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Ouverture de la 35e réunion du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA

09 décembre 2014

La 35e réunion du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA se tient à Genève, en Suisse, du 9 au 11 décembre.

Lors de la session d'ouverture, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, s'est adressé au Conseil en décrivant les derniers progrès accomplis dans la riposte au sida ainsi que les défis à venir pour accomplir les objectifs de traitement 90-90-90 « Accélérer » du programme commun d'ici 2020.

M. Sidibé a déclaré que la riposte au VIH des cinq prochaines années sera décisive pour ce qui se passera au cours des 15 années à venir. « Nous avons l'opportunité de concrétiser notre rêve de mettre fin au sida comme menace de santé publique mondiale d'ici 2030 si nous agissons maintenant », a-t-il souligné.

La partie thématique de la réunion aura lieu jeudi et portera sur les consommateurs de drogues injectables. Les participants se pencheront sur les actions politiques et programmatiques visant à réduire de moitié la transmission du VIH chez les consommateurs de drogues injectables.

La 35e réunion du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA est présidée par l'Australie, avec le Zimbabwe en qualité de vice-président et le Salvador comme rapporteur.

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Le Luxembourg soutient l'objectif de traitement 90-90-90

09 décembre 2014

Le Luxembourg a annoncé qu'il soutiendra l'objectif de traitement 90-90-90 et s'est engagé à investir 500 000 € supplémentaires pour sa mise en œuvre, en plus de son contrat de financement pluriannuel actuel.

La collaboration entre le Luxembourg et l'ONUSIDA impliquera l'organisation de consultations thématiques de haut niveau en 2015 afin de formuler des recommandations politiques, techniques et stratégiques pour aider les pays à accomplir le nouvel objectif de traitement. Le Luxembourg va également mettre son engagement au service de la promotion de l'objectif 90-90-90 au plus haut niveau politique, notamment au sein de l'Union européenne.

L'annonce a été faite lors de la 35e réunion du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA à Genève, en Suisse, entre le 9 et le 11 décembre 2014. La collaboration sera lancée officiellement début 2015.

Selon l'objectif de traitement 90-90-90, d'ici 2020, 90 % de toutes les personnes vivant avec le VIH devront connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % des personnes diagnostiquées séropositives au VIH devront recevoir un traitement antirétroviral durable, et 90 % des personnes sous traitement antirétroviral devront voir leur charge virale disparaître. La modélisation montre que l'accomplissement de cet ambitieux objectif permettra au monde de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030, ce qui génèrera en retour d'immenses bénéfices en matière de santé et d'économie.

Le Luxembourg fait partie du petit nombre des pays donateurs dans le monde qui a maintenu son aide au développement officielle à 1 % de son revenu national brut, faisant ainsi figure d'exemple pour la coopération au développement international. Le pays est aussi l'un des principaux donateurs de l'ONUSIDA et a toujours apporté un soutien solide pour défendre les besoins et les droits des groupes vulnérables et pour promouvoir et protéger les droits humains.

Quotes

« C'est avec grand plaisir que l'ONUSIDA salue le Luxembourg comme champion de l'objectif de traitement 90-90-90. La seule façon d'atteindre cet objectif ambitieux est d'adopter des approches fondées sur les principes des droits humains, du respect mutuel et de l'inclusion. Avec son engagement indéfectible en faveur de ces valeurs, le Luxembourg est le partenaire idéal pour soutenir l'objectif 90-90-90 et nous nous réjouissons à l'idée de cette collaboration fructueuse. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« L'objectif de traitement 90-90-90 représente un engagement très ambitieux que nous sommes très fiers de soutenir. C'est le genre de vision dont nous avons besoin si nous voulons vraiment mettre fin au sida comme menace de santé publique d'ici 2030. Le Luxembourg est pleinement engagé dans ce soutien et se réjouit également à l'idée d'une collaboration couronnée de succès avec l'ONUSIDA. »

Martine Schommer, Directrice de la Coopération au développement, Ministère luxembourgeois des Affaires étrangères et européennes

« Le lancement de l'objectif de traitement 90-90-90 lors de la 69e session de l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2014 marque un moment décisif dans la riposte au sida. En soutenant cet objectif au niveau politique, technique et financier, le Luxembourg défend activement cette cause importante aux côtés de son partenaire de longue date, l'ONUSIDA. »

Jean-Marc Hoscheit, Représentant permanent du Luxembourg auprès des Nations Unies à Genève

Region/country

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« All In » : tous présents pour les adolescents

05 décembre 2014

Les adolescents sont laissés de côté dans la riposte mondiale au sida. Le VIH est la première cause de mortalité chez les adolescents en Afrique subsaharienne et la deuxième cause au niveau mondial. Souvent, les adolescents n'ont pas accès aux services efficaces qui leur sauvent la vie, comme le traitement anti-VIH. Pour remédier à cette situation, une réunion s'est tenue à Genève, en Suisse, du 3 au 5 décembre, afin de concevoir une stratégie de résolution des problèmes auxquels sont confrontés les adolescents.

Cette consultation sur la stratégie mondiale a réuni une cinquantaine d'activistes issus de réseaux de jeunes, des représentants des gouvernements, des chargés de mise en œuvre, des bailleurs de fonds et des organismes coparrainants de l'ONUSIDA, tous engagés pour accomplir de réels progrès grâce à l'amélioration des programmes, l'incitation à l'innovation et l'intensification de la sensibilisation.

Les participants ont fait le bilan des actions en cours et examiné un cadre de résultats pour créer une responsabilisation vis-à-vis de cette population souvent négligée, et suivre les progrès qui la concernent. Ils ont réfléchi aux étapes pour mesurer ces progrès et à ce qui pouvait être fait pour accélérer le changement pour les adolescents au moyen d'approches innovantes et de bases de données plus performantes. Autre aspect important, tous les partenaires sont tombés d'accord pour dire qu'il fallait en faire bien plus pour exploiter le potentiel propre aux adolescents et aux jeunes pour un changement social progressif.

Un plan d'action a été élaboré, décrivant les actions catalytiques pour lesquelles les partenaires peuvent joindre leurs efforts pour obtenir des résultats. Les partenaires vont maintenant travailler ensemble pour finaliser l'agenda « All In », qui sera lancé en février 2015.

La consultation était organisée par l'ONUSIDA et le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance. Le Fonds des Nations Unies pour la population et l'Organisation mondiale de la Santé étaient coorganisateurs, en collaboration avec les réseaux de jeunes et d'autres membres éminents du groupe de leadership All In : le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida et la MTV Staying Alive Foundation.

Quotes

« Nous ne pouvons pas agir seuls, ce n'est pas un projet : All In doit se traduire par une force qui soutient et fait émerger toutes les initiatives et réunit les gens autour de la mission commune de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« En tant qu'organisations de la jeunesse, nous avons accepté de participer, d'accélérer la mise en œuvre de l'agenda All In, en particulier pour les populations adolescentes les plus touchées et les adolescents vivant avec le VIH. »

Musah Lumuba, Réseau Y+ de jeunes vivant avec le VIH

« Nous devons changer nos mentalités : All In est une opportunité qui doit nous faire penser plus loin ! »

Gillian Dolce, Coalition mondiale de la jeunesse contre le VIH/sida

« All In! est conçu pour sortir des sentiers battus, afin de transformer totalement l'avenir des adolescents. »

Kate Gilmore, Directrice exécutive adjointe du FNUAP

« All In! est un calendrier d'action et une plate-forme de collaboration pour accélérer l'obtention des résultats sur le VIH avec et pour les adolescents, dans lesquels les adolescents doivent être impliqués avec bon sens sur chacun des aspects. »

Craig McClure, Chef de la section VIH/sida de l'UNICEF

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Les dirigeants appellent à une feuille de route africaine pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030

27 novembre 2014

À l'occasion d'un dialogue de haut niveau sur la fin du sida, organisé le 24 novembre à Addis Abeba, en Éthiopie, les dirigeants des principales institutions continentales, régionales et nationales sont parvenus à la conclusion que l'épidémie de sida restait une priorité majeure pour l'Afrique et devait être stoppée d'ici 2030 sur le continent. L'événement a été accueilli par la Commission de l'Union africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique et l'ONUSIDA dans le cadre des actions de célébration de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2014.

Pendant la réunion, les participants ont discuté des recommandations du nouveau rapport de l'ONUSIDA intitulé Accélérer : mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 et encouragé les pays à s'approprier les objectifs fixés pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. Pour y parvenir, les participants ont émis plusieurs recommandations, notamment la garantie d'une utilisation efficace des mécanismes de responsabilisation existant à l'échelle continentale, comme AIDS Watch Africa et le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs ; la focalisation sur des moyens innovants d'accroître le financement national de la santé ; la garantie d'un accès pérenne aux médicaments grâce à la production locale de ces médicaments ; l'intégration du sida dans la politique plus large de santé et de développement ; et l'assurance que les programmes nationaux de lutte contre le VIH répondent aux besoins spécifiques des jeunes et des populations les plus exposées au risque d'infection à VIH.

Parmi les participants à la réunion figuraient des ambassadeurs des États membres de l'Union africaine, des représentants de la Commission de l'Union africaine et des communautés économiques régionales, du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs, d'AIDS Watch Africa, des organisations de la société civile et des partenaires de développement, ainsi que d'éminents leaders d'opinion, universitaires et représentants de la jeunesse.

Quotes

« Vaincre le sida relève de la responsabilité de l'Afrique, de la responsabilité de tous, et donc d'une responsabilité mondiale. »

Erastus Mwencha, Vice-président de la Commission de l'Union africaine

« Il nous incombe de gagner le combat contre le VIH et le sida. »

Abdalla Hamdok, Secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique pour l'Afrique des Nations Unies

« Le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs ne se contente pas d'évaluer et de contrôler l'ampleur de la mise en œuvre des engagements, il donne également l'opportunité aux décideurs et aux citoyens ordinaires de se responsabiliser les uns les autres. »

Joseph Tsang Mang Kin, Éminente personnalité du Panel du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs

« Nous devons accélérer nos efforts dans la riposte au sida, il ne doit pas y avoir de place pour l'autosatisfaction. »

Susan Sikaneta, Ambassadrice de Zambie en Éthiopie

« Nous, le mouvement de la jeunesse, nous demandons à nos dirigeants de quitter ce dialogue en ayant pris les engagements suivants : des actions en faveur de l'adoption des objectifs pour les droits universels en matière de santé sexuelle et reproductive et la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030 dans l'agenda pour le développement après 2015. »

Juliana Adhiambo Odindo, National Empowerment Network of People Living with HIV, Kenya

« L'engagement pour mettre fin à l'épidémie de sida existe déjà. Ce dont nous avons besoin maintenant, c'est une stratégie claire pour atteindre cet objectif ambitieux. »

Rosemary Museminali, Représentante de l'ONUSIDA auprès de l'Union africaine et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique

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Combler l'écart dans le dépistage du VIH en Afrique australe et orientale

03 décembre 2014

En Afrique australe et orientale, plus de 50 000 personnes ont bénéficié d'un dépistage du VIH et de services de conseil dans le cadre des campagnes nationales organisées entre le 17 et le 30 novembre. Le 1er décembre, pour la Journée mondiale de lutte contre le sida, les pays ont révélé le nombre de personnes dépistées à l'occasion de ces campagnes, qui ont eu lieu au Botswana, en Éthiopie, au Lesotho, en Namibie, en Afrique du Sud et en Tanzanie.

Alors que les campagnes visaient la population en général, certains pays se sont concentrés sur les populations les plus exposées au risque d'infection à VIH, notamment les jeunes, les femmes et les migrants.

L'Éthiopie a organisé une campagne d'une journée à Gambella, où la prévalence du VIH est la plus élevée du pays (6,5 %) selon une enquête démographique éthiopienne de 2011. Le Botswana a proposé des services de conseil et de dépistage du VIH sur 10 sites de dépistage dans le district de Maun, ciblant particulièrement les couples et les jeunes. Le Lesotho a organisé une campagne nationale sur deux semaines ciblée sur les jeunes, les migrants, les hommes et les guérisseurs traditionnels. Quant à la Namibie, elle a organisé des dépistages à Katutura, un bidonville de la capitale Windhoek, afin d'atteindre les communautés défavorisées de ces bidonvilles.

Les communautés, des organisations à but non lucratif et des partenaires nationaux ont soutenu ces campagnes en mobilisant les communautés, en fournissant des kits de dépistage et en distribuant des documents et du matériel d'information sur le VIH. Ces campagnes ont également permis d'orienter les personnes testées positives au VIH vers des services de traitement et de soins.

Le nombre de personnes dépistées lors de ces campagnes réaffirme l'engagement fort des pays pour l'accélération de l'action communautaire et la galvanisation de l'implication active des jeunes et des réseaux de personnes vivant avec le VIH pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.

Quotes

« Nos efforts pour mettre fin à l'épidémie de sida dans la région ne réussiront pas si les personnes ne connaissent pas leur état sérologique vis-à-vis du VIH. Le dépistage volontaire du VIH et les conseils forment le point de départ qui permettra aux pays d'atteindre zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. »

Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe

« Cela fait un mois aujourd'hui que nous sommes ensemble et nous avons tous les deux été testés négatifs au VIH. C'est un magnifique cadeau pour tous les deux. Cela va nous permettre d'aller plus loin dans notre relation avec confiance et en nous protégeant mutuellement. »

Prudence, 25 ans, et Thabiso, 27 ans, un couple sur le site de dépistage de l'Union Building à Pretoria, Afrique du Sud

« Je voulais connaître mon état vis-à-vis du VIH depuis longtemps mais j'avais trop peur jusqu'ici. J'ai eu des rapports sexuels non protégés avec mon partenaire, qui m'a dit que je devais faire le test pour tous les deux. Maintenant que je connais mon statut, je vais dire à mon partenaire, mes amis et ma famille de venir également se faire dépister. »

Magano, sur un site de dépistage du bidonville de Katutura à Windhoek, Namibie

« Je viens juste de découvrir que je suis séropositive au VIH. On dirait que c'est une nouvelle vie qui commence pour moi et je ne peux pas changer le résultat. Mais je suis résolue à vivre une vie en bonne santé pour moi, mon enfant et mon mari. »

Nyanhial Gach, une jeune mère de 22 ans, sur le site de dépistage du Gambella Stadium, à Gambella, Éthiopie

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Une nouvelle initiative innovante pour mettre fin à l'épidémie de sida dans les grandes villes

30 novembre 2014

À la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2014, des maires, des représentants municipaux et des personnes vivant avec le VIH se sont retrouvés à Paris dans le but de préparer des plans de mise en œuvre d'une nouvelle initiative innovante pour mettre fin à l'épidémie de sida dans les grandes villes.

L'initiative Les villes s'engagent englobe des engagements sur l'accomplissement des objectifs 90-90-90 de l'ONUSIDA d'ici 2020, pour que 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH soient sous traitement antirétroviral et que 90 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable, afin de les maintenir en bonne santé et de réduire le risque de transmission du virus.

Elle permettra d'encourager de nouveaux programmes de prestation de services modernes qui feront non seulement avancer la riposte au VIH, mais ouvriront également la voie aux villes pour lutter contre d'autres problèmes majeurs de santé publique comme la tuberculose et les maladies non transmissibles. Les participants étaient invités à échanger les meilleures pratiques dans leurs villes afin que d'autres villes puissent profiter de leur expérience.

Ils ont évoqué les moyens dont disposent les dirigeants municipaux pour réunir des ressources et des compétences et favoriser l'innovation pour veiller à ce que les individus soient au cœur de l'action. Ils ont également insisté sur l'importance d'élargir l'accès aux services de dépistage et de traitement du VIH, d'éliminer la stigmatisation et la discrimination et de réduire massivement les nouvelles infections à VIH. Ils ont souligné qu'une meilleure compréhension de l'épidémie de VIH dans les villes donnerait aux responsables municipaux davantage de moyens pour combler activement les lacunes de la riposte et atteindre les personnes laissées de côté.

La rencontre était organisée par la Ville de Paris, l'ONUSIDA, UN-Habitat et l'International Association of Providers of AIDS Care.

L'initiative Les villes s'engagent, lancée à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2014, sera pilotée par les maires, en partenariat avec les communautés, la société civile, des responsables de la santé publique, des médecins, les autorités de justice et de police, etc. Elle devrait donner des résultats significatifs dans l'amélioration de la santé des personnes vivant en zone urbaine.

Quotes

« Nous ne sommes pas ici simplement pour défendre le progrès, mais pour définir une feuille de route claire pour la mise en œuvre dans toutes nos villes afin de nous assurer que nos ambitieux objectifs se concrétisent. »

Patrick Klugman, Adjoint au Maire de Paris chargé des Relations internationales et de la Francophonie

« Durban a pour ambition d'être la meilleure ville d'Afrique, la plus agréable à vivre et la plus engagée pour prendre soin de ses habitants. Et nous savons qu'une riposte forte, équitable et efficace au sida est un élément fondamental de cette vision. »

Nomvuzo Shabalala, Adjointe au Maire de la municipalité d'eThekwini

« Nous sommes ici pour créer un réseau durable et dynamique de partenaires afin d'échanger les meilleures pratiques et apprendre les uns des autres pour, ensemble, finalement atteindre nos objectifs. »

Angela Brown-Burke, Maire de Kingston

« En impliquant les populations les plus touchées par le VIH, notamment les professionnel(le)s du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les consommateurs de drogues injectables, en nous concentrant sur ce qui fonctionne, et en faisant baisser les coûts des interventions, nous arriverons à mettre fin au sida. »

Phill Wilson, Président du Black AIDS Institute

« Nous avons les outils, les connaissances et l'expérience pour mettre fin au sida. Cependant, ce qui sera déterminant pour progresser, ce sera la manière dont nous traitons les problèmes de discrimination, d'exclusion sociale et d'inégalité. Les responsables municipaux connaissent mieux que quiconque les problèmes, et les solutions, pour lutter contre la discrimination. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Nous sommes à l'écoute des communautés et nous travaillons avec elles pour renforcer le sens des responsabilités auprès des gens et veiller à ce que les services répondent à leurs besoins. Notre message est le suivant : c'est votre vie, votre santé, et nous sommes là pour vous aider. »

Pusadee Tamthai, Vice-gouverneure de Bangkok

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Campagne de l'OIT pour la Journée mondiale de lutte contre le sida : combler l'écart sur le lieu de travail

01 décembre 2014

La Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA Jan Beagle a participé, en compagnie du Directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT), aux célébrations de la Journée mondiale de lutte contre le sida au siège de l'OIT à Genève, en Suisse, le 1er décembre, afin de souligner l'importance de l'accélération de la riposte au sida.

L'OIT a mis en avant sa campagne VCT@Work, qui vise à atteindre 5 millions de travailleurs avec des conseils et des tests de dépistage volontaires d'ici 2015. Depuis son lancement, l'initiative a permis de toucher plus d'un million de travailleurs et de mobiliser près de 500 000 personnes pour un test de dépistage du VIH.

Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le personnel de l'OIT a formé un ruban rouge humain au siège de l'OIT en signe de solidarité avec les personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus dans le monde.

Quotes

« À l'OIT, vous savez mieux que quiconque que le monde du travail fournit des points d'entrée uniques pour combler l'écart et atteindre des populations laissées de côté dans la riposte au sida. Les lieux de travail sont des communautés avec des systèmes de communication et des équipements de soins de santé qui peuvent être utilisés pour les services de prévention, de traitement, de soins et d'appui et pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination. »

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA

« Nous ne pourrons atteindre notre objectif de mettre fin au sida d'ici 2030 que si nous répondons correctement aux besoins des personnes, notamment des emplois décents, le respect de leurs droits au travail et une protection sociale. »

Guy Ryder, Directeur général de l'Organisation internationale du travail

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Sommet de la Francophonie : impliquer les femmes et les jeunes dans le secteur de la santé

28 novembre 2014

Valoriser et accroître la participation des femmes et des jeunes dans le secteur de la santé est essentiel pour parvenir à des résultats durables : tel est le message qu'ont entendu les participants au quinzième Sommet de la Francophonie qui s'est tenu à Dakar, au Sénégal, du 25 au 30 novembre.

Parallèlement au Sommet de la Francophonie, l'ONUSIDA, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial), le Ministère de la Santé sénégalais, le Ministère français des Affaires étrangères et du Développement international, l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI) et UNITAID ont organisé une réunion de haut niveau le 26 novembre, qui a rassemblé des personnalités nationales et internationales. Ils ont souligné l'importance de renforcer les systèmes de santé au sein de l'espace francophone et d'impliquer les femmes, les jeunes et, plus largement, les communautés dans les questions de santé.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a évoqué la nécessité d'inscrire la riposte aux grandes épidémies dans l'agenda politique. Les participants ont déclaré que l'épidémie de maladie à virus Ebola, qui a tué à ce jour plus de 5 500 personnes en Afrique de l'Ouest, démontre la fragmentation du leadership et les faiblesses des systèmes de santé. Ces facteurs ajoutés à un manque de ressources financières ont également affecté la riposte au VIH par le passé.

Les objectifs de développement après 2015, qui devraient promouvoir une nouvelle architecture pour la santé mondiale, devraient permettre de traduire les leçons tirées de ces épidémies en actions rapides.

Mettre les questions des droits de l'homme et de la santé au cœur des préoccupations de l'agenda pour le développement après 2015 va aussi permettre de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030, ce qui nécessitera une redistribution des opportunités. Lors de son séjour au Sénégal, M. Sidibé a visité, en compagnie de Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial, le Centre de traitement ambulatoire de Dakar, qui prend en charge toute une série de maladies infectieuses et a effectué plus de 51 000 tests de dépistage du VIH en 2013.

Quotes

« Mieux nous faisons les choses, moins nous sommes assistés. Mais il est nécessaire de s'appuyer sur ce qui est fait au niveau communautaire. »

Awa Marie Coll-Seck, Ministre de la Santé du Sénégal

« Je propose que chaque pays adopte une politique de santé. Qui fait quoi et que faisons-nous ensemble ? »

Dorothée Akoko Kinde-Gazard, Ministre de la Santé du Bénin

« L'émancipation des femmes et l'égalité dans l'accès à l'éducation sont critiques pour améliorer la santé des femmes et des jeunes. »

Clarisse Loe Loumou, Pédiatre, Comité directeur de la section Organisations de la société civile de la GAVI, Cameroun

« L'Afrique représente 25 % du fardeau mondial de la maladie, et seulement 1 % des investissements. Il est temps de considérer la santé comme un investissement. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Le Fonds mondial aura engagé 3,6 milliards de dollars d'ici 2017 dans les pays de l'espace francophone, soit une hausse de 43 %, pour lutter contre les trois pandémies et renforcer les systèmes de santé. »

Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

Region/country

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Les femmes vivant avec le VIH font entendre leur voix contre la violence

26 novembre 2014

Afin de marquer la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, célébrée le 25 novembre, ainsi que les 16 jours d'action pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes, l'ONUSIDA a publié Les femmes vivant avec le VIH font entendre leur voix contre la violence, un recueil de récits très forts écrits par des femmes vivant avec le VIH et touchées par le virus.

Les violences commises par un partenaire intime touchent une femme sur trois dans le monde et augmenteraient le risque de contracter le VIH, tandis que des études montrent que la prévention de telles violences permet de réduire l'incidence du VIH de 12 %. Dans certains endroits, les jeunes femmes victimes de violences commises par un partenaire intime sont 50 % plus susceptibles de contracter le VIH que les autres femmes. Comme le relate cette publication, les femmes vivant avec le VIH sont également confrontées à la violence institutionnelle, notamment la stérilisation forcée et les avortements contraints, ainsi que le refus de l'accès aux services de santé.

Mme Sabine Böhlke-Möller, Ambassadrice de la Namibie auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, et Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, ont présenté ensemble la publication. Tout en décrivant les expériences de violence vécues par ces femmes et en proposant des actions pour mettre fin à l'épidémie de sida et à la violence à l'égard des femmes, la publication met également en avant la nécessité d'une riposte unie et multisectorielle pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030.

Quotes

« Quiconque commet un acte de violence contre une femme commet un acte de violence contre toute l'humanité. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

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La trithérapie plus efficace pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant

21 novembre 2014

Les résultats d'une grande étude clinique publiés le 17 novembre apportent de nouvelles preuves montrant que les associations de trois médicaments antirétroviraux sont plus efficaces que les traitements avec un seul médicament pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Baptisée PROMISE (Promoting Maternal and Infant Survival Everywhere – Promouvoir la survie des mères et des nourrissons dans le monde entier), l'étude a été menée en Inde, au Malawi, en Afrique du Sud, en Tanzanie, en Zambie et au Zimbabwe.

Les conclusions montrent que les femmes enceintes ayant un taux de CD4 de 350 cellules/mm3 ou plus recevant une antiprotéase contenant une trithérapie avaient 70 % de risque en moins de transmettre le VIH à leur nourrisson que les femmes recevant un traitement simple à base de zidovudine.

Les taux de transmission généraux mesurés à l'âge de deux semaines étaient faibles dans le cadre de l'étude, avec une estimation à 0,5 % et 0,6 % chez les mères utilisant chacune des deux trithérapies étudiées et 1,8 % avec le traitement à un seul médicament.

Comme prévu avec les traitements à plusieurs médicaments, l'étude a également révélé davantage d'effets secondaires chez les femmes qui prennent la triple combinaison. Bien que globalement le nombre de femmes et d'enfants victimes d'effets secondaires ait été faible, on a observé une incidence supérieure de toxicité hépatique chez la mère, de faible poids de naissance et d'accouchement prématuré avec la trithérapie. Selon les chercheurs, en comparant le risque plus faible de transmission de l'infection à VIH de la mère à l'enfant au taux accru d'effets secondaires, la trithérapie constitue l'option la plus favorable.

Ces résultats vont dans le sens des directives de l'OMS sur la prévention de la transmission de la mère à l'enfant et sont rassurants pour les nombreux pays en développement qui sont en train de passer des traitements à médicament unique (option A de l'OMS) aux trithérapies (option B/B+ de l'OMS). L'ONUSIDA appuie les recherches rigoureuses comme l'étude PROMISE, qui a été conçue pour éclairer les politiques et les directives destinées à renforcer la riposte mondiale pour éliminer l'infection à VIH chez les enfants.

Depuis 2011, l'ONUSIDA et ses partenaires travaillent avec les pays pour réduire les nouvelles infections à VIH chez les enfants et renforcer la santé maternelle par le biais du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, qui couvre les 22 pays dans lesquels se produisent 90 % des infections chez les nouveau-nés. Fin 2013, les pays participants avaient déjà enregistré une réduction de 43 % des nouvelles infections à VIH et huit d'entre eux avaient réduit les nouvelles infections de 50 % ou plus. Pour la première fois, les 22 pays ont désormais adopté l'option B, la trithérapie, pour la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

Quotes

« Le résultat de l'étude PROMISE apporte une preuve claire pour les pays qui appliquent encore l'option A qu'il faut passer le plus vite possible à l'option B/B+. »

Salim Abdool Karim, Président du Panel d'experts scientifiques de l'ONUSIDA

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