Mettre à jour

Les personnes vivant avec le VIH s'unissent pour riposter à l'épidémie de VIH dans les îles de l'Océan Indien

16 octobre 2014

Deux des principaux réseaux de personnes vivant avec le VIH dans la région de l'Océan Indien ont fusionné. Cette décision, qui vise à renforcer la participation de la société civile à la riposte au sida dans les îles de l'Océan Indien, a été annoncée à l'occasion du 13e Colloque VIH/Hépatites Océan Indien, qui s'est achevé ce 10 octobre à Saint-Gilles-les-Bains, à la Réunion.

Ravane+, qui signifie union des personnes vivant avec le VIH, et Femmes Positives Océan Indien travailleront ensemble dans le cadre d'un réseau unique, Ravane Océan Indien, pour défendre les droits des personnes vivant avec le VIH et ceux qui sont les plus vulnérables à l'infection à VIH. Le réseau se concentrera sur l'action en faveur d'un accès équitable aux services publics de santé pour les personnes vivant avec le VIH et la création d'un environnement politique et juridique propice pour les populations les plus exposées au risque d'infection à VIH, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues injectables.

Le nouveau président désigné de Ravane Océan Indien, Ronny Arnephy, a mis en avant le fait que, bien que chaque île soit confrontée à des problèmes spécifiques dans l'épidémie de sida, avoir un objectif commun apportera davantage d'opportunités de mobilisation et de représentation de la société civile.

Au cours des 12 derniers mois, les deux réseaux, avec le soutien technique et financier de l'ONUSIDA et d'autres partenaires, ont travaillé ensemble pour affiner les détails de la fusion, notamment la définition de la vision, les modalités de fonctionnement et le plan de travail pour 2015.

Quotes

« En tant que Ministre de la Santé, je crois fortement au rôle central de la société civile dans le renforcement des programmes gouvernementaux sur le VIH et le sida et dans notre quête vers l'objectif zéro. »

Mitcy Larue, Ministre de la Santé des Seychelles

« L'ONUSIDA salue la naissance d'un réseau de la société civile fort dans les îles de l'Océan Indien. Le VIH reste un problème important de santé publique, et un défi social encore plus important dans ces îles, en raison de la stigmatisation et de la discrimination. Je suis fière d'avoir participé à cet événement majeur et l'ONUSIDA va poursuivre son soutien à Ravane Océan Indien. »

Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe

« La riposte au VIH ne mènera nulle part sans un engagement judicieux de la société civile et une mobilisation de la communauté. Ce sont des éléments essentiels pour garantir que nos avancées scientifiques profitent à tous. »

Willy Rozenbaum, codécouvreur du virus de l'immunodéficience humaine

« Le nouveau réseau de personnes vivant avec le VIH a un objectif unique : une riposte au sida qui soit forte, sauve des vies et ne laisse personne de côté. »

Ronny Arnephy, Président de Ravane Océan Indien

Mettre à jour

Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, s'adresse aux jeunes femmes et aux filles

15 octobre 2014

Lors d'une mission d'étude en Afrique du Sud avec l'Elton John AIDS Foundation, l'Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA Victoria Beckham a exprimé son engagement en faveur de la sensibilisation à la vulnérabilité des femmes et des filles au VIH.

Mme Beckham a rencontré Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe, qui l'a informée de la situation de l'épidémie de VIH dans la région et de l'appui de l'ONUSIDA aux ripostes nationales au sida. La conversation a porté sur les différents facteurs qui favorisent l'infection à VIH chez les femmes, notamment les actes de violence, le mariage forcé des enfants, les rapports sexuels intergénérationnels, les violations des droits humains et les pratiques traditionnelles en Afrique australe et orientale.

Mme Beckham a déclaré que ses visites sur les sites du projet mothers2mothers et à la clinique Ramokgopa, ainsi que ses échanges étroits avec des femmes et des filles à Soweto, l'ont aidée à élargir sa compréhension des différents problèmes qui touchent les communautés en Afrique du Sud.

Quotes

« Le meilleur moyen d'éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant est d'abord d'éviter que les femmes soient infectées. Victoria Beckham peut nous aider à atteindre des millions de jeunes femmes avec des messages de prévention ; elle leur prête sa voix pour faire connaître leurs besoins au monde entier. »

Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe

« Mes entretiens avec des jeunes femmes à Soweto m'ont ouvert les yeux. Ils m'ont donné une occasion exceptionnelle de mieux comprendre les nombreux défis auxquels font face ces merveilleuses jeunes femmes et mères. Elles m'ont bouleversée avec leurs histoires et je veux apporter mon aide par tous les moyens dont je dispose pour leur inspirer le changement. »

Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA

Region/country

Mettre à jour

L'importance du financement national de la santé en Afrique

14 octobre 2014

Les principaux dirigeants et parties prenantes africains ont discuté de l'importance du financement national de la santé lors d'un événement de haut niveau organisé en marge du Forum pour le développement de l'Afrique qui s'est tenu à Marrakech, au Maroc, du 12 au 16 octobre. Les participants à cet événement, intitulé Un nouveau modèle de financement de la santé, se sont entendus sur la nécessité urgente d'adopter des mécanismes de financement innovants pour la santé. L'orientation du financement de la santé en Afrique est en train de passer de la dépendance envers le financement international à une importance accrue de l'investissement durable à l'échelle intérieure. Ce changement va permettre d'augmenter les ressources nationales et de dépenser les fonds de manière stratégique.

Les intervenants se sont prononcés en faveur d'un nouveau modèle de financement, fondé sur la responsabilité partagée et des partenariats plutôt que sur la charité. Les participants ont appelé à des dépenses de santé accrues à l'échelle nationale qui puissent être pérennisées afin de répondre aux priorités en matière de santé en Afrique. Selon eux, le développement de solutions de financement innovantes et des investissements intelligents pour de meilleurs retours en termes de santé mettront l'Afrique en position de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.

Trois piliers d'action stratégique ont été identifiés pour accélérer la mise en œuvre des priorités : gouvernance pour la santé, financement diversifié et accès aux médicaments. Les participants ont noté que le continent allait déjà dans la bonne direction. Plusieurs pays sont en train de mettre au point des stratégies nationales plus solides, inclusives et orientées sur les résultats et développent les schémas d'investissement correspondants qui fournissent un cadre solide pour les investissements nationaux dans la santé.

Quotes

« Nous devons nous défaire de l'idée d'une aide au développement sous forme de charité pour en faire un moteur plus durable pour la croissance, en veillant à mettre le secteur privé, la société civile et d'autres partenaires essentiels au cœur de la prise de décision politique en matière de développement. Cela permettra certainement de favoriser des opportunités de financement plus innovantes. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous ne pouvons pas nous contenter de dépendre de l'aide internationale au développement ; nous devons nous appuyer sur nos ressources nationales. Une approche multisectorielle est nécessaire pour financer la santé et planifier le développement économique. »

Abdalla Hamdok, Secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique pour l'Afrique des Nations Unies

Mettre à jour

Le gouvernement allemand et l'ONUSIDA signent un nouvel accord de financement

13 octobre 2014

Le gouvernement allemand et l'ONUSIDA ont signé un nouvel accord de financement pour 2015. L'accord a été officialisé le 10 octobre par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé et l'Ambassadeur Thomas Fitschen, Représentant adjoint de la Mission permanente de l'Allemagne auprès des Nations Unies à Genève, en Suisse.

Cet accord renouvelle la contribution de l'Allemagne au Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida, maintenue à 2,5 millions d'euros pour 2015, une année cruciale au cours de laquelle les efforts de la communauté internationale seront évalués et examinés à l'aune des Objectifs du Millénaire pour le développement.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a félicité l'Allemagne pour son appui à l'ONUSIDA et son leadership politique dans la riposte mondiale au sida. L'Allemagne et l'ONUSIDA entretiennent une collaboration de longue date et le pays fait partie des alliés les plus solides de l'ONUSIDA sur des sujets tels que la promotion des droits de l'homme dans le contexte du VIH.

Quotes

« L'Allemagne est très heureuse de renouveler son accord de collaboration avec l'ONUSIDA. »

M. Thomas Fitschen, Ambassadeur, Représentant permanent adjoint de la Mission permanente de l'Allemagne auprès des Nations Unies à Genève

« L'Allemagne a toujours été en première ligne dans la riposte au sida, en travaillant avec l'ONUSIDA pour surmonter la stigmatisation et la discrimination et défendre une approche basée sur les droits humains pour mettre fin à l'épidémie de sida. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Region/country

Mettre à jour

Consultation bilatérale annuelle avec les représentants du Luxembourg

09 octobre 2014

Le 9 octobre, au siège de l'ONUSIDA à Genève, en Suisse, une délégation du Luxembourg a été informée des dernières initiatives et évolutions dans la riposte au sida par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.

La discussion a porté sur les priorités thématiques du Luxembourg, notamment les droits de l'homme, en particulier pour les populations les plus vulnérables, les femmes et les filles, les jeunes, et la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. M. Sidibé a salué la nouvelle stratégie pour la santé du Luxembourg et s'est félicité du fait que les droits humains en font partie intégrante.

Le pays est l'un des plus importants contributeurs de l'ONUSIDA et un champion de longue date de la riposte au sida, autant dans son approche nationale de l'épidémie que dans son soutien aux pays les plus touchés par le VIH. Le Luxembourg est l'un des alliés les plus solides de l'ONUSIDA dans la promotion des droits humains dans le contexte du VIH, la défense des besoins et des droits des femmes et des filles, l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et le soutien à la planification stratégique nationale pour faire avancer les programmes de lutte contre le VIH dans les pays.

Le Luxembourg fait partie du petit nombre des pays donateurs en Europe qui a maintenu son aide au développement officiel à 1 % de son revenu national brut. Le pays a également adopté récemment une nouvelle législation sur le mariage entre personnes de même sexe et l'adoption et est devenu le 11e pays européen à permettre l'égalité d'accès au mariage pour les couples homosexuels.

Quotes

« L'ONUSIDA est un partenaire privilégié de la Direction luxembourgeoise de la Coopération au Développement et peut continuer de compter sur son soutien financier et politique. »

Natacha Gomes, Direction de la Coopération au Développement, Luxembourg

« Nous disposons désormais d'une fenêtre d'action très serrée entre 2015 et 2020. Si nous ne saisissons pas cette opportunité en l'utilisant pour accélérer l'accès au traitement contre le VIH, l'institutionnaliser et sortir le sida de l'isolement, nous aurons perdu tout ce qui a été accompli au cours des années passées. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Region/country

Mettre à jour

Génération sans VIH : un objectif réalisable en Russie

13 octobre 2014

Des experts médicaux et scientifiques réunis à l'occasion de la récente conférence internationale Enfance et VIH : problèmes et perspectives, organisée à Saint-Pétersbourg en Russie, se sont engagés pour l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant en Fédération de Russie d'ici fin 2015, première étape vers une génération sans VIH dans le pays.

Plus de 400 spécialistes venus de toute la Russie, des professionnels de santé de 18 pays et des représentants d'organisations et d'instituts de recherche internationaux, notamment l'ONUSIDA, l'UNICEF, l'OMS et le Réseau pédiatrique européen pour le traitement du sida, ont abordé des thèmes tels que l'amélioration des soins médicaux pour les femmes enceintes et les enfants, le dépistage précoce du VIH et le traitement des co-infections, ainsi que l'appui social aux enfants vivant avec le VIH et leurs familles.

Parmi les principales recommandations énoncées lors de ce forum pour atteindre l'objectif de zéro nouveau cas de transmission du VIH de la mère à l'enfant figuraient la promotion et la mise en œuvre de protocoles et de normes cliniques modernes et le renforcement de la coopération internationale pour mieux répondre aux besoins des mères et des enfants.

Quotes

« Tous les éléments nécessaires sont en place en Russie pour veiller à ce que plus aucun enfant ne naisse avec le VIH et que leurs mères restent en vie. Les ressources humaines et financières sont disponibles, les services de santé pour les femmes et les enfants sont quasi universels dans le pays, les partenariats sont solides et des programmes innovants existent. Je suis certain que la Russie fera de l'objectif d'une génération sans sida une réalité. »

Vinay Saldanha, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

« La Russie a déjà obtenu des succès importants dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Davantage d'efforts sont nécessaires, mais nous pouvons atteindre zéro infection chez les enfants dans un futur proche. »

Evgueni Voronin, Expert en chef sur le VIH, les femmes et les enfants, Ministère russe de la Santé

« Les femmes vivant avec le VIH en Russie peuvent et devraient avoir des enfants en bonne santé, nés sans le VIH. Il existe aujourd'hui des méthodes de prévention efficaces et tous les moyens possibles pour garantir que toutes les femmes ont accès aux services qui leur sauvent la vie. »

Svetlana Izambaeva, une femme vivant avec le VIH mère de deux enfants

Region/country

Mettre à jour

Les premières dames africaines renouvellent leur engagement en faveur de la riposte au sida à l'échelle du continent

23 septembre 2014

L'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) s'est réunie récemment à New York pour discuter de manière dont elle pourrait élargir son action en faveur de l'épidémie de sida en Afrique.

Les premières dames se sont rencontrées à la Fondation Ford à New York en marge de la 69e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, où elles ont débattu des solutions efficaces pour maintenir un engagement de haut niveau en faveur de la fin de l'épidémie de sida.

Les premières dames ont souligné la nécessité de services de santé complets de maternité et de néonatalité, qui intègrent le dépistage du VIH pour les femmes enceintes et fournissent un accès aux médicaments antirétroviraux pendant la grossesse, lors de l'accouchement et tout au long de la période d'allaitement.

L'OPDAS a récemment présenté un nouveau plan stratégique qui met en avant le besoin urgent d'intégrer les services anti-VIH aux services existants de santé sexuelle et reproductive. Les premières dames ont admis que les objectifs en lien avec l'arrêt des nouvelles infections à VIH chez les enfants ne pourraient pas être atteints si le contexte plus large de la prévention des nouvelles infections à VIH chez les femmes et les filles n'était pas traité.

L'OPDAS a été créée en 2002 pour servir de porte-parole en appui aux personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus. Ces douze dernières années, les premières dames se sont engagées dans des campagnes et des initiatives de sensibilisation dans leurs pays respectifs.

Quotes

« Nous devons intensifier notre collaboration avec l'ONUSIDA au niveau mondial, régional et national pour mobiliser nos communautés et mettre fin à l'épidémie de sida sur notre continent. »

Son Excellence Hinda Déby, Première dame du Tchad et Présidente de l'OPDAS

« Nous travaillons avec l'ONUSIDA depuis plus de dix ans, notre partenariat est maintenant parvenu à maturité et prend forme. Notre priorité absolue doit être axée sur les 19 millions de personnes qui ne connaissent pas leur état sérologique. Tous les succès que nous avons obtenus seront vains si nous ne résolvons pas ce problème. »

Son Excellence Jeannette Kagame, Première dame du Rwanda

« Sur tout le continent, des femmes n'ont toujours pas le pouvoir de prendre des décisions personnelles que bon nombre d'entre nous considèrent comme allant de soi. Nous devons nous assurer qu'elles ont la capacité de décider d'avoir des enfants et le droit de déterminer leur avenir. Je ne voudrais certainement pas que ma fille ait la même vie que ma grand-mère en ce qui concerne l'émancipation des femmes. »

Tewodros Melesse, Directeur général de la Fédération internationale pour la parentalité planifiée

« L'ONUSIDA a lancé la campagne 90-90-90 pour appuyer les efforts des pays en faveur de la fin de l'épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030. Pour atteindre cet objectif, nous devons poursuivre notre alliance stratégique avec l'OPDAS et nous assurer que toutes les personnes, en particulier les femmes, connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH et sont capables de se protéger elles-mêmes aussi bien que leurs familles. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Mettre à jour

Africa Rising : rencontre entre les dirigeants pour discuter d'un développement durable qui ne laisse personne de côté

22 septembre 2014

Les moyens de réalisation du potentiel de l'Afrique pour l'avenir de tous ses peuples et la constitution d'un appui international au développement du continent ont été les principales questions évoquées lors de la première session du forum Africa Rising cette semaine à New York.

Organisé à l'Africa Center par la Fondation Mo Ibrahim, la rencontre du 22 septembre a réuni plusieurs chefs d'État africains, des partenaires des Nations Unies ainsi que des responsables de la société civile et de la communauté économique africaines.

Ils se sont intéressés à la manière d'aller au-delà des paroles sur la nécessité d'une transformation économique et d'un développement durable à large base en prenant des mesures concrètes pour en faire une réalité, notamment au regard de l'agenda pour le développement après 2015.

Une session sur les moyens d'assurer une prospérité partagée s'est penchée sur l'amélioration des investissements et de la mobilisation des ressources, la défense de l'esprit d'entreprise et l'organisation de la protection sociale. Une autre session a mis en avant le fait que le développement ne pouvait être atteint sans l'existence d'une bonne gouvernance, la paix, la sécurité et le respect des droits humains.

Tous ont admis que la garantie de la santé pour tous constituait un élément fondamental de l'évolution de l'Afrique et que la fin de l'épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030 était devenue un objectif réaliste. Un consensus s'est également dégagé sur le fait que l'évolution du continent ne devait pas seulement être mesurée en termes de richesse générée globale, mais au regard de l'inclusivité d'un progrès socioéconomique qui ne laisse personne de côté.

Mettre à jour

Les dirigeants internationaux s'unissent pour mettre fin à l'épidémie de sida chez les adolescents

29 septembre 2014

Les dirigeants internationaux se sont engagés à agir pour mettre fin à l'épidémie de sida chez les adolescents À l'occasion d'une réunion lors de la 69e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, coorganisée par l'UNICEF, l'ONUSIDA et les gouvernements du Brésil et du Kenya, des représentants de pays de six régions se sont rassemblés pour rejoindre un mouvement croissant visant à faire avancer la riposte au VIH chez les adolescents.

Lors de cette réunion, les participants ont promis de soutenir All In, une initiative conjointe de l'UNICEF, de l'ONUSIDA et d'autres partenaires en faveur de la réduction des nouvelles infections à VIH chez les adolescents d'au moins 75 % et de l'élargissement du traitement anti-VIH pour atteindre au moins 80 % des adolescents vivant avec le virus. L'initiative part du principe que ces objectifs peuvent être atteints en fournissant des programmes de prévention du VIH, de dépistage, de traitement, de soins et de réforme sociale qui ciblent les besoins spécifiques des adolescents vivant avec le VIH ou très exposés au risque d'infection par le VIH.

Un mouvement mondial pour faire avancer les actions visant à mettre fin à l'épidémie de sida chez les adolescents relève d'un besoin urgent, car c'est le seul groupe d'âge dans lequel les décès dus au sida connaissent une augmentation. À l'échelle mondiale, les maladies liées au sida constituent la deuxième cause principale de décès chez les adolescents âgés de 10 à 19 ans, et la principale cause de décès chez les adolescents en Afrique.

On estime qu'en 2013, 2,1 millions d'adolescents vivaient avec le VIH, dont plus de 80 % en Afrique subsaharienne. Nombreux sont ceux qui ne connaissent pas leur état sérologique. Près des deux tiers des 250 000 nouvelles infections chez les 15-19 ans en 2013 ont concerné des adolescentes.

Lors de la réunion, des intervenants, notamment des jeunes vivant avec le VIH, ont appelé les dirigeants à réfléchir à leurs actions actuelles de prévention de la propagation du VIH chez les adolescents et à investir davantage dans les interventions les plus efficaces. Des représentants de gouvernements du monde entier, en particulier du Botswana, du Brésil, de Thaïlande et d'Ukraine, ont fait part de leur engagement de s'impliquer dans l'initiative All In en faveur des adolescents.

Le lancement officiel de l'initiative All In est prévu pour début 2015.

Quotes

« Aujourd'hui, nous braquons les projecteurs sur ce que l'on peut appeler un « angle mort » de la lutte mondiale contre le VIH et le sida : les adolescents. Alors que les décès dus au sida ont diminué dans les autres groupes d'âge depuis 2005, chez les adolescents, ils ont augmenté. »

Anthony Lake, Directeur exécutif de l'UNICEF

« All In a vocation à travailler avec les jeunes comme acteurs du changement. Nous devons leur donner les moyens de faire valoir leur droit à la santé et de participer aux processus de prise de décision qui les concernent. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« En ce qui concerne les adolescentes et les jeunes femmes, nous avons totalement échoué, collectivement. All In représente notre opportunité d'inverser la tendance ! »

Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

« Nous devons nous assurer que nous faisons les bonnes choses, au bon endroit et au bon moment. Nous considérons nos efforts ciblés sur les adolescentes comme une opportunité de soutenir All In. »

Caya Lewis, Vice-coordinatrice du PEPFAR

« Nous ne pouvons plus accepter des décès qui sont totalement évitables, il en va de notre responsabilité d'agir. L'engagement et la volonté politiques sont là, il est temps maintenant d'agir. »

Pablo Aguilera, Directeur du Fonds des jeunes leaders pour la lutte contre le VIH

Mettre à jour

Ne laisser personne de côté dans l'agenda pour le développement après 2015 : les jeunes marginalisés veulent trouver leur place

26 septembre 2014

Les droits des jeunes marginalisés en matière de santé sexuelle et reproductive sont souvent négligés et leur voix collective dans ce domaine critique n'est pas toujours entendue. Pour tenter de remédier à ce déséquilibre, les jeunes issus des communautés marginalisées et des populations les plus exposées du Bangladesh, d'Éthiopie, de Porto Rico et d'Ouganda se sont rassemblés à New York cette semaine pour discuter des moyens de mettre ces droits en bonne place dans l'agenda pour le développement après 2015, afin de ne laisser personne de côté.

Organisé le 25 septembre en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, cet événement a pris la forme d'une table ronde et s'est intéressé au rôle vital de l'engagement communautaire, de la sensibilisation et de la prestation de services dans la protection des droits et la réponse aux besoins des jeunes issus des populations les plus exposées. Ces populations incluent les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les jeunes vivant avec le VIH.

De jeunes intervenants, qui ont été pairs-éducateurs, des dirigeants d'ONG nationales et régionales, ainsi que des acteurs et des responsables communautaires, ont fait valoir que l'accès universel aux services anti-VIH et la couverture sanitaire ne pourraient pas être obtenus sans axer les priorités sur les besoins des plus marginalisés. Ils ont également mis en avant l'importance d'une éducation sexuelle complète pour améliorer la santé des jeunes et le rôle que jouent les communautés aussi bien dans la promotion des droits que dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination.

L'événement a été animé par le gouvernement brésilien et organisé par l'Alliance internationale contre le VIH/sida, GESTOS, la Coalition mondiale de la Jeunesse contre le VIH/sida, ATHENA, ICASO, l'International Civil Society Support, STOP AIDS NOW!, Stop AIDS Alliance, le Fonds des jeunes leaders pour la lutte contre le VIH, African Services Committee et le Forum mondial sur les HSH et le VIH, en collaboration avec l'ONUSIDA.

Quotes

« Fixer des objectifs n'est qu'une partie de l'action. Ce que nous devrions changer, c'est la manière dont nous allons mettre en œuvre ces objectifs. Nous devons changer la manière dont nous gérons les choses et créer un espace pour la société civile dans le nouvel agenda pour après 2015. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Nous parlons ici de développement et les droits sexuels et reproductifs font partie du développement. »

Pablo Aguilera, Fonds des jeunes leaders pour la lutte contre le VIH

S'abonner à Update