North America

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Des leaders influents défendent le rôle du secteur privé dans la lutte contre le VIH et les menaces sanitaires dans le monde

15 mai 2012

De gauche à droite : L'Ambassadeur Eric Goosby, coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, Brian Brink, médecin chef de l'Anglo American, Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA et John Tedstrom, président de GBCHealth
Photo : GBCHealth

Un panorama des succès, des défis et de l'avenir de la riposte mondiale au sida après trente ans d'action était au cœur de la conférence annuelle de la Coalition mondiale des entreprises sur la santé (GBCHealth) qui s'est déroulée les 14 et 15 mai à New York.

Sous le thème « Defining forward: Business, health and the road ahead » (Définition des perspectives : affaires, santé et avenir), la conférence a réuni des dirigeants d'entreprise, des dirigeants gouvernementaux, des décideurs politiques, des organisations multilatérales, la société civile et les médias pour discuter des problèmes de santé les plus graves de notre époque.

Les principaux intervenants incluaient Michelle Bachelet de ONU Femmes, Barbara Bush de Global Health Corps, Deepak Chopra, Muhtar Kent du groupe Coca-Cola, Madame Bongi Ngema-Zuma, Première Dame d'Afrique du Sud et Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA. 

Des progrès considérables réalisés

AIDS@30, la première session de la conférence GBCHealth, a donné le ton ; le directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a partagé une plateforme avec le médecin chef de l'Anglo American, Brian Brink, l'Ambassadeur Eric Goosby, coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, et le président de GBCHealth, John Tedstrom. M. Sidibé a souligné les progrès considérables réalisés en matière de riposte mondiale au sida. Il a insisté sur le fait que près de 60 pays — dont 34 en Afrique subsaharienne — avait stabilisé ou réduit le nombre de nouvelles infections au VIH. Ceci est en partie imputable à la collaboration accrue entre une série de partenaires.

« Les gouvernements locaux assument une plus grande responsabilité dans leur épidémie. Mais le VIH est une responsabilité partagée qui engage les gouvernements, les donateurs, la société civile et le secteur privé. »

M. Brink a convenu que le secteur privé a un rôle clé à jouer dans la garantie du succès de la riposte au sida, et a décrit les efforts de l'Anglo American pour mettre en place des politiques sur les lieux de travail afin de maintenir ses employés et leurs familles en bonne santé.

« L'Anglo American a démontré qu'investir dans la prévention, le traitement et les soins anti-VIH présentait au final un impact mesurable et positif », a déclaré M. Brink. « En investissant dans vos employés, vous réduisez l'absentéisme, augmentez la productivité et contribuez au bien-être de l'entreprise. »

Le débat fut vaste et a abordé une série de thèmes, notamment l'évolution de l'épidémie, les conditions nécessaires et suffisantes pour obtenir une riposte réellement durable et les perspectives du financement de la lutte contre le sida dans un climat économique incertain.

« Il y a 30 ans, l'accès au traitement anti-VIH dans les pays les plus touchés par l'épidémie était jugé impossible. Aujourd'hui, l'accès accru au traitement est une preuve tangible de ce que nous pouvons faire lorsque tous les secteurs unissent leurs forces pour lutter contre l'épidémie de sida. »

Le VIH ne doit pas être considéré comme une maladie mais comme l'opportunité et l'accès à des questions sociales critiques, comme les droits de l'homme et l'égalité des sexes

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA

L'un des principaux accomplissements de la riposte au sida, à savoir qu'elle constitue un point d'accès à des questions sociales plus vastes, offrant ainsi une voix et le pouvoir de l'utiliser aux plus vulnérables, a également été souligné. Comme Michel Sidibé s'en est félicité : « Le VIH ne doit pas être considéré comme une maladie mais comme l'opportunité et l'accès à des questions sociales critiques, comme les droits de l'homme et l'égalité des sexes. »

Les participants ont conclu que les entreprises, des multinationales aux micro-entreprises, les associations du secteur privé et les coalitions, doivent mettre à disposition leurs ressources et leur expertise pour une riposte efficace au sida. Les entreprises doivent faire plus pour s'assurer du bien-être de leurs employés et contribuer activement à la riposte en diffusant des informations capitales sur le sida sur supports écrits, radiophoniques et publicitaires ; le lobbying pour des politiques de lutte contre le sida efficaces et la fourniture de ressources financières pour des programmes sauvant des vies.

Les donations représentent un avantage double

Les donations à l'ONUSIDA sont devenues plus faciles aux États-Unis. « UNAIDS USA », une 501c3 — une association à but non lucratif aux États-Unis — a été mise en place pour faciliter l'engagement de sources de financement alternatives. Ceci permettra aux particuliers, aux fondations et au secteur privé d'apporter plus facilement leur contribution au travail de l'ONUSIDA et de ses 10 coparrainants.

« Je pense que nous allons faire de réels progrès en matière de riposte au sida au cours des 5 prochaines années, mais pour cela, nous devons unir nos forces, non seulement à celles des gouvernements, mais aussi à celles des particuliers, des activistes, des entreprises et des fondations », a déclaré le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. « Toute contribution, aussi petite soit-elle, permet d'atteindre la vision de l'ONUSIDA : zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida. »

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ACT UP a 25 ans : un quart de siècle de mobilisation contre le sida

23 avril 2012

Les militants de la lutte contre le sida se mobilisent pour de meilleures conditions de santé, pour l'équité et pour la justice sociale.
Photo : ACT UP

Avant qu'il y ait un nom, il y avait une voix. Avant qu'il y ait un traitement, il y avait un mouvement. La mobilisation contre le sida a révolutionné la manière dont le monde considère la santé. Durant les 30 ans d'histoire de l'épidémie, les militants engagés dans la lutte contre le sida ont enflammé l'imagination et inspiré les actions de millions de personnes luttant pour de meilleures conditions de santé, pour l'équité et pour la justice sociale. 

La mobilisation contre le sida a débuté avec des groupes comme ACT UP (AIDS Coalition to Unleash Power). Il y a 25 ans jour pour jour, Larry Kramer parlait avec son cœur à New York et galvanisait ce qui allait devenir le premier groupe à utiliser le militantisme politique pour changer le cours de l'épidémie de sida.

« J'avais fait courir le bruit que j'allais faire un discours au centre communautaire, et un nombre incroyable de personnes sont venues, pour mon plus grand bonheur je dois dire » avait déclaré M. Kramer dans un entretien en 2005. « C'était impressionnant, vraiment impressionnant ».

« Larry nous a réunis et nous a demandé de l'aider à descendre dans la rue pour sonner l'alarme et faire savoir que le sida était devenu le plus grand assassin de jeunes hommes et femmes dans des villes comme New York, et que le gouvernement et la société ne faisaient rien », explique Eric Sawyer, Conseiller de l'ONUSIDA pour les partenariats avec la société civile. « Nous étions en train de tracer une nouvelle voie : personne avant nous n'avait organisé un mouvement de défense de la justice sociale autour d'un problème de santé, sans parler de l'organisation d'une action de désobéissance civile sur la santé qui serait le reflet du mouvement pour les droits civiques. Nous étions à la fois excités et un peu effrayés, car nous n'avions aucune protection sociale ni juridique et nous étions virés de nos emplois, chassés de nos foyers et même agressés physiquement en raison de la peur et de la discrimination dans la société ».

Il existe une fausse croyance selon laquelle l'épidémie de sida serait sous contrôle. Même si les conditions se sont beaucoup améliorées pour les personnes vivant avec le VIH, près de 2 millions de personnes vont encore mourir du sida cette année et la mobilisation contre le sida reste plus que jamais nécessaire !

Eric Sawyer, Conseiller de l'ONUSIDA pour les partenariats avec la société civile

ACT UP s'est fait connaître notamment pour son style axé sur la confrontation publique. « Vous n'obtenez pas plus avec du miel qu'avec du vinaigre ; vous n'obtenez tout simplement rien du tout », déclarait M. Kramer dans le documentaire Age of AIDS. « Si cela les met suffisamment en colère, peut-être qu'ils diront pourquoi ils sont en colère ».

Autre révolution, l'utilisation de messages et d'illustrations choc, comme la campagne Silence=Mort, qui a contribué à rompre la « conspiration du silence » autour de l'épidémie de sida. 

Aujourd'hui, après 25 ans de militantisme dans la lutte contre le sida, M. Sawyer estime qu'avec l'apparition d'un traitement efficace contre le VIH, de nombreuses personnes ont relâché leur vigilance. « Il existe une fausse croyance selon laquelle l'épidémie de sida serait sous contrôle », explique-t-il. « Même si les conditions se sont beaucoup améliorées pour les personnes vivant avec le VIH, près de 2 millions de personnes vont encore mourir du sida cette année et la mobilisation contre le sida reste plus que jamais nécessaire ! »

ACT UP va célébrer son anniversaire en organisant un défilé à l'ancienne à travers les rues de New York le 25 avril 2012. M. Sawyer indique qu'ACT UP et le mouvement Occupy Wall Street manifesteront à nouveau pour demander une taxe sur les transactions financières pour un financement durable et innovant des initiatives mondiales en matière de santé, comme la riposte au sida.

À l'heure actuelle, sur les 34 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde, environ 6,6 millions de personnes dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ont accès au traitement contre le VIH, tandis que près de 8 millions d'autres personnes ne peuvent toujours pas en bénéficier.

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Sommet mondial des maires africains et focalisation de la diaspora sur le VIH dans les zones urbaines

22 décembre 2011

Robert Bowser (à gauche), président de la Conférence nationale des maires noirs, et le Dr Djibril Diallo, conseiller principal de l'ONUSIDA, lors du Sommet mondial des maires. Photo : Logan Coles.

Plus de 250 maires d'Afrique subsaharienne et maires d'ascendance africaine venus des États-Unis, des Caraïbes et d'Amérique latine se sont penchés sur le renforcement de la riposte au sida dans les zones urbaines lors d'une conférence historique organisée à Dakar, au Sénégal, entre le 15 et le 19 décembre.

La conférence de leadership du Sommet mondial des maires 2011 a été accueillie par le président sénégalais Abdoulaye Wade et co-organisée par la Conférence nationale des maires noirs (NCBM – National Conference of Black Mayors), basée aux États-Unis, l'Association nationale des maires du Sénégal et l'ONUSIDA.

Lors d'une séance plénière présidée par les maires de Dakar et d'Abidjan, Côte d'Ivoire, les délégués ont évoqué les risques d'infection par le VIH, les stratégies de prévention et la nécessité de mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination.

« Nous pouvons dire aujourd'hui avec certitude que les programmes de prévention du VIH sont en train de produire des résultats. Nous savons à l'heure actuelle que 22 pays d'Afrique ont vu leur taux de nouvelles infections par le VIH baisser de 25 % depuis 2001 », a indiqué Djibril Diallo, conseiller principal de l'ONUSIDA, dans une déclaration au nom du directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.

En citant les problèmes posés par la crise financière mondiale, le Dr Diallo a vivement encouragé les responsables municipaux à consolider leurs efforts pour trouver des moyens permettant une meilleure appropriation de la riposte au sida et promouvoir la responsabilité partagée. « Le monde se rapprochera ainsi de l'objectif de l'ONUSIDA : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida », a-t-il ajouté.

La séance plénière s'est achevée sur une proposition de partenariats pilotes pour la prévention du VIH entre 10 villes et agglomérations d'Afrique subsaharienne et des Amériques. La proposition a été intégrée au plan d'action du Sommet. Les municipalités partageront les informations concernant leurs cinq actions les plus efficaces pour la diminution des infections par le VIH et leurs solutions pour accroître les budgets alloués à la prévention du VIH et améliorer les services de prévention. Les organisateurs prévoient d'inclure dans l'initiative pilote plusieurs grandes villes américaines comme Atlanta, Las Vegas et Washington.

L'idée fondatrice du Sommet est que la coopération entre les municipalités sur les problèmes de développement auxquels les villes sont confrontées au niveau mondial, y compris l'épidémie de VIH, est essentielle pour l'amélioration du bien-être de tous les citoyens dans les zones urbaines

Robert L. Bowser, maire d'East Orange, New Jersey, et président de la Conférence nationale des maires noirs

« L'idée fondatrice du Sommet est que la coopération entre les municipalités sur les problèmes de développement auxquels les villes sont confrontées au niveau mondial, y compris l'épidémie de VIH, est essentielle pour l'amélioration du bien-être de tous les citoyens dans les zones urbaines », a indiqué Robert L. Bowser, maire d'East Orange, dans le New Jersey, et président de la NCBM, dont les membres regroupent 682 maires représentant une population de 55 millions d'habitants dans tous les États-Unis.

Le Sommet mondial des maires s'inscrit dans le cadre de l'Année internationale des personnes d'ascendance africaine, proclamée en 2011 par les Nations Unies. En dehors de l'Afrique subsaharienne, on estime que 200 millions de personnes sur le continent américain s'identifient comme étant d'ascendance africaine, tout comme des millions d'autres individus à travers le reste du monde.

Bintou Djibo, coordonnatrice résidente des Nations Unies au Sénégal, a salué les efforts du Sommet visant à forger des partenariats internationaux en faveur du développement entre les maires issus de la diaspora et les maires d'Afrique subsaharienne. « La coopération entre les maires peut permettre de promouvoir une gouvernance décentralisée qui tient compte des conditions locales et de progresser davantage dans l'accomplissement des OMD d'ici 2015 », a indiqué Mme Djibo.

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Intervention de la secrétaire américaine à la Santé et aux Services sociaux, Kathleen Sebelius, à la Commémoration de l'ONUSIDA à Washington, DC

04 décembre 2011

La secrétaire américaine à la Santé et aux Services sociaux, Kathleen Sebelius, pendant son intervention à l'événement de la Journée mondiale de lutte contre le sida de l'ONUSIDA à Washington, DC. Des patchworks réalisés par le projet des NOMS – patchwork commémoratif du SIDA (AIDS Memorial Quilt), dont l'un de TASO Ouganda, sont affichés derrière la secrétaire.
Photo : ONUSIDA.

Le jour où le Président Barack Obama a annoncé les nouveaux engagements des États-Unis dans la riposte au sida, la secrétaire américaine à la Santé et aux Services sociaux, Kathleen Sebelius, est intervenue à la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le sida organisée par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH (ONUSIDA) intitulé : « From Local to Global:  Finding Common Cause in the AIDS Response » (De l'échelle locale à mondiale : trouver une cause commune dans la riposte au sida).

L'événement était organisé en collaboration avec la Coalition communautaire du District de Colombia (DC) pour le sida 2012 dans le but de renforcer la collaboration et l'apprentissage partagé entre les communautés du VIH des États-Unis et internationales, à la veille de la Conférence internationale sur le sida, qui se tiendra à Washington, DC en juillet 2012.

Mme Sebelius a appelé le public, composé de 300 activistes, responsables de la mise en œuvre et décideurs, à redoubler leurs efforts pour atteindre une génération sans sida et s'approcher de l'« Objectif zéro », à la fois aux États-Unis et dans le monde. Elle a réitéré une annonce du Président Obama du jour, à savoir que les États-Unis aideraient 6 millions de personnes dans les pays à revenus faibles et intermédiaires d'ici 2013 et affecterait 50 millions de dollars américains supplémentaires aux programmes américains.

Le point fort de l'événement fut une performance du chœur d'enfants Espoir pour l'Afrique de Mukono, Ouganda. Le chœur, qui se compose d'enfants vivant avec le VIH ou orphelins à cause du VIH, est aux États-Unis sur invitation de l'Église méthodiste unie et avec le soutien de l'ONUSIDA.  Leur musique et leur narration remarquables ont renforcé les progrès considérables réalisés dans la riposte au sida, mais la tâche reste immense. 

Soulignant l'épidémie de VIH aux États-Unis, M. George Kerr, un résident de Washington vivant avec le VIH, a déclaré qu'il était urgent de renforcer l'accès des citoyens de Washington, DC à la prévention, au traitement, aux soins et à l'appui en matière de VIH.

Helene Gayle, présidente et présidente-directrice générale de CARE USA a animé le programme, qui a également inclus des allocutions de Deborah von Zinkernagel, principale coordinatrice adjointe du Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), le membre du Congrès américain Donald Payne et M. Kerr de la Coalition communautaire de DC pour le sida 2012. 

Trois patchworks réalisés par le projet des NOMS – patchwork commémoratif du sida, qui retrace l'histoire de plus de 40 000 vies perdues à cause du sida, ont été présenté pendant l'événement.

Press Statement

L’ONUSIDA salue le leadership et l’engagement continus des États-Unis en faveur de la riposte au sida

WASHINGTON/GENÈVE, 8 novembre 2011—Suite à l’appel lancé par la Secrétaire d’État américaine Hillary Rodham Clinton en faveur de la solidarité mondiale pour un « renversement de tendance de l’épidémie et l’émergence d’une génération sans sida », le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) salue le gouvernement américain pour son leadership continu dans la riposte au sida.

« Le leadership assumé par les États-Unis a joué un rôle vital dans la riposte au sida à ce jour et sera un élément clé du recours à cette opportunité historique », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « La Secrétaire d’État Clinton a réaffirmé l'engagement ferme du gouvernement américain en faveur de cet effort et présenté une vision d’avenir qui devrait tous nous inspirer. J’espère que son appel mobilisera les dirigeants du monde et accélérera les efforts visant l’éradication de l’épidémie de sida. »

La Secrétaire d’État américaine a souligné, dans son discours, l’incidence profonde  des stratégies de prévention scientifiquement avérées lorsqu’elles sont intensifiées et couplées aux nouvelles découvertes scientifiques et recherches sur le VIH. Ces stratégies incluent : l’élimination des nouvelles infections au VIH chez les enfants, l'augmentation des circoncisions masculines médicales et volontaires et l'élargissement de l'accès aux traitements.

Il y a quelques mois, l’ONUSIDA a mis en évidence l’importance des récentes recherches ayant prouvé que la mise sous traitement précoce des patients peut réduire le risque de transmission du VIH à leur partenaire de 96 %. L’incidence potentielle de ce traitement de prévention changera les attitudes, interconnectera les communautés et motivera des millions de personnes en faveur du dépistage et du dialogue ouvert avec leur partenaire sur le VIH.

Pour permettre l’émergence d’une génération sans sida, la Secrétaire d’État américaine a rappelé l’appel lancé par l’ONUSIDA en faveur d’un engagement et d’investissements accrus des donateurs et des pays destinataires à l’égard de la riposte mondiale au sida.

L’ONUSIDA souligne l’importance de la responsabilité partagée dans la riposte au sida. La responsabilité partagée représente l’un des piliers centraux de la stratégie de l’ONUSIDA qui vise zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida à l’horizon 2015.

L’ONUSIDA travaille déjà étroitement avec le PEPFAR et d’autres partenaires présents à travers le monde à la réalisation des objectifs ambitieux en faveur desquels les États membres de l’ONU se sont engagés dans la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2011. La réalisation de ces objectifs permettra au monde de se rapprocher de l’émergence d’une génération sans sida.



Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Press centre

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Housing Works pour améliorer la vie des personnes vivant avec le VIH aux États-Unis

28 octobre 2011

Le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, en compagnie de Matilda, une cliente de Housing Works
Photo : Housing Works

En 2009, le nombre de personnes vivant avec le VIH aux États-Unis d'Amérique était estimé à 1,2 millions. Dans de nombreuses villes des États-Unis, un grand nombre de personnes vivant avec le VIH sont également sans-abri. À New York, une organisation travaille dur pour lutter contre la double crise du VIH et du logement.

Housing Works fournit des services de grande qualité aux hommes, femmes et enfants vivant avec le VIH n'ayant pas de logement dans New York et aux alentours depuis 1990. L'organisation offre aux sans-abri vivant avec le VIH des services indispensables tels qu'un hébergement, des soins médicaux, dentaires et psychologiques, des repas, une formation professionnelle, un traitement médicamenteux et des services de prévention et de traitement du VIH. Elle aide actuellement plus de 20 000 new-yorkais sans-abri et à faibles revenus vivant avec le VIH.

Le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a visité l'un des centres dirigés par Housing Works qui offre des services de dépistage, de conseil et de traitement en matière de VIH au cœur de New York.

« Le VIH peut toucher des personnes ayant le plus difficilement accès aux services anti-VIH », a déclaré M. Sidibé. « Ce projet est un exemple de la manière dont une approche intégrée à l'aide sociale peut améliorer la vie des personnes vulnérables en leur offrant l'espoir et en leur rendant leur dignité. » 

Le centre, appelé Cylar House, est affilié à une clinique médicale et un centre de jour pour adultes comprenant une tour résidentielle de 36 appartements. Dans le même bâtiment, Housing Works gère également une entreprise d'alimentation et un centre de formation professionnelle pour aider les personnes sans emploi vivant avec le VIH à retrouver du travail.

« Avant de venir à Cylar House, j'étais sans-abri, je consommais de la drogue, je ne prenais pas de traitement anti-VIH et ne prenais pas soin de ma santé », a déclaré Matilda Echevarria, une résidente âgée de 60 ans« Housing Works m'a sauvé la vie. Le fait d'avoir un lieu à moi m'a permis de pouvoir me rendre à mes consultations médicales et psychologiques, de prendre mes médicaments anti-VIH tous les jours et de me sentir bien. »

Le programme de formation professionnelle avant-gardiste de Housing Works à Cylar House enseigne les compétences professionnelles élémentaires et garantit aux étudiants un emploi rémunéré à Housing Works à l'issue de leurs études. Près d'un tiers des employés de Housing Works sont diplômés du programme de formation professionnelle.

Ce projet est un exemple de la manière dont une approche intégrée à l'aide sociale peut améliorer la vie des personnes vulnérables en leur offrant l'espoir et en leur rendant leur dignité

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA

Anthony E.S. Jones, un ancien sans-abri dépendant à la drogue est désormais sobre. Il est diplômé du programme de formation professionnelle et travaille maintenant pour Housing Works en tant qu'Agent d'information du public/Coordinateur à l'accueil. Il a expliqué l'importance d'avoir un toit dans le chemin vers le rétablissement : « Le logement ouvre la voie à la bonne santé », a-t-il déclaré.  Yvette Torres, directrice exécutive de Keith D. Cylar House a ajouté : « Le fait d'avoir un logement stable permet aux gens de se concentrer sur leur santé et leur bien-être, sans avoir à se préoccuper d'où ils dormiront ce soir et s'ils seront en sécurité. »

Le projet d'hébergement et de traitement du VIH Cylar House a été repris dans plusieurs villes des États-Unis.

À l'issue de la visite, une cérémonie commémorative a eu lieu pour rendre hommage au célèbre activiste contre le sida et la tuberculose Winstone Zulu, décédé il y a quelques semaines. M. Zulu a séjourné au centre pendant plusieurs mois après être tombé malade lors d'une réunion à laquelle il assistait aux Nations unies. 

« L'ONUSIDA doit beaucoup à Housing Works pour avoir ouvert ses bras, son cœur, ses services et sa communauté soignante à Winstone lorsqu'il en a eu besoin », a déclaré M. Sidibé. « Le monde doit également beaucoup à Winstone pour avoir donné un visage aux deux crises du VIH et de la TB. Nous avons besoin de héros tels que Winstone Zulu et de plus d'organisations comme Housing Works. »

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Aux Nations Unies, les États-unis renforcent leur engagement dans la riposte au sida

21 septembre 2011

Barack Obama, Président des États-Unis d'Amérique, lors de son allocution à la soixante-sixième session de l'Assemblée générale.
Photo : Photo ONU/Marco Castro

Le Président des États-unis, Barack Obama, a rappelé l'engagement de son pays de continuer à contribuer à la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme. À l'occasion de son intervention à l'Assemblée générale des Nations Unies, il a également souligné l'engagement américain pour la santé des femmes et des enfants. Le débat de haut niveau annuel se déroule à New York du 21 au 30 septembre.

« Pour mettre fin à une maladie qui traverse les frontières, nous devons renforcer nos systèmes de santé publique. Nous continuerons de lutter contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Nous concentrerons nos efforts sur la santé des mères et des enfants », a indiqué le Président Obama.

Le Secrétaire général Ban Ki-moon a déclaré aux dirigeants internationaux assistant à la 66e session de l'Assemblée générale qu'ils étaient confrontés à des choix critiques en matière de questions internationales pour garantir le bien-être des générations futures. « La première et la principale de ces questions est le développement durable — l'impératif du 21e siècle », a déclaré le Secrétaire général. « Nous devons relier les points entre le changement climatique, la rareté de l'eau, les pénuries d'énergie, la santé mondiale, la sécurité alimentaire et l'émancipation des femmes. Les solutions à un problème doivent être des solutions pour tous. »

Pour mettre fin à une maladie qui traverse les frontières, nous devons renforcer nos systèmes de santé publique. Nous continuerons de lutter contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Nous concentrerons nos efforts sur la santé des mères et des enfants

Le Président des États-Unis, Barack Obama

En réaction aux engagements pour les questions du sida, de la santé et des femmes, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a déclaré : « Lorsque les dirigeants internationaux s'engagent à trouver des solutions en matière de santé et de développement, les responsabilités peuvent être partagées et l'enveloppe pour l'innovation augmentée. J'ai hâte de voir un monde qui s'attaque à des questions urgentes comme l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015. »

Plus de 120 chefs d'État et de gouvernement devraient intervenir devant l'Assemblée pendant le débat.

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Répondre aux besoins des femmes qui vivent avec le VIH à Washington DC

19 septembre 2011

Le directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a rencontré une trentaine de femmes vivant avec le VIH au cours de sa visite à Women’s Collective, organisation à but non lucratif qui fournit des services anti-VIH aux femmes et à leur famille.      16 septembre 2011.
Photo : ONUSIDA/ B.Smialowski

Au cours d'une visite officielle à Washington DC, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, s'est rendu tout spécialement dans les locaux de Women’s Collective, organisation à but non lucratif qui assure la prévention, le dépistage et le traitement du VIH, ainsi que le soutien des femmes et de leur famille, dans certaines communautés les plus démunies du District de Columbia. 

Women’s Collective est dirigé par des femmes qui vivent avec le VIH et offre un environnement sûr et qui ne porte aucun jugement aux femmes, aux filles et aux familles qui vivent avec le VIH ou qui y sont exposées. Son objectif est de répondre aux besoins des femmes qui vivent avec le VIH en réduisant les barrières aux soins et en renforçant leur réseau de soutien. Les activités assurées englobent notamment des groupes de soutien, le dépistage du VIH, l'information et la prévention du VIH, la prise en charge de la maladie et un service d'orientation et de recours. 

Patricia Nalls, fondatrice et directrice exécutive de Women’s Collective, a conduit la visite et a décrit l'impact de cette épidémie sur les femmes du District de Columbia. Selon les données épidémiologiques les plus récentes, au moins 3 % des habitants de ce District vivent avec le VIH.

Elle a expliqué et démontré que les services sociaux et cliniques destinés aux femmes ne sont pas réellement intégrés dans le cadre des services actuels, généralement davantage axés vers les hommes. Les femmes ont une famille, des enfants, et se soucient souvent plus de protéger ces derniers que de se soigner elles-mêmes. Elles ne s'inquiètent pas seulement de la divulgation de leur maladie, mais aussi du financement des médicaments, de leur logement, de leur emploi et, bien évidemment, de leurs enfants. 

Au cours de sa visite, M. Sidibé a rencontré une trentaine de femmes vivant avec le VIH et a discuté de certains défis auxquels elles sont confrontées dans leur vie quotidienne, ainsi que de ce que leur apporte Women’s Collective, à elles-mêmes et à leurs familles.

« La riposte mondiale accapare souvent l'attention, mais le monde n'est composé que d'éléments distincts, dont nous faisons partie », a déclaré l'un des membres. « Les gens croient qu'ici, aux États-Unis, nous disposons de tous les services nécessaires. Or cela n'est clairement pas le cas. »

Michel Sidibé a précisé qu'il était touché par la force et le leadership collectifs de ces femmes et a réaffirmé l'engagement de l'ONUSIDA à placer les femmes au cœur de la riposte mondiale au sida.

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Le Congrès des État-Unis organise une nouvelle réunion bipartite pour renforcer la riposte au sida des États-Unis

15 septembre 2011

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, à l'ouverture de la Réunion du Congrès sur le VIH/sida sur la colline du Capitole, Washington, DC. 15 septembre 2011.

Le Congrès des États-Unis a organisé une nouvelle réunion bipartite pour renforcer la riposte au sida des États-Unis tant sur leur territoire que dans le reste du monde, et pour préserver leur position de leader mondial de la lutte contre le sida. Le coup d'envoi de la Réunion bipartite du Congrès sur le VIH/sida a été donné à l'occasion d'une cérémonie qui a réuni à Washington DC les trois co-présidents de la réunion et membres du Congrès, Barbara Lee, Trent Franks et Jim McDermott.

Était aussi notamment présent le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, qui a commenté l'engagement des États-Unis dans la lutte contre le VIH. « Le leadership mondial assuré par les États-Unis ainsi que la générosité du peuple américain ont réussi à provoquer une évolution positive considérable de la riposte à l'épidémie du sida. Cet engagement soutenu sur plus de dix ans malgré les changements d'administration politique a permis de sauver des millions de vies. J'espère réellement que la Réunion du Congrès sur le VIH/sida permettra de maintenir ce rôle essentiel pour façonner l'avenir de la riposte au sida. »

Les États-Unis ont été des acteurs de tout premier plan dans la riposte mondiale au VIH et leur engagement est le plus important au niveau national pour une maladie unique. En 2003, le Président George W. Bush a lancé le Plan d'urgence du Président en matière de lutte contre le sida (PEPFAR), qui a désormais établi des partenariats dans 30 pays du monde entier et a engagé près de 39 milliards de dollars US dans la lutte contre le sida et la tuberculose depuis sa création.

En 2010, le PEPFAR a estimé que son financement et ses programmes avaient permis d'apporter un traitement antirétroviral vital à plus de 3,2 millions d'hommes, de femmes et d'enfants partout dans le monde.

Le leadership mondial assuré par les États-Unis ainsi que la générosité du peuple américain ont réussi à provoquer une évolution positive considérable de la riposte à l'épidémie du sida

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous ne pouvons nous voiler la face et croire que le VIH est sous contrôle, car ce n'est pas le cas », a déclaré Jim McDermott, membre du Congrès et co-président de la Réunion du Congrès sur le VIH/sida. « Malgré les énormes progrès que nous avons réalisés sur plus de 30 ans, nous n'avons toujours pas mis au point de vaccin et le traitement reste hors de portée de beaucoup de gens. Nous devons garder nos objectifs en tête et continuer à progresser : la prévention, le traitement et la découverte d'un vaccin doivent rester nos priorités. »

La réunion regroupe actuellement environ 60 membres et focalisera ses travaux sur certains domaines thématiques comme le soutien du leadership et du financement des États-Unis en matière de lutte contre le VIH, la promotion des avancées scientifiques, le renforcement des programmes nationaux américains et l'expansion du rôle des organisations confessionnelles. Elle offrira également l'opportunité de galvaniser de nouveaux leaderships pour préparer la Conférence internationale de 2012 sur le sida, qui doit avoir lieu à Washington, D.C. en juillet 2012.

Eric Goosby, ambassadeur mondial des États-Unis pour le sida, Jeff Crowley, directeur du Bureau de la politique nationale sur le sida de la Maison Blanche, Michael Gerson du Washington Post, ainsi qu'un certain nombre de militants de la communauté confessionnelle et de la communauté nationale américaine de sensibilisation au sida étaient aussi présents à cette cérémonie d'ouverture.

Feature Story

Yale invite des professionnels de la santé pour bâtir un leadership et une stratégie de résolution des problèmes afin d'améliorer les systèmes de santé

05 juin 2011

Photo : Carl Kaufman / Yale

Le Global Health Leadership Institute (GHLI) de l'Université de Yale a tenu sa conférence annuelle du 5 au 10 juin 2011 sur le thème « Faire avancer les systèmes de santé ». La conférence a réuni des experts de la santé venus du monde entier dans le but d'élaborer des solutions concertées pour renforcer les systèmes de santé.

Le 5 juin, Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, s'est adressé à la conférence dans un discours inaugural pour commémorer les 30 ans de la riposte au sida et a fait part de la vision de l'ONUSIDA sur les futures orientations.

« Nous sommes très heureux que Michel Sidibé soit parmi nous pour ouvrir notre conférence cette année et nous permettre d'être davantage attentifs au rôle que jouent la planification stratégique et le leadership pour aider à résoudre les problèmes de santé publique au niveau mondial », a déclaré le docteur Elizabeth Bradley, directrice de la faculté du Yale Global Health Leadership Institute. « Cette conférence a pour vocation de réunir des responsables de la santé du monde entier pour échanger les expériences, développer un leadership et identifier des moyens créatifs de résoudre les problèmes qui touchent la vie quotidienne des individus dans ces pays », a-t-elle ajouté.

M. Sidibé a souligné le rôle de transformation que la riposte au sida a joué dans la mobilisation communautaire et le renforcement des systèmes de santé. « La riposte au sida a entraîné d'immenses progrès dans l'élargissement de l'accès au traitement et la prise en compte des personnes exposées au risque d'infection par le VIH, avec un engagement fort en matière de droits de l'homme, qui a fait et fait toujours office de catalyseur de changement dans les systèmes de santé de bon nombre de pays concernés ».

La riposte au sida a entraîné d'immenses progrès dans l'élargissement de l'accès au traitement et la prise en compte des personnes exposées au risque d'infection par le VIH, avec un engagement fort en matière de droits de l'homme, qui a fait et fait toujours office de catalyseur de changement dans les systèmes de santé de bon nombre de pays concernés.

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA

Cette édition 2011, qui a duré une semaine, a réuni des professionnels de la santé du Ghana, du Libéria, du Rwanda et d'Afrique du Sud pour se pencher sur des questions relatives aux systèmes de santé, notamment la santé mentale, la mortalité maternelle, la gestion des ressources humaines et le renforcement des capacités de gestion. Ces pays ont accompli des progrès en matière de santé malgré leurs ressources limitées et se sont rencontrés pour discuter et appliquer aux priorités sanitaires nationales une stratégie de résolution des problèmes.

Dans son discours, M. Sidibé a également reconnu le leadership de ces quatre pays et les a félicité pour leur forte représentation lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies sur le sida.

Chaque délégation nationale, composée de hauts responsables des ministères de la Santé, d'organisations non gouvernementales et d'instituts universitaires, a exposé un défi pour les systèmes de santé à aborder lors de la conférence, avec l'appui de la faculté de Yale et d'experts. Les délégués ont participé à des conférences interactives, des tables rondes interpays, ainsi qu'à des sessions pour la détermination d'idées dominantes et des séances de travail avec un animateur. Les délégués ont rencontré des leaders de premier plan de la santé mondiale et bénéficié d'une formation en matière de résolution stratégique des problèmes et de leadership.

Global Health Leadership Institute

Le Global Health Leadership Institute (GHLI) de l'Université de Yale développe un leadership en matière de santé mondiale par le biais de programmes d'enseignement et de recherche innovants qui renforcent la capacité des pays et des communautés à assurer l'équité sanitaire et la qualité des soins pour tous.

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