Health and development

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ECOSOC : un forum de haut niveau examine les progrès et problèmes de la santé publique mondiale
06 juillet 2009
06 juillet 2009 06 juillet 2009
Credit: ECOSOC
Le débat de haut niveau de la session annuelle du Conseil économique et social (ECOSOC) s’est ouvert ce matin à Genève avec des allocutions de Sylvie Lucas, Présidente du Conseil économique et social ; Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies et Hans-Rudolf Merz, Président de la Suisse.
L’Examen ministériel annuel 2009, qui a lieu durant ce segment de haut niveau de l’ECOSOC sera axé sur le thème « Mise en œuvre des objectifs et engagements adoptés au niveau international en matière de santé publique mondiale »
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a participé cet après-midi à une session sur « Les partenariats en matière de santé – enseignements tirés des initiatives multipartites ».
People affected by HIV have always been at the heart of the response.
Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director
M. Sidibé a parlé du rôle important joué par les partenariats dans les succès remportés face au sida et de l’importance de la collaboration avec la société civile, les organisations confessionnelles et le secteur privé, rappelant que « les partenariats sont l’élément vital de la riposte au sida. »
« Les personnes frappées par le VIH ont toujours été au cœur de cette riposte, » a déclaré M. Sidibé. Il a également lancé un appel en faveur d’un élargissement de la vision, d’un « mouvement sida + OMD », en vue de résoudre les problèmes de la santé et du développement à l’échelle mondiale.
Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme participait également à cette session.
Mardi, M. Sidibé participera à une réunion satellite sur la consommation de drogues injectables ainsi qu’à une rencontre ministérielle concernant les vaccins contre le sida.
Le segment de haut niveau constitue, pour les Ministres, les chefs de secrétariat des institutions internationales et les fonctionnaires de haut rang ainsi que pour les représentants de la société civile et du secteur privé, une tribune permettant de débattre des grandes questions à l’ordre du jour international dans le domaine du développement économique, social et environnemental.
Il est l’occasion
- D’évaluer le niveau d’avancement de l’ordre du jour des Nations Unies en matière de développement ;
- D’examiner les principaux obstacles à la réalisation des objectifs et engagements dans le domaine de la santé publique mondiale ;
- D’envisager des recommandations et propositions d’action, dont de nouvelles initiatives.
Le Conseil économique et social
L’ECOSOC a été créé en 1945 et il est, aux termes de la Charte des Nations Unies, l’organe principal de coordination des activités économiques, sociales et apparentées des 14 institutions spécialisées de l’ONU, des commissions techniques et des cinq commissions régionales. Il reçoit par ailleurs des rapports de 11 fonds et programmes des Nations Unies. Il sert d’instance principale pour l’examen des questions économiques et sociales internationales et pour l’élaboration de recommandations pratiques sur ces questions à l’intention des Etats Membres et du système des Nations Unies dans son ensemble.
La réunion se poursuit jusqu’au 9 juillet au Palais des Nations, à Genève, Suisse.
ECOSOC : un forum de haut niveau examine les prog
Reportages:
Le Groupe pilote de Paris tient une réunion visant à examiner les financements pour le développement en période de crise (28 mai 2009)
Un financement novateur pour le développement : l’objectif du nouveau Groupe I-8 (20 mai 2009)
Liens externes:
Conseil économique et social de l’ONU
Examen ministériel annuel 2009
Liste des manifestations en marge de la réunion 6-9 juillet 2009 (en anglais)

Feature Story
La crise économique menace les objectifs sanitaires des Nations Unies
16 juin 2009
16 juin 2009 16 juin 2009
The 2009 report of the Global Campaign of the Health MDGs: Leading by Example - Protecting the most vulnerable during the economic crisis.
Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, et le Ministre norvégien des Affaires étrangères, M. Jonas Gahr Støre, ont publié le rapport 2009 sur la Campagne mondiale en faveur des OMD axés sur la santé, intitulé Montrer l'exemple : la protection des plus vulnérables en période de crise économique. Le lancement a coïncidé avec la tenue le 15 juin au siège des Nations Unies à New York du forum de haut niveau sur le thème « Promouvoir la santé mondiale en cas de crise ».
Le rapport montre que les actions récentes menées par les gouvernements, les institutions internationales et la société civile, commencent à produire des effets positifs sur la santé maternelle et infantile. Cela donne l'espoir d'une accélération des progrès qui permettront d'atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) 4 et 5, à savoir, réduire la mortalité infantile de deux tiers et la mortalité maternelle de trois quarts à l'horizon 2015. Il apparaît cependant que ces progrès sont désormais menacés par la crise économique la plus grave que le monde ait connu depuis les années 1930, en particulier dans les pays à faibles revenus.
D'après le rapport, des fonds supplémentaires sont nécessaires pour accélérer les progrès vers la réalisation des objectifs sanitaires, et plus particulièrement, pour sauver des millions de mères et de nouveau-nés.
Le Réseau des dirigeants mondiaux, qui regroupe douze dirigeants de pays en développement et de pays donateurs, a contribué à l'élaboration du rapport, dans lequel il exhorte les dirigeants du monde entier à prendre des mesures visant à protéger les personnes vulnérables, particulièrement les femmes et les enfants, de la récession économique. « Cette crise économique mondiale démontre à quel point nous sommes devenus une communauté mondiale dans laquelle nous dépendons tous les uns des autres. C'est le moment d'honorer nos engagements et d'investir dans un avenir commun », déclarent les dirigeants du réseau dans l'introduction signée du rapport.
La Campagne mondiale en faveur des OMD axés sur la santé a été lancée par le Premier Ministre Stoltenberg et d'autres dirigeants du monde, en septembre 2007 à New York. La campagne a pour but d'accroître et de pérenniser les engagements politiques et financiers en faveur des OMD axés sur la santé, en particulier les OMD portant sur la protection des plus vulnérables, des femmes et des enfants.
Le Réseau des dirigeants mondiaux est un groupe constitué de dirigeants du monde entier qui a pour vocation de soutenir sur le plan politique et de défendre au niveau le plus élevé possible la Campagne mondiale en faveur des OMD axés sur la santé.
La crise économique menace les objectifs sanitair
Reportages:
Le sida et la santé mondiale (15 juin 2009)
Publications:
Montrer l'exemple : la protection des plus vulnérables en période de crise économique (en anglais)
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Les pandémies constituent des obstacles au développement de l’Afrique
27 mai 2009
27 mai 2009 27 mai 2009
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a également participé au forum, où il a livré un exposé sur les obstacles au développement de l’Afrique que constituent les pandémies. Photo: ONUSIDA
La Journée de l’Afrique, journée officielle de l’Union africaine, est célébrée chaque année le 25 mai. Elle offre l’occasion non seulement de rendre hommage à la diversité et aux réalisations de l’Afrique, mais aussi de réfléchir aux obstacles qui subsistent sur la voie de son développement.
Pour fêter la 46e Journée de l’Afrique, la Représentation permanente de l’Union africaine à Genève a organisé le premier forum de dialogue africain, qui s’est tenu le 27 mai 2009 sous le thème « Le développement de l’Afrique, la responsabilité de qui ? ».
Le Président de la Commission de l’Union Africaine (CUA), M. Jean Ping, a officiellement ouvert le forum de dialogue. Celui-ci a réuni des représentants du gouvernement suisse, des ambassadeurs des missions permanentes à Genève, des organismes des Nations Unies, du secteur privé et d’autres organismes de développement, notamment la Banque africaine pour le Développement.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a également participé au forum, où il a livré un exposé sur les obstacles au développement de l’Afrique que constituent les pandémies. M. Sidibé a mis l’accent sur le rôle que jouent les maladies infectieuses dans le sous-développement de l’Afrique. Cette région abrite 11% de la population mondiale et 60% des personnes vivant avec le VIH. Plus de 300 000 enfants naissent chaque année avec le VIH, alors que la transmission verticale (la transmission du VIH de la mère à l’enfant) a été quasiment éliminée de la plupart des pays d’Europe.
« Si l’Afrique doit progresser dans la voie du développement, nous devons faire en sorte que la santé ne soit plus le défi majeur qui se pose à cette région, mais qu’elle devienne sa ressource la plus importante », a déclaré M. Sidibé. « Cependant, il nous faut impérativement adopter une perspective panafricaine sur la façon dont on peut y parvenir. Nous devons faire en sorte que l’ensemble des partenaires, des gouvernements jusqu’à la société civile, et les partenaires du développement participent résolument à l’amélioration de l’état de santé des générations actuelles et futures », a-t-il ajouté.
M. Sidibé a indiqué que le sida témoignait de la nécessité de mettre en place une riposte institutionnalisée en Afrique, que les partenaires nationaux des gouvernements et de la société civile s’approprieraient et conduiraient.
Dans son allocution, M. Sidibé a insisté sur le fait qu’il convenait d’adopter un point de vue continental sur la façon dont l’Afrique conduirait sa riposte à l’épidémie. Selon lui, pour faire évoluer les approches en matière de santé et de développement, il faut améliorer les systèmes de gestion des ressources, utiliser plus efficacement les ressources humaines, redéfinir et réorienter les programmes de recherche et de développement de façon à ce qu’ils prennent en compte les priorités de l’Afrique dans le domaine de la santé, et s’attaquer aux problèmes liés au commerce entre l’Afrique et le reste du monde ainsi qu’en Afrique même, afin que l’accès aux produits soit permanent et pérenne. Le Directeur exécutif a préconisé un plus grand leadership et une responsabilité mutuelle pour élargir l’accès universel de tous les habitants d’Afrique à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui dans le domaine du VIH.
Right Hand Content
Centre de presse:
Reportages:
Les Ministres africains réaffirment leur engagement à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (4 avril 2008)
Les Ministres africains réunis pour examiner les défis du 21ème siècle (1 avril 2008)
Liens externes:
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Les ministres de la santé des pays de l'ANASE débattent des problèmes de la grippe A(H1N1) et du sida
19 mai 2009
19 mai 2009 19 mai 2009
Les ministres de la santé des pays de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) se sont réunis de manière informelle en marge de l'Assemblée mondiale de la Santé (AMS), le 19 mai 2009, à Genève (Suisse). Photo: ONUSIDA/P. Virot
Les ministres de la santé des pays de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) se sont réunis de manière informelle en marge de l'Assemblée mondiale de la Santé (AMS), le 19 mai 2009, à Genève (Suisse).
La réunion avait pour objectif principal d'aborder des questions d'intérêt commun durant l'AMS, telles que les stratégies de l'ANASE pour faire face à l'épidémie de grippe A(H1N1) et prévenir une éventuelle pandémie, et de débattre avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, des stratégies visant à réaliser l'accès universel à la prévention, aux traitements, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH.
La réunion était présidée par l'honorable Dr Francisco T. Duque III, Secrétaire d'Etat à la Santé des Philippines, et soutenue par l'ONUSIDA. Elle constituait le prolongement du 2e Sommet ANASE-ONU, qui s'était tenu à New York le 13 septembre 2005. Lors de la réunion de New York, les participants s'étaient entendus sur un communiqué commun affirmant la nécessité pour les membres de l'ANASE de pourvoir s'exprimer dans les forums mondiaux comme l'Assemblée mondiale de la Santé, et de participer aux processus décisionnels mondiaux portant sur les fonds affectés à la lutte contre le sida et la prévention du VIH.

M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA et Secrétaire général adjoint des Nations Unies, a présenté sa vision aux pays de l'ANASE et réaffirmé l'engagement de l'ONUSIDA à soutenir les pays dans la réalisation de l'accès universel.
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA et Secrétaire général adjoint des Nations Unies, a présenté sa vision aux pays de l'ANASE et réaffirmé l'engagement de l'ONUSIDA à soutenir les pays dans la réalisation de l'accès universel.
M. Sidibé a également décrit brièvement les avancées significatives de certains pays de la région dans l'intégration comme priorité dans la riposte au sida des communautés les plus vulnérables, notamment les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les consommateurs de drogues injectables.
M. Sidibé a souligné l'importance du leadership des gouvernements pour atteindre les objectifs de l'accès universel et salué la volonté résolue affichée par les pays de l'ANASE dans la riposte au sida, comme le montrent la Déclaration de l'ANASE sur le VIH et le sida, adoptée en 2007, et la Déclaration sur la protection et la promotion des droits des travailleurs migrants.
A la fin de la réunion, les ministres de la santé ont publié une Déclaration ministérielle commune sur la position de l'ANASE concernant l'état de préparation face aux épidémies de grippe aviaire, humaine et A(H1N1), et insistant particulièrement sur une collaboration transfrontalière, la mise en commun des informations et des spécimens de virus, et l'accès universel à la prévention, aux traitements, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH.
Right Hand Content
Reportages:
Session extraordinaire du sommet de l’ANASE sur le sida (13 janvier 2007)
Focus de l’ANASE sur le sida (10 janvier 2007) (en anglais)
Multimédia:
Liens externes:
ANASE
Documentation complète pour la soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé
Questions essentielles abordées par l'Assemblée mondiale de la Santé de 2009
Règlement sanitaire international (en anglais)
Soins de santé primaires
Déterminants sociaux de la santé
Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)
Considérations sur la grippe A(H1N1) et l'infection à VIH - Note d'orientation de l'OMS
Pour en savoir plus sur la grippe A(H1N1)
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La soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé dominée par la grippe A(H1N1)
18 mai 2009
18 mai 2009 18 mai 2009
Photo (60e AMS) :
OMS/Peter Williams
L'Assemblée mondiale de la Santé s'apprête cette année à se pencher avec la plus grande attention sur l'épidémie de grippe A(H1N1). Des ministres de la santé et des fonctionnaires venus de plus de 190 pays vont se réunir à Genève du 18 au 22 mai pour débattre des manières de riposter efficacement à une pandémie potentielle, en abordant notamment les questions de l'état de préparation, de l'accès aux vaccins et de la mise en commun des virus de la grippe.
D'après les dernières statistiques de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), 39 pays rapportent désormais un total de 8480 cas de grippe A(H1N1), dont 60 cas mortels (données actualisées le 17 mai). Le virus représente une menace sanitaire sérieuse et croissante. La Directrice générale de l'OMS, le Dr Margaret Chan, a lancé un appel à la « solidarité internationale » face à cette menace imprévisible et la soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé fournira une occasion de mettre en œuvre une telle solidarité.
Il incombera également à l'assemblée, convoquée par la Directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé, d'examiner les progrès réalisés et de définir de nouvelles priorités pour l'OMS. Les autres questions abordées porteront notamment sur les soins de santé primaires et le renforcement des systèmes de santé, l'examen des déterminants sociaux de la santé, et le suivi de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement touchant à la santé. Les discussions porteront également sur le budget des programmes pour les deux prochaines années et sur des questions de gestion interne.
L'examen d'une version révisée du Plan stratégique à moyen terme 2008-2013 constituera un moment clé de la réunion. Ce plan comprend 13 objectifs, notamment : réduire le fardeau sanitaire, social et économique que représentent les maladies transmissibles ; atténuer les conséquences sanitaires des situations d'urgence, des catastrophes, des crises et des conflits ; assurer un meilleur accès aux médicaments et aux technologies médicales, et en améliorer la qualité et l'usage ; contrer la propagation du sida, de la tuberculose et du paludisme.
Les délégués espèrent exploiter le succès des réunions précédentes. Par exemple, en 2008, l'assemblée a approuvé une stratégie pour la santé publique, l'innovation et la propriété intellectuelle, qui a favorisé de nouvelles approches en matière de recherche et de développement pharmaceutiques et soutenu la levée des obstacles entravant l'accès aux médicaments, en particulier pour les pays moins développés. L'assemblée a également adopté une résolution exhortant les Etats membres à prendre des mesures décisives concernant les impacts sanitaires du changement climatique.
On peut clairement s'attendre à ce que l'Assemblée mondiale de la Santé explore un ensemble complexe de problèmes interdépendants, dépassant le domaine de la santé et touchant des secteurs très divers, dans le but de mettre au point une riposte efficace aux menaces sanitaires mondiales.
Durant la semaine de l'assemblée, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, participera à une série de manifestations parallèles, notamment à des réunions avec des ministres de la santé venus du monde entier.
Right Hand Content
Coparrainants:
Organisation mondiale de la Santé
Reportages:
Soixante et unième Assemblée mondiale de la Santé
La grippe A(H1N1) et l’infection à VIH (01 mai 2009)
Liens externes:
Documentation complète pour la soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé
Questions essentielles abordées par l'Assemblée mondiale de la Santé de 2009
Règlement sanitaire international (en anglais)
Soins de santé primaires
Déterminants sociaux de la santé
Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)
Considérations sur la grippe A(H1N1) et l'infection à VIH - Note d'orientation de l'OMS
Pour en savoir plus sur la grippe A(H1N1)

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Nouveau Rapport sur l’état de la population mondiale
12 novembre 2008
12 novembre 2008 12 novembre 2008
D’après le dernier rapport du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), la sensibilité culturelle est indispensable à la réussite des stratégies de développement. Credit: UNFPA
D’après le dernier rapport du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), la sensibilité culturelle est indispensable à la réussite des stratégies de développement. Ce rapport, intitulé Lieux de convergence: culture, genre et droits de la personne et publié le 12 novembre 2008, explique comment la culture est un élément central de la réussite du développement d’un pays devant être intégré aux politiques et aux programmes de développement.
Rapport sur l’état de la population mondiale (2008), les stratégies de développement prenant en compte les valeurs culturelles peuvent réduire les pratiques préjudiciables à l’égard des femmes et participer à la promotion des droits de l’homme, notamment de l’égalité entre les sexes et de l’émancipation des femmes.
Il est expliqué dans le présent rapport que, malgré de nombreuses déclarations et affirmations soutenant les droits des femmes, l’inégalité entre les sexes est largement répandue et profondément ancrée dans nombre de cultures. Les relations de pouvoir coercitives sous-tendent des pratiques telles que le mariage des enfants (principale cause de fistule obstétrique et de décès maternel) et la mutilation ou excision génitale féminine. Ces pratiques, ainsi que d’autres également préjudiciables, existent toujours dans de nombreux pays malgré les lois les interdisant.
Inégalité entre les sexes et VIH
L’inégalité entre les sexes accroît le risque d’exposition au VIH des femmes et des filles. Le fait qu’elles aient moins accès à l’éducation et à des possibilités d’emploi les rend davantage dépendantes dans leurs relations avec les hommes. De plus, beaucoup de celles qui ne disposent pas de moyens de subsistance doivent faire du troc ou vendre des services sexuels pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants. Lorsque les femmes ne possèdent aucun bien immobilier et qu’elles ne disposent d’aucune protection juridique, leur dépendance vis-à-vis de leur famille accroît d’autant. Leur dépendance économique et sociale face aux hommes limite souvent leur possibilité de refuser d’engager des rapports sexuels ou de négocier l’utilisation de préservatifs.
Ce rapport, qui coïncide avec le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, s’appuie sur le concept de la validité universelle du cadre international des droits de l’homme. Ils sont l’expression de valeurs communes à toutes les cultures et protègent aussi bien les groupes que les individus. Ce rapport soutient les approches sensibles à la culture en matière de promotion des droits de l’homme, en général, et des droits des femmes, en particulier.
Pour avoir des approches de ce type, il faut bien connaître le fonctionnement des cultures et la manière de travailler avec elles. Dans ce rapport, il est suggéré que les partenariats, en particulier avec les institutions et les dirigeants des communautés, peuvent donner naissance à des stratégies efficaces permettant de promouvoir les droits de l’homme et de mettre un terme au non respect de ces mêmes droits, par exemple à la mutilation ou à l’excision génitale féminine, au lévirat ou aux viols dans le cadre du mariage.
« Les communautés doivent examiner leurs valeurs et pratiques culturelles et déterminer si elles sont un obstacle ou un appui à la réalisation des droits de l’homme. Elles pourront ensuite s’appuyer sur les aspects positifs et modifier les aspects négatifs », a déclaré Thoraya Ahmed Obaid, Directrice exécutive de l’UNFPA.
Le Rapport sur l’état de la population mondiale est donc un avertissement : la sensibilité et l’engagement culturels ne reviennent pas à accepter les pratiques traditionnelles préjudiciables ni à octroyer un blanc-seing à la violation des droits de l’homme. Les valeurs et les pratiques violant les droits de l’homme sont présentes dans toutes les cultures. Comprendre les réalités culturelles peut révéler les moyens les plus efficaces de lutter contre ces pratiques culturelles préjudiciables et de renforcer les pratiques bénéfiques.
La conclusion du rapport est qu’une analyse des choix des populations fondée sur leurs conditions locales et leur contexte culturel est une condition préalable à l’élaboration de meilleures politiques.
Nouveau Rapport sur l’état de la population mondi
Coparrainants:
Centre de presse:
Communiqué de presse
Résumé de presse (pdf, 127 Kb)
Reportages:
Unis contre les mutilations génitales féminines (4 mars 2008)
Publications:
Lieux de convergence: culture, genre et droits de la personne: Rapport sur l’état de la population mondiale (2008) (pdf, 2.46 Mb)
Supplément jeunesse (pdf, 3.03 Mb) (anglais)
Eliminer les mutilations génitales féminines. Une déclaration interinstitutions (février 2008).(pdf, 3.4 Mb) (en anglais)

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L’Initiative mondiale de Bill Clinton
26 septembre 2008
26 septembre 2008 26 septembre 2008
L’Initiative mondiale de Bill Clinton (CGI) est un mouvement catalyseur et non partisan pour l’action, qui rassemble une communauté de dirigeants mondiaux de divers horizons afin de concevoir et de mettre en œuvre des solutions innovantes à certains des enjeux les plus urgents de la planète.
La réunion annuelle de l’Initiative mondiale de Bill Clinton (CGI) s’achève aujourd’hui à New York. Cette manifestation d’une durée de trois jours a rassemblé un groupe divers de dirigeants mondiaux émanant des gouvernements, du monde des affaires, des organismes internationaux et de la société civile pour passer en revue les enjeux au niveau de la planète et transformer cette prise de conscience en action.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, et l’ancien Président de la République portugaise, Jorge Sampaio, ont participé à un petit-déjeuner de travail sur la santé mondiale, portant sur le sida, la tuberculose et le paludisme.
Grâce à un effort et à un investissement accrus dans la riposte au sida au cours de ces dernières années, des exemples d’approches couronnées de succès ont vu le jour et peuvent être reproduites ou intensifiées sur le plan mondial. Les participants ont défini et étudié des opportunités d’améliorer la manière dont nous agissons contre ces trois maladies avec les outils et connaissances existants et ont souligné les enjeux actuels.
Depuis son lancement en 2005, la CGI a réuni une communauté qui comprend plus de 80 actuels ou anciens chefs d’Etat, des centaines de leaders du monde des affaires, d’organismes internationaux ou d’institutions à but non lucratif, des philanthropes de premier plan, ainsi que des lauréats du Prix Nobel. Leur but est de concevoir et de mettre en œuvre des solutions novatrices à certains des défis les plus urgents de la planète.
La réunion annuelle 2008 était axée sur les enjeux et les opportunités dans les quatre domaines prioritaires suivants : éducation, énergie et changement climatique, santé mondiale et réduction de la pauvreté.
L’Initiative mondiale de Bill Clinton
Liens externes:
Initiative mondiale de Bill Clinton (en anglais)

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La Campagne mondiale en faveur des OMD axés sur la santé
25 septembre 2008
25 septembre 2008 25 septembre 2008
La Campagne mondiale en faveur des Objectifs du Millénaire pour le développement axés sur la santé: le rapport de la première année 2008.
Un groupe de leaders, réunis le 26 septembre 2007 à New York, a lancé la Campagne mondiale en faveur des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) axés sur la santé. Cette Campagne a pour but de relancer les activités entourant les Objectifs 4, 5 et 6, qui portent sur la nécessité urgente d’améliorer la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants et de lutter contre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies.
Un rapport de situation a été publié aujourd’hui 25 septembre afin de marquer la première année de la Campagne mondiale en faveur des Objectifs du Millénaire pour le développement axés sur la santé. Il présente les principales activités entreprises au cours de l’année écoulée et appelle l’attention sur les actions concrètes qui seraient nécessaires pour accomplir les progrès indispensables à la réalisation des OMD axés sur la santé d’ici à 2015.
Lire la contribution du Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA:
Elargir les programmes en vue de l’accès universel : sida, paludisme, tuberculose et vaccination
Le sida est inextricablement lié aux autres OMD : l’éducation, l’égalité entre les sexes et l’éradication de la pauvreté sont toutes cruciales pour la lutte contre le sida. Et dans de nombreux pays, la baisse des infections et des décès dus au sida est essentielle si l’on veut avancer vers la réalisation des autres OMD.
A la fin de 2007, le nombre de nouvelles infections à VIH et de décès liés au sida à l’échelle mondiale avait entamé un déclin – dû dans une large mesure aux actions entreprises grâce aux engagements politiques. Lors des sommets du G8 en 2005 et 2008, ainsi qu’à la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le VIH/sida en 2006, les leaders ont convenu d’avancer sur la voie de l’accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et au soutien en matière de VIH d’ici à 2010.
On compte aujourd’hui 105 pays dotés d’objectifs nationaux autour de l’accès universel et 147 pays ont soumis cette année des rapports de situation. En 2007, les investissements dans des programmes relatifs au VIH ont atteint US$10 milliards, par rapport à US$8,3 milliards en 2005. Des efforts extraordinaires ont permis de placer trois millions de personnes sous traitement antirétroviral dans les pays à revenu faible et intermédiaire en 2007, soit un million de plus qu’en 2006.
Plusieurs pays fortement touchés font des progrès dans le domaine de la prévention du VIH. On note des baisses du nombre de personnes ayant eu plus d’un(e) partenaire au cours de l’année écoulée, une augmentation du recours au préservatif parmi les jeunes qui changent souvent de partenaires et, en Afrique subsaharienne, des signes indiquant que les individus entament leur activité sexuelle à un âge plus tardif.
L’accès aux antirétroviraux susceptibles de prévenir la transmission mère-enfant (TME) du VIH s’est amélioré. Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, un tiers des femmes qui en ont besoin peuvent obtenir ces médicaments, par rapport à 14% en 2005. Plusieurs pays, dont l’Argentine, le Botswana, la Fédération de Russie et la Géorgie sont pratiquement parvenus à l’accès universel, avec une couverture des services de prévention de la TME supérieure à 75%. Au Botswana, à peine 4% des enfants nés de mères séropositives au VIH sont infectés.
D’autres activités de prévention progressent également. Dans les 39 pays qui en font état, la couverture des services de prévention du VIH à l’intention des professionnel(le)s du sexe est de 60%. Pour les consommateurs de drogues injectables, cette couverture atteint près de 50% dans 15 pays et pour les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes, elle est de 40% dans 27 pays.
Dans de nombreux pays, les programmes sida renforcent des systèmes de santé fragiles, en améliorant la prestation des services, le personnel, les systèmes d’information, la gouvernance ainsi que l’achat et la gestion des médicaments. Nous recommandons de consacrer un tiers des ressources attribuées au VIH/sida au renforcement des systèmes de santé.
Mais il reste encore bien à faire. Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, deux tiers des personnes qui ont besoin d’antirétroviraux ne peuvent les obtenir. Pour deux personnes placées sous traitement, cinq contractent une infection. Le sida reste la plus importante cause de décès chez les adultes africains (25-49 ans) et figure parmi les dix premières causes de décès à l’échelle mondiale. Tout comme les changements climatiques, le sida exige une riposte à long terme. Nous devons intensifier les progrès et renforcer les liens avec d’autres programmes de santé, notamment ceux qui portent sur la tuberculose, la santé sexuelle et reproductive et la santé maternelle et infantile.
Pour cela, il faudra davantage d’argent : une augmentation de plus de 50% d’ici à 2010 pour garder le rythme actuel de croissance de la prévention et des traitements. C’est un prix qu’il vaut la peine de payer.
Peter Piot
Directeur exécutif
ONUSIDA
La Campagne mondiale en faveur des OMD axés sur l
Reportages:
Des retards subsistent dans la réalisation des engagements mondiaux (10 septembre 2008)
Liens externes:
Site Internet des Nations Unies sur les Objectifs du Millénaire pour le développement
La Campagne mondiale en faveur des OMD axès sur la santé (en anglais)
Publications:
Rapport sur la première année de campagne, 2008 (en anglais) (pdf, 485 kb)
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La riposte au sida est importante pour la réalisation des OMD
24 septembre 2008
24 septembre 2008 24 septembre 2008
Photo: ONUSIDA/Brad Hamilton
En 2000, les leaders de la planète ont adopté une série d’Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dont le but était de rendre le monde plus sûr, plus sain et plus équitable.
Nous nous trouvons à mi-parcours de la date butoir de 2015 et les progrès sont mitigés et inégaux. Pour évaluer les lacunes et comprendre ce qu’il reste à faire pour garantir que les nations restent dans la bonne voie pour remplir les engagements qu’elles ont pris, une Réunion de haut niveau sur les OMD se tient le 25 septembre 2008 à l’invitation du Secrétaire général de l’ONU et du Président de l’Assemblée générale.
L’OMD 6 et l’accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et au soutien en matière de VIH d’ici à 2010
L’OMD 6 vise à ce que, d’ici à 2015, le monde ait enrayé et commencé à faire reculer l’épidémie mondiale de VIH.
Les Etats Membres de l’ONU se sont en outre engagés, par une Déclaration politique à l’Assemblée générale en 2006, à prendre des mesures extraordinaires pour avancer sur la voie de l’accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et au soutien en matière de VIH d’ici à 2010.

Photo: ONUSIDA/Brad Hamilton
Si l’Objectif 6 porte spécifiquement sur l’épidémie de VIH, une riposte efficace au VIH soutiendra également les autres Objectifs du millénaire pour le développement. La réalisation des OMD auront aussi un effet sur les épidémies de VIH dans le monde. En s’attaquant aux obstacles qui ralentissent l’accès universel aux services de prévention, de traitement, de prise en charge et de soutien en matière de VIH, on contribuera aussi à la réalisation des OMD moins ciblés. Il s’agit notamment de s’occuper de la stigmatisation et de la discrimination, des droits de la personne et de l’inégalité entre les sexes et d’assurer un financement durable, des produits abordables, le renforcement des systèmes de santé et des ressources humaines ainsi que la redevabilité.
« Lutter contre le sida et faire reculer l’épidémie n’est pas seulement un objectif du Millénaire à part entière, c’est aussi la condition préalable à la réalisation de presque tous les autres. Notre succès dans la lutte contre le sida favorisera nos efforts de réduction de la pauvreté, d’amélioration de la nutrition, de réduction de la mortalité infantile, d’amélioration de la santé maternelle et de lutte contre le paludisme et la tuberculose. Inversement, la réalisation des autres objectifs du Millénaire – de l’éducation à l’autonomisation des femmes et des filles – est indispensable à la victoire sur le front du sida. » —Déclaration du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur le VIH/sida, New York, juin 2008 |
OMD 1 : Eradiquer l’extrême pauvreté et la faim
Il existe un rapport complexe entre le sida, la pauvreté et le développement humain, une sorte de cercle vicieux par lequel les effets du sida accroissent la pauvreté et la misère sociale, alors que les inégalités socio-économiques augmentent la vulnérabilité à l’infection au VIH.
Avec l’éradication de l’extrême pauvreté et de la faim, les individus pourront reconsidérer les options de leur existence qui accroissent leur risque de VIH, par exemple le travail loin du foyer ou le commerce du sexe.
Dans les milieux à forte prévalence tout particulièrement, le VIH aggrave la pauvreté des familles et ralentit la croissance économique. En atténuant le fardeau de l’épidémie, on peut aider les pays à renforcer leurs économies, à réduire les inégalités de revenu et à prévenir la famine. A l’ouest du Kenya, l’introduction des traitements antirétroviraux a permis une croissance très importante de l’offre de main d’œuvre. Dans les six mois qui ont suivi le début des traitements, on relève une augmentation de 20% de la probabilité de faire partie de la main d’œuvre et une augmentation de 35% du nombre d’heures de travail hebdomadaires. Ainsi la famille bénéficie d’avantages économiques et autres, y compris pour ce qui est de l’état nutritionnel des enfants.
OMD 2 : Assurer l’éducation primaire pour tous
La riposte au VIH favorise les initiatives en faveur de l’éducation universelle. Faire en sorte de garantir l’accès à l’école des enfants est un aspect important de la prévention du VIH, car l’amélioration du niveau d’éducation est associée à des comportements sexuels plus sûrs et au report de l’activité sexuelle et elle réduit la vulnérabilité des filles au VIH.
La fréquentation scolaire est un axe crucial des initiatives en vue de satisfaire les besoins des enfants rendus orphelins ou vulnérables par le VIH. Une amélioration de l’accès aux traitements contribue à minimiser l’impact de l’épidémie sur des systèmes éducatifs fragiles ; elle permet aussi de réduire le risque que les jeunes quittent l’école lorsque le VIH frappe la famille.
OMD 3 : Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes
Les effets de l’inégalité des sexes rendent les femmes et les filles plus exposées au risque de VIH, c’est pourquoi les progrès dans la réalisation de cet objectif sont d’une importance fondamentale pour la riposte au VIH.
Un accès limité à l’éducation et aux possibilités économiques font que les femmes dépendent davantage des hommes dans leurs relations et certaines d’entre elles, qui n’ont aucun moyen de subsistance, en sont réduites à échanger ou vendre des faveurs sexuelles pour assurer leur survie et celle de leurs enfants. Lorsque les femmes n’ont pas la possibilité d’accéder à la propriété et n’ont aucune protection juridique, leur dépendance à l’égard de leurs familles est encore plus importante.
La riposte au VIH elle-même contribue aussi à stimuler les actions en vue de réduire les inégalités entre les sexes. Désormais, on surveille le degré dans lequel l’égalité des sexes figure dans les ripostes nationales au VIH. De ce fait, l’épidémie a intensifié l’urgence des initiatives visant à élaborer de nouvelles normes sexospécifiques et d’importants efforts sont en cours à l’échelle mondiale pour mettre au point de nouvelles méthodes de prévention que les femmes pourraient contrôler. Le VIH a encouragé les parents comme les communautés et les gouvernements à renouveler leur engagement en vue de satisfaire les besoins des femmes, des filles et des minorités sexuelles en matière de santé sexuelle et reproductive.
OMS 4 : Réduire la mortalité infantile
Les décès dus au sida parmi les enfants sont en baisse depuis 2003, car on relève une baisse des nouvelles infections et une augmentation du nombre d’enfants sous traitement. Cependant, dans les pays les plus touchés, tels que le Botswana et le Zimbabwe, plus d’un tiers de tous les décès d’enfants de moins de 5 ans sont dus au sida.
L’expansion des stratégies de prévention capables de pratiquement éliminer le risque de transmission du VIH de la mère à l’enfant est un élément clé d’une riposte globale au VIH.
OMD 5 : Améliorer la santé maternelle
Les femmes représentent maintenant environ la moitié de toutes les personnes vivant avec le VIH, et plus de 60% des infections en Afrique. Améliorer l’accès aux antirétroviraux et aux programmes prénatals de prévention de la transmission mère-enfant permet d’aider les mères à demeurer en bonne santé pour s’occuper de leurs enfants.
L’intégration des initiatives liées au VIH dans les programmes portant sur la santé sexuelle et reproductive contribue à assurer que les femmes ont accès à l’information et aux services dont elles ont besoin pour prendre des décisions informées en matière de reproduction.
OMD 6 : Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies
Les progrès de la lutte antituberculeuse profiteront énormément aux ripostes au sida, car la tuberculose, qui est dans la plupart des cas guérissable et évitable, est l’une des principales causes de morbidité et de mortalité parmi les personnes vivant avec le VIH.
Une solide riposte au VIH apporte des avantages qui vont bien au-delà du VIH lui-même. Le mouvement en faveur de l’expansion de l’accès aux traitements du VIH dans les milieux manquant de ressources contribue à renforcer les fragiles infrastructures sanitaires et les capacités humaines des pays à revenu faible et intermédiaire.
OMD 8 : Mettre en place un partenariat mondial pour le développement
Le VIH, plus peut-être que n’importe quel autre problème de notre temps, a appelé l’attention sur les injustices économiques dans le monde et galvanisé l’action en faveur du développement international. Le VIH a contribué à placer l’être humain au cœur du développement.
En améliorant des stratégies de développement inclusives et auxquelles les pays s’identifient, il sera possible de parvenir à une plus grande efficacité de l’aide, à un renforcement des systèmes de santé et de la riposte au sida.
La lutte contre le sida prône la création de partenariats rassembleurs, car ils sont la clé de la réussite et, avec l’adoption des ‘Trois Principes’, elle a fait œuvre de pionnier pour que les pays d’approprient réellement leurs programmes.
Réunion de haut niveau sur les OMD : Manifestations en partenariat
Le Secrétariat de l’ONUSIDA, ses Coparrainants et ses partenaires organiseront les manifestions parallèles suivantes en rapport avec l’OMD 6 :
Questions d’équité autour de l’OMD 6
Organisée par la Mission de l’Ethiopie, l’ONUSIDA, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI). La réunion sera axée sur la réalisation de l’OMD 6 grâce à l’élargissement de l’accès aux services essentiels de santé, notamment l’offre de nouvelles technologies de santé dans les communautés marginalisées sur le plan géographique et social.
Cohérence du système des Nations Unies pour réaliser l’OMD 6
Organisée par les Missions de l’Irlande et de la Tanzanie, l’ONUSIDA et le Bureau de la coordination des opérations de développement de l’ONU (DOCO). La réunion portera sur les mécanismes de coordination nécessaires pour encourager et élargir l’appui de l’ensemble du système aux priorités nationales en vue de la réalisation de l’OMD 6.
La riposte au sida est importante pour la réalisa
Reportages:
Des retards subsistent dans la réalisation des engagements mondiaux (10 septembre 2008)
Liens externes:
Site web des Nations Unies sur les Objectifs du millénaire pour le développement
Publications:
Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2008
Résultats du Partenariat mondial pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement – Rapport du Groupe de réflexion sur le retard pris dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, 2008 (pdf, 1,35 Mb)
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La riposte au sida et ses liens avec le développement en Afrique
22 septembre 2008
22 septembre 2008 22 septembre 2008
La riposte au sida et ses liens avec le développement en Afrique
Alors que des participants de haut niveau et des experts internationaux sont réunis au siège de l’ONU à New York pour débattre des besoins et des problèmes de l’Afrique en matière de développement, nous examinons ici l’impact du VIH et de la riposte au sida sur le développement du continent.
Dans les pays d’Afrique les plus gravement touchés par le VIH, l’épidémie a réduit l’espérance de vie de plus de 20 ans, ralenti la croissance économique et aggravé la pauvreté des familles. Pourtant, des actions efficaces et durables contre le sida contribuent à résoudre les graves problèmes de développement qui se posent pour surmonter la pauvreté, améliorer l’éducation, allonger l’espérance de vie et réduire la mortalité infantile.
Le leadership en matière de sida et son impact sur le développement
Lorsqu’un leadership national engagé dans la lutte contre le sida est associé à un financement coordonné à long terme, on s’aperçoit que les dividendes vont bien au-delà de l’épidémie. Elargir les services liés au VIH, cela signifie combler des années de sous-investissements dans le domaine des personnels de santé, avec pour effet un renforcement des systèmes de santé, qui apporte une amélioration de la santé maternelle et infantile. Grâce aux améliorations dues aux traitements antirétroviraux, les individus vivent plus longtemps, leur productivité s’accroît, les familles peuvent sortir de la pauvreté et la sécurité alimentaire s’en trouve améliorée.
« Notre succès dans la lutte contre le sida favorisera nos efforts de réduction de la pauvreté, d’amélioration de la nutrition, de réduction de la mortalité infantile, d’amélioration de la santé maternelle et de lutte contre le paludisme et la tuberculose ».
Déclaration du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur le VIH/sida, New York, juin 2008.
De plus, une riposte au sida qui s’attaque aux moteurs ou aux causes premières de la vulnérabilité à l’infection à VIH—stigmatisation, discrimination, inégalité des sexes et violation des droits humains—aura une influence sur le développement dans son ensemble.
Succès et progrès
Les pays africains affectés manifestent un leadership renforcé pour résoudre les problèmes en s’appuyant toujours davantage sur leurs propres ressources. Les dépenses intérieures publiques par habitant consacrées au VIH (provenant des propres sources des gouvernements) en Afrique subsaharienne se sont révélées six fois plus importantes que dans les autres parties du monde après ajustement en fonction du niveau des revenus (Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2008).
L’importante augmentation du financement des activités sida et les investissements dans la prévention et les traitements effectués ces dernières années montrent des résultats encourageants dans plusieurs pays d’Afrique.
Au Rwanda et au Zimbabwe, les modifications des comportements sexuels—report du début de l’activité sexuelle, baisse du nombre de partenaires multiples, augmentation du recours au préservatif chez les personnes qui ont des partenaires multiples—ont été suivies d’une baisse du nombre des nouvelles infections à VIH. L’utilisation du préservatif augmente parmi les jeunes qui ont des partenaires multiples au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, au Ghana, au Kenya, au Malawi, en Namibie, en Ouganda, en Tanzanie, au Tchad et en Zambie.
Les épidémies de VIH en Afrique du Sud, au Malawi et en Zambie semblent s’être stabilisées et la plupart des épidémies comparativement moins importantes de l’Afrique de l’Ouest sont stables ou en baisse, comme c’est le cas au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Nigéria. La prévalence du VIH dans les épidémies de l’Afrique de l’Est est stable ou en recul.
Les progrès réalisés dans l’accès aux traitements antirétroviraux
Le nombre de personnes ayant accès à un traitement du VIH est plus élevé que jamais. Sur les trois millions de personnes sous traitement en 2007, plus de deux millions se trouvaient en Afrique subsaharienne. Entre 2003 et 2007, l’accès aux traitements en Namibie a passé de 1% à 88%, et au Rwanda de 3% à 71%. En conséquence, le nombre des décès liés au sida a baissé au cours des deux dernières années, passant de 2,2 millions à 2 millions en 2007.
Les bénéfices qui en découlent sont considérables pour les pays africains. Traiter le VIH, cela signifie que les personnes vivant avec le virus vivent plus longtemps, en meilleure santé et avec une qualité de vie bien plus élevée. Elles peuvent rester productives dans leur travail comme dans leur communauté et le risque que leur famille tombe dans la pauvreté ou l’insécurité alimentaire s’en trouve réduit.
Des progrès notables ont également été faits dans la prévention de la transmission mère-enfant du VIH et la couverture de ces services a augmenté dans des pays comme l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie et le Swaziland.
Ces progrès suggèrent un bon rendement des investissements consentis sur divers fronts, en particulier dans la prévention et le traitement du VIH et montrent qu’un engagement soutenu permet aux pays de surmonter les problèmes de développement posés par l’épidémie.
Impact démographique du VIH
Pourtant, malgré tous ces succès, l’épidémie devance toujours la riposte. Le Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2008, publié par l’ONUSIDA, montre que le sida reste la principale cause de décès en Afrique. En Afrique australe, on estime que l’espérance de vie moyenne à la naissance a chuté à des niveaux qui n’avaient plus été vus depuis les années 1950—moins de 50 ans pour l’ensemble de la sous-région.
Les chiffres sont préoccupants : 67% de toutes les personnes vivant avec le VIH et près de 90% des enfants vivant avec le VIH se trouvent en Afrique subsaharienne. Au Botswana et au Zimbabwe plus d’un tiers de tous les décès parmi les enfants de moins de 5 ans sont dus au sida.
Les progrès sont réels mais il reste des lacunes
Comme l’a noté le rapport du Secrétaire général de l’ONU à la réunion de haut niveau sur le sida en juin 2008, les pays devront pérenniser les progrès qu’ils ont déjà accomplis et maintenir le leadership nécessaire pour exécuter des stratégies et programmes nationaux pleinement financés et durables de lutte contre le VIH.
Le VIH : un problème de santé publique et de développement
Le VIH est à la fois un problème de santé publique et de développement qui exige une riposte soutenue, inclusive et multisectorielle.
La Commission du VIH/sida et de la gouvernance en Afrique (CVGA) a publié au début de cette année un rapport comportant un appel à la mobilisation et à la coordination du leadership à tous les niveaux en faveur d’une action concrète contre le VIH et d’un plan élargi de développement. Le rapport demande également que les stratégies nationales se préoccupent des inégalités entre les sexes étant donné que 60% des personnes vivant avec le VIH en Afrique subsaharienne sont des femmes.
Réunion de haut niveau sur les besoins de l’Afrique en matière de développement
Lors de la réunion de haut niveau sur les besoins de développement de l’Afrique qui se tient à New York le 22 septembre 2008, des chefs d’Etat ou de gouvernement, des ministres, des organisations de la société civile, des organisations intergouvernementales, des institutions des Nations Unies, des fonds et des programmes, ainsi que les institutions de Bretton Woods vont discuter « Des besoins de développement de l’Afrique : état de la mise en œuvre des différents engagements, défis et perspectives » Le Secrétariat de l’ONUSIDA, ses Coparrainants et ses partenaires organiseront plusieurs manifestations en marge de la réunion.
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