Caribbean


Le 9 avril, une délégation de haut niveau composée de partenaires internationaux engagés dans la riposte au VIH a rencontré la Première ministre jamaïcaine, la Très honorable Portia Simpson Miller.
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La Jamaïque fait avancer les Caraïbes dans la lutte contre le VIH
14 avril 2014
14 avril 2014 14 avril 2014Le 9 avril, une délégation de haut niveau composée de partenaires internationaux engagés dans la riposte au VIH a rencontré la Première ministre jamaïcaine, la Très honorable Portia Simpson Miller, pour discuter du rôle de ce pays dans l'accélération des efforts des Caraïbes pour mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination et réduire les nouvelles infections à VIH et les décès dus au sida.
La délégation en visite était composée de Denzil Douglas, Premier ministre de Saint-Christophe-et-Niévès ; Edward Greene, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida aux Caraïbes ; Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA ; et Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
La question de l'importance du respect total des droits humains a été évoquée, de même que la nécessité de collaborer avec les autres pays sur des approches innovantes pour consolider les ripostes au VIH. Les problèmes concernant l'équilibre de la responsabilité financière entre les pays des Caraïbes et les partenaires internationaux pour l'appui durable aux ripostes au VIH étaient également à l'ordre du jour.
Le Fonds mondial a réaffirmé son rôle dans le cadre d'un partenariat mondial d'appui aux pays dans la riposte au VIH et annoncé une dotation de 10 millions de dollars pour la Jamaïque afin de soutenir ses efforts continus en matière de prévention, de traitement et de soins contre le VIH.
L'ONUSIDA a proposé de faciliter l'échange d'idées entre l'Union africaine et la Communauté caribéenne (CARICOM) sur les principes de responsabilité partagée et de solidarité mondiale pour alimenter les efforts en faveur de la fin du sida.
Quotes
« La Jamaïque travaille avec tous les secteurs et, en accordant une attention particulière aux personnes vulnérables et défavorisées, elle vise à mobiliser l'ensemble de la population pour l'agenda après 2015 et à donner de l'espoir aux gens. »
« Nous avons les connaissances et les outils pour combattre le VIH mais nous avons un nombre considérable de personnes qui sont laissées sur le bord de la route. »
« Le programme Justice pour tous fournit un espace de dialogue et de progrès pour l'agenda sur les droits humains dans la riposte au VIH. Dans ce cadre, nous pouvons œuvrer pour que ceux qui sont considérés comme vulnérables puissent obtenir la justice et l'égalité au sein des sociétés caribéennes. »
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De gauche à droite : Ernest Massiah, Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour les Caraïbes ; Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA ; Denzil Douglas, Premier ministre de Saint-Christophe-et-Niévès ; Edward Greene, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida aux Caraïbes ; Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial ; et Arun Kashyap, Coordonnateur résident des Nations Unies en Jamaïque.
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Les Caraïbes répondent à l'appel mondial pour la fin de la stigmatisation et de la discrimination
11 avril 2014
11 avril 2014 11 avril 2014La riposte des Caraïbes au VIH a connu de nombreux succès ces dernières années. Depuis 2001, les décès dus au sida ont diminué de 54 %, tandis que les nouvelles infections à VIH ont chuté de 49 %. Vingt fois plus de personnes ont accès au traitement anti-VIH aujourd'hui par rapport à il y a dix ans. Et plusieurs pays sont en bonne voie pour quasiment éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015.
Cependant, la stigmatisation et la discrimination entravent encore les efforts pour la diminution des nouvelles infections à VIH, l'accroissement du nombre de personnes ayant accès au traitement antirétroviral et la garantie que toutes les personnes vivant avec le VIH peuvent vivre une vie pleinement épanouie et productive. Les préjugés envers les personnes vivant avec le VIH et les populations les plus exposées comme les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transsexuelles, les professionnel(le)s du sexe, les consommateurs de drogues, les sans-domicile et les détenus, demeurent un obstacle majeur dans toute la région.
« Le VIH est un produit dérivé des inégalités sociales », a déclaré Carolyn Gomes, Directrice exécutive de la Caribbean Vulnerable Communities Coalition lors de la consultation caribéenne sur la Justice pour tous à Kingston, en Jamaïque. « Il nous faut une approche ascendante. Nous devons trouver les moyens de nous faire entendre. Nous devons utiliser les ressources pour les actions dont nous savons qu'elles peuvent apporter un vrai changement ».
L'initiative « Justice pour tous » a pour but de mettre en relation les voix et les actions des membres de la société civile avec les gouvernements, les communautés religieuses et le secteur privé. Il s'agit d'une tentative de stimulation collective des pays de l'espace caraïbe pour améliorer l'accès des citoyens à la justice et à l'équité. Elle a également vocation à créer des alliances afin d'accroître la sensibilisation et l'appui en faveur des droits de l'homme.
Coordonnée par le Partenariat pancaribéen contre le VIH et le sida (PANCAP), cette action est menée par le Professeur Edward Greene, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida aux Caraïbes, avec le soutien de l'ONUSIDA.
« Le monde sait maintenant ce qu'il faut faire pour mettre fin à cette épidémie », a déclaré Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, devant les participants. « Nous avons les outils, mais nous sommes entrés dans une phase où certaines personnes sont laissées sur le bord de la route. Les Caraïbes illustrent cette contradiction. L'épidémie générale décline, mais il existe encore des lois, des attitudes et des pratiques qui nous empêchent d'atteindre nos objectifs ». Le Dr Loures a encouragé les participants à la consultation à définir des objectifs et des étapes concrets pour guider leurs progrès vers la fin de la stigmatisation et de la discrimination.
Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a fait remarquer le caractère unique de cette approche régionale visant à bâtir une culture de respect des droits de l'homme. « Les Caraïbes peuvent montrer la voie pour la fin du sida », a déclaré M. Dybul. « Nous vivons un moment historique où nous avons la capacité de mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique. Aucune autre épidémie ne nous incite à répondre à l'autre différemment et à inclure tout le monde, toutes les moindres catégories de personnes, dans la grande famille humaine ».
M. Greene a identifié les domaines clés à cibler, notamment la lutte contre les inégalités entre les sexes, la défense de la santé et des droits sexuels et reproductifs et l'abolition des lois contraires aux droits de l'homme. Les rapports sexuels entre hommes sont un crime dans 11 pays de la région et plusieurs pays des Caraïbes interdisent certains aspects du commerce du sexe. Certains pays ont également des lois qui restreignent l'entrée sur le territoire sur la base de l'orientation sexuelle, de la séropositivité au VIH et du handicap. Le Premier ministre de Saint-Christophe-et-Niévès, Denzil Douglas, a assuré que la « Justice pour tous » sera une priorité dans les discussions entre les dirigeants politiques de la région.
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Press Release
L’ONUSIDA et l’Organisation des États américains unissent leurs efforts pour promouvoir la riposte au VIH dans les Amériques
10 janvier 2014 10 janvier 2014GENÈVE/WASHINGTON, 10 janvier 2014 – L’ONUSIDA et l’Organisation des États américains (OEA) ont signé un protocole d’accord pour unir leurs efforts afin de promouvoir la riposte au VIH dans les États Membres de l’OEA.
Grâce à ce protocole, l’ONUSIDA et l’OEA développeront des activités de sensibilisation au VIH, telles que des campagnes d’information et d’éducation, des tables rondes sur les politiques, des forums, des conférences et des programmes de bourses, dans le but de réduire les nouvelles infections à VIH, de développer l’accès au traitement antirétroviral et de soutenir les personnes vivant avec le virus. L’ONUSIDA et l’OEA développeront également une collaboration avec des réseaux régionaux de jeunes séropositifs au VIH afin de renforcer la sensibilisation au virus et l’éducation à la prévention, d’améliorer la protection sociale des jeunes, de lutter contre la violence sexiste et de combattre les normes sexospécifiques préjudiciables parmi la jeunesse.
« Le VIH est plus qu’une simple maladie. C’est un problème de sécurité, de justice sociale et de répartition des opportunités » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous devons exploiter ce partenariat pour nous assurer que nul ne soit laissé-pour-compte dans la riposte au VIH dans les Amériques et que les personnes les plus affectées par le virus aient accès aux services essentiels de prévention et de traitement du VIH ».
Les populations clés, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe, les consommateurs de drogues et les transgenres, demeurent les plus durement touchées par le VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes. Bien que l’on ait enregistré une stabilisation des nouvelles infections, le nombre de celles-ci ne diminue toujours pas. L’existence et l’application de lois punitives, de même que la stigmatisation et la discrimination largement répandues à l’encontre des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des transgenres et des professionnel(le)s du sexe, continuent de marginaliser les populations dont les besoins sont les plus importants et de bloquer l’accès à des services vitaux de prise en charge du VIH.
« Nous avons réussi à briser la courbe de progression de l’infection » a déclaré Miguel Jose Insulza, Secrétaire général de l’OEA. « Nous devons maintenant nous attaquer aux problèmes structurels et transversaux, notamment la violence sexiste ».
En juin 2013, l’Assemblée générale de l’OEA a adopté une Résolution sur la promotion et la protection des droits humains des personnes vulnérables au VIH/sida, qui vivent avec et sont touchées par l’épidémie dans les Amériques. La résolution invite instamment les États Membres à poursuivre leurs efforts pour soutenir les lois et les politiques publiques qui protègent les droits humains et les libertés fondamentales des personnes vivant avec le VIH, et pour développer la prévention et le traitement contre le virus pour les femmes enceintes et les mères, y compris pour prévenir la transmission mère-enfant du VIH. La résolution promeut également une participation plus importante des personnes vivant avec le virus aux processus de décision et à la rédaction des politiques et des programmes de lutte contre l’épidémie.
Contact
ONUSIDA GenèveSophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
Press centre
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Edward Greene, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida aux Caraïbes (troisième de gauche) avec des parlementaires de la région lors du lancement du Programme Justice pour tous.
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Le Partenariat Pan-Caraïbe contre le VIH/sida (PANCAP) lance son programme Justice pour tous
13 décembre 2013
13 décembre 2013 13 décembre 2013Le Partenariat Pan-Caraïbe contre le VIH/sida (PANCAP) lance son programme Justice pour tous le 1er décembre 2013, Journée mondiale de lutte contre le sida. La nouvelle initiative guidera les pays lorsqu'ils abordent la stigmatisation et la discrimination liées au sida, améliorent l'environnement juridique et suppriment les lois discriminatoires liées au VIH.
Sous la direction du Premier ministre de Saint-Christophe-et-Niévès et du chef du PANCAP, Denzil Douglas, et dirigé par Edward Greene, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida aux Caraïbes, des consultations nationales ont lieu dans toute la Caraïbe afin de poursuivre des réformes législatives et liées aux programmes fondamentaux pour accroître la justice pour tous dans tous les pays.
Quotes
« J'affirme mon engagement pour mettre fin à la discrimination liée au sida dans la région et faire progresser la suppression des lois discriminatoires. Il faut également noter le rôle actif de plus en plus important des organisations confessionnelles aux plus hauts niveaux et leur volonté de travailler en collaboration avec des partenaires, y compris des parlementaires, pour faire avancer cet important effort. »
« Cette étape de l'activité est le lancement d'un mouvement social dans la région. Je souhaite inciter les leaders à prendre une position ferme pour garantir que les droits de l'homme soient respectés, pas seulement pour certains, mais pour tous, y compris les personnes LGBT. Je recommande également aux participants de trouver un consensus pour faire les changements législatifs et autres nécessaires afin de supprimer la discrimination envers tous et pour présenter les étapes nécessaires au niveau des pays afin de les mettre en place. »
« Mettre fin à la discrimination liée au sida est essentiel pour protéger les droits de l'homme pour tous. J'applaudie les leaders de la région des Caraïbes et du PANCAP pour cette importante initiative. »
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Une nouvelle publication sur les questions de défense des droits humains dans les Caraïbes
23 octobre 2013
23 octobre 2013 23 octobre 2013
Les deux auteurs, Sir George Alleyne et le Professeur Rose-Marie Belle Antoine, lors du lancement de la publication à Port-d'Espagne, Trinité-et-Tobago, 22 octobre 2013.
Photo : ONUSIDA
Un livre sur les problèmes et les blocages juridiques auxquels se heurte la lutte contre la stigmatisation et la discrimination dans les Caraïbes a été présenté le 22 octobre à Port-d'Espagne, la capitale de Trinité-et-Tobago. Legal and Policy Perspectives on HIV and Human Rights in the Caribbean (Perspectives juridiques et politiques sur le VIH et les droits humains dans les Caraïbes) a été écrit conjointement par Sir George Alleyne, ancien Envoyé spécial des Nations Unies pour le VIH dans les Caraïbes, et Rose-Marie Belle Antoine, professeur de droit. Cette publication inclut les contributions d'un panel d'experts qui ont participé à un symposium de haut niveau organisé par l'ONUSIDA, le Partenariat Pan Caribéen contre le VIH et le sida (PANCAP) et l'Université des Indes occidentales (UWI) en 2010.
Le livre met en avant des questions qui concernent les lois et les politiques discriminatoires dans la région. Il offre également aux universitaires et aux décideurs politiques des choix possibles pour l'abrogation des lois qui restreignent le droit à la santé, la liberté de circulation et l'égalité d'accès au logement, à l'éducation et à l'emploi.
Sir George a insisté sur le fait que l'une des principales recommandations du livre – poursuivre les lois discriminatoires devant les tribunaux – pouvait constituer un processus efficace pour leur suppression. « Les seuls pays du monde occidental appliquant des lois qui criminalisent les rapports sexuels entre personnes du même sexe dans la sphère privée sont ceux des Caraïbes », a-t-il déclaré. « La possibilité de les changer en invoquant la constitution est quasi nulle. Il faut agir en les poursuivant en justice ».
En 2013, l'une des absurdités auxquelles nous sommes confrontés réside dans la stigmatisation basée sur l'état sérologique par rapport au VIH, le comportement sexuel et l'orientation sexuelle.
Ernest Massiah, Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour les Caraïbes
Sir George a également salué le Projet pour la défense des droits (Rights Advocacy Project) de l'UWI, qui vise à promouvoir les droits humains, l'égalité et la justice sociale dans les Caraïbes en participant aux actions en justice.
Edward Greene, actuel Envoyé spécial des Nations Unies pour le VIH/sida dans les Caraïbes, a qualifié le livre de « tremplin qui aidera la région à avancer vers la garantie d'une égalité de droits et de protection pour l'ensemble de sa population ».
L'ONUSIDA apporte un appui technique à la Coalition caribéenne pour la justice sociale (CCJS), qui fournit des conseils juridiques et une aide financière aux personnes victimes de discrimination. L'ONUSIDA travaille également avec les pays pour lutter contre la stigmatisation liée à l'orientation sexuelle et à la sexualité. Elle est en train de mettre en place une base de données sur les changements dans les attitudes de l'opinion publique et leur effet sur la politique électorale. Au sein du système judiciaire, elle soutient les formations de sensibilisation pour les magistrats et les agents de police. L'ONUSIDA publiera sous peu les conclusions d'une nouvelle enquête intitulée Caribbean Men’s Internet Survey (CARIMIS) et menée auprès de plus de 3 500 hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes aux Caraïbes.
Ernest Massiah, Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour les Caraïbes, a assisté au lancement du livre et salué sa publication. « En 2013, l'une des absurdités auxquelles nous sommes confrontés réside dans la stigmatisation basée sur l'état sérologique par rapport au VIH, le comportement sexuel et l'orientation sexuelle », a-t-il déclaré.
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Jeffrey Webb, Président de la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes (CONCACAF), va recevoir le prestigieux Prix spécial pour la diaspora 2013 « Protège le goal » de l'ONUSIDA. Îles Caïmans, 21 octobre 2013. Photo : ONUSIDA
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L'ONUSIDA annonce que le Président de la CONCACAF sera le premier lauréat du prix « Protège le goal » pour la diaspora
20 octobre 2013
20 octobre 2013 20 octobre 2013Le Président de la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes (CONCACAF), Jeffrey Webb, sera le lauréat 2013 du Prix spécial pour la diaspora « Protège le goal » de l'ONUSIDA. L'annonce a été faite à l'occasion de l'ouverture du Sommet des Sports 2013 de la CONCACAF, qui se déroule aux Îles Caïmans.
La cérémonie du Prix « Protège le goal » aura lieu le 15 janvier 2014 à Dakar, au Sénégal, dans le cadre du quatrième Sommet panafricain des jeunes leaders. M. Webb sera récompensé pour son travail exceptionnel dans l'utilisation du sport pour promouvoir le développement social.
La campagne « Protège le goal » a pour objectif de sensibiliser sur le VIH et de mobiliser les jeunes pour qu’ils participent activement à la prévention contre le virus. Ce prix spécial met en avant la valeur du football comme outil du changement social. Il souligne l'importance de la responsabilité sociale et récompense des individus et des organisations qui jouent un rôle important dans la promotion du bien social et la sensibilisation au VIH et à la prévention à travers le sport.
Quotes
La CONCACAF a vocation à tirer parti de la popularité du football pour apporter un changement positif dans la société. La promotion des efforts de prévention du VIH au sein de la communauté à la fois dans notre région et dans le monde est un élément vital de cette mission. Nous sommes fiers que notre engagement dans ce domaine soit reconnu.
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- CONCACAF (en anglais)

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La Jamaïque prend des mesures pour assurer la pérennité de sa riposte au VIH
07 octobre 2013
07 octobre 2013 07 octobre 2013
Une étude vient de montrer que les acquis durement gagnés dans la lutte contre l'épidémie de VIH en Jamaïque pourraient être menacés par des contraintes budgétaires nationales et l'augmentation des coûts du traitement anti-VIH dans le pays. Le gouvernement jamaïcain a réagi en prenant des mesures visant à renforcer la planification et l'efficacité de son programme national de lutte contre le sida.
« Depuis 2004, avec l'introduction du traitement antirétroviral, les décès dus au sida ont baissé en Jamaïque de 41 % et la transmission du VIH de la mère à l'enfant est passée de 25 % en 2004 à moins de 5 % en 2011 », a indiqué le Ministre de la Santé, Fenton Ferguson. « La Jamaïque est sur la voie du succès et nous n'avons pas le droit d'échouer ».
Avec l'appui de la Banque mondiale et de l'ONUSIDA, le pays a mené une étude phare sur la pérennité financière de sa riposte au sida. Selon les prévisions de cette étude, le coût annuel du programme de lutte contre le VIH de la Jamaïque pourrait doubler d'ici 2030. Elle indique également que la capacité du pays à accroître ses dépenses nationales en faveur de la lutte contre le VIH est limitée par le niveau élevé de sa dette publique : le pays est classé par la Banque mondiale comme un pays à revenu intermédiaire supérieur, mais l'île présente un ratio dette/PIB de 140 %. Les accords du pays avec des partenaires majeurs, notamment le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, la Banque mondiale et le gouvernement des États-Unis, doivent arriver à échéance au cours des deux prochaines années.
Depuis 2004, avec l'introduction du traitement antirétroviral, les décès dus au sida ont baissé en Jamaïque de 41 % et la transmission du VIH de la mère à l'enfant est passée de 25 % en 2004 à moins de 5 % en 2011. La Jamaïque est sur la voie du succès et nous n'avons pas le droit d'échouer
Fenton Ferguson, Ministre de la Santé jamaïcain
Selon le Dr Ferguson, le travail a déjà commencé. L'approche d'investissement de l'ONUSIDA a été utilisée afin d'élaborer des stratégies permettant à la riposte au VIH du pays de persister et de réussir.
Par exemple, la Jamaïque a recentré son plan stratégique national en mettant largement l'accent sur les besoins des populations les plus exposées au risque d'infection, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues. Elle a également annoncé la mise en place d'une autorité regroupant le Conseil du planning familial et certaines parties du programme de lutte anti-VIH afin de faire baisser les coûts administratifs. Le pays étudie également les possibilités à l'échelle régionale pour faire baisser les prix des médicaments antirétroviraux.
Le Dr Pierre Somse, Coordonnateur de l'ONUSIDA dans le pays, a félicité le Ministère de la Santé et le Ministère de la Planification et des Finances pour s'être attaqués conjointement aux questions de pérennité financière autour de la riposte au VIH. « Le VIH est traité comme une question de développement par le gouvernement jamaïcain dans le contexte de son plan de développement national pour 2030 », a expliqué le Dr Somse. « La riposte au VIH continue de bénéficier d'un niveau maximum d'engagement de la part de tous les partis politiques », a-t-il ajouté.
Pour l'exercice budgétaire 2013/2014, le gouvernement a augmenté la part de ses dépenses consacrées au VIH, mais pour faciliter la mise en œuvre des nouvelles stratégies, le Ministère de la Santé a appelé à « une baisse plus progressive de la part du financement international ».
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De gauche à droite : Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, le Dr Edward Greene, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida aux Caraïbes, et le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA. Photo : ONUSIDA
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Le Dr Edward Greene, Envoyé spécial du Secrétaire général pour le sida aux Caraïbes, en visite à Genève
26 août 2013
26 août 2013 26 août 2013Le Dr Edward Greene, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida aux Caraïbes, a visité le siège de l'ONUSIDA à Genève le 23 août et a rencontré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Entre autres sujets abordés, le Dr Greene a évoqué la nouvelle initiative du Partenariat Pan-Caraïbe de lutte contre le VIH/sida (PANCAP) co-présidé par lui-même et par le Dr Denzil Douglas, Premier ministre de Saint-Christophe et Niévès, appelée Justice pour tous : agir pour réduire la stigmatisation et la discrimination et élargir l'accès à la justice dans le cadre des ripostes nationales au VIH dans les Caraïbes d'ici 2015.
Cette nouvelle initiative réunira les différentes parties prenantes, dont les organisations confessionnelles, les personnes vivant avec le VIH, la société civile, les législateurs et les responsables gouvernementaux, au niveau tant national que régional, afin de discuter de l'environnement juridique existant au regard du VIH dans les Caraïbes. L'initiative a pour but de mettre au point une feuille de route destinée aux acteurs nationaux et régionaux afin de réduire la stigmatisation et la discrimination et d'élargir l'accès à la justice dans les ripostes nationales au sida, y compris en abolissant les lois punitives en vigueur. La première consultation nationale doit être réalisée à Saint-Christophe et Niévès à l'automne 2013.
L'Envoyé spécial a également souligné la nécessité de renforcer le dialogue avec les organisations confessionnelles dans les Caraïbes et de travailler en collaboration avec leurs représentants. Le Dr Greene a rappelé le rôle historique joué par ces organisations dans la fourniture d'assistance et de services sociaux dans la région.
Quotes
Étant donné que les groupes confessionnels sont les gardiens traditionnels de notre société, il est crucial d'intégrer leurs représentants dans la riposte au VIH afin de garantir que nos politiques ne heurtent pas les populations les plus exposées au risque et ne restreignent pas inutilement l'éventail des stratégies qui peuvent être utilisées pour lutter contre l'épidémie de VIH dans les Caraïbes.
Supprimer les lois punitives est une priorité pour l'ONUSIDA. Nous devons lutter aux côtés des personnes qui vivent avec le VIH et qui sont les plus exposées au risque. En transformant les environnements juridiques négatifs, nous pouvons aider à faire naître une génération sans VIH.
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Comment créer des ripostes au VIH durables dans les Caraïbes ?
26 juin 2013
26 juin 2013 26 juin 2013
Participants à la réunion caribéenne ONUSIDA/PEPFAR sur l'investissement stratégique et le financement durable contre le VIH organisé à Kingston, Jamaïque, les 29 et 30 mai 2013.
Depuis près de dix ans, Ainsley Reid a accès à un traitement antirétroviral vital dans sa Jamaïque natale. Les bénéfices ne sont pas seulement constatés au niveau de sa santé individuelle mais aussi dans son travail puisqu'il exerce des activités de sensibilisation sur la prévention du VIH et sur le « mieux-vivre » en tant que coordinateur local de programme au sein du Programme de lutte contre le VIH et les IST de la Jamaïque. « Comme moi, de nombreux collègues qui ont été sous traitement anti-VIH sont prêts et capables de travailler, de prendre soin de leurs familles et d'apporter leur contribution à la société », a-t-il déclaré.
M. Reid fait partie des nombreuses personnes qui interviennent pour garantir que la riposte au VIH dans les Caraïbes ne se limite pas à des comprimés ou à des programmes de lutte contre le VIH trop abstraits.
« Notre principal objectif, ce sont les gens ! Nous voulons aider ceux qui vivent avec le VIH pour qu'ils restent productifs, et créer des sociétés qui leur permettent de s'épanouir », a déclaré Ernest Massiah, Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour les Caraïbes lors d'une réunion visant à aider la région à mettre au point des programmes anti-VIH viables sur le plan financier.
Cette réunion a été organisée à Kingston, en Jamaïque, les 29 et 30 mai et a été l'occasion de passer en revue les épidémies et les ripostes contre le VIH des différents pays, et d'examiner les différentes manières dont les programmes anti-VIH pourraient être conçus pour être plus efficaces sur le long terme. « Nous devons étudier très soigneusement les différents éléments afin de déterminer les améliorations possibles, de délimiter les secteurs dans lesquels nos dépenses sont excessives par rapport aux résultats visés et de définir les cas dans lesquels nous devons arrêter de faire ce que nous avions l'habitude de faire parce que ces interventions n'ont pas l'impact que nous souhaitons », a affirmé M. Massiah.
Ce dialogue, organisé avec le soutien conjoint de l'ONUSIDA Caraïbes et du Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), a également impliqué des partenaires de développement internationaux, des organisations de la société civile et des représentants de huit ministères caribéens de la santé, des finances et de la planification.
Depuis 2000, les investissements de la région en faveur de la réduction de la stigmatisation et de la discrimination ainsi que de l'élargissement de l'accès au traitement du VIH ont apporté des résultats. Les nouvelles infections ont chuté de 42 % en 2001 et 2011 ; 67 % des personnes qui vivent avec le VIH et qui ont besoin d'un traitement y ont désormais accès ; et les décès liés au sida continuent de diminuer avec une baisse de 48 % entre 2005 et 2011. Le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants a diminué de 32 % de 2009 à 2011.
Notre principal objectif, ce sont les gens ! Nous voulons aider ceux qui vivent avec le VIH pour qu'ils restent productifs, et créer des sociétés qui leur permettent de s'épanouir
Ernest Massiah, Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour les Caraïbes
Toutefois, les deux-tiers du financement des programmes anti-VIH dans les Caraïbes dans leur ensemble proviennent de partenaires internationaux. Étant donné que plusieurs agences de bailleurs de fonds ont prévu de réduire ou de retirer leur soutien suite à des modifications des critères d'éligibilité pour les pays à revenu supérieur ou intermédiaire et que les économies caribéennes ressentent davantage les effets du ralentissement économique mondial, les avantages offerts par de nombreux programmes nationaux de lutte contre le VIH sont en danger.
La Directrice de la mission de l'Agence des États-Unis pour le Développement international (USAID) pour la Jamaïque, Denise Herbol, a fait remarquer que les partenariats des agences internationales sont destinés à aider les pays à atteindre un point où leurs programmes anti-VIH sont « conduits, mis en œuvre et, dans l'idéal, financés » par leurs propres gouvernements, par les communautés, par la société civile et par le secteur privé.
Qu'est-ce que cela implique pour les Caraïbes ? Les experts conviennent qu'il faut mettre fin à la tendance régionale consistant à orienter l'essentiel des ressources pour la prévention du VIH vers la population générale. En revanche, les travaux devraient davantage viser à déterminer ceux qui sont les plus exposés au risque et pourquoi. Ensuite, des actions concertées seront requises pour apporter des programmes de prévention du VIH aux populations les plus affectées par le VIH.
Les participants ont souligné la nécessité de réduire les coûts administratifs associés à la programmation de la lutte contre le VIH et ont précisé que la région devait intensifier ses efforts conjoints afin d'obtenir une baisse des prix des médicaments. Toutefois, une grande partie des travaux impliqués dans la prise de décision concernant les débouchés des investissements implique de combattre des inégalités et des préjudices sociaux profondément ancrés dans les mentalités.
Karl Theodore, économiste de la santé de l'Université des Indes occidentales à Trinidad, a encouragé les participants à considérer le VIH comme un problème mettant en cause jusqu'à la survie même des sociétés caribéennes.
« Il est communément admis dans la région que les choses s'améliorent et que l'épidémie est quasiment sous contrôle, et donc que nous n'avons pas besoin d'y consacrer beaucoup de ressources. Mais c'est faux. L'épidémie est en train de nous enlever quelque chose de crucial : nos ressources humaines. Si nous ne maintenons pas les investissements, nous allons payer un très lourd tribut », a souligné M. Theodore.
« Ces discussions sur la viabilité financière de la riposte au VIH allument une lueur d'espoir dans mon cœur », a affirmé Mr Reid. « Nous avons encore beaucoup de travail à accomplir, de systèmes à renforcer et de personnes à toucher pour mettre fin à la crise du VIH et sauver des vies », a-t-il ajouté.
Pour plus d'informations sur la réunion et sur ses résultats, rendez-vous sur www.unaidscaribbean.org
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L'Organisation des États Américains adopte une résolution courageuse sur le VIH et les droits de l'homme
07 juin 2013
07 juin 2013 07 juin 2013L'Organisation des États Américains (OEA), le mécanisme régional le plus ancien du monde qui regroupe 35 États indépendants des Amériques, a adopté une nouvelle résolution courageuse intitulée Résolution sur la promotion et la protection des droits humains des personnes vulnérables au VIH/sida, qui vivent avec le VIH/sida et sont touchées par ce dernier.
Réunis à l'occasion de sa 43e Assemblée générale, les délégués ont approuvé cette résolution qui place les droits de l'homme, l'égalité des sexes et la justice sociale au cœur de la riposte au VIH dans la région. Ce nouvel accord souligne l'importance d'un renforcement de l'implication et de la participation des populations les plus touchées à la riposte à l'épidémie.
Malgré les progrès en matière de lutte contre le VIH constatés dans la région (la couverture du traitement est très étendue et les nouvelles infections à VIH ont commencé à baisser dans certaines parties des Caraïbes), la résolution reconnaît les défis considérables restants pour assurer un accès équitable aux services anti-VIH, notamment auprès des groupes les plus exposés au risque ainsi que des femmes et des filles.
En ouverture à cette Assemblée, Jose Miguel Insulza, Secrétaire général de l'OEA, a noté le « désintérêt » fréquent envers les droits des minorités mais a souligné l'opportunité unique offerte par l'OEA d'un « dialogue politique franc et ouvert sur ces sujets dans l'hémisphère ».
La stigmatisation et la discrimination sont profondément ancrées et encore trop répandues parmi les leaders communautaires et religieux, les prestataires de services et les représentants de l'État. Cela entrave l'accès aux services et à l'emploi et, dans certains cas, conduit à l'exclusion sociale des personnes les plus vulnérables au VIH, comme les professionnel(le)s du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transsexuelles, les consommateurs de drogues et les populations autochtones. La résolution demande la mise en place de mesures spécifiques pour promouvoir l'égalité des sexes et répond aux besoins des femmes, des adolescents et des filles, en tenant compte de la forte interrelation avec la violence sexiste tant comme cause que comme conséquence du VIH.
Cette résolution vient à point nommé au regard de l'évolution des discussions à l'échelle mondiale sur le développement et la santé, tout en démontrant que de nouvelles opportunités apparaissent pour soutenir l'élan visant à concrétiser la vision de l'ONUSIDA de zéro discrimination, zéro nouvelle infection à VIH et zéro décès lié au sida
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
Alors que les discussions se poursuivent partout dans le monde sur la durabilité de la riposte au sida, la résolution met en lumière le coût « exorbitant » du traitement antirétroviral dans certains pays et le défi consistant à fournir des alternatives génériques. En outre, malgré l'augmentation générale des financements nationaux pour la riposte au sida, la résolution note que les ressources ne sont pas encore suffisamment investies dans des programmes de soutien et d'appui à l'éducation et à l'évolution des comportements ou dans d'autres stratégies de prévention du VIH.
La résolution étudie des moyens de renforcer la collaboration avec des organismes internationaux comme la Commission interaméricaine des femmes et la Commission interaméricaine des droits de l'homme afin de militer en faveur de la mise en place de lois et de politiques de protection plus efficaces. Ces moyens incluent l'échange des expériences et des meilleures pratiques, l'organisation d'activités conjointes, et la coordination des efforts et des capacités pour obtenir le plus fort impact possible.
Les États membres de l'OEA ont appelé l'ONUSIDA et l'Organisation panaméricaine de la Santé (OPS) à combiner leurs efforts pour mettre la résolution en œuvre et à fournir un appui aux pays pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants, assurer l'accès à un traitement abordable, mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination et promouvoir l'égalité des sexes.
« Cette résolution vient à point nommé au regard de l'évolution des discussions à l'échelle mondiale sur le développement et la santé, tout en démontrant que de nouvelles opportunités apparaissent pour soutenir l'élan visant à concrétiser la vision de l'ONUSIDA de zéro discrimination, zéro nouvelle infection à VIH et zéro décès lié au sida », affirme Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
M. Sidibé a rencontré M. Insulza, Secrétaire général de l'OEA, à Washington DC avant l'Assemblée générale de l'OEA, et a déclaré à cette occasion que « l'OEA est un leader pour la poursuite des discussions sur les médicaments abordables, et innove aujourd'hui en luttant contre la stigmatisation et la discrimination et en reconnaissant l'interaction entre la violence sexiste et le VIH ».