Reportage

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA rencontre les directeurs des programmes antituberculeux et la société civile

26 mars 2009

Director
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a rencontré les directeurs des programmes nationaux de lutte contre la tuberculose et les représentants de la société civile lors du 3ème Forum des membres du Partenariat Halte à la tuberculose à Rio de Janeiro, Brésil, le 24 mars 2009.
Credit:UNAIDS/D. Ramalho

M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a rencontré les directeurs des programmes nationaux de lutte contre la tuberculose et les représentants de la société civile lors du 3ème Forum des membres du Partenariat Halte à la tuberculose pour entendre leurs opinions sur les façons d’améliorer la riposte conjointe à la tuberculose et au VIH.

En faisant part de son expérience de la lutte contre la co-infection tuberculose et VIH en Zambie, un participant a exhorté M. Sidibé à utiliser sa position afin de mobiliser plus de leadership pour affronter les épidémies jumelles de tuberculose et de VIH et de rapprocher davantage les mouvements contre la tuberculose et le sida. Il a souligné que les épidémies de tuberculose et de VIH ne peuvent plus être abordées isolément. Pour illustrer ce point, un participant du Malawi a donné un exemple simple de la manière dont, jusqu’à récemment, le mouvement contre la tuberculose était rarement visible lors des conférences internationales sur le sida, et vice-versa. Ce point a été mis en évidence lorsqu’un participant de l’Inde a demandé « Si le virus et la bactérie travaillent si bien ensemble, comment se fait-il que nous ne puissions en faire de même ? »

Si le virus et la bactérie travaillent si bien ensemble, comment se fait-il que nous ne puissions en faire de même ? It is not acceptable that people living with HIV die from TB.

Un participant de l’Inde

Les participants ont convenu que la tuberculose sapait les succès récents réalisés par la riposte au VIH, réitérant les conclusions du rapport de l’OMS sur La lutte mondiale contre la tuberculose qui a révélé que l’impact de la tuberculose parmi les personnes vivant avec le VIH était beaucoup plus important qu’on ne l’avait compris jusqu’ici, du fait des meilleures données en provenance des pays.

Un dépistage accru de la tuberculose pour les personnes vivant avec le VIH – par le biais de services tuberculose/VIH pleinement intégrés – serait une étape importante et essentielle pour réduire le fardeau de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. Parmi les points supplémentaires soulevés par le groupe figurent une augmentation du financement, un personnel mieux formé et la recherche pour permettre un meilleur dépistage et une meilleure prévention de la tuberculose pour les personnes vivant avec le VIH, et davantage d’initiatives de plaidoyer et de sensibilisation du public sur la co-infection tuberculose et VIH.

M. Sidibé a demandé aux directeurs des programmes antituberculeux et à la société civile œuvrant dans le domaine de la tuberculose de collaborer plus étroitement avec leurs pairs dans la riposte au VIH pour mieux « atteindre les personnes jusque dans leurs communautés ». Il a terminé cette première conversation avec les directeurs de programmes et la société civile en déclarant « Il n’est pas acceptable que les personnes vivant avec le VIH meurent de la tuberculose » – un message-clé qu’il a répété tout au long des trois jours du Forum des membres du Partenariat Halte à la tuberculose.