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Documents
Rapport mondial actualisé sur le sida — Faire face aux inégalités — Leçons tirées de 40 ans de lutte contre le sida pour les ripostes à la pandémie
14 juillet 2021
Les personnes vivant avec le VIH sont davantage exposées au risque de contracter la COVID-19 sous une forme grave et d'en mourir, mais la grande majorité d’entre elles se voient refuser l’accès aux vaccins contre la COVID-19. Les populations clés et leurs partenaires sexuels représentent 65 % des nouvelles infections au VIH, mais sont largement exclues des ripostes au VIH et à la COVID-19. 800 000 enfants vivant avec le VIH ne suivent pas le traitement indispensable pour les maintenir en vie. Lire le Communiqué de presse
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Feature Story
Un partenariat pour renforcer l’engagement des communautés dans les ripostes au VIH et à la COVID-19 en Namibie
12 octobre 2021
12 octobre 2021 12 octobre 2021Les communautés continuent de faire preuve de résilience, d’agilité et d’innovation au cours de la riposte aux pandémies concomitantes de COVID-19 et de VIH. Afin d’autonomiser, de former et de protéger les communautés, l’ONUSIDA, en collaboration avec le ministère namibien de la Santé et des Services sociaux et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, aide des organisations de la société civile à mettre en œuvre l’initiative Partnership to Accelerate COVID-19 Testing (PACT) en Namibie. Par ailleurs, des activités de sensibilisation des communautés visant à réduire la propagation de la COVID-19, ainsi que la stigmatisation et la discrimination qui y sont liées, mais aussi à minimiser les effets du virus sur les personnes vivant avec le VIH, sont en train de voir le jour.
En mai 2021, la Namibie a connu une augmentation exponentielle de la transmission des cas de COVID-19 au sein des communautés en raison de l’émergence du variant delta. Cette détérioration de la situation a mis à mal les efforts de confinement du pays et son système de santé. Le pays a toutefois été à la hauteur du défi en faisant preuve d’un volontarisme politique et d’un engagement forts. Des interventions à fort impact reposant sur des données probantes ont entraîné une baisse significative des cas, des pourcentages de cas positifs et des décès.
Dans le cadre de l’initiative PACT, quatre organisations de la société civile ayant de l’expérience dans le travail avec des communautés vulnérables et des réseaux de personnes vivant avec le VIH dans des bidonvilles ont reçu le soutien du ministère de la Santé et des Services sociaux ainsi que de l’ONUSIDA pour mettre en œuvre ce projet. Celui-ci se concentre sur la prévention de la COVID-19 et le suivi des contacts, sur l’atténuation de l’impact de la COVID-19 sur la riposte au VIH et sur l’amélioration de l’accès à des soins de santé de qualité dans les 14 régions du pays. Il prévoit à terme de déployer 270 spécialistes de la santé communautaire.
L’ONUSIDA s’associe à trois des quatre organisations de la société civile qui œuvrent dans les trois régions les plus touchées par le VIH et la COVID-19 : Oshana, Erongo et Khomas. Ces dernières regroupent à elles seules 36 % des personnes séropositives, 52 % des cas de COVID-19 et 42 % des décès liés à la COVID-19 dans le pays. Ces organisations de la société civile fournissent un travail remarquable pour répondre aux besoins des populations clés, des adolescentes et des jeunes femmes, ainsi que des personnes séropositives en utilisant les infrastructures et les systèmes existants de la lutte contre le VIH.
« L’éradication des deux pandémies nécessite une plus grande implication des communautés, des partenariats, l’intégration des services liés à la COVID-19 et au VIH, mais aussi d’atteindre les communautés défavorisées et vulnérables. C’est l’approche que l’initiative PACT a adoptée en Namibie pour endiguer la propagation de la COVID-19 », a déclaré la directrice pays de l’ONUSIDA pour la Namibie, Alti Zwandor.
Pour adapter, harmoniser et soutenir la formation des professionnelles et professionnels communautaires de santé, l’ONUSIDA travaille avec le National Health Training Centre, qui a adapté le programme de formation des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies sur la COVID-19 afin d’inclure des informations sur les vaccins, le VIH, ainsi que la santé et les droits sexuels et reproductifs. Quarante formatrices et formateurs émérites du Training Center ont reçu une formation pour dispenser différentes formations dans tout le pays. 250 spécialistes de la santé communautaire supplémentaires et 25 responsables d'équipe ont ensuite reçu une formation avant de se déployer pour mettre en œuvre des activités communautaires de proximité . Outre les visites à domicile et les activités de sensibilisation des communautés, l’une des organisations non gouvernementales, le réseau Tonata de personnes vivant avec le VIH, a également intégré une vaste campagne d’information par SMS sur la COVID-19 dans les langues locales pour aider les groupes de personnes séropositives. Ce faisant, elle a fait connaître l’initiative PACT à un public beaucoup plus large.
« Ces spécialistes de la santé communautaire sur le terrain affrontent des situations où les membres des communautés font preuve d’agressivité en recevant les informations sur la COVID-19. Dans certains foyers de contagion, la population s’est également plainte d’avoir faim et a indiqué qu’elle n’écouterait les spécialistes de la santé communautaire qu’après avoir reçu une aide alimentaire afin de pouvoir se concentrer », a déclaré Agatha Kuthedze, directrice de la Namibia Planned Parenthood Association (NAPPA). Elle a ajouté que l’organisation avait renvoyé des personnes ayant besoin d’aide sociale vers les autorités pour obtenir une assistance.
L’initiative continuera d'exploiter ses réussites et d’intégrer les programmes essentiels sur le VIH, la santé et droits sexuels et reproductifs, tout en cherchant sans cesse des innovations pour une riposte au VIH pérenne et complète. Les organisations non gouvernementales partenaires impliquées sont Tonata, le Walvis Bay Corridor Group, NAPPA et Project Hope.
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Feature Story
Quarante ans de lutte en faveur de l’égalité d’accès aux médicaments vitaux
17 septembre 2021
17 septembre 2021 17 septembre 2021Les débuts de la lutte contre le sida présentent des similarités frappantes avec la riposte mondiale à la COVID-19.
Des photos inédites de militants et militantes du sida au début des années 1990, qui manifestent pour des médicaments vitaux montrent que leurs préoccupations étaient les mêmes que celles des militantes et militants d’aujourd’hui, qui exigent l’égalité d’accès aux vaccins contre la COVID-19.Les slogans tels que « Dead from drug profiteers » (Les profiteurs pharmaceutiques m'ont tué) et « AIDS $ now » (De l’argent maintenant pour le sida) confortent ce parallèle.
Cependant, les photos soulignent également comment, 40 ans après la découverte des premiers cas de sida, le monde répète les mêmes erreurs dans sa riposte à la COVID-19, car les inégalités continuent d’alimenter les infections et les décès.
Ces clichés, pris par la photographe française Élisabeth Carecchio, montrent des personnes manifestant pour un traitement anti-VIH en mai 1990 devant le National Institutes of Health à Washington aux États-Unis d’Amérique. Ils rappellent le rôle central joué par les activistes au fil des ans, y compris aujourd’hui, en continuant de plaider pour un accès plus juste aux traitements et aux vaccins. Les activistes se mobilisent pour que l’humanité place les gens avant les bénéfices, un élément essentiel de la campagne pour le vaccin universel contre la COVID-19 dont l’ONUSIDA est fière de faire partie.
Photos : Elizabeth Carecchio
Notre action
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Press Release
Nouvel engagement mondial pour éradiquer toutes les inégalités touchant les communautés et les personnes affectées par le VIH afin de mettre fin au sida
08 juin 2021 08 juin 2021Des leaders du monde entier ont convenu de réduire le nombre annuel de nouvelles infections par le VIH à moins de 370 000 et le nombre annuel de décès liés au sida à 250 000, d’éliminer les nouvelles infections chez les enfants, de mettre fin au sida pédiatrique et de supprimer toutes les formes de discrimination liées au VIH d’ici 2025. L’assemblée a également promis de fournir un traitement vital contre le VIH à 34 millions de personnes d’ici 2025.
NEW YORK, le 8 juin 2021—Les États membres des Nations Unies ont adopté une série de nouveaux objectifs ambitieux énoncés dans une déclaration politique. Cette décision a été prise au cours de la Réunion de haut niveau sur le VIH/sida de l’Assemblée générale des Nations Unies qui se tient actuellement aux États-Unis à New York. Si la communauté internationale respecte ces objectifs, 3,6 millions de nouvelles infections au VIH et 1,7 million de décès liés au sida seront évités d’ici 2030.
La déclaration politique appelle les pays à fournir un accès à des options de prévention combinée du VIH efficaces et centrées sur les personnes à 95 % de toutes les personnes exposées à un risque de contamination dans toutes les populations, tranches d’âge et situations géographiques pertinentes pour l’épidémie. Elle enjoint également aux pays à s’assurer que 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 95 % des personnes qui connaissent leur séropositivité soient sous traitement et 95 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable.
« Si nous voulons mettre en œuvre le Programme de développement durable à l’horizon 2030 au cours de cette décennie d’action, alors tous les États membres doivent renouveler leur engagement pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030 », a déclaré le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Volkan Bozkir.
« Pour en finir avec le sida, nous devons mettre fin aux injustices croisées qui alimentent les nouvelles infections au VIH et empêchent certaines personnes d’accéder aux services », a déclaré la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Amina J. Mohammed.
La déclaration politique souligne une situation inquiétante : les populations clés (gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, travailleur-ses du sexe, consommateur-rices de drogues injectables, personnes transgenres, en prison et en milieu fermé) sont plus susceptibles d’être exposées au VIH et confrontées à la violence, à la stigmatisation, à la discrimination, ainsi qu’à des lois limitant leur liberté de mouvement ou leur accès aux services. Les États membres ont convenu d’un objectif consistant à garantir que moins de 10 % des pays disposent de cadres juridiques et politiques restrictifs conduisant à l’interdiction ou à la limitation de l’accès à des services d’ici 2025. Ils se sont également engagés à s’assurer que moins de 10 % des personnes séropositives, exposées au VIH ou touchées par le virus soient confrontées à la stigmatisation et à la discrimination d’ici 2025, notamment en utilisant le concept « indétectable = intransmissible » (les personnes séropositives ayant une charge virale indétectable ne peuvent plus transmettre le VIH).
« Je remercie les États membres. Ils ont adopté une déclaration politique ambitieuse pour que l’humanité comble son retard afin de mettre un terme à la pandémie de sida qui ravage des communautés depuis 40 ans », a déclaré la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima.
Face aux inquiétudes concernant le nombre de nouvelles infections au VIH parmi les adolescent-es, en particulier en Afrique subsaharienne, un engagement a été pris pour réduire à moins de 50 000 d’ici 2025 le nombre de nouvelles infections chez les adolescentes et les jeunes femmes. Les États membres se sont engagés à éliminer toutes formes de violence sexuelle et sexiste, y compris les violences exercées par un partenaire intime, en adoptant et en appliquant des lois qui ciblent les formes multiples de discrimination et de violence auxquelles sont confrontées les femmes séropositives, exposées au VIH et touchées par le virus. Ils se sont engagés à réduire à 10 % maximum d’ici 2025 le nombre de femmes, de filles et de personnes touchées par le VIH qui sont victimes d’inégalités basées sur le genre ou de violences sexuelles et basées sur le genre. En outre, des engagements ont été pris pour que toutes les femmes puissent exercer sans contrainte, ni discrimination, ni violence leur droit à la sexualité, y compris en ce qui concerne leur santé sexuelle et reproductive.
Les pays ont également été invités à utiliser les données épidémiologiques nationales pour identifier d’autres populations prioritaires davantage exposées au VIH. Il peut s’agir de personnes ayant un handicap, de minorités ethniques et raciales, de populations autochtones, de communautés locales, de personnes vivant dans la pauvreté, de populations migrantes, réfugiées et déplacées internes, ou encore du personnel en uniforme et impliqué dans des situations d’urgence humanitaire, ainsi que dans des situations de conflit et post-conflit. Les pays se sont également engagés à garantir que 95 % des personnes séropositives, exposées au VIH et touchées par le virus soient protégées contre les pandémies, y compris celle de la COVID-19.
« Les inégalités importantes qu’ont mises à jour les pandémies concomitantes du VIH et de la COVID-19 sont une piqure de rappel pour l’humanité. Elle doit donner la priorité et investir pleinement dans la réalisation du droit humain universel à la santé sans discrimination », a déclaré Mme Byanyima.
Les États membres se sont également engagés à augmenter et à financer pleinement la riposte au sida. Ils ont accepté d’investir 29 milliards de dollars par an d’ici 2025 dans les pays à revenu faible et intermédiaire, dont 3,1 milliards de dollars minimum seront alloués à des leviers sociétaux, notamment à la protection des droits humains, à la réduction de la stigmatisation et de la discrimination, ainsi qu’à des réformes du droit. Par ailleurs, ils se sont engagés à inclure la fourniture de services anti-VIH par des communautés, y compris par le biais de contrats sociaux et d’autres mécanismes de financement publics.
En appelant à démocratiser l’accès aux dernières technologies de prévention, de dépistage, de diagnostic, de traitement et de vaccination de la tuberculose, les États membres ont convenu de veiller à ce que 90 % des personnes vivant avec le VIH reçoivent un traitement préventif contre la tuberculose et de réduire de 80 % les décès dus à la tuberculose et liés au sida d’ici 2025. Les pays se sont également engagés à garantir l’accessibilité, la disponibilité et l’abordabilité à l’échelle mondiale de médicaments sans danger, efficaces et de qualité, y compris les médicaments génériques, les vaccins, les diagnostics et autres technologies de santé servant à la prévention, au diagnostic et au traitement d’une infection au VIH, de ses co-infections et autres comorbidités. Il s’agit pour cela de tirer profit des latitudes offertes dans le cadre de l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) et de veiller à ce que les dispositions relatives aux droits de propriété intellectuelle contenues dans les accords commerciaux ne compromettent pas les marges de manœuvre existantes, comme indiqué dans la Déclaration de Doha sur l’Accord sur les ADPIC et la santé publique.
« La riposte au sida oublie encore des millions de personnes : les personnes LGBTI, les travailleuses et travailleurs du sexe, les toxicomanes, les populations migrantes et incarcérées, les ados, les jeunes, les femmes et les enfants. Ces gens méritent également de mener une vie ordinaire et de jouir des mêmes droits et de la même dignité que ceux dont profitent la plupart des personnes présentes dans cette assemblée », a déclaré Yana Panfilova, une femme vivant avec le VIH et membre du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH.
Des chef-fes d’État et de gouvernement, des ministres et des délégué-es, des personnes vivant avec le VIH, des organisations de la société civile, des populations clés et des communautés touchées par le VIH, des organisations internationales, des membres de la communauté scientifique, ainsi que le secteur privé participent à la réunion de haut niveau qui se tient à New York et sur Internet. L’ONUSIDA a soutenu les consultations régionales et la participation de la société civile à la réunion de haut niveau. Les organisations de la société civile ont appelé les États membres à adopter une résolution plus ambitieuse.
« Bien que nous ayons fait des progrès considérables en tant que communauté mondiale, nous accusons toujours un retard et des gens le paient de leur vie. Une seule raison explique pourquoi nous ne parvenons pas à notre objectif : les inégalités », a déclaré Charlize Theron, fondatrice du Charlize Theron Africa Outreach Project et Messagère de la paix des Nations Unies.
Les États membres se sont également engagés à soutenir et à tirer parti des 25 années d’expérience et d’expertise du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et à financer pleinement le programme afin qu’il puisse continuer à guider les efforts de l’humanité contre le sida et à aider les actions de préparation aux pandémies et en faveur de la santé mondiale.
Conformément à la Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021–2026 : Mettre fin aux inégalités, mettre fin au sida, adoptée par consensus le 25 mars 2021 par le Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA, ainsi que selon le rapport du Secrétaire général des Nations Unies, Lutter contre les inégalités et redresser le cap pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030, publié le 31 mars 2021, l’ONUSIDA aurait salué des engagements encore plus importants en matière d’éducation sexuelle complète, de santé et de droits sexuels et reproductifs, d’orientation sexuelle et d’identité sexuelle, d’acceptation sans réserve des options de prévention du VIH fondées sur des données probantes, comme la réduction des risques, d’un appel à la dépénalisation de la transmission du VIH, du travail du sexe, de la consommation de drogues et à la suppression des lois criminalisant les relations sexuelles entre personnes du même sexe, ou encore d’un plus grand assouplissement des règles de propriété intellectuelle relatives à l’accès aux médicaments, vaccins et technologies qui sauvent des vies.
En 2020, 27,4 millions des 37,6 millions de personnes vivant avec le VIH suivaient un traitement, contre seulement 7,8 millions en 2010. On estime que le déploiement d’un traitement abordable et de qualité a permis d’éviter 16,2 millions de décès depuis 2001. Les décès dus au sida ont chuté de 43 % depuis 2010 pour atteindre 690 000 en 2020. Des progrès ont également été accomplis dans la réduction des nouvelles infections au VIH, mais ils sont nettement plus lents. Ils ont ainsi reculé de 30 % depuis 2010, avec 1,5 million de personnes nouvellement infectées par le virus en 2020 contre 2,1 millions en 2010.
Contact
UNAIDS GenevaSophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 68 96
bartonknotts@unaids.org
UNAIDS Media
tel. +41 22 791 4237
communications@unaids.org


Feature Story
Entendre les attentes de la société civile concernant la Réunion de haut niveau sur le VIH/sida
04 juin 2021
04 juin 2021 04 juin 2021Lors de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le VIH/sida, qui aura lieu du 8 au 10 juin, les États membres adopteront une nouvelle déclaration politique qui permettra à la riposte au VIH de combler son retard. Suite aux progrès inégaux accomplis dans la lutte contre le VIH depuis la Réunion de haut niveau de 2016, la rencontre servira cette année de tremplin à une décennie d’action visant à réduire les inégalités et à éliminer les facteurs sociaux qui favorisent l’épidémie de VIH.
L’ONUSIDA s’est entretenue avec deux personnes vivant avec le VIH et représentant la société civile afin de connaître les attentes et les espoirs de cette dernière concernant la réunion de haut niveau et la déclaration politique. Jacqueline Rocha Côrtes (JRC) appartient au Mouvement national des femmes vivant avec le VIH/sida (MNCP/Brésil), au Mouvement latino-américain et caribéen des femmes séropositives (MLCM+) et de l’Institut national des femmes réassignées (INAMUR/Brésil). Andrew Spieldenner (AS) est le directeur exécutif de MPact. Ces deux personnalités ont participé à la rédaction de la déclaration de la société civile pour la réunion de haut niveau 2021, dans laquelle les organisations enjoignent aux États membres de concentrer leurs efforts et leurs ressources là où ils sont le plus nécessaires et d'adopter une déclaration politique qui reconnaît explicitement les populations les plus exposées au risque du VIH et identifie les raisons de cette vulnérabilité. Par ailleurs, ce document de la société civile demande aux États membres de s’engager à financer pleinement et à soutenir des ripostes au VIH efficaces, ainsi qu’à assumer la responsabilité de leurs actions.
Quel est l’objectif de la déclaration de la société civile que vous avez publiée en amont de la réunion de haut niveau ?
JRC : les objectifs de la déclaration de la société civile sont multiples. Il s’agit tout d’abord de centraliser les principales contributions de la société civile à l’échelle mondiale pour ce qui est du contenu souhaité de la déclaration politique 2021 sur le VIH/sida. Ensuite, la déclaration de la société civile sert d’outil pour mobiliser les efforts communautaires au niveau local et régional, et pour harmoniser et affiner nos positions afin de renforcer la position de nos communautés concernant nos demandes à travers le monde.
AS : la déclaration de la société civile publiée avant la réunion de haut niveau illustre clairement les valeurs, les préoccupations et les besoins de nos communautés. Là où les États membres se préoccupent peut-être plus de la politique, la société civile continue de mettre en avant et de se concentrer sur les populations les plus touchées par le VIH, ces populations que les gouvernements marginalisent le plus souvent par des lois et des politiques punitives. Nous, porte-parole de la société civile, voulons nous assurer que les États membres comprennent ce que nous défendons, dans l’espoir qu’ils soutiennent notre travail et les communautés dans la rédaction de la déclaration politique.
Que demande en particulier la société civile aux États membres?
JRC : selon moi, la déclaration de la société civile sert à montrer et à rappeler aux États membres notre force et notre capacité à mobiliser et à canaliser ce qui est nécessaire pour mettre fin au sida. Il s’agit d’une opportunité de montrer que nous, les communautés, sommes vivantes et attentives, d’autant plus dans des périodes comme aujourd’hui marquées par l’impact négatif de la pandémie de COVID-19 sur la riposte au sida. C’est également un appel aux organisations internationales et multilatérales.
AS : nous voulons que les États membres reconnaissent l’impact disproportionné du VIH sur les travailleuses et travailleurs du sexe, les toxicomanes, les personnes transsexuelles et les hommes gays et bisexuels et qu’ils mettent l’accent sur les besoins des populations clés dans la riposte au VIH. Nous voulons que les États membres soutiennent la concrétisation des actions nécessaires en matière de VIH, comme l’éducation sexuelle complète, la réduction des risques sous toutes ses formes et la prévention et le traitement du VIH. Nous voulons que les États membres protègent la santé et les droits sexuels et reproductifs. Nous voulons que les États membres fassent preuve de souplesse dans l’application des aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) concernant les technologies du VIH et qu’ils financent pleinement la riposte au VIH.
Quelles sont les attentes des communautés et des organisations de la société civile concernant la prochaine réunion de haut niveau et la nouvelle déclaration politique ?
JRC : dans la déclaration politique, nous espérons voir l’apparition d’un socle minimum d’une vaste terminologie progressive qui inclut tout le monde afin qu’il soit clair que lorsque nous parlons de la riposte au sida, nous parlons aussi des droits humains, de la souplesse des accords commerciaux, du financement de la riposte au sida, des ripostes dirigées par les communautés, de la réduction et de l’élimination des violences basées sur le genre. Nous espérons que la déclaration politique comprenne des engagements fermes pour atteindre les nombreux objectifs établis dans la déclaration politique de 2016 et dans d’autres déclarations politiques qui n’ont pas encore été respectées. Elle doit aussi intégrer les dernières priorités établies par la Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021–2026 de l’ONUSIDA, qui ont été convenues par de nombreux pays et appellent à l’élimination des inégalités pour mettre fin au sida d’ici 2030.
Nous espérons également qu’une terminologie technique teintée de politiquement correct ne servira pas à masquer des intérêts particuliers, en laissant de côté des questions telles que la diversité sexuelle et humaine, la santé sexuelle et les droits reproductifs, ainsi que la réduction et l’élimination progressive des lois punitives qui contribuent à stigmatiser les personnes et punissent des citoyens et citoyennes, que l'on incarcère ou assassine simplement parce ce qu’ils et elles vivent.
AS : en tant que société civile et communautés, nous attendons des États membres qu’ils soutiennent la Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021-2026. Nous comprenons que certains États membres seront contre les éléments de langage décrivant les populations clés, et contre des actions clés en matière de VIH, y compris en ce qui concerne la réduction des risques, l’éducation sexuelle complète et une application souple des ADPIC. Nous espérons que les États membres chercheront des compromis pour adopter et soutenir ce qui est nécessaire pour que la riposte au VIH aille de l’avant.
Certains États membres sont toujours réticents à soutenir l’ordre du jour lorsqu’il concerne les populations clés, la consommation de drogues et la criminalisation du commerce du sexe. Quel message souhaitez-vous leur adresser ?
JRC : je souhaiterais leur dire, qu’ils le veuillent ou non, que l’humanité ne sera pas linéaire comme certains de leurs projets politiques et économiques et même des projets sociaux qui essaient de dicter le déroulement de la vie des personnes, sur lesquels les autorités ne peuvent pas ni n’ont le droit de gouverner . De la même manière que les États membres des Nations unies se réfèrent à la souveraineté nationale pour décider s’il convient d’adopter ou non certaines mesures, les citoyens et citoyennes disposent d’une autonomie inaliénable pour décider ce qui leur convient le mieux pour leur vie et comment mener leur existence.
Il est impératif que les États membres reconnaissent l’existence et les droits des populations clés.
En tant que femme transsexuelle réassignée vivant avec le VIH depuis 27 ans, je ne me fatigue pas de dire que si nous voulons mettre fin aux inégalités, nous devons nécessairement prendre conscience et accepter la diversité humaine.
AS : après 40 ans de VIH, les populations clés, y compris les toxicomanes, les travailleuses et travailleurs du sexe, les hommes gays et bisexuels et les personnes transgenres, sont touchées de manière disproportionnée par le VIH. Nous n’arriverons pas à mettre fin à l’épidémie de VIH si nous ne nous concentrons pas sur les besoins des populations clés, notamment en renforçant l’implication des personnes séropositives. Si les États membres continuent d’ignorer nos besoins, de marginaliser nos communautés et d’adopter des lois contre nous, l’épidémie de VIH continuera de fleurir, quelles que soient les avancées des technologies de lutte contre le VIH.
Une fois la déclaration politique adoptée, quel sera le rôle de la société civile dans sa transcription sur le terrain ?
JRC : nous ferons ce que nous avons toujours fait : militer et peser sur la politique. Nous surveillerons et mobiliserons, combattrons, continuerons nos efforts communautaires et fournirons des réponses communautaires, construirons et agirons avec solidarité, respecterons la dynamique interne des différents domaines, y compris les gouvernements, mais nous agirons en utilisant nos droits et exigerons de nos instances gouvernementales qu’elles fassent leur travail et respectent leurs engagements et leurs devoirs.
Et nous comptons sur l’ONUSIDA, l’un de nos partenaires les plus précieux, ainsi que sur d’autres agences des Nations Unies.
AS : les réseaux mondiaux de populations clés militent en faveur de ripostes dirigées par les communautés et des mécanismes de reddition des comptes. Avec le soutien d’un financement multilatéral et philanthropique, nous continuerons à soutenir les actions citoyennes au niveau local et régional. Malheureusement, avec la réduction du financement et de l’espace alloué à la société civile, ce ne sera pas facile. Nous avons besoin d’un soutien multilatéral et philanthropique pour continuer à endosser ce rôle.
Notre action
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Press Release
Le Secrétaire général des Nations Unies appelle à se concentrer davantage sur la fin des inégalités en vue de mettre fin au sida
30 avril 2021 30 avril 2021Quarante ans après le signalement des premiers cas de sida et à quelques semaines de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/sida, le Secrétaire général des Nations Unies a publié un nouveau rapport contenant des recommandations et des objectifs afin que l’humanité comble son retard pour mettre fin au sida
NEW YORK, le 30 avril 2021—Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a averti que l’épidémie de VIH continue de se développer dans plusieurs contextes malgré les efforts soutenus et les progrès accomplis dans la lutte contre le VIH dans certaines zones et auprès de certaines populations. Il a émis pour cela un ensemble de 10 grandes recommandations.* Si tous les pays les appliquent, la pandémie de sida sera supprimée à l’horizon 2030 de la liste des menaces de santé publique comme indiqué dans les Objectifs de développement durable. Dans un nouveau rapport, Lutter contre les inégalités et redresser le cap pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030, le Secrétaire général des Nations Unies encourage à lutter contre les inégalités qui barrent la route du progrès.
« Jusqu’à présent, les progrès qui ont été accomplis dans le cadre de l’action contre le VIH n’ont, en définitive, jamais suffi à mettre fin à la pandémie. Il est impératif de sortir de ce cycle de plus en plus coûteux et précaire et de corriger le tir de toute urgence », déclare M. Guterres dans le rapport. « Si les cibles mondiales en 2020 n’ont pas été atteintes, c’est principalement à cause des inégalités. L’élimination des inégalités est porteuse de changement pour les personnes vivant avec le VIH, les communautés et les pays. »
Les objectifs mondiaux définis dans la Déclaration politique de 2016 de l’Assemblée générale pour mettre fin au VIH/sida n’ont pas été atteints, et de loin, ce qui a permis à la pandémie de sida de se développer dans de nombreuses régions et de nombreux pays. Le 1,7 million de nouvelles infections au VIH enregistrées en 2019 est ainsi trois fois supérieur à l’objectif fixé pour 2020, qui devait être inférieur à 500 000 nouveaux cas. En outre, les 690 000 décès dus au sida en 2019 dépassent largement l’objectif de 2020 consistant à réduire les décès à moins de 500 000 par an.
« Mettre fin au sida comme menace de santé publique d’ici 2030 est toujours un objectif réalisable. De nombreux pays montrent que des progrès rapides contre le VIH sont possibles lorsque l'on adopte des stratégies éclairées par des données probantes et des approches basées sur les droits humains », a souligné la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Cela nécessite néanmoins une véritable volonté politique pour lutter contre les injustices sociales et les inégalités, qui continuent d’aggraver la vulnérabilité de certains groupes de personnes et de certaines communautés face à une infection au VIH. »
Le rapport indique que la COVID-19 a engendré de nouvelles difficultés. Le Secrétaire général des Nations Unies prévient toutefois que la COVID-19 n’est pas une excuse pour ne pas atteindre les objectifs de lutte contre le sida. Il s’agit plutôt d’un signal d’alarme destiné aux pays : ils ne peuvent plus se permettre de ne pas investir suffisamment dans la préparation et dans les ripostes aux pandémies.
Parallèlement, la pandémie de COVID-19 a révélé les nombreux bienfaits collatéraux apportés par les investissements dans la santé et le développement liés au VIH. De fait, les services communautaires qui ont vu le jour dans le cadre de la riposte au VIH permettent aujourd’hui de surmonter les obstacles extraordinaires imputables à la COVID-19.
Les 10 recommandations pour redresser le cap comprennent les aspects suivants : lutter contre les inégalités et atteindre toutes les personnes vivant avec ou exposées au risque d’infection au VIH afin de réduire les nouvelles infections à moins de 370 000 par an et les décès dus au sida à moins de 250 000 par an d’ici 2025 ; donner la priorité à la prévention du VIH pour garantir que 95 % des personnes exposées à un risque d’infection ont accès à des options de prévention du VIH efficaces d’ici 2025 ; et éliminer les nouvelles infections chez les enfants.
Le rapport souligne qu’il est essentiel de traiter les facteurs sociaux et structurels qui perpétuent les inégalités. Il souligne, par exemple, comment des inégalités entre les sexes alimentées par des normes de genre néfastes limitent chez les femmes l’utilisation des services de lutte contre le VIH et de santé sexuelle et reproductive en perpétuant les violences sexistes et en réduisant leur pouvoir de décision, que ce soit en empêchant les femmes et les filles de refuser des rapports sexuels non souhaités, de négocier des rapports sexuels plus sûrs ou de contrôler leur risque d’infection.
Ce rapport montre également comment les communautés vulnérables, marginalisées et criminalisées, telles que les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les toxicomanes, les travailleurs et travailleuses du sexe, les personnes transgenres, la population carcérale et la population migrante, demeurent également exposées à un risque d’infection à VIH plus élevé que la population générale, car elles ne reçoivent pas les informations et les services essentiels de traitement, de prévention et de soins anti-VIH.
Le Secrétaire général des Nations Unies décrit comment les communautés de personnes vivant avec le VIH, exposées et touchées par le virus constituent le pilier de la riposte au VIH. Les initiatives menées par des personnes séropositives, des femmes, des populations clés, des jeunes et d’autres communautés touchées identifient et comblent des inégalités et des lacunes dans les services essentiels, défendent les droits de leurs pairs et élargissent la portée, l’échelle et la qualité des services de santé.
Dans ce rapport, M. Guterres salue la stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021–2026 récemment adoptée par l’ONUSIDA : End Inequalities, End AIDS. « L’ONUSIDA a articulé sa stratégie mondiale de lutte contre le sida pour 2021–2026 autour des enseignements tirés par les pays, les villes et les populations qui ont réussi à accélérer leur riposte face au VIH au cours des cinq dernières années », a déclaré M. Guterres. « Les parties prenantes de l’action mondiale contre le sida et l’ONUSIDA se sont penchées plus particulièrement sur la question des inégalités en vue d’élaborer une nouvelle stratégie audacieuse, assortie de nouveaux objectifs ambitieux, précis et adaptés afin d’aider en priorité les personnes les plus défavorisées. »
Ce rapport voit le jour 25 ans après la création de l’ONUSIDA et décrit comment la COVID-19 a révélé au grand jour les inégalités sociales et les faiblesses du système de santé. Le Secrétaire général des Nations Unies déclare que le monde devrait tirer parti de l’expérience de la riposte à la pandémie de sida pour renforcer les systèmes de santé à travers le monde et améliorer la préparation aux pandémies. Il appelle également à renforcer la solidarité mondiale pour combler l’écart entre les ressources nécessaires et celles réellement allouées à la lutte contre le VIH et pour que les investissements annuels dédiés au VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire atteignent 29 milliards de dollars d’ici 2025.
*Voici les 10 recommandations figurant dans le rapport du Secrétaire général des Nations Unies :
- Réduire et mettre fin aux inégalités aiguës et croisées qui entravent les progrès pour mettre fin au sida.
- Donner la priorité à la prévention du VIH et faire en sorte que, d’ici à 2025, 95 % des personnes exposées au risque d’infection par le VIH aient accès à des options de prévention combinées appropriées, hiérarchisées, centrées sur la personne et efficaces et que ces personnes y aient recours.
- Remédier aux carences en matière de dépistage, de traitement et de suppression virale du VIH qui limitent l’efficacité des mesures de riposte au VIH, et atteindre, d’ici à 2025, les cibles 95–95–95 fixées pour le dépistage et le traitement dans toutes les sous-populations, tous les groupes d’âge, y compris les enfants vivant avec le VIH, et dans tous les contextes géographiques.
- Éliminer la transmission verticale du VIH et mettre fin au sida pédiatrique.
- Placer l’égalité des genres et les droits humains des femmes et des filles dans toute leur diversité au premier plan des efforts visant à atténuer le risque et les conséquences du VIH.
- Appliquer le principe de « participation accrue des personnes vivant avec le VIH/sida » et donner aux groupes de personnes vivant avec le VIH, aux femmes, aux adolescentes et adolescents et aux jeunes, ainsi qu’aux populations clefs, les moyens de jouer un rôle déterminant dans la lutte contre le VIH.
- Respecter, protéger et réaliser les droits humains des personnes vivant avec le VIH, exposées au risque d’infection et touchées par le VIH, et faire en sorte que, d’ici à 2025, moins de 10 % des personnes vivant avec le VIH et des populations clefs soient victimes de stigmatisation et de discrimination.
- Renforcer la solidarité mondiale pour combler le déficit de ressources consacrées à la riposte au VIH et porter ces investissements annuels dans les pays à revenu faible et intermédiaire à 29 milliards de dollars d’ici 2025.
- Accélérer la mise en œuvre d'une couverture sanitaire universelle et des systèmes de soins de santé primaires solides, reconstruire en mieux vers plus d’équité en tenant compte des enseignements de la pandémie de COVID-19 et des crises humanitaires, et améliorer la sécurité sanitaire mondiale et la préparation aux pandémies futures.
- Tirer parti des 25 années d’expérience du Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), de ses compétences et de son mandat pour mener une action collaborative multisectorielle, multipartite et fondée sur les droits afin de mettre fin au sida et d’apporter, à chaque personne, la santé qui est considérée comme bien public mondial.
Contact
UNAIDS GenevaSophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896
bartonknotts@unaids.org
UNAIDS Geneva
Michael Hollingdale
tel. +41 79 500 2119
hollingdalem@unaids.org
Documents
Mise en place d’un suivi dirigé par la communauté dans le cadre des services liés au VIH — Principes et procédure
25 février 2021
Le présent document répond à un triple objectif : décrire les principes du CLM ; établir, dans les grandes lignes, une approche pour la mise en place d’activités de CLM ; et étudier les facteurs susceptibles de faciliter ou de freiner l’efficacité de ce suivi. Dans chaque pays, ce document doit aider à mettre sur pied des plateformes via lesquelles le CLM pourra fournir des données principalement axées sur la prestation de services liés au VIH. Par ailleurs, le cadre conceptuel ébauché apporte une structure qui pourra faciliter l’implication de partenaires tiers. À lire aussi : Questions fréquentes
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29 mars 2021 29 mars 2021Faisant suite à un appel public à nominations, l’ONUSIDA et la délégation des organisations non gouvernementales du Conseil de coordination du Programme ont sélectionné 16 porte-parole pour représenter la société civile et le secteur privé de toutes les régions du monde afin de constituer le groupe de travail multipartite en amont de la réunion de haut niveau sur le VIH.
Plus de 560 candidatures ont été soumises et le groupe de travail a été formé en vue de disposer d’une vaste expertise dans de nombreux domaines. Chaque région est représentée par deux personnes minimum. Plus de 50 % des membres sont des femmes et 25 % ont moins de 30 ans. Six ont dévoilé publiquement leur séropositivité et toutes les populations clés sont représentées.
Du 8 au 10 juin 2021, l’Assemblée générale des Nations Unies tiendra sa première réunion de haut niveau sur le VIH depuis 2016. Afin de préparer cette rencontre, une consultation multipartite interactive sera organisée en ligne avant la fin avril 2021. Elle regroupera des communautés et des parties prenantes qui participeront également à d’autres activités en amont et pendant la réunion de haut niveau. Le groupe de travail conseillera l’ONUSIDA sur le format, le thème et le programme de la consultation multipartite et aidera à identifier les intervenants et intervenantes à cette consultation, à la plénière de la réunion de haut niveau et aux tables rondes.
Membres du groupe de travail multipartite
Andrew Spieldenner, US PLHIV Caucus et MPact Global Action, États-Unis d’Amérique
Souhaila Bensaid, MENA-ROSA, Tunisie
Aaron Sunday, African Network of Adolescents and Young Persons Development et Association of Positive Youth Living with HIV in Nigeria, Nigeria
Adilet Alimkulov, Kyrgyz Indigo, Kirghizistan
Jacqueline Rocha Cortes, MNCP National Movement of WLWA, Brésil
Phelister Abdalla, Key Affected Populations Health and Legal Rights Alliance, Kenya
Aleksey Lakhov, Humanitarian Action et Coalition Outreach, Fédération de Russie
Judy Chang, International Network of People who Use Drugs, Italie
Sonal Mehta, International Planned Parenthood Federation, Inde
Yasmina Chan Lopez, Red Juvenil de AMUGEN, Guatemala
Alia Amimi, International Treatment Preparedness Coalition–MENA, Maroc
Jacques Lloyd, Afrique Rehabilitation and Research Consultants NPC, Afrique du Sud
Severin Sindizera, Forum mondial des peuples autochtones pour le développement durable, Burundi
Angela Lee Loy, Aegis Business Solutions, Trinidad et Tobago
Jules Kim, Délégation des organisations non gouvernementales du Conseil de coordination du Programme et Scarlet Alliance, Australie
Gideon B. Byamugisha, Réseau international des chefs religieux qui vivent ou sont personnellement touchés par le VIH/sida, Ouganda
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Afin de préparer cette rencontre, une consultation multipartite sera organisée en ligne avant la fin avril 2021. Elle regroupera des communautés et des parties prenantes qui participeront également à d’autres activités en amont et pendant la réunion de haut niveau proprement dite.
Afin de garantir l’implication de la société civile et d’assurer un processus participatif, ouvert et transparent, l’ONUSIDA constitue actuellement un groupe de travail multipartite réunissant des représentant-es de la société civile et du secteur privé. La composition définitive de cette équipe sera connue fin mars. Ce groupe conseillera l’ONUSIDA sur le format, le thème et le programme de la consultation multipartite et aidera à identifier les intervenant-es à cette consultation, à la plénière de la réunion de haut niveau et aux tables rondes.
L’ONUSIDA demande aux différents réseaux spécifiques de faire usage de leurs propres réseaux et processus de sélection afin de nommer des personnes susceptibles de faire partie du groupe de travail. L’ONUSIDA et la délégation d’organisations non gouvernementales du Conseil de coordination du Programme sélectionneront des participant-es pour chacune des catégories suivantes :
- Un ou une représentant-e ayant révélé publiquement sa séropositivité et appartenant à un réseau de personnes vivant avec le VIH.
- Un ou une représentant-e ayant révélé publiquement sa séropositivité et appartenant à un réseau de femmes vivant avec le VIH.
- Un ou une représentant-e ayant révélé publiquement sa séropositivité et appartenant à un réseau de jeunes vivant avec le VIH.
- Un ou une représentant-e de chaque population clé (toxicomanes, travailleur-ses du sexe, personnes transgenres, gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, population carcérale).
- Un ou une membre de la délégation d’organisations non gouvernementales du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA.
- Un ou une représentant-e d’une organisation de femmes, travaillant en particulier sur la santé et les droits sexuels et reproductifs.
- Un ou une représentant-e d’une organisation de jeunes, travaillant en particulier sur la santé et les droits sexuels et reproductifs.
- Un ou une représentant-e du secteur privé.
- Un ou une représentant-e d’une organisation confessionnelle.
- Un ou une représentant-e de réseaux ou d’organisations de peuples autochtones.
- Un ou une représentant-e de réseaux ou d’organisations de personnes handicapées.
- Un ou une représentant-e d’une organisation en lien avec la tuberculose et le VIH.
« Le succès de la réunion de haut niveau dépend de l’implication de personnes vivant avec le VIH, de populations clés et d’autres communautés prioritaires. Les communautés ouvrent depuis toujours la voie de la riposte au VIH. Elles savent ce qui est indispensable pour garantir que tout le monde, partout, dispose des moyens nécessaires pour se protéger d’une infection au VIH et pour assurer la survie et l’épanouissement des personnes vivant avec le VIH. Le groupe de travail est une plateforme participative essentielle à la préparation de la réunion. Comme cette équipe spéciale se composera d’un nombre restreint de personnes, nous accordons une importance primordiale à la nomination de personnes entretenant des liens étroits à travers toutes leurs communautés et toutes les régions, afin d’embrasser la situation dans toute sa complexité. Les personnes vivant avec le VIH, les populations clés et d’autres groupes touchés par le VIH auront d'autres occasions de s’impliquer au cours des mois précédant la réunion de haut niveau », a déclaré Laurel Sprague, responsable/conseillère spéciale de l’ONUSIDA pour l’implication des communautés.
Les réseaux de la société civile et les parties prenantes intéressées sont priés de communiquer ici le 16 mars 2021, 18 h CET au plus tard, les personnes qu’ils ont sélectionnées. L’appel à nominations détaillé est disponible ici.