Health and development

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Rio+20 : Conférence des Nations Unies sur le développement durable

20 juin 2012

La Conférence des Nations Unies sur le développement durable, également appelée Rio+20, se tiendra à Rio de Janeiro, au Brésil, du 20 au 22 juin. Cette réunion de haut niveau rassemble plus d'une centaine de chefs d'État et de gouvernement, ainsi que des responsables des Nations Unies et des représentants du secteur privé et de la société civile, dans le but d'ébaucher de nouvelles politiques destinées à encourager la prospérité, réduire la pauvreté et faire avancer la justice sociale et la protection de l'environnement.

Cette année marque le 20e anniversaire de la Conférence historique des Nations Unies sur l'environnement et le développement (UNCED) qui avait eu lieu en 1992 dans la même ville de Rio, ainsi que le 10e anniversaire du Sommet mondial pour le développement durable de 2002 à Johannesburg. La conférence est organisée par le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies.

 « Rio+20 porte sur la construction de l'avenir que nous voulons et sur nos aspirations communes », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon à la veille de la conférence. « Rio+20 est une occasion unique pour toute une génération d'accomplir de réels progrès », a-t-il ajouté.

Rio+20 porte sur la construction de l'avenir que nous voulons et sur nos aspirations communes

Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies

La conférence portera sur deux thèmes : l'économie verte dans le cadre du développement durable et de l'éradication de la pauvreté, et le cadre institutionnel du développement durable. Sept sujets prioritaires seront également abordés : l'emploi digne, l'énergie, la durabilité des villes, la sécurité alimentaire et l'agriculture durable, l'eau, les océans et la préparation aux catastrophes.

À la veille de la conférence, les États membres ont annoncé qu'ils étaient parvenus à un accord sur le document final de la conférence. « Nous disposons maintenant d'un texte qui sera adopté à l'issue de la conférence », a indiqué le Secrétaire général en charge de Rio20+, Sha Zukang. « Nous pensons que ce texte contient beaucoup d'actions, et si ces actions sont mises en œuvre, et que des mesures de suivi sont prises, la différence sera réellement énorme dans l'instigation d'un changement mondial positif ».

Développement durable et sida

Le document final de Rio+20 présente l'engagement des États membres à redoubler d'efforts pour parvenir à l'accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l'appui en matière de VIH et pour éliminer la transmission du virus de la mère à l'enfant.

« La riposte mondiale au sida a ouvert la voie et servi de point d'entrée pour une croissance inclusive, la justice sociale et le rétablissement de la dignité humaine », a déclaré le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé. « Le mouvement de lutte contre le sida démontre qu'à travers des partenariats stratégiques, même les obstacles au développement les plus complexes et persistants peuvent être réellement surmontés », a-t-il ajouté.

Selon l'ONUSIDA, il ne peut y avoir de développement durable sans la santé, le respect des droits de l'homme et l'égalité des sexes.

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« No Time to Lose » : un voyage exceptionnel au cœur de la santé du monde

14 juin 2012

Le nouvel ouvrage de Peter Piot, Directeur de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, intitulé No Time to Lose, est un compte-rendu sincère et passionné d'une vie consacrée à traquer et à contrer des virus mortels.

Ancien Directeur exécutif de l'ONUSIDA, le Dr Piot est aussi l'un des co-découvreurs du virus Ebola et l'un des pionniers de la riposte au sida.

« Dans un monde où la découverte authentique est rare, les expériences de Peter sont plus que remarquables », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Et c'est de ce point de vue privilégié qu'il nous emmène dans un voyage très personnel, à part égale entre thriller d'aventure et initiation politique ».

Au début de sa carrière, nombreux sont ceux qui tentèrent de dissuader le Dr Piot de s'engager dans le domaine des maladies infectieuses. Ses mentors se montraient souvent bizarres et très jaloux de leur indépendance et ils apportaient une note de curiosité enrichissante, se remettant sans cesse en question, sans jugement définitif : autant de choses qui ont beaucoup servi au jeune médecin.

Alors qu'il n'avait pas encore 30 ans, il se souvient comme si c'était hier d'un événement qui a bouleversé le cours de sa vie : « Le déroulement de la première épidémie connue de fièvre hémorragique Ebola en Afrique a été mon initiation à la découverte scientifique, et même une aventure dangereuse dans le monde ce que l'on appelle aujourd'hui la santé mondiale. L'épidémie de sida m'a obligé à me confronter à l'extrême complexité de la santé et de la maladie et à me frotter durement aux réalités de la grande et de la petite politique ».

Sa première mission internationale le conduit au Zaïre (l'actuelle République démocratique du Congo) pour enquêter sur l'épidémie mortelle. Le Dr Piot se fait connaître pour son aptitude à associer bon sens communautaire, connaissances locales et aspects comportementaux à la science biomédicale pour trouver des solutions pour la santé : une attitude inédite à cette époque.

« Ebola a montré de manière dramatique que, contrairement à l'avis qui prévalait dans le monde médical des années 1960 et 1970, le monde allait connaître une série apparemment interminable de nouvelles épidémies de maladies infectieuses », écrit le Dr Piot, une prédiction qui allait l'amener à travailler sur l'une des plus importantes épidémies de notre époque, celle du sida.

Peter a réussi dans sa mission parce qu'il a toujours mis l'humain au premier plan. C'était vrai aussi bien lorsque les ressources étaient rares et précieuses que lorsque les millions de dollars de la riposte au sida sont devenus des milliards

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

En tant que premier Directeur exécutif de l'ONUSIDA, il a arpenté le monde entier pour convaincre les dirigeants mondiaux de s'attaquer à l'épidémie de sida, tout en travaillant à rassembler le système des Nations Unies pour aider les pays. Le Dr Piot a souvent déclaré que s'il était solidement établi comme expert en santé publique, il avait dû rapidement endosser le costume de politicien. Son livre raconte le jeu politique dans les hautes sphères du développement et de la santé mondiale.

Le côté scientifique qui lui a permis de faire des découvertes comme celle d'Ebola l'a aussi transformé en un leader obstiné et efficace. Il s'est montré courageux et a poussé les donateurs et les dirigeants nationaux à « faire ce qu'il fallait ».

« Peter a réussi dans sa mission parce qu'il a toujours mis l'humain au premier plan. C'était vrai aussi bien lorsque les ressources étaient rares et précieuses que lorsque les millions de dollars de la riposte au sida sont devenus des milliards », a déclaré M. Sidibé. « Il est à la fois un mentor et un ami et, à travers ce qu'il a accompli, nous avons tous appris et bénéficié de son expérience. »

Ses accomplissements ne se sont pas faits sans regrets. Dans l'épilogue de son ouvrage, le Dr Piot parle de son dernier jour à l'ONUSIDA et du fait qu'il était toujours « hanté par la question de savoir ce que j'aurais pu faire plus tôt et plus vite ».

Tout au long de sa carrière, le Dr Piot a gardé intacts son sens de l'humour et son amour de la vie. Qu'il s'agisse de rêver à des mojitos sirotés en compagnie de Fidel Castro à Cuba ou d'aller présenter ses hommages à Diago, un bar à saké de Tokyo, son amour pour la bonne chère et le bon vin est toujours d'actualité et va certainement donner lieu à un deuxième ouvrage.

No Time to Lose sera présenté à New York au Council on Foreign Relations le lundi 18 juin 2012.

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Lancement d'une nouvelle initiative pour fournir des médicaments plus efficaces et moins chers en Afrique

02 avril 2012

Le Directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA, Dr Paul De Lay, intervenant à l'occasion du lancement du Projet d'harmonisation de l'enregistrement des médicaments de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) à Arusha, Tanzanie, le 30 mars 2012.

La nécessité de garantir au peuple africain un accès à des médicaments essentiels, de qualité supérieure, sûrs et bon marché vient de connaître un élan majeur avec le lancement du Projet d'harmonisation de l'enregistrement des médicaments de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) à Arusha, Tanzanie, le 30 mars 2012. 

Le projet est une alliance de haut niveau qui rassemble le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la Fondation Bill & Melinda Gates, la Banque mondiale, le Ministère britannique du développement international (DfID) et l'Initiative Clinton pour l'accès à la santé (CHAI). Le lancement à Arusha constitue le point de départ de la mise en œuvre d'un Programme d'harmonisation de la réglementation des médicaments sur tout le continent africain.

Les partenaires espèrent renforcer la capacité et les systèmes de réglementation des médicaments en Afrique, y compris les antirétroviraux, de façon à réduire le nombre de décès à cause de médicaments non sûrs ou de mauvaise qualité, de l'indisponibilité ou de la fourniture inefficace de médicaments. Ces défis existants peuvent être attribués à une série de facteurs, notamment le manque de ressources humaines et financières, des infrastructures insuffisantes, une mauvaise législation des médicaments et un cycle d'autorisation des médicaments trop long, à cause de la faible capacité réglementaire et de processus inefficaces.

« Les médicaments sûrs, bon marché et de qualité pour le traitement de maladies courantes demeurent hors de portée d'un trop grand nombre d'habitants de la région d'Afrique de l'Est », a déclaré le Dr Richard Sezibera, Secrétaire général de la Communauté de l'Afrique de l'Est. « Le programme que nous lançons aujourd'hui vise à instaurer un cadre de réglementation des médicaments uniforme et normalisé, pour obtenir de bons résultats de santé et faire des économies. »

Le programme que nous lançons aujourd'hui vise à instaurer un cadre de réglementation des médicaments uniforme et normalisé, pour obtenir de bons résultats de santé et faire des économies

Dr Richard Sezibera, Secrétaire général de la Communauté de l'Afrique de l'Est

Des ministres, des représentants d'organismes régionaux et panafricains, des organisations internationales et des donateurs ont assisté au lancement. L'un des principaux arguments avancés par les participants au lancement était le besoin critique de produire des solutions africaines créatives, qui répondent aux besoins particuliers du peuple africain.

Ceci encouragerait la production locale de médicaments — comme la thérapie antirétrovirale pour les personnes vivant avec le VIH — en partenariat avec d'autres économies émergentes telles que le BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). En outre, ceci renforcerait le contrôle africain des investissements pour le développement grâce à des sources de financement plus diversifiées qui réduirait la dépendance de l'Afrique à des facteurs externes. 

À l'heure actuelle, l'Afrique dépend lourdement des médicaments importés. 80 % des antirétroviraux, qui permettent à plus de 5 millions d'africains de rester en vie, viennent de l'étranger.  De plus, les deux tiers des dépenses pour la lutte contre le sida en Afrique proviennent de sources externes. 

Selon le Directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA, le Dr Paul De Lay, qui assistait au lancement, la création d'une Agence africaine de réglementation des médicaments permettrait de développer des médicaments plus vite, de bénéficier d'une assurance de qualité plus solide et d'une plus grande confiance du public, et d'accroître l'engagement africain dans une riposte au sida durable. 

(de gauche à droite) Dr Paul De Lay, Directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA, Ambassadeur Dr Richard Sezibera, Secrétaire général de la Communauté de l'Afrique de l'Est et représentant de l'ONUSIDA à l'Union africaine.

« Les agences de réglementation régionales offriront plusieurs avantages », a déclaré le Dr De Lay. « Les choses iront plus vite, seront plus efficaces et plus justes », a-t-il ajouté.

L'ONUSIDA pense que ces initiatives régionales sont un élément indispensable d'une riposte au VIH efficace. Ces initiatives proposeront une puissante plateforme de défense, de coordination et de réglementation pour fabriquer des médicaments de qualité supérieures qui seront disponibles sur l'ensemble du continent.

Une agence africaine de réglementation des médicaments permettrait également de répondre plus rapidement et efficacement aux signalements éventuels de contrefaçons ou de médicaments contaminés. Cela permettra également d'accroître la capacité de test des lots de médicaments. Cette meilleure pharmacovigilance régionale protègerait la santé et sauverait des vies. On espère que le Programme d'harmonisation de la réglementation des médicaments en Afrique s'ajoutera aux progrès considérables accomplis dans le secteur de la santé ces dernières années.

Press Release

L’ONUSIDA et l’Agence du NEPAD signent un accord pour renforcer la riposte au sida et l’action plus générale en faveur du développement en Afrique

Le Dr Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire exécutif de l'Agence du NEPAD, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, lors de la signature du protocole d'accord au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie, le 27 mars 2012.
Photo : ONUSIDA/Jiro Ose

ADDIS-ABEBA, le 27 mars 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et l’Agence de Planification et de Coordination du Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) ont procédé aujourd’hui à la signature d’un protocole d'accord appelant à une collaboration stratégique pour promouvoir des ripostes pérennes au VIH et des actions viables en faveur de la santé et du développement sur l’ensemble du continent africain. Le protocole d'accord a été signé par M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et le Dr Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire exécutif de l’Agence du NEPAD, en marge d’un colloque organisé à l’occasion du dixième anniversaire du NEPAD à Addis-Abeba (Éthiopie).

Aux termes de l’accord, l’ONUSIDA et l’Agence du NEPAD collaboreront avec des partenaires pour : aider les pays africains à définir des positions communes sur la riposte au sida, en mettant l’accent sur des financements pérennes ; lever les obstacles à l’accès au traitement contre le VIH ; faciliter l’établissement de politiques et de partenariats visant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et à améliorer la santé des mères ; renforcer la prise en main des programmes par les pays et leur responsabilisation ; et encourager la coopération entre les pays du Sud.

« Ce nouveau partenariat nous rapproche de la réalisation de notre objectif “Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida.ˮ », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA lors d’une conférence de presse le 28 mars, après la signature du protocole d'accord. M. Sidibé a indiqué que « l’objectif zéro » nécessite des partenariats efficaces et largement ouverts, un partage des responsabilités, une transparence accrue, et des actions centrées sur les résultats – autant de domaines dans lesquels les compétences du NEPAD ne sont plus à prouver.

S’exprimant aux côtés de M. Sidibé à la conférence de presse, le Dr Ibrahim Mayaki a fait savoir que la prise en main des programmes par les pays serait un élément essentiel pour renforcer la riposte au sida et les actions en faveur du développement au cours de la prochaine décennie. « Les partenariats pour le développement ne peuvent être fructueux que si des pays en développement sont à leur tête », a indiqué le Secrétaire exécutif de l’Agence du NEPAD. « Les programmes de lutte contre le sida doivent être viables sur le plan financier à long terme et spécialement adaptés aux contextes nationaux », a-t-il ajouté.

C’est en Afrique subsaharienne que la charge du VIH est la plus élevée dans le monde. En 2010, près de 68 % de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH habitaient en Afrique subsaharienne, une région qui n’abrite pourtant que 12 % de la population mondiale.

Environ deux tiers de la totalité des investissements dans la lutte contre le sida en Afrique proviennent aujourd’hui de sources extérieures. D’après les estimations de l’ONUSIDA, l’Afrique aura besoin de 11-12 milliards de dollars des États-Unis pour sa riposte régionale d’ici à 2015 – soit une augmentation de 3-4 milliards de dollars par rapport au montant actuel des dépenses.


Contact

ONUSIDA Genève
Saira Stewart
tel. +41 22 791 2511
stewarts@unaids.org
ONUSIDA Éthiopie
Rahel Gettu
tel. +251 115 444 442
gettur@unaids.org
Agence du NEPAD
Gilles Eric Foadey
tel. +251 931189252
erickf@nepad.org

Press centre

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Sommet mondial des maires africains et focalisation de la diaspora sur le VIH dans les zones urbaines

22 décembre 2011

Robert Bowser (à gauche), président de la Conférence nationale des maires noirs, et le Dr Djibril Diallo, conseiller principal de l'ONUSIDA, lors du Sommet mondial des maires. Photo : Logan Coles.

Plus de 250 maires d'Afrique subsaharienne et maires d'ascendance africaine venus des États-Unis, des Caraïbes et d'Amérique latine se sont penchés sur le renforcement de la riposte au sida dans les zones urbaines lors d'une conférence historique organisée à Dakar, au Sénégal, entre le 15 et le 19 décembre.

La conférence de leadership du Sommet mondial des maires 2011 a été accueillie par le président sénégalais Abdoulaye Wade et co-organisée par la Conférence nationale des maires noirs (NCBM – National Conference of Black Mayors), basée aux États-Unis, l'Association nationale des maires du Sénégal et l'ONUSIDA.

Lors d'une séance plénière présidée par les maires de Dakar et d'Abidjan, Côte d'Ivoire, les délégués ont évoqué les risques d'infection par le VIH, les stratégies de prévention et la nécessité de mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination.

« Nous pouvons dire aujourd'hui avec certitude que les programmes de prévention du VIH sont en train de produire des résultats. Nous savons à l'heure actuelle que 22 pays d'Afrique ont vu leur taux de nouvelles infections par le VIH baisser de 25 % depuis 2001 », a indiqué Djibril Diallo, conseiller principal de l'ONUSIDA, dans une déclaration au nom du directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.

En citant les problèmes posés par la crise financière mondiale, le Dr Diallo a vivement encouragé les responsables municipaux à consolider leurs efforts pour trouver des moyens permettant une meilleure appropriation de la riposte au sida et promouvoir la responsabilité partagée. « Le monde se rapprochera ainsi de l'objectif de l'ONUSIDA : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida », a-t-il ajouté.

La séance plénière s'est achevée sur une proposition de partenariats pilotes pour la prévention du VIH entre 10 villes et agglomérations d'Afrique subsaharienne et des Amériques. La proposition a été intégrée au plan d'action du Sommet. Les municipalités partageront les informations concernant leurs cinq actions les plus efficaces pour la diminution des infections par le VIH et leurs solutions pour accroître les budgets alloués à la prévention du VIH et améliorer les services de prévention. Les organisateurs prévoient d'inclure dans l'initiative pilote plusieurs grandes villes américaines comme Atlanta, Las Vegas et Washington.

L'idée fondatrice du Sommet est que la coopération entre les municipalités sur les problèmes de développement auxquels les villes sont confrontées au niveau mondial, y compris l'épidémie de VIH, est essentielle pour l'amélioration du bien-être de tous les citoyens dans les zones urbaines

Robert L. Bowser, maire d'East Orange, New Jersey, et président de la Conférence nationale des maires noirs

« L'idée fondatrice du Sommet est que la coopération entre les municipalités sur les problèmes de développement auxquels les villes sont confrontées au niveau mondial, y compris l'épidémie de VIH, est essentielle pour l'amélioration du bien-être de tous les citoyens dans les zones urbaines », a indiqué Robert L. Bowser, maire d'East Orange, dans le New Jersey, et président de la NCBM, dont les membres regroupent 682 maires représentant une population de 55 millions d'habitants dans tous les États-Unis.

Le Sommet mondial des maires s'inscrit dans le cadre de l'Année internationale des personnes d'ascendance africaine, proclamée en 2011 par les Nations Unies. En dehors de l'Afrique subsaharienne, on estime que 200 millions de personnes sur le continent américain s'identifient comme étant d'ascendance africaine, tout comme des millions d'autres individus à travers le reste du monde.

Bintou Djibo, coordonnatrice résidente des Nations Unies au Sénégal, a salué les efforts du Sommet visant à forger des partenariats internationaux en faveur du développement entre les maires issus de la diaspora et les maires d'Afrique subsaharienne. « La coopération entre les maires peut permettre de promouvoir une gouvernance décentralisée qui tient compte des conditions locales et de progresser davantage dans l'accomplissement des OMD d'ici 2015 », a indiqué Mme Djibo.

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Rapport sur le développement humain 2011 : Les acquis de santé et de développement menacés par le manque d'équité et de durabilité

02 novembre 2011

Comprendre les liens entre durabilité et égalité est crucial, commente le rapport sur le développement humain 2011

Les progrès en matière de santé et de développement dans les pays les plus pauvres sont sérieusement menacés si le monde ne fait pas un effort concerté pour réduire les inégalités, protéger l'environnement et promouvoir la durabilité. Il s'agit là du sévère rappel souligné dans le rapport sur le développement humain 2011 lancé mercredi par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Durabilité et équité : Un meilleur avenir pour tousexplore de manière détaillée la relation entre la santé, l'éducation, le revenu, les disparités entre les sexes, la pérennité et les inégalités sociales. Des progrès significatifs ne peuvent être obtenus dans une zone sans qu'il n'y ait de progrès partout ailleurs. Si de tels acquis ne sont pas atteints, les pays les moins avancés pourraient se voir diverger de manière significative des modèles mondiaux de développement d'ici 2050.

Comme mentionné dans l'avant-propos du rapport par Helen Clark, administrateur du PNUD, comprendre le lien entre durabilité et équité est crucial « si nous voulons accroître les libertés humaines pour les générations actuelles et futures. » Elle ajoute « Les remarquables progrès effectués en matière de développement humain ne peuvent se poursuivre si des mesures audacieuses ne sont pas prises à l'échelle mondiale afin de réduire à la fois l'inégalité et les risques environnementaux. »

Selon le rapport sur le développement humain, la durabilité n'affecte pas seulement l'environnement mais surtout le mode de vie que nous choisissons d'épouser, en étant conscients que tous nos actes ont des conséquences potentiellement graves pour les générations futures. 

Un meilleur avenir pour tous note : bien que la majorité des personnes partout dans le monde soit en meilleure santé et vit plus longtemps, l'Afrique subsaharienne n'a pas enregistré le même déclin dans l'inégalité en matière de santé. Cela est surtout le cas dans le sud de l'Afrique qui paye encore le plus lourd tribut à l'épidémie de sida avec une prévalence chez les adultes dépassant 15 pour cent dans plusieurs pays. Le rapport souligne la nécessité d'aborder les inégalités sociales, d'éducation et de sexe pour une riposte efficace à l'épidémie de sida. 

Les remarquables progrès effectués en matière de développement humain ne peuvent se poursuivre si des mesures audacieuses ne sont pas prises à l'échelle mondiale afin de réduire à la fois l'inégalité et les risques environnementaux.

Helen Clark, administrateur du PNUD

La disparité entre les sexes, mise en évidence par le manque d'accès aux services de santé sexuelle et reproductive pour de nombreuses femmes dans le monde, est également démontrée dans le rapport comme ayant des conséquences graves sur la santé, la durabilité environnementale et la pauvreté.

Un élargissement des droits de santé reproductive et l'accès aux soins et à la contraception ne bénéficieront pas seulement aux femmes de manière individuelle ainsi qu'à leurs familles, mais pourraient avoir un effet marqué sur le déclin de l'accroissement mondial de la population.  Selon le rapport, quelques 215 millions de femmes dans les pays en développement ont des besoins de planning familial qui ne sont pas respectés. Toutefois, dans chaque pays où de tels besoins sont respectés et où les femmes disposent d'options reproductives complètes, les taux de fertilité atteignent le niveau de compensation, voire sont en-dessous.

Le rapport conclut qu'il est possible de mettre en place des programmes qui ont un impact sur la durabilité et l'équité avec des bienfaits pour les individus les plus désavantagés, mais aussi pour l'environnement lui-même. De tels programmes gravent la durabilité et l'équité dans la politique et la conception du programme et réservent un espace crucial pour les voix de ceux qui sont les plus touchés. 

Le PNUD a mandaté tous les ans, depuis 1990, des rapports sur le développement humain, indépendants du point de vue éditorial, lorsque son Indicateur du développement humain (IDH), une mesure composite sur la santé, l'éducation et le revenu, mettait d'abord en question des mesures purement économiques de réalisations nationales et exigeait des dépistages mondiaux cohérents sur les niveaux de vie mondiaux.

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Le VIH à l'ordre du jour au Sommet mondial pour la santé

27 octobre 2011

Plus de 1 200 personnalités éminentes du monde de la science, de la politique, de l'économie et de la société civile se réunissent au Sommet mondial pour la santé à Berlin, du 23 au 26 octobre, pour discuter de certaines difficultés majeures dans la santé dans le monde aujourd'hui.

Sous le thème Today’s Science - Tomorrow’s Agenda (La science d'aujourd'hui - L'action de demain), la conférence aborde cinq questions majeures : l'impact du changement climatique sur la santé, l'augmentation rapide des maladies chroniques dans les pays en développement et industrialisés, le fardeau mondial des maladies mentales, les stratégies vaccinales et la politique de santé internationale.

Le VIH figurait au sommet de l'ordre du jour comme l'une des plus grandes crises sanitaires des temps modernes. La nécessité urgente d'intégrer le VIH aux autres services de santé a été soulignée, ainsi que l'importance d'un accès complet et durable à la santé pour les milliards de gens dans le besoin.

Le directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA, Paul De Lay, a fait une allocution clé au troisième jour de la conférence et a insisté sur la nécessité d'intégrer pleinement les maladies non transmissibles avec le VIH.

« Il est indispensable d'élargir la riposte aux maladies infectieuses pour sauver des millions de vie », a déclaré le Dr De Lay. « C'est pourquoi la riposte au sida peut aider. Trente ans d'innovation, d'expertise et de plateformes de services de pointe peuvent contribuer à informer et être intégrés dans les ripostes aux maladies non transmissibles. »

Le Dr De Lay a également présidé un groupe de travail sur le rôle des nouvelles technologies dans la prévention du VIH qui tendait à déterminer la mesure dans laquelle les progrès de la science des 12 derniers mois s'intégraient dans la série d'outils disponibles pour mettre fin à la transmission du VIH. La séance s'est axée sur la mesure dans laquelle les nouvelles infections au VIH pouvaient considérablement diminuer grâce à une série d'actions efficaces dans un environnement favorable.

Les récents progrès de la science instaurent des changements essentiels dans la prévention et le traitement du VIH. La principale question à présent est celle de la mise en œuvre et du déploiement

Paul De Lay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA

« Nous sommes arrivés à un point critique de l'épidémie de VIH », a déclaré le Dr De Lay. « Les récents progrès de la science instaurent des changements essentiels dans la prévention et le traitement du VIH. La principale question à présent est celle de la mise en œuvre et du déploiement. » 

À l'issue du sommet, une série de recommandations seront émises à l'attention des décideurs dans les domaines pertinents. Ces recommandations tendront à s'attaquer à certains problèmes urgents dans la recherche scientifique, la santé mondiale et la dispense de soins de santé abordés lors de la conférence.

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Le Forum mondial au Brésil tend à réduire les inégalités en matière de santé

20 octobre 2011

Les participants à l'événement parallèle « The Politics of Health » incluaient (de gauche à droite) : Dr Aaron Motsoaledi, ministre de la santé, Afrique du Sud ; Dr Jarbas Barbosa, vice-ministre de la santé, Brésil ; directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé ; Mme Amina Ibrahim, présidente-directrice générale, Centre de développement de solutions politiques, Nigeria.

Des hauts représentants gouvernementaux, des experts médicaux et des représentants de la société civile de 120 pays se réunissent à Rio de Janeiro, au Brésil, à l'occasion d'une réunion de trois jours axée sur les conditions sociales, économiques et politiques qui engendrent des inégalités en matière de santé. Organisé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé constitue une plateforme mondiale pour discuter de thèmes divers tels que le développement du jeune enfant, les soins de santé universels, les protections sociales, le financement équitable, l'égalité des sexes, la responsabilisation politique et la gouvernance mondiale.

Dans une réunion d'experts de la conférence intitulée « Politics of Health: Lessons from the AIDS movement to address the social determinants of health » (Politiques de santé : leçons tirées du mouvement de lutte contre le sida pour s'attaquer aux déterminants sociaux de la santé), le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a souligné le besoin d'un accent plus fort sur la dynamique sous-jacente qui favorise les inégalités en matière de santé. « Le sida nous a appris qu'il fallait s'attaquer aux inégalités sociales qui exposent les femmes, les enfants et les populations vulnérables au risque de VIH », a déclaré M. Sidibé, qui présidait la session conjointement avec le vice-ministre de la santé du Brésil, le Dr Jarbas Barbosa.

Le Dr Aaron Motsoaledi, ministre de la santé d'Afrique du Sud a souligné l'importance des partenariats pour s'attaquer à l'épidémie nationale de VIH. « 19 secteurs sont représentés au Conseil national sur le sida d'Afrique du Sud présidé par le président adjoint. Dans notre tentative de nous attaquer aux déterminants sociaux de la santé, ces groupes sont essentiels pour mobiliser tous les aspects de notre société », a-t-il déclaré.

Les différences au sein et entre les pays, en termes de niveaux de revenus, d'opportunités, d'état de santé et d'accès aux soins sont plus importantes que jamais aujourd'hui.

Dr Margaret Chan, directrice générale de l'OMS

Soulignant le combat pour la santé et les droits de l'homme au Brésil, Vera Paiva, professeure de psychologie sociale à l'Université de Sao Paolo, a indiqué que la mobilisation et la participation des personnes affectées par le VIH contribuaient à protéger les droits de l'homme dans la riposte nationale au VIH.

Mme Amina Ibrahim, présidente-directrice générale du Centre de développement de solutions politiques au Nigeria et ancienne conseillère spéciale du président du Nigeria sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), a insisté sur le fait qu'un engagement politique pouvait perdre de son sens entre la politique et l'action. Pour pallier l'écart de mise en œuvre, elle a déclaré que le Nigeria déployait des efforts considérables pour informer les ministres et les parlementaires et leur fournir des preuves sur la manière dont les investissements dans l'éducation, le genre et d'autres OMD pouvaient profiter à leurs composants.

Selon l'OMS, il est largement prouvé que l'état de santé d'une personne est grandement déterminé par sa position socio-économique. « Les différences au sein et entre les pays, en termes de niveaux de revenus, d'opportunités, d'état de santé et d'accès aux soins sont plus importantes que jamais aujourd'hui », a déclaré le Dr Margaret Chan, directrice générale de l'OMS, lors de la séance plénière d'ouverture de la conférence. « Un monde présentant des déséquilibres considérables en matière de santé n'est ni stable, ni sûr », a-t-elle ajouté.

Pendant la conférence, le directeur exécutif de l'ONUSIDA a félicité la ministre de la santé finlandaise, Maria Guzenina-Richardson, pour son rôle engagé en tant que vice-présidente de la Conférence. Ils ont abordé les domaines de collaboration mutuelle entre l'ONUSIDA et le gouvernement finlandais pour la promotion de la santé, la jeunesse et les populations vulnérables.

Ces dernières années, le gouvernement brésilien, hôte de la conférence de cette semaine, a accompli d'immenses progrès pour améliorer la santé et le bien-être de sa population. Grâce au Sistema Único de Saúde financé avec l'argent public, chaque brésilien peut recevoir des soins de santé gratuits, des bilans réguliers aux actes chirurgicaux complexes. Au Brésil, presque toutes les personnes vivant avec le VIH et éligibles pour un traitement antirétroviral y ont désormais accès. Le gouvernement a également adopté des mesures radicales pour s'attaquer à la stigmatisation et à la discrimination, plus récemment avec le lancement d'une campagne innovante pour lutter contre l'homophobie.

À l'occasion de son intervention à la séance plénière d'ouverture, Alexandre Padilha, le ministre de la santé brésilien, a indiqué que depuis l'adoption par le Brésil de sa Constitution démocratique il y a 23 ans, le pays avait été confronté à de nombreuses crises, mais n'a jamais renoncé à son engagement à offrir un accès universel à des services médicaux gratuits. Le Brésil, a-t-il déclaré, ne laisserait pas la crise économique changer cela.

Suite à la séance plénière d'ouverture, le directeur exécutif de l'ONUSIDA a participé à une Table ronde de haut niveau avec le Dr Margaret Chan de l'OMS, Rebeca Grynspan du Programme des Nations unies pour le développement, Kathleen Sebelius, la ministre américaine de la santé et des services aux personnes, et Tereza Campello, la ministre brésilienne du développement social.

Attirant l'attention sur les basculements politiques sismiques survenant au Nord et au Sud, M. Sidibé a indiqué que les anciennes règles de développement n'étaient plus applicables. « Le monde change ! Les pays comme le Brésil et l'Afrique du Sud ont montré que des politiques fondées dans le respect de tous leurs peuples et qui distribuent les opportunités équitablement, apportent du dynamisme et la croissance bénéfiques pour tous », a-t-il déclaré.

À l'issue de la conférence, les gouvernements devraient adopter une Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé décrivant leurs engagements pour améliorer les conditions sociales qui affectent la santé des personnes.

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Le nouveau projet de stratégie sur le sida figure parmi les principaux thèmes de l’Assemblée mondiale de la Santé

16 mai 2011

Photo : WHO/Oliver O'Hanlon

L’adoption pleine et entière du nouveau projet de stratégie mondiale du secteur de la santé contre le VIH/sida pour 2011-2015 de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sera au centre des discussions de la 64e Assemblée mondiale de la Santé, qui réunit du 16 au 24 mai à Genève les ministres et des responsables de la santé de plus de 190 pays. Se voulant un appel mondial à l’action, ce projet complet de stratégie fixe les toutes dernières orientations et approches de l’OMS pour combattre efficacement l’évolution actuelle de l’épidémie de sida.

L’Assemblée mondiale de la Santé, l’organe de décision suprême de l’OMS qui définit les politiques et approuve le budget de l’Organisation, débattra également d’un grand nombre d’autres sujets, parmi lesquels la préparation en cas de grippe pandémique, le choléra et le dispositif de lutte et de prévention concernant cette maladie, la nutrition chez les nourrissons et les jeunes enfants, les risques pour la santé des jeunes, la gestion sans risque de l’eau potable, le changement climatique et la santé, ou encore la lutte contre les maladies non transmissibles et le paludisme. Le financement futur de l’OMS figurera également en bonne place dans le programme des discussions.

Au premier jour de l’Assemblée, le Dr Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, s’est adressée à tous les participants et, le lendemain, les intervenants invités, Mme Sheikh Hasina, Premier ministre du Bangladesh, et Bill Gates, co-président de la Fondation Bill & Melinda Gates, ont également pris la parole.

Quatre réunions techniques sur des thèmes allant de la santé publique et aux risques pour la santé dus aux rayonnements à l’information et la responsabilisation en matière de santé de la femme et de l’enfant sont également prévues.

Au-delà de la définition des politiques, l’Assemblée donnera aux représentants des gouvernements, aux professionnels du monde médical et aux universitaires présents l’occasion de partager leurs points de vue et leurs expériences. Des réunions régionales des ministres de la santé sont également organisées afin de leur permettre d’explorer des questions spécifiques.

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Réunion du groupe Health 8 pour discuter de la façon de maximiser les résultats en matière de santé avec les ressources disponibles et de parvenir à « plus de santé avec le même argent »

23 février 2011

Mme Helen Evans Présidente directrice générale par intérim de l'Alliance mondiale pour les vaccins et l'immunisation (GAVI) ; Dr Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (GFATM); Mme Tamar Manuelyan Atinc, Vice Presidente du Réseau de développement humain, Banque mondiale ; Dr Tachi Yamada Président du programme mondiale de santé de la Fondation Bill & Melinda Gates ; le Dr Margaret Chan Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS); Michel Sidibé, Directeur exécutif d'ONUSIDA ; M. Anthony Lake Directeur général United du Fonds des nations unies pour l'enfance (UNICEF) ; M Babatunde Osotimehin Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP).

Mercredi 23 février, le groupe Health 8 s'est réuni au siège de l'ONUSIDA à Genève pour réfléchir et élaborer une stratégie sur l'un des problèmes de santé les plus urgents à l'échelle de la population mondiale : maximiser les résultats en matière de santé avec les ressources disponibles.

La réunion de Genève, convoquée à cette occasion par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a porté sur la façon d'obtenir «plus de santé avec le même argent ». Les participants ont débattu autour de trois thèmes principaux : la Stratégie mondiale pour la santé de la femme et de l'enfant du Secrétaire général de l'ONU, le rôle du multilatéralisme dans le nouvel ordre économique, et la fourniture de soutien technique pour le renforcement des capacités.

Le groupe Health 8 (H8) est un groupe informel de huit organisations en rapport avec la santé, incluant l'OMS, l'UNICEF, le FNUAP, l’ONUSIDA, le GFATM, la GAVI , la Fondation Bill et Melinda Gates, et la Banque mondiale. Créé à la mi-2007 pour stimuler le sentiment d'urgence à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé et s'est concentré sur les meilleures façons d'accélérer les efforts pour apporter des améliorations sanitaires susceptibles de sauver des vies aux populations du monde entier.

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