Eastern Europe and Central Asia




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Chisinau signe la Déclaration de Paris
04 juin 2019
04 juin 2019 04 juin 2019Ruslan Codreanu, maire suppléant de Chisinau, République de Moldavie, a signé la Déclaration de Paris pour mettre fin à l’épidémie de sida dans les villes le 31 mai dernier. Par cette signature, la ville s’engage à atteindre d’ici 2020 les objectifs 90-90-90, à savoir que 90 % de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique, que 90 % des personnes positives au VIH reçoivent un traitement antirétroviral et que 90 % des personnes recevant un traitement antirétroviral présentent une charge virale durablement supprimée. La ville ciblera particulièrement la population marginalisée et vulnérable ainsi que l’élimination des stigmatisations et des discriminations.
« Atteindre l’objectif 90-90-90 sera difficile, mais il n’est jamais trop tard pour commencer à mettre en œuvre les changements nécessaires afin d’améliorer la vie et la santé des gens. Les autorités de la ville s’engagent aujourd’hui à accroître sensiblement la couverture des résidents de Chisinau en matière de prévention du VIH, de services de dépistage et de traitement, dans le but de mettre fin à l’épidémie de sida et de concentrer leurs efforts sur les programmes destinés aux populations clés », a déclaré M. Codreanu.
M. Codreanu a annoncé que le conseil municipal s’apprêtait à approuver un nouveau programme de lutte contre le VIH 2019-2020 pour la ville. Ce programme offrira en priorité des services supplémentaires en matière de dépistage et de traitement du VIH à environ 750 personnes vivant avec le VIH, ainsi que des campagnes de prévention du VIH destinées aux populations clés.
« Chisinau doit agir rapidement, non seulement pour atteindre l’objectif 90-90-90, mais aussi pour éliminer les discriminations vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH et des populations clés, car elles représentent encore un obstacle conséquent. Dans sa lutte, notre ville n’est pas isolée. Chisinau reçoit le soutien d’une équipe de responsables régionaux et nationaux désireux de partager leur expertise », explique Svetlana Plamadeala, responsable pays de l’ONUSIDA pour la République de Moldavie.
Chisinau soutient déjà une série de programmes de prévention du VIH destinés aux populations clés, comme des programmes thérapeutiques de réduction des risques et de substitution aux opiacés pour les personnes qui consomment des drogues injectables, des campagnes de dépistage rapide du VIH et de distribution de préservatifs aux professionnel(le)s du sexe et à leur clientèle, ainsi que la distribution de préservatifs aux homosexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Il est toutefois prévu que l’adoption du nouveau programme municipal de lutte contre le VIH renforce considérablement la qualité, la couverture et l’impact de ces programmes.
Chisinau est la septième ville d’Europe de l’Est et d’Asie centrale signataire de la Déclaration de Paris, qui a été signée par plus de 300 autres villes dans le monde depuis 2014.
La signature de la Déclaration de Paris à Chisinau est le dernier résultat en date d’une longue histoire de coopération efficace entre les organisations nationales, gouvernementales et non gouvernementales, les réseaux régionaux représentant les populations clés et les organisations internationales
Le gouvernement évalue à environ 3 200 le nombre de personnes vivant avec le VIH à Chisinau.
« Aujourd’hui, nous témoignons de ce qui peut être accompli grâce àla volonté politique. Il est primordial pour nous que la Déclaration de Paris ne soit pas une nième déclaration d’intention, mais qu’elle donne lieu à l’adoption du programme municipal de lutte contre le VIH, et qu’il soit assorti de buts spécifiques et mesurables, de rôles et d’un budget », a déclaré Ruslan Poverga, Directeurgénéral de l’Association Positive Initiative.
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Un nouvel engagement en faveur des soins de santé primaires
01 novembre 2018
01 novembre 2018 01 novembre 2018À l’occasion de la Conférence mondiale sur les soins de santé primaires, les pays ont réaffirmé le droit fondamental de chaque être humain de jouir du niveau de santé le plus élevé que l’on peut atteindre et se sont engagés à renforcer les services de soins de santé primaires. La Déclaration d’Astana, adoptée à l’unanimité lors de cette conférence par tous les États membres de l’Organisation mondiale de la Santé, prend des engagements dans quatre domaines clés : faire des choix politiques courageux pour la santé dans tous les secteurs ; instaurer des soins de santé primaires durables ; veiller à l’autonomisation individuelle et communautaire ; et aligner l’appui des parties prenantes sur les politiques, stratégies et plans nationaux.
Le VIH touche de manière disproportionnée des populations qui, dans de nombreux pays, sont marginalisées, stigmatisées, sujettes à des discriminations et criminalisées. Ce nouvel engagement en faveur des soins de santé primaires représente une opportunité unique, venant à point nommé, d’accélérer les efforts pour lever les nombreux obstacles auxquels ces populations sont confrontées dans l’accès aux services anti-VIH et aux soins de santé primaires. La suppression de ces obstacles nécessite d’avoir le courage de répondre à des questions souvent jugées sensibles ou taboues concernant le genre, la sexualité, l’identité, l’exclusion et le pouvoir.
« L’ONUSIDA est fier d’être l’un des fers de lance de l’engagement des communautés et de la société civile, dans le cadre de notre contribution au Plan d’action mondial pour la vie en bonne santé et le bien-être pour tous. Ce n’est qu’en sortant le sida de l’isolement que nous pourrons sauver des vies de manière holistique, et non en procédant maladie par maladie, problème par problème », a déclaré Vinay P. Saldanha, Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale.
La contribution de l’ONUSIDA à cet événement, intitulée Riposte au sida et soins de santé primaires : liens et opportunités, présente des exemples montrant comment intégrer les services anti-VIH dans les soins de santé primaires et, inversement, comment utiliser la riposte au sida pour faire progresser davantage les soins de santé primaires. Elle appelle à accorder de façon urgente davantage d’attention aux causes structurelles et profondes des mauvais états de santé, ainsi qu’à la santé et aux droits sexuels et reproductifs, qui doivent être au cœur des soins de santé primaires.
La Conférence mondiale sur les soins de santé primaires s’est tenue à Astana, au Kazakhstan, les 25 et 26 octobre.
Déclaration d’Astana
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Former la nouvelle génération de médecins russes sur la stigmatisation et la discrimination liées au VIH
30 octobre 2018
30 octobre 2018 30 octobre 2018La stigmatisation et la discrimination chez les professionnels de santé en Russie empêchent souvent les personnes vivant avec le VIH, ou exposées au risque, de recourir aux services anti-VIH dont elles ont besoin. Afin d’apprendre comment délivrer au mieux des services médicaux dans un contexte non stigmatisant et sans discrimination, 20 étudiants en médecine de tout le pays ont récemment assisté à une formation d’une semaine à l’école médicale sur le VIH Vera.
« Les étudiants en médecine entendent souvent des histoires alarmistes à propos des personnes vivant avec le VIH. Que le diagnostic influe sur la manière dont le patient est pris en charge, c’est une chose, mais si son statut vis-à-vis du VIH débouche sur un refus de traitement, c’est autre chose », explique Anton Yeremin, coordonnateur de la formation.
Cette formation est conçue pour compléter ce que les étudiants apprennent à l’université. « Nous encourageons les futurs médecins à développer des compétences spécifiques au contexte du VIH, comme la relation avec les patients et la compréhension de certains aspects sociaux et juridiques de leur diagnostic », ajoute M. Yeremin. La formation se compose de cours magistraux et d’ateliers sur les approches non discriminatoires des personnes vivant avec le VIH, ainsi que de rencontres avec des personnes vivant avec le VIH, des médecins, des avocats, des psychologues, des activistes de la lutte contre le VIH et des représentants d’organisations non gouvernementales, afin d’entendre leurs récits.
Selon Dmitry Petrov, pair-éducateur auprès de l’organisation caritative Svetlana Izambayeva, ses clients se voient souvent refuser l’admission à l’hôpital. « Une ambulance vient, l’équipe indique qu’elle peut emmener le patient à l’hôpital, mais il ne sera pas admis », explique-t-il. Récemment, il a aidé une cliente à se faire admettre dans un hôpital ; la présence de deux référents du centre local de lutte contre le sida n’a fait aucune différence, et la femme a été refusée. Ce n’est qu’après le dépôt d’une plainte officielle par la famille de la patiente auprès des autorités de contrôle que sa cliente a été admise. Et lorsqu’on lui demande quelle a été la dernière fois que l’un des ses clients s’est vu refuser l’admission à l’hôpital, M. Petrov répond sans aucune hésitation : « Hier ».
Les récits relatés par le personnel de l’organisation caritative Svetlana Izambayeva vont dans le sens des conclusions publiées par un rapport de l’organisation Human Rights Watch, qui note que les personnes vivant avec le VIH sont régulièrement confrontées à la stigmatisation et la discrimination de la part des professionnels de santé. Il indique que la situation est encore pire à l’extérieur des grandes villes.
La formation a été initiée et organisée par l’Union nationale des étudiants en médecine et a figuré sur une plate-forme de financement participatif appelée No One Left Behind (Ne laisser personne pour compte), un projet conjoint de l’ONUSIDA et de la Fondation russe des centres de lutte contre le sida.
Vera Brejneva, Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale, soutient cette formation par l’intermédiaire de fonds permettant de financer le logement et les repas des participants. « Tous les médecins doivent s’attendre à rencontrer une personne vivant avec le VIH à un moment ou à un autre. Nous voulons que les étudiants en médecine comprennent que les personnes vivant avec le VIH constituent un groupe de personnes étendu et diversifié et que leur diagnostic n’est pas une raison pour avoir des attitudes négatives envers elles », indique Mme Brejneva. « Il est absolument capital d’avoir une nouvelle génération de médecins prêts à s’occuper des personnes vivant avec le VIH dans la dignité et avec une grande qualité de service », ajoute-t-elle.
No One Left Behind
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Kazakhstan : défendre les services de traitement de substitution aux opiacés
19 octobre 2018
19 octobre 2018 19 octobre 2018Pour défendre son accès au traitement de substitution aux opiacés qui lui sauve la vie, Marzhan Zhunusova a surmonté sa peur de l’avion et, pour la première fois, elle a pris un vol jusqu’à Astana, la capitale du Kazakhstan. Elle s’est rendue dans cette ville dans le but de participer à une mobilisation nationale des personnes ayant accès au programme pilote de réduction des risques mis en place par le pays, qui a rassemblé des individus venus des quatre coins du Kazakhstan pour montrer au grand public l’importance du traitement de substitution aux opiacés.
Après avoir consommé des drogues injectables pendant plus de 25 ans, Mme Zhunusova avait perdu tout espoir de vivre une vie meilleure. « Quand j’ai entendu parler pour la première fois du traitement de substitution aux opiacés, j’ai pensé que ça pourrait être la porte de sortie qui pourrait m’aider. Entre les drogues et ma séropositivité au VIH, je croyais que ma vie était finie. J’ai 45 ans et c’est seulement maintenant, grâce à la méthadone, que je commence enfin à vivre ma vie pleinement ».
Les participants à cette campagne ont effectué une marche à Astana le 27 juin, rejoints par des activistes d’autres groupes, notamment des personnes vivant avec le VIH et des hommes gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
Les personnes qui se sont mobilisées pour cet événement ont en commun des histoires similaires. Leur consommation de drogues les a parfois privés de leur santé et de leurs rêves. Certains sont sans emploi, d’autres ont fait de la prison. Beaucoup vivent en marge de la société et la majorité d’entre eux vit avec le VIH.
Ibrahim Dolgiev a essayé les drogues pour la première fois dans les années 1970, à l’âge de 22 ans. « Après de nombreuses années passées à tenter d’arrêter la drogue, je suis passé au traitement de substitution aux opiacés depuis un an. C’est ce qui m’a sauvé. Ma vie a radicalement changé, en mieux, et pour la première fois depuis longtemps je peux passer la journée sans héroïne », explique-t-il.
Les participants à cette mobilisation se sont réunis pour exprimer leur espoir de voir le programme de traitement de substitution aux opiacés maintenu et davantage étendu.
En collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux, l’ONUSIDA a fourni au gouvernement du Kazakhstan des arguments éclairés par données probantes sur l’efficacité du traitement de substitution aux opiacés dans le contrôle de l’épidémie de VIH chez les consommateurs de drogues.
« L’accès au traitement de substitution aux opiacés est l’un des principaux facteurs qui améliorent l’observance du traitement antirétroviral chez les consommateurs de drogues », a déclaré Alexander Goliusov, Coordonnateur national de l’ONUSIDA au Kazakhstan.
« Ces trois dernières années, les consommateurs de drogues couverts par le projet pilote de traitement de substitution aux opiacés à Pavlodar ont enregistré 100 % d’observance du traitement antirétroviral », a indiqué Zhannat Musaevich Tentekpayev, Médecin chef du Centre de lutte contre le sida de Pavlodar.
Pourtant, malheureusement, l’avenir du programme au Kazakhstan reste incertain, et aucun nouveau participant n’a été inscrit depuis décembre 2017.
Fin juin 2018, une commission gouvernementale a annoncé que le programme pilote se poursuivrait, mais qu’il ne serait pas étendu aux autres régions du pays. Une enquête sur la rentabilité du programme est en cours et les résultats seront présentés d’ici au mois de novembre. L’Union des personnes vivant avec le VIH du Kazakhstan en a appelé au Président du Kazakhstan pour que le programme ne soit pas abandonné, en insistant sur le fait qu’un soutien aux ripostes nationales au VIH efficaces était fondamental pour avancer sur les objectifs 90-90-90.
« Tandis que les organismes chargés de l’application des lois sont en train de décider si le traitement de substitution aux opiacés est approprié ou pas, le nombre de personnes qui accèdent au programme reste très limité. Le programme doit non seulement être maintenu, mais il doit aussi sortir de son statut de projet pilote pour devenir disponible et accessible partout au Kazakhstan pour les consommateurs de drogues injectables », a déclaré Oksana Ibrahimova, Coordonnatrice de l’Union des personnes vivant avec le VIH du Kazakhstan.
Il existe aujourd’hui 13 centres de traitement de substitution aux opiacés au Kazakhstan, dans neuf des seize régions du pays. Depuis le lancement du programme en 2008, plus d’un millier de personnes en ont bénéficié. Actuellement, 322 personnes sont inscrites à ce programme, dont la majorité a cessé de consommer des drogues, a retrouvé un emploi et vit une vie normale en famille.
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Rapprocher les services anti-VIH des populations à Och, au Kirghizistan
14 juin 2018
14 juin 2018 14 juin 2018Absamov Mannap Kamilovich travaille comme pair-consultant dans un établissement de soins de santé primaires dans la ville d’Och, au Kirghizistan. M. Kamilovich a consommé des drogues injectables pendant plus de 20 ans, mais après une période de traitement dans un cadre communautaire, il a cessé sa consommation et démarré une nouvelle vie.
Après avoir passé un test de dépistage du VIH en 2013, M. Kamilovich a été invité à travailler comme pair-consultant pour une nouvelle équipe pluridisciplinaire anti-VIH.
Les premières équipes pluridisciplinaires anti-VIH ont débuté leurs activités en 2014 dans le sud du Kirghizistan. Elles se composent d’un spécialiste des maladies infectieuses ou d’un médecin de famille, d’une infirmière et d’un pair-consultant. Ces équipes ont pour mission d’améliorer la qualité des services médicaux et sociaux pour les personnes vivant avec le VIH et leurs familles, et sont installées dans les dispensaires locaux.
Les équipes pluridisciplinaires bénéficient d’une subvention de la Fédération de Russie dans le cadre d’un programme de coopération régional mis en œuvre par l’ONUSIDA, en partenariat avec l’organisation non gouvernementale Araket Plus. À l’heure actuelle, dix équipes pluridisciplinaires anti-VIH ont été constituées au Kirghizistan.
M. Kamilovich rencontre jusqu’à sept patients par jour, qui se rendent dans un dispensaire local où ils peuvent accéder à un ensemble complet de services médicaux.
M. Kamilovich explique qu’au départ, beaucoup de gens avaient peur de se rendre dans les dispensaires, par crainte de la stigmatisation et de la discrimination de la part du personnel médical. « J’ai dû les convaincre, leur expliquer qu’il était possible d’obtenir tous les services médicaux dont ils avaient besoin au dispensaire local ».
Ainagul Osmonova, responsable du projet, estime que les personnes vivant avec le VIH ont développé une véritable relation de confiance avec leurs pairs-consultants.
Ces équipes ont contribué à mettre des personnes vivant avec le VIH sous traitement antirétroviral. En 2013, seulement 285 personnes nouvellement diagnostiquées séropositives au VIH avaient débuté un traitement. Grâce à l’appui des équipes pluridisciplinaires anti-VIH, ce nombre était passé à 885 fin 2017.
Les pairs-consultants aident les équipes à recruter des personnes vivant avec le VIH dans le programme, afin de leur ouvrir l’accès, à eux-mêmes et à leur famille, à des services d’aide sociale, notamment un bureau d’aide psychologique pour les familles et les enfants touchés par le VIH. Les pairs-consultants sont en contact étroit avec les membres des familles des personnes vivant avec le VIH et les organisations communautaires.
Les équipes pluridisciplinaires anti-VIH travaillent en étroite collaboration avec le Centre de lutte contre le sida d’Och. En délocalisant de nombreux services destinés aux personnes vivant avec le VIH dans les dispensaires, le rôle de ce centre a changé pour se concentrer davantage sur la coordination, la formation et les séminaires à l’attention des médecins généralistes et du personnel médical des dispensaires.
Selon Meerim Sarybaeva, Directrice nationale de l’ONUSIDA au Kirghizistan, le transfert des services du Centre de lutte contre le sida vers le niveau des soins de santé primaires a permis d’accroître la couverture globale des patients enrôlés dans les programmes de traitement, de soins et d’appui anti-VIH. « Notre expérience montre que nous ne devrions pas craindre le changement. Toutes les personnes vivant avec le VIH et les membres de leurs familles doivent pouvoir accéder à des services là où ils vivent et en bénéficier librement, sans faire l’objet de stigmatisation et de discrimination », explique-t-elle.
M. Kamilovich dit adorer son travail. Grâce à lui, beaucoup de personnes vivant avec le VIH ont cessé de consommer des drogues et débuté un traitement antirétroviral, et elles suivent correctement leur traitement.
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Ukraine : les populations clés ont maintenant leur plate-forme
13 décembre 2017
13 décembre 2017 13 décembre 2017Les 11 et 12 décembre, les représentants des quatre populations les plus exposées au risque d’infection à VIH (consommateurs de drogues injectables, professionnel(le)s du sexe, personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexe et anciens détenus) se sont réunis à Kiev, en Ukraine, pour le lancement officiel de la Plate-forme nationale pour les communautés clés, ainsi que pour la définition des principales priorités en matière de sensibilisation et des modalités de gestion et de fonctionnement de cette plate-forme.
Parmi les priorités de la plate-forme figureront les moyens d’influer sur les politiques et les processus de décision, l’élaboration d’un ensemble de services de prévention du VIH répondant aux besoins des populations clés et la lutte contre la discrimination.
Les participants se sont mis d’accord sur le positionnement, le rôle et les contributions de la plate-forme dans le cadre de la riposte nationale au sida, sur la mise en œuvre d’une stratégie d’accélération et sur la forme que va prendre la campagne de 100 jours d’action pour la prévention du VIH. Ils ont également salué avec enthousiasme la collaboration avec les autorités néerlandaises, l’ONUSIDA et la société civile et se sont entendus sur une vision stratégique harmonisée de la participation de la société civile et de la plate-forme à des événements importants tels que la Conférence internationale sur le sida, qui se tiendra à Amsterdam, aux Pays-Bas, en 2018.
Les trois principaux domaines d’action de la plate-forme en matière de sensibilisation seront les suivants :
- la participation des communautés aux décisions concernant la santé, une riposte efficace au VIH et à la tuberculose et la protection des droits de l’homme ;
- l’ouverture de l’accès pour les groupes clés à des services ciblés sur les besoins des communautés, gérés par les communautés et financés par les budgets nationaux et locaux ;
- la protection des droits et la prévention de la discrimination.
Quotes
« Nous allons faire de notre mieux pour faire de la plate-forme un instrument de sensibilisation efficace qui nous permettra d’atteindre nos objectifs communs et d’influer sur les processus de prise de décision qui touchent nos vies et notre santé. »
« Le gouvernement néerlandais ne cessera de soutenir cette initiative pilotée par les communautés pour faire entendre la voix conjointe des populations clés en Ukraine et les faire participer aux décisions stratégiques au niveau national, régional et international. »
« La Plate-forme nationale pour les communautés clés est un forum solide, transparent et auto-régulé de dirigeants communautaires et d’individus ayant une compréhension approfondie de l’activisme et qui formulent des positions et des déclarations conjointes. »
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Diagnostic précoce du VIH chez le nourrisson : changer la vie des mères et de leurs bébés
07 décembre 2017
07 décembre 2017 07 décembre 2017La première fille de Mahabad Asanova a été diagnostiquée séropositive au VIH après avoir été emmenée d’urgence à l’hôpital suite à une forte poussée de fièvre. Lors de la sa deuxième grossesse, Mme Asanova a dû attendre 18 mois avant que son fils soit déclaré séronégatif au VIH.
Mais au moment de sa troisième grossesse, les choses ont radicalement changé. Un mois à peine après l’accouchement, Mme Asanova a su que sa fille était séronégative au VIH. La mise en place d’une méthode révolutionnaire de dépistage du VIH chez les nourrissons, qui utilise des prélèvements de sang desséché, a permis de réduire considérablement le délai de diagnostic.
« Attendre 18 mois pour connaître le statut de mon enfant vis-à-vis du VIH a été terrible », raconte Mme Asanova. « Je suis tellement soulagée, le dépistage avec le sang desséché a complètement changé ma vie ». Avant cette méthode de dépistage, il fallait attendre au moins un an pour tester les enfants.
Le dépistage par prélèvement de sang desséché est simple : il ne nécessite ni équipement sophistiqué, ni moyens invasifs. Une piqûre est pratiquée au niveau du talon du nouveau-né pour prélever une goutte de sang sur un papier filtre, qui est ensuite séchée. L’échantillon est envoyé dans un laboratoire pour analyse et les résultats sont connus avant que le nourrisson ait atteint l’âge d’un mois, ce qui permet d’entamer immédiatement un traitement avec des médicaments antirétroviraux vitaux chez les nourrissons vivant avec le VIH.
« Avant la mise en place du dépistage par prélèvement de sang desséché au Kirghizistan en 2013, seuls 15 % environ des nourrissons bénéficiaient d’un diagnostic précoce », explique Edil Tilekov, Responsable du programme VIH auprès du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF). « En 2017, ce chiffre a atteint près de 90 % ».
Aujourd’hui, les connaissances scientifiques sur le VIH et les méthodes de diagnostic sont de plus en plus avancées. L’UNICEF encourage les méthodes de diagnostic du VIH sur le lieu des soins pour les nourrissons, qui permettront d’établir un diagnostic deux heures seulement après le prélèvement de sang.
La mise en place de la méthode par prélèvement de sang desséché et une meilleure formation des médecins ont permis de mettre un frein à la stigmatisation à l’encontre des personnes vivant avec le VIH.
« La stigmatisation au sein du personnel médical a commencé à reculer avec l’intégration des médicaments antirétroviraux dans le système des soins de santé primaires », explique Elmira Narmatova, Directrice du Centre de lutte contre le sida Och Oblast. « C’est un peu devenu comme une maladie chronique, et la mortalité a baissé ».
Les enfants qui sont traités de façon précoce s’en sortent mieux et plus les médicaments fonctionnent, plus les parents sont confiants. Aujourd’hui, grâce au dépistage par prélèvement de sang desséché, plus de 95 % des enfants vivant avec le VIH à Och, au Kirghizistan, ont accès au traitement antirétroviral.
Malgré tout, il reste encore des poches de résistance. En dépit du diagnostic précoce, tous les nourrissons ne reçoivent pas les médicaments dont ils ont besoin. « Nous interrogeons les parents et le personnel médical pour savoir pourquoi certains parents ne veulent toujours pas donner des médicaments antirétroviraux à leurs bébés », indique M. Tilekov.
Des indices se font jour au détour de conversations informelles : cette résistance serait due à des motifs religieux, au scepticisme à propos de l’immunisation, voire à des légendes urbaines.
« Bien que de nombreuses actions aient été entreprises pour informer les parents et le personnel médical, nous manquons toujours de ressources et de personnel formé, de sorte que certains parents passent à travers les mailles du filet et ne sont pas forcément bien éclairés sur les effets secondaires », explique M. Tilekov. « Ainsi, lorsque leurs bébés perdent du poids ou ne mangent pas correctement après le démarrage du traitement antirétroviral, les parents mettent en cause les médicaments ».
À Och, lorsqu’un nourrisson ou une mère subit un test de dépistage du VIH, le laboratoire envoie les résultats au Centre de lutte contre le sida de la ville, une belle bâtisse entourée d’arbres située dans un quartier périphérique verdoyant, dont les portes ouvertes accueillent chaleureusement les visiteurs. Les couloirs sont décorés avec des tableaux du conte populaire Vitaminka, en une sorte de bande dessinée qui aide les agents de santé et les parents à expliquer aux enfants l’importance de prendre régulièrement ses médicaments antirétroviraux.
En proposant des espaces accueillants pour les enfants et un soutien psychosocial en plus du traitement médical, le centre met à l’aise les parents et les encourage à venir régulièrement pour récupérer les médicaments prescrits et se faire dépister.
Rénové par le Ministère de la Santé en partenariat avec l’UNICEF et l’ONUSIDA et avec l’appui du gouvernement russe, le centre traite aujourd’hui plus de 200 enfants et un psychologue assure le soutien psychosocial des enfants vivant avec le VIH.
Loin des pressions sociales, dans une ambiance amicale, les parents peuvent échanger sur leurs espoirs pour l’avenir et trouvent un soutien indispensable au sein du centre.
Mme Asanova a l’air détendue en caressant son ventre du bout des doigts, sa robe vert olive contrastant avec son hijab couleur crème. Mahabad Asanova n’est pas son vrai nom, car elle s’inquiète tout de même de la stigmatisation et de la discrimination hors des murs du centre. Mais alors qu’elle attend un autre enfant, elle n’a plus peur. Quoi qu’il arrive, grâce au dépistage par prélèvement de sang desséché, elle n’aura plus à subir de longs mois d’angoisse en attendant le diagnostic.
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La Conférence ministérielle mondiale se conclut sur l’adoption de la Déclaration de Moscou pour mettre fin à la tuberculose
23 novembre 2017
23 novembre 2017 23 novembre 2017La Déclaration de Moscou pour mettre fin à la tuberculose est un nouvel engagement visant à accroître l’action multisectorielle et à renforcer la redevabilité dans la riposte mondiale à la tuberculose, dans le but d’en finir avec la tuberculose d’ici à 2030. La déclaration permettra aussi d’éclairer la première Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la tuberculose, qui aura lieu en 2018 avec pour objectif de faire avancer les engagements des chefs d’État et de gouvernement pour mettre fin à la tuberculose.
La déclaration met en avant l’importance de l’action internationale pour intervenir dans des domaines clés pour lutter contre la tuberculose : financement durable, poursuite des recherches scientifiques, recherche et développement et mise en place d’un cadre de responsabilité multisectoriel.
Intitulée Mettre fin à la tuberculose à l’ère du développement durable : une réponse multisectorielle, la Première Conférence ministérielle mondiale de l’Organisation mondiale de la Santé sur la tuberculose a été ouverte par le Président de la Fédération russe, Vladimir Poutine. De hauts responsables des Nations Unies y ont assisté, notamment Amina J. Mohammed, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.
La tuberculose est la principale cause de décès par maladie infectieuse dans le monde : en 2016, 1,7 million de personnes sont mortes de cette maladie. Elle entraîne aussi des conséquences économiques et sociales profondes. La crise de santé publique associée à la tuberculose multirésistante continue de s’aggraver et la tuberculose reste une cause majeure de décès chez les personnes vivant avec le VIH.
Pendant la conférence, Mariam Avanesova, traitée pour une tuberculose multirésistante en Arménie de 2010 à 2012 et représentant l’organisation TBpeople, le réseau eurasien des personnes vivant avec la tuberculose, a remis la pétition #StepUpforTB. Cette pétition est un appel urgent aux ministres de la Santé des principaux pays touchés par la tuberculose pour qu’ils fassent en sorte que leurs politiques et pratiques en matière de tuberculose soient conformes aux normes internationales, telles que définies par l’Organisation mondiale de la Santé, notamment en ce qui concerne le dépistage et le traitement de la tuberculose et de ses formes multirésistantes. Lancée par Médecins sans Frontières et le Partenariat Halte à la tuberculose, la pétition a été signée par plus de 30 000 personnes dans 120 pays.
La Déclaration de Moscou pour mettre fin à la tuberculose est disponible en ligne à l’adresse http://www.who.int/tb/features_archive/Online_Consultation_MinisterialConferenceDeclaration/en/.
Quotes
« Nous sommes conscients de notre responsabilité et de l’extrême importance de cette question, et nous concentrons nos principaux efforts et ressources pour y répondre (…) ; faire baisser la mortalité due à la tuberculose fait partie de nos priorités nationales, avec la baisse de la mortalité par maladie cardiovasculaire et la lutte contre le cancer. »
« La tuberculose est un problème complexe et multisectoriel qui nécessite une riposte systémique et hautement coordonnée pour lutter contre les conditions qui favorisent la maladie. Le cadre de responsabilité que nous avons convenu de développer marque un nouveau départ, et avec l’aide de l’Organisation mondiale de la Santé pour coordonner et suivre les avancées, nous souhaitons que la Déclaration de Moscou pour mettre fin à la tuberculose nous ouvre la voie vers la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies en 2018. »
« Aujourd’hui, nous franchissons une étape critique dans la lutte pour en finir avec la tuberculose. Elle marque un engagement mondial attendu depuis longtemps pour faire cesser les morts et la souffrance causées par ce tueur ancien. »
« Ici, en Europe de l’Est, et dans le monde entier, les programmes de lutte contre le VIH doivent en faire bien plus pour dépister, traiter et prévenir la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. »
« Je trouve inacceptable que des personnes meurent soit parce que leur diagnostic est trop tardif et que les médicaments ne fonctionnent pas, soit parce qu’elles abandonnent simplement le traitement à cause des effets secondaires des 20 comprimés à prendre chaque jour pendant deux ans qu’elles ne supportent plus. J’appelle tous les gouvernements à agir pour rendre accessible à toutes les personnes qui en ont besoin un dépistage et un traitement opportuns pour la tuberculose. »
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Victoria Lopyreva nommée Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour la Coupe du Monde de la FIFA 2018
30 novembre 2017
30 novembre 2017 30 novembre 2017Victoria Lopyreva a été nommée Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA, avec pour mission de favoriser la sensibilisation au VIH et de promouvoir la discrimination zéro à l’occasion de la Coupe du Monde de la FIFA 2018, qui aura lieu en Russie. L’annonce a été faite par l’ONUSIDA à Moscou, en Fédération de Russie, à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida et à l’occasion du tirage au sort final pour la Coupe du Monde de la FIFA 2018 au Palais national du Kremlin.
« Dans ses nouvelles fonctions d’Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA, Victoria Lopyreva va mettre en avant la sensibilisation et la prévention pendant la Coupe du Monde de la FIFA 2018. Elle encouragera les millions de personnes qui viendront voir la Coupe du Monde à se protéger du VIH et plaidera pour zéro discrimination fondée sur la race, la nationalité ou la séropositivité au VIH », a déclaré Vinay P. Saldanha, Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale.
« Je suis très heureuse d’accepter le rôle d’Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour la Coupe du Monde de la FIFA 2018 », a déclaré quant à elle Mme Lopyreva. « Le football est un phénomène mondial unique, qui réunit des joueurs, des équipes et des supporters de pays, de nationalités et d’âges différents. La Coupe du Monde de la FIFA 2018 est une occasion unique de promouvoir un autre but exceptionnel, réunir une équipe gagnante pour en finir avec l’épidémie de sida et atteindre zéro discrimination ».
« J’apprécie chaque jour à sa juste valeur l’engagement de Victoria Lopyreva en tant qu’Ambassadrice de la Russie pour la Coupe du Monde de la FIFA 2018. Sa passion, son dévouement et son énergie vont sans aucun doute permettre de sensibiliser les gens au VIH et au sida en Russie et au-delà. La FIFA peut être fière de la contribution de Victoria à la lutte contre toutes les formes de discrimination sur et hors du terrain de jeu et je lui souhaite de réussir dans son rôle supplémentaire d’Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA en Russie », a déclaré Fatma Samoura, Secrétaire générale de la FIFA.
Depuis le début de l’épidémie de sida, 78 millions de personnes ont été infectées par le VIH et 35 millions sont décédées de maladies liées au sida. En 2016, près de 1,8 million de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH, soit une baisse de 39 % par rapport au chiffre de 3 millions de nouvelles infections au plus fort de l’épidémie à la fin des années 1990. En Europe de l’Est et en Asie centrale, les nouvelles infections à VIH ont augmenté de 60 % depuis 2010 et les décès dus au sida de 27 %. Selon les chiffres du gouvernement, plus de 900 000 personnes vivent avec le VIH actuellement en Fédération de Russie.
Mme Lopyreva, élue Miss Russie en 2003, est Ambassadrice officielle de la Coupe du Monde de la FIFA 2018 depuis octobre 2015. Elle a également été Ambassadrice du XIXe Festival mondial de la jeunesse et des étudiants qui s’est tenu en 2017 à Sotchi, en Russie, et elle travaille comme présentatrice à la télévision, animatrice, intervenante populaire et mannequin.
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Une nouvelle application pour aider les personnes vivant avec le VIH à suivre leur traitement
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30 octobre 2017 30 octobre 2017Une nouvelle application mobile pour les personnes vivant avec le VIH, baptisée Life4me+, est désormais disponible gratuitement dans 156 pays et en six langues (arménien, anglais, estonien, allemand, russe et ukrainien). Cette application a été créée par un activiste germano-russe vivant avec le VIH et son équipe ; elle a pour but de simplifier les informations médicales et le traitement pour les personnes vivant avec le VIH en Europe orientale et en Asie centrale, et même ailleurs.
L’application a été développée sur la base des expériences vécues par ses créateurs et les activistes de la lutte contre le VIH. Pour les personnes vivant avec le VIH, l’application fonctionne comme une carte électronique individuelle de patient. Elle permet à ses utilisateurs de rester en contact avec les médecins en ligne, d’enregistrer et de consulter les résultats de tests, elle inclut un calendrier de tests sanguins et un historique des prescriptions, et émet des notifications de rappel pour les heures de prise des médicaments et la fixation des rendez-vous. Elle offre également des fonctions pour enregistrer le poids, le volume thoracique, la tension artérielle, les antécédents pathologiques, la résistance aux médicaments anti-VIH, etc.
Elle comporte une carte interactive qui indique l’emplacement des centres médicaux et des organisations non gouvernementales qui aident les personnes vivant avec le VIH et propose des actualités quotidiennes en lien avec le VIH ainsi que les informations récentes et les articles scientifiques populaires sur le VIH. Un bouton d’aide permet de se mettre en relation avec des services de téléassistance sur le traitement et la prévention du VIH et d’aide psychologique et juridique pour les femmes, les adolescents et les consommateurs de drogues. Actuellement, les liens vers ces services sont disponibles uniquement pour les personnes vivant dans certains pays d’Europe orientale.
Si le patient les y autorise, les médecins peuvent surveiller la prise des médicaments et superviser l’observance du traitement. L’application prévoit des dispositifs spéciaux pour protéger l’anonymat et la confidentialité. Toutes les données sont anonymisées de manière à ce qu’il n’y ait aucun risque qu’une personne soit identifiée comme vivant avec le VIH, même si son téléphone ou son ordinateur est utilisé par quelqu’un d’autre. L’application Life4me+ peut être téléchargée sur Google Play et Apple App Store.
Une version mise à jour de l’application sortira le 1er décembre, avec des fonctions visant à prévenir les nouvelles infections à VIH, l’hépatite C et les infections sexuellement transmissibles comme la syphilis et la gonorrhée, avec des rappels automatiques de test de dépistage de ces maladies.
Quotes
« Les nouvelles technologies jouent un rôle fondamental dans l’accélération de la fin du sida. L’application Life4me+ peut sauver des vies en renforçant l’observance du traitement, ce qui est essentiel pour atteindre les objectifs 90-90-90 d’ici à 2020. »
« La santé en ligne est en train de progresser dans le monde. L’application mobile Life4me+ est un outil qui contribue à des soins médicaux de qualité pour les personnes vivant avec le VIH, en particulier en Europe de l’Est et en Asie centrale, où le nombre de nouvelles infections à VIH continue d’augmenter. »
« Je vis avec le VIH depuis sept ans et je suis sous traitement antirétroviral depuis cinq ans. Cela faisait longtemps que j’attendais une application de ce genre. Il m’arrive parfois d’oublier de prendre mes médicaments, mais l’application inclut une fonction qui me le rappelle constamment jusqu’à ce que je dise « oui ». Ainsi, je sais toujours si j’ai oublié de prendre mes médicaments. »
« J’utilise beaucoup les fonctions d’alerte de rappel de l’application car j’oublie parfois de prendre mes médicaments. L’application me permet d’être au courant des dernières actualités sur le VIH et de rester en contact avec mon médecin. »