Health and development

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Rapport sur la Santé dans le Monde de l’OMS: Le chemin vers la couverture universelle
22 novembre 2010
22 novembre 2010 22 novembre 2010
Pour les pays soucieux de garantir une bonne qualité de vie à leurs citoyens et d’assurer le développement socio-économique, la promotion et la protection santé constituent le passage obligé. Et tant que l’on ne mettra pas suffisamment d’accent sur le financement des systèmes de santé, cet objectif - selon Le Rapport 2010 sur la Santé dans le Monde, de l’OMS paru aujourd’hui-, restera hors de la portée des pauvres.
Sous-titré Le Financement des systèmes de santé: le chemin vers la couverture universelle, le rapport propose une analyse détaillée qui démontre comment cet objectif peut être réalisé par l’accès en temps opportun à des services de santé de haute qualité et à des prix abordables.
Le concept de couverture universelle est le fruit d’un engagement pris par les États-membres de l’OMS en 2005 de mettre au point leurs systèmes de financement de la santé. Tel que mentionné dans le rapport, dans une ère de “mondialisation des maladies” et des demandes sans cesse croissantes en soins chroniques à apporter, par exemple, aux personnes vivant avec le VIH soumis à un traitement antirétroviral à long terme, la couverture universelle sera d’une importance capitale.
Selon le Rapport sur la Santé du Monde, le manque de couverture universelle a des conséquences néfastes sur les pauvres. Dans certains pays par exemple, la proportion des accouchements pris en charge par un personnel qualifié peut être aussi basse que de 10%. Dans les pays plus riches, cette proportion est presqu’égale à 100%.
Parvenir à la couverture universelle semble relativement simple en principe, mais difficile en pratique; et entre autres choses, ces deux actions clés sont mises en lumière dans le rapport.
Collecter des ressources suffisantes pour la santé
En premier lieu, les pays devront collecter suffisamment de fonds. Ceci pourra s’avérer impossible dans l’immédiat pour la plupart des pays à faibles revenus dont la communauté devra soutenir les efforts. Ces nations dépensent en ce moment près de 32 $ US par habitant sur la santé. Pour atteindre l’objectif de couverture universelle, cette contribution publique devra monter à 60 $ à l’horizon 2015.
Les pays bénéficiaires des aides en matière de santé pourront également augmenter leur financement santé en réorientant leurs priorités budgétaires vers la santé. Très peu de pays Africains sont restés fidèles à l’engagement pris dans la Déclaration d’Abuja de 2001 de consacrer 15% de leur budget public à la santé. En réalité, 20 pays signataires dudit engagement dans la région allouent à présent à la santé moins qu’ils ne le faisaient il y a neuf ans; et en même temps, quelques pays, parmi lesquels la Tanzanie et le Libéria, ont déjà dépassé ce seuil.
L’autre fait marquant est le don d’1 million $ US offert cette année par le Rwanda pour la reconstitution du Fonds Mondial pour la Lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme et l’annonce faite en début d’année par l’Afrique du Sud d’investir à l’intérieur du pays 1,1 million $ US dans le cadre de la réplique national contre le SIDA.
Investir pour la santé devrait être une responsabilité partagée parmi les partenaires au développement et les gouvernements nationaux
Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA.
“Investir pour la santé devrait être une responsabilité partagée entre les partenaires au développement et les gouvernements nationaux,” a dit Mr Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA.
De nouveaux moyens de financements de la santé sont également à explorer. L’augmentation des taxes sur les billets d’avion, les transactions de change des devises, le tabac pourrait être envisagée pour accroître les budgets de santé. Le rapport indique par exemple qu’une augmentation de 50% des taxes d’accise sur le tabac permettrait d’engranger 1,42 milliard de plus pour 22 pays à faible revenu pour lesquels les données sont disponibles. Dans des pays comme La République Populaire et Démocratique du Laos, Madagascar et le Vietnam, ce revenu supplémentaire pourrait être l’équivalent d’une augmentation de 10% ou plus de la facture totale de la santé, et une augmentation de plus de 25% de l’enveloppe budgétaire total de la santé allouée par le gouvernement.
Promouvoir l’efficience et éliminer les gaspillages
Au final, le rapport suggère que l’inefficience et le gaspillage peuvent s’avérer très préjudiciables aux systèmes sanitaires. L’on fait valoir que 20 à 40% des ressources allouées à la santé sont gaspillées. Il est possible d’épargner 5% des dépenses de santé en réduisant l’achat des médicaments inutiles, en utilisant de manière appropriée les médicaments et en améliorant le contrôle de la qualité.
En tirant le meilleur parti des technologies et des services de santé, en motivant le personnel de santé, en réduisant les erreurs médicales et en éliminant la corruption, l’on pourra également parvenir à une efficience plus accrue.
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Rapport 2010 sur le développement humain : L’analyse des tendances sur 40 ans montre que de nombreux pays progressent, tandis que certains perdent du terrain
05 novembre 2010
05 novembre 2010 05 novembre 2010Une version de ce sujet a été publiée sur undp.org

La plupart des pays en développement ont réalisé des progrès spectaculaires et pourtant souvent sous-estimés en matière de santé, d’éducation et de niveau de vie au cours des dernières décennies, les pays les moins développés affichant les progrès les plus importants. C’est l’une des principales conclusions révélées dans le Rapport sur le développement humain 2010 du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), publié le 4 novembre.
Néanmoins, malgré des progrès considérables dans certains pays, les modèles de réalisations varient beaucoup, certaines nations perdant du terrain depuis 1970, comme le montre le rapport. L’édition commémorative des 20 ans, qui introduit de nouveaux indices pour mesurer les inégalités, les différences entre les sexes et la pauvreté, documente de vastes inégalités au sein de et entre les pays, ainsi que de profondes disparités entre les hommes et les femmes, selon une gamme élargie d’indicateurs de développement. Elle souligne la prévalence d’une pauvreté multidimensionnelle extrême en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne. L’épidémie du sida est aussi illustrée comme ayant eu un impact négatif de taille sur le progrès dans certains pays.
Les Rapports sur le développement humain ont changé notre façon de regarder le monde.
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon
Le rapport, appelé La vraie richesse des nations : les chemins du développement humain, a été lancé sous l’égide du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, de l’administratrice du PNUD, Helen Clark et du lauréat du prix Nobel, Amartya Sen, qui a participé à la création de l’IDH pour le premier Rapport sur le développement humain en 1990, avec l’économiste Mahbub ul Haq, le fondateur de la série.
« Les Rapports sur le développement humain ont changé notre façon de regarder le monde, » a dit M. Ban Ki-moon. « Nous avons appris que même si la croissance économique est très importante, ce qui compte avant tout est l’utilisation du revenu national pour donner à tous la chance de bénéficier d’une vie plus longue, plus saine et plus productive. »
Selon Helen Clark, « le rapport montre que nous sommes aujourd’hui en meilleure santé, plus riches et mieux éduqués qu’auparavant. Bien que toutes les tendances ne soient pas positives, les pays ont de nombreuses possibilités pour améliorer la vie des habitants, même dans des conditions difficiles. Ceci nécessite un leadership courageux au niveau local, ainsi que l’engagement soutenu de la communauté internationale. »
Le rapport montre que nous sommes aujourd’hui en meilleure santé, plus riches et mieux éduqués qu’auparavant.
Helen Clark, Administrateur du PNUD
Dans l’ensemble, comme le montre l’analyse de tous les pays du rapport pour lesquelles les données IDH sont disponibles pour ces 40 dernières années, l’espérance de vie est passée de 59 ans en 1970 à 70 ans en 2010, les effectifs scolaires ont augmenté, passant de juste 55 pour cent à 70 pour cent, et le PNB par habitant a doublé, atteignant plus de 10 000 USD. Plusieurs des pays plus pauvres ont enregistré des progrès de taille dans les secteurs de l’éducation et de la santé publique, dont le Bénin, le Cambodge et l’Ethiopie, qui sont 11e en matière de progrès sur cette période.
La région ayant bénéficié de la progression de l’IDH la plus rapide depuis 1970 est l’Asie de l’Est, avec à sa tête la Chine et l’Indonésie. Un certain nombre de pays en Afrique subsaharienne et dans l’ancienne Union soviétique étaient cependant à la traîne.
« Nous observons de nets progrès, mais les changements des dernières décennies n’ont en aucun cas été totalement positifs, » écrivent les auteurs. « Certains pays ont souffert d’importants revers, particulièrement en termes de santé, effaçant parfois en quelques années les progrès accumulés sur plusieurs décennies… Et les écarts en matière de développement humain sur l’ensemble de la planète, bien que plus étroits, restent immenses. »
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21 février 2022
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06 janvier 2022

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Repenser les liens entre les OMD: le Botswana montre l'exemple
21 septembre 2010
21 septembre 2010 21 septembre 2010
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, 21 Septembre, 2010. Photo: ONUSIDA/Hamilton
Il est désormais généralement admis qu'un objectif du Millénaire pour le développement ne peut être atteint sans les autres. Le secteur de la santé en particulier a compris que les objectifs du Millénaire pour le développement 4, 5 et 6, à savoir réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle et combattre le VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies, doivent être poursuivis simultanément pour améliorer la vie des personnes.
En marge du Sommet des Nations Unies sur les objectifs du Millénaire pour le développement qui s'est tenu à New York du 20 au 22 septembre, le Botswana a partagé ses expériences en matière d'intégration des interventions et des programmes sanitaires dans le but de maximiser les ressources et d'améliorer l'issue.
Le Botswana, où la prévalence du VIH dans la population adulte est de 23,9 %, a récemment enregistré des progrès dans le ralentissement de l'épidémie. Selon les données disponibles, la prévalence du VIH chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans est en recul constant depuis 2001. Le pays a également été en mesure de réagir à la mortalité infantile en étendant les programmes d'alimentation aux enfants de moins de cinq ans avec une couverture presqu'universelle des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
Lors de l'événement intitulé «Toward an Integrated approach to Attaining Health Related Millennium Development Goals» (Vers une approche intégrée pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé), M. Mompati S. Merafhe, Vice-président du Botswana, a présenté le cas de son pays afin d'illustrer les conséquences pratiques de l'intégration des services de santé.
Selon le Vice-président Merafhe, le Botswana a été en mesure de mettre en œuvre une riposte crédible au sida et de renforcer les systèmes de santé grâce une approche basée sur l'intégration. Il a insisté sur l'importance des partenariats, y compris avec les Nations Unies.
Le Vice-président Merafhe a déclaré : «Nous avons créé un environnement favorable et comblé des brèches qui nous mettent sur la voie de la réalisation des OMD d'ici 2015. C'est ce qui explique les succès que nous avons engrangés dans le domaine de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.»
Les recherches montrent que les pays où l'incidence du VIH est la plus élevée sont souvent des pays où les besoins en planification familiale sont loin d'être satisfaits. Proposer des services VIH et des contraceptifs dans le même établissement ou via le même soignant renforce l'opportunité d'accès aux services.

M. Mompati S. Merafhe, Vice-président du Botswana, 21 Septembre, 2010. Photo: ONUSIDA/Hamilton
Selon les intervenants, les avantages de l'intégration des services sont multiples : combinaison des interventions au centre de soins, partage de la chaîne logistique et des systèmes d'informations sont autant d'exemples de la manière dont les ressources peuvent être maximisées. Ils ont également attiré l'attention sur la réduction des coûts pour les individus en raison de la réduction du nombre de visites aux centres de soins, ce qui minimise les coûts et les durées de déplacement ainsi que les frais associés à l'accès aux services.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a déclaré : «Comme le montre l'exemple des dirigeants du Botswana, la riposte face au sida peut être la passerelle qui connecte les mouvements. Les programmes en faveur de la santé de la mère et de l'enfant, les initiatives pour la santé sexuelle et reproductive ainsi que les programmes pour l'égalité des genres et contre la violence sexuelle contribuent tous à la réalisation des OMD.»
Afin d'évaluer la marche à suivre pour l'avenir, la session a abordé divers sujets en rapport avec l'intégration des services de santé. M. Erik Solheim, ministre norvégien de l'Environnement et du Développement international, a présenté le point de vue des donateurs. L'ONUSIDA, l'UNICEF et l'UNFPA ont débattu des avantages de l'intégration du point de vue bilatéral. L'Elizabeth Glaser Paediatric AIDS Foundation (EGPAF) a fourni des informations complémentaires du point de vue des organisations de mise en œuvre.
Bien que l'intégration des services de soin s'accompagne de nombreux avantages, les participants s'accordent à dire qu'il ne s'agit pas d'une stratégie à «taille unique». Ainsi, dans les pays où le système de santé est affaibli, l'intégration peut surcharger un système qui est déjà proche du point de rupture. La planification et la mise en œuvre de services intégrés posent également une série de défis techniques aux gouvernements, aux donateurs, aux exécutants des programmes et aux soignants.
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Diminution d'un tiers des décès maternels dans le monde
15 septembre 2010
15 septembre 2010 15 septembre 2010
Selon le nouveau rapport Trends in maternal mortality publié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et la Banque mondiale, le nombre de mères qui meurent des suites de complications durant la grossesse et l'accouchement est passé de 546 000 en 1990 à 358 000 en 2008, soit une réduction de 34 %.
Malgré cette avancée remarquable, la baisse annuelle est inférieure à la moitié du taux requis pour atteindre l'objectif du Millénaire pour le développement (OMD) de la réduction du taux de mortalité maternelle (nombre de décès pour 100 000 naissances vivantes) de 75 % entre 1990 et 2015. Ce taux devrait être de 5,5 % , alors que la moyenne annuelle actuelle n'est que de 2,3 %.
Le Dr. Margaret Chan, Directeur général de l'OMS, a déclaré : « La baisse au niveau mondial du taux de mortalité maternelle est une nouvelle encourageante. Aucune femme ne devrait mourir à cause d'un accès inadéquat à la planification familiale et aux soins de grossesse et d'obstétrique. »
Dans les pays où la prévalence du VIH est élevée, le sida est devenu une des principales causes de décès pendant la grossesse et après l'accouchement. Certains éléments indiquent également que les femmes vivant avec le VIH sont plus exposées au risque de décès maternel. Selon les estimations, 42 000 femmes enceintes à travers le monde seraient décédées en 2008 à cause du sida. Dans près de la moitié des cas, il s'agissait de décès maternel. La part du VIH est la plus élevée dans l'Afrique sub-saharienne où 9 % des décès maternels étaient liés au sida.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a déclaré : « L'intégration des services de VIH aux soins de santé maternelle, sexuelle et reproductive est une étape essentielle pour prévenir le décès des mères et l'infection des enfants. Le mouvement contre le sida doit être exploité afin d'atteindre une réduction des taux de mortalité maternelle et infantile. »
Le rapport indique que les décès des femmes enceintes sont liés à quatre causes principales : hémorragies lourdes après la naissance, infections, problèmes d'hypertension et avortements réalisés dans des conditions dangereuses. En 2008, ce sont près de 1 000 femmes par jour qui sont mortes de ces complications, plus de la moitié d'entre elles en Afrique sub-saharienne. Le risque qu'une femme dans un pays à revenu faible meure d'une cause liée à la grossesse est près de 35 fois supérieur au risque d'une mère vivant dans un pays à revenu élevé.
Anthony Lake, Directeur exécutif de l'UNICEF, a expliqué : « Pour atteindre l'objectif mondial d'amélioration de la santé maternelle et pour sauver la vie des femmes, nous devons fournir de plus grands efforts pour atteindre celles qui sont le plus exposées. Cela signifie atteindre les femmes dans les zones rurales et dans les foyers plus pauvres, les femmes des minorités ethniques et des groupes indigènes, les femmes vivant avec le VIH et les femmes dans les zones de conflit. »
Ces nouvelles estimations indiquent qu'il est possible de réduire davantage le nombre de décès de femmes. Les pays doivent réaliser des investissements dans les systèmes de santé et dans la qualité des soins.
Pour Thoraya Ahmed Obaid, Directrice exécutive de l'UNFPA : « Chaque naissance doit être sûre et chaque grossesse, désirée. L'absence de soins maternels est une violation des droits de la femme à la vie, à la santé, à l'égalité et à la non-discrimination. »
Les agences des Nations Unies, les donateurs et autres partenaires coordonnent de plus en plus souvent leur assistance aux pays et se concentrent sur ceux où la charge est la plus lourde.
Selon Tamar Manuelyan Atinc, Vice-président chargé du développement humain à la Banque mondiale : « Au vu de la précarité des systèmes de santé dans de nombreux pays, nous devons travailler en étroite collaboration avec les gouvernements, les donateurs, les agences et autres partenaires afin de renforcer ces systèmes. »

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L’expérience du Kenya guide l’élaboration d’une nouvelle ressource permettant d’améliorer la coordination de la riposte au sida
02 juillet 2010
02 juillet 2010 02 juillet 2010
L’appropriation nationale des ripostes au VIH est déterminante pour leur pérennité et constitue sans aucun doute un moyen pour renforcer l’efficacité de l’aide. Pour permettre des débats engagés sur l’appropriation nationale et les mesures pour y parvenir, l’ONUSIDA a organisé une consultation le 21 juin 2010 à Genève qui a réuni des représentants des gouvernements, de la société civile et des organes politiques régionaux ainsi que des partenaires de développement.
Le dialogue a permis de définir clairement l’appropriation nationale comme suit :
« Un leadership national multisectoriel participatif à tous les niveaux pour gérer la conception d’une politique et d’une stratégie efficaces de riposte au sida, leur mise en œuvre, leur suivi et leur financement pérenne dans le cadre de l’ordre du jour national du développement, et pour garantir des mécanismes larges de responsabilisation mutuelle axés sur les résultats et des capacités nationales pour renforcer la riposte au sida ».
Les participants ont aussi déterminé des indicateurs pour évaluer les progrès. Ces indicateurs portent sur la coordination multisectorielle de la riposte au sida, les lois et les réglementations non discriminatoires, les processus participatifs d’élaboration de la stratégie, du plan de travail, du plan d’action et de l’examen, le suivi/l’évaluation et le système de responsabilisation mutuelle, l’intégration de la question du VIH dans les plans nationaux de développement et les plans d’accroissement des capacités, la pérennité des financements de la riposte au VIH, les mécanismes de responsabilisation financière mutuelle, l’alignement et l’harmonisation, et le renforcement des capacités.
S’adressant au forum, M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a mis en évidence la nécessité pour les pays et les donateurs de passer d’engagements de soutien de court terme à des financements à plus long terme qui soient à la fois prévisibles et pérennes. Selon M. Sidibé, la clé pour y parvenir est « de comprendre l’interaction entre appropriation et financement externe » que l’on peut voir si l’on regarde la manière dont des donateurs importants favorisent effectivement une appropriation nationale et donnent des moyens aux partenaires de pays.
L’Ambassadeur Eric Goosby, Coordonnateur américain de la lutte mondiale contre le sida, a souligné l’importance d’une « responsabilisation mutuelle ». Il a rappelé qu’il était impératif que les donateurs « conduisent leurs efforts de développement de telle manière que les engagements par rapport aux partenaires de pays et aux priorités soient mutuellement profitables ».
Les participants ont discuté d’incitations stratégiques pour favoriser une plus grande appropriation des politiques et programmes nationaux de lutte contre le sida par les partenaires de pays et pour encourager la production et l’utilisation de données concrètes. En outre, ils ont réfléchi à la manière de renforcer l’appropriation nationale en mobilisant des ressources et des investissements domestiques plus importants, et aux rôles et aux mesures que les partenaires de pays et les partenaires de développement pouvaient exercer et mettre en œuvre ensemble pour renforcer l’appropriation.
Renouvellement de l’approche de l’assistance technique et du renforcement des capacités
Une description plus précise et inscrite dans la durée des besoins des pays (en fournissant des conseils aux pays par l’intermédiaire de contreparties du Nord), parallèlement à un développement dynamique de l’assistance technique dans le Sud et de la coopération Sud-Sud, se traduirait par un renouvellement de l’assistance technique. Ainsi, on pourrait s’assurer qu’elle est régie par la demande plutôt que par l’offre. Pour renforcer l’appropriation nationale, l’intégration d’un appui au renforcement des capacités comme composante à part entière d’une planification opérationnelle commune renforcerait les ripostes des pays. Le Ministre de la Santé de Zambie, Son Excellence Kapembwa Simbao, a souligné que « l’appropriation nationale requiert la disponibilité d’une expertise interne au pays pour suivre ses programmes ».
En collaboration avec toutes les parties prenantes, le Secrétariat de l’ONUSIDA continuera de favoriser une appropriation nationale des ripostes de sorte que les pays puissent prendre des décisions éclairées par le concret et investir des fonds là où l’on en a le plus besoin afin d’atteindre de meilleurs résultats pour la riposte au sida ainsi que les objectifs plus larges des pays dans les domaines de la santé et du développement. L’ONUSIDA entend aussi continuer d’apporter son soutien aux consultations nationales et régionales qui intègrent tous les groupes constitutifs.
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La conférence « Les femmes donnent la vie » se penche sur l’OMD5
08 juin 2010
08 juin 2010 08 juin 2010
La santé maternelle et reproductive constitue aujourd’hui une priorité mondiale. Une conférence de trois jours, intitulée « Les femmes donnent la vie », vient de débuter à Washington, sur le thème : « Investir dans les projets liés aux femmes, c’est productif ». L’événement a pour principal objectif de souligner que les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ne sauraient être atteints sans cet investissement. Il doit aussi signaler qu’il reste juste assez de temps pour réaliser le cinquième OMD, qui porte sur l’amélioration de la santé maternelle, si le monde prend sans délai des engagements financiers.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, et la nouvelle Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Annie Lennox, ont prononcé les discours d’accueil lors de la séance d’ouverture qui a eu lieu en plénière.
Je crois que la riposte au sida est un point d’entrée qui permet de mieux investir dans les projets de tous niveaux liés aux femmes et aux filles, et de promouvoir les droits des femmes liés à la sexualité et à la reproduction.
Annie Lennox, Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA
« Nous pouvons réaliser de grands progrès à l’égard des principaux objectifs mondiaux liés au développement si nous intégrons les services contre le VIH dans les programmes de santé maternelle. Nous pouvons stopper la mortalité des mères due au VIH et réduire sensiblement la mortalité maternelle. Unissons nos efforts », a déclaré M. Sidibé.
Mme Lennox, qui intervenait sur le thème : « Les femmes aspirent à un monde qui donne la vie », a ajouté : « Je crois que la riposte au sida est un point d’entrée qui permet de mieux investir dans les projets de tous niveaux liés aux femmes et aux filles, et de promouvoir les droits des femmes liés à la sexualité et à la reproduction. Nous devons aider les femmes et les filles à mieux protéger leur santé et à garder la maîtrise de leur sexualité et de leur reproduction. »
Quelque 16 millions de femmes âgées de plus de 15 ans vivent avec le VIH dans le monde. En Afrique subsaharienne, les femmes constituent environ deux tiers des personnes vivant avec le VIH et dans de nombreuses régions du monde, le risque de l’infection au VIH est plus élevé pour elles que pour les hommes.
Dans les cultures où prévaut l’inégalité entre les sexes, les femmes sont plus facilement privées de tout accès aux services liés au VIH, à la maternité et à la reproduction, du fait des limites qui entravent leur pouvoir de décision, leurs ressources financières et leur mobilité, et des responsabilités qui sont les leurs à l’égard des enfants.
Une étude récente publiée dans la revue médicale The Lancet considère que le VIH a accru de 20 % le nombre des décès maternels dans le monde. Si la mortalité maternelle a reculé dans le monde, elle est en constante augmentation dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne du fait du VIH. En Afrique du Sud, selon les estimations, plus de 50 % des décès maternels sont dus au VIH.
Des progrès considérables ont cependant été réalisés dans le domaine des traitements. Les femmes sont, au fil des années, plus nombreuses à bénéficier de services de traitements contre le VIH. Cette amélioration est principalement due au fait que les femmes ont un accès élargi aux services anténatals de prévention contre la transmission du virus à leurs enfants et qu’elles sont plus nombreuses à venir solliciter des conseils ou un dépistage sur le VIH.
La conférence réunit plus de 2 000 participants de 115 pays, lesquels incluent 100 responsables gouvernementaux de plus de 30 pays. Elle a également constitué une plateforme d’annonce pour un essai qui sera mené pour la première fois parmi des femmes africaines. Cet essai porte sur l’utilisation d’un anneau vaginal contenant un produit antirétroviral qui pourrait être, un jour, préconisé comme moyen de prévention contre la transmission du VIH lors d’une relation sexuelle.
Si cet essai est approuvé, ce produit sera accessible à toutes les femmes en tant qu’outil de protection contre l’infection au VIH. L’essai a été initié par le Partenariat international pour les microbicides (IPM), un organisme à but non lucratif.
M. Sidibé a déclaré à propos de cet essai : « La prévention de la transmission du VIH est essentielle si nous voulons remporter la victoire à long terme et protéger la santé et la sécurité des générations futures. Si les innovations comme les microbicides réussissent, elles pourraient exercer un impact décisif. »
La conférence, qui se termine le 9 juin 2010, donne la parole à 300 intervenants, lors des 118 sessions prévues pour ces trois jours de débats. Les sujets incluent « La contraception moderne à l’âge de la maturité », « Les stratégies de lutte contre les infections sexuellement transmissibles » et « La parole est aux filles : Comprendre leur capacité de rayonnement ».
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Populations clés:
Reportages:
La célèbre artiste et activiste Annie Lennox nommée Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA(2 juin 2010)
Vers l’établissement d’un lien entre la santé maternelle et infantile et le sida à l’approche du sommet du G8 (1 juin 2010)
Une nouvelle étude montre une baisse notable des décès maternels (14 avril 2010)
Rapport de l’OMS sur la santé des femmes: le sida est la principale cause de mortalité chez les femmes en âge de procréer du monde entier (9 novembre 2009)
Liens externes:
Les femmes donnent la vie (en anglais)
Publications:
Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l'ONUSIDA 2009-2011 (pdf, 930 Kb.)
Making HIV trials work for women and adolescent girls (pdf, 143 Kb.) (en anglais)

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L’Assemblée mondiale de la Santé aborde le Règlement Sanitaire International et les OMD
17 mai 2010
17 mai 2010 17 mai 2010
Photo: OMS/Jesse Hoffmann
La 63ème session de l’Assemblé mondiale de la Santé réunissant le corps décisionnaire de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’ouvre aujourd’hui à Genève. Les Ministres de la Santé et des officiels du monde entier se réunissent jusqu’au 21 mai 2010 pour discuter de la mise en œuvre du Règlement Sanitaire International (RSI).
Sont présents 194 pays du monde entier, comprenant tous les états membres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui sont des états signataires du RSI, un instrument légal international. Le but de cette règlementation mondiale est d’aider la communauté internationale à prévenir et à répondre aux risques de santé publique susceptibles de franchir les frontières et de menacer la population mondiale.
Le RSI par exemple, exige des pays qu’ils rapportent l’apparition de certaines maladies et événements de santé publique à l’OMS et qu’ils renforcent également leurs capacités de surveillance et de réponse en matière de santé publique.
Cette année, l’Assemblée mondiale de la Santé abordera plus particulièrement le suivi de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Durant l’année 2000, 189 pays se sont engagés dans un nouveau partenariat global pour réduire l’extrême pauvreté. Ils ont fixés une série d'objectifs à atteindre d'ici 2015. Ils sont connus sous le nom d'Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et prévoient de diminuer de moitié la pauvreté extrême, de stopper la progression du VIH et de fournir une éducation primaire universelle.
L’Assemblée mondiale de la Santé réunit chaque année les délégations de tous les états membres de l’OMS pour se concentrer sur un agenda de santé spécifique. L’année dernière, l’Assemblée s’est focalisée sur l’apparition de la grippe A (H1N1) sur le plan mondial et les réponses les plus efficaces face à la possible pandémie, y compris la préparation, l’accès aux vaccins et le partage des virus de la grippe.
L’Assemblée mondiale de la Santé aborde le Règlem
Coparrainants:
Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
Reportages:
L’ONUSIDA demande que la transmission mère-enfant du VIH soit virtuellement éliminée d’ici à 2015 (21 mai 2009)
La soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé dominée par la grippe A(H1N1) (18 mai 2009)
Publications:
Action commune pour les résultats : dans le cadre des résultats de l’ONUSIDA 2009-2011 (pdf, 931 Kb.) (en anglais)

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Call for submissions Global Health Governance: Special Issue on “Governance and the AIDS Response”
01 mars 2010
01 mars 2010 01 mars 2010
Global health Governance: The Scholarly Journal for the New Health Security Paradigm
The next issue of Global Health Governance will focus on Global Health Governance and the AIDS Response. Michel Sidibé, Executive Director of the United Nations Joint Programme on HIV/AIDS (UNAIDS) and Kent Buse, Senior Policy Advisor to the Executive Director, will serve as guest editors for this issue.
This special issue will explore the contributions of the global AIDS response over the last 30 years to innovations in governance principles, paradigms, and practice. It will outline present challenges, opportunities and future directions for improving both the global governance of the AIDS response and governance approaches to human development, security and dignity more generally. AIDS governance at global, national and community levels has not only transformed the nature of health systems governance, but also shed light on a number of socio-political issues with significant implications for human development. The editors seek a balance of theoretical/conceptual and empirical pieces from a wide variety of disciplinary perspectives including public health, political science and international relations, international law, philosophy, history, anthropology, business and public administration to better understand and improve this exciting area of practice and enquiry.
The focus of manuscripts must be on the governance of the AIDS response and/or lessons it offers for Global Health Governance. The range of possible article topics is vast and may include, but is not limited to, the following:
- Enhancing effectiveness and legitimacy of global governance mechanisms and institutions;
- Systems for inclusive policy-making as well as the engagement of civil society and the private sector in planning, accountability, oversight of national responses;
- Innovations, successes, failures and potential of transparency/accountability mechanisms—including within the multilateral system;
- Process of establishing/validating/disseminating/enforcing novel global norms—particularly concerning sexual and human rights, punitive laws, inclusive policy making, accountability, ethical trials, access; gender;
- Country institutions for governing national responses, such as NACs and CCMs;
- Tensions between concepts of national ownership and global cosmopolitan citizenship and social justice;
- Cross-border civil society interest group formation for policy change and supranational citizenship building;
- Politics of punitive laws—and the role of civil action, networks, partnerships in their repeal;
- Framing and discourse in relation to global priority setting;
- Innovations in communication technologies for global governance;
- AIDS in the context of global and national security as well as global solidarity and justice;
- Lessons from the AIDS response for realizing the right to health through development of novel norms and enforcement processes concerning universal access;
- Role of AIDS activists/networks in development of intellectual property rights discourse/regimes and practice and implications for access to essential health commodities;
- The politics of innovative financing and resource allocation;
- Governance implications of taking the AIDS response out of relative isolation and linking to other efforts to achieve the MDGs;
- Lessons from AIDS partnerships: governance, ethics, politics, public-private interplay.
In addition to academic papers, the Guest Editors will solicit commentaries from thought leaders on topical issues and future directions of global health governance.
Authors should alert the journal of their intention to submit a manuscript, including the proposed title of the paper, the names of the author(s) and an abstract of no more than 250 words no later than 15 March 2010. The abstract should include the research question(s), methods, findings, main argument and implications. The letter should be submitted to Sonja Tanaka, tanakas@unaids.org. The deadline for submissions is 15 June 2010. The provisional date of publication is October 2010.
Timeline
- February 15th—Call for Proposals
- March 15th—Deadline for submissions of Abstracts
- June 15th—Deadline for submission of Manuscripts
- August 10th—Accept/Reject decisions communicated to authors
- September 10th—Deadline for submission of revised Manuscripts
- October—Provisional publication of 2010 Fall issue
There are no submission fees.
More information about the Journal can be found at the Journal web site.
Call for submissions Global Health Governance: Sp

Feature Story
Malgré le ralentissement économique mondial, les Partenaires internationaux pour la santé poussent à l’accélération des progrès en matière de santé
12 février 2010
12 février 2010 12 février 2010
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé s’adressant à l'Examen ministériel du Partenariat international pour la santé et initiatives apparentées (IHP+), Genève, 4-5 février 2009.
Credit: World Health Organization
Réunis à Genève la semaine dernière, les participants au premier Examen ministériel du Partenariat international pour la santé et initiatives apparentées (IHP+) ont adopté un document présentant des engagements ambitieux et concrets visant à faire avancer les objectifs du Partenariat.
Le communiqué officiel note que le grave ralentissement qui touche actuellement l'activité économique dans le monde pèsera sur la capacité des pays donateurs à maintenir leur budget consacré au développement et rendra également plus difficile le maintien par les pays en développement du financement intérieur consacré à la santé.
« Nos objectifs concernant un financement plus efficace et prévisible et des ressources supplémentaires pour atteindre les OMD en matière de santé n’en acquièrent que plus d’importance. »
« Nous avons réaffirmé notre engagement à maintenir les niveaux de l’aide au développement et le budget des pays consacré à la santé. Nous nous engageons aussi à assurer un financement prévisible et l’utilisation efficace de toutes les ressources intérieures et extérieures, ce qui est essentiel pour atteindre les résultats et obtenir des ressources supplémentaires.»
Je considère le Partenariat comme un outil important pour parvenir à l’accès universel et soutenir ceux qui ont besoin de services liés au VIH
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
S’adressant à la réunion, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé s’est engagé à apporter le plein appui de l’ONUSIDA au processus d’IHP+. « Je considère le Partenariat comme un outil important pour parvenir à l’accès universel et soutenir ceux qui ont besoin de services liés au VIH » a déclaré M. Sidibé.
L’Examen ministériel d’IHP+ s’est déroulé les 4 et 5 février 2009 pour faire le point des progrès accomplis jusqu’ici, tirer les enseignements voulus et examiner les moyens de maintenir l’engagement et l’élan du mouvement.
L’IHP+ est un partenariat comprenant des pays, des institutions des Nations Unies, dont l’ONUSIDA, des donateurs bilatéraux, la société civile et des partenaires du secteur privé. Lancé en septembre 2007, le partenariat vise à accroître la coordination dans le domaine de la santé et à renforcer les systèmes de santé afin d’avancer sur la voie de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement en matière de santé.
Right Hand Content
Reportages:
Le Partenariat international pour la santé lance un nouveau site Internet (07 mai 2008)
Lancement du Partenariat international pour la santé (5 septembre 2007)
Liens externes:
Partenariat international pour la santé (en anglais)
Publications:
Communiqué concernant l’examen ministériel de l’IHP+ (pdf, 108 kb)

Feature Story
L'ONUSIDA et la Commission économique pour l'Afrique débattent de financements innovants pour la santé sur le continent
09 novembre 2009
09 novembre 2009 09 novembre 2009
Photo: ONUSIDA
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a rencontré le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), M. Abdoulie Janneh, en début de journée à Addis-Abeba (Ethiopie).
Ils ont abordé un large éventail de questions portant sur le rapport entre santé et développement et sur la nécessité de trouver des moyens innovants de générer des ressources financières pour financer les futurs traitements anti-VIH destinés aux personnes en attente de ces traitements. Les deux hommes ont également souligné l'importance du suivi des ressources et de l'évaluation des résultats en ce qui concerne les Objectifs du Millénaire pour le développement.
M. Abdoulie Janneh a également informé M. Sidibé des derniers travaux de la Coalition pour le dialogue sur l'Afrique (CoDA), une initiative commune lancée dans l'année par la Banque africaine de développement et la CEA pour stimuler le débat sur les problèmes socioéconomiques africains et explorer de nouvelles voies pour le développement en Afrique.

(En partant de la gauche): Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé et le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique M. Abdoulei Janneh discutent sur le financement de la santé, le 9 novembre 2009.
Photo: ONUSIDA
Les membres du comité consultatif de la CoDA sont: Dr Frene Ginwala, ancienne Présidente de l'Assemblée nationale en Afrique du Sud; M. Mo Ibrahim, Président de la Fondation Mo Ibrahim; Dr Speciosa Wandira Kazibwe, ancienne Vice-présidente de la République d'Ouganda; M. Paul Martin, ancien Premier ministre du Canada.
Pendant son séjour à Addis-Abeba, M. Sidibé participera au conseil d'administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.