

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, lors de la cérémonie d'ouverture de la 17e Conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (ICASA). 7 décembre 2013. Le Cap, Afrique du Sud.
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Ouverture au Cap de la plus grande conférence africaine sur le sida
08 décembre 2013
08 décembre 2013 08 décembre 2013Des délégués du monde entier se sont réunis au Cap, Afrique du Sud, le 6 décembre pour le démarrage de la 17e Conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (ICASA). La conférence de 5 jours se tient sur une note de tristesse alors que le monde pleure le décès de Nelson Mandela qui est considéré comme le plus grand Homme d'État de l'Afrique.
Le Vice-président d'Afrique du Sud, Kgalema Motlanthe, a souhaité la bienvenue dans son pays aux participants et a rendu un hommage appuyé à l'ancien président Nelson Mandela par ces paroles « Sa stature plus grande que la vie, sa diplomatie, sa simplicité, son humour contagieux et sa résolution inflexible de voir par le rêve d'une meilleure vie pour toute l'humanité nous manqueront." Il a ensuite poursuivi en évoquant les immenses progrès réalisés dans la riposte au sida et a déclaré “Investir pour une bonne santé devrait être considéré comme une obligation de développement pour et en soi. »
Le thème de la conférence de cinq jours est « Maintenant plus que jamais : objectif zéro » ; il a été sélectionné pour souligner les progrès réalisés dans toute l'Afrique en intensifiant les traitements du VIH, mais également la nécessité de redoubler les efforts pour éviter toute nouvelle infection à VIH. Plus de 5 000 représentants de groupes politiques, multilatéraux et de la société civile, ainsi que des scientifiques, des jeunes et des militants participent à la conférence.
Les intervenants à la cérémonie d'ouverture incluaient : le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, la Première dame de Zambie, Christine Kaseba-Sata, la chanteuse reconnue, militante et Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, Annie Lennox, la coordinatrice mondiale du Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida, Deborah von Zinkselnagel, le professeur Robert Soudré, Président de la Société africaine anti-sida, le professeur Ian Sanne, Président directeur général de Right to Care et Cyriaque Ako, spécialiste de santé de l'organisation African Men for Sexual Health and Rights (AMSHeR).
La cérémonie d'inauguration présente également des spectacles culturels de stars africaines, y compris le premier artiste transgenre connu d'Angola, Titica, qui est Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA. Plus tôt, Madame Lennox et Monsieur Sidibé ont inauguré le village communautaire culturel qui présente des stands d'information et d'artisanat réalisé par des personnes vivant avec le VIH et des groupes communautaires.
Quotes
« L'Afrique ne devrait pas avoir peur d'en appeler à stopper le sida en réalisant notre rêve des trois zéros comme un objectif séparé sur l'agenda de développement post-2015 car le sida est une affaire qui n'est pas encore bouclée. Je pense que d'ici 2030 nous pouvons stopper le sida. Oui, le VIH peut être avec nous dans le futur jusqu'à ce que nous arrivions à mettre en place une cure ou un vaccin, mais la maladie qui provoque le VIH ne doit pas être avec nous. »
« La subordination des femmes africaines créée une vulnérabilité aux infections à VIH par la dépendance économique, le manque de biens et le manque de protection contre les points de vue et l'exploitation. »
« Il est temps que les leaders dans tout le continent africain, et les leaders d'ailleurs, s'engagent à prendre des actions concrètes pour stopper la violence contre les femmes et les enfants en mettant en œuvre des politiques qui aboutissent à des changements. »
Représentant la société civile lors de l'ouverture, M. Ako déclare que les personnes les plus exposées au VIH sont celle les plus exposées à des condamnations juridiques et il ajoute « Je suis là en tant qu'homosexuel et personne vivant avec le VIH. Ma communauté m'a demandé de vous dire que nos problèmes ne sont pas correctement exposés. »
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Annie Lennox, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA avec des jeunes au KID CRU du Tygerberg Children’s Hospital au Cap, Afrique du Sud, le 6 décembre 2013. Photo : UNAIDS/Rodger Bosch
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Annie Lennox, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA, rend hommage à Nelson Mandela lors de sa visite en Afrique du Sud
07 décembre 2013
07 décembre 2013 07 décembre 2013Annie Lennox, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA, est en Afrique du Sud pour souligner les progrès et défis dans la riposte au sida. Lors de sa visite, elle rend un hommage à l'ancien Président Nelson Mandela.
Madame Lennox a été informée des bénéfices relatifs aux traitements du VIH précoces dans la prévention du sida pédiatrique lors d'une visite de l'unité de recherches cliniques des maladies infectieuses des enfants (KID CRU) au Tygerberg Children’s Hospital. Elle a rencontré des patients ainsi que leurs familles et regardé un spectacle donné par un groupe communautaire chantant un hommage dédié au Président Mandela.
Au Desmond Tutu HIV Foundation Youth Centre dans la communauté de Masiphumelele, Madame Lennox a pu se rendre compte comment un environnement taillé sur mesure pour les besoins des jeunes peut changer leurs vies. Le centre fournit des services de santé adaptés aux jeunes ainsi que l'éducation et les loisirs. Madame Lennox s'est entretenue avec de jeunes mères sur leurs défis et leurs rêves et a écouté un enregistrement tonique d'un groupe d'adolescents.
Les visites sur le terrain étaient particulièrement significatives et symboliques pour Madame Lennox car, il y a tout juste dix ans, elle a pris l'initiative d'attirer l'attention sur l'épidémie de VIH après sa première rencontre émouvante avec le Président Mandela.
Dans son rôle d'Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA, Madame Lennox participera à la 17e Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA) et prendra la parole lors de différents événements de haut niveau. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, avec environ 7 000 scientifiques leaders de par le monde, décideurs politiques, militants et personnes vivant avec le VIH participeront à la conférence de 5 jours qui début le 7 décembre.
Quotes
« Nelson Mandela est l'une des personnalités les plus significatives que la planète ait jamais vue pour changer la donne sur un plan historique, politique et social. En tant que telle, son décès laisse un vide énorme. Avant de quitter la vie publique il a déclaré "C'est dans vos mains", nous défiant tous pour mettre en œuvre des questions urgentes des droits de l'homme et de la justice sociale. Si nous voulons profiter de l'héritage qu'il a donné à l'Afrique du Sud et au monde et le maintenir, alors nous devons être proactifs et non indifférents. »
« Le Desmond Tutu HIV Foundation Youth Centre aide la jeunesse a être confiante et à reconnaitre les talents qu'ils ne savaient pas détenir. »
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M. Li, qui est également vice-président de la Fédération chinoise de l'industrie et du commerce, a été reçu le 12 novembre par Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
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Le président du Hanergy Holding Group souligne le rôle du secteur privé chinois dans la riposte au sida
05 décembre 2013
05 décembre 2013 05 décembre 2013Le rôle significatif que peut jouer le secteur privé chinois dans la riposte au sida a été mis en avant lors de la récente visite au siège de l'ONUSIDA à Genève de Li Hejun, président du Hanergy Holding Group, une multinationale leader dans l'énergie propre.
M. Li, qui est également vice-président de la Fédération chinoise de l'industrie et du commerce, a été reçu le 12 novembre par Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. Les deux leaders ont eu diverses discussions sur la meilleure manière de renforcer et élargir l'implication du secteur privé dans une riposte efficace contre le VIH. Ils ont également débattu du futur de la responsabilité sociale mondiale.
Hanergy accueille également la China Red Ribbon Foundation. Par ailleurs, M. Li a exprimé sa volonté de renforcer activement l'engagement de sa société dans la riposte au sida et de coopérer avec l'ONUSIDA dans le domaine de la santé et du développement international.
Quotes
« Au-delà de promouvoir le développement des activités dans le secteur de l'énergie propre, Hanergy est engagé à contribuer de manière active à la riposte au sida. Nous entreprendrons un rôle clé dans les domaines de la responsabilité sociale mondiale pour les communautés locales en Chine et en Afrique. »
« Le président Li Hejun est un exemple qui force l'inspiration du rôle unique du secteur privé pour aider à stopper l'épidémie de sida. »
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Consultation sur le futur du VIH, de la santé et du développement qui s'est tenue à Bruxelles.
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Consolider le potentiel de l'évolution de la riposte au sida comme une force pour la justice sociale, l'égalité et la santé mondiale post-2015
04 décembre 2013
04 décembre 2013 04 décembre 2013Une consultation sur le futur du VIH, de la santé et du développement a eu lieu lors des Journées européennes du développement les 27-28 novembre à Bruxelles. La consultation faisait partie de la série de dialogues régionaux organisée par la Commission de l'ONUSIDA et du Lancet : Du sida à la santé durable.
Le principal message émergeant de la réunion était la nécessité de consolider l'expérience de la riposte au sida comme une force d'évolution pour la justice sociale, l'égalité et la santé mondiale post-2015. Les participants ont souligné l'importance de mettre les communautés marginalisées et vulnérables au centre des ripostes contre le VIH et d'intégrer le VIH, la santé et les droits de l'homme dans les mesures de développement après 2015.
Participants
Animé par le Député européen Michael Cashman, le panel comprenait Jacquelyne Alesi, Directrice des programmes, Réseau des jeunes vivant avec le VIH/sida en Ouganda ; Ann-Sofie Nilsson, Directrice générale pour la Coopération au développement international, Suède ; Siddharth Chatterjee, Chef diplomate de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ; MacDonald Sembereka, Conseiller spécial du président du Malawi et Baba Gumbala, Alliance internationale contre le VIH/sida. Des députés africains, des acteurs du développement européen, de la société civile, des universitaires, des représentants de gouvernements et autres on assisté à la réunion.
Résultats
Les principales questions discutées seront transmises aux présidents des commissions des trois groupes de travail dont les rapports finaux formeront les recommandations à la Commission ONUSIDA-Lancet qui seront publiées dans Le Lancet en 2014.
Quotes
« La jeunesse représente la nature intergénérationnelle des familles – ils relient les générations plus âgées et sont le chemin vers le futur. Investir dans la jeunesse est une chose raisonnable à faire pour garantir des résultats durables en matière de santé. »
« Pour atteindre "l'objectif zéro" nous devons changer notre attitude envers le sida et les personnes vivant avec le VIH. Nous devons combattre la stigmatisation et la discrimination, assurer une éducation sexuelle complète et garantir une participation et une implication significatives des jeunes et des personnes vivant avec le VIH dans tous les aspects de prise de décision. »
« Nous avons besoin d'une architecture plus simple qui se focalise sur la santé plutôt que sur les maladies, mais nous devons également conserver ce qui fonctionne. La riposte au sida a largement contribué à l'architecture actuelle en incluant le point de vue des droits de l'homme sur la santé, l'engagement fort de la société civile, la demande de responsabilisation et la réponse multisectorielle. »
« En tant que donateurs et gouvernements, multilatéraux, parlementaires et société civile, nous devons mettre le sida, la santé et les droits de l'homme en bonne place dans l'agenda post-2015. Il est essentiel de préserver et consolider la force de l'évolution de la riposte au sida et faire progresser la justice sociale et la santé mondiale dans l'agenda post-2015. C'est une question de vie et de mort - et de droits ! »
« Stopper le sida peut seulement se faire si les gouvernements prennent des mesures pour lutter contre les obstacles de la stigmatisation et de discrimination qui empêchent les personnes d'accéder aux traitements et soins dont ils ont besoin. »


Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, ici aux côtés du Secrétaire d'État américain John Kerry, a déclaré : « Solidarité, tolérance et résultats, telles sont les valeurs du leadership mondial sur le sida. L'engagement sans faille du Président Obama augmente les chances de parvenir à une génération sans sida dans un avenir proche ». Photo : Gettyimages
Feature Story
Les États-Unis font preuve d'un engagement ferme et courageux dans la riposte au sida
03 décembre 2013
03 décembre 2013 03 décembre 2013Alors que les dirigeants internationaux se réunissent aux États-Unis pour réaffirmer leurs engagements à l'occasion de la conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial), l'ONUSIDA appelle à donner à cet événement une issue positive pour veiller à ce que personne ne soit laissé de côté.
Les États-Unis accueillent cette importante conférence de reconstitution des ressources, lesquelles permettront d'assurer le financement des programmes de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme du Fonds mondial de 2014 à 2016. À la veille de la réunion, le Président des États-unis, Barack Obama, a souhaité la bienvenue aux responsables internationaux lors d'une réception exceptionnelle organisée à la Maison blanche à Washington DC.
À cette occasion, le Président a annoncé que les États-Unis avaient accompli, voire même dépassé sur certains points, les objectifs fixés par le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR). Ces objectifs, définis en 2011, portaient notamment sur l'ouverture de l'accès au traitement antirétroviral pour 6 millions de personnes vivant avec le VIH. Le Président Obama a annoncé que les États-Unis aidaient actuellement 6,7 millions de personnes à accéder à ce traitement vital.
En tant que représentant du pays hôte, le Président Obama a également appelé les autres responsables internationaux à soutenir pleinement les efforts mondiaux pour mettre fin à l'épidémie de sida et déclaré que les États-Unis donneront 1 dollar pour 2 dollars promis au Fonds mondial par les autres donateurs sur les trois prochaines années (soit jusqu'à 5 milliards de dollars).
Quotes
« Les États-Unis d'Amérique resteront le leader mondial de la lutte contre le VIH. Nous serons à vos côtés tout au long de ce parcours jusqu'au jour où nous saurons que toutes les femmes et tous les hommes pourront se protéger de l'infection ; le jour où toutes les personnes vivant avec le VIH pourront accéder aux traitements qui prolongent leur vie ; le jour où plus aucun enfant ne naîtra avec le VIH et où nous aurons réussi à accomplir, après tout ce temps, ce qui autrefois restait difficile à imaginer : une génération sans sida. »
« Des engagements accrus de la part de nos partenaires du Fonds mondial devraient apporter davantage de confiance... Je me sens extrêmement encouragé par la hausse des investissements du Royaume-Uni, du Danemark, de la Norvège, de la Suède et du Canada, ainsi que de l'Allemagne et de la France. Tous ont étendu leur haut niveau d'engagement. Si tout le monde suit, nous pourrons en faire encore plus pour relever ce défi. »
« Solidarité, tolérance et résultats, telles sont les valeurs du leadership mondial sur le sida. L'engagement sans faille du Président Obama augmente les chances de parvenir à une génération sans sida dans un avenir proche. »

Press Release
L’ONUSIDA et Daw Aung San Suu Kyi lancent la campagne #zerodiscrimination en Australie
01 décembre 2013 01 décembre 2013Annonce d’une nouvelle journée internationale pour une discrimination zéro
Melbourne, 1er décembre 2013—À l’occasion de la Journée mondiale sida 2013, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et la lauréate du Prix Nobel de la Paix et ambassadrice mondiale de l’ONUSIDA pour la discrimination zéro Daw Aung San Suu Kyi lancent la campagne mondiale #zerodiscrimination, qui appelle à une transformation mondiale. L’initiative lancera la nouvelle Journée Zéro Discrimination le 1er mars 2014, et adoptera le papillon comme le symbole de la transformation pour une discrimination zéro.
« Je crois à un monde où chacun puisse éclore et s’épanouir. Nous pouvons tous faire la différence en tendant la main et en permettant aux individus de vivre une vie dans la dignité, indépendamment de qui ils sont, » a déclaré Daw Aung San Suu Kyi. « J’invite chacun à s’ouvrir, à faire changer les choses et à mettre fin à la discrimination. »
Daw Aung San Suu Kyi et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé ont annoncé la campagne pour une discrimination zéro pendant une manifestation lors de la Journée mondiale sida à Melbourne (Australie).
« En tant que communautés et qu’individus, nous devons continuer d’agir pour réduire la transmission du VIH et faire en sorte que les personnes vivant avec le VIH puissent participer pleinement à la vie de la communauté, sans faire l’objet de stigmatisation et de discrimination, » a déclaré le Ministre de la Santé australien, Son Excellence Monsieur Peter Dutton.
« Nous reconnaissons que parvenir à zéro nouvelle infection à VIH et zéro décès lié au sida sera impossible si nous ne nous efforçons pas d’atteindre zéro discrimination, » a noté M. Sidibé. « Lors de la Journée Zéro Discrimination, nous célébrerons les droits de chacun à vivre une vie pleine et productive dans la dignité. »
La discrimination peut affecter la vie des gens de bien des façons.
Pour la riposte au sida, la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH et des populations clés les plus exposées au risque de VIH constitue un obstacle majeur à l’élargissement des services de lutte contre le VIH. Des enquêtes menées au niveau des pays ont révélé que, selon les rapports, une personne sur sept vivant avec le VIH s’était vu interdire l’accès aux soins de santé et que plus d’une personne sur dix vivant avec le VIH s’était vu refuser un emploi à cause de son statut VIH.
Daw Aung San Suu Kyi a enregistré un message d’intérêt public qui déclare « Ouvrez-vous, tendez la main. Ensemble nous pouvons parvenir à zéro discrimination. » Grâce à ce message, à une page web sur la campagne, et à des activités de sensibilisation dans les médias sociaux, la campagne demande aux personnes du monde entier de se joindre à la conversation et d’agir.
La phase initiale de l’initiative se poursuivra jusqu’au 10 décembre – Journée internationale des droits de l’homme – et créera ensuite une dynamique au cours du mois qui précédera la Journée Zéro Discrimination.
En 2012, on estime que : 35,3 millions [32,2 millions – 38,8 millions] de personnes dans le monde vivaient avec le VIH 2,3 millions [1,9 million – 2,7 millions] de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH 1,6 million [1,4 million – 1,9 million] de personnes sont décédées de maladies liées au sida |
Press centre
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Une nouvelle initiative nationale pour le dépistage du VIH auprès de 30 millions de personnes en 2014 a été lancée par le Ministre fédéral de la Santé, le Professeur Onyebuchi Chukwu, lors d'une manifestation organisée dans la région de Bwari, un district du territoire de la capitale fédérale nigériane. Le Ministre de la Santé a donné l'exemple en faisant un test pour lancer la campagne de dépistage du VIH.

Le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a déclaré : « La fin de l'épidémie de sida commence par la connaissance de son état sérologique et l'accès aux services anti-VIH ».
Feature Story
Le Président Goodluck Jonathan demande à tous les Nigérians de « prendre leurs responsabilités » et de faire un test de dépistage du VIH
01 décembre 2013
01 décembre 2013 01 décembre 2013Dans une déclaration à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, S.E. Goodluck Jonathan, Président de la République fédérale du Nigéria, a présenté le plan de son gouvernement pour accélérer la riposte au sida de son pays avec son leadership et son engagement. « Aucun Nigérian ne devrait plus mourir du sida, ils doivent prendre leurs responsabilités et faire un test de dépistage du VIH », a déclaré le Président Jonathan.
Une nouvelle initiative nationale pour le dépistage du VIH auprès de 30 millions de personnes en 2014 a été lancée par le Ministre fédéral de la Santé, le Professeur Onyebuchi Chukwu, lors d'une manifestation organisée dans la région de Bwari, un district du territoire de la capitale fédérale nigériane. Selon le gouvernement nigérian, plus de 80 % des hommes et des femmes du pays indiquent n'avoir jamais fait de test de dépistage du VIH. Le Ministre de la Santé a donné l'exemple en faisant un test pour lancer la campagne de dépistage du VIH. Il a été rejoint par le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, le Dr Luiz Loures, et par le Coordonnateur de l'ONUSIDA au Nigéria, le Dr Bilali Camara, qui ont également fait le test afin de marquer le soutien de l'ONUSIDA en faveur de cette campagne de premier plan.
Le Dr Loures s'est porté garant de l'appui total de l'ONUSIDA et de tout le système des Nations Unies auprès du Président Goodluck Jonathan et du gouvernement du Nigéria dans la mise en œuvre du Plan présidentiel complet de riposte au sida lancé plus tôt cette année.
Quotes
« Aucun Nigérian ne devrait plus mourir du sida, ils doivent prendre leurs responsabilités et faire un test de dépistage du VIH. »
« Le Plan présidentiel complet de riposte au sida est une priorité pour le gouvernement du Nigéria. »
« La fin de l'épidémie de sida commence par la connaissance de son état sérologique et l'accès aux services anti-VIH. »
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Press Statement
Plus de 850 000 nourrissons ont été sauvés du VIH depuis 2005, mais on constate des tendances inquiétantes chez les adolescents
29 novembre 2013 29 novembre 2013Un rapport de l’UNICEF montre qu’il est possible de faire baisser de moitié les nouvelles infections chez les adolescents si l’on augmente les investissements et qu’on les cible mieux
NEW YORK, le 29 novembre 2013—Un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’UNICEF montre les progrès considérables qui ont été réalisés pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant : plus de 850 000 nouvelles infections ont été évitées chez des nouveau-nés entre 2005 et 2012 dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Cependant, le nouveau rapport 2013 « Enfants et SIDA – Un bilan de la situation » tire la sonnette d’alarme en ce qui concerne les adolescents et affirme qu’il est nécessaire de redoubler d’efforts, aux niveaux national et international, pour lutter contre le VIH et le SIDA dans ce groupe d’âge vulnérable.
Les décès liés au SIDA chez les adolescents de 10 à 19 ans sont passés de 71 000 en 2005 à 110 000 en 2012, une augmentation de 50 pour cent qui contraste fortement avec les progrès accomplis pour prévenir la transmission du virus de la mère à l’enfant. Environ 2,1 millions d’adolescents vivaient avec le VIH en 2012.
Or, avec des fonds supplémentaires et davantage d’investissements dans l’innovation, on pourrait surmonter beaucoup d’obstacles, estime le rapport.
Selon une nouvelle analyse figurant dans le rapport, si l’on investit davantage dans les interventions à impact fort pour arriver à 5,5 milliards de dollars d’ici 2014, deux millions d’adolescents, et surtout d’adolescentes, pourraient éviter l’infection d’ici 2020. En 2010, les investissements s’élevaient à 3,8 milliards de dollars.
« Si l’on transpose à plus grande échelle les interventions à fort impact dotés d’une approche intégrée, nous pouvons faire diminuer de moitié le nombre de nouvelles infections chez les adolescents d’ici 2020, a déclaré M. Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF. Il importe de toucher de toute urgence les adolescents les plus vulnérables par le biais de programmes efficaces. »
Par interventions à fort impact, on entend entre autres les préservatifs, les traitements antirétroviraux, la prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant, la circoncision masculine médicalisée volontaire, les programmes de communication pour modifier les comportements, ainsi que des approches ciblées pour les populations à risque ou marginalisées. Ceci vient s’ajouter aux investissements à faire dans d’autres secteurs comme l’éducation, la protection et l’assistance sociales et le renforcement des systèmes de santé.
Contrairement à ce qui se passe chez les adolescents, on a fait des progrès impressionnants en matière de prévention des nouvelles infections au VIH chez les nouveau-nés. Quelque 260 000 enfants ont été infectés par le VIH en 2012, alors qu’ils étaient 540 000 en 2005.
« Le rapport nous rappelle qu’une génération affranchie du SIDA, c’est une génération où aucun enfant ne contracte le virus, que ce soit à la naissance ou tout au long de sa vie. Cela veut dire aussi que tout enfant vivant avec le VIH doit avoir accès à un traitement, a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur général d’ONUSIDA. Il nous rappelle aussi que la santé et le bien-être des femmes doivent être au cœur des interventions contre le SIDA. Je ne doute pas que nous atteindrons ces objectifs. »
Grâce à un nouveau traitement antirétroviral simplifié à prendre à vie (appelé Option B+), il devient plus facile de soigner efficacement les femmes vivant avec le VIH et d’empêcher qu’elles ne transmettent le virus à leurs bébés au cours de la grossesse de l’accouchement ou de l’allaitement. Le traitement consiste en une prise quotidienne d’un seul cachet.
« À l’heure actuelle, si une femme enceinte vit avec le VIH, cela ne veut pas dire que son bébé doit subir le même sort ni qu’elle ne peut pas mener une vie saine », a dit M. Lake.
Ce sont des pays d’Afrique subsaharienne à forte prévalence d’infections au VIH qui ont connu les succès les plus remarquables. De 2009 à 2012, les nouvelles infections chez les nouveau-nés ont baissé de 76 pour cent au Ghana, 58 pour cent en Namibie, 55 pour cent au Zimbabwe, 52 pour cent au Malawi et au Botswana, et 50 pour cent en Zambie et en Éthiopie.
Le nouveau rapport insiste aussi sur le fait que pour arriver à une génération sans SIDA, un nombre plus important d’enfants vivant avec le VIH devront recevoir un traitement antirétroviral. Seuls 34 pour cent des jeunes vivant avec le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ont reçu le traitement dont ils avaient besoin en 2012, contre 64 pour cent des adultes. C’est pourquoi quelque 210 000 enfants sont décédés de maladies liées au SIDA cette année-là.
Des innovations et de nouvelles façons de travailler rendent le dépistage et le traitement plus accessibles, plus économiques et plus efficaces. On peut citer par exemple l’utilisation des téléphones mobiles en Zambie et au Malawi pour recevoir rapidement les résultats d’un test de dépistage du VIH. Cela a permis à des mères de recevoir le diagnostic de leur bébé bien plus rapidement que si les résultats avaient été livrés à la main.
Le défi, à présent, c’est de tirer parti des connaissances actuelles, de continuer à se concentrer sur les enfants et adolescents les plus vulnérables et marginalisés et de chercher de nouvelles possibilités et innovations, tout cela avec des ressources limitées à utiliser avec le plus d’efficacité possible.
« Nous avons maintenant l’expérience et les outils nécessaires pour arriver à une génération sans SIDA, a affirmé M. Lake. Les enfants devraient être les premiers à bénéficier de nos réussites dans la lutte contre le VIH et les derniers à souffrir de nos échecs. »
Le rapport sera disponible à l’adresse suivante : www.childrenandaids.org
À l’attention des organismes de l’audio-visuel : on trouvera des reportages vidéo et des images non montées en provenance du Botswana, de Côte d’Ivoire et du Malawi à l’adresse suivante : http://weshare.unicef.org/mediaresources
Note aux rédactions :
- À propos du traitement antirétroviral à vie simplifié (Option B+) :
L’UNICEF appuie les pays qui font la transition vers la nouvelle thérapie antirétrovirale à vie simplifiée (Option B+) pour toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH. Ce nouveau traitement consiste en une seule pilule par jour (contre six par jour pour le traitement précédent). Il peut être fourni au niveau communautaire, dans des établissements de soins locaux. Il garde les mères en meilleure santé, car elles continuent à le suivre même après avoir donné naissance, pendant l’allaitement et après. Le Malawi a fait œuvre de pionnier en offrant l’Option B+ dès 2011, ce qui a permis un élargissement massif de la couverture de soins tant pour les femmes enceintes que pour les mères allaitantes vivant avec le VIH. En juin 2013, 13 des 22 pays prioritaires du Plan mondial avaient adopté la même politique et offraient un traitement à vie.
- Les bilans de la situation :
Les rapports « Enfants et SIDA – Un bilan de la situation » sont les publications-phares de la campagne Unissons-nous pour les enfants, contre le SIDA. L’UNICEF en dirige la production, dans le cadre de son engagement au sein du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), en collaboration avec ONUSIDA et ses dix autres co-parrains. Le nouveau rapport « Enfants et SIDA – Un bilan de la situation » est le premier du genre depuis 2010.
À propos d’ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
À propos de l’UNICEF
L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient.
Suivez nous sur Twitter et Facebook
Pour de plus amples informations, veuillez contacter:
UNICEF Média | Rita Ann Wallace | tél. +1 212 326 7586 | Mobile : 1 917-213-4034 | rwallace@unicef.org
Communications stratégiques UNICEF | Iman Morooka | tél. +1 212 326 7211 | imorooka@unicef.org
ONUSIDA Genève | Sophie Barton-Knott | tél. +41 22 791 1697 | bartonknotts@unaids.org
Contact
ONUSIDA GenèveSophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
Informations utiles
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Marijke Wijnroks, Directrice de cabinet du Fonds mondial ; Anne Aslett, Directrice exécutive de l'Elton John Aids Foundation ; Nik Hartley, Président de Restless Development ; Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA ; Emma, une ressortissante du Zimbabwe ; Lynne Featherstone, Sous-secrétaire d'État parlementaire du Ministère britannique du Développement international ; et Hon. Russell Brown, député et Vice-président du Groupe parlementaire multipartite sur le VIH et le sida. Photo : STOPAIDS
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Le Ministère du Développement international du Royaume-Uni annonce une augmentation de 50 % de sa contribution annuelle à l'ONUSIDA
29 novembre 2013
29 novembre 2013 29 novembre 2013Le Ministère du Développement international du Royaume-Uni a annoncé une augmentation de 50 % de sa contribution annuelle à l'ONUSIDA, qui passe de 10 à 15 millions de livres sterling pour 2013 et 2014. L'annonce a été faite par Lynne Featherstone, Sous-secrétaire d'État parlementaire britannique, lors d'un événement sur le thème de la riposte internationale au sida du Royaume-Uni. L'événement était organisé par le Groupe parlementaire multipartite sur le VIH et le sida à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida.
Mme Featherstone a mis en avant le leadership de l'ONUSIDA et son rôle critique dans la riposte mondiale au sida. Elle a également insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts afin de lutter contre les stigmatisations et les discriminations de toute nature.
Dans son intervention lors de cet événement, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, a félicité le Royaume-Uni pour son engagement envers la riposte au sida et salué le soutien et la confiance de ce pays envers le travail de l'ONUSIDA. Le Dr Loures a mis en avant la nécessité de veiller à ce que personne ne soit laissé de côté dans la riposte au VIH.
Lors de cet événement, organisé à Londres à la Chambre des Communes et présidé par le député Russell Brown, le document d'orientation du Royaume-Uni sur le VIH dans les pays en développement a été passé en revue, puis un débat a eu lieu avec Anne Aslett, Directrice exécutive de l'Elton John AIDS Foundation, Marijke Wijnroks, Directrice de cabinet du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et Nik Hartley, Président de Restless Development.
Quotes
« Le gouvernement britannique s'engage pour atteindre l'objectif des Nations Unies de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. Assurer une meilleure intégration du VIH dans les systèmes de santé au sens large, soutenir les populations les plus touchées et faire en sorte que les femmes et les filles soient au centre de la riposte au VIH sont des aspects fondamentaux si nous voulons aider les personnes à vivre plus longtemps une vie en bonne santé et plus productive. »
« Bien que la fin du sida soit en vue, elle ne l'est pas pour tout le monde, et notre travail consiste à veiller à ce que personne ne soit laissé de côté parce qu'il est homosexuel, parce que c'est un migrant ou parce que c'est un enfant africain. »

Feature Story
Connaissez-vous votre état sérologique ? Lancement de la première semaine européenne de dépistage
27 novembre 2013
27 novembre 2013 27 novembre 2013Dans toute l'Europe, les partenaires de la riposte au sida se réunissent pour piloter la première semaine de dépistage du VIH organisée sur le continent. Du 22 au 29 novembre, des organisations et des professionnels de santé, des militants de la société civile et des responsables politiques de plus de 50 pays invitent au dépistage du VIH afin que davantage de personnes soient au courant de leur état sérologique par rapport au VIH.
Le thème de la semaine, qui se tient à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre, est VIH : en parler, se faire dépister.L'opération a pour but d'encourager un dialogue plus étendu et plus ouvert sur les avantages socioéconomiques du dépistage du VIH pour les individus, les communautés et la société dans son ensemble.
Les organisateurs espèrent que le public en profitera pour se faire dépister. Les objectifs à long terme comprennent également l'incitation pour les professionnels de santé à proposer des dépistages du VIH dans le cadre de soins routiniers dans un environnement approprié, ainsi que le soutien aux organisations communautaires pour rendre les tests de dépistage plus largement disponibles.
Actuellement, on estime qu'une personne sur trois vivant avec le VIH en Europe ignore son état sérologique, ce qui a de graves conséquences à la fois sur la prévention et sur le traitement du VIH. Une étude récente menée sur 85 000 personnes séropositives au VIH sur le continent a révélé que la moitié d'entre elles avaient été diagnostiquées tardivement, dont environ un tiers à un stade avancé de la maladie. Un diagnostic tardif, et l'accès retardé au traitement anti-VIH qui s'ensuit, est associé à une probabilité accrue de mourir d'une maladie liée au sida.
Quotes
« Assurer l'accès universel au dépistage du VIH peut sauver des vies et réduire la transmission du VIH. Les actions telles que la semaine européenne de dépistage sont extrêmement importantes pour élargir l'accès au dépistage du VIH et aux services de traitement. Promouvoir le dépistage du VIH est une première étape pour assurer à 15 millions de personnes l'accès au traitement contre le VIH d'ici 2015. »
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