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Le Libéria lance un plan d’action national visant à améliorer la santé des femmes et des filles
18 octobre 2010
18 octobre 2010 18 octobre 2010
La présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, SAR la princesse Mathilde de Belgique et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, à Monrovia, le 18 octobre 2010. Photo: ONUSIDA
Après une guerre civile de 14 ans, le Libéria a été confronté à de nombreux défis qui ont aggravé la vulnérabilité des femmes et des filles face au VIH, notamment la violence liée au sexe, la pauvreté, les déplacements de populations et l’accès limité à l’éducation et aux services de santé.
Les femmes et les filles représentent 58 % des 36 000 personnes estimées vivant avec le VIH au Libéria. La prévalence du VIH parmi les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans est environ trois fois plus élevée que parmi les jeunes hommes.
La présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, première femme démocratiquement élue à la tête d’un État africain, a annoncé aujourd’hui un programme national visant à améliorer la santé et le bien-être des femmes et des filles. Lancé en collaboration avec SAR la princesse Mathilde de Belgique, ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA et de l’UNICEF, le nouvel Agenda pour l'intensification des mesures concernant les femmes, les filles, l'égalité entre les sexes et le VIH poursuit les objectifs suivants:
- Améliorer la collecte et l’analyse des données afin de mieux comprendre l’impact de l’épidémie de VIH sur les femmes et les filles au Libéria.
- Accélérer l’accès aux services liés à la procréation et au VIH à l’intention des femmes et des filles.
- Accroître les efforts pour mettre un terme à la violence contre les femmes et les filles
Je félicite la présidente Sirleaf pour son adhésion à cet Agenda et pour avoir reconnu et soutenu les ressources naturelles les plus précieuses de son pays : les femmes et les filles.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
L’agenda national du Libéria est basé sur un plan d’action mondial développé par l’ONUSIDA et ses partenaires afin de lutter contre les inégalités entre les sexes et les violations des droits de l’homme, qui exposent davantage les femmes et les filles au risque de contamination par le VIH. S’exprimant à l’occasion d’une campagne de lancement à Monrovia, la présidente Sirleaf a déclaré qu’elle était fière de l’initiative du Libéria, premier pays à lancer cet Agenda.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, en visite officielle au Libéria avec la princesse Mathilde et l’UNICEF, a salué les autorités libériennes pour avoir placé le SIDA et les violences sexuelles au cœur des efforts de redressement post-conflit du pays.
« Je félicite la présidente Sirleaf pour son adhésion à cet Agenda et pour avoir reconnu et soutenu les ressources naturelles les plus précieuses de son pays : les femmes et les filles », a déclaré M. Sidibé. « Les femmes sont le pilier de la vie, de la famille, de la communauté et des soins ».
La princesse Mathilde a centré ses remarques sur l’importance essentielle de l’éducation dans la résolution des problèmes de la nation. « L’éducation est liée au bien-être des enfants », a-t-elle insisté. « Elle donne aux femmes la possibilité de devenir économiquement autonomes. Elle leur offre la possibilité de décider des questions qui concernent leur propre vie. Elle leur donne une voix pour défendre leurs propres intérêts ».
Lors de cette mission conjointe de 3 jours au Libéria, qui se terminait aujourd’hui, des réunions ont eu lieu avec de hautes autorités gouvernementales, des associations de personnes vivant avec le VIH et des prestataires médicaux et de santé.
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Comprendre la transmission du VIH pour améliorer la riposte au sida en Afrique de l’Ouest
03 décembre 2008
03 décembre 2008 03 décembre 2008
"Synthèse de la réponse et épidémiologie du VIH/sida en Afrique de l’Ouest"
A l’occasion de l’ouverture de la Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA), qui se déroule au Sénégal sous le thème « Réponse de l’Afrique : Faire face aux réalités », la Banque mondiale a lancé un nouveau rapport qui examine les caractéristiques des épidémies de VIH et des ripostes des pays d’Afrique de l’Ouest.
Intitulé "Synthèse de la réponse et épidémiologie du VIH/sida en Afrique de l’Ouest" , ce rapport examine et analyse des données de surveillance et de recherche de 15 pays d’Afrique de l’Ouest : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone et Togo.
Ayant pour objectif de mieux comprendre la dynamique de la transmission du VIH dans cette sous-région, le document définit notamment dans quelle mesure les épidémies de chaque pays sont concentrées ou généralisées et ce que cela implique pour la mise en place de stratégies efficaces de prévention. Le rapport affirme qu’il conviendrait de mieux cibler la prévention sur les groupes particuliers dans lesquels la transmission du VIH se produit, également parmi les professionnelles du sexe et les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes.
La nouvelle publication insiste sur la nécessité de mieux comprendre la nature complexe des rapports sexuels transactionnels en Afrique de l’Ouest. Bien des femmes qui pratiquent le commerce du sexe ne s’identifient pas comme professionnelles du sexe et elles ont également d’autres occupations. La démarcation entre rapports sexuels commerciaux et non commerciaux est floue et il est difficile de se faire une idée de la proportion d’hommes qui ont des rapports sexuels tarifés car leur sous-notification est importante.
L’importance des rapports sexuels entre hommes dans les épidémies de VIH d’Afrique de l’Ouest est de plus en plus avérée. Des proportions importantes d’hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH) sont également mariés et/ou ont des rapports sexuels avec d’autres femmes en ayant rarement recours aux préservatifs, ce qui constitue une passerelle de transmission du VIH entre les HSH et les femmes.
"Connaître son épidémie. Connaître sa riposte"
Le rapport a été rédigé dans le cadre du programme de travail de l’Equipe mondiale de suivi et d’évaluation du sida (GAMET) de la Banque mondiale qui aide les pays à ‘connaître leur épidémie, pour connaître leur riposte’, afin que les interventions soient soigneusement choisies et exécutées selon des priorités fondées sur une caractérisation attentive de l’épidémie de chacun des pays.
Comprendre les comportements qui entraînent le plus grand nombre de nouvelles infections est une première étape cruciale pour mettre au point une riposte axée sur les résultats et fondée sur des données concrètes, susceptible de prévenir de nouvelles infections. Il s’en suivra une meilleure allocation des ressources, facteur d’autant plus nécessaire à un moment où les perspectives économiques mondiales pourraient bien avoir un impact sur la riposte au sida.
Ces travaux ont été réalisés en partenariat entre la Banque mondiale et l’ONUSIDA et avec la collaboration des Conseils nationaux du sida et des programmes de lutte contre le sida des divers pays.
Comprendre la transmission du VIH pour améliorer
Coparrainants:
Contact:
Pour d'autres informations, veuillez vous adresser à: Banque mondiale
Programme mondial de lutte contre le VIH/SIDA
Courriel: wbglobalHIVAIDS@worldbank.org
External links:
Site web officiel de l'ICASA 2008
Publications:
Banque mondiale
Synthèse de la réponse et épidémiologie du VIH/sida en Afrique de l'Ouest (pdf, 2.51 Mb)
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Launch of the Agenda for Accelerating Country Action on Women, Girls, Gender Equality and HIV
18 octobre 2010
Like your diamonds, they are precious. And like diamonds, they are unbelievably strong. They are the solid centre of human life—of families, of communities, of care—the places where AIDS is most effectively challenged. And like Liberia’s diamonds, they bring pride to this country, and they deserve to be free.