Sport

Intervention passionnée de Gareth Thomas, ancien capitaine de l’équipe de rugby du Pays de Galles, à propos de la lutte contre les stigmatisations liées au VIH

11 novembre 2019

Au cours d’une rencontre en marge de la 17e conférence européenne sur le sida organisée à Bâle du 6 au 9 novembre 2019, Gareth Thomas a indiqué qu’il était urgent d’affronter ouvertement les stigmatisations liées au VIH. La star du rugby a affiché sa volonté d’aider à instaurer un environnement, qui mettrait fin à la stigmatisation, permettrait de prendre des décisions éclairées et de parler sans détour du VIH.

L’ancien capitaine de l’équipe galloise de rugby reprenait la parole pour la première fois en public depuis l'annonce de son statut sérologique. Il a évoqué les réactions bouleversantes et le soutien populaire qui ont suivi cette nouvelle, ainsi que la diffusion du documentaire de la BBC relatant sa vie avec le VIH. Ce dernier inclut notamment une séquence sur sa participation au triathlon International Iron Man au Pays de Galles.

Il a également parlé de sa volonté de montrer au grand public que le virus n’empêche pas de vivre sainement et en pleine forme pendant de nombreuses années. Pour le champion, trop peu de personnes savent que, grâce aux progrès actuels de la médecine, les personnes vivant avec le VIH, qui suivent un traitement efficace ne peuvent plus transmettre le VIH.

« J’avais envie de remettre délibérément la stigmatisation en question », a déclaré M. Thomas. « Je voulais montrer à tout le monde que j’étais capable de nager 4 km dans la mer, de faire 180 km en vélo et de courir un marathon avec le VIH. Si j’en suis capable, alors nous pouvons tout faire. Depuis lors, je n’ai reçu que des messages de soutien et de sympathie. »

Animée par le Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale, Vinay Saldanha, cette rencontre a mis en lumière le potentiel des partenariats visant à mettre fin au sida. Y participait un panel de spécialistes du monde entier travaillant dans le domaine des organisations dirigées par les communautés, du financement et des partenariats internationaux, ainsi que des activistes vivant avec le VIH.

Bruce Richman est militant, fondateur et directeur exécutif de la campagne Indétectable = Intransmissible (I = I). Il a d'abord évoqué l’importance de la campagne I = I pour surmonter les stigmatisations des personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus. Il a ensuite expliqué comment la campagne s’est transformée en mouvement populaire visant à réduire la peur et l’incompréhension entourant le VIH.

« I = I libère les personnes vivant avec le VIH de la crainte de transmettre le virus », a expliqué M. Richman. « Cela fait plus de 35 ans que les stigmatisations liées aux VIH nous accompagnent et nous tuent. I = I jette les bases de notre partenariat pour mettre un terme à la stigmatisation. »

Marion Wadibia, responsable de NAZ Project, une organisation caritative londonienne dédiée à la santé sexuelle, a quant à elle abordé la manière dont les partenariats peuvent apporter aux personnes oubliées des services de santé sexuelle adaptés aux différentes cultures. « Nous devons intégrer l’aspect ethnique dans notre travail », a-t-elle indiqué.

Elle a été rejointe par d’autres spécialistes qui ont évoqué l’importance d’utiliser des approches plus audacieuses sortant des sentiers battus en vue de mettre fin au sida dans toutes les communautés et auprès de toutes les populations. Rageshri Dhairyawan du Barts Health NHS Trust à Londres a pris comme exemple le programme Soul Sisters. Ce dernier apporte un soutien, des services de santé sexuelle et une prévention du VIH aux femmes victimes de violences conjugales. « Les violences à l’égard des femmes et des filles sont un vecteur essentiel de la transmission du VIH », a indiqué M. Dhairyawan.

Organisée par Gilead Sciences, la conférence « Together We Can » a rassemblé un aréopage de spécialistes, de scientifiques, de chercheurs et chercheuses, d'activistes de la cause du VIH, ainsi que des organisations communautaires de personnes vivant avec le VIH afin d’échanger sur les dernières avancées en vue de mettre fin au sida en Europe.

Une attention toute particulière a été accordée aux épidémies de VIH, qui s’intensifie en Europe de l’Est et en Asie centrale. Les progrès pour atteindre les objectifs 90–90–90 ont été examinés à la loupe, et une place d'honneur a été réservée aux villes et agglomérations qui ont rejoint le réseau Les villes s’engagent. Les spécialistes ont également abordé les modèles de soin destinés à la population vieillissante vivant avec le VIH ainsi que l’élimination des stigmatisations et discriminations liées au virus.

Des webcasts, des présentations et des ePosters de la 17e conférence européenne sur le sida sont disponibles pendant trois mois dans la Resource Library de l’European AIDS Clinical Society.

Victoria Lopyreva nommée Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour la Coupe du Monde de la FIFA 2018

30 novembre 2017

Victoria Lopyreva a été nommée Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA, avec pour mission de favoriser la sensibilisation au VIH et de promouvoir la discrimination zéro à l’occasion de la Coupe du Monde de la FIFA 2018, qui aura lieu en Russie. L’annonce a été faite par l’ONUSIDA à Moscou, en Fédération de Russie, à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida et à l’occasion du tirage au sort final pour la Coupe du Monde de la FIFA 2018 au Palais national du Kremlin.

« Dans ses nouvelles fonctions d’Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA, Victoria Lopyreva va mettre en avant la sensibilisation et la prévention pendant la Coupe du Monde de la FIFA 2018. Elle encouragera les millions de personnes qui viendront voir la Coupe du Monde à se protéger du VIH et plaidera pour zéro discrimination fondée sur la race, la nationalité ou la séropositivité au VIH », a déclaré Vinay P. Saldanha, Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale.

« Je suis très heureuse d’accepter le rôle d’Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour la Coupe du Monde de la FIFA 2018 », a déclaré quant à elle Mme Lopyreva. « Le football est un phénomène mondial unique, qui réunit des joueurs, des équipes et des supporters de pays, de nationalités et d’âges différents. La Coupe du Monde de la FIFA 2018 est une occasion unique de promouvoir un autre but exceptionnel, réunir une équipe gagnante pour en finir avec l’épidémie de sida et atteindre zéro discrimination ».

« J’apprécie chaque jour à sa juste valeur l’engagement de Victoria Lopyreva en tant qu’Ambassadrice de la Russie pour la Coupe du Monde de la FIFA 2018. Sa passion, son dévouement et son énergie vont sans aucun doute permettre de sensibiliser les gens au VIH et au sida en Russie et au-delà. La FIFA peut être fière de la contribution de Victoria à la lutte contre toutes les formes de discrimination sur et hors du terrain de jeu et je lui souhaite de réussir dans son rôle supplémentaire d’Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA en Russie », a déclaré Fatma Samoura, Secrétaire générale de la FIFA.

Depuis le début de l’épidémie de sida, 78 millions de personnes ont été infectées par le VIH et 35 millions sont décédées de maladies liées au sida. En 2016, près de 1,8 million de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH, soit une baisse de 39 % par rapport au chiffre de 3 millions de nouvelles infections au plus fort de l’épidémie à la fin des années 1990. En Europe de l’Est et en Asie centrale, les nouvelles infections à VIH ont augmenté de 60 % depuis 2010 et les décès dus au sida de 27 %. Selon les chiffres du gouvernement, plus de 900 000 personnes vivent avec le VIH actuellement en Fédération de Russie.

Mme Lopyreva, élue Miss Russie en 2003, est Ambassadrice officielle de la Coupe du Monde de la FIFA 2018 depuis octobre 2015. Elle a également été Ambassadrice du XIXe Festival mondial de la jeunesse et des étudiants qui s’est tenu en 2017 à Sotchi, en Russie, et elle travaille comme présentatrice à la télévision, animatrice, intervenante populaire et mannequin.

À la conquête de la piste Kokoda pour sensibiliser au VIH en Papouasie-Nouvelle-Guinée

03 juillet 2017

La piste Kokoda serpente à travers les montagnes de la chaîne Owen Stanley en Papouasie-Nouvelle-Guinée et elle est connue pour être l’un des sentiers de randonnée les plus difficiles au monde. Sur près de 100 km, la piste traverse un terrain montagneux et accidenté et les randonneurs sont ballottés entre des journées chaudes et humides et des nuits très froides. Carol Habin est membre de l’organisation nationale des personnes vivant avec le VIH de Papouasie-Nouvelle-Guinée, baptisée Igat Hope Inc., et elle a décidé d’agir pour la sensibilisation au VIH en partant à la conquête de cette piste en juin. Elle s’est jointe à un groupe d’une vingtaine de personnes venues d’Australie, dont des personnes séropositives au VIH.

« En tant que femme travaillant dans des programmes de sensibilisation au VIH, j’ai réalisé que les femmes étaient très largement sous-représentées dans mon pays », explique Mme Habin. « En Papouasie-Nouvelle-Guinée, les violences à l’encontre des femmes sont très répandues. J’ai voulu faire cette randonnée non seulement pour sensibiliser à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH, mais aussi pour faire entendre la voix des femmes vivant avec le VIH et défendre leur autonomie ».

L’initiative à laquelle s’est associée Mme Habin a été lancée par la Fondation contre le VIH du Queensland dans le cadre du projet Kokoda+Stronger Than You Think. L’ONUSIDA a soutenu la mobilisation des ressources pour la participation de Mme Habin à la randonnée. L’équipe était dirigée par Ji Wallace, un athlète olympique australien vivant avec le VIH.

« Avec beaucoup de travail, il est possible de changer l’attitude de la communauté », explique M. Wallace. « Cela ne se fera pas du jour au lendemain, mais nous avons en nous la force de faire changer les choses ».

Il a fallu huit jours aux randonneurs pour arriver au bout. Ils ont organisé des réunions de sensibilisation au VIH avec les villageois le long de la piste.

« J’ai été surprise de constater le peu de choses que les villageois savaient sur le VIH », raconte Mme Habin. « Cette initiative a été très utile pour les aider à comprendre les personnes vivant avec le VIH. Je crois aussi que grâce à la couverture médiatique nous avons contribué à transformer la manière dont le public perçoit les personnes séropositives au VIH. J’ai montré à tout le monde qu’en tant que femme vivant avec le VIH je peux tout faire, même parcourir l’une des pistes de randonnée les plus difficiles du monde ».

La Papouasie-Nouvelle-Guinée est le pays le plus touché par l’épidémie de VIH dans le Pacifique. En 2015, on a dénombré 40 000 personnes vivant avec le VIH et 2 700 nouvelles infections à VIH dans le pays. Il s’agit de l’un des quelques pays de la région Asie-Pacifique dans lequel les femmes sont plus exposées au risque de VIH que les hommes, avec 56 % des nouvelles infections qui touchent les femmes.

« Je veux que les jeunes femmes en particulier comprennent qu’elles peuvent dire non à une relation sexuelle et revendiquer leurs droits », explique Mme Habin.

Les randonneurs ont achevé leur périple fin juin et sont retournés à Port Moresby pour célébrer l’événement. David Bridger, Directeur national de l’ONUSIDA pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a félicité l’équipe.

« La Papouasie-Nouvelle-Guinée a fait énormément de progrès dans sa riposte au VIH », a déclaré M. Bridger. « Mais jusqu’à ce que la peur qui génère les préjugés et nourrit la stigmatisation soit vaincue, l’épidémie de sida continuera de prendre des vies. L’initiative Kokoda+Stronger Than You Think est un moyen innovant de contribuer à lutter contre ces préjugés et de célébrer la force des personnes vivant avec le VIH. Je vous félicite pour vos efforts ».

Mme Habin prévoit de s’appuyer sur l’initiative et de travailler avec le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée pour encourager davantage de personnes à se faire dépister et adapter la prévention du VIH aux besoins des jeunes femmes.

Gervinho à la rencontre de jeunes touchés par le VIH au Gabon à la veille de la CAN 2017

19 janvier 2017

En visite au Gabon à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2017), Gervais Yao Kouassi (Gervinho), Ambassadeur spécial de l’ONUSIDA pour la jeunesse et la collaboration Chine-Afrique, s’est rendu au bureau de l’ONUSIDA de Libreville pour rencontrer une cinquantaine d’enfants et de jeunes gens vivant avec le VIH ou touchés par le virus.

Accompagné de jeunes ambassadeurs gabonais pour le VIH et de l’artiste Charly Tchatch, animateur de la cérémonie d’ouverture de la CAN 2017 et militant de la lutte contre le sida, la star internationale de football a parlé avec les enfants et les jeunes et écouté leurs histoires et leurs inquiétudes. Les enfants et les jeunes ont parlé des problèmes d’acceptation de leur statut, de stigmatisation et de dépression, mais aussi de joie, d’amour et de la manière dont ils gèrent leur quotidien.

« Je suis très touché. C’est la première fois que j’entends des témoignages aussi poignants », leur a dit Gervinho. « Comme vous le savez, je voulais jouer ici avec mon équipe, mais je suis blessé. Votre force mentale et votre joie de vivre m’encouragent à faire face aux défis de la vie ». Gervinho a signé le ballon de la campagne Protect the Goal de la CAN 2017 en soutien à la vision de l’ONUSIDA de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.

Inge Tack, Directrice nationale de l’ONUSIDA, a expliqué à Gervinho que malgré la baisse de 60 % des budgets consacrés au sida au Gabon depuis 2012, les taux de couverture du traitement ont doublé et les nouvelles infections à VIH ont diminué de 30 %, tandis que les taux de traitement pédiatrique ont triplé et que la couverture de la prévention de la transmission de la mère à l’enfant atteint 78 %. Elle a toutefois évoqué la nécessité d’améliorer la gestion de la délivrance du traitement anti-VIH pour atteindre les objectifs 90-90-90. « Un changement radical dans l’organisation et la gestion des services de délivrance des traitements est nécessaire pour atteindre les objectifs 90-90-90 au Gabon. Les centres doivent disposer de médicaments à tout moment et les services doivent être réorientés afin de mieux répondre aux besoins des patients », a expliqué Mme Tack.

Le Gabon connaît des ruptures de stock persistantes et les mauvaises performances des services de soins ont pour conséquence une absence de suivi de l’observance du traitement, de surveillance de la résistance aux médicaments et de mesure de la charge virale. Mme Tack a insisté sur la nécessité d’une approche décentralisée pour la délivrance des traitements antirétroviraux et d’une augmentation des services pilotés par les communautés.

Les stars du football font campagne pour la prévention du VIH en Chine

26 juillet 2016

Deux grandes stars du football ont uni leurs forces pour encourager les jeunes Chinois à s'informer et à se protéger du VIH. Gervinho, Ambassadeur spécial de l'ONUSIDA pour la jeunesse et la collaboration Chine-Afrique, et Shao Jiayi, Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA pour la Chine, ont participé à un événement organisé par les médias chinois intitulé Le sport pour le changement et animé par un autre Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA, le présentateur de télévision James Chau. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, était également présent pour cet événement à Pékin.

À cette occasion, le 26 juillet, Gervinho a été intronisé dans sa nouvelle fonction. La star du football, dont le vrai nom est Kouassi Gervais Yao, s'est installé en Chine en janvier 2016 pour jouer au sein de l'équipe de la Super Ligue chinoise Hebei China Fortune. Originaire de Côte d'Ivoire, Gervinho est déjà actif dans la sensibilisation au VIH et la prévention auprès des jeunes gens en Afrique ; il va poursuivre ce travail en Chine.

Shao Jiayi se sert activement de sa popularité en Chine pour s'exprimer sur les questions concernant le VIH, mettre en lumière les problèmes rencontrés par les personnes vivant avec le VIH dans leur vie quotidienne et encourager les jeunes à jouer un rôle de leadership dans la riposte au sida.

M. Sidibé, présent en Chine pour cinq jours, a remercié les deux footballeurs et M. Chau pour leurs efforts soutenus afin de réduire l'impact de l'épidémie de sida en Chine et dans le monde entier. Il a également insisté sur le fait qu'il fallait mettre un terme aux nouvelles infections à VIH et souligné le rôle que pourraient jouer Gervinho et Shao Jiayi dans la sensibilisation au VIH chez les jeunes.

Fin 2015, on dénombrait 3,9 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans vivant avec le VIH et 670 000 nouvelles infections à VIH dans cette tranche d'âge.

Déclarations

« En tant que grand fan de football, je sais dans quelle mesure Gervinho et Shao Jiayi peuvent propager le message de prévention partout où ils se rendent en Chine, en Afrique et ailleurs dans le monde. Lorsque les champions s'expriment sur la prévention du VIH, les jeunes les écoutent et le message passe bien. »

Michel Sidibė Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Je suis fier de continuer à soutenir Michel Sidibé et le travail de l'ONUSIDA dans sa mission pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030. Le football est une plate-forme puissante qui unit et attire les gens de toutes origines sociales. Je veux utiliser le jeu pour aider à diffuser des messages de prévention ; je veux donner aux gens les moyens de faire des choix éclairés pour eux-mêmes et ceux qu'ils aiment. »

Gervinho Ambassadeur spécial de l'ONUSIDA pour la jeunesse et la collaboration Chine-Afrique

« C'est génial de faire partie de l'équipe de l'ONUSIDA. Je travaille pour veiller à ce que les jeunes de Chine vivent une vie en bonne santé en sachant comment se protéger du VIH. »

Shao Jiayi Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA pour la Chine

Les marathoniens réunis pour la Veillée aux chandelles internationale contre le sida à Kazan, en Russie

16 mai 2016

Le marathon de Kazan, organisé autour de la Veillée aux chandelles internationale contre le sida, a eu lieu le 15 mai au Tatarstan, en Russie. Avec pour mot d'ordre « Faites-vous dépister ! », plus de 9 000 personnes ont eu la possibilité de tester leur endurance et de connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH.

Avec le soutien du gouvernement du Tatarstan, du Centre républicain de lutte contre le sida et de l'organisation non gouvernementale New Century, les coureurs ont pu accéder à leur guise à un dépistage rapide du VIH sur le site du marathon.

Pour la première fois en Russie, un événement sportif de grande envergure était ainsi consacré au VIH. Le Président du Tatarstan, Rustam Minnikhanov, s'est également soumis à un dépistage du VIH en appelant tous les participants au marathon à suivre son exemple. Guennady Onishchenko, Conseiller du Premier ministre russe, Anna Popova, Chef de l'Agence de santé publique russe Rospotrebnadzor, Sergueï Kraevoi, Vice-ministre de la Santé, et Sergueï Pospelov, Chef de l'Agence pour la jeunesse Rosmolodezh, sont venus spécialement de Moscou à Kazan pour soutenir l'événement.

Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, a couru 3 kilomètres du parcours en compagnie d'autres participants, dont plus d'une cinquantaine de personnes vivant avec le VIH.

Déclarations

« Aujourd'hui, nous nous souvenons de ceux qui nous ont quittés à cause de maladies liées au sida. À ce jour, plus d'un million de personnes en Russie ont été diagnostiquées séropositives au VIH. Ensemble, nous devons veiller à ce qu'elles puissent vivre une vie normale. »

Guennady Onishchenko, Conseiller du Premier ministre russe

« Je remercie le Président du Tatarstan pour son soutien qui a permis de faire du marathon de Kazan un événement annuel. Comme pour un marathon, nous ne pourrons pas en finir avec le sida en une seule étape : nous avons une longue route à parcourir, mais nous y arriverons en courant ensemble. »

Anna Popova, Chef de l'Agence de santé publique russe Rospotrebnadzor

« Le VIH n'est plus une sentence de mort. De nos jours, les personnes vivant avec le VIH peuvent vivre une vie épanouie en bonne santé si le VIH est dépisté de manière précoce. Mais la première étape consiste à se faire dépister et à connaître son statut vis-à-vis du VIH. »

Sergueï Kraevoi, Vice-ministre de la Santé

« Le marathon de Kazan est la preuve vivante que si les personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, accèdent à un traitement anti-VIH de qualité et prennent soin de leur santé, elles peuvent franchir toutes les étapes dans la vie comme dans le sport. »

Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA

« Le marathon de Kazan est l'exemple parfait du pouvoir du partenariat entre le gouvernement, les entreprises, les organisations non gouvernementales, la communauté sportive et les personnes vivant avec le VIH au Tatarstan. »

Andreï Zlobin, l'un des organisateurs du marathon

« Le Tatarstan a toujours été en pointe parmi les régions russes et se trouve en première ligne dans la riposte au VIH. Le marathon va servir à amorcer l'accélération de la riposte pour mettre fin au sida dans la ville de Kazan. »

Vinay Saldanha, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

L'ONUSIDA et le Comité olympique russe unissent leurs forces pour la sensibilisation au VIH

24 mars 2016

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Alexander Zhukov, Président du Comité olympique russe et Premier Vice-président de la Douma, ont signé un accord le 23 mars en vue d'unir leurs forces pour accélérer l'action en faveur de l'objectif mondial de fin de l'épidémie de sida. Le protocole d'accord a été signé en marge de la cinquième Conférence sur le sida en Europe de l'Est et en Asie centrale, organisée à Moscou, en Russie.

Ce protocole d'accord engage l'ONUSIDA et le Comité olympique russe à travailler ensemble pour sensibiliser au problème du VIH parmi les athlètes et les fans de sport, promouvoir l'accès au traitement anti-VIH et réduire l'impact sanitaire, social et économique de l'épidémie de sida. Le programme impliquera également de lutter contre la stigmatisation et la discrimination qui touchent les personnes vivant avec le VIH, notamment les athlètes.

L'ONUSIDA et le Comité olympique russe vont échanger et partager leur savoir-faire et faire participer les athlètes, les associations sportives et les organisations non gouvernementales aux actions de prévention et de sensibilisation au VIH au niveau national et communautaire. Ils vont également coopérer dans l'organisation de campagnes médiatiques et d'autres programmes sur le VIH avec des athlètes, des entraîneurs et d'autres leaders d'opinion de la communauté sportive au sein de la Fédération de Russie et à l'échelle internationale, en particulier en Europe de l'Est et en Asie centrale.

L'ONUSIDA travaille en partenariat avec le Comité international olympique sur la sensibilisation au sida et la prévention du VIH depuis 2004.

Déclarations

« Le Comité olympique russe est le premier d'Europe à s'unir à l'ONUSIDA pour faire avancer notre objectif de mettre fin à l'épidémie de sida. Compte tenu de l'amour du sport en Russie et du dévouement de ce pays dans l'action pour mettre fin à l'épidémie de sida, ce partenariat innovant aura un impact positif à la fois dans le pays et dans le monde entier. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Les événements sportifs donnent à chacun une excellente opportunité de profiter d'une vie saine, de gagner en confiance, d'obtenir des informations adéquates sur le VIH et de lutter contre la discrimination à l'égard des personnes vivant avec le VIH. Je suis convaincu qu'ensemble, avec l'ONUSIDA, nous rencontrerons un formidable succès dans ce domaine. C'est extrêmement important pour bâtir une société productive et en bonne santé. »

Alexander Zhukov, Président du Comité olympique russe et Premier Vice-président de la Douma russe

Ronaldinho encourage les jeunes à se faire dépister

20 août 2015

La star du football brésilienne Ronaldo de Assis Moreira a affirmé son engagement dans la riposte au VIH en recommandant aux jeunes de faire un test de dépistage du VIH. Il apporte son soutien à ProTest HIV, une initiative appuyée par l'ONUSIDA qui encourage le dépistage du VIH et l'orientation vers les services de soins requis.

L'importance d'une augmentation de l'implication des jeunes dans la riposte au sida a été abordée lors de la rencontre entre Ronaldinho et le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA Luiz Loures, à Rio de Janeiro, au Brésil, le 18 août dernier.

Sur près de 37 millions de personnes vivant avec le VIH actuellement, près de la moitié ne connaissent pas leur état sérologique.

Les Championnats du monde de natation à Kazan promeut la sensibilisation au sida

30 juillet 2015

Lors des 16e Championnats du monde de natation de la FINA, les visiteurs, les athlètes et les bénévoles en apprennent plus sur le VIH. L'événement, qui se tiendra du 24 juillet au 9 août à Kazan, Russie, promeut Plonger en toute sécurité !, une initiative visant à sensibiliser le public sur le VIH et à encourager les personnes à connaître leur statut sérologique.

Situé dans le pavillon Plonger en toute sécurité ! du Water World Park de la FINA, l'initiative fournit du matériel de prévention du VIH et propose gratuitement des tests de dépistage confidentiels à ses visiteurs pendant les deux semaines de championnat.

Ouverture du pavillon, le président de la FINA, le Dr Julio Maglioni déclare : « C'est un cadeau inattendu pour moi d'être ici aujourd'hui. La riposte au sida est très importante pour la santé de notre monde. Il est très important maintenant de s'unir pour mettre fin à cette maladie au nom du sport. »

Alexander Zhukov, président du Comité olympique russe, a invité tous les jeunes au Championnat du monde de la FINA pour visiter le pavillon Plonger en toute sécurité ! et prendre un test de dépistage. « Chaque jeune devrait avoir des connaissances sur le VIH et connaître son statut », a déclaré M. Joukov.

Alexandre Joukov a confirmé que le Comité olympique russe va bientôt augmenter sa coopération sur la prévention du VIH par le biais d'un nouvel accord avec l'ONUSIDA, et va étendre ses projets de prévention du VIH au cours de prochains événements sportifs internationaux en Russie, comme le Championnat du Monde de Football en 2018.

Une campagne de médias sociaux pour les Championnats du monde de la FINA menée par l'équipe régionale pour la jeunesse un Ruban rouge de l'ONUSIDA - un groupe de jeunes célébrités de l'Europe orientale et l'Asie centrale - a été lancée sur Twitter, Instagram et Facebook, encourageant les personnes à en apprendre davantage sur le VIH et de publier des photos et des messages avec le hashtag #divesafely.

Depuis que le pavillon a ouvert ses portes, plus de 500 personnes l'ont visité chaque jour avec plus de 200 personnes dépistées sur place quotidiennement. Les tests sont effectués par des médecins du Centre sida républicain du Tatarstan et tout résultat positif est orienté vers le centre du sida à Kazan.

Dilyara Vagapova, porte-parole de la campagne #divesafely, a appelé les gens à connaître leur statut sérologique. « Ensemble, nous pouvons mettre fin au sida dans nos pays. Etre à la mode c'est connaître son statut sérologique ! »

Plonger en toute sécurité ! (Легкой воды! en russe) est une initiative conjointe du ministère de la Santé de la République du Tatarstan, la Direction exécutive pour les projets sportifs, l'organisation non gouvernementale locale New Century (« Novy Vek »), le Centre sida républicain du Tatarstan et l'ONUSIDA.

Cartes postales du premier SIDA RIDE de Chine

29 juillet 2015

Liu Jiulong est la première personne en Chine à avoir terminé un SIDA RIDE. Cet événement de collecte de fonds et de sensibilisation au VIH en vélo est populaire depuis de nombreuses années dans d'autres pays comme les États-Unis. Toutefois, en Chine, la peur de la stigmatisation et de la discrimination a empêché de nombreuses personnes vivant avec le VIH de participer à des événements publics.

« Le cyclisme favorise un mode de vie sain et le SIDA RIDE est un bon moyen de promouvoir les connaissances correctes sur la prévention du VIH au grand public », a déclaré Liu Jiulong.

Sa mission était d'utiliser le défi pour éliminer l'ignorance, l'incompréhension, la peur et la discrimination contre les personnes vivant avec le VIH. Son odyssée a commencé le 4 mai dans la ville de Nanchang, sa ville natale. Il a fait 3 000 km à vélo en passant par 27 villes. Il a terminé son voyage à Pékin 43 jours plus tard. Liu Jiulong a participé à 30 événements de sensibilisation au cours de son voyage, atteignant 16 millions de personnes en ligne.

Parlant de son exploit après avoir franchi la ligne d'arrivée, il a déclaré « Il y avait tellement de personnes impliquées et j'ai apprécié le soutien mutuel que nous nous sommes donnés. »

La vie était tout sauf rose en 2007 lorsque Liu Jiulong a été diagnostiqué séropositif au VIH. Il travaillait dans une société de publicité à Pékin. « Je pensais que je ne vivrais pas mon 35ème anniversaire. Je me sentais inutile et aussi très coupable et mal envers ma famille », rajoute Liu Jiulong. Il a également connu la stigmatisation et la discrimination quand les gens s'arrêtaient de lui parler une fois qu'ils connaissaient son statut.

Il se sentait tellement désespéré qu'il a même tenté de se suicider. Finalement, avec le soutien des médecins, des infirmières et des bénévoles bienveillants à l'hôpital Youan de Pékin il a vaincu ces jours sombres et a décidé de revenir dans sa ville natale. Il a fondé une organisation appelée « Love Service Station » pour soutenir les personnes vivant avec le VIH dans la ville de Nanchang.

Liu Jiulong a démarré un traitement antirétroviral pour le VIH en 2009 et dit que cela a changé sa vie, « Avec un traitement vital, je suis en bonne condition. Je ne peux faire les 3 000 km du SIDA RIDE. »

Liu Jiulong souhaite que d'autres personnes vivant avec le VIH sachent que l'autogestion efficace du VIH et en prenant un traitement antirétroviral, ils peuvent améliorer la qualité de leur vie. Il est fier de son récent exploit « C'est un sentiment magnifique. »

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