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L'ACNOA et l'ONUSIDA font équipe pour la riposte au sida
11 novembre 2014
11 novembre 2014 11 novembre 2014L'Association des Comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA) et l'ONUSIDA ont signé un accord de partenariat pour œuvrer ensemble dans la riposte au sida, notamment auprès des jeunes athlètes.
L'accord a été signé à Bangkok, en Thaïlande, en marge de la XIXe Assemblée générale de l'Association des comités nationaux olympiques, par le Président de l'ACNOA Lassana Palenfo et Djibril Diallo, au nom du Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.
L'ONUSIDA et l'ACNOA sont tombés d'accord pour mener conjointement des actions de sensibilisation et de communication lors des événements sportifs organisés par l'ACNOA, dans le cadre de la campagne de l'ONUSIDA baptisée Protège le goal. Les deux organisations travailleront également ensemble pour favoriser la sensibilisation au VIH, notamment auprès des sportifs, promouvoir la prévention du VIH et encourager l'élimination de toutes les formes de stigmatisation et de discrimination des personnes touchées par le VIH.
Quotes
« Nous sommes ravis et impatients de joindre nos forces à celles de l'ONUSIDA pour diffuser les messages de protection contre le VIH auprès des jeunes athlètes dans toute l'Afrique. En signant cet accord de coopération avec l'ONUSIDA, l'ACNOA s'engage, avec le mouvement olympique, à mener des efforts coordonnés pour promouvoir la campagne « Protège le goal ».
« La prévention du VIH et le sport forment un duo gagnant. Des millions de jeunes gens sont activement impliqués dans le sport et, avec l'ACNOA, nous allons pouvoir atteindre les jeunes athlètes et veiller à ce qu'ils aient accès à des informations précises sur le VIH, de manière à ce qu'ils puissent se protéger et vivre des vies productives en bonne santé. »
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La Vice-Présidente du Costa Rica s'engage sur une approche de la riposte au sida basée sur les droits humains
10 novembre 2014
10 novembre 2014 10 novembre 2014La Vice-Présidente du Costa Rica, Ana Helena Chacón, s'est engagée à assurer l'accès à des services anti-VIH inclusifs et à promouvoir le respect des droits humains lors d'une rencontre avec la Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Jan Beagle, le 6 novembre au Palais présidentiel de San José, au Costa Rica.
Selon Mme Chacón, il est nécessaire de renforcer l'environnement juridique et social afin de promouvoir les droits humains et éliminer les obstacles à l'accès aux services de dépistage, de traitement et de prévention du VIH, ainsi qu'à la protection sociale pour les principales populations les plus vulnérables au VIH. Au Costa Rica, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes représentent la population la plus touchée, avec une prévalence du VIH de 10,9 % contre 0,3 % au sein de la population générale. La Vice-Présidente a déclaré que la justice sociale et l'inclusion étaient fondamentales pour mettre fin à l'épidémie de sida dans le pays d'ici 2030.
En début de semaine dernière, un projet de loi destiné à modifier la législation nationale sur le VIH a été présenté à l'Assemblée législative pour discussion. Cette nouvelle loi vise à décriminaliser la transmission du VIH et à réformer le Code pénal afin d'assurer la protection juridique contre la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre.
Mme Beagle a mis en avant le leadership dont a fait preuve le Costa Rica dans la riposte au sida et noté ses progrès vers l'éradication de la stigmatisation et de la discrimination. Elle a également félicité le pays pour ses efforts en faveur de l'élargissement des services anti-VIH en vue de prévenir les nouvelles infections à VIH chez les enfants et l'a invité à accélérer son action pour que le Costa Rica devienne l'un des premiers pays d'Amérique latine à atteindre zéro nouvelle infection à VIH chez les nouveau-nés d'ici 2015.
Quotes
« Avec ce projet de loi, nous ferons un important pas en avant pour mettre un terme à la stigmatisation et à la discrimination. »
« Avec un engagement durable en faveur de la protection des droits humains, notamment au sein des populations les plus vulnérables, le Costa Rica peut être un modèle de réussite dans la riposte au sida. »
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Un tribunal de Singapour approuve une loi discriminatoire qui criminalise les relations sexuelles entre personnes de même sexe
06 novembre 2014
06 novembre 2014 06 novembre 2014La Cour d'Appel de Singapour a récemment défendu la loi qui criminalise les relations sexuelles entre hommes, une décision que la communauté lesbienne, gay, bisexuelle, transgenre et intersexe (LGBTI) en Asie considère comme allant dans le sens d'une tendance conservatrice croissante dans la région. Par exemple, en 2013, la Cour Suprême indienne a rejeté la décision de 2009 de la Haute Cour de Delhi pour la suppression d'une loi vieille de 150 ans qui criminalisait les relations sexuelles entre personnes de même sexe. À Singapour, les hommes qui commettent des actes « d'indécence manifeste » avec d'autres hommes sont passibles d'une peine allant jusqu'à deux ans de prison.
« Nous condamnons fermement cette décision », a déclaré Midnight Poonkasetwattana, Directeur exécutif de l'Asia Pacific Coalition on Male Sexual Health. « Il s'agit non seulement d'une régression majeure en matière de droits humains, mais cette décision intervient également à un moment où d'autres pays de la région se montrent réticents à supprimer ces lois discriminatoires obsolètes ».
Roy Chan, Président de l'organisation Action for AIDS basée à Singapour, explique que la loi est rarement appliquée mais continue d'avoir un impact négatif. Selon lui, « la loi est un facteur important dans l'accroissement de la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH car elle fait de toute personne craignant d'être identifiée comme un homme ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes un criminel ».
M. Chan estime que la seule façon de créer un environnement législatif plus ouvert est que les militants LGBTI fassent entendre leur voix. « Je pense qu'il n'y a pas assez de personnes qui font leur coming-out », explique-t-il. « Il faut qu'il y ait plus d'architectes, de cadres et d'hommes d'affaires qui rendent publique leur orientation sexuelle ».
La criminalisation des rapports sexuels entre personnes de même sexe fait tomber les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes dans la clandestinité et les rend plus difficiles à atteindre avec des informations et des services essentiels de prévention et de traitement anti-VIH. Le nombre de nouvelles infections à VIH augmente chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes dans de nombreux pays de la région. En Asie-Pacifique, 18 pays criminalisent les relations sexuelles entre hommes adultes consentants.
L'ONUSIDA appelle tous les gouvernements à protéger les droits humains des gays et des autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi que des populations lesbiennes, bisexuelles et transgenre, par le rejet des lois pénales interdisant les relations sexuelles entre adultes consentants de même sexe, la mise en exécution de lois pour les protéger contre la violence et la discrimination, la promotion de campagnes de lutte contre l'homophobie et la transphobie et l'assurance que des services de santé adéquats leur sont fournis pour répondre à leurs besoins.
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La Namibie s'engage à s'appuyer sur ses acquis pour mettre fin à l'épidémie de sida
04 novembre 2014
04 novembre 2014 04 novembre 2014Hage Geingob, Premier ministre de Namibie, a réaffirmé l'engagement de son gouvernement à soutenir les ripostes nationales au sida, à la tuberculose et au paludisme à l'occasion d'une rencontre avec Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial), le 3 novembre à Windhoek, en Namibie.
Le Premier ministre Geingob a déclaré que le gouvernement allait continuer à s'appuyer sur les acquis actuels afin faire diminuer de manière radicale l'impact des trois épidémies et mettre la Namibie sur le chemin de la fin de l'épidémie de sida.
M. Sidibé a fait remarquer que la Namibie était l'une des grandes réussites de la riposte mondiale au sida et un pays modèle avec un partenariat innovant entre pouvoirs publics et société civile. Il a ajouté que la réponse aux besoins des populations les plus exposées au risque et l'investissement dans une riposte au VIH centrée sur les communautés qui n'exclut personne seront des éléments critiques pour mettre fin à l'épidémie de sida en Namibie.
Lors de cette rencontre, M. Dybul a déclaré que l'investissement accru de la Namibie dans la santé était exemplaire et démontrait à quel point le pays s'était approprié la riposte. Il a assuré le gouvernement que le Fonds mondial s'engageait à soutenir les systèmes nationaux et prévoyait d'accélérer leur mise en œuvre afin d'obtenir rapidement des résultats.
Ces trois dernières années, la Namibie a augmenté son financement national de la santé à plus de 14 % de son budget annuel : il est désormais proche de l'objectif de 15 % convenu par les gouvernements africains dans la Déclaration d'Abuja de 2001 sur le VIH/sida, la tuberculose et autres maladies infectieuses connexes. Selon l'estimation 2013 des dépenses nationales pour la lutte contre le sida, 64 % des 213 millions de dollars de fonds pour le VIH en Namibie proviennent de fonds publics, 35 % de donateurs internationaux et 1 % du secteur privé.
Au cours de leur visite conjointe de deux jours en Namibie, M. Sidibé et M. Dybul se sont entretenus avec des dirigeants politiques de haut niveau, notamment le Ministre namibien de la Santé et des Services sociaux, Richard Kamwi, ainsi que des représentants de la société civile, des partenaires et des professionnels de santé.
Quotes
« Le classement de la Namibie dans la tranche supérieure des pays à revenu intermédiaire nous permet d'être autonomes dans nos priorités nationales en matière de santé et de développement. Le sida continuera d'être la priorité du gouvernement. Nous ne pouvons pas nous permettre de fléchir alors que nous voyons la lumière au bout du tunnel. Nous devons atteindre la ligne d'arrivée. »
« La transformation économique et sociale de l'Afrique nous oblige à redéfinir le mouvement de la société civile. Nous devons mettre en place de nouveaux mécanismes de surveillance, non seulement pour la délivrance des services de santé, mais aussi pour la concrétisation de l'équité sociale et économique. Cela nous permettra d'encourager la responsabilité publique et de mesurer les progrès réels. »
« Le monde est passé de l'ancien modèle d'aide au développement à une nouvelle ère des relations internationales et de la coopération, une ère où ce sont les gouvernements qui tiennent les rênes du développement et où les partenaires sont au service des pays et de leurs populations. »
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Premier Forum mondial sur les politiques de la jeunesse
30 octobre 2014
30 octobre 2014 30 octobre 2014Comment répondre aux besoins des jeunes du monde entier et imaginer des politiques de la jeunesse plus judicieuses qui trouvent un écho dans le paysage du développement après 2015 : telle était la question centrale examinée à l'occasion d'un grand rassemblement international cette semaine à Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan.
Le premier Forum mondial sur les politiques de la jeunesse, organisé du 28 au 30 octobre, a donné l'opportunité aux 700 participants de se pencher sur le rôle social et de développement des politiques de la jeunesse dans des domaines aussi divers que la santé, l'environnement, le logement, l'éducation, l'emploi et la justice. Ils ont également discuté de la nécessité d'adopter des approches multisectorielles pour ces politiques, ont étudié les principaux éléments de l'élaboration des politiques, débattu des stratégies régionales pour faire avancer les politiques de la jeunesse et échangé leurs expériences d'interventions sur le terrain.
Le Programme d'action mondial pour la jeunesse de 1995, cadre mondial initial des politiques de la jeunesse, a servi de tremplin pour le débat. Durant le rassemblement, les participants ont fait valoir que malgré les progrès accomplis ces 20 dernières années, avec 122 pays appliquant actuellement des politiques de la jeunesse et 36 autres en train d'actualiser les leurs, il reste encore bien des choses à faire pour concevoir des politiques inclusives dotées de moyens conséquents pour s'occuper des jeunes.
Lors d'une session sur les principes directeurs pour l'élaboration des politiques de la jeunesse, le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA Luiz Loures a parlé des leçons tirées de la riposte au sida qui peuvent aider à faire avancer les politiques de la jeunesse dans le XXIe siècle. Il a mis en avant toute une série d'initiatives de l'ONUSIDA dans lesquelles les jeunes tiennent les rênes et jouent un rôle direct dans l'élaboration des politiques.
Parmi ces initiatives figurent CrowdOutAIDS, un projet collaboratif en ligne sur les réseaux sociaux qui a donné naissance à des recommandations stratégiques sur l'engagement de l'ONUSIDA auprès des organisations de la jeunesse, le Pacte pour la transformation sociale, une coalition de 25 organisations dirigées par des jeunes engagées dans un travail stratégique et collaboratif pour la riposte au sida, et la campagne ACT 2015, qui encourage l'action collective pour veiller à ce que le VIH et l'accès universel aux droits sexuels et reproductifs et aux services de réduction des risques soient au cœur de l'agenda pour le développement après 2015.
Des moyens concrets pour faire avancer les politiques de la jeunesse au cours des cinq prochaines années, ainsi que les actions et stratégies nécessaires pour s'appuyer sur ce premier forum mondial, ont été examinés en profondeur et les participants ont convenu de redoubler d'effort pour garantir que les voix des jeunes soient entendues.
Le premier Forum mondial sur les politiques de la jeunesse était coorganisé par l'Envoyé du Secrétaire général des Nations Unies sur la jeunesse, le PNUD, l'UNESCO et le Conseil de l'Europe. Il était accueilli par le Ministère de la Jeunesse et des Sports d'Azerbaïdjan et l'équipe de youthpolicy.org.
Quotes
« La santé est un facteur à deux dimensions, médicale et sociétale : traitement et prévention. Il est important de comprendre les deux dimensions pour avoir une politique de la jeunesse qui réponde de manière complète aux besoins des jeunes et des adolescents en matière de santé et de bien-être. Engager de manière judicieuse les jeunes dans le processus d'élaboration des politiques de la jeunesse serait le meilleur moyen de parvenir à cet objectif. »
« La riposte au sida, tout comme le mouvement mondial en faveur de l'émancipation des jeunes, montre que la stigmatisation et la discrimination n'ont pas leur place au XXIe siècle. »
“Music has the power to change the minds and hearts of people. I am committed to use my music to engage young people on HIV awareness and promote human rights and zero discrimination"
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Dialogue de haut niveau : appliquer le nouveau modèle de financement du Fonds mondial à la tuberculose
31 octobre 2014
31 octobre 2014 31 octobre 2014La tuberculose (TB) reste une cause majeure de décès chez les personnes vivant avec le VIH. En 2013 dans le monde, 360 000 personnes séropositives au VIH sont décédées des suites d'une tuberculose, une maladie pourtant évitable et guérissable. Un engagement et des ressources plus importants sont nécessaires pour construire une riposte efficace à la tuberculose, et une table ronde de haut niveau s'est penchée sur les manières possibles de procéder à travers le nouveau modèle de financement du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial).
Cette réunion, qui a eu lieu le 30 octobre à Barcelone, en Espagne, a été l'occasion d'échanger les expériences nationales et des informations sur le financement de la lutte contre la tuberculose et l'investissement pour un impact véritable. Les participants ont aussi évoqué les problèmes et les opportunités qui se dégagent du nouveau modèle de financement, lequel favorise des investissements plus stratégiques, plus flexibles et plus prévisibles.
Lors de la session d'ouverture, le Directeur exécutif du Fonds mondial Mark Dybul était accompagné d'Aaron Motsoaledi, Ministre de la Santé sud-africain, Blessi Kumar, de la Global Coalition of TB Activists, Amy Bloom, Conseillère principale Politique et stratégie de lutte contre la tuberculose de USAID, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Les participants ont souligné l'importance des mouvements sociaux et de l'engagement communautaire pour des approches plus durables et inclusives. Ils ont reconnu la nécessité de disposer de ressources supplémentaires et appelé à une utilisation plus ciblée des ressources existantes. Ils ont également insisté sur le fait que les approches de lutte contre la tuberculose et le VIH doivent être centrées sur les personnes plutôt que sur la maladie.
Quotes
« Ne demandez pas aux finances publiques si elles peuvent se permettre d'investir dans la lutte contre la tuberculose. Demandez-leur si elles peuvent se permettre de ne pas le faire. »
« Investir dans l'engagement communautaire contre la tuberculose est une démarche intelligente. Elle conduit à de meilleurs résultats, plus durables. Nous avons aussi besoin d'une prise de conscience de l'urgence d'éliminer la tuberculose. »
« Nous avons les outils pour guérir la tuberculose, mais les avancées sont trop lentes. Soyons plus audacieux dans notre ambition de mettre fin à la tuberculose. »
« Les programmes de lutte contre le VIH et la tuberculose ne doivent pas être en concurrence pour les mêmes rares ressources. Nos programmes doivent se renforcer mutuellement et être centrés sur les personnes. »
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L'ONUSIDA en partenariat avec l'Association internationale des écoles de travail social pour accélérer l'action afin de mettre fin à l'épidémie de sida, à la pauvreté et aux inégalités
28 octobre 2014
28 octobre 2014 28 octobre 2014L'ONUSIDA et l'Association internationale des écoles de travail social (AIETS) ont signé un accord de coopération pour accélérer l'action afin de mettre fin à l'épidémie de sida, à la pauvreté, aux inégalités et à l'exclusion sociale. L'accord a été signé le 21 octobre à Genève, en Suisse, par Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, et Vimla Nadkarni, Présidente de l'AIETS.
Ce partenariat aura pour but de s'appuyer sur les points forts des politiques sociales et des programmes de protection sociale efficaces afin de mettre fin à l'épidémie de sida. Avec plus de 2 000 écoles de travail social et 500 000 professionnels du travail social dans le monde, l'AIETS se servira de son réseau pour partager les meilleurs exemples nationaux afin de faire fonctionner les politiques sociales et les programmes de protection sociale pour la prévention et le traitement du VIH.
L'AIETS est l'association mondiale réunissant les écoles de travail social, les autres programmes de formation au travail social de niveau tertiaire et les éducateurs dans le domaine du travail social. Elle encourage le développement de la formation au travail social dans le monde, élabore des normes pour améliorer la qualité de la formation au travail social et défend les droits humains et le développement social à travers des actions politiques et de sensibilisation.
Susan Lawrence, Présidente de l'Association européenne des écoles de travail social, et Klaus Kühne, Représentant auprès des Nations Unies de la Fédération internationale des travailleurs sociaux, étaient également présents.
Quotes
« Pour mettre fin à l'épidémie de sida, nous devons en finir avec les conditions socioéconomiques qui rendent les personnes vulnérables au VIH et à des maladies telles qu'Ebola. »
« Les missions de l'ONUSIDA et de l'Association internationale des écoles de travail social nous permettent de travailler ensemble pour accélérer l'action afin de mettre fin au sida, à la pauvreté, aux inégalités et à l'exclusion sociale. Nous devons veiller à ce que tout le monde, y compris les personnes vivant avec le VIH et les personnes les plus touchées par le virus, puisse vivre pleinement une vie digne. »
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Le Vietnam, premier pays d'Asie à s'engager sur les nouveaux objectifs pour le traitement du VIH
27 octobre 2014
27 octobre 2014 27 octobre 2014Le 25 octobre, le gouvernement vietnamien a annoncé son engagement sur les nouveaux objectifs visant à étendre rapidement le traitement anti-VIH, devenant ainsi le premier pays d'Asie à adopter les objectifs 90-90-90.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, était présent aux côtés de Vu Duc Dam, Vice-Premier ministre et Président du Comité national de prévention et de contrôle du sida, des drogues et la prostitution, et du Ministre de la Santé Nguyen Thi Kim Tien, ainsi que d'autres partenaires de développement lors du lancement des objectifs 90-90-90 du Vietnam à Hanoï.
Dans le monde entier, l'élan se renforce en faveur de l'accomplissement de l'objectif 90-90-90 d'ici 2020 : 90 % des personnes vivant avec le VIH connaîtront leur état sérologique vis-à-vis du VIH ; 90 % des personnes qui connaissent leur état sérologique seront sous traitement anti-VIH ; et 90 % des personnes sous traitement auront des niveaux indétectables de VIH dans leur organisme (suppression de la charge virale). L'engagement du Vietnam envers ces objectifs ambitieux fait entrer le pays dans la course pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.
En 2013, le Vietnam a recensé 250 000 personnes vivant avec le VIH et 14 000 nouvelles infections à VIH. En 2014, plus de 87 000 personnes ont accédé au traitement anti-VIH, soit une multiplication par 30 depuis 2005, mais un chiffre qui ne représente qu'un tiers de toutes les personnes vivant avec le VIH dans le pays.
Quotes
« Aujourd'hui, nous avons les objectifs 90-90-90 et nous avons pour horizon de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. Avec le soutien de la communauté internationale et de la société vietnamienne, nous pouvons atteindre nos objectifs. »
« Le bénéfice ultime sera la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030. Ce sera notre plus grand cadeau au peuple vietnamien, au monde et aux générations à venir. Ce sera notre héritage durable. »
« Nous allons investir davantage pour augmenter le nombre de personnes sous traitement et améliorer la qualité de ce traitement, notamment en veillant à ce que l'assurance maladie de la sécurité sociale nationale couvre les frais médicaux des personnes vivant avec le VIH. »
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L'ONUSIDA et le Fonds de Dotation Transatlantique signent un accord de partenariat
23 octobre 2014
23 octobre 2014 23 octobre 2014L'ONUSIDA et le Fonds de Dotation Transatlantique ont signé un accord de coopération pour lever des fonds afin d'appuyer la riposte au sida. L'accord a été signé par le Président du Fonds de Dotation Transatlantique, Bruno-Julien Laferrière, et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, le 17 octobre au siège de la Banque Transatlantique à Paris, en France.
En vertu de cet accord, un fonds de l'ONUSIDA sera établi au sein du Fonds de Dotation Transatlantique. En faisant des dons au fonds de l'ONUSIDA, les donateurs privés français pourront soutenir des initiatives visant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants, éliminer la stigmatisation et la discrimination et étendre la recherche et la coopération scientifique.
Le partenariat s'inscrit dans le cadre des efforts de renforcement de la collaboration public-privé et offrira une opportunité d'atteindre de nouvelles organisations et individus qui souhaitent s'impliquer davantage dans la riposte au VIH.
Quotes
« Ce partenariat est un pas en avant majeur pour la création de liens plus étroits avec le secteur privé. Leurs ressources, leurs réseaux et leur expertise de spécialistes joueront un rôle très important dans l'avenir de la riposte au sida. »
« Le Fonds de Dotation Transatlantique est fier de collaborer avec l'ONUSIDA. Le fonds de l'ONUSIDA vise à soutenir des projets ambitieux avec le même enthousiasme motivant que M. Sidibé et son équipe. »
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Investir dans la production locale de médicaments est une priorité
15 octobre 2014
15 octobre 2014 15 octobre 2014Si l'objectif mondial ambitieux mais réaliste de mettre fin au sida d'ici 2030 doit se concrétiser, les services de prévention du VIH, de dépistage, de traitement et de conseil doivent être élargis rapidement. L'un des éléments essentiels de cette action est d'assurer un approvisionnement durable en matériel de diagnostic et en médicaments de haute qualité dans les pays les plus touchés.
Une réunion de haut niveau organisée le 14 octobre à Genève, en Suisse, s'est penchée sur la façon dont les pays pouvaient améliorer l'accès aux médicaments et développer leur production nationale avec l'aide d'investissements publics et privés.
Organisée par la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement et l'ONUSIDA, cette session s'inscrivait dans le cadre du Forum mondial de l'investissement 2014. Sur le thème Investir dans l'accès aux médicaments et la production locale dans les pays en développement, elle a réuni des représentants gouvernementaux, des laboratoires pharmaceutiques, de hauts responsables politiques, des dirigeants d'organisations internationales, des représentants de la société civile et les médias.
Dans son discours d'ouverture, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a mis en avant le rôle critique des médicaments antirétroviraux dans la riposte au sida, ainsi que le bénéfice potentiel du financement innovant. Il a invité les gouvernements et la communauté des investisseurs à envisager de nouvelles approches de collaboration.
Les participants ont étudié les opportunités et les difficultés posées par les modèles d'investissement du secteur public, public-privé et privé pour la production pharmaceutique nationale et leur impact sur l'accès au matériel de diagnostic et aux médicaments, en particulier les médicaments antirétroviraux génériques.
Ils ont noté que l'élargissement de l'accès au traitement anti-VIH présentait d'importants avantages, non seulement pour les bénéficiaires et leurs familles, mais aussi pour les économies dans leur ensemble, compte tenu de la productivité et de la longévité accrues et de la réduction des dépenses de santé à long terme. La production locale de médicaments antirétroviraux pourrait aussi ouvrir la voie à une progression générale de l'industrie pharmaceutique, générant des capacités de recherche et développement et augmentant l'autonomie, avec des agendas de recherche localement réactifs qui répondent aux besoins émergents, comme par exemple dans le cas de l'épidémie de virus Ebola. Les participants ont également pris acte de la nécessité de développer des compétences nationales par le biais de la formation, de l'importance de l'assurance qualité et de la régulation pharmaceutique, ainsi que de la nécessité d'avoir des installations de laboratoire et des protocoles de test qui peuvent être rapidement étendus à grande échelle.
Tous sont tombés d'accord pour dire qu'il est aujourd'hui fondamental de faire des gestes concrets pour promouvoir l'investissement dans l'accès aux médicaments locaux et à la production locale, car le coût de l'inaction serait bien trop élevé.
Quotes
« La santé n'est pas un coût, ce n'est pas une dépense ; la santé est un investissement. »
« La production locale de médicaments doit être une initiative mondiale. »
« Les priorités des donateurs évoluent. Lorsque je n'ai pas pu obtenir des médicaments anti-VIH de qualité, j'ai dû être hospitalisé pendant un mois. Des changements de ce type ont un impact sur la vie des gens. »
« Grâce à la mobilisation de la société civile, la production nationale de médicaments antirétroviraux génériques est devenue la politique du gouvernement thaïlandais. »
« Ce qu'il faut, c'est une technologie moderne et peu complexe facile à utiliser. »