Caribbean




Feature Story
L'héritage de Robert Carr pour militer en faveur des groupes marginalisés et vulnérables continue
23 novembre 2015
23 novembre 2015 23 novembre 2015La riposte mondiale au sida exige de mettre l'accent sur les personnes qui ne bénéficient pas des services essentiels, les endroits qui sont les plus durement touchés et les personnes qui portent le poids de l'inégalité sociale. Toute la vie professionnelle de Robert Carr en tant que travailleur social, universitaire, défenseur et militant a été consacrée à montrer ce chemin dans les Caraïbes et dans le monde.
Le 10 novembre, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a visité les bureaux de la Caribbean Vulnerable Communities Coalition de Kingston, Jamaïque, fondée par M. Carr en 2004, où il a rendu hommage à M. Carr, décédé en 2011 et s'est réengagé à poursuivre son héritage. Mettre fin au sida comme menace de santé publique ne serait pas possible sans investissements concrets dans la lutte contre l'exclusion sociale et la promotion des droits humains, a déclaré M. Sidibé.
M. Sidibé a dit, « Je vais toujours chérir la mémoire de Robert Carr parce qu'il nous a fait comprendre que nous ne pourrons jamais mettre fin à l'épidémie de sida si nous ne nous occupons pas des personnes qui sont exclues. »
M. Carr était l'un des anciens présidents du Forum mondial sur les HSH et le VIH et de la Coalition mondiale sur les femmes et le sida. A divers moments, il a été directeur du programme politique et de défense du Conseil international des ONG de lutte contre le sida et d'un des membres du Groupe de référence sur le VIH et les droits de l’homme ainsi que de la délégation de l'organisation non gouvernementale au Conseil de Coordination du Programme de l'ONUSIDA.
Dans les Caraïbes, il a mobilisé des partenaires dans le but d'aborder les préjugés profondément ancrés qui ont exclu et souvent criminalisé des populations, les poussant loin des services anti-VIH.
Carolyn Gomes, présidente de la Caribbean Vulnerable Communities Coalition a déclaré « La vision de Robert commence à prendre forme. » Elle a souligné plusieurs aspects du travail de l'organisation, y compris l'aide pour renforcer la Coalition caribéenne des professionnel(les) du sexe en collaboration avec le Forum caribéen pour la libération et l'acceptation des genres et des sexualités et l'émergence de soutien aux groupes transgenres dans les différents pays.
« Nous essayons de poursuivre l'héritage spécial de Robert, sa subversion », a déclaré Mme Gomes. « Il a dit la vérité au pouvoir, mais il avait aussi du cœur et l'insistance pour que les voix soient entendues. »
Au cours de la visite, M. Sidibé a rendu hommage aux parents de M. Carr, Peter et June Carr. On lui a offert le livre Who cares ? The economics of dignity dont M. Carr est co-auteur, qui appelle à mettre davantage l'accent sur les personnes qui apportent des soins et un appui aux personnes vivant avec le VIH.
M. Sidibé a réaffirmé son engagement envers le Fonds Robert Carr pour les réseaux de la société civile qui vise à renforcer la collaboration internationale et apporter un financement aux réseaux de la société civile qui aident les populations insuffisamment desservies. Les organisations communautaires, a-t-il souligné, sont essentielles pour atteindre les objectifs de la stratégie Accélérer.
Region/country
Related






Mettre à jour
Cuba garantit que personne n'est laissé pour compte dans la riposte au sida
16 novembre 2015
16 novembre 2015 16 novembre 2015Plus tôt cette année, Cuba est devenu le premier pays à recevoir la validation de l'Organisation mondiale de la Santé pour avoir réussi l'élimination de la transmission du VIH et de la syphilis de la mère à l'enfant. Atteindre ce jalon est un témoignage de l'investissement que Cuba a fait dans son système de santé et de ses habitants.
Lors d'une visite à Cuba du 11 au 13 novembre, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé a félicité les dignitaires sur leur engagement et les progrès réalisés dans la riposte nationale au sida.
Alors qu'il était à Cuba, M. Sidibé en a appris plus sur les différents aspects du système national de santé du pays. Il a parlé avec des experts de l'Institut Pedro Kouri de médecine tropicale, le principal centre de recherche pour la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies transmissibles, dont le VIH. Il a également rencontré des professionnels de la santé et des personnes vivant avec et affectées par le VIH à la polyclinique Vedado qui intègre les services de santé à la participation de la communauté, et a visité le Centre national cubain pour l'éducation sexuelle, une institution qui a joué un rôle déterminant dans la promotion de la santé sexuelle et de droits humains.
M. Sidibé a souligné que les droits humains et la justice sociale sont importants pour obtenir de meilleurs résultats de santé pour tous et de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.
Les personnes sont au centre de la stratégie de santé de Cuba et de la riposte au sida. Le pays a adopté des lois et des politiques interdisant la discrimination contre les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles. Depuis 2008, la chirurgie de changement de sexe et la thérapie de remplacement d'hormones sont offerts à titre grâcieux aux Cubains.
M. Sidibé a reconnu les contributions exceptionnelles de Cuba à la coopération Sud-Sud, en particulier dans les domaines de la santé et de l'éducation. Récemment, par exemple, les médecins cubains ont aidé à contenir l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest. Compte tenu de la grande expérience de son pays, il a encouragé Cuba à partager les leçons apprises et les meilleures pratiques de sa riposte au VIH avec d'autres pays d'Amérique latine et des Caraïbes, et aussi en Afrique.
Pendant son séjour, M. Sidibé a rencontré le ministre de la Santé, le ministre du Commerce extérieur et des Investissements étrangers ainsi que le vice-ministre des Affaires étrangères. Il a également participé à un événement où le maire de La Havane a signé la Déclaration de Paris en adhérant à l'appel pour accélérer la riposte au VIH.
Quotes
« Je salue Cuba pour sa couverture de santé universelle. « Son système de protection sociale garantit que les personnes vivant avec le VIH aient accès à des services de soins gratuits. »
« Nos principaux atouts pour répondre au VIH sont nos ressources humaines. Montrons au monde que nous pouvons atteindre la fin de l'épidémie de sida comme un problème de santé publique ».
« Une riposte efficace au VIH devrait inclure les populations clés. Au Centre national cubain pour l'éducation sexuelle, nous travaillons pour les droits des lesbiennes, des gays, es bisexuels, des transgenres et des personnes intersexuées ».
« La ville est engagée à atteindre l'objectif de traitement 90-90-90. Nous allons nous concentrer sur les populations clés. »
Region/country
Related


Mettre à jour
La Jamaïque est sur la bonne voie pour mettre fin à son épidémie de sida
12 novembre 2015
12 novembre 2015 12 novembre 2015Les représentants du ministère jamaïcain de la Santé ont annoncé qu'ils sont confiants d'atteindre l'objectif de traitement 90-90-90 pour le VIH d'ici 2020. Les observations ont été faites lors d'une visite en Jamaïque du Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, les 9 et 10 novembre.
Les représentants du ministère ont indiqué que sept personnes sur 10 vivants avec le VIH dans le pays connaissent leur statut sérologique et que les nouvelles infections à VIH ont diminué de 50% depuis 2000. Ils ont également souligné que, dans la dernière décennie, la Jamaïque enregistre une baisse de 46% de décès liés au sida et une baisse de 8% du taux de transmission du VIH des mères vivant avec le VIH à leurs bébés.
M. Sidibé a déclaré que si la Jamaïque maintient sa riposte, elle sera bientôt en mesure d'éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Il a également souligné l'importance de redoubler d'efforts pour faire en sorte que personne ne soit laissé pour compte, en particulier les adolescents filles et garçons qui ont des rapports sexuels avec des hommes. Il a encouragé une collaboration plus étroite avec la société civile et une augmentation des investissements.
M. Sidibé a déclaré que les problèmes structurels et sociaux qui accroissent la vulnérabilité des adolescentes doivent être abordés et que l'éducation et la protection sociale auront un impact significatif sur la réduction des nouvelles infections à VIH chez les jeunes femmes et les filles.
Il a également souligné l'importance d'assurer l'accès aux services liés au VIH pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes : cette étape est essentielle pour mettre fin à l'épidémie de sida en Jamaïque.
Notant que la Jamaïque a contribué à façonner l'approche régionale au VIH, M. Sidibé a annoncé que l'ONUSIDA, avec le soutien du gouvernement jamaïcain, établit un centre sous-régional de l'ONUSIDA en Jamaïque pour fournir un appui technique et la coordination pour la riposte au sida dans toute la Caraïbe.
Lors de sa visite, M. Sidibé a rencontré le ministre des Affaires étrangères, A. J. Nicholson, et les ministres actuels et anciens de la Santé, Horace Dalley et Fenton Ferguson.
Quotes
« Il est essentiel que tout le monde ait accès aux services VIH indépendamment du statut social. Les prisonniers, les travailleurs du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les migrants, les jeunes femmes et les personnes qui consomment des drogues ne peuvent pas être laissés pour compte. »
« Je me souviens que nous avons mené une grande bataille pour savoir si nous devions fournir gratuitement des médicaments contre le VIH. La route a été longue depuis. Ce n'est pas une question de peur aujourd'hui comme il ya 20 ans. Nous avons bénéficié d'une très bonne éducation et un réel travail avec nos partenaires et les personnes à dissiper la peur et accroître la prise de conscience de se protéger. »
« Nous avons sorti la composante de prévention de la riposte au sida du ministère de la Santé centrale, où il y avait toutes ces restrictions, et les avons introduites dans le Conseil national de planification familiale, un organisme dont le mandat est d'aborder la santé sexuelle et reproductive et d'assurer l'éducation des jeunes et des familles. »
Region/country
Related



Mettre à jour
Mettre fin à l'épidémie du sida est à notre portée pour la Barbade
10 novembre 2015
10 novembre 2015 10 novembre 2015La Barbade est sur la bonne voie pour mettre fin à l'épidémie de sida comme une menace de santé publique d'ici 2030. Le pays des Caraïbes a déjà atteint l'objectif du pilier test 90–90–90 avec 92% des personnes vivant avec le VIH connaissant leur statut sérologique. Le ministère de la Santé note que dans les six dernières années aucun bébé est né avec le VIH, démontrant ainsi que le pays travaille à la validation par l'Organisation mondiale de la santé sur l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
Lors de sa visite à La Barbade les 7 et 8 novembre, Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA a félicité les dignitaires sur les progrès réalisés dans la riposte nationale au sida.
Steven Blackett, le ministre de l'Assistance sociale, de l'Autonomie locale et du Développement de la Barbade, a réaffirmé l'engagement du pays pour l'accélération de la riposte au sida lors d'une réunion avec M. Sidibé le 7 novembre. Il a noté que dans la nouvelle phase de riposte au sida, la Barbade s'adresse aux déterminants sociaux qui génèrent la transmission du VIH, y compris la pauvreté intergénérationnelle et les transactions sexuelles.
La Barbade construit une riposte éclairée et a établi une banque de données unique de recherche et de ressources en relation avec le VIH dans les Caraïbes. Elle utilise également les données pour redéfinir son approche à la prévention. Avec l'appui du gouvernement des États-Unis d'Amérique, le pays construit un nouveau laboratoire amalgamé, améliorant les structures qui servent actuellement toute la Caraïbe orientale. Des efforts afin de développer les politiques et la législation pour protéger les personnes vivant avec le VIH et les personnes soumises à la discrimination basée sur l'orientation sexuelle sont également en cours.
La Barbade est inéligible à la plupart des investissements des bailleurs de fonds en raison de son statut de pays à revenu intermédiaire. Le ministère de la Santé s'est engagé à lutter contre la stigmatisation et la discrimination en décentralisant les services et en mettant en place des partenariats avec la société civile pour atteindre les communautés marginalisées, mais le financement est un défi. M. Sidibé a déclaré que l'ONUSIDA plaide pour une focalisation accrue sur les investissements dans des communautés fragiles afin de garantir que les pays à revenu intermédiaire ne soient pas laissés pour compte.
Lors de son séjour à la Barbade, M. Sidibé a également rencontré des personnes vivant avec le VIH, des représentants de la société civile et l'équipe nationale des Nations Unies.
Quotes
« Nous devons nous serrer les coudes pour démontrer que le concept des pays à faible revenu et des pays à haut revenu est obsolète. Comment finançons-nous les vulnérabilités ? Nous devons nous concentrer sur les communautés les plus fragiles, pas les pays fragiles. »
« Nous considérons que le changement de comportement et la prévention sont importants. En tant que petit pays en développement, nous devons nous assurer de la prévention si nous voulons être durables. Nous disposons maintenant de résultats mesurables sur les changements de comportement et voyons l'impact positif dans les domaines en relation avec l'utilisation du préservatif et l'âge du premier rapport sexuel plus tardif. »
« Il y a tellement de points communs en relation avec le VIH et les maladies non transmissibles. Les ministères de la Santé et de l'Assistance sociale collaborent pour garantir que nous touchons toutes les personnes. Nous nous afférons à étendre ce programme. »
Ressources
Region/country
Related


Mettre à jour
Les pays d'Amérique latine et des Caraïbes s'engagent à réduire nettement les nouvelles infections à VIH et à faire progresser les droits humains
25 août 2015
25 août 2015 25 août 2015Les pays d'Amérique latine et des Caraïbes ont lancé un appel pour une réduction nette du nombre de nouvelles infections à VIH et de la discrimination liée au VIH dans la région et ont fixé de nouveaux objectifs de prévention à atteindre d'ici 2020.
Ces nouveaux objectifs de prévention régionaux, adoptés lors du Deuxième Forum d'Amérique latine et des Caraïbes sur le continuum de soins du VIH, incluent une baisse de 75 % du nombre de nouvelles infections à VIH chez les adultes et les jeunes et le passage à 90 % d'accès aux programmes de prévention du VIH pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les personnes transsexuelles.
Plus de 150 représentants de programmes nationaux de lutte contre le VIH, de la société civile, des personnes vivant avec le VIH, des milieux universitaires et de la communauté scientifique ont participé à l'événement organisé à Rio de Janeiro, au Brésil, du 18 au 20 août.
La société civile et les personnes vivant avec le VIH ont défendu l'idée que les pays devaient investir davantage pour Accélérer la riposte au VIH. Les pays de la région ont accepté d'augmenter les financements pour les programmes de prévention destinés aux populations les plus touchées de 7 % à 25 % de l'investissement total de la région dans la lutte contre le VIH.
Les participants ont également convenu que la marche à suivre devait impliquer la suppression de lois et de politiques discriminantes à l'égard des personnes vivant avec le VIH et des populations les plus touchées et vulnérables. Les pays se sont engagés à adopter une approche centrée sur les personnes pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.
On estimait à 2 millions le nombre de personnes vivant avec le VIH en Amérique latine et aux Caraïbes en 2014, et 100 000 personnes ont été nouvellement infectées. Bien que la riposte au VIH ait été intensifiée dans plusieurs pays, à l'échelle régionale il n'y a eu que peu de changement dans le nombre annuel de nouvelles infections ces cinq dernières années. Une évolution majeure consiste à atteindre les populations vulnérables, qui sont souvent marginalisées en raison de la discrimination et se heurtent à des obstacles juridiques dans l'accès aux services.
Les participants ont admis qu'une focalisation géographique et sur certaines populations, une approche centrée sur les droits humains, la mise en œuvre de programmes innovants dans la prévention combinée du VIH et l'implication de la société civile et des communautés sont autant d'aspects essentiels pour l'accélération de la riposte au VIH dans la région.
Quotes
« En des temps difficiles, le Brésil a eu le courage de s'engager dans l'accès au traitement pour les personnes vivant avec le VIH, ce qui a été déterminant pour atteindre le chiffre de 15 millions de personnes sous traitement actuellement dans le monde. Aujourd'hui à nouveau, nous demandons aux dirigeants d'accélérer la riposte pour mettre fin à l'épidémie d'ici 2030. »
« L'épidémie progresse à une vitesse inacceptable. Nous devons nous concentrer sur l'arrêt des nouvelles infections à VIH. »
« Pour les personnes transsexuelles, la prévention du VIH est essentielle. C'est la raison pour laquelle nous avons besoin de stratégies innovantes adaptées à nos besoins spécifiques. »
Related


Le premier Forum latino-américain et des Caraïbes sur les des soins continus du VIH s'est tenu à Mexico du 26 au 28 mai 2014.
Feature Story
De nouveaux objectifs sont fixés pour 2020 afin de réduire l'épidémie de VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes
06 juin 2014
06 juin 2014 06 juin 2014L'Amérique latine et la région des Caraïbes ont fixé de nouveaux objectifs pour développer le dépistage et le traitement au VIH d'ici 2020 afin de réduire les nouvelles infections à VIH, le diagnostic tardif, les décès liés au sida, mais aussi pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH.
Intitulé 90-90-90, les nouveaux critères ont été adoptés lors du premier Forum latino-américain et des Caraïbes sur les des soins continus du VIH qui s'est tenue à Mexico City, Mexique, du 26 au 28 mai. Lors de la réunion, les participants ont approuvé un appel à l'action afin d'adopter les objectifs 2020 de l'ONUSIDA et de l'Organisation panaméricaine de la Santé (OPS) pour des traitements en cascade au bénéfice des deux régions. Ces objectifs incluent l'augmentation à 90% de la proportion de personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur diagnostic, l'augmentation à 90% de la proportion de personnes vivant avec le VIH recevant un traitement antirétroviral et l'augmentation à 90% de la proportion de personnes sous traitement du VIH qui ont une charge virale indétectable.
Les représentants des programmes nationaux de lutte contre le VIH, de la société civile, des personnes vivant avec le VIH, des universités et de la communauté scientifique ont été parmi les 141 personnes de 26 pays qui ont participé au forum. La réunion a été organisée par une coalition de partenaires, notamment l'ONUSIDA, l'OPS, les gouvernements du Mexique et du Brésil et d'autres partenaires régionaux.
Les cibles audacieuses sont une réponse aux preuves scientifiques récentes que le diagnostic du VIH et le fait de démarrer un traitement plus tôt peuvent empêcher sa transmission et considérablement améliorer les résultats sur la santé. Supprimer la charge virale est essentiel pour réduire les effets néfastes de l'infection à VIH sur la santé des personnes, mais aussi le risque d'en infecter d'autres.
« L'expansion du diagnostic précoce et du traitement combine les avantages cliniques individuels d'un traitement précoce avec les avantages de la prévention de la transmission dans la communauté », a déclaré César Núñez, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine. « Beaucoup de personnes vivant avec le VIH apprennent seulement qu'ils sont infectés tardivement au cours de l'infection, ce qui compromet l'efficacité du traitement anti-VIH et facilite la propagation continue du VIH. »
Selon les participants, la demande croissante pour le dépistage du VIH est essentielle pour réduire le nombre de nouvelles infections à VIH et exige des investissements solides et durables dans les programmes d'alphabétisation communautaires liés au VIH ainsi que le renforcement des systèmes communautaires. Pour ce faire, les pays ont convenu de revoir leurs modèles de soins afin de les rendre plus accessibles aux patients.
« Si nous voulons que plus de personnes suivent un traitement avec une charge virale indétectable, il est essentiel qu'ils connaissent leur diagnostic et démarrent tôt le traitement », a déclaré Massimo Ghidinelli, chef de l'unité VIH, hépatite, tuberculose et infections sexuellement transmissibles de l'OPS.
Au cours des trois dernières années, les ripostes au VIH se sont intensifiées dans plusieurs pays d'Amérique latine et des Caraïbes. Selon les nouvelles estimations 2013 de l'OPS/OMS, environ 70% de la population connait aujourd'hui son statut VIH. Toutefois, 35% des nouveaux diagnostics de cas de VIH présentent tardivement un taux de CD4 inférieur à 200. À l'heure actuelle, 48% des personnes éligibles vivant avec le VIH suivent un traitement anti-VIH et 66% ne sont plus d'origine virale.
Ernest Massiah, Directeur de l'ONUSIDA pour les Caraïbes, souligne que, bien que la réalisation des nouveaux objectifs sera difficile, les régions ont un bon bilan de travail vers des objectifs ambitieux.
« Les Caraïbes et l'Amérique latine traitent une proportion plus élevée de personnes vivant avec le VIH que n'importe quelle autre région à revenu faible et intermédiaire. Dans la plupart des Caraïbes, nous sommes tout près de l'élimination du VIH chez les enfants en raison des excellents taux de dépistage et de traitement prénatal. Grâce aux efforts combinés des programmes de lutte contre le VIH, de la société civile et des partenaires internationaux sur ces nouveaux objectifs, nous pouvons accélérer les progrès vers la fin de l'épidémie de sida », a déclaré M. Massiah.
Related documents
Documents
Meeting of Ministers of Education and Health to prevent HIV in Latin America and the Caribbean
The 1st Meeting of Ministers of Education and Health to prevent HIV in Latin America and the Caribbean, Ministers of Education and Health took place on 1 August 2008 and was co-hosted by Canciller Patricia Espinosa Cantellano (México), Minister of Foreign Affairs and Dr. José Ángel Córdova Villalobos (México), Minister of Health and Lic. Josefina Vázquez Mota (Mexico), Minister of Public Education.
UNAIDS Executive Director Dr Peter Piot delivered an address on HIV prevention.
Related
The critical impact of the PEPFAR funding freeze for HIV across Latin America and the Caribbean
19 février 2025
Take the rights path to end AIDS — World AIDS Day report 2024
26 novembre 2024


Des responsables gouvernementaux de haut niveau de la Communauté caribéenne (CARICOM) et de l'Union africaine (UA) ainsi que certains ministres de la Santé des deux régions se sont réunis cette semaine à Genève, Suisse.

Des responsables gouvernementaux de haut niveau de la Communauté caribéenne (CARICOM) et de l'Union africaine (UA) ainsi que certains ministres de la Santé des deux régions se sont réunis cette semaine à Genève, Suisse.

Des responsables gouvernementaux de haut niveau de la Communauté caribéenne (CARICOM) et de l'Union africaine (UA) ainsi que certains ministres de la Santé des deux régions se sont réunis cette semaine à Genève, Suisse.
Mettre à jour
Les Caraïbes et l'Afrique : travailler ensemble pour mettre fin à l'épidémie de sida
21 mai 2014
21 mai 2014 21 mai 2014Des responsables gouvernementaux de haut niveau de la Communauté caribéenne (CARICOM) et de l'Union africaine (UA) ainsi que certains ministres de la Santé des deux régions se sont réunis cette semaine à Genève, Suisse, pour explorer le rôle de la responsabilité partagée et l'ordre du jour de la solidarité mondiale pour mettre fin à l'épidémie de sida dans les Caraïbes. Le dialogue qui s'est tenu le 20 mai et organisé par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a examiné les premières étapes de l'élaboration d'une feuille de route des Caraïbes vers cette responsabilité partagée.
En 2012, l'Union africaine a rédigé sa propre feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique, avec l'assistance technique de l'ONUSIDA, qui s'appuie sur les considérables progrès réalisés par le continent en transformant sa riposte au VIH, à la tuberculose et au paludisme. La feuille de route de l'UA repose sur trois piliers centraux : des modèles de financement plus diversifiés, équilibrés et durables ; l'accès aux médicaments, la production locale et l'harmonisation de la réglementation; et le leadership, la gouvernance et la supervision de la durabilité.
Au cours de cette réunion de Genève, les délégués de l'UA ont eu l'occasion de partager leur riche expérience sur les processus, les mécanismes et le soutien politique nécessaire pour atteindre ces objectifs, de promouvoir une plus grande autonomie et garantir le succès de la feuille de route. La réunion a également permis d'autres échanges et des liens entre les pays des deux régions par rapport à leurs ripostes au VIH et à la santé.
Des problèmes et des opportunités majeures communes dans les Caraïbes et en Afrique communes en termes de questions de santé et de développement dans le contexte de l'après-2015 ont émergé. Il s'agit notamment de l'accès équitable aux services de santé, la protection sociale et les questions des droits de l'homme et, quand les revenus augmentent, un manque croissant de l'accès à l'aide publique au développement qui a de profondes implications pour la durabilité.
La réunion a officiellement approuvé un partenariat entre CARICOM-UA-ONUSIDA pour aider au développement de la feuille de route de la CARICOM. Les premières mesures consisteront à recueillir des preuves pour aider à définir les piliers de la feuille de route spécifique aux Caraïbes et l'élaboration d'un calendrier de réunions aux plus hauts niveaux techniques et politiques.
Quotes
« C'est le type de nouveau partenariat qui va façonner et définir la manière dont nous allons agir dans la période post-2015. L'Afrique et les Caraïbes peuvent apprendre de la riposte au sida comme une force de transformation pour la santé et le développement. »
« C'est une grande opportunité pour la CARICOM et la Commission de l'Union africaine d'unir leurs forces en accélérant le processus d'intention de la solidarité mondiale pour mettre fin à l'épidémie de sida. »
« Le Secrétariat de la CARICOM est heureux de se joindre à ses homologues de la Commission de l'Union africaine dans le fer de lance du développement et de la mise en œuvre des feuilles de route régionales pour éliminer les obstacles à des traitements abordables, au financement durable et à l'élimination de la stigmatisation et de la discrimination liées au sida et la discrimination, entre autres. »
« Les dirigeants africains étaient très impliqués et axés sur la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme à l'aide de la responsabilité partagée et de la solidarité mondiale. Ainsi, nous avons été témoins d'une considérable amélioration et espérons zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. »
Related


À l'occasion d'une visite aux Bahamas, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a félicité le gouvernement pour les progrès accomplis dans l'inversion de la tendance de l'épidémie de sida dans le pays.

UNAIDS Deputy Executive Director Luiz Loures with Minister of Health of Bahamas, Dr Perry Gomez, Ministry and UN officials. Credit: Ministry of Health Bahamas
Mettre à jour
Les Bahamas restent engagées dans la riposte au sida
14 avril 2014
14 avril 2014 14 avril 2014À l'occasion d'une visite aux Bahamas, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a félicité le gouvernement pour les progrès accomplis dans l'inversion de la tendance de l'épidémie de sida dans le pays.
Après avoir été le pays ayant les plus forts taux de prévalence du VIH de l'espace Caraïbe, le gouvernement des Bahamas s'est largement approprié sa riposte au VIH dès le départ, puisant la majeure partie des financements et des moyens humains dans ses ressources nationales. Cet engagement a permis d'obtenir de nets progrès et les Bahamas ont été citées par le Dr Loures comme un exemple montrant à quel point la volonté et le leadership politiques sont essentiels pour avancer vers la fin de l'épidémie de sida.
Le Dr Loures a également reconnu les contributions précieuses de la société civile, des professionnels de santé et des partenaires du secteur privé et a confirmé que dans le cadre de cet effort mondial, l'ONUSIDA se réjouit d'apporter son soutien aux dirigeants des Bahamas dans leur quête pour mettre un terme à l'épidémie nationale.
Le gouvernement a réaffirmé son engagement à fournir des services anti-VIH accessibles de haute qualité pour améliorer la santé et le bien-être des personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus.
Quotes
« L'ONUSIDA et les Bahamas demeurent de solides partenaires dans la riposte au sida. »
« Dès le début de l'épidémie, le gouvernement des Bahamas s'est engagé fermement dans la lutte contre le sida. Nous sommes déterminés à poursuivre nos efforts pour inverser la tendance de l'épidémie. »
« Nous avons constaté l'importance primordiale de l'appropriation nationale et nous continuerons à apporter notre soutien à la poursuite des efforts pour parvenir à l'objectif des trois zéros aux Bahamas et, par extension, dans toute la région des Caraïbes. »