

Djamilatou (à droite) et Fatoumata Sylla, coordinatrice de la clinique du centre Dream soutenu par le PAM à Conakry. Les rations alimentaires du PAM étaient une partie importante du soutien dont Djamilatou a bénéficié. (Photo : PAM/Katharina Dirr)
Feature Story
Guinée : Le soutien nutritionnel du PAM aide une mère pour vaincre le défi de vivre avec le VIH
31 janvier 2014
31 janvier 2014 31 janvier 2014Une version de ce reportage a été publiée sur www.wfp.org
Djamilatou habite dans la banlieue de Conakry, la capitale de la Guinée. Chaque semaine, cette mère de 34 ans, se rend au centre Dream qui apporte une assistance aux personnes vivant avec le VIH. Ici les patients reçoivent des médicaments, des conseils et, grâce au PAM, un soutien nutritionnel.
C'est lors de sa première grossesse que la nouvelle de sa séropositivité est tombée. « Je suis allée à l'hôpital parce que je me sentais tout le temps malade », explique-t-elle. Après quelques tests le médecin l'a diagnostiquée. « Au début, je ne voulais pas y croire. C'était un choc énorme. Je n'avais jamais imaginé être un jour concernée par le VIH. »
Sur les conseils d'une amie, Djamilatou s'est rendue au centre Dream et elle rajoute que ce conseil a changé sa vie. « Avant de venir ici, j'avais perdu beaucoup de poids et de forces. Jamais je n'aurais eu les moyens d'acheter les médicaments pour le traitement. »
Mais la chose la plus importante pour elle était le soutien et les conseils dont elle a bénéficié pour l'aider pendant une grossesse avec complications et la naissance de son bébé par césarienne. « Je suis très reconnaissante que mes deux enfants soient en bonne santé. Mon fils Alpha a 3 ans et ma petite fille Mariama vient juste d'avoir 5 mois. Au centre, on nous donne aussi des conseils en nutrition pour que les enfants grandissent bien. »
Le statut nutritionnel de Djamilatou est maintenant stable tout comme sa santé et elle espère pouvoir retravailler bientôt. Pour elle, le centre n'est pas seulement un endroit où elle reçoit traitement et nourriture, mais également un lieu qui lui donne de l'espoir.
Comme l'explique la coordinatrice de la clinique, Fatoumata Sylla, « L'aspect social des rations alimentaires hebdomadaires est vraiment très important : pour certains patients, c'est l'une des raisons principales de venir régulièrement ... Cela nous donne une chance de construire une relation stable avec nos patients. » De plus, le soutien nutritionnel fourni par le PAM a un impact particulier sur les progrès de leur traitement.
« Les besoins nutritionnels des personnes vivant avec le VIH sont plus importants que pour le reste de la population à cause de la faiblesse de leur système immunitaire » explique Madame Sylla. « Nous pouvons améliorer l'efficacité de nos traitements lorsque nous apportons à nos patients la médication adéquate mais également une nourriture nutritive. »
Comme Djamilatou, plus de 650 autres patients vivant avec le VIH reçoivent chaque mois un traitement au centre Dream. Le PAM leur fournit un mélange de céréales enrichies de micronutriment, vitamines et minéraux, plus du sucre, appelé CSB+, qui aide rapidement à améliorer l'état nutritionnel des personnes vivant avec le VIH. La ration en CSB+ est calculée en fonction de l'indice de masse corporelle (IMC) de chaque patient. De plus, le Programme alimentaire mondial aide également les membres de leurs familles vivant avec le VIH avec des rations composées de riz et d'huile enrichie en vitamine A et D.
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Press Release
Le M∙A∙C AIDS Fund, Rihanna et l’ONUSIDA s’unissent pour fournir un traitement vital contre le VIH à près de 2 millions de jeunes qui en ont besoin
30 janvier 2014 30 janvier 2014Une action soutenue par la célèbre chanteuse afin d’aider, grâce à une subvention de 2 millions de dollars, au développement de l’initiative Traitement 2015 de l’ONUSIDA visant à fournir des traitements et des soins en rapport avec le VIH aux adolescents et aux jeunes dans le monde
GENÈVE/NEW YORK, 30 janvier 2014 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a annoncé aujourd’hui le développement de son initiative Traitement 2015 grâce à une subvention de 2 millions de dollars US fournie par « le cœur et l’âme » de M∙A∙CCosmetics, le M∙A∙C AIDS Fund. Ce Fonds est totalement financé par les ventes des rouges à lèvres et de gloss de marque VIVA GLAM à la promotion desquelles la superstar mondiale Rihanna prête sa célébrité. S’appuyant sur ce nouveau financement, l’ONUSIDA développera l’initiative Traitement 2015 en faisant progresser les politiques et les programmes aux niveaux mondial, régional et national afin de promouvoir le test de dépistage et le traitement contre le VIH auprès des jeunes à travers le monde.
« Cela fait longtemps que M∙A∙CCosmetics utilise les atouts de stars pour motiver ses clients et avoir un impact sur cette cause majeure. Avec les ressources de l’ONUSIDA, une réflexion stratégique et le soutien passionné de Rihanna, nous aidons à sauver des vies – tube de rouge à lèvres par tube de rouge à lèvres ! » a déclaré John Demsey, Président du groupe Estée Lauder.
Dans le monde, on estime à 5,4 millions1 le nombre d’adolescents et de jeunes vivant avec le VIH et à 1,8 million1 le nombre de ceux qui sont admissibles au traitement contre le virus. Des millions de jeunes séropositifs ne savent pas qu’ils sont porteurs du VIH et 2 100 adolescents et jeunes1 environ sont nouvellement infectés chaque jour, ce qui représente 39 % de l’ensemble des nouvelles infections à VIH mondiales parmi les adultes. Bien que le traitement antirétroviral ait entraîné une diminution des décès liés au sida, les modèles suggèrent que les adolescents de 10 à 19 ans sont le seul groupe d’âge dans lequel les décès liés au sida ont augmenté entre 2001 et 2012. Cette évolution des décès liés au sida peut être imputée à la faible priorité accordée aux adolescents au sein des plans stratégiques de mise à grande échelle du traitement contre le VIH et au manque de services de test et de conseil.
« Les jeunes sont ceux qui nous conduiront vers une génération sans sida. Faire le nécessaire pour que les adolescents et les jeunes aient accès aux services de prise en charge du VIH permet non seulement de sauver des vies, mais aussi d’investir dans une meilleure santé future pour les générations à venir » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous sommes réellement très fiers de travailler avec le M∙A∙CAIDS Fund pour aider les jeunes à avoir un accès plus précoce au test de dépistage et au traitement contre le VIH à travers le monde ».
L’initiative Traitement 2015 de l’ONUSIDA a vise à fournir un traitement contre le VIH à 15 millions d’adultes et de jeunes à l’horizon 2015. La subvention de 2 millions de dollars US du M∙A∙CAIDS Fund soutiendra un élargissement des efforts pour s’assurer que les adolescents et les jeunes aient accès au traitement et aux soins en rapport avec le VIH au niveau international. Les nouvelles activités de sensibilisation de la jeunesse incluront une évaluation des programmes de dépistage et de traitement des jeunes ainsi qu’une adaptation des directives de traitement pour les adolescents et les jeunes.
« Nous avons les moyens de mettre fin à l’épidémie de sida, mais nous ne pourrons y parvenir sans développer l’accès au traitement pour nous assurer que les groupes les plus défavorisés et vulnérables, en particulier les jeunes, ne soient pas laissés pour compte » a déclaré Nancy Mahon, Directrice exécutive mondiale du M∙A∙CAIDS Fund. « C’est pour cela que le M∙A∙CAIDS Fund entend continuer d’investir dans des initiatives stratégiques et efficaces, telles que le Traitement 2015 de l’ONUSIDA, qui œuvrent en vue de mettre un terme définitif au sida ».
La subvention a pu être versée à l’ONUSIDA uniquement grâce aux ventes des rouges à lèvres et des gloss de la marque VIVA GLAM de M A C – qui fait don de la totalité de ces recettes à la lutte contre le VIH. Rihanna, nouvelle ambassadrice de la marque VIVA GLAM de M∙A∙C, a récemment lancé sa nouvelle collection VIVA GLAM, dont les ventes aideront des organisations telles que l’ONUSIDA à soutenir les hommes, les femmes et les enfants affectés par le VIH à travers le monde.
« C’est un très grand honneur d’unir mes forces à celles du M∙A∙C AIDS Fund et de l’ONUSIDA dans la lutte contre le sida » a déclaré la chanteuse Rihanna. « Je souhaite aider à toucher autant de jeunes que possible à travers le monde. Bien que l’éducation soit une priorité, il faut aussi fournir des services de dépistage et de traitement du VIH à des millions de jeunes qui ont besoin de notre aide, et c’est exactement ce que nous prévoyons de faire ».
L’ONUSIDA a commencé à déployer son initiative Traitement 2015 à travers le monde. Pour plus d’information sur les plans de l’ONUSIDA concernant la fourniture d’un traitement à 15 millions de personnes d’ici à 2015, téléchargez le rapport de l’ONUSIDA Traitement 2015.
1Estimations ONUSIDA 2012
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Afin d'améliorer les résultats de santé maternelle et pédiatrique dans le pays, la Première dame du Kenya, Margaret Kenyatta, a lancé la « Campagne au-delà de l'objectif zéro » le 24 janvier à Nairobi, capitale du Kenya.
Feature Story
Nouvelle « Campagne au-delà de l'objectif zéro » pour améliorer les résultats de santé maternelle et pédiatrique au Kenya
30 janvier 2014
30 janvier 2014 30 janvier 2014Quinze femmes meurent chaque jour au Kenya suite à une grossesse avec complications et 20% de tous les décès chez les mères sont dues au sida.
Afin d'améliorer les résultats de santé maternelle et pédiatrique dans le pays, la Première dame du Kenya, Margaret Kenyatta, a lancé la « Campagne au-delà de l'objectif zéro » le 24 janvier à Nairobi, capitale du Kenya. La nouvelle initiative a également pour objectif la mise en œuvre du plan national pour l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants.
« Je suis profondément peinée par le fait que les femmes et les enfants dans notre pays décèdent de causes qui peuvent être évitées. Cela ne devrait pas être ainsi, » déclare Madame Kenyatta. « C'est la raison pour laquelle je lance la « Campagne au-delà de l'objectif zéro » qui apportera un traitement médical prénatal et postnatal aux femmes et aux enfants dans notre pays. »
Selon la Commission sur l'information et les responsabilités pour la santé maternelle et les enfants, Rapport actualisé 2013, rien qu'en 2012 plus de 100 000 enfants sont décédés avant leur cinquième anniversaire — en grande partie en raison de causes évitables. Dans la même année, il y a eu 13 000 nouvelles infections à VIH chez les enfants et 62% des enfants vivant avec le VIH n'avaient pas accès à des médicaments antirétroviraux vitaux.
« J'aurai souhaité que ma mère ait un meilleur accès aux services de santé maternelle qui l'auraient protégée du risque de contracter le VIH, » commente Dorcas Kawira, une étudiante en droit séropositive de 21 ans. Elle a également fait remarquer les problèmes auxquels elle a été confrontée pour l'accès et l'utilisation de traitement du VIH dans son enfance. Elle a souligné que l'investissement dans la "Campagne au-delà de l'objectif zéro" assurera les services de santé maternelle et pédiatrique pour la protéger ainsi que d'autres jeunes femmes vivant avec le VIH.
Les donateurs et les organisations du secteur privé se sont déjà engagés financièrement pour acheter des cliniques mobiles qui fourniront des services de santé maternelle, pédiatrique et anti-VIH intégrés de proximité dans le pays. Par exemple, James Mwangi, Président d'Equity Bank au Kenya, a promis 580 000 US$ lors de l'événement de lancement. Le ministère de la Santé va également investir environ 400 millions US$ en 2014 en faveur d'initiatives pour réduire la transmission du VIH et la mortalité maternelle et infantile, pour augmenter le nombre de professionnels de santé formés et pour équiper les installations existantes avec des équipements adéquats.
La « Campagne au-delà de l'objectif zéro » fait partie des initiatives expliquées dans le Cadre stratégique de l'engagement de la Première dame dans le contrôle du VIH et la promotion de la santé maternelle, pédiatrique et infantile au Kenya qui a été dévoilé lors de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2013. Le cadre a pour objectif de galvaniser le leadership au plus haut niveau pour mettre un terme aux nouvelles infections à VIH chez les enfants et réduire les décès liés VIH chez les enfants.
Le cadre stratégique est axé sur cinq domaines clés : (i) Accélérer les programmes concernant le VIH, (ii) Influencer l'investissement dans des activités à impact élevé pour promouvoir la santé maternelle, pédiatrique et anti-VIH, (iii) Mobiliser les hommes comme clients, partenaires et agents du changement, (iv) Impliquer les communautés pour faire tomber les entraves à l'accès aux services de santé maternelle, pédiatrique et anti-VIH (v) Assurer le leadership, la responsabilisation et la reconnaissance pour accélérer la réalisation les objectifs de santé maternelle, pédiatrique et anti-VIH.
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L’ONUSIDA et le Groupe de la Banque mondiale avalisent des domaines d’action pour lutter contre l’extrême pauvreté et le sida
15 janvier 2014 15 janvier 2014GENÈVE/WASHINGTON, 15 janvier 2014 – L’ONUSIDA et le Groupe de la Banque mondiale ont avalisé, lors d’une réunion et de discussions de haut niveau à Washington la semaine dernière, quatre domaines d’action pour accélérer les efforts afin de lutter contre les problèmes étroitement liés que sont le sida, les inégalités et l’extrême pauvreté.
L’ONUSIDA et le Groupe de la Banque mondiale se sont engagés à travailler en étroite collaboration avec le PNUD et d’autres partenaires internationaux afin de s’attaquer aux dynamiques sociales et structurelles de l’épidémie de VIH qui exposent les personnes à un risque plus élevé d’infection à VIH et à un refus d’accès aux services. Ces facteurs sociaux et structurels incluent l’inégalité entre les sexes, la stigmatisation et la discrimination, le manque d’accès à l’éducation et l’instabilité des moyens de subsistance. L’ONUSIDA et le Groupe de la Banque mondiale promouvront les activités suivantes :
- Aligner les efforts de santé et de développement sur des objectifs datés et fixés par les pays en vue de mettre fin à l’extrême pauvreté et au sida, en accordant une attention particulière à l’intégration des populations les plus pauvres et les plus marginalisées. Les actions ciblées incluront : aider les pays à adopter des systèmes juridiques progressistes afin de supprimer les lois discriminatoires – en particulier celles qui visent les populations les plus vulnérables à l’infection à VIH, développer l’accès aux revenus, à des logements appropriés et à des conditions de travail sures, et accélérer les réformes pour atteindre une couverture de santé universelle et un accès universel aux services et biens de prise en charge du VIH.
- Insister pour que le programme de développement pour l’après-2015 inclue des objectifs d’éradication du sida parallèlement à un objectif de couverture de santé universelle, afin que nul ne bascule ou ne soit maintenu dans la pauvreté du fait du coût des traitements contre le sida ou des soins de santé.
- Promouvoir la recherche sur le suivi et la mise en œuvre aux niveaux national et mondial. Les mesures incluront : travailler en étroite collaboration avec les partenaires mondiaux et les pays pour innover et suivre la fourniture de services (notamment pour la prise en charge du VIH) en particulier au profit des plus pauvres et des plus marginalisés, et intensifier la recherche sur la mise en œuvre pour identifier et codifier des approches innovantes permettant de relier les efforts engagés pour mettre un terme à l’extrême pauvreté et au sida. Dans le cadre de cette action, le Groupe de la Banque mondiale lancera un nouvel essai majeur pour mieux comprendre comment les systèmes de protection sociale contribuent à réduire l’infection à VIH, en particulier chez les jeunes femmes dans les pays hyperendémiques les plus durement touchés.
- Organiser en 2014 deux réunions de haut niveau sur l’éradication de l’extrême pauvreté et du sida avec des responsables des politiques et des experts nationaux. La première réunion sera organisée en Afrique australe et permettra de partager les recherches actuelles et de discuter de la manière de les traduire en actions pratiques et concrètes. La deuxième réunion aura lieu pendant la Conférence internationale sur le sida de juillet 2014 à Melbourne.
Malgré les progrès sans précédent de la riposte mondiale au VIH enregistrés sur les dix dernières années, les inégalités économiques, la marginalisation sociale et d’autres facteurs structurels ont continué de dynamiser l’épidémie de VIH. Celle-ci ne cesse d’entraver les efforts engagés pour réduire la pauvreté et la marginalisation. Le VIH aggrave la pauvreté, exacerbe les inégalités socioéconomiques, réduit les possibilités de progrès économique et social, et occasionne d’énormes souffrances humaines.
« Nous avons les moyens de mettre fin à l’épidémie de sida et à l’extrême pauvreté » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « En associant nos efforts, nous contribuerons à un mouvement mondial qui œuvre pour que chaque personne puisse exercer ses droits à des soins de qualité et vivre sans avoir à souffrir de la pauvreté et de la discrimination ».
« Tout comme l’argent n’est pas à lui seul suffisant pour mettre fin à la pauvreté, la science est impuissante pour vaincre le sida, à moins que nous nous attaquions aux facteurs sociaux et structurels sous-jacents » a déclaré Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque mondiale. « Pour mettre un terme au sida et à la pauvreté, nous avons besoin d’une volonté politique durable, d’un activisme social et d’un engagement inébranlable en faveur de l’équité et de la justice sociale ».
« La stigmatisation, la discrimination et la marginalisation empêchent de réaliser pleinement les promesses offertes par les techniques de prévention et de traitement du VIH » a déclaré Helen Clark, Administratrice du PNUD. « Nous savons que dans les pays où les lois et les politiques permettent aux personnes affectées par le VIH de participer à la vie de tous les jours dans la dignité et sans crainte de la discrimination, elles sont plus susceptibles de recourir aux services de prévention, de soins et d’appui ».
Il est essentiel d’améliorer les services et les résultats de santé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et favoriser une prospérité partagée. Récemment créée par The Lancet, la Commission sur l’investissement dans la santé a estimé que jusqu’à 24 % de la croissance économique des pays à revenu faible ou intermédiaire était due à une amélioration des résultats de santé. Les avantages sont considérables : la Commission est arrivée à la conclusion qu’un investissement dans la santé peut générer un retour sur investissement de 9 à 20 fois supérieur.
Investir dans la santé signifie également investir dans l’équité. Les composantes essentielles d’une riposte au VIH respectueuse des droits humains sont notamment des lois, des politiques et des initiatives favorables qui permettent de protéger et de promouvoir un accès à des services sociaux et de santé efficaces – y compris un accès à un logement sûr, une alimentation appropriée et d’autres services fondamentaux. Ces mesures peuvent aider à protéger les personnes affectées par le VIH de la stigmatisation, la discrimination, la violence et la vulnérabilité économique. Une protection sociale qui intègre la problématique du VIH est déjà une composante clé de la vision de l’ONUSIDA – zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida.
« Il ne suffit pas d’avoir les médicaments en magasin pour sauver des vies » a déclaré Sveta Moroz de l’Union des femmes ukrainiennes affectées par le VIH. « Pour mettre un terme à l’épidémie de sida pour tout le monde, nous avons besoin d’une approche centrée sur les personnes, dynamisée par la communauté et fondée sur la justice sociale. Cela requiert une approche qui garantit les droits humains fondamentaux que sont l’accès à un logement sûr et à des soins, la sécurité alimentaire et les opportunités économiques. Ces droits permettent de faire tomber les obstacles qui empêchent les personnes de s’engager réellement dans une prévention et des soins efficaces du VIH ».
L’ONUSIDA et le Groupe de la Banque mondiale œuvreront pour que ces actions figurent en bonne place dans le programme mondial de développement pour l’après-2015, car ce sont des activités à part entière qui permettront d’éradiquer le sida, d’instaurer une couverture de santé universelle, de mettre un terme à l’extrême pauvreté et aux inégalités, et de construire une prospérité partagée.
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L’ONUSIDA et l’Organisation des États américains unissent leurs efforts pour promouvoir la riposte au VIH dans les Amériques
10 janvier 2014 10 janvier 2014GENÈVE/WASHINGTON, 10 janvier 2014 – L’ONUSIDA et l’Organisation des États américains (OEA) ont signé un protocole d’accord pour unir leurs efforts afin de promouvoir la riposte au VIH dans les États Membres de l’OEA.
Grâce à ce protocole, l’ONUSIDA et l’OEA développeront des activités de sensibilisation au VIH, telles que des campagnes d’information et d’éducation, des tables rondes sur les politiques, des forums, des conférences et des programmes de bourses, dans le but de réduire les nouvelles infections à VIH, de développer l’accès au traitement antirétroviral et de soutenir les personnes vivant avec le virus. L’ONUSIDA et l’OEA développeront également une collaboration avec des réseaux régionaux de jeunes séropositifs au VIH afin de renforcer la sensibilisation au virus et l’éducation à la prévention, d’améliorer la protection sociale des jeunes, de lutter contre la violence sexiste et de combattre les normes sexospécifiques préjudiciables parmi la jeunesse.
« Le VIH est plus qu’une simple maladie. C’est un problème de sécurité, de justice sociale et de répartition des opportunités » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous devons exploiter ce partenariat pour nous assurer que nul ne soit laissé-pour-compte dans la riposte au VIH dans les Amériques et que les personnes les plus affectées par le virus aient accès aux services essentiels de prévention et de traitement du VIH ».
Les populations clés, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe, les consommateurs de drogues et les transgenres, demeurent les plus durement touchées par le VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes. Bien que l’on ait enregistré une stabilisation des nouvelles infections, le nombre de celles-ci ne diminue toujours pas. L’existence et l’application de lois punitives, de même que la stigmatisation et la discrimination largement répandues à l’encontre des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des transgenres et des professionnel(le)s du sexe, continuent de marginaliser les populations dont les besoins sont les plus importants et de bloquer l’accès à des services vitaux de prise en charge du VIH.
« Nous avons réussi à briser la courbe de progression de l’infection » a déclaré Miguel Jose Insulza, Secrétaire général de l’OEA. « Nous devons maintenant nous attaquer aux problèmes structurels et transversaux, notamment la violence sexiste ».
En juin 2013, l’Assemblée générale de l’OEA a adopté une Résolution sur la promotion et la protection des droits humains des personnes vulnérables au VIH/sida, qui vivent avec et sont touchées par l’épidémie dans les Amériques. La résolution invite instamment les États Membres à poursuivre leurs efforts pour soutenir les lois et les politiques publiques qui protègent les droits humains et les libertés fondamentales des personnes vivant avec le VIH, et pour développer la prévention et le traitement contre le virus pour les femmes enceintes et les mères, y compris pour prévenir la transmission mère-enfant du VIH. La résolution promeut également une participation plus importante des personnes vivant avec le virus aux processus de décision et à la rédaction des politiques et des programmes de lutte contre l’épidémie.
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Avec le Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA, les jeunes se sont penchés sur les idées, les expériences et les solutions concernant la forme et l'étendue de programmes majeurs de lutte contre le VIH qui englobent les jeunes et les adolescents à un moment de grand bouleversement psychologique, physique et social dans leur vie.
Feature Story
Mettez-vous à ma place – Le Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA consacre une réunion importante au thème du VIH chez les jeunes et les adolescents
20 décembre 2013
20 décembre 2013 20 décembre 2013L'une des priorités de la riposte mondiale au VIH réside dans la manière de veiller à ce que les jeunes occupent la place qui leur revient de droit en tant que participants actifs, avec un accès à des services anti-VIH de qualité ainsi que les compétences et les connaissances adéquates pour adopter des stratégies de protection, le tout disponible au sein d'un environnement favorable. Conscient de la nécessité critique d'élargir rapidement les ripostes efficaces au VIH aux adolescents et aux jeunes, le Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA, réuni cette semaine à Genève, a consacré une journée entière au thème du VIH chez les adolescents et les jeunes.
La situation est extrêmement préoccupante. Malgré une diminution de 32 % du nombre estimé de nouvelles infections à VIH chez les 15-24 ans, ce groupe important de la population est confronté à une crise émergente. Si le nombre de décès dus au sida a globalement diminué d'environ 30 % entre 2005 et 2012, les estimations montrent que le nombre de décès chez les jeunes a augmenté de 50 %. En outre, les 15-24 ans représentaient encore 39 % de l'ensemble des nouvelles infections chez les adultes en 2012.
« Il est temps d'imaginer une nouvelle riposte au VIH chez les jeunes et les adolescents. Les jeunes sont à la fois le présent et le futur, nés à l'ère du VIH et du traitement antirétroviral », a déclaré le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé. « Si nous ne répondons pas à leurs besoins, il n'y aura pas de génération sans sida et les acquis obtenus sur l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants seront perdus, puisque leur risque de contracter le VIH sera simplement repoussé à la deuxième décennie de leur vie ».
Des débats animés et spontanés
Sur le thème Mettez-vous à ma place, la réunion du 19 décembre a rassemblé de nombreux jeunes venus du monde entier, qui ont mené eux-mêmes les principales sessions sur la prévention, le dépistage et le traitement du VIH. Avec le Conseil de coordination, ces jeunes se sont penchés sur les idées, les expériences et les solutions concernant la forme et l'étendue de programmes majeurs de lutte contre le VIH qui englobent les jeunes et les adolescents à un moment de grand bouleversement psychologique, physique et social dans leur vie. Les débats ont été animés, ouverts et spontanés.
L'accent a été mis plus particulièrement sur les moyens de favoriser une plus grande inclusion et de veiller à ce que les jeunes ne soient pas de simples destinataires passifs des programmes, mais jouent un rôle en tant que partie prenante dans leur conception, leur mise en œuvre et leur évaluation. Les participants ont constaté qu'à l'heure actuelle, l'usage par les jeunes des services de prévention, de traitement et de soins anti-VIH était souvent plus restreint par rapport aux personnes plus âgées, et que demeurait la nécessité critique de multiplier des services et des programmes destinés aux jeunes qui bénéficient de toutes les ressources requises et répondent à leurs besoins spécifiques. Les possibilités de relier le VIH aux autres services de santé sexuelle et reproductive ainsi qu'à l'éducation, à l'égalité entre les sexes et à la protection sociale ont également été examinées.
Lors d'une session sur les aspects d'une prévention du VIH réussie du point de vue des jeunes, leurs besoins particuliers en matière de prévention ont été soulignés, y compris ceux des groupes les plus exposés comme les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues injectables. Les jeunes leaders ont échangé les bonnes pratiques au niveau des pays. Renata Bayazitova, de la fondation publique « Ganesha » du Kirghizistan, a expliqué que les éléments clés du succès des services de réduction des risques pour les jeunes consommatrices de drogues injectables résidaient dans un meilleur accès à des espaces sûrs, à l'abri des préjugés, où les jeunes peuvent se rendre à tout moment sans avoir peur d'être mal compris et obtenir des informations et un appui sur tout un éventail de questions.
L'un des points communs à l'ensemble des programmes est l'implication des jeunes dans la conception des services. Les participants ont souligné que c'est uniquement en travaillant avec les jeunes qu'il sera possible d'élaborer des services adaptés à leurs besoins, fournis de manière appropriée, par les bons prestataires et dans des endroits adéquats. Jerson See, de l'organisation communautaire Cebu Plus aux Philippines, a déclaré : « Vous devez travailler avec nous parce que nous connaissons bien le marché... nous sommes le marché ».
Créer un environnement social et juridique propice dans lequel les jeunes se sentent motivés pour se faire dépister a également fait partie des thèmes examinés lors d'une session qui posait la question suivante : « Tous les tests sont-ils forcément difficiles ? ». Il a été indiqué que les niveaux actuels de dépistage du VIH chez les jeunes et les adolescents restent très faibles et qu'avec les traitements disponibles, il était désormais impératif de veiller à ce que les jeunes vivant avec le VIH soient diagnostiqués et orientés vers des soins et un traitement.
L'un des principaux obstacles évoqué à plusieurs reprises par les participants concerne les lois relatives à l'âge de consentement pour l'accès aux services de dépistage du VIH. « Au Mexique, vous avez le droit de faire un test de dépistage du VIH si vous êtes mineur, mais selon la loi, un parent ou un tuteur doit vous accompagner pour recevoir le résultat », a expliqué Corina Martinez de la Fundación Mexicana para la Planeación Familiar, A.C. « Heureusement, au Mexique, cette loi est déjà en cours de révision, mais il est important de prendre cet exemple et de s'assurer que dans tous les pays, ces mesures soient renforcées pour garantir un accès universel au dépistage du VIH ».
Les participants ont également eu connaissance du projet innovant de technologie mobile de la Zambie, U-report, qui a permis d'élargir la demande de dépistage du VIH chez les jeunes, et ils ont entendu le Dr Nono Simelela, Conseiller spécial du Vice-Président et Président de la Commission nationale sud-africaine sur le sida, qui a décrit le processus ayant mené dans son pays à la baisse à 12 ans de l'âge de consentement pour l'accès au dépistage du VIH.
Un dialogue animé a également eu lieu sur les problèmes et les solutions en lien avec l'accès au traitement et la manière dont cet accès peut être intégré dans des services adaptés aux jeunes, qui proposent aussi des interventions en matière de santé sexuelle et reproductive et un appui dans l'observance des protocoles thérapeutiques et la divulgation de l'état sérologique.
Après une journée entière de discussions et de débats, les jeunes délégués et les membres du Conseil se sont sentis motivés pour redoubler d'efforts afin de veiller à ce que les jeunes disposent des outils et de l'espace requis pour se mettre en avant et au cœur de la riposte au sida et jouer un rôle actif dans l'accomplissement de l'objectif de mettre un terme à l'épidémie de sida.
« En tant que mouvement de la jeunesse, nous n'avons jamais été aussi organisés qu'à l'heure actuelle », a déclaré Pablo Aguilera, Directeur du Fonds des jeunes leaders pour la lutte contre le VIH. « Nous sommes prêts à travailler pour nous assurer que le VIH demeure une priorité dans le cadre de développement après 2015 ».
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Le Conseil d’Administration de l'ONUSIDA demande à l'ONUSIDA de soutenir les pays dans la mise en place d'objectifs nationaux révisés concernant l'accès au traitement antirétroviral
20 décembre 2013 20 décembre 2013GENÈVE, 20 décembre 2013 – l'Organe directeur de l'ONUSIDA – le Conseil de Coordination du Programme – a mis fin à ses trois jours de réunion à Genève. Le Conseil d’Administration a exhorté l'ONUSIDA à soutenir les processus nationaux et internationaux en cours afin d'établir des objectifs nationaux révisés destinés à un accès universel aux traitements contre le VIH.
Le Conseil d’Administration a incité les États-Membres à développer l'accès à la thérapie antirétrovirale en mettant en œuvre les directives 2013 de l'Organisation mondiale de la santé relatives à l'accès au traitement. Il a également souligné qu'il était primordial que la garantie d'une accélération de l'accès au traitement contre le VIH, notamment en palliant aux obstacles à cet accès, soit intégrée dans tous les stades de planification en matière de VIH et de santé. Outre un soutien dans l'établissement d'objectifs nationaux en termes de traitement, le Conseil d’Administration a également demandé l'aide de l'ONUSIDA quant à la baisse du prix des médicaments, au support technique et au développement des capacités.
Au cours de la réunion s'étant déroulée du 17 au 19 décembre, les membres du Conseil d’Administration ont souligné l'importance d'une intensification des efforts de lutte contre le sida après 2015, et ont déclaré que la priorité dans l'ordre du jour post-2015 est de mettre un terme au sida.
Dans son discours liminaire, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a insisté à nouveau sur la nécessité de poursuivre les mesures en vue de l'élimination du sida. « Mettre un terme au sida sera une réussite mondiale d'importance historique », a déclaré M. Sidibé. « Cela permettrait non seulement de sauver des millions de vies, mais mettre un terme à cette maladie sera synonyme d’une meilleure santé et tendrait à résoudre les problèmes de pauvreté et d'équité et ce, pour l'humanité toute entière. »
Il a également été demandé à l'ONUSIDA d'intensifier son soutien technique coordonné aux gouvernements, à la société civile et aux populations cibles, et d'assister davantage les pays dans le déploiement du Nouveau modèle de financement du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
La réunion s'est achevée par une journée complète consacrée au VIH, aux adolescents et aux jeunes ; ces derniers ont mené des séances de prévention, de dépistage et de traitement, et ont exploré des idées, des expériences et des solutions avec les membres du Conseil d’Administration quant à la forme et à la portée de programmes pertinents de lutte contre le VIH à l'attention des jeunes.
Des participants et observateurs des États-Membres des Nations Unies, d'organisations internationales, de la société civile et d'organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion, présidée par l'Inde. L'Australie a été élue par le Conseil d’Administration pour présider la réunion et le Zimbabwe assurera la vice-présidence en 2014.
Vous trouverez le rapport du Directeur exécutif de l'ONUSIDA au Conseil d’Administration, les décisions, les recommandations et les conclusions de la rencontre à l'adresse : unaids.org.
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La Côte d’Ivoire prend des mesures ambitieuses dans l'arène mondiale du sida.
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La Côte d’Ivoire prend des mesures encore plus ambitieuses dans l'arène mondiale du sida
18 décembre 2013
18 décembre 2013 18 décembre 2013Dans une énergique démonstration d'engagement dans la riposte au VIH et envers l'ONUSIDA, le président de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara a annoncé que son pays versera 1 million US$ pour soutenir le travail de l'ONUSIDA pour aider les pays à atteindre les objectifs de la Déclaration politique de 2011 sur le VIH/sida.
« J'ai décidé de verser 1 million US$ à l'ONUSIDA car je crois en une société avec zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida, » déclare le président Ouattara lors de la réunion du Conseil national sur le sida de Côte d'Ivoire.
La contribution a été confirmée par Raymonde Goudou Coffie, Ministre de la Santé de Côte d’Ivoire, qui a représenté la Côte d'Ivoire à la réunion du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA à Genève. « Je suis heureuse d'être au Conseil de l'ONUSIDA et de pouvoir annoncer notre contribution d'1 million US$ pour son travail qui est tout à fait essentiel et comme un signe de responsabilité partagée, » déclare Madame Coffie.
« Cette contribution à l'ONUSIDA fait de la Côte d'Ivoire le premier pays africain à devenir l'un des plus importants donateurs d'UNAIDS 20, » ajoute Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
La Côte d’Ivoire rejoint la République du Congo et le Sénégal en tant que premiers pays africains à contribuer financièrement à l'ONUSIDA.
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L’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève lancent une nouvelle campagne pour que les enfants puissent tous naître sans le VIH
16 décembre 2013 16 décembre 2013La campagne « Là où l’histoire s’écrit » invite les hôtes à participer à l’histoire et à faire un don pour une génération sans sida
GENÈVE, 16 décembre 2013 – L’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève s’unissent au sein d’un partenariat public-privé pour promouvoir l’action afin que les enfants puissent tous naître sans le VIH, que leurs mères puissent avoir accès à des médicaments vitaux et que les enfants séropositifs puissent tous vivre en bonne santé.
Les pays se sont engagés à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015. Bien que des progrès majeurs aient été enregistrés – marqués par une diminution de 53 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants depuis 2001, des efforts importants restent nécessaires pour aider les pays à atteindre leurs objectifs. En outre, 28 % seulement des enfants ayant besoin d’un traitement ont accès à celui-ci.
« En protégeant les enfants de l’infection à VIH, nous ne faisons pas que sauver des vies, nous investissons aussi pour améliorer la santé future des générations à venir » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Je suis heureux que l’hôtel InterContinental Genève soit notre partenaire en permettant à un plus grand nombre de personnes de s’unir à nos efforts pour qu’il soit possible d’atteindre une génération sans sida ».
L’une des premières initiatives de ce partenariat est le lancement d’une campagne pour sensibiliser et mobiliser des fonds au profit d’une génération sans sida. Annoncée lors d’un événement spécial organisé à l’hôtel le 16 décembre, la campagne « Là où l’histoire s’écrit » invite les hôtes à participer à l’histoire et à faire un don pour une génération sans sida. Le personnel de l’hôtel aura pleinement son rôle à jouer grâce à une formation de sensibilisation au sida et pourra expliquer aux hôtes à quel point il est important de protéger les enfants de l’infection à VIH. Les hôtes pourront participer à la campagne en faisant un don lorsqu’ils quittent l’hôtel ou fréquentent son restaurant ou son bar.
« L’hôtel partage une histoire et entretient des relations de longues date avec l’ONU à Genève et nous sommes enthousiastes d’avoir créé ce partenariat avec l’ONUSIDA » a déclaré Jürgen Baumhoff, Directeur général de l’hôtel InterContinental Genève.
Situé à l’intersection de la ville et des Nations Unies, l’hôtel InterContinental Genève est un lieu incontournable de la ville. Il fêtera son 50ème anniversaire cette année, un demi-siècle pendant lequel il a accueilli les dirigeants du monde et abrité des négociations d’accords historiques et la création de partenariats. La campagne organisée par l’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève sera l’une des composantes des célébrations du cinquantenaire de l’hôtel en 2014 et au cœur de cet événement majeur en participant aux efforts engagés pour parvenir à une génération sans sida.
« Si nous voulons construire des sociétés en meilleure santé, il nous faut commencer par les enfants » a déclaré Toumani Diabaté, Ambassadeur international de bonne volonté de l’ONUSIDA, qui s’est produit sur scène à l’occasion du lancement de la campagne. « Nous pouvons tous participer à l’histoire en faisant en sorte que les femmes vivant avec le VIH et leurs enfants aient accès à des services de prévention, de traitement et de prise en charge du virus ».
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Un nouveau rapport de FCAA et de l’ONUSIDA révèle que les financements philanthropiques destinés à la lutte contre le VIH ont peu évolué ces dernières années
10 décembre 2013 10 décembre 2013Le rapport contient de nouvelles informations de 40 bailleurs de fonds externes aux États-Unis et à l’Europe
WASHINGTON D.C., LE CAP, GENÈVE, 10 décembre 2013 – Un nouveau rapport de Funders Concerned About AIDS (FCAA), établi avec le soutien de l’ONUSIDA, révèle que 5,4 % (US$ 0,5 milliard) de l’ensemble des financements internationaux destinés à la lutte contre le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire proviennent d’organisations philanthropiques. En 2012, les donateurs privés ont versé US$ 636 millions au niveau mondial. Présenté aujourd’hui lors du Sommet sur la philanthropie contre le sida 2013 de FCAA et de la 17ème Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique, ce rapport indique par ailleurs que les financements philanthropiques sont globalement restés stables depuis 2011 (augmentation inférieure à 1 %).
Selon le rapport, cette légère progression est essentiellement attribuable à 40 nouveaux bailleurs de fonds externes aux États-Unis et à l’Europe occidentale et centrale. Si l’on exclut les financements de ces entités, les organisations philanthropiques basées aux États-Unis et dans l’Union européenne ont réduit leurs financements de US$ 33 millions (5 %) depuis 2011. Les financements philanthropiques totaux sont globalement restés au même niveau depuis 2007 et demeurent très sensibles aux contributions du plus important donateur mondial de la lutte contre le VIH/sida – la Fondation Bill et Melinda Gates (Fondation Gates). Selon les prévisions américaines et européennes, les financements privés de la riposte au sida n’augmenteront sans doute pas en 2013.
« Nous sommes très heureux de souligner l’action et l’impact de 40 nouveaux partenaires potentiels dans la riposte philanthropique au VIH/sida » a déclaré John Barnes, Directeur exécutif de FCAA. « Cependant, la prise en compte de ces nouvelles sources de financement dans le rapport masque un recul préoccupant des contributions des organisations basées aux États-Unis et dans l’Union européenne. Une approche de financement « lente et régulière » ne permettra pas de fournir les ressources nécessaires pour pouvoir relever les défis actuels de la riposte au sida ».
Autres conclusions majeures :
- Les financements d’organisations philanthropiques américaines ont totalisé US$ 467 millions en 2012 (-3 % par rapport à 2011). Sept bailleurs de fonds importants – dont la Fondation Gates (qui est à l’origine de la moitié du total des financements américains) – ont fortement réduit leurs contributions (US$ 1 m-US$ 18mil) du fait des fluctuations annuelles des cycles de subventionnement et de la réorientation des financements vers d’autres domaines de la santé.
- Parmi les organisations philanthropiques de l’Union européenne, le total des financements de 2012 a atteint US$147 millions (-6 % par rapport à 2011), ce qui confirme une diminution régulière sur trois ans depuis 2009. La réduction des financements de la majorité des bailleurs de fonds de l’Union européenne entre 2011 et 2012 résulte en partie des fluctuations annuelles des cycles de subventionnement, ou d’un processus d’examen des stratégies, plutôt que d’une réallocation des financements au détriment de la riposte au VIH.
- Pour la première fois en 2013, FCAA a conduit une étude pour identifier des donateurs philanthropiques susceptibles de soutenir la lutte contre le VIH basés en dehors des États-Unis et de l’Europe occidentale et centrale. Des enquêtes et d’autres travaux de recherche ont permis d’obtenir des données de 40 bailleurs de fonds de 13 pays qui ont contribué aux financements philanthropiques de la riposte au sida à hauteur d’environ US$ 38 millions en 2012.
« On ressent une solidarité mondiale manifeste pour que la riposte au sida progresse afin de parvenir à une génération sans sida » a déclaré Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l’ONUSIDA. « L’ONUSIDA continue d’inciter vivement tous les partenaires à rechercher des moyens innovants pour garantir des sources de financement accrues et pérennes afin de nous permettre d’atteindre tous ceux qui ont besoin de services vitaux de prise en charge du VIH ».
Le rapport a été publié parallèlement à des nouvelles selon lesquelles les financements de la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire provenant des gouvernements donateurs ont totalisé US$ 7,86 milliards en 2012, niveau pratiquement inchangé depuis 2008. Selon l’ONUSIDA, les ressources disponibles pour la lutte contre le VIH ont totalisé US$ 18,9 milliards en 2012, ce qui représente une insuffisance de US$ 3-5 milliards par rapport à ce qui est nécessaire pour atteindre l’objectif de US$ 22-24 milliards. Le Cadre d’investissement de l’ONUSIDA destiné à optimiser l’utilisation des ressources montre qu’on pourrait éviter 4,2 millions de nouvelles infections à VIH et 1,9 million de décès liés au sida, et que 15 millions de personnes pourraient avoir accès au traitement contre le VIH si les financements étaient augmentés à US$ 24 milliards d’ici à 2015.
Bien que les financements philanthropiques fournis aux pays à revenu faible ou intermédiaire ne représentent que 5 % environ de l’ensemble des financements philanthropiques internationaux alloués à la riposte au sida, FCAA et l’ONUSIDA soulignent que, du fait de leur indépendance, les organisations philanthropiques ont un rôle de catalyseur à jouer dans ce combat. Les financements philanthropiques sont souvent consacrés à des domaines essentiels grâce au plaidoyer et servent à soutenir les populations clés (telles que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues et les professionnel(le)s du sexe) dont les besoins sont rarement couverts par d’autres sources de financement.
Le rapport annuel de suivi des ressources de FCAA, établi avec le soutien de l’ONUSIDA, entend informer les parties prenantes de la répartition et des tendances globales des fonds philanthropiques mondiaux alloués à la riposte au sida. Les données financières sont largement tirées d’enquêtes auprès des bailleurs de fonds ainsi que d’examens complémentaires des bases de données sur les subventions et de listes de subventions des bailleurs de fonds. Les données ont été obtenues pour près de 300 organisations considérées comme représentatives de la grande majorité des organisations philanthropiques privées qui financent la riposte au VIH/sida.
Télécharger le rapport Global Philanthropic Support to Address HIV/AIDS in 2012 (Soutien des organisations philanthropiques mondiales pour lutter contre le VIH/sida en 2012) à l’adresse : http://www.fcaaids.org/resourcetracking (en anglais)
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