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Le Conseil de l’ONUSIDA réitère l’importance de faire avancer la riposte au sida pour mettre fin à l’épidémie d’ici à 2030
06 juillet 2015 06 juillet 2015GENÈVE, 6 juillet 2015—La 36ème réunion du Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSIDA a achevé ses travaux d’une durée de trois jours à Genève. Les discussions du Conseil étaient axées sur le renforcement de la riposte au sida dans le cadre du programme de développement de l’après-2015 et sur les progrès à réaliser dans l’élaboration de la Stratégie mise à jour et étendue de l’ONUSIDA pour 2016-2021.
Le Conseil a souligné la valeur des enseignements tirés de la riposte mondiale au sida, notamment ceux qui ont été tirés de l’approche de l’ONUSIDA en tant que seul programme commun coparrainé du système des Nations Unies, pour la transition des objectifs du Millénaire pour le développement vers le programme de développement de l’après-2015 et les objectifs de développement durable. Le Conseil a également salué les avancées concernant la mise à jour et l’extension de la Stratégie actuelle de l’ONUSIDA pour accélérer les investissements et les résultats au cours des cinq prochaines années afin de mettre un terme à l’épidémie de sida d’ici à 2030.
Pendant la réunion, qui s’est tenue du 30 juin au 2 juillet, les membres du Conseil ont reconnu la nécessité d’une action renforcée pour aborder la transmission du VIH parmi les personnes qui s’injectent des drogues. En vue de la Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le problème de la drogue en 2016, le Conseil a adopté des décisions courageuses et appelé les États à élaborer et mettre en œuvre des politiques globales en matière de drogues qui respectent les droits humains, favorisent les résultats dans le domaine de la santé publique et sont documentées par des programmes de réduction des risques liés au VIH et aux personnes qui s’injectent des drogues.
Dans son discours d’ouverture, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a mis l’accent sur les opportunités à venir pour tirer profit des progrès réalisés dans la riposte au sida et mettre en œuvre l’approche ambitieuse relative à l’accélération. Si les objectifs d’accélération sont atteints d’ici à 2020, mettre fin à l’épidémie de sida sera possible à l’horizon 2030.
« La stratégie d’accélération sera un instrument essentiel pour briser la résistance du sida et mettre fin à l’épidémie en tant que menace de santé publique, » a déclaré M. Sidibé. « Le moment est venu de redoubler d’efforts. »
Des États Membres, des organisations internationales, la société civile et des organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion, qui a été présidée par le Zimbabwe.
La réunion s’est achevée par une journée thématique sur le VIH dans les contextes d’urgence. L’objectif de la session thématique consistait à illustrer l’importance d’accorder une priorité beaucoup plus élevée aux populations touchées par des urgences humanitaires au sein des stratégies, plans et activités relatifs au sida. De nouvelles données présentées lors de la session thématique ont estimé que sur les 314 millions de personnes affectées par des urgences humanitaires en 2013, 1,6 million de personnes – soit 1 sur 22 – vivent avec le VIH.
Le rapport du Directeur exécutif de l’ONUSIDA au Conseil et les décisions émanant de la réunion du Conseil figurent sur : unaids.org.
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Le monde doit accélérer ses efforts de riposte au sida de façon radicale ou sera confronté à plus d’infections à VIH et de décès qu’il y a cinq ans – selon la Commission ONUSIDA-Lancet
25 juin 2015 25 juin 2015Selon le nouveau rapport « Vaincre le sida – Promouvoir la santé mondiale », il conviendrait d'exploiter les innovations de la riposte au sida pour répondre aux futurs problèmes de santé mondiale.
LONDRES, 25 juin 2015 — Un nouveau rapport de la Commission ONUSIDA-Lancet invite instamment les pays les plus durement touchés par le VIH à s’efforcer de stopper les nouvelles infections à VIH et d’élargir l’accès au traitement antirétroviral, faute de quoi l’épidémie pourrait repartir.
« Nous devons faire face à la dure réalité – si le rythme actuel des nouvelles infections à VIH ne se réduit pas, il ne suffira pas de simplement pérenniser les efforts importants déjà accomplis dans de nombreux pays pour enrayer l’augmentation des décès du sida dans les cinq prochaines années » a déclaré le Professeur Peter Piot, Directeur de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, Co-Président de la Commission et principal auteur du rapport. « Il est essentiel d’élargir un accès durable au traitement, mais cela ne règlera pas le problème de l’épidémie de sida. Nous devons également redynamiser les efforts de prévention du VIH, en particulier parmi les populations les plus exposées au risque, tout en éliminant la discrimination légale et sociétale ».
Bien que des progrès sans précédent aient été accomplis dans le monde pour élargir l’accès au traitement contre le VIH, le rapport indique que le rythme des nouvelles infections à VIH ne se réduit pas suffisamment vite. Combinée à une croissance démographique élevée dans certains des pays les plus durement touchés, cette situation contribue à l’augmentation du nombre de personnes vivant avec le VIH qui auront besoin d’un traitement antirétroviral pour rester en vie.
« Nous devons agir maintenant. Les cinq prochaines années offrent une fragile fenêtre d’opportunité pour accélérer la riposte et mettre fin à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA et co-organisateur de la Commission. « Sans cela, les conséquences humaines et financières seront catastrophiques ».
Bien que bon nombre de pays disposent d’une marge de manœuvre pour assumer une plus grande responsabilité partagée en augmentant leurs financements alloués à la riposte au VIH, le rapport indique clairement que l’on a besoin de toute urgence d’une solidarité mondiale d’ampleur pour investir dès le début de cette fenêtre d’opportunité. Le besoin d’investissements se fait particulièrement sentir dans les pays à revenu faible durement affectés par le VIH.
L’une des conclusions peu rassurantes du rapport est que pour pérenniser les efforts actuels de prévention et de traitement du VIH, il faudrait engager (entre 2014 et 2030) jusqu’à 2 % du PIB et un tiers au moins de l’ensemble des dépenses de santé publique dans les pays africains les plus touchés pour financer les programmes de lutte contre le VIH. Ces chiffres démontrent clairement que ces pays auront besoin d’un soutien international pour leurs initiatives de lutte contre le sida pendant de nombreuses années encore. Cependant, il est également urgent de s’assurer que personne n’est laissé pour compte dans les pays à revenu intermédiaire – lesquels peuvent et doivent faire davantage pour soutenir leurs programmes de prévention et de prise en charge du VIH ciblant les populations – souvent marginalisées – les plus exposées au risque.
Si l’on exploite au mieux cette fenêtre d’opportunité de cinq ans, la transmission du VIH et les décès dus au sida pourraient être fortement réduits, et la transmission mère-enfant pratiquement éliminée d’ici à 2030. Ces efforts nécessiteront non seulement une augmentation des ressources, mais également une utilisation plus efficiente et stratégique de celles-ci.
L’effet des programmes de lutte contre le VIH est maximal lorsqu’ils sont utilisés d’une façon combinée et adaptée aux besoins et aux contextes des populations les plus exposées au risque et dans les lieux géographiques où la prévalence du VIH est élevée, conformément à la politique actuelle de certains pays tels que le Kenya. Parallèlement, il est nécessaire d’exploiter les synergies avec les grands services de santé et d’avoir une vision à long terme pour garantir la pérennité des résultats, y compris un traitement antirétroviral de qualité élevée.
Également consciente des innovations extraordinaires dans la riposte au sida, la Commission invite à exploiter les enseignements tirés de cette riposte pour les appliquer aux problèmes – existants et nouveaux – de santé mondiale.
« Le mouvement initié par la riposte au sida est sans précédent – ce système fondé sur le contrôle et l’équilibre à partir d’une approche centrée sur les personnes est un système qui devrait être adopté par un plus grand nombre organismes de santé mondiaux. Une identification précoce des parties prenantes multisectorielles économisera du temps et de l’argent, en permettant que les meilleures solutions soient appliquées aux bonnes personnes » a déclaré le Dr Richard Horton, Rédacteur en chef du Lancet et co-organisateur de la Commission.
Le rapport se montre critique à l’égard des pays qui ont baissé la garde, soulignant que certains pays où les épidémies de VIH étaient devenues stables ou se réduisaient se sont distingués par une augmentation tendancielle des comportements sexuels à risque dans les groupes exposés au cours des cinq dernières années – avec pour conséquence une augmentation des nouvelles infections à VIH. Par exemple, des études récentes ont révélé des données concrètes de résurgence évidente des épidémies de VIH parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en Europe occidentale, en Amérique du Nord et en Asie. En Ouganda, les tendances nationales des nouvelles infections à VIH ont commencé à s’inverser et les infections réaugmentent après avoir diminué régulièrement pendant une décennie – en raison, notamment, d’une moindre attention accordée à la prévention du VIH.
Le rapport émet sept recommandations principales, à commencer par la nécessité d’intensifier de toute urgence les initiatives de lutte contre le sida, de prendre des mesures sérieuses en matière de prévention du VIH et de continuer à élargir l’accès au traitement. Les autres recommandations visent notamment une mobilisation efficiente de ressources plus importantes pour la prévention du VIH, le traitement et la recherche, une gouvernance transparente et rigoureuse ainsi qu’une responsabilisation vis-à-vis du VIH de la santé. La riposte au sida doit continuer de s’ancrer dans le respect des droits humains, et des solutions pratiques sont nécessaires pour faire évoluer rapidement les lois, les politiques et les attitudes qui enfreignent les droits des populations vulnérables et font obstacle à une riposte efficace au sida.
La Commission ONUSIDA-Lancet
Créée au début 2013 par l’ONUSIDA et The Lancet, la Commission réunit 38 chefs d’État et responsables politiques, spécialistes du VIH et de la santé, jeunes, activistes, scientifiques et représentants du secteur privé pour faire en sorte que les enseignements tirés de la riposte au sida puissent être appliqués pour transformer les approches des pays et des partenaires en matière de santé et de développement.
Co-Présidents
- S.E. Joyce Banda, ancienne Présidente de la République du Malawi
- Dr Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l’Union africaine
- Professeur Peter Piot, Directeur de la London School of Hygiene & Tropical Medicine
Rapport « Vaincre le sida – Promouvoir la santé mondiale » :
www.thelancet.com/commissions/defeating-aids-advancing-global-health
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook et Twitter.
The Lancet
Le prestigieux héritage du Lancet, l’un des premiers journaux médicaux du monde, continue aujourd’hui d’inspirer ses auteurs et rédacteurs qui s’efforcent d’atteindre l’excellence médicale dans toutes leurs publications. The Lancet a un facteur d’impact de 38,28. Le journal se classe aujourd’hui deuxième sur 153 journaux dans la catégorie des journaux médicaux généralistes (2011 Journal Citation Reports®, Thomson Reuters 2012). Il publie des articles médicaux, des travaux de recherche inédits et des études sur tous les aspects de la médecine clinique et de la santé internationale. Le contenu du journal peut être consulté en ligne sur les portails Clinical et Global Health, ainsi que par spécialités.
London School of Hygiene & Tropical Medicine
La London School of Hygiene & Tropical Medicine est un centre mondial de recherche de premier plan qui propose un enseignement de troisième cycle sur la santé publique et mondiale. L’école forme 3 900 étudiants et emploie plus de 1 000 personnes dans plus de 100 pays. Elle est l’un des instituts de recherche les mieux classés du Royaume-Uni et figure parmi les meilleures écoles mondiales spécialisées en santé publique et mondiale. Nous avons pour mission d’améliorer la santé et l’équité en matière de santé au Royaume-Uni et dans le monde. Nous travaillons en partenariat pour produire une recherche en santé publique et mondiale d’excellence et pour promouvoir l’enseignement et la transposition des connaissances dans les politiques et la pratique. www.lshtm.ac.uk
Contact
ONUSIDA GenèveSophie Barton-Knott
tel. +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
The Lancet
Daisy Barton
tel. +44 207 424 4949
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The London School of Hygiene & Tropical Medicine
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Les Champions s’unissent pour annoncer des efforts accrus pour parvenir à une génération sans sida en Afrique
13 avril 2015 13 avril 2015JOHANNESBURG, 13 avril 2015 – Le groupe Champions for an AIDS-Free Generation (Champions pour une génération sans sida) s’est réuni aujourd’hui pour annoncer de nouveaux efforts afin de faire en sorte que tous les enfants d’Afrique naissent sans être porteurs du VIH et que les enfants vivant avec le virus aient accès à des traitements vitaux. Dans la mesure où les jeunes restent un groupe durement touché par l’épidémie, les Champions ont également annoncé qu’ils ajouteront le VIH chez les adolescents aux cibles de leurs activités.
« Les Champions sont déterminés à maintenir la lutte contre le VIH en bonne place de l’ordre du jour du continent » a déclaré Festus Mogae, Président du groupe Champions. « Nous ne laisserons personne sur le bord de la route et ne prendrons du repos que lorsque l’Afrique aura atteint l’objectif d’une génération sans sida ».
Durant leur réunion de trois jours, les Champions doivent participer à des discussions de haut niveau avec Jacob Zuma, Président d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, vice-Président d’Afrique du Sud, et d’éminentes personnalités du secteur privé.
Le groupe Champions for an AIDS-Free Generation a été créé en 2008 par M. Mogae, ancien Président du Botswana. Les Champions transcendent les appartenances politiques pour s’exprimer en toute liberté et indépendance sur des sujets pour lesquels des solutions doivent être trouvées, tant dans la sphère politique que sur la scène privée. Depuis novembre, cinq nouveaux leaders ont rejoint leurs prestigieux rangs : Kgalema Motlanthe, ancien Président de l’Afrique du Sud, Joyce Banda, ancienne Présidente du Malawi, Alpha Oumar Konaré, ancien Président du Mali, Olusegun Obasanjo, ancien Président du Nigéria, et Hifikepunye Pohamba, ancien Président de Namibie.
« Aujourd’hui, nous nous réunissons en tant que groupe renforcé de Champions pour réaffirmer notre engagement à mettre fin à la transmission mère-enfant du VIH et à faire en sorte que les mères et les enfants qui vivent déjà avec le VIH restent en bonne santé » a déclaré Mme Banda. « Je suis fière de participer au groupe Champions for an AIDS-Free Generation ».
Alors que les Champions réaffirmaient leur engagement en faveur d’une génération sans sida, ils ont été rejoints par des partenaires dont l’ONUSIDA, le Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida des États-Unis (PEPFAR) et des représentants du secteur privé.
« Les Champions ont sans relâche demandé que l’on améliore les solutions de prévention et de traitement du VIH, et des progrès ont été accomplis » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Aujourd’hui, grâce à un renforcement de leurs rangs, les Champions seront des défenseurs encore plus puissants pour accélérer la riposte au sida en Afrique afin de faire en sorte qu’aucun enfant qui naît ne soit porteur du VIH et que leurs mères restent en bonne santé ».
« L’objectif d’une génération sans sida est à portée de main si nous exploitons les connaissances scientifiques, les données et les outils dont nous disposons » a déclaré l’ambassadrice Deborah Birx, Coordonnatrice de la lutte mondiale des États-Unis contre le sida et Représentante spéciale des États-Unis pour la diplomatie en matière de santé. « L’engagement de ce groupe de leaders qui utilisent leur sagesse et leur influence pour avancer vers une génération sans sida en Afrique m’enthousiasme ».
« Nous avons besoin de leaders tels que les Champions qui n’ont pas peur de parler haut et fort et de placer la lutte contre le sida en première place du programme de santé de l’Afrique » a déclaré Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Parmi les autres partenaires des Champions for an AIDS-Free Generation, citons l’UNICEF, la Banque mondiale, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), le Forum parlementaire de la SADC, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et la South African Broadcasting Corporation.
Le risque de transmission du VIH d’une mère séropositive à son enfant peut être réduit à 5 %, voire moins, si celle-ci a accès à des médicaments antirétroviraux durant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement au sein.
« Les femmes ont besoin de partenaires solides, tels que les Champions, afin de bénéficier d’un accès approprié aux services de conseil, de prévention et de traitement du VIH » a déclaré Lorraine Mashishi, mère vivant avec le VIH. « Les femmes vivant avec le VIH peuvent éviter de transmettre le virus à leurs enfants si elles reçoivent le soutien dont elles ont besoin ».
Actuellement, 21 des 22 pays qui participent au Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie se situent en Afrique. Depuis 2009, le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants a diminué de 43 % dans ces pays, mais on enregistrait toujours 210 000 (180 000-250 000) nouvelles infections à VIH chez les enfants d’Afrique subsaharienne en 2013. Seulement 42 % des enfants exposés au VIH ont bénéficié d’un test de dépistage du virus dans le délai recommandé de deux mois. Sans traitement, la moitié de l’ensemble des enfants vivant avec le VIH décéderont avant l’âge de deux ans et la majorité d’entre eux décéderont avant d’atteindre leur cinquième année.
L’Afrique subsaharienne reste la région la plus durement touchée par l’épidémie de sida – en 2013, on dénombrait 24,7 millions (23,5 millions-26,1 millions) de personnes vivant avec le VIH dans la région.
Les Champions sont :
- Festus Mogae, ancien Président du Botswana et Président du groupe Champions
- Joyce Banda, ancienne Présidente du Malawi
- Joaquim Chissano, ancien Président du Mozambique
- Kenneth Kaunda, ancien Président de Zambie
- Alpha Oumar Konaré, ancien Président du Mali
- Benjamin William Mkapa, ancien Président de la République Unie de Tanzanie
- Kgalema Motlanthe, ancien Président de l’Afrique du Sud
- Olusegun Obasanjo, ancien Président du Nigéria
- Hifikepunye Pohamba, ancien Président de Namibie
- Desmond Tutu, Archevêque émérite du Cap et lauréat du prix Nobel de la paix
- Speciosa Wandira-Kazibwe, ancienne Vice-présidente de l’Ouganda
- Edwin Cameron, Juge à la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud
- Miriam Were, ancienne Présidente du Conseil national de lutte contre le sida du Kenya
Champions for an AIDS-Free Generation
Les Champions sont un groupe d’éminents anciens présidents et leaders africains influents engagé en faveur d’une génération sans sida. À titre individuel et collectif, les Champions s’unissent et soutiennent les leaders régionaux pour mettre fin à l’épidémie de sida en tant que menace de santé publique. Les Champions transcendent les appartenances politiques pour s’exprimer en toute liberté et indépendance sur des sujets pour lesquels des solutions doivent être trouvées, tant dans la sphère politique que sur la scène privée.
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l'épidémie de sida à l'horizon 2030. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.

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Gala de levée de fonds pour stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants
19 mars 2015 19 mars 2015GENÈVE, 19 mars 2015 – En partenariat avec l’hôtel InterContinental Genève, Cartier et Etihad Airways, l’ONUSIDA organise son premier gala de levée de fonds à Genève, Suisse. Cet événement fait partie des activités engagées par l’ONUSIDA pour libérer les enfants du monde entier du VIH et pour que les mères aient accès à des médicaments antirétroviraux qui leur permettent de rester en vie et en bonne santé.
Le gala est organisé sous le patronage de Caroline Rupert, Kweku Mandela et Ndaba Mandela, et accueille des personnalités suisses et étrangères.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a ouvert la soirée en rappelant à quel point il est important de stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants. « La science et les médicaments sont là pour qu’aucun enfant ne devienne infecté par le VIH. La mobilisation de partenariats innovants et l’augmentation des ressources seront essentiels pour que l’on atteignent toutes les femmes et tous les enfants qui ont besoin de services de prévention et de traitement du VIH vitaux ».
Florence Ngobeni-Allen, Ambassadrice mondiale de la Fondation Elizabeth Glaser Pediatric AIDS (Afrique du Sud), et Ashley Rose Murphy (Canada) se sont exprimées sur leur expérience de vie avec le VIH. « Je suis née en 1998, à un moment où le Canada disposait des traitements et avait la capacité de faire en sorte que presqu’aucun enfant ne naisse porteur du VIH. Je ne devrais pas être séropositive, et pourtant je le suis » a déclaré Mlle Murphy. « Aujourd’hui, ces traitements qui sauvent la vie peuvent être disponibles partout. Si nous travaillons dur, nous pouvons faire en sorte que personne, quel que soit son lieu de vie, ne naisse porteur du VIH ».
L’événement musical de la soirée sera assuré par le duo norvégien Nico & Vinz qui interprétera ses succès « Am I Wrong » et « My Melody », chanson dédiée aux personnes vivant avec le VIH.
Une vente aux enchères se déroulera en direct sous le marteau de David Bennett de Sotheby’s, pour laquelle Cartier a donné une paire de boucles d’oreilles et une montre de femme de haute joaillerie. D’autres pièces seront proposées, notamment des articles de la collection Victoria Beckham, des chaussures sur mesure Christian Louboutin, une montre Piaget et une photo à tirage limité de Nelson Mandela donnée par Annie Leibovitz.
Le gala aura pour thème « Villes du monde ». Les villes sont à l’avant-garde de la riposte au VIH depuis le début de l’épidémie. Il sera essentiel d’accélérer la riposte dans les villes pour mettre fin à l’épidémie de sida à l’horizon 2030.
Le partenariat entre l’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève a débuté en décembre 2013 par le lancement de la campagne Là où l’histoire s’écrit, initiative conjointe destinée à lever des fonds afin de soutenir le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (le Plan mondial).
En 2013, quelque 240 000 enfants ont été nouvellement infectés par le VIH et 190 000 enfants sont décédés de maladies liées au sida. Sans traitement contre le VIH, la moitié des enfants nés porteurs du VIH décèdent à l’âge de deux ans et la plupart décèdent avant leur cinquième anniversaire.
Le Plan mondial a pour objectif de réduire de 90 % le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants et de 50 % les décès liés au sida des femmes enceintes et des enfants. Il cible tous les pays, mais en particulier les 22 pays où l’on recense 90 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants.
Quotes
« La science et les médicaments sont là pour qu’aucun enfant ne devienne infecté par le VIH. La mobilisation de partenariats innovants et l’augmentation des ressources seront essentiels pour que l’on atteignent toutes les femmes et tous les enfants qui ont besoin de services de prévention et de traitement du VIH vitaux ».
«Nous sommes conscients de notre responsabilité en tant que citoyens corporatifs. Cette responsabilité s’incarne avec la Cartier Charitable Foundation, qui s'engage à améliorer les moyens de subsistance des populations les plus vulnérables. Nous félicitons l'ONUSIDA pour son rôle dirigeant et nous espérons un monde où les mères vivant avec le VIH peuvent avoir des bébés en bonne santé et sans le virus.»
« C’est un honneur et un impératif moral de soutenir autant que nous le pouvons la riposte au sida. Ce gala n’est qu’un début et je suis impatient de poursuivre notre collaboration avec l’ONUSIDA ».
« Aucune femme ou aucun parent ne devrait avoir à endurer la souffrance de perdre un enfant. Aucun enfant ne devrait perdre ses parents à cause du sida. Aujourd’hui, on peut prévenir la transmission mère-enfant du VIH et, avec le soutien approprié, nous atteindrons un avenir sans sida ».
« Je suis née en 1998, à un moment où le Canada disposait des traitements et avait la capacité de faire en sorte que presqu’aucun enfant ne naisse porteur du VIH. Je ne devrais pas être séropositive, et pourtant je le suis. Aujourd’hui, ces traitements qui sauvent la vie peuvent être disponibles partout. Si nous travaillons dur, nous pouvons faire en sorte que personne, quel que soit son lieu de vie, ne naisse porteur du VIH ».
« J’ai travaillé avec des enfants affectés par le VIH au Cap. Le mythe que nous nous répétons est qu’ils ont une résilience interne qui leur permet de faire face, mais la réalité est que ce ne sont que des enfants, identiques aux autres enfants du monde, et qu’ils ont besoin de soutien. Pour chaque enfant, c’est une tragédie de naître malade lorsqu’on peut l’éviter. Les traitements sont efficaces… nous devons seulement les exploiter au mieux ».
« Mon grand-père nous a appris l’importance de travailler ensemble pour faire changer les choses et la riposte mondiale au VIH est un excellent exemple à cet égard. Les progrès accomplis sont sans précédent, mais le travail n’est pas fini. Nous devons continuer, ensemble, pour aller jusqu’au bout et mettre fin à l’épidémie de sida ».
« L’objectif de zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants est réalisable. Nous devons motiver la jeune génération pour qu’elle nous aide à faire de cet objectif une réalité ».
« Notre musique est inspirée par tant d’histoires et avec notre musique nous pouvons toucher tant de personnes. Nous voulons faire passer le message, sensibiliser au VIH et combattre le pessimisme par l’optimisme ».
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Des joueurs de cricket font équipe pour appuyer les efforts visant à mettre fin à l’épidémie de sida
05 mars 2015 05 mars 2015Lors de la Coupe du monde de cricket de l’ICC 2015, des vedettes du cricket soulignent leur engagement pour accroître la sensibilisation au VIH et briser la stigmatisation et la discrimination
AUCKLAND/GENÈVE, 5 mars 2015—Lors de la Coupe du monde de cricket de l’ICC 2015 en Australie et en Nouvelle-Zélande, des joueurs et des officiels sensibilisent sur le VIH afin d’éliminer la discrimination et d’accroître la solidarité pour mettre fin à l’épidémie de sida.
« Le cricket est l’un des sports les plus populaires au monde et les vedettes du jeu ont un réel pouvoir d’inspirer les jeunes gens et de partager des connaissances au sujet du VIH, » a déclaré la Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, Jan Beagle. « Le soutien du monde du cricket montre comment le fait de mettre fin à l’épidémie de sida représente un but commun pour des gens de tous horizons. »
Les arbitres portent le logo THINK WISE (bien réfléchir) sur leurs maillots tout au long de la Coupe du monde et un message vidéo, enregistré par l’ambassadeur de la Coupe du monde de l’ICC 2015 et légende sri-lankaise du cricket Kumar Sangakkara, est diffusé sur les écrans géants du stade durant tous les matchs dédiés à la campagne. Durant la finale du match, les joueurs et les officiels porteront des rubans rouges pour montrer leur engagement et leur solidarité à l’égard des personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus.
JP Duminy, Aaron Phangiso, Kyle Abbott et Wayne Parnell de l’équipe nationale sud-africaine de cricket sont entrés sur le terrain avec une équipe de jeunes à Eden Park, Auckland, pour encourager les jeunes fans à en savoir plus sur le VIH. Cette manifestation spéciale, organisée par les partenaires de THINK WISE, ainsi qu’avec la Fondation néo-zélandaise sur le sida, Positive Women, Inc. et Body Positive, Nouvelle-Zélande, figure parmi les activités en cours pour mettre au premier plan la question du sida chez les adolescents.
« Les adolescents entre 10 et 19 ans sont le seul groupe d’âge où les décès dus au sida ne diminuent pas, » a déclaré Craig McClure, Chef du VIH/sida et Directeur associé des programmes à l’UNICEF. « La stigmatisation et la discrimination contribuent fortement à empêcher le diagnostic, le traitement et les soins précoces parmi les adolescents. Nous pouvons et nous devons éliminer le sentiment de honte qui accompagne un diagnostic positif. »
Les joueurs sud-africains ont parlé aux jeunes fans de la manière dont le VIH a affecté la vie de millions de personnes dans leur pays natal l’Afrique du Sud. La star JP Duminy, « Le VIH est un grand problème pour mon pays, mais où que vous soyez dans le monde, il est important de s’informer sur le VIH. Avec le cricket, nous pouvons utiliser l’esprit du jeu pour aider à briser la stigmatisation et la discrimination qui entourent la maladie. »
Tout en encourageant les fans à mêler leur passion pour le cricket avec une passion pour l’action contre le VIH, les joueurs sud-africains ont également donné des astuces aux jeunes qui assistaient à la manifestation sur la manière d’améliorer leurs aptitudes à frapper, lancer et attraper au cours d’une session d’entraînement spécialisée.
En 2013, environ 35 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde, dont beaucoup d’entre elles résident dans des pays amateurs de cricket tels que l’Inde et l’Afrique du Sud. Les jeunes sont particulièrement affectés par le VIH. En 2013, il y a eu 250 000 nouvelles infections parmi les adolescents et le sida était la deuxième cause principale de décès parmi les adolescents dans le monde.
De nombreux matchs se déroulent en Nouvelle-Zélande, qui dispose d’un solide programme de prévention du VIH et où la prévalence du VIH reste faible. En dépit de ce succès, les personnes vivant avec le VIH continuent d’être affectées par la stigmatisation et la discrimination en Nouvelle-Zélande. Une enquête récente menée par des organisations de lutte contre le sida en Nouvelle-Zélande a révélé que 50% des personnes étudiées se sentiraient mal à l’aise de voir une personne vivant avec le VIH préparer de la nourriture.
« Le fait d’être un pays à faible prévalence du VIH signifie que le VIH est généralement considéré comme inexistant en Nouvelle-Zélande, ce qui peut vouloir dire que vivre avec le VIH dans le pays est une expérience qui peut conduire à l’isolement, » a déclaré Jane Bruning de Positive Women Inc. « Des initiatives telles que THINK WISE contribuent à accroître la sensibilisation, ce qui permet de réduire la stigmatisation et la discrimination liées au VIH. »
Documentation
- Pour télécharger les photos avec l’équipe nationale sud-africaine de cricket:https://www.dropbox.com/sh/zvs2j0kzentt1zm/AAAqtPUY3bUVPECV7meyAHtPa?dl=0
- Pour consulter le message d’intérêt public THINK WISE cliquer ici.
- Pour télécharger les photos de la campagne veuillez cliquer ici.
Contact
ONUSIDA Bangkok | Saya Oka | okas@unaids.org | tél +66 2680 4128
UNICEF Katmandou |Jean-Jacques Simon | jsimon@unicef.org | tél +977 101 441 7082 poste 1220
À propos de la Coupe du monde de cricket de l’ICC 2015
Pour de plus amples informations sur la Coupe mondiale de cricket de l’ICC 2015, notamment les rencontres prévues, consulter http://www.icc-cricket.com/cricket-world-cup.
Le hashtag pour le tournoi officiel est #cwc15.
En bref :
- La Coupe du monde de cricket de l’ICC 2015 se déroulera en Australie et en Nouvelle-Zélande.
- 14 équipes : Afghanistan, Afrique du Sud, Angleterre, Antilles, Australie, Bangladesh, Écosse, Émirats arabes unis, Inde, Irlande, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Sri Lanka, et Zimbabwe
- 14 villes hôtes : Adelaïde, Auckland, Brisbane, Canberra, Christchurch, Dunedin, Hamilton, Hobart, Napier, Nelson, Melbourne, Perth, Sydney, Wellington
- 42 matchs de poule—trois dans chaque ville hôte
- Chaque équipe visiteuse joue dans les deux pays
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l'épidémie de sida à l'horizon 2030. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
UNICEF
L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient. Pour en savoir plus sur l’UNICEF et son travail, veuillez consulter le site www.unicef.org/french Suivez l’UNICEF sur Facebook et Twitter.
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Célébration mondiale de la Journée Zéro Discrimination
26 février 2015 26 février 2015GENÈVE, 26 février 2015 – La discrimination affecte toujours les vies de millions de personnes à travers le monde. Le 1er mars, à l’occasion de la Journée Zéro Discrimination, des citoyens de toutes les régions de la planète s’uniront autour du thème « Ouvrez-vous, Tendez la main » afin de célébrer la diversité et de rejeter la discrimination sous toutes ses formes.
Le soutien recueilli pour la Journée Zéro Discrimination a créé une vague mondiale de solidarité pour mettre fin à une discrimination qui reste largement répandue. Dans toutes les régions du monde, des millions de femmes et de filles sont victimes de violences et d’abus, et ne sont pas en mesure d’exercer leurs droits ou d’avoir accès aux services de santé, à l’éducation ou à l’emploi. Au travail, à l’école, dans les centres de soins et d’autres contextes, la discrimination réduit la capacité des personnes à participer pleinement et de façon significative aux sociétés, à subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, et à prendre soin d’elles-mêmes et de leur entourage. Il existe dans monde près de 80 pays où les lois continuent de criminaliser les rapports sexuels entre personnes de même sexe. Quelque 38 pays, territoires et zones imposent aux personnes vivant avec le VIH différentes restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence. En outre, les cadres juridiques et sociaux ne parviennent toujours pas à lutter contre la stigmatisation et la discrimination à l’encontre des personnes séropositives et des plus vulnérables à l’infection à VIH.
« La discrimination est une violation des droits de l’homme qui ne doit pas rester sans réponse » a déclaré Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies. « Tout le monde doit avoir la possibilité de vivre dans le respect et la dignité ».
Pour célébrer la Journée Zéro Discrimination de cette année, tout un chacun est invité à s’ouvrir et tendre la main – en exploitant les médias sociaux pour dire au monde ce que « zéro discrimination » signifie pour lui. Certaines personnes ont partagé des chansons, des poèmes, des pensées et des activités inspirés par l’image du papillon – symbole de la transformation de la campagne. D’autres appellent également leurs gouvernants à redoubler d’efforts pour que les droits de l’homme soient appliqués et protégés, et que la discrimination soit éradiquée.
« Certaines des plus grandes difficultés que le monde connaît peuvent être résolues, il suffit d’éliminer la stigmatisation et la discrimination » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Alors que nous nous efforçons collectivement de rendre le monde plus juste, soyons motivés par l’enthousiasme manifesté en faveur de l’objectif zéro discrimination ».
Parmi les célébrités qui soutiennent la campagne, citons David Luiz – Ambassadeur international de bonne volonté de l’ONUSIDA – qui a spécialement publié un message pour que nous fassions front contre le racisme, Toumani Diabaté – Ambassadeur de bonne volonté de l’ONUSIDA – et son fils Sidiki Diabaté, ainsi que Kumar Sangakkara – star sri lankaise du cricket – dont le message est diffusé sur les écrans des stades accueillant la Coupe du monde de cricket en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les gouvernements, les législateurs et les chefs d’entreprises se sont également engagés à apporter leur soutien à la campagne.
Différents événements marquent la Journée Zéro Discrimination : des expositions de photos en Chine, des spectacles de danse au Gabon, des concerts à Madagascar, des lectures d’histoires pour enfants en Mongolie et des projections spéciales de films au Népal. Des séminaires et des ateliers seront organisés dans plus de 20 pays à travers le monde – depuis la Colombie jusqu’à l’Ouzbékistan – pour discuter des questions de stigmatisation et de discrimination.
La première Journée Zéro Discrimination a été célébrée le 1er mars 2014.
Pour plus d’informations :
http://www.unaids.org/fr/resources/campaigns/20150204_zerodiscrimination
https://www.facebook.com/zerodiscrimination
#zerodiscrimination
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Des leaders du monde entier participent à l’initiative All In pour mettre fin à l’épidémie de sida chez les adolescents
17 février 2015 17 février 2015L’ONUSIDA, l’UNICEF, l’UNFPA, l’OMS, le PEPFAR, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, la Fondation MTV Staying Alive et des mouvements de jeunes représentés par PACT et Y+ se sont retrouvés autour du Président Uhuru Kenyatta pour lancer l’initiative All In, nouvelle plateforme d’action contre l’épidémie de sida des adolescents.
NAIROBI, 17 février 2015 – Bien que des avancées significatives aient été enregistrées dans pratiquement tous les domaines de la riposte au VIH, les progrès restent à la traîne concernant les adolescents, selon les leaders de la lutte mondiale contre l’épidémie de sida.
Le sida est devenu la première cause de décès des adolescents en Afrique et la deuxième au niveau mondial. Un enfant ou adolescent de moins de 15 ans sur quatre seulement ont accès à un traitement antirétroviral vital. Les décès diminuent dans tous les groupes d’âge à l’exception de celui des 10-19 ans.
Les nouvelles infections à VIH ne diminuent pas aussi rapidement chez les adolescents que dans les autres groupes d’âge. Les adolescentes sont les plus touchées, en particulier en Afrique subsaharienne. En Afrique du Sud, plus de 860 filles ont été contaminées par le VIH chaque semaine en 2013, contre 170 garçons.
Pour s’attaquer à cette inégalité, l’ONUSIDA, l’UNICEF et d’autres partenaires ont lancé l’initiative All In, nouvelle plateforme d’action pour améliorer les résultats chez les adolescents en incitant les pays à modifier leurs politiques de façon stratégique et en enrôlant davantage de jeunes dans les activités.
Des leaders du monde entier se sont réunis aujourd’hui à Nairobi, Kenya, où le Président Uhuru Kenyatta a lancé la nouvelle plateforme qui aidera à s’attaquer à l’une des lacunes de la riposte au sida à laquelle il est le plus urgent de remédier.
« En intégrant des adolescents aux processus décisionnels qui ont un effet direct sur leur vie, cette initiative catalysera le changement » a déclaré le Président Kenyatta. « Le Kenya est fier de soutenir cette nouvelle initiative ».
All In sera axé sur quatre principaux domaines d’action : engagement, mobilisation et autonomisation des adolescents en tant que leaders et acteurs du changement social, amélioration de la collecte de données afin de mieux éclairer les programmes, stimulation d’approches innovantes pour mettre à la portée des adolescents des services essentiels de prise en charge du VIH adaptés à leurs besoins, et inscription de la lutte contre le VIH chez les adolescents en bonne place des programmes politiques afin de dynamiser une action concrète et de mobiliser des ressources.
« Le sida est la première cause de décès des adolescents en Afrique. Au niveau mondial, les adolescentes sont victimes des deux tiers de l'ensemble des nouvelles infections qui touchent les adolescents. Il s'agit d'une injustice morale » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « J'appelle les jeunes à prendre le leadership de l'initiative All In aux côtés des Nations Unies, des partenaires publics et privés ainsi que des pays eux-mêmes afin de mettre un terme à l'épidémie de sida des adolescents ».
La majeure partie des 2,1 millions d’adolescents qui vivaient avec le VIH en 2013 ont été infectés il y a au moins 10 ans, lorsque leurs mères étaient enceintes, pendant l’accouchement ou les premiers mois de leur vie – à une époque où les médicaments antirétroviraux qui permettent de réduire considérablement le risque de transmission du virus n’étaient pas disponibles. Bon nombre d’entre eux n’ont jamais été diagnostiqués, ont été perdus de vue au suivi ou ont abandonné les programmes de traitement et de soins.
« Les enfants et les jeunes devraient être les premiers, et non les derniers, à bénéficier des progrès que nous avons enregistré en direction de l’éradication de l’épidémie » a déclaré Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF. « Nous devons atteindre les adolescents à côté desquels nous passons et enrôler tous les jeunes dans les activités visant à mettre un terme au sida des adolescents. En fait, nous ne pourrons pas atteindre l’objectif d’une génération sans sida sans eux ».
Plus de 200 jeunes défenseurs et leaders de mouvements de jeunes et d’adolescents étaient présents lors du lancement d’All In.
« Il est impossible de parler de la fin du sida ou d’atteindre l’Objectif Zéro sans inclure les adolescents à l’ensemble des processus décisionnels » a déclaré Consolata Opiyo du réseau Y+, réseau mondial des jeunes vivant avec le VIH. « Les adolescents sont le groupe le plus durement touché par le VIH et représentent les leaders de demain ».
« Nous ne pouvons pas dire que nous sommes sur la bonne voie pour mettre fin au sida si celui-ci reste la première cause de décès des adolescents en Afrique » a déclaré Pablo Aguilera, Directeur exécutif du HIV Young Leaders Fund et co-Président de PACT. « Nous devons nous assurer qu’aucun adolescent ne soit laissé pour compte ».
Dans la mesure où le statut sérologique VIH de nombreux enfants n’a pas été diagnostiqué il y a de 10 à 15 ans, ceux-ci arrivent aujourd’hui à l’adolescence sans savoir qu’ils sont porteurs du virus, et les possibilités qui leur sont offertes de se faire dépister ou aiguiller vers des programmes de traitement sont limitées.
Deborah Birx, Coordonnatrice de la lutte mondiale des États-Unis contre le sida et Représentante spéciale des États-Unis pour la diplomatie mondiale en matière de santé, a déclaré « L’avenir de l’Afrique subsaharienne repose sur la santé et le bien-être de la jeunesse. Nous nous sommes engagés à travailler avec des pays partenaires et d’autres pour combler les lacunes en matière de santé qui rendent les adolescentes et les jeunes femmes particulièrement vulnérables à l’infection à VIH ».
« Je salue avec enthousiasme le lancement de l’initiative All In qui offre un moyen innovant pour s’attaquer à cette forteresse tenace qu’est l’infection à VIH » a déclaré Margaret Chan, Directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé.
La plateforme d’action All In a pour objectif de promouvoir une participation significative des adolescents aux processus décisionnels et de renforcer les mouvements sociaux conduits par les jeunes. Cette initiative identifiera également des solutions pour relier les stratégies de riposte au VIH ciblant les adolescents aux programmes existants promouvant leur santé et leur développement. En outre, All in invitera les leaders nationaux à coordonner, soutenir et réaliser des évaluations des programmes existants et à élargir les partenariats entre les secteurs public et privé afin de promouvoir l’innovation.
« Nous devons aller à la rencontre des adolescents là où ils se trouvent et nous attaquer aux difficultés auxquelles ils sont confrontés » a déclaré Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). « L’UNFPA participe à l’initiative All In pour protéger leurs droits humains et leur santé sexuelle et reproductive, ainsi que pour prévenir le VIH et apporter des traitements contre le virus ».
All In cherchera à atteindre les adolescents pour leur fournir des services de prise en charge du VIH adaptés à leurs besoins et aux réalités spécifiques de leur vie, et pour accélérer les progrès dans ce groupe d’âge – lesquels sont essentiels pour faire progresser les activités mondiales en vue de l’éradication de l’épidémie de sida à l’horizon 2030.
« Nous pouvons élargir les opportunités en incitant tout le monde à prendre conscience de la gravité du VIH et de la manière dont on peut y mettre un terme » a déclaré Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Les cinq prochaines années seront cruciales. L’ONUSIDA a établi de nouveaux objectifs d’accélération de la riposte ciblant les adolescents à atteindre d’ici à 2020. Ceux-ci incluent une réduction d’au moins 75 % des nouvelles infections à VIH, de 65 % des décès liés au sida et la réalisation de l’objectif « Zéro Discrimination ». Si ces objectifs sont atteints, le monde sera sur la bonne voie pour mettre fin au sida des adolescents et à l’épidémie mondiale de sida en tant que menace de santé publique à l’horizon 2030.
Pour les images et multimédias, veuillez vous suivre le lien ci-après : http://weshare.unicef.org/mediaresources
All In to #EndAdolescentAIDS
All In to #EndAdolescentAIDS est une plateforme d’action et de collaboration destinée à mobiliser un mouvement social afin d’obtenir de meilleurs résultats pour les adolescents, en modifiant fondamentalement les programmes et les politiques. La plateforme a pour objectif d’unir les acteurs de tous les secteurs afin d’accélérer la réduction des décès liés au sida et des nouvelles infections à VIH chez les adolescents à l’horizon 2020, en vue de mettre un terme définitif à l’épidémie de sida à l’horizon 2030. Elle est organisée par un groupe de leaders composé de l’ONUSIDA, de l’UNICEF, de l’UNFPA, de l’OMS et du PEPFAR, ainsi que du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, de la Fondation MTV Staying Alive et de mouvements de jeunes et d’adolescents représentés par le HIV Young Leaders Fund pour le compte de PACT et d’Y+.
UNICEF
L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient. Pour plus d’informations sur l’UNICEF et son travail : www.unicef.org. Suivez l’UNICEF sur Twitter et Facebook.
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Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook et Twitter.
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UNAIDS NairobiMichael Hollingdale
tel. + 41 79 500 2119
hollingdalem@unaids.org
UNICEF Nairobi
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tel. + 254715581222
jelder@unicef.org

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De nouveaux Champions unissent leurs efforts pour une génération sans sida en Afrique
22 janvier 2015 22 janvier 2015À quelques jours du sommet de l’Union africaine, les anciens Présidents du Malawi, du Mali, du Nigéria et d’Afrique du Sud comptent parmi les nouveaux Champions qui s’engagent en faveur d’une accélération de l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH en Afrique subsaharienne.
JOHANNESBURG/GABORONE, Botswana, 23 janvier 2015 – Le groupe Champions for an AIDS-Free Generation (Champions pour une génération sans sida) vient aujourd’hui d’annoncer que quatre leaders avaient rejoint leurs rangs déjà composés d’éminentes personnalités.
Ces nouveaux Champions sont M. Kgalema Motlanthe, ancien Président de l’Afrique du Sud, Mme Joyce Banda, ancienne Présidente du Malawi, M. Alpha Oumar Konaré, ancien Président du Mali et M. Olusegun Obasanjo, ancien Président du Nigéria.
« Nous sommes très enthousiastes d’accueillir ces leaders respectés qui ont promu et défendu la riposte au sida dans leur pays et sur le continent » a déclaré M. Festus Mogae, Président de Champions. « Aujourd’hui plus que jamais, l’Afrique doit accélérer la riposte au sida si nous voulons mettre fin à l’épidémie à l’horizon 2030 ».
Le groupe Champions for an AIDS-Free Generation a été initialement créé en 2008 par M. Festus Mogae, ancien Président du Botswana. Le groupe Champions s’efforce de faire en sorte que tous les enfants naissent sans le VIH en Afrique et que toutes les personnes aient accès à des services de prévention et de traitement du VIH de qualité.
« Nous avons constaté des progrès considérables dans chacun de nos pays et entendons continuer de travailler en Afrique pour que tous les nourrissons naissent sans être porteurs du VIH et que leurs mères puissent rester en bonne santé » a déclaré Mme Speciosa Wandira-Kazibwe, ancienne Vice-présidente de l’Ouganda. « Nous saluons l’arrivée de ces nouveaux Champions au sein du groupe et, ensemble, nous allons soutenir l’Afrique pour qu’elle assume son rôle de leadership afin de parvenir à une génération sans sida ».
« Je suis très heureux de rejoindre Champions for an AIDS-Free Generation » a déclaré l’ancien Président Motlanthe. « Nous nous engageons à accélérer notre riposte contre l’épidémie afin de pouvoir mettre un terme au sida en tant que menace de santé publique dans l’ensemble du continent d’ici à 2030 ».
Les Champions sont un groupe d’éminents anciens présidents et leaders africains influents engagé en faveur d’une génération sans sida. À titre individuel et collectif, les Champions s’unissent et soutiennent les leaders régionaux pour mettre fin à l’épidémie de sida en tant que menace de santé publique. Les Champions transcendent les appartenances politiques pour s’exprimer en toute liberté et indépendance sur des sujets pour lesquels des solutions doivent être trouvées, tant dans la sphère politique que sur la scène privée.
« Grâce aux Champions, nous pouvons exploiter la sagesse et le courage des grands leaders qui ont changé une quantité innombrable de vies en rompant le silence au sujet du sida » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.
Depuis 2009, les nouvelles infections à VIH ont diminué de 43 % chez les enfants des 21 pays prioritaires du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères envie en Afrique. En 2013, on estimait à 210 000 [180 000–250 000] le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants en Afrique subsaharienne.
L’Afrique subsaharienne demeure la région la plus touchée par l’épidémie de sida. En 2013, on estimait à 24,7 millions [23,5 millions–26,1 millions] le nombre de personnes vivant avec le VIH dans cette partie du monde.
Les Champions sont :
- Festus Mogae, ancien Président du Botswana et Président de Champions
- Joyce Banda, ancienne Présidente du Malawi
- Joaquim Chissano, ancien Président du Mozambique
- Kenneth Kaunda, ancien Président de Zambie
- Alpha Oumar Konaré, ancien Président du Mali
- Benjamin William Mkapa, ancien Président de la République Unie de Tanzanie
- Kgalema Motlanthe, ancien Président de l’Afrique du Sud
- Olusegun Obasanjo, ancien Président du Nigéria
- Desmond Tutu, Archevêque émérite du Cap et lauréat du prix Nobel de la paix
- Speciosa Wandira-Kazibwe, ancienne Vice-présidente de l’Ouganda
- Edwin Cameron, Juge à la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud
- Miriam Were, ancienne Présidente du Conseil national de lutte contre le sida du Kenya
Champions for an AIDS-Free Generation
Les Champions sont un groupe d’éminents anciens présidents et leaders africains influents engagé en faveur d’une génération sans sida. À titre individuel et collectif, les Champions s’unissent et soutiennent les leaders régionaux pour mettre fin à l’épidémie de sida en tant que menace de santé publique. Les Champions transcendent les appartenances politiques pour s’exprimer en toute liberté et indépendance sur des sujets pour lesquels des solutions doivent être trouvées, tant dans la sphère politique que sur la scène privée. www.aidsfreechampions.org
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Pour mettre fin à l’épidémie de sida, des maires du monde entier signent la Déclaration de Paris
01 décembre 2014 01 décembre 2014À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, des maires se réunissent à Paris alors que l’ONUSIDA publie un nouveau rapport sur l’immense potentiel que représente l’accélération de la riposte au sida dans les villes.
PARIS/GENÈVE, 1er décembre 2014—Lors de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2014, des maires venus du monde entier se sont réunis à Paris (France) pour signer une déclaration en vue de mettre fin à l’épidémie de sida dans leurs villes. En signant la Déclaration de Paris de 2014, les maires s’engagent à ce que les villes donnent un « coup d’accélérateur » pour mettre fin au sida en prenant une série d’engagements. Ces engagements comprennent notamment la réalisation des objectifs « 90-90-90 » de l’ONUSIDA afin que 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur séropositivité, 90 % des personnes conscientes de leur séropositivité au VIH soient sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable, ce qui permettra de les maintenir en bonne santé et de réduire le risque de transmission du VIH.
« Mettre fin à l’épidémie de sida est réalisable si les grandes villes du monde agissent immédiatement et avec détermination pour accélérer leurs ripostes au sida d’ici à 2020 » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Une accélération de la riposte au sida dans les villes encouragera en outre la mise en œuvre de nouveaux programmes de pointe pour la prestation de services, qui mettront les villes sur une voie qui leur permettra de s’attaquer à d’autres enjeux de santé publique, notamment la tuberculose, la santé sexuelle et reproductive, la santé maternelle et infantile, la violence sexiste et les maladies non transmissibles ».
Lors de la manifestation organisée pour la Journée mondiale de lutte contre le sida par la Maire de Paris, Anne Hidalgo, les maires se sont joints au Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), au Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) et à l’Association internationale des Soignants du VIH/sida (IAPAC) pour signer la Déclaration de Paris. « Les villes du monde entier constituent des acteurs absolument essentiels, pouvant contribuer à accélérer l’endiguement pour éradiquer définitivement la maladie » a déclaré Anne Hidalgo, Maire de Paris. « Notre devoir est avant tout humain. En tant qu’élus, notre choix doit être celui de la solidarité. A Paris, nous sommes déterminés à prendre nos responsabilités et nous montrer à la hauteur des engagements pris. »
La réunion se tient 20 ans après le Sommet de Paris sur le sida, à l’occasion duquel les leaders mondiaux et les communautés ont approuvé un ensemble de principes pour une participation accrue des personnes vivant avec le VIH. Connu sous le nom de principe GIPA, cet engagement continue aujourd’hui d’orienter la riposte mondiale au sida.
Au cours de la manifestation, l’ONUSIDA a également rendu public un rapport sur le VIH dans les villes, qui souligne le rôle important que joueront les zones urbaines pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030. Le rapport sur les villes montre comment celles-ci et les zones urbaines sont particulièrement affectées par le VIH ; les 200 villes les plus touchées par l’épidémie abritent, selon les estimations, plus d’un quart des 35 millions de personnes vivant avec le virus dans le monde. Dans de nombreux pays, les villes abritent plus de la moitié de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH. En Afrique subsaharienne, 45 % des personnes vivant avec le virus résident dans des villes.
Selon le rapport, plus de 50 % de la population mondiale vit dans des villes et ce taux pourrait atteindre 60 % à l’horizon 2050. Les mégacités – villes dont la population dépasse 10 millions d’habitants – se situeront en très grande majorité dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. L’accélération des ripostes au VIH dans les villes sera donc essentielle pour mettre fin à l’épidémie de sida, sans toutefois négliger les efforts nécessaires dans les zones rurales et autres.
La Déclaration de Paris de 2014 comprend des engagements visant à mettre l’accent sur les communautés les plus affectées par le VIH, à mobiliser des ressources pour une meilleure intégration de la santé publique et du développement, à établir et intensifier les stratégies urbaines de lutte contre le VIH, et à utiliser la riposte au sida comme catalyseur pour une transformation sociale positive.
« Les villes fournissent des plateformes toutes prêtes, souples et créatives, qui peuvent contribuer à mettre fin à l’épidémie de sida de manière pragmatique, équilibrée et efficace » a déclaré Joan Clos, Directeur exécutif d’ONU-Habitat. « Les villes peuvent agir en tant que forums où les liens, la confiance, le respect et l’intégration qui font partie de toute solution durable peuvent être créés ».
Le rapport sur les villes propose une photographie de chaque ville du célèbre photographe Richard Silver. Il présente également des témoignages de militants communautaires, de travailleurs de santé et de responsables publics qui ont été en première ligne de la riposte au sida dans les villes du monde. Leurs récits montrent comment les mêmes centres urbains qui ont été les plus affectés par le VIH depuis les débuts de l’épidémie occupent désormais une position privilégiée pour mettre fin au sida. Le rapport souligne également à quel point il sera fondamental, pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030, de faire en sorte que les personnes qui sont marginalisées et souvent stigmatisées – notamment les professionnel(le)s du sexe, les utilisateurs de drogues injectables et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes – aient accès aux services de prévention et de traitement du VIH.
S’attaquer à la pauvreté et aux inégalités sera également essentiel. Sur le plan mondial, on estime à un milliard le nombre de personnes qui vivent dans la pauvreté et n’ont qu’un accès limité aux services, dont la grande majorité se trouve dans les villes des pays en développement. La pauvreté et les inégalités sont encore aggravées par les multiples enjeux de santé, notamment le VIH et d’autres maladies qui y sont liées, telles que la tuberculose, la principale cause de décès parmi les personnes vivant avec le VIH.
« Nous devons saisir cette opportunité scientifique sans précédent pour réduire rapidement le nombre des nouvelles infections à VIH et mettre fin aux décès liés au sida, sans oublier les obstacles significatifs auxquels nous sommes confrontés pour la réalisation des objectifs « 90-90-90 » dans les villes, notamment la stigmatisation et la discrimination » a déclaré José M. Zuniga, Président-directeur général de l’IAPAC. « Réaliser ces objectifs exige de penser globalement et d’agir localement, de tirer profit des programmes et ressources qui existent dans les villes, de mettre en œuvre des interventions pertinentes, adaptées et dirigées au niveau local pour combler les écarts en matière de prévention, de dépistage et de traitement du VIH ».
Mettre fin à l’épidémie de sida dans les villes du monde exige des dirigeants capables d’inspirer et de mobiliser la compassion et la générosité des citoyens urbains ordinaires pour provoquer un changement durable. Une redynamisation des communautés permettra d’accélérer et de mieux cibler les ripostes locales au sida, et de partager les meilleures pratiques à travers les centres urbains.
Outre les objectifs « 90-90-90 », l’ONUSIDA appelle aussi à réduire de plus de 75 % le nombre annuel des nouvelles infections à VIH chez les adultes, à 500 000 en 2020, et à atteindre l’objectif « zéro discrimination ». L’ONUSIDA estime que la réalisation des cibles « 90-90-90 » de l’Initiative Accélérer permettra d’éviter près de 28 millions de nouvelles infections à VIH et 21 millions de décès d’ici à 2030.
Ville de Paris
Paris, la capitale de la République française est engagée depuis plus de 30 ans dans la lutte contre le VIH, à travers ses associations, ses médecins, ses hôpitaux, ses responsables politiques. Au niveau international, Paris finance des actions de solidarité à hauteur de 2 millions d’euros chaque année, en particulier en Afrique subsaharienne. www.paris.fr
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
ONU-Habitat
ONU-Habitat est l’agence des Nations Unies qui travaille au développement urbain durable ; son mandat est de promouvoir un logement convenable et de meilleures conditions de vie en mettant à profit les possibilités offertes par l’urbanisation. unhabitat.org
IAPAC
L’Association internationale des Soignants du VIH/sida (IAPAC) représente plus de 20 000 cliniciens et autres personnels de santé dans plus de 150 pays. Sa mission consiste à améliorer la qualité des services de prévention, de soins, de traitement et d’appui fournis aux hommes, aux femmes et aux enfants affectés par le VIH et vivant avec le virus ainsi que les pathologies qui y sont liées telles que la tuberculose et l’hépatite virale. Consultez www.iapac.org pour obtenir de plus amples informations sur l’IAPAC, l’Initiative sur l’accélération dans les villes, et/ou ses autres activités au niveau mondial.
The Cities Report
Contact
Mairie de Paris | Marie Francolin | + 33 1 42 76 59 29 | marie.francolin@paris.fr
UNAIDS | Sophie Barton-Knott | tel. +41 22 791 1697 | bartonknotts@unaids.org
UN-Habitat | Jeanette Elsworth | +254 20 762 5518 | jeanette.elsworth@unhabitat.org
IAPAC | Lindsay G. Deefholts | +1 416 301 7966 | ldeefholts@hotmail.com
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Les Premières Dames d’Afrique s’unissent pour que tous les enfants naissent sans le VIH
26 novembre 2014 26 novembre 2014Les Premières Dames d’Afrique invitent les gouvernements et les communautés à œuvrer pour que tous les bébés africains naissent et vivent sans le VIH.
GENÈVE, 26 novembre 2014 – À quelques jours de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2014, l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) ont lancé une campagne pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants et faire en sorte que leurs mères restent en bonne santé. La campagne a été lancée en association avec le Partenariat africain des médias radiotélévisés contre le VIH/sida.
« De nombreux pays nous font espérer qu’il est possible de mettre fin à l’épidémie de sida sur le continent africain et dans le monde » a déclaré Hinda Deby Itno, Première Dame de la République du Tchad et Présidente de l’OPDAS. « Nous devons continuer d’intensifier nos efforts car trop d’enfants africains naissent porteurs du VIH chaque jour. La prospérité de notre continent repose sur une génération d’enfants en bonne santé ».
Ces dernières années, des initiatives de pays d’Afrique subsaharienne ont permis de réduire de façon significative le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants. On estime que 210 000 enfants d’Afrique subsaharienne ont été nouvellement infectés par le virus en 2013, contre 370 000 en 2009, soit 43 % de moins.
Dans la région, la couverture des services de prévention de la transmission mère-enfant du VIH a atteint 68 %, contre 56 % seulement en 2011. Malgré ces progrès, il faut encore de renforcer les ripostes communautaires au VIH afin de garantir aux mères et à leurs enfants un accès universel aux médicaments vitaux – car seuls 22 % des enfants y avaient accès en 2013.
« Les Premières Dames d’Afrique ont lancé une initiative dynamique pour que l’on fasse en sorte que plus aucun enfant ne naisse porteur du VIH en Afrique » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous devons accélérer nos efforts pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030. Aucun investissement n’est plus rentable que celui qui va à la santé et au développement d’une nation ».
La campagne de diffusion radiophonique, télévisée et via les médias sociaux des Premières Dames conforte la nécessité d’un leadership fort, d’une responsabilité partagée et d’une action communautaire concertée si l’on veut stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants. Les Premières Dames lancent un appel pour que les communautés, y compris les femmes vivant avec le VIH et leurs partenaires, les décideurs et les prestataires de santé, s’engagent de façon dynamique pour atteindre les cibles fixées dans le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.
Présenté lors de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida de 2011, le Plan mondial a recensé 22 pays prioritaires – dont 21 se situent en Afrique subsaharienne – dans lesquels il convient de redoubler d’efforts pour réduire de 90 % le nombre d’enfants nés porteurs du VIH à l’horizon 2015.
La campagne vise également à élargir l’accès des enfants au traitement antirétroviral. En 2013, le Botswana était le seul pays prioritaire à fournir un traitement à plus de 80 % des enfants vivant avec le VIH, alors que trois autres pays avaient atteint un taux de couverture du traitement des enfants de moins de 15 ans de 40 % la même année.
La campagne sera diffusée par plus de 150 stations de radio et plus de 100 chaînes de télévision dans 38 pays d’Afrique au cours des 12 prochains mois. Elle sera également relayée par plusieurs médias sociaux afin de toucher les communautés au-delà du continent africain.
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
OPDAS
L’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) a été créée en 2002 en tant que voix collective pour les personnes les plus vulnérables d’Afrique, les femmes et les enfants infectés et affectés par la pandémie de VIH/sida. Dès lors, l’OPDAS s’est transformée, passant d’un forum d’idées à une institution capable de fournir le leadership nécessaire à l’échelle continentale pour faire changer la vie des gens. Avec son Secrétariat permanent à Addis-Abeba, Éthiopie, l’OPDAS est passée du traitement des symptômes de la crise du VIH/sida à la lutte contre les causes profondes de l’épidémie, la pauvreté et l’inégalité dont les femmes souffrent globalement dans la région. Plus d’informations sur le site www.oafla.org.
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ONUSIDA Johannesburg | Zenawit T. Melesse | tél. +27 11 519 6931 | melessez@unaids.org
ONUSIDA Dakar | Jeanne Seck | tél. +221 338 692 983 | seckj@unaids.org
Secrétariat OPDAS Addis-Abeba | Nardos Berhanu | tél. +251-911-657261 | nardos@oafla.org
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