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Le Conseil de l'ONUSIDA tire parti des ouvertures qu’offrent les mutations en cours pour produire des résultats

 

Les membres du conseil approuvent à l'unanimité un budget de 484 millions de dollars US pour 2018 - 2019

GENÈVE, 30 juin 2017  La 40ème réunion du Conseil de coordination du programme de l'ONUSIDA s'est terminée à Genève, en Suisse. Des décisions importantes ont été prises pour redéfinir les démarches à travers lesquelles le Programme commun doit fonctionner pour produire des résultats de manière efficiente et effective et continuer de concourir à faire avancer les efforts mondiaux visant à mettre fin à l'épidémie de sida dans le cadre des Objectifs de développement durable.

Le Conseil a affirmé le Plan d'action commun du Programme de l'ONUSIDA comme moyen de progresser étape par étape vers un modèle opérationnel plus affiné. Le plan d'action renforce la cohérence et l'efficacité du soutien offert par l'ONUSIDA aux pays et présente clairement les résultats et extrants sur le travail, le financement, la responsabilité et la gouvernance communs. Les membres du Conseil se sont également félicités du rapport final du Groupe d'étude mondial sur l'avenir du modèle de programme commun de l'ONUSIDA.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a présenté son rapport au Conseil. Dans son exposé il était surtout question de tirer parti des ouvertures qu’offrent les mutations en cours pour produire des résultats. Il a parlé de l'importance de comprendre un monde en évolution rapide, les menaces pour la sécurité sanitaire mondiale et la nécessité de mettre fin au SIDA d'ici 2030.

« Mettre fin au SIDA est notre impératif. Nous ne devons pas laisser les mutations en cours autour de nous modifier notre trajectoire ou nous ralentir », a déclaré M. Sidibé. « Nous devons rechercher le lien entre les enjeux, les mandats et les organisations à travers de nouvelles démarches, affronter les obstacles à l'innovation et la transformation, renforcer la centralité de l'engagement de la communauté, accélérer nos efforts pour atteindre toutes les personnes dans le besoin et éviter d’en laisser pour compte ».

M. Sidibé a également entretenu les membres du Conseil d'administration sur le programme de réforme qu'il a mené au cours des 12 derniers mois en vue de repositionner le Secrétariat de l'ONUSIDA et de le réorienter pour soutenir les pays dans un environnement politique et financier en mutation, tout en continuant à assurer un soutien maximal pour le travail de l'ensemble du Programme commun.

Au cours de la réunion, M. Sidibé a invité le Conseil à envisager l'égalité des sexes dans la gouvernance de l'ONUSIDA. Le Conseil a invité toutes les délégations à continuer d'encourager et de soutenir une représentation égale des femmes et des hommes au sein du Conseil.

L'ONUSIDA a augmenté le pourcentage de femmes pour les postes de directeur de pays de 27 % en 2013 à 48 % en 2017 par le biais du Plan d'action pour l'égalité des sexes, une initiative défendue par le Directeur exécutif adjoint, Jan Beagle, qui a été nommé nouveau Sous- Secrétaire général pour la gestion, poste qu'il occupera à partir de juillet 2017 après huit ans avec l'ONUSIDA.

Le Conseil a approuvé le budget de base de l'ONUSIDA pour 2018 - 2019 de 484 millions de dollars US. Attentif à l'importance cruciale d'un meilleur financement du programme commun et du Secrétariat ainsi que des coparrainants, le Conseil a également encouragé les gouvernements donateurs à verser des contributions pluriannuelles et à publier leurs contributions pour le Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités (UBRAF) 2016 - 2021 dès que possible. Le Conseil a également exhorté l'ONUSIDA à continuer d'élargir sa base de donateurs et à encourager les nouveaux donateurs à contribuer au financement total de l'UBRAF  2016 - 2021.

Au cours de la réunion, des annonces importantes de financement à l'ONUSIDA ont été faites par l'Allemagne, qui a promis de doubler ses contributions à l'ONUSIDA à 5 millions d'euros en 2017 et 2018 et par le président du Conseil, qui a également annoncé que le Ghana doublerait ses contributions à 200 000 de dollars US, démontrant l'engagement du Ghana à faire progresser les efforts mondiaux visant à mettre fin au sida.

Le Ghana a également annoncé que, malgré les défis persistants, notamment les lacunes dans le financement et les approvisionnements, le pays adoptera les lignes directrices de l'Organisation mondiale de la santé de 2015 pour dépister toutes les personnes vivant avec le VIH au Ghana et leur offrir un traitement immédiat dans le cadre des efforts visant à atteindre les cibles 90-90 -90. Le Ghana intensifie également ses efforts de prévention du VIH et a formé plus de 150 000 enseignants des écoles publiques pour intégrer l'éducation au VIH dans leurs leçons et a formé 300 000 enfants en tant qu'éducateurs de pairs dans tout le pays.

Le Conseil a consacré la dernière journée à une session thématique sur la nécessité urgente d'intensifier la prévention du VIH. Les participants ont fait des échanges sur les meilleures pratiques en cours à travers le monde, cerné les lacunes et opportunités dans la programmation et le financement de la prévention du VIH et ; examiné les moyens d'étendre les services aux personnes à haut risque de VIH en intensifiant les programmes primaires de prévention du VIH aux niveaux national et local.

Des représentants des États Membres des Nations Unies, des organisations internationales, de la société civile et des organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion de trois jours, présidée par le ministre de la Santé du Ghana, Kwaku Agyemang-Manu, avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord servant de Vice-président et le Japon en tant que rapporteur.

À l'invitation du Directeur exécutif, Lorena Castillo de Varela, la Première Dame du Panama et Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA pour le sida en Amérique latine, a entretenu le Conseil sur son travail concernant le VIH en Amérique latine et la lutte contre la discrimination à l'échelle mondiale.

L’exposé sur le leadership dans la riposte au sida était présenté par le Président du Conseil d'administration de l'UNITAID, M. Celso Amorim qui a mis l'accent sur l'innovation comme élément clé du progrès de la santé mondiale.

Consulter le rapport du Directeur exécutif de l'ONUSIDA au Conseil et les décisions du Conseil  à unids.org 

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Le gala de l'ONUSIDA réunit le monde de l'art et du design afin de sensibiliser et soutenir les efforts de l'ONUSIDA pour mettre fin à l’épidémie de sida d'ici 2030

Soirée organisée par Son Altesse Royale, la Princesse Eugénie d'York, Caroline Rupert et Ndaba Mandela. Les invités ont rendu hommage à l'héritage de l'activiste de la lutte contre l’épidémie de sida, Dame Elizabeth Taylor, et ont pu apprécier les spectacles des stars Nico & Vinz et la vente aux enchères en tenue par le commissaire-priseur Simon de Pury

BÂLE/GENÈVE, 13 juin 2017 - Les partisans de l'ONUSIDA ont assisté à son gala annuel le 12 juin, organisé par Son Altesse Royale, la Princesse Eugénie d'York, Caroline Rupert et le petit-fils de Nelson Mandela, Ndaba Mandela. Lors du Design Miami/Basel à la veille du festival d’art Art Basel, les invités ont apporté leur soutien au travail de l'ONUSIDA visant à accroître l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH dans le monde entier.

« Nous avons réussi à répondre à l’épidémie de VIH et des millions de vies ont été sauvées, mais le sida n’a pas disparu. Chaque heure, 125 personnes meurent du sida et 240 personnes sont infectées par le virus », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Selon Dame Elizabeth Taylor, nous devons « gagner au nom de l'humanité entière. » Laissons à ce gala avec son sens de l'urgence, sa compassion et son engagement. Parce que, ensemble, nous pouvons atteindre notre rêve qui tend à mettre fin au sida. »

Les hôtes ont accueilli autour de 270 invités internationaux du monde de l'art, du design, de l'architecture, de la mode, du cinéma et de la musique. Le gala a été rendu possible grâce à Cartier et l'hôtel InterContinental Geneva, avec le soutien de Design Miami/.

La soirée a honoré l'héritage de l'activiste de longue date contre le sida Dame Elizabeth Taylor, dont le petit-fils Quinn Tivey était présent au gala. Un hommage spécial a été rendu en reconnaissance des contributions remarquables de Dame Elizabeth visant à améliorer la vie des personnes infectées par le VIH.

La soirée a débuté par un vernissage exclusif de Design Miami/Basel, présentant le travail de certains des designers de collection les plus importants au monde des XXe et XXIe siècles.

Après la réception et la présentation, Son Altesse Royale, la Princesse Eugénie d'York et Caroline Rupert ont accueilli les invités. Le commissaire-priseur Simon de Pury a ensuite ouvert une vente aux enchères, avec de nombreux designers dont Catherine Opie, Cartier, Dustin Yellin, Haas Brothers et Pierre Jeanneret.

Le gala s’est conclu par un spectacle musical spécial de Nico & Vinz, qui ont diverti les invités avec leurs tous derniers morceaux, ainsi que des succès populaires tels que Am I Wrong? Le DJ Bas Ibellini s’est emparé de la scène après la fête pour clôturer la soirée.

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#AIDSisnotover #UNAIDSgala

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Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise le monde pour réaliser sa vision partagée de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida. L'ONUSIDA conjugue les efforts de 11 agences des Nations Unies – HCR, UNICEF, PAM, PNUD, UNFPA, l'ONUDC, ONU Femmes, OIT, UNESCO, OMS et Banque mondiale – et travaille en étroite collaboration avec des partenaires internationaux et nationaux afin de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable. Obtenez de plus amples informations sur le site unaids.orget connectez-vous avec Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Hôtel InterContinental Geneva
L'hôtel a ouvert ses portes en 1964 et a été rénové par le célèbre designer Tony Chi. Sa discrétion et sa sécurité légendaires ont fait de lui une personne de confiance et attitrée de nombreux événements d'importance internationale. La résidence au dernier étage est la plus grande et prestigieuse Suite à Genève et offre une vue imprenable à 360° sur les montagnes, le lac, la ville et son cadre spectaculaire (1 000 m²). Situé au cœur du quartier diplomatique, l'hôtel se transforme en destination de détente pendant l'été, avec la plus grande piscine extérieure de Genève. En 2013, l'hôtel et l'ONUSIDA ont conclu un partenariat public-privé invitant les invités à « entrer dans l'histoire » et à s'engager pour une génération sans sida. www.geneva-intercontinental.com

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Le Design Miami/ est le forum mondial du design. Chaque salon rassemble les collectionneurs, les galeristes, les designers, les conservateurs et les critiques du monde entier les plus influents pour célébrer la culture et le commerce du design. Au cours des salons Art Basel à Miami, aux États-Unis, en décembre et à Bâle, en Suisse, chaque mois de juin, Design Miami/est devenu le premier lieu de collecte, d'exposition, de discussion et de création de design de collection. www.designmiami.com

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La Cartier Charitable Foundation a été créée en 2012 pour catalyser l'engagement philanthropique de la Maison Cartier visant à améliorer les moyens de subsistance des plus vulnérables. La fondation se concentre sur les plus exclus et marginalisés, en particulier les femmes et les enfants vivant dans les régions les moins développées du monde. Les efforts visent à éliminer les obstacles qui empêchent les gens d'agir et de prospérer, ce qui leur permet de vivre une vie équilibrée et épanouissante dans un environnement inclusif, équitable et sécurisé. La fondation supporte actuellement 20 partenaires dans 30 pays en développement. Pour de plus amples informations, accédez au site http://www.cartiercharitablefoundation.org/en

 

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L'ONUSIDA met en garde les pays sur l'impossibilité d'atteindre la cible de réduction de 75 % des décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH à l'horizon 2020, à moins que des mesures urgentes ne soient prises

GENEVE, 24 mars 2017 — À l'occasion de la Journée mondiale de la tuberculose, le 24 mars, l'ONUSIDA exhorte les pays à prendre davantage de mesures pour réduire le nombre de décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. La tuberculose est la cause la plus fréquente d'hospitalisation et de décès chez les personnes vivant avec le VIH. En 2015, 1,1 million de personnes sont mortes d'une maladie liée au sida dont environ 400 000 de tuberculose, 40000 étant des enfants.

« Il est inacceptable que tant de personnes vivant avec le VIH meurent de tuberculose et que la plupart ne soient pas diagnostiquées ou traitées », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Ce n'est qu'en intensifiant la coopération pour accélérer l'action commune entre les programmes respectifs pour le VIH et la tuberculose que le monde peut atteindre ses cibles importantes en matière de VIH et de tuberculose ».

Huit pays à savoir la République démocratique du Congo, l'Inde, l'Indonésie, le Mozambique, le Nigeria, l'Afrique du Sud, la Tanzanie et la Zambie représentent environ 70 % de tous les décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. L'intensification des interventions dans ces huit pays mettrait le monde sur la bonne voie pour atteindre la cible ambitieuse de la Déclaration politique des Nations unies sur l'éradication du SIDA de réduire de 75 % les décès liés à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH d'ici 2020.

Les insuffisances actuelles des systèmes de santé continuent de faire échouer le diagnostic de tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. À titre d'illustration, environ 57 % des cas de tuberculose associés au VIH n'étaient pas traités en 2015. Il y a également un manque ou une insuffisance des soins après le diagnostic , le mauvais suivi et la perte de suivi des personnes , l'incapacité à atteindre les personnes les plus exposées aux risques de maladie, en particulier les populations marginalisées, notamment les personnes qui se droguent, les prisonniers et les travailleurs migrants , ainsi que les mauvais résultats du traitement comme facteurs qui concourent à l'absence de progrès. En 2014, environ 11 % des patients séropositifs tuberculeux sont décédés, contre 3 % des patients tuberculeux séronégatifs. Le dépistage précoce et un traitement efficace sont essentiels pour prévenir les décès liés à la tuberculose, en particulier chez les personnes vivant avec le VIH.

La résistance aux médicaments est également une préoccupation majeure : en 2015, le nombre estimatif de nouveaux cas de tuberculose multirésistante était de 480 000. L'approbation récente de deux nouveaux médicaments pour traiter la tuberculose, la première depuis plus de 60 ans, améliore les perspectives pour les personnes atteintes d'une tuberculose résistante aux médicaments.

L’ONUSIDA exhorte d’éliminer les décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH et que les systèmes de santé soient renforcés pour permettre une mise à l'échelle plus rapide des programmes de lutte contre le VIH et la tuberculose. Les pays doivent étendre les programmes de prévention et de traitement du VIH qui incluent le dépistage systématique de la tuberculose, la thérapie préventive et le traitement précoce, ce d'autant que ce sont des programmes simples, abordables et efficaces qui empêchent les décès liées à la tuberculose.

L'ONUSIDA continue d'aider les pays à accélérer leurs efforts pour atteindre les cibles importantes de la Déclaration politique de 2016 dont l'échéance est fixée à 2020. Dans le cadre de ces efforts, l'ONUSIDA exhorte les pays à intensifier leurs interventions dans 35 pays hautement prioritaires afin d'accélérer les résultats en mettant en œuvre des programmes ciblés et à forte répercussion pour faire progresser la lutte contre le sida.

Pour plus d'informations, visiter unaids.org

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À l'occasion de la Journée internationale de la femme, l'ONUSIDA invite les pays à endiguer la nouvelle infection à VIH d'un million de femmes et de filles chaque année

Près d'un million de femmes contractent le virus chaque année et seulement la moitié des femmes vivant avec le VIH ont accès à un traitement essentiel à leur survie, faisant du sida la première cause de décès dans le monde chez les femmes âgées de 30 à 49 ans.

GENÈVE, 8 mars 2017 — À l'occasion de la Journée internationale de la femme, l'ONUSIDA a publié un nouveau rapport qui fait état d'un besoin urgent de renforcer les services de traitement et de prévention de l'infection à VIH pour les femmes et les filles. Selon le rapport intitulé « When women lead, change happens », en 2015, 18,6 millions de femmes et de filles vivaient avec le VIH dans le monde, 1 million de femmes et de filles ont contracté le VIH et 470 000 femmes et filles sont décédées de maladies liées au sida.

« Les femmes mènent le changement dans la hausse de la demande de services de santé et de services liés au VIH, ainsi que dans le renforcement de l'accès à ces services. Ce mouvement doit s'intensifier pour permettre aux familles de s'épanouir, aux sociétés de prospérer et aux économies de progresser », a indiqué Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Les droits des femmes sont des droits humains, sans exception. »

Le rapport montre que les femmes sont plus vulnérables au VIH que les hommes. Il a été prouvé que la violence domestique et sexuelle augmentait le risque d'infection à VIH chez les femmes. Des données montrent que dans les zones à forte prévalence de VIH, les femmes qui ont été victime de violence de la part d'un partenaire intime sont jusqu'à 50 % plus susceptibles de contracter le VIH.

La vulnérabilité des femmes à l'infection par le VIH est également renforcée par le manque d'accès à l'éducation et aux services de santé et par l'absence de pouvoir de décision. Dans le monde, seuls 30 % des pays comptent autant de filles que de garçons dans les écoles secondaires de deuxième cycle et en Afrique centrale et occidentale, seule une jeune femme sur trois entre 15 et 24 ans déclare pouvoir prendre elle-même ses propres décisions en matière de soins de santé. Au Bostwana, il a été démontré que chaque année scolaire supplémentaire réduisait le risque d'infection à VIH de 11,6 % chez les filles.

« Les facteurs structurels, comportementaux et biologiques augmentent le risque d'infection à VIH chez les femmes », a expliqué M. Sidibé. « Chaque fille devrait pouvoir rester à l'école, chaque jeune femme devrait pouvoir décider de sa propre santé sexuelle et génésique et toutes les femmes et les filles devraient pouvoir se protéger contre le VIH. »

Dans la Déclaration politique des Nations Unies 2016 sur la fin du sida, les pays se sont engagés à réduire le nombre de nouvelles infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes de 390 000 en 2015 à moins de 100 000 en 2020, à faire en sorte que les jeunes disposent des compétences, des connaissances et des capacités requises pour se prémunir contre le VIH et à garantir que 90 % des jeunes dans le besoin aient accès à des services liés à la santé sexuelle et génésique et à une combinaison d'options de prévention du VIH d'ici 2020. Les pays se sont également engagés à faire en sorte que 90 % des femmes vivant avec le VIH connaissent leur état, que 90 % des femmes vivant avec le VIH qui connaissent leur état aient accès au traitement et que 90 % des femmes sous traitement aient une charge virale indétectable d'ici 2020. Ces efforts permettront aux pays de mettre fin à l'épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030, dans le cadre des objectifs de développement durable.

Pour atteindre ces objectifs, il faudra coordonner et intensifier les efforts. Il sera essentiel de conjuguer une série de services de santé éclairés par des données probantes avec des changements structurels. Il faudra notamment garantir que les filles puissent aller à l'école et y rester, que les lois punitives et discriminatoires soient réformées et que les femmes et les filles acquièrent une autonomie sociale et économique leur permettant de contrôler pleinement leurs droits relatifs à la santé sexuelle et génésique.

Les services de santé doivent également être intégrés. Le fait de proposer toute une série de services intégrés de santé sexuelle et génésique aux jeunes femmes et aux adolescentes, sans discrimination et sans nécessairement le consentement parental, permet d'améliorer l'accès aux services liés au VIH et aux maladies associées, telles que la tuberculose, l'hépatite et le cancer du col de l'utérus.

L'ONUSIDA s'emploie, avec l'aide de divers partenaires, dont les gouvernements, la société civile, le Plan d'urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, à ce que, partout dans le monde, les femmes et les filles aient la capacité et les moyens de se protéger de l'infection à VIH et à ce que toutes les femmes et les filles vivant avec le VIH aient un accès immédiat au traitement.

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Journée internationale de la femme 2017

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L'ONUSIDA exhorte chacun d'entre nous à promouvoir la zéro discrimination

GENÈVE, 23 février 2017—Bien que la non-discrimination soit un droit fondamental, tout le monde a déjà été victime de discrimination au cours de sa vie. Tant les États que les citoyens sont juridiquement tenus de ne pratiquer aucune discrimination. Cette année, le 1er mars, à l'occasion de la Journée Zéro Discrimination, l'ONUSIDA exhorte la population à promouvoir la zéro discrimination, à faire entendre sa voix et à empêcher que la discrimination ne nuise à la réalisation des ambitions, des objectifs et des rêves.

La discrimination revêt plusieurs formes : de la discrimination raciale ou religieuse à la discrimination fondée sur le genre, l'orientation sexuelle ou l'âge, en passant par l'intimidation à l'école ou au travail. Seuls trois pays sur dix accueillent autant de filles que de garçons dans leurs écoles secondaires et les personnes vivant avec un handicap sont près de trois fois plus susceptibles que les autres de se voir refuser des soins de santé.

« Tout le monde a le droit d'être traité avec respect et de mener une vie sans discrimination, coercition ni abus », a indiqué Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « La discrimination ne nuit pas seulement à quelques individus, elle touche tout le monde, alors qu'il serait bénéfique pour tous les citoyens de célébrer et de soutenir la diversité sous toutes ses formes. »

La zéro discrimination fait partie intégrante de la vision de l'ONUSIDA et cette année, à l'occasion de la Journée Zéro Discrimination, l'ONUSIDA plaide pour une zéro discrimination dans les établissements de soins de santé. Le droit aux soins de santé est un droit fondamental qui inclut l'accès rapide pour tous à des services médicaux de qualité et à des prix abordables. Or, la discrimination reste largement répandue dans les établissements de soins de santé, ce qui crée un obstacle de taille à l'accès aux services de prévention du VIH.

« Les établissements de soins de santé sont censés être des environnements sûrs et accueillants. Il est inacceptable, à notre époque, que la discrimination entrave l'accès aux soins », explique M. Sidibé.  « Il est essentiel d'éliminer la discrimination dans les établissements de soins de santé et nous devons en faire une exigence. »

Selon les données tirées de l'indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH pour 50 pays, une personne sur huit vivant avec le VIH déclare se voir refuser l'accès aux soins de santé. Environ 60 % des pays de l'Union européenne/Espace économique européen déclarent que la stigmatisation et la discrimination parmi les professionnels des soins de santé restent un obstacle à la fourniture de services de prévention du VIH adéquats pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et pour les usagers de drogues par injection.

Cette année, l'ONUSIDA demande à chacun de promouvoir la #zérodiscrimination. Le Journée Zéro Discrimination est l'occasion de rappeler que chacun peut jouer un rôle dans la transformation et s'engager en faveur d'une société juste et équitable.

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L’ONUSIDA décerne son Prix des réalisations exceptionnelles à Mme Peng Liyuan, Première dame de Chine

GENÈVE, le 18 janvier 2017—L’ONUSIDA a décerné son Prix des réalisations exceptionnelles à Mme Peng Liyuan, Première dame de Chine, en reconnaissance de sa contribution remarquable à la riposte mondiale au VIH. M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a remis ce prix à Mme Peng Liyuan lors d’une cérémonie spéciale organisée en son honneur par l’ONUSIDA et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Genève.

Chanteuse soprano renommée, Mme Peng Liyuan œuvre sur le VIH et la tuberculose depuis plus de 10 ans et a plaidé en faveur d’une riposte plus forte à ces deux maladies lors de grands événements internationaux, notamment lors de réunions du G20 et à l’Assemblée générale des Nations Unies.   

« C’est un grand honneur que je reçois avec beaucoup d’humilité », a déclaré Mme Peng Liyuan en acceptant cette distinction. « La bienveillance est notre meilleure arme pour lutter contre le sida. Nous pouvons sauver des vies si nous agissons.. Nous devons réussir et nous réussirons ».

Les efforts de Mme Peng Liyuan visant à lever les obstacles que représentent la stigmatisation et la discrimination permettent à un plus grand nombre de personnes d’accéder à des services essentiels liés au VIH. Grâce ses actions menées auprès des enfants et des jeunes, notamment auprès des enfants que le sida a rendu orphelins, elle a permis de mieux comprendre comment aider les enfants touchés par le VIH à vivre une vie saine avec dignité et sans discrimination.

« Mme Peng Liyuan a facilité l’ouverture d’un débat national sur le VIH en Chine qui a suscité de l’empathie et de la compassion à l’égard des personnes touchées par le VIH », a déclaré M. Sidibé. « Elle apporte un réel soutien aux plus vulnérables, notamment aux enfants touchés par le VIH, et a contribué à la création d’un environnement permettant aux enfants non seulement de survivre, mais de s’épanouir ».

Les efforts de Mme Peng Liyuan et d’autres éminents porte-paroles ont fortement contribué au développement et à l’amélioration des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant dans le monde. Ces efforts ont permis de réduire de plus de 50 % le nombre de nouvelles infections à VIH par an chez les enfants à l’échelle mondiale depuis 2010. 

Des progrès ont également été accomplis pour assurer l’accès des enfants vivant avec le VIH au traitement antirétroviral. En 2005, moins de 10 % des enfants vivant avec le VIH avaient accès aux médicaments antirétroviraux. En 2015, grâce à une plus forte sensibilisation et aux améliorations relatives au diagnostic et à la disponibilité des traitements, près de 50 % (870 000) des enfants vivant avec le VIH (1,8 million) ont eu accès à ces médicaments vitaux.

Toutefois, pour atteindre l’objectif à l’égard duquel les pays se sont engagés dans la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida, le nombre d’enfants ayant accès au traitement antirétroviral doit augmenter de manière significative pour atteindre 1,6 million d’enfants d’ici à 2018. « Le monde a bien progressé, mais il reste encore beaucoup à faire et nous avons besoin de personnes telles que Mme Peng Liyuan pour continuer à nous faire entendre et à montrer la voie à suivre pour mettre fin au sida et à la tuberculose », a déclaré M. Sidibé.

En 2015, Mme Peng Liyuan a collaboré avec l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/sida à Johannesburg, Afrique du Sud, s’exprimant alors sur des questions clés à traiter pour mettre fin au sida à l’horizon 2030. En 2011, elle a été nommée Ambassadrice de bonne volonté pour la tuberculose et le VIH/sida par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Son titre a été renouvelé pour une période supplémentaire par l’OMS lors d'une cérémonie spéciale. 

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L'ONUSIDA remet le Prix du leadership au Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon pour son engagement dans la riposte au VIH

L'ONUSIDA rend hommage à M. Ban pour ses efforts remarquables visant à assurer l'accès universel aux services anti-VIH et pour sa défense des plus marginalisés dans la société.

NEW YORK/GENÈVE, 30 novembre 2016—L'ONUSIDA a rendu hommage au Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, pour son engagement indéfectible envers la fin de l'épidémie de sida et pour avoir prêté sa voix à ceux qui n'en ont pas afin d'assurer l'accès aux services anti-VIH des populations clés les plus touchées par le virus.

Sous le leadership du Secrétaire général, le monde a atteint les cibles concernant le sida de l'Objectif du Millénaire pour le développement n° 6 et est passé à celle d'une fin de l'épidémie de sida d'ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Des progrès exceptionnels ont également été accomplis vers une vision commune de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.

« Ensemble, nous avons œuvré pour un monde où un nombre encore jamais atteint de personnes sont désormais sous traitement. Le nombre d'enfants infectés par transmission de la mère à l'enfant a été divisé par deux. Le nombre de personnes ayant accès aux médicaments a doublé. Je lance un appel à agir pour accélérer les choses vers notre objectif de 30 millions de personnes sous traitement d'ici à 2020 », a déclaré M. Ban.

M. Ban n'a cessé de s'exprimer au nom des hommes gays et des autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des professionnel(le)s du sexe, des consommateurs de drogues injectables, des détenus et des personnes transgenres, afin de veiller à ce qu'ils aient accès aux services vitaux de prévention et de traitement anti-VIH. Il défend depuis longtemps une approche de l'épidémie fondée sur des données probantes qui place les besoins des personnes au cœur de la riposte au VIH.

« Nous sommes motivés pour combattre le sida car nous savons que chaque enfant mérite des soins, chaque personne mérite un traitement et tous les groupes vulnérables méritent d'être protégés contre la stigmatisation et les abus », a expliqué M. Ban. « La tolérance et la sensibilisation contribuent à stopper le sida. S'exprimer, c'est protéger la vie ».

M. Ban a reçu le Prix du leadership des mains de Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, à l'occasion d'un événement spécial pour la Journée mondiale de lutte contre le sida organisé en son honneur au siège des Nations Unies à New York, aux États-Unis, à la veille de l'édition 2016 de cette journée mondiale. 

« Les progrès accomplis par le monde dans la baisse de l'impact du VIH et l'élargissement de l'accès à la santé pour des millions de personnes n'auraient pas été possibles sans le leadership déterminé de mon ami, Ban Ki-moon », a déclaré M. Sidibé. « Il a fait preuve de constance dans son soutien en faveur des plus vulnérables dans ce monde et demeure un ardent défenseur des droits de l'homme pour les personnes les plus touchées par l'épidémie. Son sens du devoir, son engagement et sa compassion resteront une source d'inspiration ».

M. Ban a apporté un appui solide aux ambitieux objectifs fixés par l'ONUSIDA et ses partenaires. En 2011, il a participé au lancement du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, qui définissait 20 pays prioritaires représentant, en 2009, 90 % du nombre mondial de femmes enceintes vivant avec le VIH qui avaient besoin de services pour prévenir la transmission de la mère à l'enfant. Dans les 21 pays les plus touchés par l'épidémie en Afrique subsaharienne, les nouvelles infections à VIH chez les enfants sont passées de 270 000 [230 000–330 000] en 2009 à 110 000 [78 000–150 000] en 2015. Les décès dus au sida chez les enfants dans les pays prioritaires ont chuté de 53 % sur ces six années, tandis que leur accès au traitement a été multiplié par trois.

En juillet 2015, M. Ban a participé à un événement organisé dans la capitale éthiopienne, Addis Abeba, afin de marquer l'accomplissement de la cible de l'Objectif du Millénaire pour le développement n° 6 de 15 millions de personnes ayant accès aux médicaments antirétroviraux vitaux. La cible « 15 en 15 » fixée en 2011 et défendue par M. Ban a été atteinte plusieurs mois avant l'échéance. L'accès au traitement antirétroviral continue de s'étendre et avait atteint 18,2 millions de personnes [16,1 millions–19,0 millions] en juin 2016. L'accès au traitement a été multiplié par six depuis l'entrée en fonction de M. Ban en 2007.

Son leadership audacieux et visionnaire va continuer d'inspirer le monde pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable.

 

PRIX DU LEADERSHIP DE L'ONUSIDA

Le Prix du leadership de l'ONUSIDA est décerné à une personne ou une organisation ayant apporté une contribution majeure et durable pour redonner leur dignité aux personnes et améliorer leur vie. L'ONUSIDA reconnaît le rôle clé que joue le leadership dans la création d'un environnement propice au changement social positif et dans l'accélération des progrès dans la riposte au sida et au-delà.

L'objet en verre soufflé symbolisant ce prix est une création du célèbre artiste Jamie Harris. Il se compose d'un globe bleu représentant les Nations Unies et leur action unitaire et d'une flamme rouge incarnant la solidarité mondiale pour en finir avec l'épidémie de sida.

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L'ONUSIDA organise un événement spécial pour la Journée mondiale de lutte contre le sida et rend hommage au Secrétaire général des Nations Unies pour sa contribution remarquable à la riposte au sida

Les intervenants ont encouragé les partenaires à avancer ensemble pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable  

GENÈVE/NEW YORK, 30 novembre 2016—À la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida, l'ONUSIDA a organisé un événement spécial au siège des Nations Unies à New York, aux États-Unis, pour célébrer cette journée. Intitulé « Avancer ensemble, ne laisser personne pour compte », il a également fourni l'occasion de rendre hommage au leadership du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon pour sa remarquable contribution à la riposte au VIH, alors qu'il s'apprête à passer le relais au nouveau Secrétaire général, António Guterres, début 2017.

Après une minute de silence en mémoire des 35 millions de personnes qui ont perdu la vie à cause du sida, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a remis à M. Ban le Prix du leadership de l'ONUSIDA pour avoir prêté sa voix aux personnes les plus touchées par le VIH et pour son engagement envers ces personnes.

En recevant le prix, M. Ban s'est dit fier d'être un activiste qui défend les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes et a parlé de sa motivation. « Nous sommes motivés pour combattre le sida car nous savons que chaque enfant mérite des soins, chaque personne mérite un traitement et tous les groupes vulnérables méritent d'être protégés contre la stigmatisation et les abus. La tolérance et la sensibilisation contribuent à stopper le sida. S'exprimer, c'est protéger la vie », a-t-il déclaré.

M. Sidibé a rendu hommage au Secrétaire général et aux accomplissements exceptionnels réalisés dans la riposte au sida durant son mandat. « M. le Secrétaire général Ban Ki-moon, vous avez été un vrai défenseur des personnes vivant avec le VIH. Lors de votre entrée en fonction, seulement trois millions de personnes étaient sous traitement anti-VIH. Notre rapport de la Journée mondiale de lutte contre le sida indique que 18 millions de personnes sont désormais sous traitement. Il ne s'agit pas seulement de chiffres, mais de la vie de ces personnes. Vous avez montré au fil de ces années que la dignité des personnes est au cœur de votre travail », a-t-il déclaré.

Depuis l'arrivée de M. Ban au poste de Secrétaire général des Nations Unies en janvier 2007, le nombre de personnes vivant avec le VIH ayant accès à un traitement antirétroviral vital est passé de 2,9 millions fin 2006 à 18,2 millions [16,1 millions – 19,0 millions] en juin 2016. Le nombre de personnes décédées de maladies liées au sida a été divisé par deux, passant de 2 millions en 2006 à 1,1 million en 2015, et le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants a baissé de deux tiers, passant de 430 000 en 2006 à 150 000 en 2015.

À l'occasion de cet événement, M. Ban a retrouvé Rebecca Awiti, une femme vivant avec le VIH qui avait rencontré le Secrétaire général en 2011 lors d'une visite officielle au Kenya, pour le lancement du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. Mme Awiti est mère de triplés nés sans le VIH grâce aux médicaments antirétroviraux. « Vous nous avez donné l'espoir, à moi-même, à mes enfants et aux enfants de mes enfants, qu'une génération sans sida est possible de notre vivant », a-t-elle déclaré.

L'un des initiateurs du mouvement pour l'accès universel au traitement anti-VIH, Eric Sawyer, a félicité le Secrétaire général pour son engagement en faveur de zéro discrimination. « M. le Secrétaire général, en tant que survivant de longue date du VIH, membre de longue date de UN Plus et de l'ONU avec nous, et membre de la campagne Free and Equal, je vous remercie pour votre leadership, votre compassion et votre engagement dans la riposte au sida, ainsi que pour votre engagement en faveur de l'égalité et des droits humains pour tous », a-t-il déclaré.

Invitée spéciale de l'événement, la Première dame du Panama, Lorena Castillo de Varela, qui est aussi Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA en Amérique latine, a souligné l'importance de faire tomber la stigmatisation qui entoure encore le VIH et de tenir bon sur l'objectif zéro discrimination. « Nous devons tous prendre le relais du Secrétaire général et, en nos qualités de dirigeants, lutter contre la discrimination chaque jour de notre vie », a-t-elle lancé. « Nous devons célébrer la diversité qui nous unit et promouvoir la solidarité, le respect, l'inclusion et la paix ».

Kenneth Cole, Président de l'amfAR et grand styliste de mode, a mis en garde contre le nombre croissant de personnes désengagées et désensibilisées vis-à-vis du virus et expliqué que le moment était critique pour coordonner et accélérer les efforts en vue d'en finir avec le sida. « Nous pouvons contenir l'épidémie de sida et renverser la tendance au moyen d'une riposte coordonnée. Je suis persuadé que nous pouvons, que nous devons et que nous allons faire du sida une histoire du passé », a-t-il affirmé.

Peter Thomson, Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, a appelé le monde à en faire plus pour atteindre les objectifs clairs et assortis de délais fixés par les États membres dans la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida. « En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, nous rendons hommage à ceux qui nous ont quittés en nous engageant à en finir avec l'épidémie de sida, à atteindre les Objectifs de développement durable et à construire un avenir sain, sûr, pacifique et durable pour nous tous », a-t-il déclaré.

Naomi Campbell, mannequin, actrice et philanthrope, a parlé de la triple menace qui pèse sur les jeunes femmes et les filles qui ne connaissent pas leur statut en matière de VIH, n'ont pas accès à un traitement vital et n'ont pas les moyens de se protéger du VIH. « Aujourd'hui, je suis solidaire des millions de jeunes femmes et d'adolescentes qui grandissent dans un monde où elles sont exposées au risque du VIH », a-t-elle dit. « Je veux faire changer les choses ; vous pouvez compter sur moi pour faire tout mon possible pour contribuer à en finir avec le sida ».

Laura Londén, Directrice exécutive adjointe du Fonds des Nations Unies pour la population, a souligné l'importance de travailler ensemble pour accélérer la riposte au VIH. « Nous ne pourrons atteindre l'objectif d'en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030 que si nous sommes sérieux sur la prévention du VIH. Nous devons mettre fin à l'isolement et à la peur auxquels sont confrontées les populations clés chaque jour », a-t-elle lancé.

L'événement s'est achevé sur une performance bouleversante et édifiante du Chœur des Nations Unies, qui a interprété Mae, un chant japonais invitant à aller de l'avant.

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L’ONUSIDA et StarTimes s’associent afin de diffuser des messages pour la Journée mondiale de lutte contre le SIDA

StarTimes, le partenaire média de l’ONUSIDA, diffuse un message de prévention du VIH à travers le réseau africain

GENÈVE, le 1 décembre 2016 : l’ONUSIDA et son partenaire média StarTimes collaborent afin de diffuser des messages auprès de millions de personnes pour la Journée mondiale de lutte contre le SIDA avec pour thème la prévention du VIH. L’ONUSIDA a produit deux courtes vidéos afin de promouvoir l’approche fondée sur le cycle de la vie pour la prévention du VIH : trouver des solutions pour chacun à chaque étape de la vie. StarTimes diffusera les vidéos sur les réseaux africains en anglais et en français dès aujourd'hui et jusqu’à la fin de l’année.

StarTimes est le plus important opérateur de télévision numérique autorisé à diffuser dans 30 pays d’Afrique. Personne ne doit être laissé pour compte dans la lutte contre le SIDA. Promouvoir les options de prévention du VIH en parallèle du traitement et du dépistage du VIH peut maintenir le monde sur la voie de l’accélération afin de mettre un terme à l’épidémie de SIDA en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030.

Les vidéos sont visibles sur la chaîne YouTube de l’ONUSIDA en cliquant sur les liens suivants :

https://youtu.be/IOwbAgq3xjQ

https://youtu.be/NHjasDVBU-Y

 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur FacebookTwitterInstagram et Youtube.

StarTimes

StarTimes est le premier opérateur de télévision numérique en Afrique, avec près de 10 millions d’abonnés et couvrant plus de 90% de la population du continent. Son réseau de distribution massif est composé de 200 salles de marque, de 3000 magasins de proximité, et de 5000 distributeurs, répartis dans 30 pays africains. StarTimes possède sa propre plate-forme de contenus variés, avec ses 440 chaînes autorisées allant des chaînes d’informations généralistes, à celles dédiées aux films, aux séries, au sport, au divertissement, aux programmes pour enfants, à la mode, ou encore à la religion, etc. Les chaînes sont diffusées en 10 langues différentes, dont l’anglais, le français, le portugais, le chinois, ainsi que d’autres langues africaines locales. La vision de l’entreprise est de “Permettre à chaque famille africaine d’être capable de s’abonner à la télévision numérique et d’en profiter au quotidien’’, en combinant les systèmes de télévision numérique terrestre et par satellite, fournissant ainsi une plate-forme numérique sans fil, à la fois ouverte et sûre. StarTimes fournit un service de transmission de signal robuste pour les radiodiffuseurs publics et privés, et offre aux consommateurs des programmes exceptionnels de TV payante, des services multimédia mobile et de connectivité Internet, mais également des services en ligne pratiques comprenant l’accès au guide TV, la possibilité de regarder des matches de football en direct, et de bavarder avec ses amis voire même avec des célébrités. 

 

 

 

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L’ONUSIDA annonce que 18,2 millions de personnes bénéficient d’une thérapie antirétrovirale mais souligne que la période qui se situe entre 15 et 24 ans est un moment à très haut risque pour les jeunes femmes

Le nouveau rapport de l’ONUSIDA indique que, arrivées à un certain moment de leur vie, les personnes se trouvent particulièrement vulnérables au VIH. Par conséquent, il lance un appel en faveur d’une approche fondée sur le cycle de vie afin de trouver des solutions adaptées à chacun en fonction de chaque étape de la vie

WINDHOEK/GENÈVE, 21 novembre 2016—Un nouveau rapport établi par l’ONUSIDA montre que les pays sont sur le chemin du processus d’accélération avec un million de personnes supplémentaire ayant accès au traitement en seulement six mois (Janvier à juin 2016). Jusqu’à juin 2016, environ 18,2 millions de personnes [16,1 millions–19,0 millions] ont eu accès aux médicaments salvateurs, dont 910 000 enfants, doublant ainsi le chiffre établi cinq ans plus tôt. Si nous maintenons et décuplons ces efforts, le monde sera en voie d’atteindre l’objectif de 30 millions de personnes sous traitement d’ici 2020.

Poursuivre sur la voie de l’accélération : L’approche fondée sur le cycle de la vie, a été lancé aujourd'hui à Windhoek, en Namibie par le Président de la Namibie, Hage Geingob et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé.  « Moins de deux ans auparavant, 15 millions de personnes avaient accès au traitement antirétroviral. Aujourd'hui, plus de 18 millions de personnes bénéficient d’un traitement et les nouvelles infections du VIH chez les enfants continuent de diminuer, » a déclaré le président Geingob. « Nous devons désormais faire en sorte que le monde demeure sur la voie de l’accélération afin de mettre un terme à l’épidémie de sida d’ici 2030 en Namibie, en Afrique et partout dans le monde. »  

Le rapport contient des données détaillées sur les complexités du VIH et révèle que le passage des jeunes filles à l’âge adulte constitue une période particulièrement dangereuse en Afrique subsaharienne. « Les jeunes femmes sont confrontées à une triple menace », ajoute M. Sidibé. « Elles présentent un risque élevé d'infection, de faibles taux de dépistage ainsi qu’une faible observance du traitement. Le monde oublie les jeunes femmes et il est urgent d’agir davantage pour contrer cet oubli. »

La prévention du VIH est un élément clé permettant de mettre un terme à l’épidémie de sida chez les jeunes femmes et le cycle des infections à VIH doit être rompu. Des données récentes en Afrique australe ont montré que les hommes adultes transmettent le VIH aux jeunes femmes, tandis que les hommes sont contaminés par le VIH beaucoup plus tard dans leur vie après la puberté et poursuivent le cycle des nouvelles infections. 

Le rapport démontre également que l’impact du traitement sur l’espérance de vie fonctionne. Le nombre de personnes de plus de 50 ans vivant avec le VIH a atteint son apogée en 2015 avec 5,8 millions. Le rapport souligne que si les objectifs de traitement sont atteints, ce nombre devrait atteindre 8,5 millions d’ici 2020. Les personnes âgées vivant avec le VIH ont jusqu’à cinq fois plus de risques de développer des maladies chroniques. Par conséquent, une stratégie globale doit être envisagée afin de répondre à l’augmentation des coûts de prise en charge de longue durée.   

Le rapport met également en évidence le risque de résistance aux médicaments et le besoin de réduire les coûts des traitements de seconde et troisième ligne.  Il souligne également la nécessité d’accroître les synergies avec les programmes contre la tuberculose (TB), le papillomavirus humain (HPV), le cancer du col de l'utérus et l’hépatite C afin de diminuer les principales causes de maladie et de décès parmi les personnes vivant avec le VIH. En 2015, parmi les 1,1 millions de personnes décédées de maladies associées au sida, 400 000 sont décédées des suites de la TB, parmi lesquelles 40 000 enfants.

« Nous avons accompli des progrès remarquables, particulièrement en termes de traitement, mais ces progrès sont également incroyablement fragiles, » déclare M.Sidibé. « De nouvelles menaces émergent et si nous n’agissons pas, nous risquons une recrudescence et une résistance. Nous avons vu cela avec la TB. Nous ne devons pas reproduire les mêmes erreurs. »

Poursuivre sur la voie de l’accélération : L’approche fondée sur le cycle de la vie met en exergue le grand nombre de personnes présentant un risque élevé d’infection à VIH et les personnes vivant dans les régions les plus durement touchées par le VIH qui ne disposent d’aucun accès aux services de VIH durant les moments critiques de leurs vies, ouvrant ainsi la porte à de nouvelles infections à VIH et augmentant le risque de décès liés au SIDA. Le rapport analyse les lacunes et les approches nécessaires dans le programme contre le VIH autour du cycle de la vie et offre une prévention du VIH adaptée ainsi que des solutions de traitement pour chaque étape de la vie.

« Mettre fin à l’épidémie de SIDA est possible uniquement si nous mettons nos efforts en commun et si nous accomplissons à titre individuel ce qui est à notre portée en adoptant de manière créative et dynamique les objectifs 90–90–90, » ajoute Eunice Makena Henguva, chargé de projet pour l’émancipation économique de la jeunesse pour le réseau namibien pour la santé des femmes.

De la naissance

À l'échelle mondiale, l’accès aux médicaments afin de prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant a augmenté pour atteindre 77% en 2015 (il était de 50% en 2010). Par conséquent, les nouvelles infections du VIH chez les enfants ont décliné de 51% depuis 2010.

Le rapport souligne que, sur 150 000 enfants nouvellement infectés par le VIH en 2015, environ la moitié ont été infectés lors de la phase d'allaitement au sein. Il insiste sur le fait que les infections lors de l’allaitement au sein peuvent être évitées si les mères vivant avec le VIH bénéficient d’un soutien dans la poursuite de leur traitement antirétroviral, leur permettant ainsi d'allaiter sans risques et d'assurer l’apport à leurs enfants des bienfaits protecteurs essentiels du lait maternel.

Le dépistage demeure également une préoccupation majeure. Le rapport indique que seuls quatre des 21 pays prioritaires en Afrique ont fourni des tests de dépistage du VIH auprès de plus de la moitié des bébés exposés au VIH durant les premières semaines de leur vie. Il montre également qu’au Nigéria, qui représente plus d’un quart de toutes les nouvelles infections du VIH chez les enfants dans le monde, seulement la moitié des femmes enceintes vivant avec le VIH sont dépistées pour le VIH.

Poursuivre sur la voie de l’accélération : L’approche fondée sur le cycle de la vie souligne la nécessité d’accroître les efforts afin d’élargir le dépistage du VIH aux femmes enceintes, d’étendre le traitement aux enfants et d’améliorer et de développer le diagnostic précoce chez les nourrissons en utilisant les nouveaux outils de diagnostic ainsi que des méthodes innovantes, telles que les rappels par SMS, afin de maintenir les soins pour les mères vivant avec le VIH et leurs bébés.

Il encourage également les pays à adopter les objectifs du cadre Naître libre, grandir libre, sans SIDA mené par l’ONUSIDA et le Plan d'urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida afin de réduire le nombre de nouvelles infections du VIH chez les enfants, les adolescents et les jeunes femmes, et d'assurer un accès tout au long de la vie à une thérapie antirétrovirale s’ils vivent avec le VIH.

En passant par l’adolescence

Le rapport indique que la tranche d’âge des 15-24 ans représente une période incroyablement dangereuse pour les jeunes femmes. En 2015, environ 7500 jeunes femmes par semaine ont été nouvellement infectées par le VIH. Les données des études menées dans six régions d’Afrique australe et de l’est  révèlent qu’en Afrique australe, les filles âgées de 15 à 19 ans représentent 90% de toutes les nouvelles infections du VIH parmi la tranche d’âge 10-19 ans, et plus de 74% en Afrique orientale. 

À l'échelle mondiale, entre 2010 et 2015, le nombre de nouvelles infections du VIH chez les jeunes femmes âgées entre 15 et 24 ans a diminué de seulement 6% passant ainsi de 420 000 à 390 000. Passer sous la barre des 100 000 nouvelles infections chez les adolescentes et les jeunes femmes d’ici 2020 nécessitera une diminution de 74% dans les quatre années à venir soit entre 2016 et 2020.

De nombreux enfants qui sont nés avec le VIH et ont survécu sont désormais adultes. Des études menées dans 25 pays en 2015 ont montré que 40% des jeunes âgés de 15 à 19 ans ont été contaminés par la transmission de la mère à l'enfant du VIH. Cette transition amplifie également un autre défi majeur : un nombre élevé de décès liés au SIDA chez les adolescents. Les adolescents vivant avec le VIH ont en effet le taux le plus élevé de faible observance et d’échec des traitements.

Un éventail de solution est nécessaire afin de répondre aux besoins spécifiques des adolescents, comprenant des efforts accrus en matière de prévention du VIH, de maintien des filles et des garçons dans le système scolaire, d'augmentation du dépistage du VIH, de la circoncision médicale masculine volontaire, de la prophylaxie pré-exposition et de l’accès immédiat à la thérapie antirétrovirale.  

Populations clés

En 2014, on estimait que 45% des nouvelles infections à VIH à l'échelle mondiale se situait parmi les populations clés ainsi que leurs partenaires sexuels. Le rapport met en garde contre l’augmentation croissante des nouvelles infections à VIH parmi les personnes qui s'injectent des drogues (une augmentation de 36% entre 2010 et 2015), parmi les homosexuels et les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (une augmentation de 12% entre 2010 et 2015) ainsi que contre l’absence de déclin parmi les professionnels du sexe ou les personnes transgenre.

Le rapport souligne l’importance vitale d’atteindre les populations clés avec des programmes de prévention et de traitement du VIH répondant à leurs besoins spécifiques tout au long de leur vie ; néanmoins, le total des niveaux de financement, et en particulier les financements de source nationale, demeure largement inférieur aux besoins des programmes sur le VIH permettant d’atteindre les populations clés.

À l’âge adulte

En juin 2016, dans son rapport sur les lacunes en matière de prévention contre le VIH, l’ONUSIDA a indiqué que les efforts de prévention contre le VIH ne fonctionnent pas pour les adultes. Le nombre de nouvelles infections à VIH parmi les adultes n’a pas diminué pendant au moins ces cinq dernières années. Poursuivre sur la voie de l’accélération : L’approche fondée sur le cycle de la vie exprime des craintes sur le retard des pays d’Afrique centrale dans la riposte au VIH. La région représente 18% des personnes vivant avec le VIH. Néanmoins, de graves lacunes dans l'accès au traitement signifie que la région représente 30% de l’ensemble des décès liés au SIDA à l'échelle mondiale. 

Le rapport apporte un éclairage nouveau sur les infection à VIH et les traitements chez les hommes adultes, indiquant que les hommes sont moins susceptibles de connaître leur statut VIH et l’accès au traitement que les femmes. Une étude menée à KwaZulu-Natal, en Afrique australe montre que seulement 26% des hommes avaient connaissance de leur statut VIH, seulement 5% bénéficiaient d’un traitement, et que la charge virale était extrêmement élevée, rendant de ce fait le risque de transmission du virus très élevé.

Et dans la vie future

Le rapport montre que la thérapie antirétrovirale permet aux personnes vivant avec le VIH de vivre plus longtemps. En 2015, les personnes âgées de plus de 50 ans représentaient 17% de la population adulte (15 ans et plus) vivant avec le VIH. Dans les pays à revenus élevés, 31% des personnes vivant avec le VIH étaient âgées de plus de 50 ans.

Poursuivre sur la voie de l’accélération : L’approche fondée sur le cycle de la vie montre également qu’on estime à environ 100 000 le nombre de personnes âgées de 50 ans et plus dans les pays à revenus faibles et moyens nouvellement atteintes par le VIH chaque année, confirmant la nécessité d’inclure les personnes plus âgées dans la prévention du VIH, ainsi que dans les traitements et les programmes.

Étant donné que les personnes vivant avec le VIH vieillissent, elles sont susceptibles de développer des effets secondaires à long terme suite au traitement du VIH, une résistance aux médicaments et risquent donc de nécessiter un traitement de co-morbidité telle que la tuberculose et l’hépatite C, pouvant également intéragir avec la thérapie antirétrovirale. Des investissements et une recherche continue sont nécessaires afin de découvrir des traitements plus simples, plus tolérants contre le VIH et les co-morbidités et découvrir également un vaccin contre le VIH et un traitement curatif.

Trouver des solutions pour chacun à chaque étape de la vie

Le rapport conclut en soulignant que des investissements doivent être réalisés judicieusement à travers le cycle de la vie, en utilisant une approche région-population afin d’assurer la disponibilité des programmes ayant un impact à la fois élevé et éclairé par des données probantes dans les zones géographiques et parmi les populations les plus démunies.

Il exhorte les pays à poursuivre l’accélération de la prévention du VIH, le dépistage et le traitement afin de mettre un terme à l’épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030 et  garantir que les générations à venir naîtront immunes du VIH.

 

Récapitulatif de l'épidémie mondiale de sida en 2015/*2016

Nombre de personnes vivant avec le VIH

Total

36,7 millions [34,0 millions – 39,8 millions]

Adultes

34,9 millions [32,4 millions – 37,9 millions]

Femmes

17,8 millions [16,4 millions – 19,4 millions]

Enfants(<15 ans)

1,8 million [1,5 million – 2,0 millions]

Nombre de nouvelles infections à VIH

Total

2,1 millions [1,8 million – 2,4 millions]

Adultes

1,9 million [1,7 million – 2,2 millions]

Enfants(<15 ans)

150 000 [110 000–190 000]

Décès liés au sida

Total

1,1 million [940 000 – 1,3 million]

Adultes

1,0 million [840 000 – 1,2 million]

Enfants(<15 ans)

110 000 [84 000–130 000]

Nombre de personne sous traitement VIH

Total

*18,2 millions [16,1 millions–19,0 millions] — Juin 2016

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Video: Triple Threat Young Women Face

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