IRL

L’ONUSIDA salue les engagements financiers importants du Royaume-Uni et d’Irlande

13 décembre 2022

CHIANG MAI/GENÈVE, le 13 décembre 2022—L’ONUSIDA salue la confirmation de l’augmentation du financement du Royaume-Uni en faveur de l’ONUSIDA. Celui-ci passera de 2,5 millions de livres sterling en 2021 à 8 millions en 2022.

L’ONUSIDA salue également la finalisation d’un accord de financement pluriannuel avec l’Irlande pour la période 2023-2026. 

Ces dernières semaines, plusieurs donateurs ont annoncé des promesses de financement envers l’ONUSIDA. 

Les décisions ont été communiquées lors de la 51e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA qui s’est tenue à Chiang Mai en Thaïlande. Elles contribueront à assurer un financement prévisible et disponible en heure et en temps qui permettra à l’ONUSIDA de mettre en œuvre la Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021-2026.

« Nous saluons chaleureusement la décision du Royaume-Uni d’annoncer de nouveaux financements à l’ONUSIDA et l’engagement pluriannuel de l’Irlande. Ces décisions soulignent l’engagement audacieux des deux pays pour mettre fin au sida et lutter contre les inégalités qui continuent de favoriser la pandémie », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Le Royaume-Uni et l’Irlande sont des partenaires précieux et indéfectibles de l’ONUSIDA, et leur soutien nous permet d’assurer notre rôle de leader et de coordinateur dont la riposte au VIH mondiale a besoin en cette période critique. »

Le Royaume-Uni et l’Irlande partagent la volonté de l’ONUSIDA de mettre fin au sida par une riposte fondée sur les données et l’égalité, et qui défend les droits des femmes, des filles et des populations clés les plus exposées au VIH.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

À l’occasion de la Journée zéro discrimination, l’Irlande et l’ONUSIDA renforcent leur partenariat pour mettre fin à l’épidémie de sida

01 mars 2022

DUBLIN/GENÈVE, le 1er mars 2022 — L’Irlande annonce aujourd’hui que son financement de base pour l’ONUSIDA passera de 2,4 millions d’euros en 2021 à 2,5 millions d’euros en 2022. L’annonce a été faite lors d’une réunion à Dublin entre le ministre irlandais de l’Aide au développement à l’étranger et de la Diaspora, Colm Brophy, et la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima.

L’Irlande est partenaire de l’ONUSIDA et nous soutient depuis plus de 20 ans. Elle soutient des programmes qui réduisent l’impact du VIH parmi certains des groupes les plus vulnérables, notamment les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi que les jeunes femmes et les filles. Outre la contribution de 2,4 millions d’euros en 2021, l’Irlande a fourni 1 million d’euros en faveur du Programme d’éradication de la discrimination de l’ONUSIDA.

« L’Irlande est une figure emblématique de la riposte mondiale au sida et continue d’être une alliée sur laquelle l’ONUSIDA peut compter », a déclaré Mme Byanyima. « Cette contribution financière supplémentaire d’Irish Aid est un signal important à un moment où le monde doit intensifier ses efforts pour supprimer les lois néfastes et les remplacer par des lois qui autonomisent afin que les personnes puissent recevoir des services anti-VIH qui transforment et sauvent des vies. »  

Cette année, la Journée zéro discrimination est placée sous le thème : « Abolissons les lois discriminantes, adoptons des lois protectrices ». À cette occasion, l’ONUSIDA met l’accent sur la nécessité urgente d’agir contre les lois discriminatoires. Dans de nombreux pays, des lois ont pour effet de défavoriser certaines personnes, de les exclure de services essentiels ou de soumettre leur mode de vie à des restrictions injustifiées, simplement en raison de qui elles sont, ce qu’elles font ou qui elles aiment. Ces lois sont discriminatoires : elles bafouent les droits humains et les libertés fondamentales.

Le 1er mars, Journée zéro discrimination, nous fêtons le droit de quiconque à mener une vie épanouie et productive dans la dignité et à l’abri de la discrimination.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Contact

UNAIDS Geneva
Michael Hollingdale
tél. +41 79 500 2119
hollingdalem@unaids.org

Journée zéro discrimination 2022

L’Irlande soutient les services anti-VIH pour les plus vulnérables en République Unie de Tanzanie

14 décembre 2018

L’Irlande s’est engagée à hauteur de 400 000 € auprès de l’ONUSIDA dans le cadre d’un projet de prestation de services anti-VIH pour les populations les plus vulnérables en République Unie de Tanzanie. La première tranche, d’un montant de 200 000 €, a déjà été versée.  

« À travers ses programmes de développement, l’Irlande soutient les personnes les plus marginalisées au sein de la société, afin de leur permettre d’accéder aux services essentiels pour pouvoir vivre avec dignité. L’Irlande est heureuse de collaborer avec l’ONUSIDA pour soulager la détresse des populations qui ont le plus besoin de services anti-VIH indispensables », a déclaré l’Ambassadeur irlandais en République Unie de Tanzanie, Paul Sherlock.

L’ONUSIDA travaillera en étroite collaboration le Ministère de la Santé, la Fondation Benjamin Mkapa et les organisations de la société civile sur les problèmes qui empêchent les populations les plus exposées d’accéder à la prévention, au traitement et aux soins anti-VIH en temps utile. L’appui apporté par l’ONUSIDA couvre la mobilisation des parties concernées, la fourniture d’un leadership technique et d’orientations stratégiques, ainsi que l’organisation de la participation et de la représentation.

Parmi les principaux obstacles à une riposte efficace au VIH dans le pays figurent la stigmatisation et la discrimination, les inégalités et les violences à l’égard des femmes et des filles, ainsi que des lois pénales et répressives qui touchent les populations les plus exposées.

Ce projet, d’une durée de 18 mois, permettra à ses bénéficiaires d’accéder à des compétences en matière de textes juridiques, de les sensibiliser au droit à la santé et de lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH.

L’Irlande est un partenaire de longue date de l’ONUSIDA, ayant participé à hauteur de 2,56 millions de dollars aux fonds de base de l’ONUSIDA en 2018.

« L’ONUSIDA et l’Irlande ont pour but commun de veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte dans la riposte au sida. Les fonds apportés par l’Irlande nous offrent une occasion venant à point nommé de donner aux populations les plus exposées de République Unie de Tanzanie une chance de vivre dans la dignité et en bonne santé », a déclaré Leopold Zekeng, Directeur national de l’ONUSIDA en République Unie de Tanzanie.

4ème Forum mondial des partenaires sur les enfants touchés par le VIH et le sida

08 octobre 2008

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Quelque 200 délégués de 42 pays se sont réunis à Dublin, Irlande, les 6 et 7 octobre 2008 dans le cadre du 4ème Forum mondial des partenaires sur les enfants touchés par le VIH et le sida.
Photo: ONUSIDA

Quelque 200 délégués de 42 pays, dont des leaders représentant des gouvernements, la société civile et les institutions des Nations Unies, se sont réunis à Dublin, Irlande, les 6 et 7 octobre 2008 dans le cadre du 4ème Forum mondial des partenaires sur les enfants touchés par le VIH et le sida, afin d’examiner les progrès accomplis, de fixer des priorités mondiales et de s’engager en faveur des enfants touchés par le VIH.

Le Forum mondial des partenaires a été créé en 2003 en vue d’accélérer la réalisation des engagements pris à l’échelle mondiale en faveur des enfants affectés par le VIH, comme le demandent la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida de l’Assemblée générale des Nations Unies en 2001 et les Objectifs du Millénaire pour le développement.

L’UNICEF et l’ONUSIDA définissent actuellement un enfant touché par le VIH comme toute personne de moins de 18 ans qui vit avec le VIH ou qui a perdu un parent ou les deux en raison du sida et dont la survie, le bien-être ou le développement sont menacés ou modifiés par le VIH. Il convient de noter que, dans les pays hyperendémiques dans lesquels la prévalence est supérieure à 15%, la plupart des enfants sont directement ou indirectement touchés par le sida.

Le dernier rapport de l’ONUSIDA sur l’épidémie de sida indique que le nombre d’enfants vivant avec le VIH a passé de 1,6 million en 2001 à 2 millions en 2007, dont 90% vivent en Afrique subsaharienne, qui abrite près de 12 millions d’enfants ayant perdu un de leurs parents ou les deux à cause du sida.

Le 4ème Forum mondial des partenaires, co-organisé par le Gouvernement de l’Irlande, l’UNICEF et l’ONUSIDA, avait pour objectif de renouveler l’engagement pris par les partenaires internationaux en vue d’accélérer l’appui apporté à la protection et à la prise en charge des enfants touchés par le VIH, de présenter les progrès accomplis et de mettre en avant les bonnes pratiques identifiées depuis le 3ème Forum mondial des partenaires en 2006, et de produire un communiqué qu’adopterait les participants, définissant les priorités pour les deux années à venir.

La réunion a été ouverte par le Ministre d’Etat pour le développement international, Peter Power, T.D. et An Taoiseach (le Premier Ministre) Brian Cowen, a prononcé un discours liminaire. Parmi les autres orateurs de marque, on peut noter, la Première Dame du Honduras Xiomara Castro de Xelaya et l’activiste anti-VIH et chanteuse/compositrice Annie Lennox. La réunion a été rendue bien différente de beaucoup d’autres conférences par la présence et la contribution active d’enfants venus d’Europe occidentale et orientale, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, dont certains étaient infectés ou affectés par le VIH.

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En dépit des efforts déployés pour prendre en charge et protéger les enfants vulnérables, l’exclusion, la stigmatisation et la discrimination des enfants touchés pas le VIH restent des problèmes que l’on retrouve dans la plupart des pays.
Photo: ONUSIDA

La vulnérabilité des enfants à l’épidémie a été dépeinte dans un document de synthèse fondé sur des données concrètes, présenté par l’UNICEF dans le but d’améliorer la sensibilisation et de contribuer aux débats. Les problèmes prioritaires ont été examinés plus en détail au cours de tables rondes portant sur la prise en charge axée sur la famille, le renforcement des ripostes nationales en faveur des enfants les plus vulnérables, et une programmation de qualité au niveau communautaire. Si les participants ont reconnu que des progrès avaient été faits dans les activités mondiales consacrées aux enfants touchés par le VIH, ils ont aussi relevé qu’il restait de sérieux obstacles à la réalisation des droits humains de certains enfants.

Les données présentées dans le document de synthèse et les discussions du forum, y compris les contributions des enfants, ont bien montré qu’en dépit des efforts déployés pour prendre en charge et protéger les enfants vulnérables, l’exclusion, la stigmatisation et la discrimination des enfants touchés pas le VIH restent des problèmes que l’on retrouve dans la plupart des pays. La stigmatisation a été montrée du doigt comme étant une des raisons pour lesquelles les enfants ne peuvent être scolarisés, bénéficier de soins ou être convenablement pris en charge par les programmes.

La fréquentation de l’école est essentielle pour le développement des compétences et l’acquisition des connaissances qui permettront aux jeunes de se réaliser sur les plans économique et social. Les écoles ont en outre un effet protecteur, car elles informent les enfants sur le VIH et les moyens d’éviter l’infection. Cependant, le VIH dresse plusieurs obstacles qui entravent l’accès des enfants à l’école ou qui les contraignent à un abandon prématuré. Par exemple, bien des enfants doivent assumer la responsabilité de la prise en charge de leurs frères et sœurs ou d’autres membres de la famille lorsque les parents sont affaiblis par la maladie. Cette obligation de trouver à manger ou d’obtenir un revenu empêche les enfants de fréquenter l’école tout en accroissant encore leur vulnérabilité au VIH. Cette vulnérabilité est un élément du cercle vicieux : leur situation les expose à un risque important d’exploitation et d’abus et donc au VIH.

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Les écoles ont en outre un effet protecteur, car elles informent les enfants sur le VIH et les moyens d’éviter l’infection. Photo: ONUSIDA

Les informations présentées lors du 4ème Forum mondial des partenaires ont montré que ce sont les familles qui supportent la majorité des coûts liés à l’infection chez les enfants. C’est pourquoi les familles, stressées par une pauvreté chronique, par les problèmes d’emploi et confrontées aux effets de la maladie et des décès, ont besoin d’une aide extérieure. Pour tenter de résoudre ces problèmes, plusieurs pays ont commencé à accroître leurs transferts d’argent, dans le cadre de mesures de protection sociale, afin d’atténuer la pauvreté et d’améliorer l’accès aux services essentiels. On a pu montrer que de telles mesures de protection sociale sont réalisables même dans des pays aux ressources limitées, connaissant un lourd fardeau de VIH.

Même si le principal mode de transmission du VIH et l’ampleur de la vulnérabilité liée au VIH parmi les enfants diffèrent d’une région à l’autre, les difficultés liées à la riposte semblent être les mêmes, par exemple la crainte du test VIH chez les parents, le manque d’accès aux traitements pour les enfants et le manque de soutien social et psychologique.

Les messages et propositions d’action de la réunion ont été résumés dans un communiqué présenté, examiné et adopté au cours d’une séance plénière. Il relève que l’on dispose aujourd’hui de plus d’informations et de données et que la réalité du terrain est mieux comprise ce qui permettra d’améliorer l’action. Sur la base des données présentées, le communiqué met en avant quatre domaines d’action prioritaires : le bien-être des enfants et des parents infectés par le VIH ; le renforcement des familles et des communautés en tant qu’unités de prévention, de traitement, de prise en charge et de soutien ; l’amélioration de l’efficacité des programmes, des services et des ressources ; et les droits humains des enfants vulnérables.

Les participants se sont engagés à mettre en œuvre les mesures mentionnées dans le communiqué, de suivre leurs progrès et d’assumer leurs responsabilités à l’égard des enfants touchés par le VIH. L’ONUSIDA s’est engagé à collaborer avec les gouvernements, la famille des Nations Unies et la société civile pour placer les enfants et les familles au cœur de la riposte au VIH, par des activités qui seront déployées aux niveaux mondial, régional et national.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA se rend en Irlande

31 janvier 2007

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA s’est rendu à Dublin, Irlande, le mardi 30 janvier 2007 pour signer, avec Conor Lenihan TD, Ministre adjoint chargé de l’aide internationale, un nouveau partenariat sur cinq ans à hauteur de 30 millions d’euros entre l’Irlande et l’ONUSIDA. L’accord renforce l’engagement de l’Irlande dans la riposte au sida et confirme sa position de leader de la riposte mondiale. Le Ministre adjoint, Conor Lenihan TD, et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, ont en outre rencontré 14 Volontaires des Nations Unies financés par la Coopération irlandaise qui partiront la semaine prochaine à l’étranger pour travailler pendant un an dans un pays en développement. 

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Le Ministre adjoint chargé de l’aide internationale, M. Conor Lenihan TD, et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, signent l’accord de partenariat entre l’Irlande et l’ONUSIDA à Dublin, le mardi 30 janvier 2007.


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Au cours de sa visite en Irlande le mardi 30 janvier, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, a rencontré un groupe de 14 Volontaires des Nations Unies financés par la Coopération irlandaise, qui partiront la semaine prochaine pour travailler pendant un an dans un pays en développement.


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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, et le Ministre adjoint chargé de l’aide internationale avec les 14 Volontaires des Nations Unies financés par la Coopération irlandaise pour aller travailler dans diverses institutions des Nations Unies en Afrique, Amérique latine et Asie.


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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, s’entretient avec l’un des 14 Volontaires des Nations Unies financés par la Coopération irlandaise, Mme Caragh Munn, qui travaillera avec l’ONUSIDA en Ethiopie dans le domaine du développement social.


Photos: Maxwells Photography


Liens:
Lire le communiqué de presse (en anglais uniquement)
Davantage sur la campagne irlandaise "Eliminon la stigmatisation" (en anglais uniquement)

L’Irlande veut éliminer la stigmatisation

30 janvier 2007

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L’Irlande s’est engagée à éliminer la stigmatisation et la discrimination liées au sida, dans le cadre d’une campagne nationale (‘Stamp out stigma’) lancée par le Premier Ministre irlandais Bertie Ahern le 1er décembre 2006.

Le but de cette campagne de sensibilisation est de faire mieux comprendre le VIH et les problèmes auxquels les personnes séropositives sont confrontées ; elle vise aussi à réduire l’ostracisme lié au VIH sur les lieux de travail et à encourager la création de milieux plus sûrs permettant à ces personnes de divulguer leur sérologie et d’accéder aux services nécessaires. La campagne, qui durera un an, est une initiative commune des Départements irlandais de la Santé et des Enfants et des Affaires étrangères.

« Chaque année le 1er décembre, le monde se réunit pour manifester sa solidarité à l’égard des millions d’hommes, de femmes et d’enfants qui vivent avec le VIH et pour nous rappeler notre obligation à agir maintenant et à remplir les engagements internationaux ambitieux auxquels nous avons souscrit, » a déclaré le Premier Ministre Ahern en lançant la campagne à l’occasion de la Journée mondiale sida.

La campagne comprendra une série d’activités en 2007, notamment la création d’un message anti-stigmatisation qui sera diffusé à la télévision nationale, dans les cinémas du pays et sur Internet. De nombreux partenaires de la riposte au sida participeront à cette campagne, dont le secteur des médias, en vue d’encourager l’absence de stigmatisation et la responsabilité dans la manière de parler du sida dans les médias tant écrits qu’électroniques dans l’ensemble du pays. Des activités et un lobbying se dérouleront aussi pour promouvoir deux lois (Employment Equality Act 1998 et Equal Satus Act 2000) qui interdisent toutes formes de discrimination dans le monde du travail sur la base de l’état sérologique VIH d’une personne.

« Nous devons tous collaborer pour rendre nos sociétés plus ouvertes et plus bienveillantes, plus inclusives et moins promptes à juger, » a conclu le Premier Ministre Ahern.


Irlande

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