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Éliminer les décès dus à la tuberculose : il est temps d'accélérer la riposte au VIH

20 juillet 2014

Durant ces dix dernières années, des progrès significatifs ont été enregistrés dans la riposte à la tuberculose (TB) liée au sida, avec une intensification des interventions intégrées contre la tuberculose et le VIH qui ont permis de sauver un nombre de vies estimé à 1,3 million entre 2005 et 2011. Cependant, la tuberculose a représenté 320 000 décès dus au sida en 2012, et la grande majorité des pays (plus de 80 %) ne fournissent toujours pas de traitement préventif antituberculeux à ceux qui en ont besoin.

Une consultation de haut niveau organisée le 20 juillet à l'occasion de la conférence AIDS 2014 à Melbourne, en Australie, a réuni des responsables de la riposte mondiale au VIH afin de travailler sur l'élimination des décès dus à la tuberculose, en accélérant la riposte au VIH et en mobilisant un engagement politique plus fort sur cette question critique mais souvent négligée.

Cette réunion a permis de faire le point sur les avancées dans la riposte régionale et mondiale et d'analyser les lacunes et les obstacles à l'élimination des décès dus à la tuberculose et au sida, avec des besoins critiques en outils de diagnostic de la tuberculose là où les soins sont dispensés et la simplification des protocoles thérapeutiques. Les participants ont également recensé les prochaines étapes cruciales, comme les possibilités de combler les lacunes en matière de recherche et promouvoir une innovation absolument impérative.

Organisée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la session était présidée par Hiro Nakatani, Sous-directeur général - VIH/sida, tuberculose, paludisme et maladies tropicales négligées à l'OMS. Parmi les participants figuraient Gottfried Hirnschall, Directeur du Département VIH/sida à l'OMS, Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, l'Ambassadrice Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, Anthony Fauci, Directeur de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses, et Lucy Chesire, Directrice exécutive, TB Action Group, ainsi que des représentants gouvernementaux venus du Cambodge, d'Inde et du Viet Nam.

Quotes

« Des progrès ont été réalisés et une grande partie concerne les pays fortement touchés d'Afrique australe. »

Gottfried Hirnschall, Directeur du Département VIH/sida, Organisation mondiale de la Santé

« Si 70 % des patients atteints de tuberculose et vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique, il est inacceptable que seulement 50 % d'entre eux soient traités pour les deux maladies dans plusieurs pays d'Afrique subsaharienne. »

Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida

« Toutes les communautés chargées de la santé publique doivent se rassembler dans l'intérêt des personnes souffrant de maladies multiples ou exposées à un tel risque. »

Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

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Global Partners Forum: a holistic approach needed to keep children and young people safe from HIV

20 juillet 2014

Pour concrétiser la vision d'une génération sans sida, la communauté mondiale ne doit pas seulement assurer l'efficacité des interventions spécifiques au VIH, mais aussi s'attaquer au développement au sens large et aux facteurs socioéconomiques qui favorisent l'épidémie, comme les inégalités, l'exclusion sociale et l'exposition à la violence. Tel était le message principal du Forum mondial des partenaires sur les enfants et le VIH/sida, qui a eu lieu le premier jour de la 20e Conférence internationale sur le sida à Melbourne, en Australie.

Ce forum, organisé par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) avec la participation de l'ONUSIDA, a réuni de hauts responsables de gouvernements, d'organismes donateurs, des Nations Unies, de la société civile et des instituts de recherche, afin d'examiner des approches ciblées pour la protection, les soins et l'appui en faveur des enfants touchés par le VIH dès leur plus tendre enfance et jusqu'à l'adolescence.

Il est apparu qu'un ensemble holistique, multisectoriel et intégré de services regroupant la santé, l'éducation, le VIH ainsi que le développement et le bien-être des jeunes enfants était nécessaire pour protéger les enfants et les jeunes du virus au cours des vingt premières années de leur vie. Les participants ont également étudié les exigences et préoccupations spécifiques des adolescents, qui n'ont souvent pas accès aux services anti-VIH, en particulier les filles et ceux issus des populations les plus exposées au risque.

Un appel à l'action lancé à l'issue du forum a défini la marche à suivre pour l'intégration des interventions des secteurs de la santé et des services sociaux et pour parvenir à une génération sans sida. Les principaux points concernent l'utilisation des données probantes et des expériences de terrain, la proposition de solutions innovantes aux problèmes posés, la mobilisation des acteurs et la fourniture de moyens aux décideurs politiques pour élaborer des plans intégrant la protection, les soins et l'appui dans la riposte au VIH.

Le Forum mondial des partenaires a été créé en 2003 pour donner un élan à l'accomplissement des engagements internationaux en faveur des enfants touchés par le VIH.

Quotes

« L'épidémie de VIH chez les enfants et les adolescents ne se définit pas seulement par le virus et les interventions médicales pour le contrôler, mais aussi par les conditions sociales, économiques et politiques dans lesquelles ils se trouvent. Nous savons que les enfants s'épanouissent lorsqu'ils sont placés très tôt dans un environnement favorable et enrichissant. L'ONUSIDA s'engage pour qu'une plus grande attention soit accordée à la protection sociale, notamment pour les enfants et les adolescents. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« L'appel à l'action reconnaît que l'investissement dans la protection sociale a été faible. Cet appel à l'action est aussi l'occasion de nous rassembler pour investir dans la protection, les soins et l'appui en faveur des enfants. »

Craig Mclure, Fonds des Nations Unies pour l'enfance

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Tous inclus : mettre fin à l'épidémie chez les adolescents

20 juillet 2014

Les adolescents âgés de 10 à 19 ans figurent parmi les catégories les plus négligées par la riposte au VIH, alors que le sida est la deuxième cause de décès chez les adolescents dans le monde et la première cause en Afrique subsaharienne. Lors d'une réunion en marge de la 20e Conférence internationale sur le sida à Melbourne, en Australie, des adolescents et des jeunes, de hauts responsables gouvernementaux, des donateurs, des chercheurs et des prestataires de services pour la jeunesse se sont penchés sur les moyens ambitieux mais efficaces pour mieux protéger ce groupe très exposé.

Lors de la session du 20 juillet, intitulée Mettre fin à l'épidémie chez les adolescents, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a annoncé la création d'une initiative conjointe de l'ONUSIDA et de l'UNICEF baptisée All In (Tous inclus). Cette initiative vise à garantir que les adolescents infectés et touchés par le VIH ne sont pas laissés de côté. L'objectif est d'en faire un mouvement mondial pour combler les lacunes en matière de prévention et de traitement, qui se concentrera sur 25 pays représentant 90 % des décès liés au sida et 85 % des nouvelles infections chez les adolescents.

Afin de veiller à ce que le mouvement se construise à l'échelle locale et soit façonné par une implication pleine de sens du groupe ciblé, M. Sidibé a demandé aux adolescents et aux jeunes de s'engager et de contribuer à définir la marche à suivre pour All In.

Cet événement parallèle a donné l'opportunité d'échanger des informations et des idées, avec des présentations des données les plus récentes sur l'épidémie chez les adolescents, qui montrent que les connaissances exhaustives sur le virus, l'usage du préservatif, le dépistage du VIH et la couverture du traitement restent faibles dans la plupart des pays. Les jeunes vivant avec le VIH et touchés par le virus ont également fait part de leurs expériences et exhorté les responsables des gouvernements et des Nations Unies présents à en faire plus pour la riposte au sida.

Par ailleurs, les points forts d'un plan d'action pour la jeunesse, élaboré lors de l'événement préliminaire à la conférence sur la jeunesse organisé les 18 et 19 juillet, ont été évoqués. Ce plan est conçu pour veiller à ce que les jeunes soient au centre du mouvement mondial d'accélération des actions de sensibilisation, de politique et de traitement contre le sida.

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Traiter, réformer, éduquer, aimer : les jeunes se préparent à prendre la relève à l'occasion de la conférence AIDS 2014

19 juillet 2014

Dans son discours de clôture à l'occasion d'un événement préliminaire à la conférence AIDS 2014 sur la jeunesse, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a rendu hommage à la passion, au dévouement et à l'engagement que les jeunes apportent dans la riposte au sida, en faisant avancer l'agenda et en endossant un rôle de leadership.

M. Sidibé a félicité les 200 jeunes réunis, ainsi que les autres jeunes dans le monde, pour la manière dont ils se sont rassemblés l'an dernier pour s'engager de plus en plus dans les principaux processus de prise de décision et assurer l'investissement dans des programmes à fort impact qui fonctionnent pour les jeunes sur le terrain. Il leur a conseillé de redoubler d'efforts et de bâtir des alliances encore plus solides au sein de mouvements nationaux avec des objectifs politiques clairs, et il a promis de transmettre leur message principal : Traiter, réformer, éduquer, aimer.

Cet événement de deux jours, organisé les 18 et 19 juillet, a abordé plusieurs questions clés concernant les jeunes, avec comme temps fort la mise au point d'un appel en faveur d'un plan d'action pour la jeunesse pour l'inclusion de leurs voix dans tous les débats à l'échelon national, régional et international sur la sensibilisation, la politique et le traitement contre le sida.

La manifestation s'est articulée autour de plusieurs ateliers de développement des compétences et d'échange de connaissances, notamment le lancement d'une session un nouvel outil pour les jeunessur la participation au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et sur la manière d'appréhender son nouveau modèle de financement. La session plénière ACT 2015! a étudié les moyens grâce auxquels le secteur de la jeunesse pourrait mettre la santé, le bien-être et les droits des jeunes au cœur de l'agenda pour après 2015 grâce à des actions de sensibilisation au niveau national et international.

En outre, les jeunes issus des populations les plus à risque ont discuté de l'expansion de leur rôle de leadership et des moyens pour lutter efficacement contre la stigmatisation et la discrimination. Les directives de l'Organisation mondiale de la Santé concernant les jeunes gens et la nécessité de réformer les lois sur le consentement parental, qui peuvent barrer l'accès des jeunes à des services tels que le dépistage du VIH et d'autres services de santé sexuelle et reproductive, ont également été examinées.

Organisé par la Melbourne YouthForce, l'événement était guidé par le pacte pour la transformation sociale soutenu par l'ONUSIDA, un cadre international unificateur et collaboratif mené par la jeunesse et conçu pour faire reconnaître les besoins des jeunes en matière de VIH.

Pour que l'argent serve à la jeunesse : un outil de participation pour le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme est disponible au téléchargement à partir des liens ci-dessous :

Lignes directrices pour les jeunes militants et les organisations de la jeunesse (en anglais)

Lignes directrices pour les membres de l'instance de coordination nationale et les autres acteurs du Fonds mondial (en anglais)

Quotes

« Organisez-vous et mobilisez-vous sous forme de mouvement avec des objectifs politiques clairs. Bâtissez des alliances avec d'autres secteurs de la jeunesse vers des objectifs communs et ensemble nous mettrons fin à l'épidémie de sida. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Lorsque nous avons débuté il y a quelques années avec la Youth Force à la conférence internationale sur le sida, la jeunesse n'était absolument pas représentée. Mais aujourd'hui, les questions qui concernent les jeunes sont celles qui concernent tout le monde ; il s'agit réellement d'une sorte de réussite. »

Himakshi Piplani, Co-président de l'événement préliminaire à la conférence sur la jeunesse

« Pour une génération sans sida, une information correcte et opportune est vitale pour les jeunes et nous devons protéger et défendre collectivement leurs droits à un accès illimité à l'éducation, aux services et aux informations sur la sexualité ; c'est ce que l'UNFPA s'est engagé à faire en coopération avec les gouvernements et les partenaires de la société civile. Les jeunes connaissent également une vulnérabilité au VIH accrue qui les empêche de réaliser pleinement leur potentiel ; nous devons mettre un terme à toutes les formes de discrimination. »

Kate Gilmore, Directrice exécutive adjointe de l'UNFPA

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Donner le tempo : le forum mondial se penche sur la feuille de route pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles

19 juillet 2014

Le rôle de leadership essentiel que les gays, les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles continuent de jouer dans le renforcement et l'accélération de la riposte mondiale au sida a été reconnu lors d'un événement d'importance à la veille de la 20e Conférence internationale sur le sida à Melbourne, en Australie.

Pendant deux jours, le Forum mondial sur les HSH et le VIH, organisé les 19 et 20 juillet sur le thème « Donner le tempo », a réuni des militants, des porte-paroles, des chercheurs, des décideurs politiques et des représentants des donateurs mondiaux et d'organisations multilatérales, notamment le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.

Les participants ont évoqué la manière dont les gays, les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles peuvent mettre en avant un agenda qui donne le tempo et s'appuie sur leur contribution historique au pilotage de la riposte internationale au VIH. Ils ont également profité de ce rassemblement mondial unique pour souligner, auprès d'un public plus large, que l'épidémie continue de toucher ces communautés de manière disproportionnée.

L'un des principaux thèmes abordés lors de cet événement préliminaire à la conférence, le sixième du genre, a été la mise en œuvre des programmes sur le VIH. Parmi les questions évoquées figuraient les implications du nouveau modèle de financement plus simple et plus flexible du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, les obstacles persistants à l'accès à des services anti-VIH de qualité (comme la criminalisation et la discrimination), ainsi que les besoins en formation des prestataires de soins de santé. L'examen du lien entre les systèmes communautaires et les systèmes de santé au sens plus large en termes de réponse aux besoins des gays, des autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des personnes transsexuelles a également été au cœur des débats.

Quotes

« Il y a trop d'endroits dans le monde où les choses n'avancent pas. Je m'engage à mettre en avant les droits humains et l'inclusion contre l'exclusion. »

Chris Beyrer, Président élu de la Société internationale du sida

« Lorsque les choses fonctionnent, c'es généralement grâce aux communautés et aux personnes directement touchées. »

Peter Aggleton, Professeur d'éducation et de santé à l'Université de Nouvelle-Galles du Sud et rédacteur en chef de Culture, Health and Sexuality

« Il sera impossible de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 si nous ne mettons pas les individus au cœur de notre approche et si les gens doivent se cacher en raison de leur sexualité. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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De jeunes militants remettent le VIH à l'ordre du jour de l'agenda du mouvement LGBTI en Europe

17 juillet 2014

Le poids élevé et croissant du VIH en Europe au sein des populations de gays, d'autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et de femmes transsexuelles, ainsi que les implications pour les droits humains des personnes gays, lesbiennes, bisexuelles, transsexuelles et intersexe (LGBTI), ont fait partie des thèmes débattus lors de la consultation Nothing for Us Without Us—Unleashing Youth Leadership to Address the Challenge of HIV and LGBTQI Rights in Europe (Rien pour nous sans nous – Libérer le leadership de la jeunesse pour lutter contre le VIH et pour les droits des personnes LGBTQI en Europe)un événement organisé conjointement par l'ONUSIDA, ILGA-Europe et l'Organisation internationale des jeunes et étudiant(e)s lesbiennes, gays, bisexuel(le)s, transgenres et allosexuel(le)s les 15 et 16 juillet à Genève.

Participants

Vingt militants pour les droits des personnes LGBTI âgés de 18 à 30 ans et venant de différents pays européens ont participé à la consultation.

Principaux messages

  • Dans toute l'Europe persiste la double crise du VIH et des droits humains, deux aspects inextricablement liés, qui touche les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi que les personnes transsexuelles.
  • Les jeunes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ont été particulièrement touchés par une nouvelle vague d'infections à VIH ces dix dernières années dans de nombreux pays d'Europe. Elle concerne également ceux qui vivent en zone rurale et dans les petites villes, qui étaient auparavant moins exposés au risque.
  • Le mouvement pour les droits des personnes LGBTI dispose d'un potentiel considérable pour profiter de son dynamisme et retrouver son rôle de porte-parole politique et de force solide dans la riposte au VIH.

La riposte au VIH doit être ancrée dans un agenda plus large sur la santé, l'égalité et l'inclusion des personnes LGBTI.

Quotes

« La nouvelle génération de militants bénéficie d'un soutien politique et public remarquable en faveur des droits des personnes LGBTI en Europe, mais l'héritage de ce mouvement doit être ravivé pour faire face à l'expansion de l'épidémie de VIH et soutenir le nombre croissant de gays et de personnes transsexuelles vivant avec le VIH. »

Tim Martineau, Directeur du Bureau exécutif de l'ONUSIDA

« Rien pour nous sans nous ! La double crise du VIH et des droits humains des personnes LGBTQI en Europe ne pourra être résolue qu'avec l'implication totale du mouvement LGBTQI. »

Sophie Aujean, ILGA-Europe

« Même si de nos jours le VIH n'est plus une condamnation à mort et peut être géré avec une pilule quotidienne, c'est loin d'être une sinécure. Les complications, les effets secondaires et la stigmatisation sociale peuvent s'avérer insupportables. »

Tom Hayes, beyondpositive

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Union africaine : traduire les engagements politiques en actions

30 juin 2014

Les chefs d'Etat africains se sont engagés à soutenir les efforts pour mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme en adoptant les recommandations formulées dans un rapport AIDS Watch Africa - y compris la priorité au sida, à la tuberculose et au paludisme dans les nouveaux objectifs de développement pour garantir que le financement international continu dédié à la riposte ne sera pas menacé - pendant le vingt-troisième Sommet de l'Union africaine qui a eu lieu du 20 au 27 Juin à Malabo, Guinée équatoriale.

Le rapport de SIDA Africa Watch, un instrument animé par l'Afrique pour encourager les leaders à se mettre en action et mobiliser les ressources nécessaires pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme de manière efficace, durable et responsable, souligne la nécessité d'un soutien international continu dans l'esprit de partage responsabilité et solidarité mondiale. Toutefois, il souligne également l'importance de développer des solutions vers un financement intérieur innovant pour la santé, et exhorte les pays à continuer de donner la priorité aux ripostes fondées sur les droits.

Lors de sa visite en Guinée équatoriale, M. Michel Sidibé a rencontré Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de Guinée équatoriale, où il s'est engagé à fournir une assistance technique de l'ONUSIDA pour contribuer à la réalisation d'une riposte au VIH plus efficace et coordonnée. M. Sidibé a également rencontré le président ougandais Yoweri Museveni qui a annoncé qu'il renverra pour révision au Parlement la loi controversée, à savoir la loi 2010 sur la prévention et contrôle du VIH/sida introduite le 19 mai.

Pendant ce temps à Malabo, M. Sidibé a également participé à l'Assemblée générale extraordinaire de l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida (OPDAS). Lors de l'Assemblée générale, les Premières dames ont lancé leur rapport d'activité, qui comprend des plans pour réduire le nombre de femmes infectées et affectées par le VIH dans leur pays, le rôle des guérisseurs traditionnels dans la réalisation de l'accès universel au traitement anti-VIH et la fourniture de contrôles prénatal et postnatal gratuits pour les femmes.

Quotes

« L'Afrique s'engage à la réalisation d'un continent sans SIDA. »

Mohamed Ould Abdel Aziz, président de Mauritanie et président de l'Union africaine

« L'ONUSIDA est prête à faire en sorte que le travail convenu au niveau continental soit traduit en plans d'action régionaux et nationaux. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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Mettre fin à l'épidémie de sida : la société civile plus sollicitée que jamais

19 juillet 2014

Le rôle vital que joue une société civile dynamique dans le renforcement et la consolidation de la riposte au sida au niveau national, régional et mondial a été reconnu et défendu par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé à l'occasion d'une consultation informelle lors de la conférence AIDS 2014, intitulée Travailler ensemble pour mettre fin à l'épidémie de sida et ne laisser personne de côté.

Selon M. Sidibé, le dialogue a mis en avant l'importance des voix et des points de vue de la société civile pour éclairer ses discours, ses conversations et ses interactions tout au long de la conférence AIDS 2014.

Plus de 80 participants représentant plusieurs organisations de la société civile du monde entier et l'ONUSIDA ont discuté de la manière dont ils pourraient collaborer encore plus étroitement pour parvenir à mettre fin à l'épidémie d'ici 2030. Tous sont tombés d'accord pour dire qu'il faudrait pour cela redoubler d'effort dans l'élargissement de la prestation d'un service de qualité, notamment un accès durable au traitement anti-VIH, la lutte contre la stigmatisation et la discrimination et la promotion d'un agenda sur l'équité et les droits humains. En outre, l'agenda pour le développement après 2015 et la manière dont la société civile peut en faire partie intégrante, par exemple en contribuant à la détermination des objectifs nationaux, ont été examinés.

M. Sidibé a souligné qu'il sera difficile de pérenniser la riposte sans renforcer les communautés. Il a promis que l'ONUSIDA, notamment sa Division Mobilisation communautaire, serait disponible pour offrir un appui pratique et concret afin d'accroître l'engagement et la participation de la société civile dans les efforts stratégiques pour mettre fin à l'épidémie de sida et ne laisser personne de côté.

Quotes

« Nous devons continuer à remettre en cause le statu quo. Mettre fin à l'épidémie de sida, c'est aussi tout faire pour que personne ne soit laissé de côté. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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Les chefs religieux d'Éthiopie lancent un appel pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030

11 juillet 2014

Les responsables des principaux groupes religieux d'Éthiopie ont annoncé leur position commune en faveur de la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030 à l'occasion d'une réunion de consultation organisée le 10 juillet à Addis Abeba, en Éthiopie.

Dans un document conjoint, les chefs religieux ont lancé un appel au gouvernement éthiopien pour défendre les principes de dignité humaine, d'égalité et d'équité et militer pour l'inclusion d'un engagement sur la fin de l'épidémie de sida dans l'agenda pour le développement durable après 2015. Ils ont également promis de s'engager personnellement et activement dans les efforts du pays pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.

L'événement était organisé conjointement par le Forum interreligieux éthiopien pour le dialogue et l'action en faveur du développement et l'ONUSIDA, en collaboration avec Christian Aid, Norwegian Church Aid et DanChurchAid. Il a réuni plus de 80 participants représentant des institutions religieuses, des ministères du gouvernement et la société civile, notamment les réseaux de personnes vivant avec le VIH et des associations de jeunes.

Quotes

« Nous devons tous comprendre que la question du VIH n'est pas réglée, et c'est pourquoi nous devons étendre notre appel aux organismes concernés pour l'intégrer dans le cadre de développement après 2015. »

Abune Mathias, Patriarche de l'Église orthodoxe d'Éthiopie

« Dans un contexte où le sida continue d'affecter cruellement notre société, si le virus ne devient pas un domaine de priorité à part entière dans l'agenda après 2015, il fera certainement payer un lourd tribut à des pays en développement comme l'Éthiopie. »

Cheikh Kiyar Mohammed, Président du Conseil islamique suprême d'Éthiopie

« L'épidémie de sida n'est pas finie et l'autosatisfaction mènera automatiquement à sa résurgence. »

Warren Naamara, Directeur national de l'ONUSIDA

« Il est très difficile de réfléchir au développement mondial sans tenir compte du bien-être des populations. »

Dereje Alemayehu, Directeur exécutif du Réseau des réseaux des personnes séropositives au VIH en Éthiopie (NEP+)

Region/country

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Lignes directrices unifiées sur la prévention du VIH, le diagnostic, le traitement et les soins pour les populations clés

11 juillet 2014

Les personnes très exposées au risque d'infection par le VIH ne reçoivent pas les services de santé dont ils ont besoin, selon un nouveau rapport de l'Organisation mondiale de la santé intitulé Lignes directrices unifiées sur la prévention du VIH, le diagnostic, le traitement et les soins pour les populations clé.

Publiée le 11 juillet, la publication met en garde que le défaut de fournir des services anti-VIH adéquats pour les groupes clés, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes emprisonnées, les consommateurs de drogues injectables, les professionnels du sexe et les personnes transsexuelles, menace les progrès significatifs de la riposte mondiale au VIH.

Les lignes directrices consolidées décrivent les étapes que les pays doivent prendre pour réduire les nouvelles infections à VIH et augmenter l'accès aux services de dépistage du VIH, de traitement et de soins par les populations les plus exposées. Le rapport vise à fournir un ensemble complet de recommandations liées au VIH par le biais de données probantes pour toutes les populations, à accroître la sensibilisation aux besoins et aux questions importantes pour les populations clés, à améliorer l'accès, la couverture et l'utilisation de services efficaces et acceptables et à catalyser un engagement national et mondial en faveur d'un financement et de services adéquats.

Quotes

« Le défaut de fournir des services anti-VIH pour les personnes les plus exposées à VIH compromet les futurs progrès contre l'épidémie mondiale et menace la santé et le bien-être des personnes, de leurs familles et de la communauté en général. »

Gottfried Hirnschall, Directeur du département VIH au sein de l'Organisation mondiale de la Santé

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