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L’ONUSIDA salue les excuses publiques du Chili dans une affaire historique concernant des femmes séropositives stérilisées sans leur consentement

27 mai 2022

GENÈVE, le 27 mai 2022—L’ONUSIDA salue la décision du gouvernement chilien de reconnaître publiquement sa responsabilité internationale dans une affaire retentissante portant sur les violations des droits de femmes vivant avec le VIH qui ont été stérilisées sans leur consentement. Le président du Chili, Gabriel Boric Font, a présenté des excuses publiques dans le cadre de la décision prise par la Commission interaméricaine des droits de l’homme concernant des accusations portées contre l’État chilien par Francisca, Chilienne séropositive stérilisée sans son consentement juste après avoir accouché en 2002.

« Nous saluons la reconnaissance de la responsabilité internationale dans ce dossier emblématique portant sur des violations des droits humains dont sont victimes depuis longtemps les femmes vivant avec le VIH et qui empiètent sur leur autonomie reproductive », a déclaré la directrice de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Amérique latine et les Caraïbes, Luisa Cabal. « Cela marque la fin de plus de 10 ans de procédure, tant pour Francisca que pour les organisations qui l’ont accompagnée pour que justice soit rendue. » 

Francisca, originaire d’une commune rurale chilienne, a 20 ans lorsque son partenaire et elle apprennent une bonne nouvelle : ils vont devenir parents pour la première fois. Sa séropositivité au VIH est diagnostiquée lors d’un test de routine au cours de sa grossesse. Francisca prend alors toutes les mesures appropriées pour minimiser le risque de transmission verticale du VIH et donne naissance à un garçon séronégatif au VIH en novembre 2002. Toutefois, le lendemain de la césarienne, Francisca, dévastée, apprend que le chirurgien a décidé de la stériliser pendant l’accouchement sans demander son avis. 

En 2009, le Center for Reproductive Rights et l’organisation chilienne Vivo Positivo ont porté le cas de Francisca devant la Commission interaméricaine des droits de l’homme. Cette affaire vient s’ajouter à une série de témoignages de femmes chiliennes séropositives souvent sous fortes pressions leur interdisant d'être enceintes et prônant une stérilisation chirurgicale. Un des témoignages récoltés concerne une autre femme qui se fait appeler Daniela. Après avoir accouché, on lui a dit qu’elle ne pouvait pas tenir son nouveau-né dans les bras ni l’embrasser parce qu’elle allait lui transmettre le VIH. Dans des entretiens, elle a déclaré que c’était ainsi qu’elle avait pris conscience de ce qu’était la discrimination. 

Après plus de dix ans de procédures internationales et après que la Commission interaméricaine des droits de l’homme a étudié l’affaire, un accord à l’amiable a été signé avec l’État chilien, dans lequel le gouvernement accepte sa responsabilité et s’engage à remédier aux violations et à prendre des mesures pour s’assurer que de tels actes ne se reproduisent plus. 

L’ONUSIDA est intervenue dans cette affaire en fournissant un mémoire en qualité d’amicus curiae (amie de la cour). Ce document informait la Commission interaméricaine des droits de l’homme sur les directives sanitaires et les normes en matière de droits humains que chaque pays doit suivre pour respecter, protéger et garantir les droits humains des personnes vivant avec le VIH. 

« Tout d’abord, je souhaite présenter mes excuses à Francisca, qui, à ce que l’on m’a dit, se trouve de l’autre côté de la caméra, pour la grave violation de vos droits ainsi que pour le déni de justice et pour tout le temps que vous avez dû attendre jusqu’à aujourd’hui », a déclaré M. Boric au début de son discours lors de la cérémonie officielle diffusée en direct sur les réseaux sociaux. « Combien de personnes comme vous n’ont pas été identifiées ? Je ressens une vive douleur à l’idée que l’État, que j’ai aujourd’hui l’honneur de représenter, est responsable dans ces affaires. Je m’engage envers vous, et envers ceux et celles qui vous représentent aujourd’hui en personne, que tant que nous serons au pouvoir, nous donnerons le meilleur de nous en tant qu’autorités afin qu’une situation comme celle-ci ne se reproduise plus jamais et vous pouvez être sure que dans les cas où ces atrocités ont été perpétrées, nous y remédierons en conséquence. » 

« J’aurais aimé être présente, avec ma voix, mon visage et mon corps, moi, la personne qui a lutté tant d’années, pour mener cette affaire sous mon propre nom. Cependant, révéler mon identité m’aurait fermé une infinité de portes », a déclaré Francisca dans son message adressé au public et lu par la directrice associée des stratégies juridiques pour l’Amérique latine et les Caraïbes pour le Center for Reproductive Rights, Carmen Martinez. « À ce jour, les personnes porteuses du VIH sont toujours regardées avec méfiance comme si nous avions décidé de nous faire infecter. Cependant, je veux avoir l’intime conviction que cela va changer. » 

« Justice a enfin été faite. Avec cette affaire, nous appelons tous les gouvernements à continuer d’investir dans l’élimination de la discrimination à l’égard du VIH dans tous les services, y compris les soins de santé », a déclaré la coordinatrice de Live Positive Gender, Sara Araya. « Le message est clair : l’autonomie et l’intégrité physique des femmes et de toutes les personnes vivant avec le VIH doivent être garanties sans discrimination. Il faut en finir avec les violations des droits des femmes vivant avec le VIH. »  

La stigmatisation et la discrimination liées au VIH ont un impact significatif sur la santé, la vie et le bien-être des personnes vivant avec le VIH ou exposées au risque d’infection. Elles entravent la riposte au VIH en limitant l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive au sens large et à d’autres services de santé. L’ONUSIDA continue de travailler jour après jour pour veiller à ce que les gouvernements investissent dans la prévention et la riposte aux violations liées aux formes de discriminations concomitantes auxquelles les personnes vivant avec le VIH sont soumises.

Francisca a accouché en 2002 d’un garçon en bonne santé et a ensuite été stérilisée sans son consentement par le médecin qui a procédé à la césarienne, estimant qu’une femme séropositive ne devrait pas pouvoir avoir d’enfants. L’accord à l’amiable annoncé cette semaine vient clore pour cette femme et son équipe juridique plus de dix ans de lutte devant les tribunaux.

« Cet accord est un moment important pour les femmes du monde entier qui se battent depuis des décennies en faveur de la justice reproductive. La stérilisation forcée des femmes vivant avec le VIH est une violation des droits humains les plus fondamentaux des femmes », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Malheureusement, cette pratique se perpétue dans de nombreux pays. Il faut renforcer les efforts pour l’arrêter et pour que justice soit rendue à plus de femmes. »

Cet accord vient conclure des années de procédure devant la Commission interaméricaine des droits de l’homme après que le système judiciaire chilien a débouté une plainte. L’affaire a été portée par l’organisation chilienne Vivo Positivo et l’organisation internationale des droits humains Center for Reproductive Rights.

La Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021–2026 : Mettre fin aux inégalités, Mettre fin au sida repose sur la promotion des droits humains, de l’égalité des sexes et de la dignité, sur l’éradication de la stigmatisation et de la discrimination pour toutes les personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus. Il s’agit d’un engagement de l’ONUSIDA en faveur d’une vision ambitieuse pour mettre fin aux inégalités entre les sexes et respecter les droits humains, y compris le droit à la santé, en appelant l’ensemble des partenaires et parties prenantes de la riposte au VIH dans tous les pays à transformer les normes de genre inégales et à mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Vidéo

Les pays d’Amérique latine et des Caraïbes adoptent des engagements ambitieux

06 juillet 2017

Les pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont adopté l’Engagement d’action de Santiago pour la mise en œuvre de la Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent. L’Engagement d’action de Santiago a été adopté lors de la réunion Every Woman, Every Child, Every Adolescent, organisée à Santiago du Chili du 2 au 4 juillet : les pays s’engagent ainsi à travailler pour en finir d’ici à 2030 avec tous les décès évitables, y compris les décès dus au sida des femmes, des enfants et des adolescents, et pour développer des initiatives efficaces destinées à assurer leur bien-être.

Réunis sous la houlette de Michelle Bachelet, Présidente du Chili, les Ministres de la Santé et du Développement social de la région, ainsi que d’autres experts, ont évoqué les stratégies visant à réduire les inégalités, prévenir les grossesses précoces et promouvoir une santé et des droits sexuels et reproductifs de qualité ainsi que la prévention et le traitement du VIH.

Les participants ont reconnu que la santé des femmes, des enfants et des adolescents était d’une importance capitale dans presque tous les domaines de développement et de progrès humain, et avait une incidence directe sur l’accomplissement des Objectifs de développement durable. Ils ont mis en garde contre les inégalités néfastes pour la santé en général dans la société, et qui représentent la plus grande menace pour le développement de la région.

Avec l’Engagement d’action de Santiago, les participants se sont entendus pour renforcer l’accès universel à la santé, y compris aux services anti-VIH, avec une approche fondée sur les droits de l’homme et le cycle de vie. Ils ont aussi convenu d’élaborer un programme intégré pour les femmes, les enfants et les adolescents qui garantisse l’accès aux services anti-VIH et favorise la coopération et les actions multisectorielles dans et entre les pays.

Cette rencontre a également été l’occasion de présenter officiellement le nouveau mécanisme de coordination concernant la Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent d’Every Woman Every Child dans le contexte de l’Amérique latine et des Caraïbes, qui réunit sept organisations sous l’appellation Every Woman Every Child Latin America and the Caribbean. Cette initiative s’appuie sur le travail réalisé par A Promise Renewed for the Americas, qui a évolué pour devenir le mécanisme de coordination régional interagences pour la Stratégie mondiale d’Every Woman Every Child.

Déclarations

« Nous avons besoin de chaque pays pour élaborer un programme intégré en faveur des femmes, des enfants et des adolescents, en renforçant les éléments de la Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent. »

Michelle Bachelet Présidente du Chili et Co-présidente du Groupe de pilotage de haut niveau sur la Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent

« Les Objectifs de développement durable trouvent leur fondement dans la lutte contre l’exclusion et les inégalités. Et ce n’est plus une question de Nord ou de Sud : il y a de l’exclusion même à l’intérieur des pays. Il y a beaucoup à faire pour en finir avec le sida, et il est essentiel que l’Amérique latine y participe. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA

« Les inégalités en matière de santé sont non seulement injustes, mais elles menacent aussi les progrès que nous avons accomplis ces dernières décennies et mettent en péril la croissance économique et le développement social en Amérique latine et dans les Caraïbes. Nous avons l’obligation de faire en sorte que les actions politiques atteignent les personnes les plus défavorisées en priorité avant de bénéficier progressivement à chaque femme, chaque enfant et chaque adolescent de notre région. »

Carissa Etienne Directrice de l’Organisation panaméricaine de la santé

« La santé et le bien-être des femmes, des enfants et des adolescents doivent être considérés comme un bien public. »

Kim Simplis Barrow Première dame du Belize

Les maires de Santiago et Buenos Aires s'engagent à accélérer la riposte au sida dans leurs villes

16 septembre 2015

La Maire de Santiago, Chili, et le Maire de Buenos Aires, Argentine, se sont engagés à accélérer la riposte au sida dans leurs villes respectives au cours des cinq prochaines années. Carolina Tohá Morales de Santiago et Horacio Rodríguez Larreta de Buenos Aires ont signé la Déclaration de Paris pour l'accélération de la riposte au sida dans les villes, en présence du Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé, en visite en Amérique latine du 7 au 14 septembre. 

La Déclaration de Paris contient des objectifs ambitieux de lutte contre le VIH, à atteindre d'ici 2020. Elle a été signée pour la première fois à Paris à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2014 par la Maire de Paris, Anne Hidalgo, et 25 de ses homologues venus de villes du monde entier. Depuis, d'autres maires se sont joints à cette initiative.

L'objectif de l'initiative « Les Villes s'engagent » est de mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030 et d'éliminer la discrimination.  

M. Sidibé a félicité les dirigeants municipaux qui rejoignent ainsi des douzaines de maires du monde entier qui font avancer leurs villes et se sont engagés à ne laisser personne de côté dans la riposte au sida.

Lors de la cérémonie de signature le 7 septembre à Santiago, Mme Tohá Morales a déclaré que sa ville engageait des efforts concertés pour veiller à ce que les jeunes aient accès aux services de santé et menait des programmes sur les droits sexuels et reproductifs pour les jeunes. Deux exemples ont été cités : le Programme complet sur la sexualité mené dans neuf écoles de la ville et le Programme Espaces de convivialité, qui fournit des conseils gratuits et confidentiels sur la santé et la sexualité aux adolescents.

Dans son intervention lors de la cérémonie de signature à Buenos Aires le 10 septembre, M. Rodríguez Larreta a mis en avant l'importance d'éliminer la discrimination.  

Plus tôt dans l'année, le Parlement municipal a adopté une loi anti-discrimination révolutionnaire qui interdit tout type de discrimination et met en place de nouveaux mécanismes qui améliorent l'accès à la justice et à la réparation des préjudices subis. La loi engage également la ville à informer ses citoyens sur leurs droits.

En Amérique latine, une grande partie des personnes vivant avec le VIH réside en zone urbaine, souvent dans des quartiers spécifiques des villes. Ces villes, en particulier les métropoles telles que Buenos Aires et Santiago, abritent un grand nombre de personnes issues des populations les plus touchées, qui n'ont souvent pas accès aux services de prévention et de traitement du VIH. Mettre fin à l'épidémie dans la région nécessite que les ressources, les services et l'appui à la prévention et au traitement du VIH atteignent ces populations et ces quartiers.

Déclarations

« Nous prenons très au sérieux l'engagement formulé aujourd'hui et nous allons travailler de manière coordonnée pour accélérer la prévention du VIH, l'éducation et la lutte contre la discrimination, en collaboration avec les différentes populations vulnérables, y compris les jeunes. »

Carolina Tohá Morales, Maire de Santiago, Chili

« Pour nous, les valeurs de non-discrimination et d'inclusion sont très importantes. Buenos Aires est une ville de tolérance. Vous pouvez compter sur nous. Nous allons mettre en œuvre les engagements que nous avons pris en signant la Déclaration de Paris. »

Horacio Rodríguez Larreta, Maire élu de Buenos Aires, Argentine

« Adopter une approche dans laquelle les villes s'engagent à accélérer la riposte durant les cinq prochaines années est essentiel. De nombreuses personnes continuent d'être laissées de côté et hors d'atteinte des services anti-VIH dans les villes. Le leadership de villes comme Buenos Aires et Santiago aura un rôle essentiel à jouer pour mettre fin à l'épidémie de sida en Amérique latine. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Le Chili continue d'avancer vers l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants

09 septembre 2015

Lors de sa rencontre avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé le 8 septembre, la Présidente chilienne Michelle Bachelet a réaffirmé son engagement de mettre fin à la transmission du VIH de la mère à l'enfant dans le pays.

En visite au Chili les 7 et 8 septembre, M. Sidibé a félicité la Présidente pour les mesures déterminantes que le pays a pris afin d'améliorer la qualité des services de santé maternelle et infantile et d'élargir le dépistage, le traitement et le suivi du VIH. 

Le Chili a mis en place des politiques de soins prénatals visant à élargir les services afin de contribuer à l'arrêt des nouvelles infections à VIH chez les enfants. En 2014, plus de 95 % des femmes enceintes vivant avec le VIH au Chili ont eu accès aux médicaments antirétroviraux, contre 78 % pour l'Amérique latine dans son ensemble. Le pourcentage pour le Chili représente une augmentation de la couverture de près de 25 % depuis 2012.

M. Sidibé a évoqué l'importance d'une extension et d'une intégration des services anti-VIH avec les autres services de santé et de soins maternels afin d'accroître le nombre de femmes concernées. Il a également insisté sur le fait qu'il était essentiel de veiller à ce que les plus vulnérables aient accès à la prévention et au traitement du VIH sans crainte de discrimination.

M. Sidibé et la Présidente Mme Bachelet ont admis que le pays devait continuer d'améliorer l'accès aux informations et aux connaissances en matière de santé maternelle, y compris sur le VIH, afin de répondre aux besoins des communautés indigènes et autres qui peuvent être exclues des programmes actuels.

Lors de son séjour au Chili, M. Sidibé a également rencontré la Ministre de la Santé, le Maire de Santiago, des personnes vivant avec le VIH et des représentants de la société civile. 

Déclarations

« Je salue la vision, l'engagement et la volonté du leadership politique du Chili pour s'assurer qu'aucun enfant ne naisse avec le VIH dans le pays et que toutes les mères restent en vie et en bonne santé. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Le Chili va redoubler d'efforts pour parvenir à éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant en élargissant l'accès aux services. »

Michelle Bachelet, Présidente du Chili

« Nous actualisons en permanence notre riposte à l'épidémie de sida, en fonction de la réalité que nous constatons dans le pays. Nous avons fait des progrès importants dans le domaine de la santé, mais il existe encore des aspects dont nous pensons qu'ils devraient être renforcés, notamment la prévention. »

Carmen Castillo Taucher, Ministre de la Santé du Chili

« Nous autres populations indigènes, nous savons ce que veulent dire discrimination, rejet, abandon et violence. Nous en souffrons depuis plus de 500 ans. Sans la participation et l'implication des populations indigènes dans la riposte au VIH, nous ne pourrons pas atteindre les objectifs 90-90-90 et mettre fin à l'épidémie de sida. »

Willy Morales, Président du Réseau national des populations indigènes du Chili pour la riposte au VIH

« Nous nous engageons à renforcer la participation de la société civile à travers un travail multisectoriel, la mise en place d'un mécanisme de coordination officiel et un agenda commun avec l'ONUSIDA incluant les priorités et les défis. »

Michael Díaz Rodríguez, Secrétaire exécutif de la Coordination nationale des soins anti-VIH/sida

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Alberto STELLA
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UNAIDS Country Director