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Bilan de la première année du partenariat Go Further : plus de 500 000 femmes vivant avec le VIH ont procédé à un dépistage du cancer du col de l'utérus
25 septembre 2019 25 septembre 2019Le programme PEPFAR des États-Unis, le George W. Bush Institute, Merck et l'ONUSIDA se sont fixés pour objectif de mettre fin au sida et au cancer du col de l'utérus en Afrique subsaharienne en une génération seulement grâce à une nouvelle forme de partenariat
NEW YORK, 25 septembre 2019—En marge de l'Assemblée générale 2019 des Nations Unies, l'ancien président George W. Bush et l'ambassadrice Deborah L. Birx ont annoncé que plus de 500 000 femmes séropositives avaient procédé à un dépistage du cancer du col de l'utérus, et que des milliers d'entre elles avaient suivi un traitement contre les lésions cancéreuses préinvasives au cours de la première année du partenariat Go Further. Ce programme dédié à l'éradication du sida et de cette forme de cancer vise à réduire de 95 % le nombre de nouveaux cas de cancer du col de l'utérus parmi les quelque 3,8 millions de femmes porteuses du VIH vivant dans huit pays africains parmi les plus touchés par l'épidémie.
Lors du Bloomberg Global Business Forum, l'ancien président Bush, Mme Laura Bush et l'ambassadrice Mme Birx ont rencontré entre autres Sa Majesté le roi Mswati III d'Eswatini, le Très Honorable Dr Thomas Thabane du Lesotho, Son Excellence le président Peter Mutharika du Malawi, l'Honorable Michael Bloomberg et le PDG de Bank of America, Brian Moynihan.
« Nous sommes persuadés que le monde entier et la sécurité aux États-Unis tireront profit de l'aide apportée à ces leaders pour sauver des vies dans leurs pays », a déclaré l'ancien président Bush. « Nous accueillons aujourd'hui de nombreux chefs de gouvernement dont l'engagement et la prise de responsabilité portent leurs fruits. Il est important que les Américains prennent conscience de ces progrès extraordinaires. »
« Tous vos citoyens, hommes et femmes, doivent prendre soin de leur santé, car le futur de vos pays en dépend », a ajouté Mme Bush.
« Le programme Go Further aide les femmes en Afrique à vivre plus longtemps et en meilleure santé », a expliqué Mme Birx, directrice du PEPFAR, ambassadrice, coordinatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale et titulaire d'un doctorat en médecine. « En capitalisant sur les solides plateformes de soins de santé en Afrique renforcées par les investissements dans le monde entier en faveur du VIH/sida réalisés au cours des années par le gouvernement américain, qui dépassent aujourd'hui les 85 milliards de dollars, nous protégerons de la menace du cancer du col de l'utérus des millions de mères, filles, tantes et grands-mères séropositives qui vivent pleinement grâce à un traitement contre le VIH. »
Lancé en mai 2018, Go Further est un partenariat public-privé révolutionnaire qui réunit le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), le George W. Bush Institute (Bush Institute), le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et Merck (entreprise connue aussi sous le nom de MSD hors des États-Unis et du Canada). Afin d'atteindre un impact maximum, cette collaboration se concentre sur les femmes séropositives vivant dans les pays où la prévalence du VIH et l'incidence du cancer du col de l'utérus figurent parmi les plus élevées au monde.
« Go Further repose sur les années de travail du Bush Institute pour aider les femmes en Afrique tout en renforçant les efforts pour sauver plus de vies », explique Holly Kuzmich, Directrice exécutive du Bush Institute. « Les femmes doivent être en bonne santé et autonomes afin d'améliorer la santé des familles, des communautés et des pays. Ce partenariat est fier d'investir dans les pays très touchés afin d'offrir aux femmes une meilleure santé et de plus solides perspectives économiques, de réduire les souffrances et d'élargir l'accès aux soins. »
On estime que, chaque année en Afrique subsaharienne, 100 000 femmes sont diagnostiquées avec un cancer du col de l'utérus. En l'absence d'un traitement, le taux de mortalité est de 62 %. Par ailleurs, les femmes porteuses du VIH ont cinq fois plus de risques de souffrir d'une forme invasive de ce cancer. Pour réduire ces risques, Go Further améliore la diffusion du vaccin du virus du papillome humain afin de prévenir l'apparition du cancer du col de l'utérus. Le partenariat élargit également la disponibilité du dépistage et fournit un traitement aux femmes les plus susceptibles de développer cette maladie. Soutenir ces interventions peu coûteuses avec des investissements supplémentaires minimes peut sauver des millions de vie et aider à confirmer les résultats atteints dans le monde entier dans la lutte contre VIH/sida.
« Merck s'engage à répondre aux besoins des femmes pour ce qui est des soins de santé dans les pays en voie de développement et nous sommes fiers de collaborer avec le PEPFAR, le Bush Institute et l'UNAIDS au sein du partenariat Go Further, » a indiqué Carmen Villar, directrice adjointe Social Business Innovation de l'entreprise. « Par le biais de cette collaboration, nous nous concentrons sur le cancer du col de l'utérus chez les femmes séropositives en Afrique subsaharienne, une des populations les plus touchées par cette maladie. Notre action passe non seulement par le dépistage et le traitement, mais aussi par la prévention. »
« Il est inacceptable de sauver la vie d'une femme en lui donnant accès à un traitement contre le VIH, puis de la laisser mourir d'un cancer du col de l'utérus faute de dépistage approprié », a déclaré Gunilla Carlsson, Directrice exécutive par intérim de l' ONUSIDA. « Le partenariat Go Further est essentiel pour garantir aux femmes et aux filles qui en ont le plus besoin l'intégration et la disponibilité de services liés au VIH et au cancer du col de l'utérus. »
La stratégie Go Further s'appuie sur sept années de collaboration entre le PEPFAR et le Bush Institute. Elle fait passer ce partenariat à la vitesse supérieure pour sauver davantage de vies.
Pour en savoir plus sur Go Further : www.gofurther.org et suivez le partenariat sur Twitter, Instagram et Facebook.
Le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida
La riposte du gouvernement des États-Unis à l'épidémie mondiale du VIH/sida est organisée par le PEPFAR. Entre 2003 et aujourd'hui, son engagement financier s'est élevé à plus de 85 milliards de dollars, du jamais vu dans la lutte contre une seule maladie. Grâce à la compassion et à la générosité du peuple américain, le PEPFAR a sauvé 17 millions de vies, empêché des millions de contaminations au VIH et aidé à transformer la riposte internationale au VIH/sida. Pour en savoir plus, veuillez consulter www.pepfar.gov ou vous connecter au PEPFAR sur Twitter, Facebook, Instagram et YouTube.
George W. Bush Institute
Situé au sein du George W. Bush Presidential Center, le George W. Bush Institute est une organisation neutre de réflexion sur les politiques et à caractère pratique. Elle a pour mission de former les leaders, de promouvoir des décisions et de prendre des actions pour résoudre certains des défis actuels les plus impérieux. Veuillez consulter le site suivant pour en savoir plus : www.bushcenter.org
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tel. +1 202 445 3269
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Bush Institute
Miriam Spradling
tel. +1 972 639 6099
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L'ONUSIDA salue la baisse significative annoncée du prix de l'insuline pour les pays à faible et moyen revenu, ce qui peut sauver des vies
25 septembre 2019 25 septembre 2019De nouvelles initiatives visant à améliorer l'accès aux soins de santé ont été annoncées au cours de la rencontre de l'Health Innovation Exchange de l'ONUSIDA organisée en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies
NEW YORK/GENÈVE, le 25 septembre 2019—L'ONUSIDA salue la décision de Biocon Biologics, entreprise de biotechnologie, concernant la vente d'insuline humaine recombinante à un tarif de 0,10 $/jour (pour 40 unités d'insuline nécessaires en moyenne par jour et par patient) dans les pays à faible et moyen revenu, soit une réduction de 50 % du prix actuel. Cette annonce a été faite lors d'un évènement organisé par l'ONUSIDA afin de promouvoir les solutions innovantes pour l'accès aux soins de santé.
« Personne ne devrait avoir à choisir entre la vie et la mort à cause du prix », a déclaré Gunilla Carlsson, Directrice exécutive par intérim de l'ONUSIDA. « Les actions pour le sida ont ouvert la voie pour réduire le prix de médicaments vitaux et sauver des millions de vies. Aujourd'hui, nous sommes fiers que le mouvement de la couverture sanitaire universelle bénéficie aussi des leçons tirées de la riposte au sida. »
Le diabète touche plus de 400 millions de personnes dans le monde. Des études montrent que l'espérance de vie croissante des personnes vivant avec le VIH et suivant un traitement contre le virus s'accompagne d'une augmentation du risque de contracter une maladie non transmissible.
Plusieurs autres entreprises ont pris de nouveaux engagements pour aider à améliorer l'accès aux soins de santé au cours d'un évènement organisé par l'Health Innovation Exchange de l'ONUSIDA. Cette manifestation sur le thème de la décentralisation, de l'innovation et du financement durable s'est tenue en collaboration avec le Center for Global Health and Development en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.
Le Wadhwani Institute for Artificial Intelligence, institut de recherche indépendant à but non lucratif doté d'une plateforme mondiale développant des solutions d'intelligence artificielle pour le bien commun, s'est engagé à créer un pôle d'excellence afin de faire bénéficier la santé mondiale de l'utilisation de l'intelligence artificielle.
ThoughtFocus, une entreprise de l'Internet des objets (IoT) offrant des services technologiques, va donner accès à sa plateforme IoT. Cette dernière est conçue comme un moyen efficace, fiable et abordable de créer et de développer des solutions IoT destinées au transport, à la logistique, à la production manufacturière, ainsi qu'à l'approvisionnement en eau et électricité dans le cadre des services de santé. L'Internet des objets ouvre de multiples possibilités pour la santé : une fois connectés à Internet, des appareils médicaux standard peuvent collecter de précieuses informations supplémentaires, apporter des indicateurs complémentaires sur les symptômes et les tendances, permettre de soigner à distance et, de manière générale, d'assurer aux populations un meilleur contrôle sur leur vie et sur la qualité de leur traitement.
Zenysis, une entreprise du domaine des technologies, a annoncé un investissement de 3,5 millions de dollars pour mettre en place des projets pilotes dans cinq pays au cours des trois prochaines années. Il s'agit de collecter des informations qui permettront aux gouvernements de prendre des décisions étayées par des données probantes en vue de concrétiser la couverture de santé universelle et de hiérarchiser les investissements dans les systèmes de santé.
« Le rôle du secteur privé est essentiel pour parvenir aux Objectifs de développement durable », dit Mme Carlsson. « À l'ONUSIDA, nous sommes persuadés que l'innovation et les partenariats sont la solution d'avenir pour résoudre de nombreux problèmes fondamentaux que nous rencontrons quotidiennement dans notre mission de développement. »
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Des personnalités du monde entier s’unissent pour lutter contre les inégalités en matière de santé
09 septembre 2019 09 septembre 2019
Des représentants de plus de 300 villes se sont réunis lors de la Global Fast-Track Cities Conference on Urban HIV, Tuberculosis, and Viral Hepatitis
LONDRES, ROYAUME-UNI (9 septembre 2019) – Le maire de Londres, Sadiq Khan, a accueilli aujourd’hui des personnalités internationales et des élus lors de la conférence inaugurale Fast-Track Cities 2019 (Les villes s'engagent). Cet évènement rassemble plus de 300 villes et municipalités en vue de fixer les priorités dans leur riposte au VIH, à la tuberculose et à l’hépatite virale en milieu urbain. Au cours de son allocution, M. Khan a cité le problème des inégalités en matière de santé dans le monde, ainsi que la nécessité de mettre fin aux stigmatisations liées au VIH. Il a également rappelé le projet ambitieux de voir Londres exempte de nouvelles infections, de décès et de stigmatisations liés au VIH d’ici 2030.
« Je suis honoré de voir réunies aujourd’hui à Londres des personnalités de différentes villes du monde entier et du domaine de la santé. Le premier rassemblement international du réseau Les villes s’engagent est à marquer d’une pierre blanche dans notre lutte contre le VIH et les inégalités en matière de santé », a déclaré M. Khan. « Je suis fier du travail accompli à Londres pour lutter contre le VIH et les inégalités. Je me réjouis déjà des partages de connaissances et d’expériences à venir. Toutefois, malgré nos progrès, il reste toujours fort à faire au vu du nombre encore trop important de nouvelles contaminations. Afin de véritablement mettre un terme à tous les nouveaux cas de VIH à Londres, il est grand temps que le gouvernement rende la PrEP disponible via le NHS aux personnes qui en ont besoin. Finis la valse-hésitation et l’enchaînement de projets pilotes. Nous savons que cela fonctionne, enraye l’épidémie et économise de l’argent à long terme. »
Plus de la moitié de la population mondiale vit dans des zones urbaines où le risque de contracter le VIH, la tuberculose et l’hépatite est beaucoup plus élevé à cause des dynamiques propres aux villes, comme le comportement social, les migrations, le chômage, mais aussi les inégalités sociales et économiques. Cependant, les villes et les municipalités disposent aussi de richesses intrinsèques pour accélérer les ripostes sanitaires et prendre des actions de transformation afin d’assurer que toutes et tous disposent d’un accès équitable aux services de santé.
« Nous constatons qu’il est essentiel de supprimer les inégalités, les déséquilibres dans les rapports de force, la marginalisation et les discriminations afin d’apporter une riposte efficace au VIH », a expliqué Gunilla Carlsson, Directrice exécutive par intérim de l’ONUSIDA, l'un des quatre partenaires clés de l’initiative Les villes s’engagent. « Les villes doivent utiliser leurs avantages pour encourager les innovations, la transformation sociale et la création de sociétés équitables, inclusives, réactives, résilientes et durables », a-t-elle ajouté.
Organisée par l’International Association of Providers of AIDS Care (IAPAC) en collaboration avec le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et d’autres partenaires, la conférence Fast-Track Cities 2019 se déroule du 9 au 11 septembre 2019 au Barbican Centre. Elle a pour objectif de mettre en avant les résultats atteints au sein du réseau Les villes s’engagent, d’aborder les questions transversales auxquelles sont confrontés les acteurs locaux et de partager de bonnes pratiques pour accélérer la riposte au sida en milieu urbain, ainsi qu’aux maladies infectieuses liées comme la tuberculose et l’hépatite virale. Le programme de la conférence comporte des plénières, des tables rondes et des analyses présentées par les représentants des 300 villes que compte le réseau.
« Les inégalités en matière de santé empêchent les personnes vivant avec le VIH, la tuberculose et l’hépatite virale, notamment au sein des communautés ethniques minoritaires et privées de droits, d’accéder aux services nécessaires pour vivre plus longtemps et en bonne santé », a expliqué D. José M. Zuniga, Président/CEO de l’International Association of Providers of AIDS Care (IAPAC), l'un des partenaires clés de l’initiative Les villes s’engagent et organisateur de la conférence. « Nous sommes rassemblés à Londres à cause de son volontarisme politique, de son leadership en matière de santé publique, de l’aide qu’elle apporte aux prestataires de soins et de services, mais aussi de son engagement envers les communautés touchées. Cette volonté marquée a permis à la ville de dépasser les objectifs du programme sur le VIH de l’initiative Les villes s’engagent. Nous sommes ici pour braquer les projecteurs sur les efforts faits par Londres en vue de réduire et d’éliminer les inégalités en matière de santé qui vont à l’encontre des principes de la justice sociale. »
La capitale britannique avait déjà atteint les objectifs 90-90-90 de l’ONUSIDA au moment de rejoindre l’initiative Les villes s’engagent en janvier 2018. Ces objectifs sont définis comme suit : 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes ont accès à un traitement contre le VIH et que 90 % des personnes sous traitement ont une charge virale indétectable. Dans sa stratégie « London Getting to Zero », FTC London, un groupe d’acteurs de l’agglomération pilotant l’engagement de Londres pour Les villes s’engagent, met l’accent sur des programmes de proximité destinés à la communauté BAME (black, Asian and minority ethnic - communauté noire, asiatique et minorité ethnique).
La conférence Fast-Track Cities 2019 s’est ouverte officiellement avec une table ronde sur les inégalités en matière de santé réunissant des personnalités de haut niveau, dont les élus suivants :
- Kostas Bakoyannis (maire, Athènes, Grèce)
- Josefina Belmonte (maire, Quezon City, Philippines)
- Winston Ennis (adjoint au maire, Kingston, Jamaïque)
- Simone Kukenheim (adjointe au maire, Amsterdam, Pays-Bas)
- Fernando Medina (maire, Lisbonne, Portugal)
- Svante Myrick (maire, Ithaca, NY, USA)
- Robb Pitts (président, Fulton County, Atlanta, GA, USA)
- Mykola Povoroznyk, (premier adjoint, Kiev, Ukraine)
- Gennadiy Trukhanov (maire, Odessa, Ukraine)
Outre D. Zuniga de l’IAPAC et Mme Carlsson de l’ONUSIDA, ce panel se composait également de responsables internationaux de la santé publique, notamment :
- Amb. Deborah Birx (coordonnatrice de la lutte mondiale contre le sida pour le gouvernement américain, PEPFAR)
- Cary James (PDG, World Hepatitis Alliance)
- Suvanand Sahu (directeur général adjoint, Stop TB Partnership)
- Maimunah Mohd Sharif (directeur exécutif, ONU-Habitat)
- Trevor Stratton (membre du conseil d’administration, GNP+)
- Marijke Wijnroks (chef du personnel, Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme)
Henry Bonsu, présentateur résidant au Royaume-Uni et ancien journaliste pour la BBC, a assuré la modération de cette réunion.
Les cartes de presse pour la conférence Fast-Track Cities 2019 sont disponibles en contactant le directeur de la communication de l’IAPAC, Zack Pesavento, à l’adresse zpesavento@iapac.org.
Le programme de la conférence est disponible sur : https://www.iapac.org/conferences/fast-track-cities/#program
À propos de l’International Association of Providers of AIDS Care (IAPAC)
Forte de plus de 30 000 membres dans le monde entier, l’IAPAC est la première association de cliniciens et de professionnels affiliés de la santé unis dans le but de mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030. Veuillez consulter le site de l’association pour en savoir plus sur l’IAPAC et nos activités à l’international : https://www.iapac.org/
À propos de l’initiative Les villes s’engagent
Le partenariat international Les villes s’engagent regroupe près de 300 villes et municipalités, l’International Association of Providers of AIDS Care (IAPAC), le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), le Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) et la Ville de Paris. Tous collaborent pour en finir avec l’épidémie de sida, de tuberculose et d’hépatite virale d’ici à 2030. Cette initiative a été lancée au cours de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2014 à Paris. Veuillez consulter le site suivant pour en savoir plus : https://www.iapac.org/fast-track-cities/about-fast-track/
Fast-Track Cities 2019
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Le Conseil économique et social des Nations Unies demande d'agir d'urgence pour intensifier la riposte au sida
26 juillet 2019 26 juillet 2019Lors de l'Assemblée générale des Nations Unies, l'ECOSOC a exhorté les pays à organiser une réunion de haut niveau afin de passer en revue les progrès réalisés depuis la Déclaration politique de 2016 pour mettre fin au sida.
GENÈVE, le 26 juillet 2019—Le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) a adopté une résolution qui appelle les gouvernements à intensifier de toute urgence les programmes étayés par des données probantes afin de mettre fin à l'épidémie du sida en tant que risque de santé publique d'ici 2030. Il souligne que l'épidémie de sida n'est pas encore terminée et il enjoint à tous les acteurs de redoubler d'efforts.
Adoptée le 24 juillet 2019 au cours de la réunion de coordination et de gestion de l'ECOSOC organisée aux États-Unis d'Amérique à New York, la résolution demande à l'Assemblée générale des Nations Unies de décider au plus tard en septembre de l'année prochaine de la date d'une réunion de haut niveau portant sur le suivi des progrès relatifs à l'engagement des Nations Unies pour mettre fin au sida en tant que risque de santé publique d'ici 2030.
Tandis qu'elle salue les progrès réalisés pour atteindre les objectifs 2020, la résolution fait état d'inquiétudes concernant la situation hétérogène dans les différents pays. Elle appelle également à intensifier les efforts concernant la protection des droits de l'homme et la promotion de l'égalité des sexes.
Ce document de l'ECOSOC félicite par ailleurs l'ONUSIDA qui n'a de cesse d'améliorer et d'adapter son modèle opérationnel afin d'apporter une aide plus efficace aux pays et de mettre fin à l'épidémie de sida dans le cadre des Objectifs de développement durable.
« L'ECOSOC a créé l'ONUSIDA il y a 25 ans. Il s'agit d'un organisme innovant qui rassemble les avantages comparatifs de plusieurs agences des Nations Unies afin de lutter contre l'épidémie du sida », explique Gunilla Carlsson, Directrice exécutive de l'ONUSIDA par intérim. « Notre approche multisectorielle, partenariale et centrée sur les personnes aide les pays à convertir les engagements internationaux en actions locales efficaces auprès des personnes sur le terrain, notamment les laissés-pour-compte. »
Constatant le manque criant de moyens alloués pour mettre fin au VIH, la résolution encourage les pays à accroître le financement national et international destiné à la riposte au sida.
La résolution convient que les enseignements de la riposte au sida pourraient bénéficier à la mise en place de la couverture santé universelle. La résolution salue les efforts réalisés pour intégrer et coordonner les programmes et domaines touchant au VIH et à d'autres maladies, dont la tuberculose et le VIH, en assurant l'accès universel aux services de prévention intégrée, de diagnostic, de traitement et de soin.
La résolution reconnaît le rôle essentiel du programme conjoint dans le contexte plus large des Objectifs de développement durable, ainsi que l'importance des leçons tirées de la riposte au VIH, y compris concernant l'égalité, les droits de l'homme et les innovations en matière de financement de la santé et de gouvernance inclusive. Elle rend également hommage à la société civile pour son rôle crucial dans la riposte mondiale au VIH.
La Chine et les États-Unis d'Amérique ont supervisé conjointement le déroulement des consultations des États membres portant sur la résolution à Genève (Suisse) et ont présenté le document à l'ECOSOC le 24 juillet à New York.
Contact
UNAIDS GenevaMichael Hollingdale
tel. +41 22 791 5534
hollingdalem@unaids.org
UNAIDS Media
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communications@unaids.org


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L’ONUSIDA appelle les pays à accélérer leurs efforts et à combler les besoins en services pour mettre fin à l’épidémie du sida parmi les enfants, adolescentes et adolescents
22 juillet 2019 22 juillet 2019Alors que les objectifs mondiaux 2018 n’ont pas été atteints, le rapport Start Free, Stay Free, AIDS Free souligne la nécessité de concentrer les actions sur les pays en retard
GENÈVE/MEXICO, le 22 juillet 2019—Un nouveau rapport publié aujourd’hui lors de la 10e conférence de l’IAS de recherche sur le VIH organisée dans la capitale mexicaine révèle que l’humanité peine à satisfaire ses engagements pour en finir avec l’épidémie du sida chez les enfants, les adolescentes et les adolescents. Le rapport, Start Free, Stay Free, AIDS free, pointe le net ralentissement de la réduction des nouvelles infections au VIH parmi les enfants et de la généralisation de l’accès au traitement pour les enfants, les jeunes et les femmes enceintes vivant avec le VIH. Malgré des avancées significatives dans certains pays, les objectifs mondiaux fixés pour 2018 n’ont pas été atteints.
L’an dernier, près de 160 000 enfants entre 0 et 14 ans ont été contaminés par le VIH dans le monde. Il s’agit d’une baisse importante par rapport aux 240 000 nouveaux cas en 2010. Cependant, l’objectif ambitieux et fondamental était de ramener ce chiffre sous la barre des 40 000 en 2018.
« Cette situation est décevante et frustrante. Nous n’avons pas réussi à atteindre les objectifs 2018 de réduction des nouvelles contaminations au VIH parmi les enfants et les jeunes, ni à étendre l’accès au traitement pouvant sauver des vies », déclare Gunilla Carlsson, Directrice exécutive de l’ONUSIDA par intérim. « Nous devons agir rapidement pour inverser la tendance et respecter notre engagement de mettre fin à l’épidémie du sida chez la prochaine génération. »
Près de 82 % des femmes enceintes vivant avec le VIH ont désormais accès aux thérapies antirétrovirales. Des progrès considérables ont été enregistrés dans les pays d’Afrique australe et orientale. En effet, plus de 90 % des femmes enceintes ont accès à des médicaments antirétroviraux en Éthiopie, au Kenya, en Ouganda, dans la République-Unie de Tanzanie et au Zimbabwe, voire plus de 95 % au Botswana, au Malawi, au Mozambique, en Namibie et en Zambie. Le résultat : 41 % de nouvelles infections en moins parmi les enfants, avec une baisse significative au Botswana (85 %), au Rwanda (83 %), au Malawi (76 %), en Namibie (71 %), au Zimbabwe (69 %) et en Ouganda (65 %) depuis 2010. Ces progrès sont l’aboutissement d’une solide volonté politique, de l’adoption rapide de lois et d’efforts concertés de tous les acteurs.
Le rapport met en lumière les lacunes à combler afin d’éviter de nouvelles infections chez les enfants. Par exemple, en Afrique orientale, 10 000 nouvelles contaminations sur les 26 000 cas touchant des enfants en 2018 sont imputables à des femmes ayant arrêté leur traitement au cours de leur grossesse ou de l’allaitement. En Afrique australe, 17 000 enfants nouvellement infectés sur 53 000 l’ont été suite à la contamination de leur mère au cours de la grossesse ou de l’allaitement. Au total, 16 000 nouvelles infections auraient pu être évitées dans cette région si les mères avaient continué leur traitement pendant la grossesse et l’allaitement. En Afrique occidentale et centrale, près de 27 000 nouveaux cas sur 44 000 auraient pu être évités si les mères avaient eu accès à des antirétroviraux.
« Les dernières données illustrent le contraste entre les avancées significatives de certains pays et les retards importants dans les autres pour atteindre les objectifs 2020 », explique Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale. « Ces disparités criantes soulignent le rôle décisif du volontarisme politique, de la mise en place rapide de politiques et d’investissements reposant sur des données en vue d’accélérer l’impact. »
L’analyse par pays des formes de transmission du VIH de la mère à l’enfant constitue un indicateur précieux pour élaborer la riposte à l’échelon national.
« L’éradication du sida et la mise en place d’une couverture universelle de santé doivent prendre tout le monde en compte. Cependant, trop d’enfants et de jeunes contaminés ne peuvent malheureusement pas grandir en bonne santé en raison de l’absence d’accès au traitement », explique Ren Minghui, Sous-Directeur général chargé de la couverture santé universelle/des maladies transmissibles et non transmissibles auprès de l’Organisation mondiale de la Santé. « Nous devons intensifier nos efforts et tenir nos promesses envers ces enfants. »
Les enfants vivant avec le VIH sont aussi les grands oubliés de la généralisation du traitement contre le virus. Ils sont diagnostiqués et traités trop tardivement. On estime que 940 000 enfants de 0 à 14 ans avaient accès à un traitement en 2018, soit le double de 2010, mais toujours loin de l’objectif fixé à 1,6 million pour l’année dernière.
Un enfant vivant avec le VIH a moins de chance qu’un adulte d’accéder à un traitement. Cet écart se creuse dans certains pays, en particulier en Afrique occidentale et centrale. Par conséquent, l’épidémie de sida sévit toujours particulièrement de 0 à 14 ans. En 2018, dans 23 pays analysés, les enfants de cette tranche d’âge représentaient 5 % des personnes vivant avec le VIH, mais 15 % des décès dus à une maladie liée au sida.
« Nous savons empêcher les contaminations par le VIH chez les enfants, ainsi que les signes avant-coureurs du sida après leur infection. Ils ont besoin de toute urgence d’un dépistage et d’informations sur les soins et le traitement, mais nous ne saisissons pas ces opportunités », déplore Henrietta Fore, Directrice exécutive de l’UNICEF. « Nous savons ce qu’il faut faire, mais cela ne suffit pas. Nous devons nous unir et redoubler nos efforts en faveur des enfants et des jeunes vivant avec le VIH afin de leur permettre de survivre et de s’épanouir. »
L’accès rapide de cette population au traitement demeure la condition sine qua non du succès. Toutefois, en 2018, dans les 23 pays les plus touchés par l’épidémie, seuls 63 % des 1,1 million d’enfants exposés au VIH avaient été dépistés à l’âge de deux mois.
« À bien des égards, les soins prodigués par notre communauté à cette population sont d’un niveau de qualité inférieure », regrette Chip Lyons, Président et Directeur général de l’Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation. « Il n’est pas acceptable que, systématiquement, le standard minimal prévalant pour les adultes ne s’applique pas aux enfants. Surtout lorsque ce laisser-faire aboutit à un taux élevé, disproportionné et inacceptable de décès par le VIH chez les enfants et les jeunes contaminés. »
Le rapport révèle également qu’il sera très difficile, voire impossible, d’atteindre l’objectif 2020 de ramener à moins de 100 000 nouvelles infections par an parmi les jeunes femmes et les adolescentes âgées entre 15 et 24 ans. Les nouvelles contaminations au VIH parmi cette population dans le monde ont toutefois baissé de 25 % entre 2010 et 2018 pour atteindre 310 000. Alors qu’elles ont baissé chez les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans de plus de 40 % au Botswana, au Burundi, au Lesotho et en Afrique du Sud, cette incapacité à tenir l’objectif mondial se traduit par 6 000 nouveaux cas par semaine dans cette tranche de la population.
Les facteurs de leur vulnérabilité au VIH sont d’ordre social, structurel et comportemental. Ils doivent faire l’objet d’actions ciblées afin d’atteindre des résultats durables en matière de prévention. L'aggravation de leur vulnérabilité au VIH résulte de la discrimination fondée sur le sexe, de la violence basée sur le genre, de l’inégalité des chances et de l’absence de services adaptés. Une riposte efficace allie un accès aux services de santé sexuelle et de la reproduction, aux services de lutte contre le VIH et à des programmes sociaux, structurels et comportementaux.
« Il est inacceptable d’observer une telle disparité des taux de suppression de la charge virale entre les jeunes contaminés par le VIH et les adultes. Il incombe à la communauté internationale de plaider pour des régimes efficaces de thérapie antirétrovirale destinés aux jeunes, ainsi que pour renforcement rapide de la prévention des nouvelles infections au sein de ce groupe extrêmement vulnérable », déclare Fatima Tsiouris, Directrice adjointe de la Clinical and Training Unit and Prevention of Mother-to-Child Transmission Lead at ICAP, Columbia University.
Le nombre de circoncisions médicales volontaires réalisées entre 2015 et 2018 dépassait les 11 millions d’hommes dans toutes les classes d’âge, ce qui signifie que 13 millions d’interventions au minimum doivent être effectuées d’ici 2020 pour atteindre l’objectif de 25 millions d’hommes et d’enfants circoncis volontairement entre 2015 et 2020.
L’ONUSIDA et le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida ont lancé le cadre Start Free, Stay Free, AIDS Free en 2016 afin de capitaliser sur les résultats du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie qui a pris fin en 2014.
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Press Release
L'analyse Kaiser/ONUSIDA révèle que les gouvernements donateurs ont dépensé 8 milliards de dollars pour le VIH en 2018, soit autant que dix ans auparavant
16 juillet 2019 16 juillet 2019
Les États-Unis restent le principal financier en donnant plus de la moitié de cette somme
GENÈVE/ÉTATS-UNIS, 16 juillet 2019—Les dépenses des gouvernements donateurs destinées à la lutte contre le VIH dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire ont atteint 8 milliards de dollars en 2018. Cette somme est stable par rapport à 2017 (8,1 milliards de dollars) et à dix ans auparavant. C'est ce que révèle un nouveau rapport de la Kaiser Family Foundation (KFF) et du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
Entre 2017 et 2018, la moitié des 14 gouvernements donateurs analysés au cours de cette étude ont intensifié leur participation aux efforts mondiaux contre le VIH, cinq d'entre eux ont revu leurs financements à la baisse et ils n'ont pas varié pour les deux restants. Ces aides permettent de fournir des soins et des traitements contre le VIH, ainsi que d'assurer la prévention et d'autres services dans des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire.
Les États-Unis restent le principal donateur mondial pour le VIH, et de loin. Ils ont contribué l'année dernière à hauteur de 5,8 milliards de dollars et sont ainsi également les plus généreux en proportion de leur économie. Viennent ensuite le Royaume-Uni (605 millions de dollars), la France (302 millions de dollars), les Pays-Bas (232 millions de dollars) et l'Allemagne (162 millions de dollars).
Depuis 2010, les gouvernements donateurs autres que les États-Unis ont réduit de manière drastique leur participation à la lutte contre le VIH. Cette dernière a accusé une baisse de plus d'un milliard de dollars suite à la crise financière mondiale, mais aussi à cause des demandes d'aide concurrentes comme celles liées à la crise mondiale des réfugiés et d'autres défis humanitaires. L'aide bilatérale a particulièrement souffert de cette récession.
Au cours de cette période, ces donateurs ont intensifié leur soutien au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, mais pas de manière suffisante pour compenser la baisse significative de l'aide bilatérale. L'aide multilatérale pour la lutte contre le VIH a également diminué depuis 2010 suite à la division des ressources du Fonds mondial entre les trois maladies et à cause de la baisse des financements de l'UNITAID.
Les données sur les financements des gouvernements donateurs destinés au VIH ont été intégrées au rapport plus vaste de l'ONUSIDA Communities at the Centre (en anglais). Ce document passe en revue toutes les sources de financement de l'aide au VIH, dont les gouvernements locaux, les organisations non gouvernementales et le secteur privé, et les compare avec les besoins. Ce rapport estime à 1 milliard de dollars la baisse des financements, toutes sources confondues, entre 2017 et 2018. Il a révélé un écart de 7 milliards de dollars entre les ressources et les besoins en 2020 après correction des effets de l'inflation.
« Les contributions des donateurs sont vitales pour la riposte au sida, en particulier dans les pays d'Afrique australe et orientale, sauf en Afrique du Sud. La majorité de ces pays dépendent en effet à 80 % des donateurs pour leur riposte au VIH », explique Gunilla Carlsson, directrice exécutive par intérim de l'ONUSIDA. « Il est déconcertant de constater qu'en 2018 les ressources totales disponibles pour le VIH ont baissé d'un milliard de dollars. J'appelle tous les pays, receveurs et donateurs, à augmenter de toute urgence leurs investissements et à combler le trou de 7 milliards de dollars pour la riposte au sida. »
« Depuis la crise financière mondiale de 2008, le soutien des gouvernements donateurs pour le VIH a stagné et les financements des donateurs autres que les États-Unis, qui demeurent stables, ont baissé », explique Jen Kates, Senior Vice President de la KFF. « Si nous ne renversons pas la vapeur, les efforts pour prévenir et traiter le VIH dans le monde entier vont devoir reposer davantage sur d'autres sources de financement. »
Le nouveau rapport, résultat du partenariat sur le long terme entre la KFF et l'ONUSIDA, fournit les données les plus récentes disponibles concernant les gouvernements donateurs, sur la base des données transmises par les gouvernements. Il inclut leur aide bilatérale aux pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire et les contributions au Fonds mondial ainsi qu'à l'UNITAID. Le « financement des gouvernements donateurs » correspond aux dépenses ou paiements effectués par les donateurs.
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Press Release
Ralentissement des progrès dans le monde et résultats contrastés des pays sur les objectifs de 2020 pour le VIH : l’ONUSIDA appelle à réagir d’urgence
16 juillet 2019 16 juillet 2019D’impressionnants progrès dans certains pays mais de préoccupants échecs dans d’autres, alors que les ressources disponibles pour la lutte contre le VIH sont en recul d’un milliard de dollars
ESHOWE/GENÈVE, 16 juillet 2019 — Selon un rapport publié ce jour par l’ONUSIDA, les progrès ralentissent en matière de réduction des nouvelles infections à VIH, de réduction du nombre de décès liés au sida et d’élargissement de l’accès au traitement. Dans son Rapport mondial, l’ONUSIDA présente une situation contrastée, certains pays connaissant des progrès impressionnants alors que d’autres ont enregistré une augmentation des nouvelles infections à VIH et des décès liés au sida.
« Nous avons besoin de toute urgence d’un encadrement politique renforcé pour mettre fin au sida », explique Gunilla Carlsson, Directrice exécutive par intérim de l’ONUSIDA. « Il faut effectuer des investissements adéquats et judicieux, et regarder ce qui a fonctionné dans les pays. Nous pouvons éliminer le sida en nous concentrant sur les personnes, et non pas sur les maladies, en élaborant des feuilles de route pour les populations et les régions laissées pour compte et en adoptant une approche fondée sur les droits de l’Homme pour atteindre les personnes les plus touchées par le VIH. »
Le rapport indique que désormais, plus de la moitié (54 %) des nouvelles contaminations à VIH dans le monde se font parmi les populations clés et leurs partenaires sexuels. En 2018, les populations clés (consommateurs de drogues injectables, homosexuels et hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, transgenres, personnes faisant commerce du sexe et prisonniers) représentaient environ 95 % des nouvelles contaminations en Europe de l’Est, en Asie centrale ainsi qu’au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Toutefois, le Rapport indique également que dans plus de la moitié des pays qui ont publié leurs statistiques, moins de 50 % des populations clés ont eu accès à des services combinés de prévention du VIH, ce qui montre bien que ces populations sont toujours marginalisées et laissées pour compte dans la riposte au VIH.
À l’échelle mondiale, environ 1,7 million de personnes ont été contaminées par le VIH en 2018, soit une baisse de 16 % par rapport à 2010. Ceci tient principalement aux progrès constants réalisés dans presque toute l’Afrique de l’Est et en Afrique australe : l’Afrique du Sud, par exemple, a réussi à réduire les nouvelles contaminations à VIH de plus de 40 % et les décès liés au sida d’environ 40 % depuis 2010.
Il reste cependant encore beaucoup de chemin à parcourir en Afrique de l’Est et en Afrique australe, la région la plus touchée par le VIH. Le nombre de nouvelles contaminations a également augmenté de façon préoccupante en Europe et l’Est et en Asie centrale (+29 %), au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (+10 %) ainsi qu’en Amérique latine (+7 %).
Le Rapport a été présenté à l’occasion d’un événement local dans la ville d’Eshowe, en Afrique du Sud, par Gunilla Carlsson et David Mabuza, vice-président de l’Afrique du Sud. Il contient des études de cas et des témoignages mettant en lumière des programmes pour les populations permettant d’accélérer le rythme de la riposte contre le VIH.
« L’Afrique du Sud a de longue date placé les populations au cœur de la lutte contre le sida. Il est donc naturel que le Rapport mondial 2019 de l’ONUSIDA soit présenté ici à Eshowe, dans le KwaZulu-Natal, où une approche d’offre de services liés au VIH a été menée par et pour la population et a porté ses fruits », a déclaré le vice-président Mabuza.
Financement
Le Rapport met en lumière l’écart préoccupant qui se creuse entre les besoins et les ressources disponibles. Pour la première fois, les ressources mondiales disponibles pour la lutte contre le sida ont considérablement diminué, perdant près d’un milliard de dollars. En effet, les bailleurs de fonds ont moins déboursé et les investissements nationaux n’ont pas augmenté suffisamment pour compenser l’inflation. En 2018, 19 milliards de dollars (en dollars constants de 2016) étaient consacrés pour la lutte contre le sida, soit 7,2 milliards de dollars de moins que les quelque 26,2 milliards nécessaires d’ici 2020.
Pour continuer à progresser dans la lutte contre le sida, l’ONUSIDA exhorte tous les partenaires à redoubler d’efforts et à investir dans la riposte, notamment en finançant à hauteur de ses besoins le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le dotant d’au moins 14 milliards de dollars à l’occasion de la reconstitution de ses ressources en octobre de cette année, ainsi qu’en augmentant les financements bilatéraux et nationaux destinés au VIH.
Traitements et objectifs 90–90–90
Les progrès se poursuivent pour atteindre les objectifs 90-90-90. En 2018, près de 79 % des personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut sérologique, 78 % des personnes se sachant séropositives avaient accès à un traitement et chez 86 % des séropositifs ayant eu accès à un traitement, la charge virale a été supprimée, ce qui leur permet de vivre en bonne santé et empêche la transmission du virus.
Le rapport montre toutefois que les progrès vers les objectifs 90-90-90 varient considérablement selon les régions et les pays. En Europe de l’Est et en Asie centrale notamment, en 2018, 72 % des personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut sérologique, mais seulement 53 % des personnes se sachant séropositives avaient accès à un traitement.
« Je suis sous traitement depuis 16 ans, ma charge virale est supprimée et je vais bien », affirme Sthandwa Buthelezi, fondatrice de Shine, une organisation d’Eshowe qui lutte contre la stigmatisation et la discrimination au niveau local. « La stigmatisation et la discrimination sont encore très répandues, en particulier dans les établissements de santé. En tant que militante, j’encourage chacun, y compris les chefs et dirigeants locaux, à parler ouvertement du VIH pour que les gens puissent vivre de manière positive et briller. »
Décès liés au sida
Le nombre de décès liés au sida continue de diminuer grâce aux progrès effectués en matière d’accès au traitement et à l’amélioration des services VIH/tuberculose. Depuis 2010, le nombre de décès liés au sida a diminué de 33 % pour atteindre 770 000 en 2018.
Les progrès varient selon les régions. La baisse du nombre de décès liés au sida dans le monde est due en grande partie aux progrès effectués en Afrique de l’Est et en Afrique australe. Toutefois, depuis 2010, les décès liés au sida ont augmenté de 5 % en Europe de l’Est et en Asie centrale et de 9 % au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Les enfants
Environ 82 % des femmes enceintes séropositives ont maintenant accès aux antirétroviraux, une augmentation de plus de 90 % depuis 2010. Cela a entraîné une réduction de 41 % des nouvelles contaminations chez les enfants, avec des résultats remarquables au Botswana (-85 %), au Rwanda (-83 %), au Malawi (-76 %), en Namibie (-71 %), au Zimbabwe (-69 %) et en Ouganda (-65 %) depuis 2010. Pourtant, il y a eu près de 160 000 nouvelles contaminations chez les enfants dans le monde, loin de l’objectif mondial consistant à faire passer le nombre de nouvelles contaminations à VIH chez les enfants sous la barre des 40 000 avant 2018.
Il faut redoubler d’efforts afin d’élargir l’accès au traitement pour les enfants. Environ 940 000 enfants de moins de 14 ans étaient sous antirétroviraux dans le monde en 2018, soit presque deux fois plus qu’en 2010. Nous sommes toutefois encore loin de l’objectif de 1,6 million qui avait été fixé pour 2018.
Les femmes et les adolescentes
S’il existe encore de grandes disparités entre les jeunes femmes et les jeunes hommes — les jeunes femmes étant 60 % plus susceptibles d’être contaminées par le VIH que les jeunes hommes du même âge —, des progrès ont permis de réduire les nouvelles contaminations chez les jeunes femmes. À l’échelle mondiale, les nouvelles contaminations chez les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans ont été réduites de 25 % entre 2010 et 2018 (ce chiffre est de 10 % chez les femmes de plus de 25 ans). Il reste toutefois inacceptable que chaque semaine, 6200 adolescentes et jeunes femmes soient contaminées par le VIH. Les programmes relatifs à la santé et aux droits en matière de sexualité et de procréation destinés aux jeunes femmes doivent être élargis pour atteindre davantage de régions à forte incidence de VIH-sida et optimiser leur efficacité.
Prévention du VIH
Le Rapport montre que toutes les possibilités de prévention de nouvelles contaminations à VIH ne sont pas utilisées de manière optimale. La prophylaxie préexposition (PrEP), notamment, un médicament destiné à prévenir le VIH, n’était utilisée que par environ 300 000 personnes en 2018, dont 130 000 aux États-Unis d’Amérique. Le Kenya est l’un des premiers pays d’Afrique subsaharienne à adopter la PrEP dans le cadre d’un programme national public, avec environ 30 000 personnes ayant utilisé ce traitement préventif en 2018.
Le rapport montre que si la réduction des risques est une solution évidente pour les consommateurs de drogues injectables, les changements ont été lents. Les consommateurs de drogues injectables représentaient 41 % des nouvelles contaminations à VIH en Europe de l’Est et en Asie centrale et 27 % au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, deux régions qui ne disposent pas de programmes adéquats de réduction des risques.
Les hommes restent difficiles à atteindre. La suppression de la charge virale chez les hommes séropositifs âgés de 25 à 34 ans est très faible, moins de 40 % dans certains pays à forte charge de morbidité dont les statistiques sont récentes, ce qui entrave les progrès de la lutte contre les nouvelles contaminations chez leurs partenaires.
Stigmatisation et discrimination
Des progrès ont été réalisés en matière de lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH dans de nombreux pays, mais les attitudes discriminatoires à l’égard des personnes séropositives restent très prévalentes. Il est urgent de s’attaquer aux facteurs structurels qui créent les inégalités ainsi qu’aux obstacles à la prévention et au traitement du VIH, notamment les normes et lois sociales qui portent préjudice aux séropositifs, la stigmatisation, la discrimination et la violence sexiste.
Des lois criminelles, l’agressivité des forces de l’ordre, le harcèlement et la violence continuent de marginaliser les populations clés et de les priver d’accès aux services de santé de base et aux services sociaux. Les attitudes discriminatoires envers les personnes séropositives restent très courantes dans de trop nombreux pays. Plus de la moitié des personnes interrogées dans 26 pays ont exprimé des attitudes discriminatoires à l’égard des personnes séropositives.
Populations
Le rapport souligne le rôle central que jouent les différents groupes sociaux dans l’élimination du sida. Dans tous les secteurs de la riposte au sida, l’autonomisation des communautés et leur appropriation de la lutte ont permis de développer les services de prévention et de traitement, de réduire de la stigmatisation et de la discrimination et de protéger protection des droits de l’Homme. Cependant, le financement insuffisant de la riposte à l’initiative des communautés, ainsi que des environnements politiques défavorables empêchent ces approches d’atteindre leur plein potentiel.
En 2016, au KwaZulu-Natal, en Afrique du Sud, un adulte sur quatre entre 15 et 59 ans était séropositif. Pour faire progresser la riposte, Médecins Sans Frontières a mis en place une approche de dépistage du VIH au sein des populations locales qui associe les personnes au traitement et les aide à rester sous traitement. En 2018, les objectifs 90 – 90 –90 ont été atteints dans la ville d’Eshowe ainsi que dans les régions rurales d’Eshowe et de Mbongolwane, bien en amont de l’objectif de 2020.
Dans le cadre d’une autre étude, menée en Afrique du Sud et en Zambie, des centaines de soignants locaux spécialisés dans VIH ont été recrutés pour cinq ans pour se rendre auprès des foyers, informer sur le VIH, proposer un test de dépistage et créer un lien avec les centres de traitement. L’étude à montré que dans les régions concernées, les nouvelles contaminations diminuaient de près de 20 % chaque année, et que la part des séropositifs qui connaissent leur statut sérologique, sont sous antirétroviraux et dont la charge virale était supprimée est passée de 54 % à 70 %.
L’ONUSIDA exhorte les pays à respecter leurs engagements en matière de développement de la part de l’offre de services à l’initiative des populations locales pris dans la Déclaration politique sur le VIH et le sida de 2016, visant à faire passer celle-ci au-dessus 30 % de l’ensemble des services de soin d’ici 2030. Des investissements appropriés doivent être effectués pour renforcer les capacités des organisations de la société civile à fournir aux populations les plus affectées par le VIH des services de prévention et de traitement du VIH non discriminatoires, fondés sur les droits de l’Homme et centrés sur l’humain.
Chiffres 2018 (estimations) :
37,9 millions [32,7 millions – 44,0 millions] de personnes dans le monde étaient séropositives
23,3 millions [20,5 millions à 24,3 millions] de personnes avaient accès à un traitement antirétroviral
1,7 million [1,4 million - 2,3 millions] de personnes ont été contaminées par le VIH
770 000 [570 000 - 1,1 million] de personnes sont décédées des suites d’une maladie liée au sida


Press Release
L’ONUSIDA demande la libération immédiate des membres d’une ONG arrêtés au Malawi
11 juillet 2019 11 juillet 2019
GENÈVE, le 10 juillet 2019—L’ONUSIDA regrette l’intervention inopportune des autorités du Malawi dans son litige l’opposant au Mango Network à l’heure où les deux parties ont trouvé une solution à l’amiable. L’ONUSIDA n’a engagé aucune procédure légale et est convaincue que cela n’est pas nécessaire. L’organisation demande avec tout le respect qu’elle doit au gouvernement du Malawi de libérer immédiatement M. Gift Trapence et M. Macdonald Sembereka, membres du Mango Network placés en garde à vue.
L’ONUSIDA apporte son soutien sans faille à l’autonomisation complète et à l’engagement total des organisations issues de la société civile dans la riposte au sida. Elle souhaite poursuivre son partenariat avec ces organisations et celles issues des communautés afin d’assurer que toutes les personnes affectées par le VIH aient accès à la prévention et au traitement du VIH ainsi qu’aux services d’assistance sociale, et que leurs droits fondamentaux soient respectés.
Region/country







Press Release
Le Conseil de l’ONUSIDA salue le Plan d’action pour la gestion de l’ONUSIDA et progresse dans la procédure de nomination de la prochaine Directrice exécutive ou du prochain Directeur exécutif de l’ONUSIDA
28 juin 2019 28 juin 2019Les membres du Conseil approuvent également le budget 2020-2021 de l’ONUSIDA et la création d’une fonction d’évaluation indépendante
GENÈVE, le 28 juin 2019—Le Conseil de coordination du Programme (CCP) de l’ONUSIDA vient de clore sa 44e session à Genève, en Suisse. Le Conseil s’est réuni du 25 au 27 juin 2019 pour étudier une présélection de candidatures à la Direction exécutive de l’ONUSIDA et écouter la présidence du Comité de recherche présenter le rapport du Comité.
Le Conseil a souligné et commenté les solides compétences de toutes les candidatures présélectionnées et a fait ressortir les compétences clés nécessaires pour occuper la fonction de Direction exécutive. Les membres du Conseil ont reconnu l’intégrité de la procédure et demandé de maintenir la protection de la confidentialité des candidatures. La présidence du CCP adressera le rapport du Comité de recherche et le procès-verbal des discussions au Comité des organismes coparrainants, qui émettra ses recommandations au Secrétaire général des Nations Unies. Ce dernier rendra sa décision finale quant à la prochaine nomination à la fonction de Direction générale de l’ONUSIDA.
Dans son discours d’ouverture, Gunilla Carlsson, Directrice exécutive, a. i., de l’ONUSIDA, a rappelé l’importance des partenariats et de la mobilisation des volontés politiques pour atteindre les objectifs d’accélération pour 2020. « Des efforts continus seront nécessaires pour éliminer la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, et qui, plus généralement, freinent notre travail pour toucher chaque personne afin de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030 », a-t-elle déclaré. Mme Carlsson a également remercié le Directeur exécutif précédent, Michel Sidibé, pour son action au cours des dix dernières années.
Les membres du Conseil ont, en outre, salué les efforts de l’ONUSIDA, qui, grâce au Plan d’action pour la gestion, a veillé à ce que le Secrétariat de l’ONUSIDA soit un lieu de travail sain, équitable et épanouissant pour l’ensemble de son personnel. Les membres du Conseil ont écouté les travaux sur la prévention et la riposte au harcèlement du Groupe de travail CCP. Ce dernier a émis des recommandations au Conseil pour surveiller et guider plus étroitement le travail du Secrétariat de l’ONUSIDA visant à raffermir et institutionnaliser davantage les systèmes existants pour lutter contre le harcèlement, y compris sexuel, les brimades et l’abus d’autorité au sein du Secrétariat de l’ONUSIDA. Le Groupe de travail a présenté son rapport au CCP et salué les actions menées à ce jour par le Secrétariat de l’ONUSIDA, et celles, nombreuses, encore à venir. L’objectif étant d’éliminer toutes les formes de harcèlement sur le lieu de travail et d’instaurer un cadre pleinement épanouissant.
Suite au volet thématique sur la santé mentale et le VIH évoqué lors de la 43e session du Conseil en décembre 2018, le Conseil invite les États membres à mettre en œuvre des politiques et des programmes basés sur les preuves et fondés sur les droits humains pour promouvoir la santé mentale et la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH et affectées par le VIH, y compris à lutter contre la stigmatisation et la discrimination. Le Conseil a, par ailleurs, invité le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida à passer en revue et à reprendre les recommandations existantes pour assurer une meilleure intégration des services de lutte contre le VIH avec ceux de santé mentale.
Il a approuvé le budget 2020-2021 de l’ONUSIDA à hauteur de 484 millions de dollars et la répartition proposée entre les 11 coparrainants et le Secrétariat. Dans le cadre des efforts visant à renforcer la responsabilité, la transparence, l’apprentissage institutionnel et le changement au sein du Secrétariat de l’ONUSIDA, le Conseil de coordination du programme de l’ONUSIDA a approuvé la création d’un bureau d’évaluation indépendant qui rend compte au Conseil.
La séance du Conseil a consacré une journée au volet thématique portant sur l’atteinte de l’ODD 3 : renforcer et intégrer des ripostes exhaustives au VIH dans les systèmes de santé durables en vue de la Couverture sanitaire universelle. Les présentations et les déclarations encouragent à intégrer dans la Couverture sanitaire universelle les enseignements tirés de la riposte au VIH : gouvernance sanitaire inclusive ; services fondés sur la communauté ; prise en compte des principes de droits humains et des besoins des plus vulnérables ; financement innovant de la santé ; et efforts holistiques pour traiter les facteurs sociaux et structurels déterminants de la santé.
Des représentants des États membres des Nations Unies, d’organisations internationales, de la société civile et des organisations non gouvernementales ont participé à cette session de trois jours présidée par la Chine ; les États-Unis d’Amérique officiaient aux fonctions de coprésidence et le Bélarus au poste de rapporteur.
Le rapport au Conseil de la Directrice exécutive, a. i., de l’ONUSIDA et les décisions du Conseil sont disponibles ici https://www.unaids.org/fr/whoweare/pcb/44.
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L’ONUSIDA et le Fonds mondial signent un nouvel accord-cadre stratégique pour consolider leur soutien conjoint aux pays et mettre fin au sida
27 juin 2019 27 juin 2019
GENÈVE, le 27 juin 2019 — L’ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) ont signé un accord-cadre stratégique de coopération et de collaboration pour renforcer et accélérer leur soutien aux efforts des pays et mettre fin au sida. Cet accord-cadre définit le vaste périmètre existant de la collaboration entre les deux organisations et souligne les domaines spécifiques de coopération renforcée afin de mieux concentrer les efforts et les ressources là où elles sont les plus nécessaires.
« Le partenariat historique liant l’ONUSIDA et le Fonds mondial joue un rôle déterminant pour aider les pays à stopper et à enrayer leur épidémie de VIH », a déclaré Gunilla Carlsson, Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA. « Le nouvel accord-cadre s’appuie sur ce partenariat fructueux et produira un impact maximal pour les gens sur le terrain, améliorera l’appropriation et la pérennité nationales tout en accélérant les progrès pour mettre fin au sida. »
Par ce nouvel accord-cadre, l’ONUSIDA et le Fonds mondial lutteront en faveur d’une riposte plus rigoureuse au VIH, soutiendront mutuellement leurs activités et processus, mais aussi continueront de fournir des informations stratégiques et une assistance technique aux pays et de renforcer leurs capacités. Les deux organisations plaideront pour accroître les financements nationaux et internationaux, travailleront à améliorer la collecte ainsi que les systèmes de données et veilleront à l’utilisation stratégique des données dans les prises de décisions et leurs mises en œuvre.
« Ce partenariat est inscrit dans l’ADN du Fonds mondial, et nous continuerons à collaborer étroitement avec l’ONUSIDA afin d’intensifier la lutte contre le VIH et sauver des millions de vies », a déclaré Peter Sands, Directeur exécutif du Fonds mondial.
L’accord-cadre met en avant les domaines critiques de la collaboration renforcée. Elle comprend la prévention du VIH et l’accès au traitement, la prestation de services pilotée par la communauté, l’engagement en faveur du genre, des droits et des communautés ainsi qu’une priorité particulière accordée à l’accélération des avancées en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Les partenaires établiront une matrice des résultats permettant de mesurer les progrès dans les domaines de collaboration renforcée.
L’ONUSIDA continuera d’analyser les lacunes de la riposte au VIH, d’encourager l’élaboration de plans stratégiques nationaux et de dossiers d’investissement, mais aussi de s’attaquer aux obstacles liés aux droits humains et au genre empêchant un accès équitable aux services de santé. L’ONUSIDA veillera, en outre, à ce que la société civile s’engage pleinement dans la riposte au VIH, en particulier les communautés et les populations clés les plus affectées par le VIH.
Le Fonds mondial, de son côté, continuera de capter, de démultiplier et d’investir des ressources supplémentaires pour mettre fin au VIH. Il lève et investit actuellement près de 4 milliards de dollars par an pour la riposte au VIH, à la tuberculose et au paludisme. Il soutient par ailleurs des programmes gérés par des experts et des responsables locaux dans les pays et les communautés qui en ont le plus besoin.
L’ONUSIDA enjoint aux donateurs de financer intégralement le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme lors de sa sixième conférence de reconstitution des ressources qui aura lieu en France en octobre 2019. Cela permettra aux pays, à la société civile et aux partenaires de mettre en œuvre une riposte au VIH étayée par des données probantes, centrée sur les individus et reposant sur les droits humains.
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