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L'acteur Mateus Solano nommé Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA

29 août 2014

Le 22 août, l'ONUSIDA a nommé son premier Ambassadeur itinérant national pour le Brésil en la personne de l'acteur brésilien Mateus Solano, célèbre pour son rôle dans le feuilleton télévisé populaire Amor à Vida.

Le personnage incarné par M. Solano dans la série a donné le premier baiser gay de la télévision brésilienne. Ce baiser, vu par des millions de téléspectateurs dans tout le pays, a incité ces derniers à réfléchir sur la stigmatisation et la discrimination et il est considéré comme un important pas en avant dans la lutte contre la discrimination au Brésil. Dans son nouveau rôle, M. Solano aura pour mission de promouvoir les droits humains et d'agir comme porte-parole contre la discrimination, l'un des facteurs de vulnérabilité à l'infection à VIH.

La popularité de M. Solano devrait permettre d'impliquer davantage les jeunes dans la riposte nationale au sida. En 2013, le Brésil comptait 730 000 personnes vivant avec le VIH et 44 000 personnes ont été nouvellement infectées par le virus.

Quotes

« Aujourd'hui, plus que jamais, nous devons sensibiliser les gens, en particulier les jeunes, sur les meilleurs moyens de prévenir le VIH et traiter le sida et, surtout, de mettre fin à tous les types de discrimination. »

Mateus Solano, Ambassadeur itinérant national

« Malheureusement, les jeunes qui ont connu les débuts de l'épidémie il y a 30 ans n'avaient que peu accès aux informations, ce qui les a rendus extrêmement vulnérables au VIH. De nos jours, bien que les jeunes aient accès aux informations et à l'éducation, pour une raison ou pour une autre, ils ne prennent pas soin d'eux comme ils le devraient. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

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Le Ghana s'engage à soutenir la lutte pour mettre fin à l'épidémie de sida

27 août 2014

À l'occasion d'une rencontre avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé le 22 août, le Président du Ghana, John Dramani Mahama, a affirmé le soutien de son gouvernement à la lutte pour mettre fin à l'épidémie de sida, non seulement au Ghana, mais aussi sur tout le continent africain.

M. Sidibé a félicité le Ghana pour son leadership exemplaire dans la riposte au sida dans la région et invité le Président Mahama à faire pression pour atteindre l'objectif 90-90-90 : 90 % des personnes dépistées, 90 % des personnes vivant avec le VIH sous traitement et 90 % des personnes sous traitement avec une suppression des charges virales. M. Sidibé a fait remarquer que la future réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies serait une bonne opportunité pour établir un consensus autour de la lutte pour mettre fin à l'épidémie de sida. L'épidémie d'Ebola dans la région a également été évoquée par le Président Mahama et M. Sidibé et le Président a décrit les mesures prises pour contrer la maladie dans son pays.

Lors de sa visite de deux jours dans le pays, les 22 et 23 août, M. Sidibé a également rencontré le personnel de la Commission ghanéenne sur le sida et assisté à une projection de Love or Something Like That, un nouveau film sur le VIH de la réalisatrice ghanéenne Shirley Frimpong-Manso.

Quotes

« C'est un domaine dans lequel je vais continuer de jouer un rôle de sensibilisation et nous allons faire tous les efforts possibles pour atteindre l'objectif 90-90-90. »

John Dramani Mahama, Président du Ghana

« L'objectif est que plus aucun bébé ne naisse avec le VIH au Ghana d'ici 2015. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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Nouvelle initiative annoncée pour élargir l'accès au traitement pour les enfants en Afrique

08 août 2014

Le gouvernement des Etats-Unis a récemment annoncé que le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), en partenariat avec la Fondation du Fonds d'investissement pour l'enfance (CIFF), prévoit d'augmenter de manière significative le nombre d'enfants qui ont accès à un traitement antirétroviral vital dans dix pays africains prioritaires au cours des prochaines deux années.

L'initiative, connue sous le nom Accélérer le traitement anti-VIH/sida pour enfants (Accelerating Children’s HIV/AIDS Treatment - ACT) est un effort ambitieux de 200 millions US$ qui permettra de combler l'écart de traitement pour les enfants vivant avec le VIH. ACT visera à assurer que 300 000 enfants supplémentaires vivant avec le VIH aient un accès aux traitements et aux soins.

Globalement, en 2013, il y avait 3,2 millions d'enfants de moins de 15 ans vivant avec le VIH ; la plupart vivent en Afrique sub-saharienne et 76% n'ont pas accès au traitement. Les enfants vivant avec le VIH sont un tiers de plus susceptibles d'avoir accès au traitement, comme les adultes. Sans traitement, la moitié de tous les enfants nés avec le VIH mourront avant leur deuxième anniversaire et la plupart mourront avant l'âge de cinq ans.

ACT donnera la priorité aux pays les plus touchés par le VIH pédiatrique, le plus faible accès aux traitements pédiatriques, et la plus grande disparité dans la couverture du traitement pour les enfants par rapport aux adultes vivant avec le VIH.

Quotes

« Aucun enfant ne devrait naître avec le VIH et aucun enfant ne devrait mourir d'une maladie liée au sida. Pendant trop longtemps, les enfants ont été laissés pour compte, il est temps d'accélérer le rythme et de veiller à ce que les enfants du monde entier aient accès à un traitement vital. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Cette situation doit être changée. Ensemble, nous devons agir rapidement, avec un accent sur l'impact et l'efficacité géographique, faire en sorte que qu'arrive bientôt le jour où aucun enfant ne meurt du sida. PEPFAR s'est engagé à aider à atteindre une génération sans sida, et ACT est une étape audacieuse dans cette direction. »

L'ambassadrice Deborah Birx, coordonnatrice de la lutte mondiale contre le sida pour le gouvernement américain

« ACT est la bonne chose à faire, cela permettra de sauver la vie d'enfants. Cela est aussi la chose judicieuse à faire. Des enfants en bonne santé qui peuvent suivre leurs rêves sont l'avenir de l'Afrique, ils vont faire avancer l'économie, créer des emplois et contribuer à leurs familles et communautés pour les décennies à venir. »

Heather Higginbottom, Secrétaire d'Etat adjoint américain

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Les jeunes Nigérians souhaitent des services conviviaux pour les jeunes dans l'agenda post-2015

08 août 2014

La top priorité de l'Alliance pour la jeunesse nigérianne nouvellement formée a été la mise en place d'un nombre croissant de services anti-VIH conviviaux et des services de santé sexuelle et reproductive. Le groupe concentrera ses efforts à s'assurer que les besoins des jeunes sont respectés dans l'agenda post-2015. Il vise à le faire en travaillant avec les décideurs nationaux et les partenaires de développement pour s'assurer que les priorités des jeunes soient traitées de manière adéquate dans les négociations intergouvernementales de l'agenda post-2015.

Les services anti-VIH conviviaux pour les jeunes devraient être fondés sur une compréhension et un respect des réalités des jeunes. Les services liés au VIH devraient être faciles d'accès et accueillant pour les jeunes, ils devraient répondre confortablement à leurs besoins et devraient réussir à retenir les jeunes dans les soins en cours. Les services doivent être fournis par un personnel formé pour répondre aux besoins spécifiques des jeunes et assurer la confidentialité et la confiance.

Soixante représentants de jeunes de tout le Nigeria ont participé à ACT 2015 !, une réunion stratégique organisée par Education as a Vaccine (EVA) (L'éducation comme un vaccin), en collaboration avec l'ONUSIDA, l'UNICEF, le Mmnistère fédéral de la Jeunesse, le ministère fédéral de la Santé et le Réseau national de la jeunesse sur le VIH/sida. La réunion s'est tenue à Abuja du 4 au 6 août 2014.

ACT 2015 ! est une campagne qui vise à mobiliser les jeunes pour assurer que le VIH reste une priorité dans l'agenda post-2015 et que la santé et les droits sexuels et reproductifs soient une priorité dans les négociations des Nations Unies.

Neuf autres pays ont prévu d'organiser des événements similaires pour les jeunes militants : l'Algérie, la Bulgarie, le Kenya, le Mexique, les Philippines, l'Afrique du Sud, la Thaïlande, la Zambie et le Zimbabwe.

Quotes

« l'Alliance pour la jeunesse nigérianne nouvellement formée est maintenant prête à porter l'affaire du VIH et des questions de santé et de droits sexuels et reproductifs devant les décideurs de haut niveau aux Nations Unies et devant le Gouvernement fédéral du Nigeria. »

Fadekemi Akinfaderin, Directeur exécutif, EVA, Nigeria

« Nos jeunes et les réseaux sont mieux placés pour intensifier le plaidoyer pour l'inclusion des services conviviaux pour les jeunes dans l'agenda post-2015. »

Moïse Okpara, secrétaire national, Réseau des jeunes sur le VIH/sida au Nigeria (NYNETHA)

« Les jeunes ont besoin d'un siège à la table de négociations et doivent être soutenus et habilités à fournir un leadership et des idées novatrices qui seront essentiels pour mettre fin à l'épidémie du sida. »

Bilali Camara, directeur de l'ONUSIDA pour le Nigeria

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L'ONUSIDA lors des Jeux olympiques de la jeunesse 2014

17 août 2014

Les athlètes de 15 à 18 ans ont convergé à Nanjing, en Chine, pour participer à un large éventail de sports aux Jeux olympiques de la jeunesse 2014. Du 16 au 28 août, les jeunes athlètes auront les yeux tournés vers l'or et sur la réalisation de leurs meilleures performances. Mais le mouvement olympique va au-delà de la récompense du talent physique : il valorise l'amitié, la solidarité et le fair-play et reconnaît le pouvoir du sport dans la construction d'un monde meilleur.

Avec des milliers de jeunes qui participent à l'événement mondial et son programme culturel et éducatif, l'ONUSIDA, le Bureau des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud et la faculté de médecine de Nanjing, mettent en avant les différentes manières comment les institutions publiques et privées peuvent travailler ensemble pour créer un avenir plus sain pour les jeunes.

Le 17 août, lors d'une séance avec de jeunes athlètes, l'ONUSIDA les a invités à exprimer leur créativité sur son stand éducatif dans le village olympique dans le cadre d'une campagne qui proposait des œuvres d'art, des jeux et des faits sur le VIH. La campagne « Protège le goal », qui utilise la popularité et réunit le pouvoir du sport pour mobiliser les jeunes dans la prévention du VIH, a également été promue par l'ONUSIDA lors de l'événement.

Quotes

« Les Jeux olympiques ne sont pas que des compétitions mais aussi la transmission de valeurs. »

Hamza Chraibi, jeune ambassadeur du Maroc

« C'est notre objectif commun d'atteindre le plus grand nombre possible de jeunes utilisant le sport comme un outil puissant dans l'éducation et le programme culturel sur la prévention du VIH à travers le monde. »

Djibril Diallo, Conseiller principal du Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« C'est mon espoir que la séance d'aujourd'hui inspirera de nouveaux partenariats parmi les gouvernements, les chercheurs et les institutions de soins de santé pour promouvoir une meilleure santé et le développement dans le monde, en aidant à libérer le potentiel des pays en développement à trouver des solutions de transformation. »

Teresa Liu, chef, Solutions pour le développement et l'échange de technologies, Bureau des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud

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Le Kenya lance une feuille de route ambitieuse pour la prévention du VIH

21 août 2014

Le 20 août, le gouvernement kenyan a présenté sa nouvelle Feuille de route pour la révolution de la prévention du VIH au Kenya. Cette feuille de route, élaborée par le Ministère de la Santé, via le leadership du Conseil national pour le contrôle du sida et le Programme national de contrôle du sida et des IST, avec le soutien de partenaires intersectoriels et internationaux, présente de nouvelles approches stratégiques, programmatiques et financières pour parvenir à l'objectif de zéro nouvelle infection à VIH au Kenya.

Le nombre de personnes vivant avec le VIH au Kenya était estimé à 1,6 million en 2013, et 92 000 décès dus au sida de moins ont été recensés en 2013 par rapport à 2005. Bien que les nouvelles infections à VIH annuelles aient baissé de 20 000 entre 2005 et 2013, on estime que 100 000 nouvelles infections à VIH se sont produites au Kenya en 2013.

Composée de lignes directrices stratégiques et basées sur des données probantes pour les investissements au niveau local, la feuille de route vise à appuyer des campagnes coordonnées, ciblées et à fort impact afin de réduire le nombre de nouvelles infections à VIH au Kenya. Définissant des objectifs ambitieux mais réalistes, elle ouvre la voie pour que le pays passe d'une riposte nationale au sida spécifique à une approche plus globale basée sur la population qui intègre des programmes biomédicaux, comportementaux et structuraux de lutte contre le VIH visant différentes populations davantage exposées au risque.

Quotes

« Cette proposition novatrice s'appuie sur le rôle pionnier du Kenya dans la riposte mondiale au VIH pour donner un nouveau schéma directeur pour l'avenir ainsi qu'un modèle évolutif pour les actions des autres pays. »

James Macharia, Secrétaire de cabinet au Ministère de la Santé

« Nous sommes encouragés par le large soutien et l'engagement en faveur de ce nouveau modèle de la part du gouvernement kenyan et de tous les partenaires de la riposte au sida. La feuille de route sur la prévention fournit des données de programmation et des éléments probants qui montrent que nous devons cibler les populations les plus exposées et les autres groupes laissés de côté. »

Marx Maxwell, Conseiller principal en politiques et relations extérieures, Plan présidentiel d’aide d’urgence à la lutte contre le sida

« Cette feuille de route réellement révolutionnaire implique tout le monde dans la riposte au VIH. Elle étend la responsabilité partagée au-delà des autorités chargées de la santé et définit clairement les rôles et les responsabilités pour les communautés et les secteurs clés au niveau national et au niveau local. Tous ceux qui vivent avec le VIH ont besoin de médicaments qui leur sauvent la vie et nous devons nous assurer de leur disponibilité. »

Nelson Otwoma, Directeur exécutif, Réseau national pour l'autonomisation des personnes vivant avec le VIH/sida au Kenya

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Les organisations confessionnelles accélèrent la riposte au VIH

19 juillet 2014

Les organisations confessionnelles du monde entier se sont retrouvées à la veille de la 20e Conférence internationale sur le sida à Melbourne, en Australie, pour appeler à un nouvel engagement en faveur du renforcement de la riposte mondiale au sida.

Lors de cet événement interreligieux préliminaire à la conférence, intitulé Accélérer le tempo dans la foi et qui s'est tenu les 18 et 19 juillet, plus d'une centaine de chefs religieux, de croyants vivant avec le VIH et touchés par le virus, de représentants des populations les plus exposées, de jeunes, de militants et d'activistes ont examiné le rôle que les organisations confessionnelles peuvent jouer dans le renforcement de la riposte. Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, et Deborah Birx, Ambassadrice et Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, se sont joints à eux.

Les participants se sont penchés sur la riposte au VIH de la communauté interreligieuse à ce jour et les objectifs requis pour les années à venir, en s'inspirant des leçons du passé pour façonner le futur au-delà de 2015. Ils ont également évoqué les opportunités et les défis à relever pour la communauté interreligieuse dans la lutte pour atteindre les objectifs de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.

Douze sessions en atelier ont couvert un large éventail de sujets, notamment la lutte contre l'homophobie et la stigmatisation en lien avec le VIH, les bonnes pratiques dans la riposte confessionnelle au VIH, la réduction du poids des soins pour les jeunes femmes volontaires, l'éducation sexuelle complète basée sur la religion et les moyens d'assurer le traitement à vie pour tous ceux qui en ont besoin.

Quotes

« Notre défi consiste à s'assurer que la science se rapproche des personnes qui en ont besoin. La communauté religieuse est au cœur de la prestation des services et nous devons continuer de travailler ensemble pour parvenir à mettre fin à l'épidémie de sida. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Nous devons tendre la main plutôt que de pointer du doigt. La stigmatisation et les critiques continuent de hanter les personnes touchées par le VIH. Si l'un de nous n'est pas le bienvenu, personne n'est bienvenu. »

Mme l'Ambassadrice Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida

« Je ne connais pas de plus grand pouvoir pour changer la société que lorsque les peuples font entendre leur voix. »

Yonas Jerenie Dare, Chef du Département Programme, Forum interreligieux éthiopien pour le développement

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Le président des Comores réaffirme son engagement pour renforcer la protection des personnes vivant avec le VIH

30 juillet 2014

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a félicité le président des Comores, Ikililou Dhoinine, pour le leadership dont il a fait preuve dans la riposte au sida et sur une nouvelle loi que son pays a récemment adoptée qui protège davantage les personnes vivant avec le VIH. Leur rencontre a eu lieu à Moroni le 24 Juillet 2014.

Le président Dhoinine a souligné que la nouvelle loi confirme qu'il n'y a pas de restrictions à l'entrée, au séjour ou à la résidence des personnes vivant avec le VIH et garantit l'accès au traitement antirétroviral pour tous, montrant son engagement et celui de son pays pour renforcer la protection des personnes vivant avec le VIH.

Le président Dhoinine et M. Sidibé ont également discuté le rôle que les Comores peuvent jouer dans la riposte régionale au VIH comme un Etat membre de la Commission de l'Océan Indien. M. Sidibé a encouragé le président Dhoinine à préconiser l'appropriation nationale, la solidarité régionale et une intensification de l'investissement intérieur pour soutenir la riposte au sida.

Au cours de sa visite de trois jours dans le pays, M. Sidibé a rencontré le vice-président, le président de l'Assemblée nationale et la Première dame. M. Sidibé a également visité un centre de soins prénatals et a rencontré des représentants de la société civile.

Quotes

« Je réaffirme mon engagement pour renforcer la protection des personnes vivant avec le VIH. »

Le Président des Comores, Dhoinine Ikillou

« Avec une sensibilisation durable et une participation plus active des partenaires, les Comores peuvent être un modèle de réussite dans la riposte au sida. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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AIDS 2014 se termine à Melbourne

25 juillet 2014

Nul ne peut être laissé de côté si l'épidémie de sida devait voir la fin d'ici à 2030. C'était l'un des principaux messages de la 20e Conférence internationale sur le sida qui s'est achevée à Melbourne, en Australie, le 25 Juillet.

Lors de la cérémonie de clôture, des hommages ont été rendus aux délégués tragiquement tués pendant leur voyage vers la conférence à l'occasion des événements tragiques de la catastrophe du vol MH17.

AIDS 2014 conclu avec un sentiment général que, malgré tous les progrès accomplis à ce jour, les déterminants sociaux de l'épidémie doivent encore être réglés. Les lois répressives existantes ainsi que la stigmatisation et la discrimination ont été identifiées comme quelques-uns des principaux obstacles pour que l'épidémie soit sous contrôle. Assurer les besoins des adolescents et des populations les plus à risque d'infection a été identifié comme important pour une riposte efficace au sida ainsi que des programmes de mise au point dans les zones géographiques où la plupart des nouvelles infections à VIH se produisent.

La cérémonie de clôture a été l'occasion d'interventions faites par des défenseurs de premier plan dans la riposte mondiale au VIH, y compris le musicien et défenseur Bob Geldof, John Manwaring, un australien représentant des personnes vivant avec le VIH, et les présidents sortants et entrants de la Société internationale du sida, Françoise Barré-Sinoussi et Chris Beyrer, respectivement.

A la fin de la séance de clôture, la conférence a été remise aux autorités représentant le comité d'organisation de la 21e Conférence internationale sur le sida qui se tiendra à Durban, en Afrique du Sud, en 2016.

Quotes

« Si le passé nous a appris quelque chose, c'est que le silence équivaut à la mort. Nous devons parler. Nous sommes plus puissants que ce que nous pensons. Cela ne nécessite pas de talent particulier. Cela exige une chose simple, l'honnêteté. »

John Manwaring, un australien vivant avec le VIH

« Les événements tragiques de la semaine dernière ont insufflé en chacun de nous un sentiment renouvelé d'unité. »

Françoise Barré-Sinoussi, présidente sortante de la Société internationale du sida

« Engageons-nous à nous retrouver à Durban et à être en mesure de dire que nous avons fait des progrès significatifs dans le traitement et la prévention du sida. »

Chris Beyrer, président entrant de la Société internationale du sida

« Il y a un grand sentiment de triomphe, d'engagement et de revendication du fait que vous êtes sur la dernière partie du voyage pour mettre fin au sida. »

Bob Geldof, musicien et défenseur

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Contester les lois de consentement parental pour accroître l'accès des jeunes aux services anti-VIH vitaux

23 juillet 2014

Il reste de sérieux défis pour atteindre les adolescents du monde avec le VIH, les services de santé sexuelle et reproductive et les services de réduction des risques. La situation est particulièrement préoccupante car c'est le seul groupe d'âge où les décès liés au sida sont en augmentation, et les décès liés au sida sont le deuxième facteur dans la mortalité des adolescents au plan mondial.

Une session de la Conférence internationale sur le sida à Melbourne, en Australie, le 23 Juillet a exploré l'un des principaux obstacles qui empêche les jeunes d'avoir accès aux interventions : la nécessité du consentement parental avant qu'ils ne soient autorisés à bénéficier de services comme le conseil et le dépistage du VIH ainsi que les programmes aiguilles-seringues. La session a appris que dans l'Afrique subsaharienne, par exemple, au moins 33 pays avaient des critères fondés sur l'âge ou d'autres critères spécifiques pour pouvoir accéder au conseil et au dépistage du VIH.

Tout en reconnaissant que les parents, les tuteurs et l'État ont l'obligation de protéger les jeunes contre les risques, les participants ont discuté de l'évolution des capacités des adolescents à accéder, de façon indépendante, aux programmes pouvant potentiellement sauver des vies. Daniel McCartney de l'International Planned Parenthood Federation et membre du pacte pour la transformation sociale, une coalition de 26 organisations dirigées par des jeunes, soutenue par l'ONUSIDA, a présenté les résultats d'une enquête mondiale en ligne sur la jeunesse relative aux lois et aux exigences de consentement parental à la session.

L'enquête fait ressortir que 72% des personnes interrogées estiment que les lois exigeant le consentement parental ne sont pas un bon moyen d'impliquer leurs parents dans la prise de décision sur leur santé sexuelle et reproductive et sur la réduction des risques. 38% affirment qu'ils n'ont pas toujours été en mesure d'accéder aux services appropriés sans restriction, quand ils en avaient besoin, une situation qui les a laissé avec un sentiment de discrimination et d'impuissance.

Les participants ont convenu d'utiliser les résultats de l'enquête pour plaider à ce que les pays revoient leur politiques basées sur l'âge légal, sur les entraves réglementaires et sociales pour accéder à des services de santé spécifiques et à s'efforcer de faire en sorte que les jeunes se sentent responsabilisés et en charge de leur propre santé sexuelle et bien-être.

Quotes

« Les jeunes ont besoin de services de réduction des risques. Mais le consentement parental reste un obstacle majeur à l'accès aux programmes aiguilles-seringues pour les jeunes. »

Anita Krug, Youth RISE

« Mes parents ont accepté mon orientation sexuelle et mon statut sérologique, mais beaucoup de jeunes n'ont pas cette chance. »

Gautam Yadav, Youth Voices Count

« Le chemin vers la fin de l'épidémie de sida est un voyage vers l'inclusion et à la justice sociale. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Pour faciliter l'accès aux services, nous avons besoin d'une meilleure compréhension de ce que sont les barrières qui existent afin de pouvoir les éliminer. »

Aram Barra, Espolea

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