North America

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L'ONUSIDA et Annie Lennox lancent un programme d'actions pour les femmes et les filles dans le contexte du VIH

02 mars 2010

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(de gauche) Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA; Annie Lennox, artiste et militante politique et sociale; Helen Clark, Administrateur du PNUD. NY, 2 mars 2010
Photo: ONUSIDA/B. Hamilton

À travers le monde, le VIH continue à toucher de manière disproportionnée les femmes et les filles. Les maladies liées au SIDA sont la principale cause de mortalité dans le monde parmi les femmes en âge de procréer (15 à 49 ans). Dans l'ensemble de l'Afrique subsaharienne, les femmes représentent environ 60 % des infections à VIH estimées. En Asie, la proportion de femmes par rapport aux hommes vivant avec le VIH est passée de 19 % en 2000 à 35 % en 2008.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Annie Lennox, artiste et militante politique et sociale, ont lancé aujourd'hui au siège des Nations unies à New York l' l'Agenda pour une action accélérée au niveau des pays afin d'attirer l'attention des leaders politiques internationaux sur le bien-être des femmes et des filles. Aujourd'hui, la Commission de la condition de la femme a commencé l’examen, 15 ans après, de la mise en oeuvre de la Déclaration de Beijing.

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Annie Lennox, artiste et militante politique et sociale  lance  l'Agenda pour une action accélérée au niveau des pays   NY, 2 mars 2010
Photo: ONUSIDA/B. Hamilton

Mettre un terme à la violence contre les femmes est une des principales priorités de l'ONUSIDA. Près de 70 % des femmes sont confrontées à la violence durant leur vie. En Afrique du Sud, une femme est violée toutes les minutes.

Le lancement, présidé par M. Sidibé, s'est déroulé sous la forme d'un dialogue impliquant près de 300 représentants des pouvoirs publics, de la société civile, des réseaux de femmes vivant avec le VIH et de défenseurs et de militants pour les droits de la femme.

« La brutalité à laquelle sont confrontées de nombreuses femmes et filles va bien au-delà des questions de politique sociale ; il s'agit essentiellement d'une question d'égalité et de justice. Ce problème doit devenir un thème de politique étrangère. L'Agenda pour une action accélérée au niveau des pays en faveur des femmes et des filles est une voie vers le dialogue ouvert avec les leaders de différents pays sur la manière de former le monde de demain » a déclaré Michel Sidibé à l'ouverture des débats.

Nous savons que l'inégalité entre les sexes expose des millions de femmes et de filles à travers le monde à un risque d'infection à VIH plus élevé.

Annie Lennox

Annie Lennox a lancé un appel pour un mouvement de grande envergure en faveur du changement en indiquant que les mesures contre le SIDA doivent intégrer les droits des femmes et des filles et remettre en question les rôles des genres afin de pouvoir enrayer l'épidémie de SIDA.

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Helen Clark, Administrateur du PNUD. NY, 2 March 2010
Photo: ONUSIDA/B. Hamilton

L'Agenda pour une action accélérée au niveau des pays vise à associer le mouvement pour les droits de la femme à la réponse internationale au SIDA et à mobiliser tous les intervenants, en commençant par l'ONUSIDA et le Fonds de développement des Nations unies pour la femme, par le biais d'un engagement politique plus marqué, de capacités plus fortes et d'une augmentation des ressources.

L'Agenda pour une action accélérée au niveau des pays en faveur des femmes et des filles est une voie vers le dialogue ouvert avec les leaders de différents pays sur la manière de former le monde de demain.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Les faits sont connus », a expliqué Annie Lennox, « nous savons que l'inégalité entre les sexes expose des millions de femmes et de filles à travers le monde à un risque d'infection à VIH plus élevé. Nous nous pouvons accepter que seulement 38 % des jeunes femmes aient une connaissance précise et globale du VIH. » 

Michel Sidibé a interrogé Annie Lennox sur le rôle que peuvent jouer la musique et la culture dans l'introduction de changements positifs dans les pratiques sociétales qui nuisent à la santé des femmes et des filles et qui bafouent leurs droits.

« Je lance un appel aux leaders politiques, religieux et économiques et aux communautés pour qu'ils rétablissent l'équilibre du pouvoir entre les hommes et les femmes, pour un monde meilleur » a répondu Annie Lennox.

L'Agenda pour une action accélérée au niveau des pays s'inscrit dans la réponse au besoin urgent de réagir face à l'inégalité persistente entre les sexes et aux violations des droits de l’homme qui touchent les femmes et les filles en particulier. Il souligne la nécessité de comprendre les effets particuliers de l'épidémie de VIH sur les femmes et les filles et de réagir et de traduire les engagements politiques en actions amplifiées.

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Le lancement s'est déroulé sous la forme d'un dialogue impliquant près de 300 représentants des pouvoirs publics, de la société civile, des réseaux de femmes vivant avec le VIH et de défenseurs et de militants pour les droits de la femme.
Photo: ONUSIDA/B. Hamilton

Un des aspects importants de l'Agenda est qu'il encourage les hommes à oeuvrer aux côtés des femmes pour l'égalité entre les sexes et qu'il remet en question les idéaux masculins qui se traduisent par une prise de risques plus grande et approuvent la violence contre les femmes et les filles.

Le programme commun des Nations unies, en place dans les pays, va entammer un dialogue avec la société civile, y compris les résaux de femmes vivant avec le VIH, les groupements de femmes, les pouvoirs publics et les partenaires du développement afin d'identifier les opportunités de renforcement de la réponse.

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Jeux Olympiques de Vancouver : l’ONUSIDA exhorte le Canada à garantir la tenue de l’engagement du G8 en matière d’accès universel

28 février 2010

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(de gauche à droite) Dr Julio Montaner, Directeur du Centre d'excellence de la Colombie-Britannique pour le VIH/sida et Président de la Société internationale du sida, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. Vancouver, 26 février 2010. Photo : ONUSIDA

Un sommet mondial sur le VIH a été organisé par Life Sciences British Columbia, le Centre d'excellence de la Colombie-Britannique pour le VIH/sida et l’Université de la Colombie-Britannique (UCB) le 26 février sur fond de Jeux Olympiques d’hiver. Intitulée « L’impact de la science et des nouveautés dans le cadre d’une santé mondiale en constante évolution : le VIH et le sida – Un défi d’ampleur olympique » et soutenue par la Société internationale du sida, la manifestation a réuni des leaders mondiaux dans les domaines de la recherche, de la santé, des mesures novatrices et des politiques en matière de VIH. Il s’agissait d’échanger les points de vue marquants les plus récents sur les défis qui se posent dans un système de santé mondiale en pleine mutation.

Au cours d’un sommet international, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a exhorté le Premier Ministre canadien à faire en sorte que le G8 tienne son engagement relatif à l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. « En tant qu’hôte de cette année, le Premier Ministre, M. Stephen Harper, peut établir un programme de travail ambitieux pour le Sommet du G8. »

En tant qu’hôte de cette année, le Premier Ministre, M. Stephen Harper, peut établir un programme de travail ambitieux pour le Sommet du G8. Le G8 a l’obligation morale de faire en sorte que l’engagement qu’il a pris en matière d’accès universel soit rempli

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

Il a poursuivi : « L’engagement du G8 en matière d’accès universel doit être rempli. Je vous en prie, faites en sorte que l’espoir de dizaines de millions de personnes de voir un jour se concrétiser l’accès universel ne se transforme pas en cauchemar universel. »

Le Dr Stefano Bertozzi, nommé récemment Directeur de la Fondation Bill and Melinda Gates, a analysé l’impact de la crise financière mondiale sur le financement de la lutte contre le sida : « La diminution des fonds mondiaux affectés à la lutte contre le VIH risque d’avoir des retombées sur l’élargissement encore inachevé de l’accès au traitement contre le VIH. »

Le Dr Bertozzi a présenté la crise financière comme une occasion importante d’améliorer le fonctionnement des programmes VIH, qui peuvent à leur tour être employés pour rendre les systèmes de santé plus performants. Il a préconisé une utilisation plus créative et plus efficace du traitement, afin de concourir à la réalisation des objectifs en la matière ainsi que dans le domaine de la prévention. « L’association complète des mesures de prévention est le meilleur moyen de combiner traitement et prévention. »

Durant ces impressionnants Jeux Olympiques de Vancouver, nous œuvrons pour un même but, celui d’un monde sans VIH

Tommy Sithole, , Directeur de la coopération internationale, Comité international olympique

Cette réunion était organisée par le Dr Julio Montaner, Directeur du Centre d'excellence de la Colombie-Britannique pour le VIH/sida et Président de la Société internationale du sida. Le Dr Montaner a présenté le programme expérimental ambitieux qui sera mis en place par la Colombie-Britannique pour 48 millions de dollars comme une mesure radicale de prévention. Nommé Seek and Treat (Cherche et soigne), ce programme vise en effet à envoyer du personnel médical dans les rues de Vancouver pour établir des diagnostics et soigner les groupes de population difficiles à atteindre, tels que les consommateurs de drogues injectables, à l’aide de traitements précoces. Il permettra d’améliorer l’accès au traitement des groupes qui sont encore touchés de façon disproportionnée par le VIH à Vancouver.

La réunion a en outre présenté un message du Comité international olympique (CIO) sur sa campagne novatrice de lutte contre le VIH dans le cadre des Jeux Olympiques d’hiver de Vancouver 2010. Pour Tommy Sithole, Directeur de la coopération internationale au CIO, le partenariat CIO/ONUSIDA montre comment les Jeux peuvent être utilisés pour attirer l’attention sur le VIH. « Le CIO peut aller, en votre nom, au-devant des milliards de personnes qui suivent les JO dans le monde. Durant ces impressionnants Jeux Olympiques de Vancouver, nous œuvrons pour un même but, celui d’un monde sans VIH. »

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Vancouver Winter Games will strengthen UN-Olympic collaboration

11 février 2010

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Thursday 11 February 2010, Vancouver, Canada – The 2010 Olympic Winter Games will kick off tomorrow night in Vancouver, marking the start of 16 days of intense competitions and celebrations, including a series of events where the United Nations family will celebrate its growing bonds with the Olympic family.

Olympic Truce

On Monday, Secretary-General Ban Ki-moon said in a statement: the Olympic Truce "draws attention to a terrible paradox. At the Olympics and throughout the year, we rightly honour the outstanding achievements of the human body and the positive social values of competitive sport, including team spirit and fairness. Yet all too often, through the carnage of war, we do damage to that same human body, and to our shared values.”

At the Olympics and throughout the year, we rightly honour the outstanding achievements of the human body and the positive social values of competitive sport, including team spirit and fairness. Yet all too often, through the carnage of war, we do damage to that same human body, and to our shared values.

Secretary-General Ban Ki-moon

On Monday as well, the President of the UN General Assembly also made a Solemn Appeal to the Member States for the observance of a truce during the Games. On 19 October 2009, the General Assembly had adopted the biennial Olympic Truce Resolution, coinciding with the send-off of the Olympic Torch.

That same day, a great step forward in the longstanding collaboration between the UN and Olympic families was made when the International Olympic Committee (IOC) was granted Observer Status at the General Assembly.

UN Activities at the 2010 Winter Games in Vancouver

In Vancouver, this collaboration will deepen through the involvement of several UN agencies and the presence of the Special Adviser to the Secretary-General on Sport for Development and Peace, Mr. Wilfried Lemke. “The 2010 Games are a great occasion to further strengthen the already close and productive relationship between the UN and Olympic families,” Mr. Lemke declared.

Tomorrow morning (Friday), he will highlight the contribution sport can make towards achieving the UN Millennium Development Goals at a high-level panel discussion organized by the NGO Right to Play, the University of British Columbia and Merck, with the support of the Vancouver 2010 Education Program.

On Saturday night, Mr. Lemke will host a dinner on behalf of Mr. Achim Steiner, Executive Director of the United Nations Environment Programme (UNEP), gathering officials – including Canada’s Minister of the Environment – and partners that have made a contribution to the greening of the Vancouver Games. UNEP and the IOC have been in partnership since 1994 when they signed an Agreement of Cooperation to incorporate environmental issues in the Olympic Games (more information here).

In total, 15 UN funds, programmes and specialized agencies have established agreements with the IOC, for example the Joint UN Programme on HIV/AIDS (UNAIDS). As part of its long-standing partnership with the IOC, UNAIDS has helped develop a toolkit on HIV for athletes participating in the Vancouver Games.

HIV education, prevention and awareness packages (containing male condoms) will be distributed to volunteers, workers and athletes as well as at outside venues (hospitality houses, hotels and bars). HIV counseling will be offered at the Olympic Polyclinics, and a public service announcement on HIV-related stigma and discrimination will be disseminated in the Village News over electronic billboards and in the Athlete Villages, as well as through the electronic media, including websites, blogs and You Tube.

‘Vancouver 2010 Olympic Truce Northern Outreach Project’

Last month, as part of the ‘Vancouver 2010 Olympic Truce Northern Outreach Project’, created by VANOC in partnership with the Canadian Forces and the United Nations Association in Canada (UNAC), 20 boxes filled with sporting goods were donated to children in 20 Aboriginal communities located in the Yukon, Northwest Territories and Nunavut, some of Canada’s most remote places.

Along with the donated equipment, UNAC sent a UN facilitator to hold workshops in each of the 20 communities to teach youth to inspire and educate others about physical activity and the values of sport.

Special Adviser's Meeting with Ban Ki-moon

Before heading to Vancouver, Mr. Lemke visited the UN Headquarters in New York where he met with Secretary-General, Ban Ki-moon. He briefed him on his activities since their last meeting in October 2009, and they also discussed the UN family's activities during the 2010 FIFA World Cup that will take place in South Africa from 11 June -11 July 2010.

Next month, Mr. Lemke will return to Vancouver for the Paralympic Winter Games, where a number of UN actors will also be actively engaged, in particular around the promotion of the rights of persons living with disabilities.

Vancouver Winter Games will strengthen UN-Olympic

Partners:

International Olympic Committee


Contact:

Antoine Tardy,
Advocacy and Communications Officer
UN Office on Sport for Development and Peace

E-mail: atardy@unog.ch
Telephone: +41 (0)22 917 47 12
Fax: +41 (0)22 917 07 12


Multimedia:

YouTube (Sport)

YouTube(UNOSDP)


External links:

Winter Olympic

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Un membre du personnel de l'ONUSIDA porte la flamme olympique à Calgary

20 janvier 2010

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Eric Sawyer porte la flamme olympique Photo: ONUSIDA

Eric Sawyer, un employé de l'ONUSIDA, portera la flamme olympique à Calgary (Canada) le 20 janvier prochain, à l'occasion du relais de la flamme, dont l'étape finale sera la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de Vancouver, qui se dérouleront du 12 au 28 février 2010.

Avant de travailler pour l'ONUSIDA, Eric Sawyer a fondé trois organisations axées sur le VIH aux Etats-Unis, dont ACT UP/New York, un groupe international de défense des droits des personnes vivant avec le VIH. Il vit avec le VIH depuis 30 ans.

En travaillant ensemble dans l'esprit des valeurs fondamentales du Mouvement olympique — amitié, excellence et respect — nous pouvons constituer une force positive de changement .

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Commentant le fait le fait d'avoir été choisi pour porter la flamme olympique, M. Sawyer a déclaré : « Parce que j'ai pu bénéficier des derniers traitements et d'une excellente prise en charge, j'ai réussi à survivre au VIH depuis tout ce temps et à gagner trente années de vie suite à mon diagnostic de séropositivité en 1981. Le fait que je puisse encore courir une partie du relais montre clairement la nécessité de fournir des informations, des traitements et un appui médico social à toutes les personnes vivant avec le VIH. »

M. Sawyer fait également partie de UN Plus, le groupe de sensibilisation des employés du système des Nations Unies vivant avec le VIH.

L'ONUSIDA et le Comité international olympique (CIO) ont établi un partenariat de longue date, qui vise à renforcer le rôle des organisations sportives dans la riposte au sida. Ce partenariat a été officialisé par un protocole d'accord signé en 2004. Les deux organisations ont également collaboré sur des actions de sensibilisation au VIH auprès d'entraîneurs, d'athlètes et de personnalités sportives du monde entier.

En félicitant le CIO pour son travail, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a insisté sur l'importance de tels partenariats dans la riposte au sida. « En travaillant ensemble dans l'esprit des valeurs fondamentales du Mouvement olympique — amitié, excellence et respect — nous pouvons constituer une force positive de changement », a-t-il déclaré.

Jacques Rogge, le Président du CIO, a ajouté : « Le CIO et l'ONUSIDA essaient tous deux de toucher le maximum de jeunes. Notre objectif commun est de se servir du sport comme d'un puissant outil éducatif dans le domaine de la prévention du VIH et du sida à travers le monde. »

Pour les Jeux de Vancouver, l'ONUSIDA a contribué à l'élaboration de kits d'information, de prévention et de sensibilisation sur le VIH, qui seront distribués sans distinction aux volontaires et aux employés des Jeux ainsi qu'aux athlètes. En plus de la documentation portant sur les risques de transmission du VIH, les kits contiennent des préservatifs masculins et féminins ainsi que des informations pour une sexualité à moindre risque.

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Eric Sawyer est un employé de l'ONUSIDA, il vit avec le VIH depuis 30 ans.
Credit: UNAIDS

« En tant que personne vivant avec le VIH, je suis content de voir que des kits de prévention sont distribués à toutes les personnes impliquées dans les Jeux olympiques. Tout comme un entraîneur de ski alpin offre à ses skieurs des informations, une formation, des lunettes et un casque, qui permettront à ceux-ci de courir un slalom en toute sécurité, il est indispensable de fournir à toutes les personnes susceptibles d'avoir des rapports sexuels les informations et le matériel, qui leur permettront de se protéger contre les infections sexuellement transmissibles et les grossesses non désirées. »

Le CIO a demandé à l'ONUSIDA de choisir des personnes vivant avec le VIH pour participer au relais de la flamme olympique, dans le but d'aider à faire tomber les barrières de la stigmatisation et de la discrimination.

Le CIO et l'ONUSIDA essaient tous deux de toucher le maximum de jeunes. Notre objectif commun est de se servir du sport comme d'un puissant outil éducatif dans le domaine de la prévention du VIH et du sida à travers le monde.

Jacques Rogge, Président du CIO

Dhamiri Mustapha, une jeune Tanzanienne vivant avec le VIH, faisait partie des 80 relayeurs qui ont porté la flamme olympique à Dar es Salaam en Tanzanie, avant l'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2008 à Pékin. Lors de la préparation des Jeux olympiques d'été de 2008 à Athènes, l'ONUSIDA a désigné Musa Njoko, une Sud-Africaine de 31 ans, pour participer au relais de la flamme olympique dans la ville du Cap.

La réussite du partenariat entre l'ONUSIDA et le CIO a été particulièrement visible lors des Jeux olympiques de 2008 à Pékin. La campagne « Ne jouez pas avec votre vie – Aidez à stopper le VIH », lancée à l'occasion de ces Jeux, a été planifiée et exécutée conjointement par le CIO, le Comité d'organisation des Jeux de la XXIXe Olympiade à Beijing et l'ONUSIDA. L'ONUSIDA a mobilisé neuf institutions des Nations Unies, la Croix Rouge, Marie Stopes International ainsi que des groupes de personnes vivant avec le VIH, pour former 7000 volontaires olympiques sur la prévention du VIH et la lutte contre la stigmatisation et la discrimination.

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Le Secrétaire général des Nations Unies applaudit la levée des restrictions à l’entrée du pays fondées sur la sérologie VIH par les Etats-Unis d’Amérique et la République de Corée

04 janvier 2010

L’ONUSIDA préconise la liberté de mouvement mondiale en 2010

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Carte des pays, territoires et zones appliquant sous une forme quelconque une ou plusieurs restrictions liées au VIH à l’entrée, au séjour et à la résidence.  

L’ONUSIDA salue chaleureusement l’élimination des restrictions aux voyages fondées sur l’état sérologique vis-à-vis du VIH par la République de Corée, à compter du 1er janvier 2010. Il félicite également les Etats-Unis pour la pleine mise en œuvre de la réglementation définitive qui lève les restrictions à l’entrée du pays, ce qui signifie que les voyageurs vivant avec le VIH peuvent entrer librement aux Etats-Unis d’Amérique dès aujourd’hui.

Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a félicité le Président Lee Myung-bak de la décision de la République de Corée. « J’applaudis le Président Lee pour le leadership de son pays afin de mettre fin aux restrictions à l’encontre des personnes vivant avec le VIH, qui ne procurent aucun avantage sur le plan de la santé publique, » a déclaré le Secrétaire général Ban Ki-moon.

Je réitère mon appel à tous les autres pays qui appliquent ce type de restrictions discriminatoires à prendre des mesures pour les supprimer au plus vite.

Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies

« Je réitère mon appel à tous les autres pays qui appliquent ce type de restrictions discriminatoires à prendre des mesures pour les supprimer au plus vite. »

Le Secrétaire général a également félicité le Président Barack Obama au moment de l’annonce du changement de la politique des Etats-Unis en octobre 2009. L’abandon des restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence liées au VIH sur le territoire des Etats-Unis, ou « interdiction de voyager », comme on l’appelait, annule une directive qui était en place depuis 1987.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a aussi salué les Etats-Unis et la République de Corée pour avoir mis un terme aux restrictions à l’entrée du pays qui visaient les personnes vivant avec le VIH, et a qualifié les changements politiques de « victoire pour les droits humains des deux côtés du globe. »

J’appelle à la liberté de mouvement mondiale pour les personnes vivant avec le VIH en 2010, année au cours de laquelle les pays se sont engagés à réaliser l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« J’appelle à la liberté de mouvement mondiale pour les personnes vivant avec le VIH en 2010, année au cours de laquelle les pays se sont engagés à réaliser l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH, » a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé.

« Ne laissons aucun pays entraver quiconque du fait de son état sérologique vis-à-vis du VIH. Ce type de discrimination n’a pas sa place dans le monde hautement mobile d’aujourd’hui, » a poursuivi M. Sidibé.

Quelque 57 pays, territoires et zones appliquent sous une forme quelconque des restrictions spécifiques au VIH à l’entrée, au séjour et à la résidence, fondées sur la sérologie VIH. Ces restrictions comprennent notamment celles qui interdisent purement et simplement l’entrée des personnes positives au VIH pour une raison quelconque ou pour un séjour de toute durée ; et/ou qui s’appliquent aux demandes de visa pour de très courts séjours (par ex., visas touristiques) ; ou sont appliquées aux demandes de visa pour des séjours plus longs (visas de résidence, d’immigration, d’asile ou d’établissement, d’études, d’emploi international, et de service consulaire). Ces restrictions, auxquelles s’oppose fermement l’ONUSIDA, sont discriminatoires et ne protègent pas la santé publique.

Le Secrétaire général des Nations Unies applaudit

Centre de presse:

Télechargez la déclaration à la presse (4 janvier 2010)

Le Secrétaire général des Nations Unies exhorte les pays à suivre l'exemple des Etats-Unis et à lever les restrictions de voyage pour les personnes vivant avec le VIH (31 octobre 2009)


Contact:

Secrétariat de l’ONUSIDA à Genève:
Edward Mishaud
Tél. +41 22 791 5587
Courriel: mishaude@unaids.org


ONUSIDA Washington DC:
Gregory Smiley
Tél. + 1 202 2237610
Courriel: smileyg@unaids.org


Publications:

Mapping of restrictions on the entry, stay and residence of people living with HIV (pdf,   177 Kb.) (en anglais)

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Le Secrétaire général de l’ONU, de hauts responsables et de grands noms se retrouvent lors de l’événement «COUP DE PROJECTEUR SUR LES DROITS» à l’occasion de la Journée mondiale sida à New York

07 décembre 2009

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Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon speaking at the "Light for Rights" event during the World AIDS Day celebrations in New York City.
Credit: UNAIDS/B. Hamilton

Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a retrouvé de hauts responsables de la lutte contre le sida et des stars du monde du spectacle lors d’un événement public éclatant organisé dans le cadre de la Journée mondiale sida 2009, le 1er décembre, devant l’Arc de triomphe de Washington Square Park, lieu chargé d’histoire.

Les lumières de l’Arc de triomphe et d’autres monuments de la ville ont été éteintes à 18h15 à la mémoire de ceux qui sont morts du sida pour montrer l’obscurité dans laquelle la stigmatisation, la discrimination, la peur et la honte plongent les personnes vivant avec le VIH. Elles ont été rallumées pour montrer comment braquer la lumière sur les droits de l’homme peut aider les personnes vivant avec le VIH à émerger des ténèbres et à demander les informations, les traitements, la prise en charge et l’appui dont elles ont besoin pour vivre en bonne santé.

«Cette année, à l’occasion de la Journée mondiale sida, notre objectif est clair: nous devons non seulement continuer à faire ce qui marche bien, mais aussi faire plus, de toute urgence, pour respecter notre engagement à réaliser l’accès universel à la prévention, aux traitements, à la prise en charge et à l’appui en matière de VIH d’ici 2010», a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. «Cet objectif ne peut être atteint que si nous braquons les projecteurs des droits de l’homme sur le VIH». Les ripostes au sida ne punissent pas les gens, elles les protègent.»

If we shine a human rights light on people with AIDS, they can emerge from the darkness to gain access to treatment, information, care and support to allow them to live normal lives.

Dr Paul de Lay, UNAIDS Deputy Executive Director, Programme

Naomi Watts, actrice nommée aux Oscars et Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Christine C. Quinn, Présidente du conseil municipal de la ville de New York, Susan Sarandon, actrice ayant remporté un Oscar et Ambassadrice itinérante de l’UNICEF, le Dr Paul De Lay, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Tembeni Fazo, conseiller et éducateur auprès des immigrants africains et antillais à New York, et Cheyenne Jackson, star de la télévision jouant désormais à Brodway ont participé à cet événement. Cheyenne Jackson a lancé la soirée.


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UNAIDS Goodwill Ambassador and actor Naomi Watts addressed the event in New York.
Credit: UNAIDS/B. Hamilton

Naomi Watts, Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA a insisté sur l’injustice de la stigmatisation. «Il est regrettable et injuste de considérer l’infection à VIH comme une maladie honteuse, de juger les personnes vivant avec le VIH blâmables et d’estimer que le sida entraîne nécessairement la mort. J’ai vu de mes propres yeux que la dignité et l’espoir étaient plus forts chez les personnes dont la vie avait changé avec le VIH.» En tant qu’Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Naomi Watts utilise sa célébrité pour sensibiliser au sida et donner une voix plus forte aux besoins des personnes vivant avec le VIH.

«Nous sommes ici ce soir pour donner un coup de projecteur aux droits de l’homme, qui sont essentiels pour remporter la lutte contre le sida. Nous sommes ici pour nous engager à nouveau à mettre un terme à l’épidémie mondiale de sida», a déclaré Kenneth Cole, dessinateur de mode de renom, Président de Kenneth Cole Productions et Président du Conseil d’administration de l’amfAR (Fondation américaine pour la recherche contre le sida), qui a organisé cet événement.

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UNAIDS Deputy Executive Director, Programme Paul De Lay at the "Light for Rights" World AIDS Day event. New York, 01 December 2009.
Credit: UNAIDS/B. Hamilton

Cet événement a marqué le lancement de la campagne mondiale COUP DE PROJECTEUR SUR LES DROITS organisée par l’amfAR, l’ONUSIDA Broadway Cares/Equity Fights AIDS et la Campagne mondiale de lutte contre le sida. Le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Paul De Lay, a confirmé l’appui de l’ONUSIDA: «L’ONUSIDA est ravi de participer au lancement de cette campagne de deux années visant à braquer les projecteurs sur l’importance des droits de l’homme sur la voie de l’accès universel.»

«Si nous donnons un coup de projecteur sur les droits de l’homme des personnes vivant avec le sida, elles pourront sortir des ténèbres et avoir accès aux traitements, aux informations, à la prise en charge et à l’appui leur permettant de vivre une vie normale», a-t-il ajouté.

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Le Dr De Lay a demandé à Tom Viola, Directeur exécutif de Broadway Cares/Equity Fights AIDS et à Marcel Van Soest, Directeur exécutif de la Campagne mondiale de lutte contre le sida de le rejoindre à la tribune pour remercier leurs organisations de s’engager à coparrainer la campagne COUP DE PROJECTEUR SUR LES DROITS, qui durera deux ans. Le Dr De Lay a également remercié M. Cole pour l’impulsion qu’il a donnée à la campagne, pour la marque COUP DE PROJECTEUR SUR LES DROITS et pour le logo représentant une ampoule dont le filament est un ruban rouge. L’équipe de dessinateurs de Kenneth Cole Productions l’a créé en collaboration avec les quatre organisations coparrainantes.

D’autres orateurs ont parlé avec véhémence de la responsabilité qui nous incombe à tous de veiller au respect de la protection des droits.

Mme Susan Sarandon, qui était à la tête des efforts déployés pour faire libérer les réfugiés haïtiens séropositifs du centre de détention des personnes séropositives à Guantanamo Bay (Cuba) au début des années 1990, a rappelé la longue lutte contre la stigmatisation et l’isolement que doivent mener les personnes vivant avec le VIH et a déclaré qu’il était fondamental de veiller au respect des droits de l’homme. Mme Quinn a insisté sur le fait que l’inégalité dont étaient victimes certains groupes, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues, les professionnels du sexe, les femmes et les filles, accroît leur vulnérabilité à la discrimination et à la marginalisation, qui les rend encore plus vulnérable à l’infection à VIH.

Parmi les autres monuments de la ville qui ont éteint leurs lumières pendant quelques instants dans le cadre de l’événement COUP DE PROJECTEUR SUR LES DROITS, il y avait: l’immeuble Chrysler, le Rockefeller Center, le Lincoln Center, y compris le Metropolitan Opera, l’Avery Fisher Hall, le théâtre David H. Koch et la fontaine de Revson, le MetLife Building, Madison Square Garden, le Beacon Theater, 33 théâtres de Broadway et le Radio City Music Hall.

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Coup de projecteur sur les droits à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida à New York

01 décembre 2009

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Pour attirer l’attention sur les droits humains des personnes vivant avec le VIH, M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, sera rejoint à New York par Naomi Watts, Ambassadrice de bonne volonté de l’ONUSIDA, Kenneth Cole, Président du Conseil d’administration de l’amfAR – Fondation américaine pour la recherche contre le sida, et Christine C. Quinn, Présidente du conseil municipal de la ville de New York, sans oublier Keren Dunaway-Gonzalez, jeune militante de 13 ans de la lutte contre le sida.

Ils se réuniront devant l’Arc de triomphe de Washington Square Park où les projecteurs illuminant le monument seront éteints à 18h15 à la mémoire de ceux qui sont morts du sida avant d’être rallumés à 18h20 pour souligner la nécessité de braquer la lumière sur les droits humains des personnes vivant avec le VIH à travers le monde.

Les projecteurs qui éclairent l’Empire State Building, tout à fait visible entre les piliers de l’Arc, seront également éteints et rallumés en même temps. Parmi les autres lieux de New York où l’on participera à cette opération, citons tous les théâtres de Broadway, le Madison Square Garden, le Lincoln Center, l’Immeuble Chrysler et le Pont de Brooklyn.

L’événement de New York fait partie de la campagne mondiale ‘Coup de projecteur sur les droits’ organisée par l’amfAR, Fondation américaine pour la recherche contre le sida, l’ONUSIDA, Broadway Cares/Equity Fights AIDS et la Campagne mondiale de lutte contre le sida.

L’amfAR et ses organisations partenaires ont créé un site Internet spécial pour la campagne ‘Coup de projecteur sur les droits’ (www.lightforrights.org) qui présente des descriptions d’activités permettant de braquer les feux sur les droits susceptibles d’être organisées ailleurs, des idées de réseaux sociaux et des modèles pour faire campagne.

La Journée mondiale de lutte contre le sida est une journée internationale pour célébrer, se souvenir et offrir l’opportunité aux peuples du monde de renouveler leur engagement dans la riposte au sida. Cette année, elle a pour thème « Accès universel et droits humains ».

Feature Story

La Journée mondiale sida célébrée par le Bureau de l’ONUSIDA à Washington

30 novembre 2009

En collaboration avec 26 organisations de la société civile, le Programme des Nations pour le Développement (PNUD), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), et la Banque mondiale, l’ONUSIDA accueille un déjeuner le 1er décembre, qui couronne une série de forums politiques sur le VIH, les droits humains et les populations clés à risque. 

Au cours de ces derniers mois, l’ONUSIDA a reçu des dirigeants venus du monde entier à Washington, DC, pour débattre des questions de droits humains en matière de lutte contre le VIH dans trois populations clés à risque : le 16 septembre, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ; le 15 octobre, les professionnel(le)s du sexe ; et le 12 novembre, les personnes qui s’injectent des drogues. Un représentant de chacun de ces groupes abordera les droits humains et l’accès universel. Des représentants de la société civile feront part de leurs recommandations au Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique. Le Représentant des Etats-Unis, Jim McDermott (Etat de Washington), prononcera une allocution spéciale.

La Journée mondiale sida célébrée par le Bureau d

Coparrainants:

PNUD

ONUDC

UNFPA

Feature Story

Très bon accueil de l’exposition de photographies prises par des femmes vivant avec le VIH, lors du vernissage à New York

20 novembre 2009

20091120_NewYork_260_200.jpg “Circle in the sun” from The House is Small but the Welcome is Big exhibition
Credit: www.thehouseissmall.org/Aires

Le 17 novembre, l'ONUSIDA a accueilli une réception à l'occasion du vernissage de l'exposition intitulée The House Is Small But The Welcome Is Big (la maison est petite mais l'accueil est chaleureux), projet de Venice Arts, basée à Los Angeles, qui présente plus de 40 photographies extraordinaires prises par des femmes sud-africaines vivant avec le VIH et des enfants mozambicains qui ont perdu leurs deux parents du sida. Cette exposition se trouve au siège de l'ONU à New York.

Elle dure jusqu'au 11 décembre et montre les espoirs et les aspirations des personnes touchées par l'épidémie, ainsi que la discrimination et la stigmatisation associées au VIH. Assortie de panneaux biographiques, l'exposition raconte la vie quotidienne de 15 femmes et de 18 enfants confrontés à des difficultés considérables à cause du VIH. Les photos sont empreintes d'austérité et d'espoir à la fois, elles sont vivantes et éloquentes. Certaines sont difficiles à regarder. Toutes sont difficiles à ignorer.

cette exposition rappelait les propos du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki–moon: «Le VIH concerne tout le monde. Il ne s'agit pas de «nous» contre «eux». Il n'y a pas d’«eux», il n'y a que «nous», unis.»

Bertil Lindblad, Directeur du bureau de l'ONUSIDA à New York

Bertil Lindblad, Directeur du bureau de l'ONUSIDA à New York, a déclaré que cette exposition rappelait les propos du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki–moon: «Le VIH concerne tout le monde. Il ne s'agit pas de «nous» contre «eux». Il n'y a pas d’«eux», il n'y a que «nous», unis.» Cette exposition est l'un des nombreux événements qui se tiennent dans le monde entier pour célébrer la Journée mondiale sida le 1er décembre.

20091120_NewYork_hand_260_200.jpg “The Mozambican handshake” from The House is Small but the Welcome is Big exhibition
Credit: www.thehouseissmall.org/Farida

Neal Baer, M.D., producteur exécutif/scénariste nommé aux Emmy Awards pour la série télévisée Law and Order: Unité spéciale, et cofondateur du projet, a déclaré: «ces femmes et ces enfants ont beaucoup à dire par ces images sur ce que cela représente de vivre seul et d'élever seul des frères et sœurs plus jeunes. C'est la vérité crue concernant le sida. Des millions d'enfants grandissent sans les conseils ou l'amour de l'un des parents ou des deux parents, et beaucoup assument des responsabilités parentales.» Stéphanie March, star de la série, a rejoint le Dr Baer lors de cet événement.

L'Ambassadeur Baso Sangqu, Représentant permanent de l'Afrique du Sud auprès des Nations Unies, a aussi participé à la réception.

Le titre de cette exposition vient de l'une des photographies de Funeka Nceke, âgée de 28 ans, du Cap. Sur le mur de chez son ami, il y a un tissu brodé qui dit The House Is Small But the Welcome Is Big (la maison est petite mais l'accueil est chaleureux). Funeka habite dans une cabane dépourvue d'électricité ou d'eau courante avec ses deux enfants et deux autres membres de sa famille.

Une magnifique photo intitulée Mes souvenirs montrent deux mains qui touchent avec douceur de vieilles photographies en noir et blanc. «On y voit les photos de mes parents, qui montrent leur passé. Je montre à tout le monde mes parents [lorsqu'ils étaient] vivants grâce à ces photos, ce qui est une grande joie pour moi », a déclaré Joaquim Macamo, le photographe âgé de 16 ans. Il a perdu ses deux parents du sida en 2001 et vit avec sa sœur de 20 ans.

Cette exposition a fait le tour du monde: des villes comme New York; Los Angeles, Oakland et Palo Alto en Californie; Boston dans le Massachusetts; Colorado Springs et Denver au Colorado; Tallahassee en Floride; Maputo au Mozambique; Toronto au Canada; Mexico au Mexique; et Paris en France l’ont notamment accueillie.

Venice Arts, organisation primée, mène des programmes novateurs en matière de photographie documentaire, de réalisation de films et de média/arts numériques depuis 1993. Cette organisation met aussi en place des projets de photographie documentaire avec les adultes et les enfants –qui prennent les photos-, et co-dirige l'Institut pour l'autonomie photographique en collaboration avec l’Annenberg Center for Communication Leadership de l'Université de Californie du Sud.

Très bon accueil de l’exposition de photographies

Feature Story

New report calls for policy changes on HIV and disability

11 novembre 2009


Participants at the International Policy Dialogue, held in Ottawa, Canada, March 2009
Credit: Health Canada

A new report by Health Canada’s International Affairs Directorate has called for a greater focus on rights of people with disabilities in HIV policy. The report makes recommendations for policy change and follows an International Policy Dialogue held between UNAIDS, Health Canada and the Public Health Agency of Canada in Ottawa in March 2009.

Titled “HIV/AIDS and Disability: Final Report of the 4th International Policy Dialogue”, it calls for the United Nations' Convention on the Rights of Persons with Disabilities (CRPD) to become a catalyst for change by shifting the disability discourse from charity-based or medical-based approaches to a rights-based approach. This approach views people with disabilities as active participants in society, ensuring their wellbeing rather than treating them as passive recipients of charitable goodwill.

The report recommends the involvement of stakeholders in helping CRPD become a tool for change. These stakeholders include WHO, UNICEF, UNAIDS, national governments and ministries and civil society organizations working in the areas of disability and HIV.

There is a double stigma experienced by people living with both HIV and disability. Much effort is required to overcome this, beginning with raising awareness and open communication. For example, in South Africa youth with disabilities are trained to provide HIV prevention and treatment information to their peers; in Kenya HIV screening information is provided to the deaf by the deaf; and Uganda has established mental health clinics for people living with HIV. The report suggests taking a lead from these programmes.


The International Policy Dialogue meeting was organized by UNAIDS, Health Canada and the Public Health Agency of Canada
Credit: Health Canada

It calls for service providers in the AIDS response to be sensitised on how to interact with people with disabilities and to establish mobile voluntary counselling and treatment services to increase access to people living with disabilities who are unable to reach them on their own.

The HIV and Disability report recognises the need for more education and awareness for children, youth and adults living with developmental disabilities, and also suggests working on providing information on sexual and mental to people with disabilities.

The report discusses challenges related to sustaining pilot projects, securing funds, sharing the results and benefits of HIV, AIDS and disability projects, and educating donor countries, governments and NGOs in the value of investing in this area.

UNAIDS, along with WHO and the United Nations Office of the High Commissioner for Human Rights, has collaborated on a policy brief exploring the links between HIV and disability and that also makes recommendations for policy change.

Apart from discussing the actions needed to increase the participation of persons with disabilities in the HIV response and to ensure they have access to HIV services, it also recommends for governments to incorporate persons with disabilities into their national HIV policies.

It also urges civil society to ensure campaigns to combat stigma and discrimination of people living with HIV are also accessible to persons with disabilities and advocates for the latter to be included in planning, implementation and evaluation of HIV programmes.

People with disability

Around 650 million people, or 10% of the world’s population, have a disability. Although people with disabilities are found within the populations at higher risk of exposure to HIV, not much attention has been paid in the past to the relationship between HIV and disability.

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Participants in breakout groups at the International Policy Dialogue, held in Ottawa, Canada, March 2009
Credit: Health Canada

People with disabilities and people living with HIV shared their personal experiences during the International Policy Dialogue in March to give voice to both the challenges they face and the abilities they hold.

Persons with disabilities experience all of the risk factors associated with HIV, and are often at increased risk because of poverty, severely limited access to education and health care, lack of information and resources, lack of legal protection, increased risk of violence and rape, vulnerability to substance abuse, and stigma.

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