbohan, a salué les efforts de la Première dame pour la promotion de la santé maternelle et pédiatrique ainsi que la responsabilisation des femmes et des filles pour leur développement économique et social. Il garantit l'engagement et le soutien continus de l'ONUSIDA dans la riposte au sida et dans la concrétisation de la vision Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro discrimination et Zéro décès dû au sida d'ici 2015. « Les progrès sont possible lorsque nous nous réunissons pour une cause commune, avec une vision des objectifs clairs et des efforts intenses et durables, » dit-il.
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Éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leurs mères en vie : bien plus que de simples comprimés
14 décembre 2012
14 décembre 2012 14 décembre 2012
Photo : ONUSIDA/D.Kwande
Une révision à mi-parcours de la mise en œuvre du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie a été réalisée à Nairobi, au Kenya, les 6 et 7 décembre derniers. Cet atelier de deux jours a été l'occasion d'évoquer la suite des opérations pour surmonter trois obstacles majeurs à la concrétisation des objectifs du Plan mondial, à savoir la réalisation d'un diagnostic précoce chez les nourrissons, la mise à disposition des ressources humaines nécessaires pour les soins de santé et la gestion de la chaîne d'approvisionnement.
En juin 2011, l'ONUSIDA et le Plan présidentiel d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) ont dévoilé le Plan mondial avec deux objectifs principaux pour 2015 : une réduction de 90 % du nombre d'enfants nouvellement contaminés par le VIH et une réduction de 50 % du nombre de décès maternels dus au sida. Le Plan mondial se focalise sur 22 pays prioritaires, qui comptabilisent le plus de femmes enceintes vivant avec le VIH selon les estimations.
À l'ouverture de la réunion, Deborah Von Zinkernagel, Coordonnatrice de la lutte mondiale contre le sida pour le gouvernement américain, a mis l'accent sur l'élan constaté au cours des 18 mois écoulés depuis le lancement du Plan mondial. « Un leadership politique fort, un changement progressif des politiques et un renforcement accéléré des programmes à tous les niveaux aident à réduire de façon significative les nouvelles infections à VIH chez les enfants et les décès liés au sida chez les mères », a affirmé Mme Von Zinkernagel. « Même si la partie est loin d'être gagnée, l'intensification des efforts de nombreux partenaires dans le cadre du Plan mondial fait progresser la réalisation de l'objectif d'une génération sans sida », a-t-elle ajouté.
En ce qui concerne les défis, les participants ont souligné qu'une confirmation immédiate de l'infection à VIH chez un enfant est impérative pour garantir la mise en place opportune de la thérapie antirétrovirale, étant donné que la moitié des enfants contaminés par le virus décèdent avant l'âge de deux ans. L'ONUSIDA estime que, en 2010, sur 65 pays ayant établi des rapports, seuls 28 % des enfants nés de mères vivant avec le VIH ont subi un test de dépistage du VIH au cours des deux premiers mois de leur vie. En 2011, 230 000 enfants sont morts de causes liées au VIH dans le monde et seuls 28 % des enfants remplissant les conditions pour un traitement en bénéficiaient réellement, contre 54 % des adultes.
Les participants ont aussi souligné que, malgré les progrès effectués en matière de prestation de services visant à empêcher la transmission du VIH de la mère à l'enfant, l'accès à un diagnostic approprié et/ou à un traitement pour les femmes enceintes est resté nettement insuffisant. Selon l'ONUSIDA, en 2011, le pourcentage des femmes enceintes remplissant les conditions pour un traitement, qui vivaient avec le VIH et ont suivi une thérapie antirétrovirale pour elles-mêmes, est estimé à 30 %.
Dans les pays comme la République démocratique du Congo, le Tchad et le Nigeria, moins de 20 % des femmes enceintes ont bénéficié d'un dépistage du VIH et de conseils à ce sujet en 2010. Les participants ont noté que, dans certain cas, l'accès à ces services était restreint par des politiques gouvernementales mal informées ou mal orientées qui ne considèrent pas la mise à disposition de ce traitement vital comme étant prioritaire.
Les défis généraux associés à la chaîne d'approvisionnement et, plus particulièrement, le prix des produits de base, ont des implications non négligeables. En effet, les participants ont reconnu que, sans chaîne d'approvisionnement efficace, les objectifs du Plan mondial ne peuvent tout simplement pas être remplis. Des stratégies comme le regroupement et l'intégration des achats, le renforcement et l'harmonisation des systèmes réglementaires, la transparence des systèmes et l'amélioration des prévisions concernant les produits de base afin de réduire le gaspillage des stocks, sont essentielles pour maximiser l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement. La réunion a également été l'occasion d'évoquer l'importance de disposer de financements prévisibles et d'un personnel expérimenté pour assurer une gestion logistique efficace tout en réduisant les coûts.
Le manque de ressources humaines dans le domaine de la santé, et plus particulièrement de médecins, d'infirmières et de sages-femmes, a été signalé comme étant un obstacle majeur à l'expansion rapide des services de prévention, de traitement et d'appui en matière de VIH pour les mères et les enfants. De nombreux pays participants expérimentent la délégation et le partage des tâches, et le travail avec des agents de santé non professionnels ou communautaires pour étendre la portée des services de soins de santé. Des stratégies en mesure d'accélérer le recrutement, la préservation et la formation continue des professionnels de santé ont été échangées, comme l'officialisation du rôle des agents de santé communautaires, le développement d'un cadre officiel de gestion de ces professions dans le but de chapeauter les établissements de santé et l'accélération des programmes de formation préalable.
Même si la partie est loin d'être gagnée, l'intensification des efforts de nombreux partenaires dans le cadre du Plan mondial fait progresser la réalisation de l'objectif d'une génération sans sida
Deborah Von Zinkernagel, Coordonnatrice de la lutte mondiale contre le sida pour le gouvernement américain
Les participants ont convenu que l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leurs mères en vie allait bien au-delà de simples comprimés. En effet, il s'agit avant tout de protéger la santé, la dignité et la sécurité des mères qui vivent avec le VIH et de leurs enfants. Il faut également relever les défis qui se posent pour concrétiser les résultats en matière de santé au sens large, au-delà des objectifs au regard du VIH, grâce à la formation des professionnels de santé et à l'élimination des obstacles au niveau de la chaîne d'approvisionnement en médicaments. Pendant l'atelier, les participants ont défini les actions clés à mettre en place pour progresser vers les objectifs du Plan mondial dans ces domaines. Ils ont aussi discuté de l'architecture de financement internationale, et de la manière dont les ressources disponibles, comme le Fonds mondial et le PEPFAR, pourraient être optimisées, mais en commençant par leurs propres mécanismes de financement nationaux.
Pour clôturer la réunion, le Dr Bernhard Schwartlander, Directeur du département Réalité, Innovation et Politiques de l'ONUSIDA, a félicité les pays pour leur dynamisme. « L'appel en faveur de l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie a été largement entendu », a-t-il indiqué, « et les pays procèdent désormais à des investissements importants et durables pour leurs populations. Il est désormais temps d'intensifier nos efforts car nous entrons dans la deuxième phase du Plan mondial, et de prouver que nous méritons la confiance que nous accordent nos gouvernements et les personnes que nous servons. »
Cette réunion a rassemblé les représentants gouvernementaux de 16 des 22 pays prioritaires identifiés dans le Plan mondial, ainsi que les représentants du PEPFAR, des Nations Unies et de plusieurs agents de réalisation de dimension internationale. Les organisations suivantes étaient également représentées : Women Fighting AIDS in Kenya (WOFAK), la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida (ICW) et l'Équipe spéciale inter-agences sur la prévention des infections dues au VIH chez les femmes enceintes, les mères et leurs nourrissons.
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Les femmes s’expriment : Le rôle des femmes vivant avec le VIH dans la lutte mondiale contre le sida
11 décembre 2012
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Dans un nouveau rapport intitulé Les femmes s'expriment, l'ONUSIDA étudie l'impact du VIH chez les femmes et le rôle majeur joué par les femmes qui vivent avec le virus dans l'éradication du sida. Ce rapport présente les données les plus récentes ainsi que les commentaires de militants de premier plan sur les sujets des femmes et du VIH.
Il inclut les déclarations de près de 30 femmes vivant avec le VIH qui ont donné leur avis personnel sur la manière dont l'épidémie affecte les femmes et dont ces dernières œuvrent activement pour réduire la propagation et l'impact du sida.
Le VIH continue d'avoir un effet disproportionné sur la vie des femmes. Il est toujours la première cause de mortalité pour les femmes en âge de procréer et les inégalités entre les sexes et les violations des droits des femmes persistent à rendre les femmes et les filles plus vulnérables au VIH et à les empêcher d'accéder aux services essentiels en matière de lutte contre le VIH.
« La réalisation de l'objectif de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida nécessite une action accélérée en faveur des femmes et des filles », déclare Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Les femmes doivent avoir accès à l'éducation et aux connaissances et être en mesure de se protéger contre le VIH. Nous devons être à l'écoute de leurs besoins et de leurs sentiments et transformer leurs mots en action. »
Chaque minute, une jeune femme contracte le VIH
Le taux d'infection chez les jeunes femmes de 15 à 24 ans est deux fois plus élevé que chez les jeunes hommes, ce qui souligne l'impact que le VIH a sur la vie des jeunes femmes. Cette disparité est la plus marquée en Afrique subsaharienne, où 3 % des jeunes femmes vivent avec le VIH.
Une éducation complète sur la sexualité pour tous les jeunes est essentielle pour qu'ils puissent se protéger du VIH, en particulier les jeunes femmes. Toutefois, le pourcentage de jeunes femmes qui peuvent identifier convenablement les différentes manières de prévenir le VIH est encore extrêmement faible dans de nombreux pays à forte prévalence du VIH.
« Aujourd'hui, près de 60 % des adultes vivant avec le VIH dans les régions les plus touchées sont des femmes ; nous devons donc agir rapidement », affirme Michelle Bachelet, Directeur exécutif ONU Femmes. « Pour que notre riposte soit plus efficace, il faut que les femmes impliquées dans les prises de décision soient plus nombreuses, que l'accès aux informations et aux services en matière de santé sexuelle et reproductive soit plus aisé et que la promotion et la protection des droits des femmes et des filles soient mieux mises en valeur. »
Les inégalités entre les sexes ont une influence déterminante sur le risque d'infection à VIH
Des progrès importants doivent être réalisés pour assurer l'égalité entre les sexes et le respect des droits et de la santé sexuelle et reproductive des femmes, et plus particulièrement de celles qui vivent avec le VIH. Des normes défavorables aux femmes et l'absence d'autonomisation économique rendent les femmes plus vulnérables à la contamination par le VIH par le biais d'une transmission par voie sexuelle.
« L'amélioration du statut social et économique des femmes et le renforcement de leur pouvoir de décision réduisent le risque d'infection à VIH », précise Jennifer Gatsi, Directrice exécutive du Réseau namibien pour la santé des femmes.
Pour que notre riposte soit plus efficace, il faut que les femmes impliquées dans les prises de décision soient plus nombreuses, que l'accès aux informations et aux services en matière de santé sexuelle et reproductive soit plus aisé et que la promotion et la protection des droits des femmes et des filles soient mieux mises en valeur
Michelle Bachelet, Directrice exécutive ONU Femmes
Les femmes marginalisées demeurent les plus touchées par le VIH
Les professionnels du sexe et les consommateurs de drogues sont particulièrement vulnérables au VIH. Lorsque le sexe sert de monnaie d'échange pour de l'argent ou de la drogue, les femmes n'ont souvent qu'une influence très limitée sur le port du préservatif. Les professionnelles du sexe sont 13,5 fois plus nombreuses à vivre avec le VIH que les autres femmes. Certains pays ont signalé un taux de prévalence du VIH supérieur à 20 % chez les professionnelles du sexe dans les capitales. Des études conduites dans neuf pays de l'Union européenne ont indiqué, en moyenne, une prévalence du VIH 50 % plus élevé chez les consommatrices de drogues injectables que chez les consommateurs masculins de ces produits.
Stopper les nouvelles infections chez les enfants et maintenir leurs mères en vie
Depuis que l'ONUSIDA a lancé le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, les nouvelles infections chez les enfants en Afrique subsaharienne ont baissé de près de 25 % (2009 à 2011). Cela représente une progression considérable vers la réalisation de l'objectif de zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants d'ici 2015.
Néanmoins, la stigmatisation et la discrimination ou la menace de ces dernières empêchent encore de nombreuses femmes d'accéder à des services de soins prénataux. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, quasiment deux femmes enceintes sur trois ne connaissent pas leur statut sérologique.
Il est essentiel de protéger les droits et la santé sexuelle et reproductive de toutes les femmes vivant avec le VIH. Cela inclut aussi leur droit d'accéder de façon volontaire et confidentielle au dépistage et aux conseils sur le VIH, à des informations précises et sans jugement et à des traitements et des services de qualité, et de porter leurs enfants dans un environnement sain, exempt de toute stigmatisation, discrimination et violence.
Droits et politiques visant à protéger les droits des femmes qui vivent avec le VIH
Les droits et les politiques devraient protéger les femmes et les filles. Toutefois, certains punissent, stigmatisent et exercent une discrimination à l'encontre des femmes qui vivent avec le VIH, créant ainsi un obstacle considérable à l'accès des femmes à des services en rapport tant avec le VIH qu'avec la réduction des risques. Le rapport souligne la nécessité de modifier les lois, les politiques, les programmes et les pratiques, et appelle les femmes à faire partie intégrante des processus décisionnels et de programmation.
L'amélioration du statut social et économique des femmes et le renforcement de leur pouvoir de décision réduisent le risque d'infection à VIH
Jennifer Gatsi, Directrice exécutive du Réseau namibien pour la santé des femmes
« Les femmes s'expriment » donne un aperçu détaillé des nombreux défis auxquels sont confrontées les femmes et en particulier celles qui vivent avec le VIH. Il offre en outre une vue d'ensemble de la manière dont les femmes façonnent la riposte au VIH et de l'importance de leur implication active dans la prise de décision et dans la programmation.
L'avant-propos de « Les femmes s'expriment » est signé Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michelle Bachelet, Directrice exécutive ONU Femmes et Jennifer Gatsi, Cofondatrice et Directrice exécutive du Réseau namibien pour la santé des femmes. Ce rapport a été présenté officiellement à la Mission polonaise de Genève le mardi 11 décembre 2012 par Igor Radziewicz-Winnicki, Sous-secrétaire d'État auprès du Ministère de la Santé polonais et Président du 31e CCP, et Son Excellence Remigiusz A. Henczel, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, Représentant permanent de la République de Pologne auprès du Bureau des Nations Unies et d'autres organisations internationales à Genève.